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Actualité - Page 327

  • Des cardinaux créés pour assurer la continuité du pontificat actuel

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro via Il Sismografo :

    Le pape François crée des cardinaux pour assurer sa continuité

    (Jean-Marie Guénois, Le Figaro) 

    Analyse - Le pape ne compte pas renoncer à sa charge: il prépare avec soin sa succession afin de faire perdurer la ligne de son pontificat. --  Le pape François ne prend certes jamais de vacances mais sa «rentrée» 2022 sera l’une des plus actives du pontificat. À 85 ans, il inaugure samedi une séquence de quatre journées très denses, centrées - sans le dire - sur sa… succession.

    Premier acte, la création samedi de vingt nouveaux cardinaux ; acte II, la visite, dimanche, dans la ville d’Aquila, de la tombe de Célestin V, seul pape de l’histoire - avec Benoît XVI désormais - qui a démissionné. Enfin, scène finale, lundi et mardi, un conseil à huis clos quasi inédit de tous les cardinaux pour débattre et leur expliquer la réforme de la curie romaine ainsi que la nouvelle gouvernance de l’Église.

    Ce faisant, François préparerait-il l’annonce de sa renonciation? C’est hautement improbable. Il a mis les points sur les i en rentrant du Canada il y a un mois. Il a reconnu «sincèrement» que c’était une «option normale» mais qu’il n’avait aucune «envie de penser à cette possibilité». Un message qu’il répète depuis son élection, le 13 mars 2013.

    Pour ce pragmatique, tout dépendra des circonstances de sa santé car il envisage tout autant l’option de demeurer pape jusqu’à la fin. D’autant que François attaque à présent l’œuvre majeure de son pontificat. Celle du passage d’une Église hiérarchique à une Église «synodale». C’est-à-dire démocratique et décentralisée. Soit un profond changement de culture ecclésiale, visant à mettre fin au «cléricalisme», le pouvoir des prêtres et des évêques, dans l’Église. Vendredi, le cardinal Mario Grech, un Maltais, en charge du «Synode sur la synodalité», l’a ouvertement reconnu: il a présenté à la presse, comme une sorte d’introduction à ce long week-end, l’état de la consultation mondiale sur cette réforme centrale. Mais elle ne sera seulement discutée sur le fond à Rome qu’en octobre 2023. Quant aux réformes subséquentes, elles n’interviendront pas avant début 2024.

    Le rythme effréné des «consistoires»

    François n’est donc pas sur le départ mais il prépare minutieusement sa succession pour que perdure l’orientation qu’il donne à l’Église catholique. Deux faits indéniables le démontrent. D’une part, le rythme des «consistoires», nom donné à ces cérémonies où des évêques sont créés cardinaux. Le quorum théorique prévu pour élire le pape est de 120 cardinaux, âgés de moins de 80 ans. Comme tous vieillissent ou meurent, il faut les renouveler en convoquant des consistoires. En vingt-cinq ans de pontificat, Jean-Paul II a lancé neuf consistoires. En huit ans de pontificat, Benoît XVI en a ordonné quatre. En neuf années et demie, François en a convoqué huit. Soit deux fois plus que Benoît XVI et trois fois plus que Jean-Paul II. À l’évidence, cette précipitation entendait modifier au plus vite le visage du Sacré Collège, ainsi que l’on appelle l’assemblée des cardinaux.

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  • Le pape François a créé 20 cardinaux

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    D'Hannah Brockhaus sur le National Catholic Register :

    Le pape François crée 20 cardinaux pour l'Église catholique

    Un cardinal aime l'Église", a déclaré le Saint-Père dans son homélie adressée au Collège des cardinaux et à ses nouveaux membres le 27 août.

    27 août 2022

    Le pape François a créé 20 nouveaux cardinaux pour l'Église catholique lors d'une liturgie dans la basilique Saint-Pierre samedi.

    "Jésus nous appelle par notre nom, il nous regarde dans les yeux et il nous demande : Puis-je compter sur vous ?" a déclaré le pape François dans une homélie adressée au Collège des cardinaux et à ses nouveaux membres le 27 août.

    "Le Seigneur, a-t-il ajouté, veut nous conférer son propre courage apostolique, son zèle pour le salut de chaque être humain, sans exception. Il veut partager avec nous sa magnanimité, son amour sans limites et inconditionnel, car son cœur est enflammé par la miséricorde du Père."

    La réflexion du pape a suivi une lecture de l'Évangile de Luc, chapitre 12, versets 49-50 : "En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples : Je suis venu mettre le feu à la terre, et comme je voudrais qu'elle soit déjà en feu ! Il y a un baptême dont je dois être baptisé, et combien grande est mon angoisse jusqu'à ce qu'il s'accomplisse !'".

    "Les paroles de Jésus, au milieu même de l'Évangile de Luc, nous transpercent comme une flèche", a déclaré François.

    "Le Seigneur nous appelle une fois de plus à le suivre sur le chemin de sa mission", a-t-il ajouté. "Une mission ardente - comme celle d'Elie - non seulement pour ce qu'il est venu accomplir mais aussi pour la manière dont il l'a accompli. Et pour nous qui, dans l'Église, avons été choisis parmi le peuple pour un ministère de service particulier, c'est comme si Jésus nous tendait une torche allumée et nous disait : 'Prenez cela ; comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie'".

    Le pape a terminé son homélie en mentionnant qu'un cardinal élu, Richard Kuuia Baawobr de Wa (Ghana), n'était pas présent. François a demandé des prières pour le prélat africain, expliquant que Baawobr était tombé malade. 

    Au début du consistoire, le pape François a prononcé la prière d'ouverture de la cérémonie en latin.

    Au cours de la cérémonie, les nouveaux cardinaux ont fait une profession de foi en récitant le Credo. Ils ont ensuite prononcé un serment de fidélité et d'obéissance au pape et à ses successeurs.

    Chaque cardinal s'est ensuite approché du pape François, s'agenouillant devant lui pour recevoir la barrette rouge, l'anneau cardinalice et un document indiquant l'église titulaire qui lui a été attribuée.

    Le pape François a embrassé chaque nouveau cardinal en lui disant : "Pax Domini sit semper tecum", ce qui signifie en latin "Que la paix du Seigneur soit toujours avec vous". Chaque cardinal a répondu : "Amen".

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  • Nivelles : l'église du Saint-Sépulcre est à vendre

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    Du site tvcom.be :

    Désacralisée, l'église du Saint-Sépulcre à Nivelles est à vendre 

    26 août 2022

    À la demande de l’archevêque de Malines-Bruxelles, le ministre régional des Pouvoirs locaux a signé, début août, un arrêté qui désaffecte l’église du Saint-Sépulcre et Saint-Paul à Nivelles. Elle est fermée depuis 2019 pour raisons de sécurité. Les travaux de rénovation étaient estimés à deux millions d’euros. Trop coûteux pour la Ville et la fabrique d’église. Voilà pourquoi cet édifice a été désacralisé. Cette église, située en plein centre de la cité aclote, est aujourd’hui mise en vente. Elle est estimée 700.000 euros.

    Voilà qui doit bien décevoir les paroissiens qui s'étaient mobilisés pour sauver leur église...

    L'église Notre-Dame du Saint Sépulcre et Saint Paul au Parvis Notre-Dame, 1400 Nivelles, n'est pas à vendre !

  • Rome : Inquiétants signes d’arbitraire ?

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    Saint-Pierre©Diliff-Commons.wikimedia.org_-620x330.jpg

    Lu dans la Revue mensuelle  « La Nef » Juillet-Août 2022 :

    ÉDITORIAL

    La révélation, le 2 juin, de la demande de Rome de suspendre les ordinations dans le diocèse de Fréjus-Toulon a résonné comme un coup de tonnerre dans le ciel de l’Église de France. C’est peu dire qu’une telle mesure, d’un autoritarisme et d’une violence totalement inhabituels – alors même que tant d’abus mettant en cause la foi et l’unité de l’Église dans bien des diocèses (en Allemagne, par exemple) laissent de marbre les autorités –, a surpris tout le monde, et ce d’autant plus que non seulement Rome n’a fourni officiellement aucun motif, mais a laissé Mgr Dominique Rey annoncer lui-même cette décision.

    Rome n’ayant pas cru devoir étayer cette sentence de la moindre explication, c’est par les enquêtes de quelques journalistes que le public a appris les problèmes qui se posent dans ce diocèse, sans doute le plus dynamique de l’Hexagone. Il apparaît clairement que ces problèmes sont bien réels et exigent des mesures fermes (accueil de séminaristes ou prêtres non formés dans le séminaire diocésain et parfois recalés ailleurs, installation de communautés douteuses comme le monastère Saint-Benoît de dom Alcuin Reid…). Mgr Rey a pu manquer de prudence et de discernement, victime de sa trop grande générosité, il ne faut cependant pas oublier que, sous les précédents pontificats, c’est Rome qui l’invitait à un accueil tous azimuts. Ces difficultés, néanmoins, étaient désormais bien circonscrites à la suite des deux « visites fraternelles » de Mgr Aveline, archevêque de Marseille, et de Mgr Bataille, évêque de Saint-Etienne, accompagné du Père Narcisse, en avril et mai 2021, lesquels émirent, selon les enquêtes lues, des avis favorables, évoquant même « l’excellence » de l’enseignement du séminaire (1).

    Un sentiment d’injustice

    Pourquoi, dès lors, sanctionner les dix futurs ordinands (quatre prêtres et six diacres) qui ne sont en rien responsables de tels dysfonctionnements ? Si l’un d’entre eux devait être écarté, pourquoi faire subir le même sort aux autres ? Cette façon de procéder consistant à punir aveuglément toute une classe pour la faute de quelques élèves – et toujours dans le même sens, la sévérité ne s’appliquant qu’envers les plus conservateurs, jamais à l’encontre des plus progressistes ! – ne peut que laisser un sentiment d’injustice et aggraver les divisions parmi les catholiques.

    Le plus inquiétant est que, à l’heure où l’on ne parle que de synode, de décentralisation, de lutte contre le « cléricalisme », de transparence, cette façon impérieuse de sanctionner sans justification, et toujours dans le même sens, semble se généraliser avec, en filigrane, une volonté de combattre ce qui apparaît comme le principal mal de l’Église actuelle : le traditionalisme au sens large et sous toutes ses formes. Le parallèle avec le motu proprio Traditionis custodes est flagrant : on cherche à étouffer toute une mouvance, loin d’être homogène et cependant l’une des plus vivantes dans une Église occidentale bien moribonde, au prétexte de quelques brebis galeuses.

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  • Retour sur les 22 (- 1) nouveaux cardinaux qui seront créés aujourd'hui

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    En fait 22 - 1 puisque Mgr Van Looy a préféré renoncer au cardinalat.

    De Nico Spuntoni sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    De nouveaux cardinaux, avec McElroy : une "gifle" pour les évêques américains

    30-05-2022

    Parmi les 22 nouveaux cardinaux annoncés hier, François honore l'Américain Robert Walter McElroy. Au sujet de l'exclusion des politiciens catholiques pro-choix de l'Eucharistie, l'évêque de San Diego a accusé ses confrères d'exploiter "à des fins politiques". Une gifle pour les évêques américains dont le président reste en plan.  

    Hier, à l'issue du Regina Caeli récité sur la place Saint-Pierre, le pape François a annoncé la tenue d'un consistoire le 27 août prochain au cours duquel seront créés vingt-deux nouveaux cardinaux.

    Deux jours plus tard, les 29 et 30 août, il y aura une réunion de tous les cardinaux pour discuter de la nouvelle constitution apostolique "Praedicate Evangelium" qui entrera en vigueur le 5 juin. Une occasion exceptionnelle puisqu'une rencontre de l'ensemble du Collège avec le Pontife n'a pas eu lieu depuis des années.

    Ce lot de cardinaux de la fin août porte à 122 le nombre de cardinaux conférés par Bergoglio depuis 2013. Le nombre de cardinaux électeurs passera à 133, dépassant ainsi la limite voulue par saint Paul VI dans le Consistoire secret du 5 novembre 1973 et réaffirmée par saint Jean-Paul II dans la constitution apostolique Universi Dominici gregis qui affirme que "dans les contingences historiques actuelles, la dimension universelle de l'Église semble suffisamment exprimée par le Collège des 120 cardinaux électeurs".  

    Quoi qu'il en soit, l'annonce d'un consistoire pour la création de nouveaux cardinaux était dans l'air depuis un certain temps : de 2014 à 2020, le pape en a fait en moyenne un par an et ne s'est arrêté qu'en 2021. Certains des noms figurant sur la liste ne sont pas surprenants : le pourpre est une évidence pour les curies Arthur Roche, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, et Lazare You Heung-sik, préfet de la Congrégation pour le clergé. Tout aussi prévisible est la décision de créer le président du gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican, le légionnaire du Christ Fernando Vérgez Alzaga, un cardinal. Une autre prédiction devinée par beaucoup est celle de Monseigneur Paulo Cezar Costa, archevêque de Brasília.

    Mais dans la liste, comme c'est la coutume depuis neuf ans, les surprises ne manquent pas.

    Pour la première fois depuis son élection, François a fait d'un évêque résidentiel français un cardinal : il s'agit de l'archevêque de Marseille, Monseigneur Jean-Marc Aveline. Un prélat au profil en phase avec les chevaux de bataille du pontificat actuel, notamment sur les migrants, la synodalité et le dialogue interreligieux. Dans la liste des cardinaux élus, il y a un Ulrich mais ce n'est pas Laurent, le successeur d'Aupetit au siège traditionnellement cardinalice de Paris. Il est brésilien et s'appelle Leonardo Ulrich Steiner, archevêque de Manaus et successeur (à son goût) de l'un des exposants les plus connus de la théologie de la libération, Monseigneur Pedro Casaldàliga Pla.

    Il convient également de noter qu'une fois de plus, le Saint-Père a choisi de ne récompenser aucun évêque allemand.

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  • Qui sont les nouveaux cardinaux créés par le pape François ?

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    De Marco Mancini sur Catholic News Agency :

    Qui sont les 21 nouveaux cardinaux créés par le pape François ?

    29 mai 2022

    Lors du prochain consistoire, qui se tiendra le 27 août, 16 cardinaux âgés de moins de 80 ans seront élevés au rang de cardinaux. 

    Ce sera le huitième consistoire du pontificat du pape François, et le premier à se tenir en août.

    La dernière fois qu'un cardinal a été nommé en août, un mois torride à Rome où tout est au ralenti dans la Curie vaticane, c'était le 24 août 1807, lorsque Pie VII a créé Francesco Guidobono Cavalchini cardinal "in pectore", n'annonçant son nom qu'en avril 1808.

    Avec ces nouveaux cardinaux, le pape François en aura créé 122. Les membres de la Curie sont au nombre de trois : Arthur Roche, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements ; Lazzaro You Heung Sik, préfet de la Congrégation pour le clergé ; et Fernando Vergez, président du Governatorat de l'État de la Cité du Vatican.

    Les choix du pape François concernant les évêques diocésains confirment sa préférence pour les diocèses qui ne sont pas traditionnellement des sièges cardinaux, omettant des lieux importants tels que Milan, Venise, Cracovie et Paris.

    Le Saint-Père a créé :

    -- Le cardinal Jean-Marc Noël Aveline, 63 ans, archevêque de Marseille, qui deviendra le premier évêque diocésain français à recevoir cet honneur au cours du pontificat du pape François ;

    -- Peter Ebere Okpaleke, 59 ans, évêque d'Ekwulobia dans la région centrale du Nigeria, qui a été créé évêque en 2012 par Benoît XVI ;

    -- Leonardo Ullrich, 77 ans, archevêque de Manaus, dans la région amazonienne du Brésil, un franciscain qui a joué un rôle de premier plan lors du synode sur l'Amazonie et l'actuel vice-président de la Conférence épiscopale amazonienne récemment créée ;

    -- Filipe Neri António Sebastião do Rosário Ferrão, 69 ans, archevêque de Goa, nommé évêque par saint Jean-Paul II en 1993 et actuellement président des évêques de rite latin de l'Inde ;

    -- Robert McElroy, 68 ans, évêque de San Diego (États-Unis), dont le diocèse est suffragant de l'archidiocèse de Los Angeles, dirigé par le président de l'USCCB, Mgr José Gomez ;

    -- Virgilio do Carmo Da Silva, 68 ans, salésien, archevêque de Dili (Timor oriental) ;

    -- Mgr Oscar Cantoni, 71 ans, évêque de Côme (Italie), nommé en janvier 2005 par saint Jean-Paul II, suffragant de Milan ;

    -- Anthony Poola, 60 ans, archevêque de Hyderabad (Inde), évêque depuis 2008 et premier dalit à devenir cardinal ;

    --Paulo Cezar Costa, 54 ans, archevêque de Brasilia (Brésil), quatrième archevêque de la capitale brésilienne à devenir cardinal ;

    -- Richard Kuuia Baawobr, 62 ans, évêque de Wa (Ghana), ancien supérieur général des Pères blancs, et évêque depuis 2016 ;

    -- William Goh Seng Chye, 62 ans, archevêque de Singapour depuis 2013 ;

    -- Adalberto Martinez Flores, 70 ans, archevêque d'Asunción (Paraguay) et premier cardinal paraguayen ;

    -- Giorgio Marengo, 47 ans, missionnaire italien de la Consolata et préfet apostolique d'Oulan-Bator en Mongolie, qui sera le plus jeune cardinal de l'histoire récente, avec Karol Wojtyla, qui a également été créé cardinal à 47 ans, lors du consistoire du 26 juin 1967.

    Le pape François a également inclus dans sa liste cinq hommes âgés de plus de 80 ans, et donc exclus de tout futur conclave. Avec eux, le nombre de cardinaux non élus est passé à 27 sur les 122 actuels.

    Le Saint-Père a nommé Jorge Enrique Jiménez Carvajal, 80 ans, archevêque émérite de Cartagena (Colombie) ; Arrigo Miglio, 80 ans, archevêque émérite de Cagliari (Italie) ; Fr. Gianfranco Ghirlanda, qui aura 80 ans le 5 juillet, jésuite et ancien recteur de l'Université pontificale Grégorienne, qui a largement collaboré à la rédaction de la Constitution apostolique Praedicate Evangelium ; et Fortunato Frezza, 80 ans, (Italie) actuellement chanoine de la basilique Saint-Pierre, qui a collaboré pendant plusieurs années au Secrétariat général du Synode des évêques.

  • Anticipation d'août : à quoi s'attendre au consistoire des cardinaux

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    Une analyse complète des trois consistoires qui se déroulent ce week-end et quelques moments clés à surveiller, publiée par le P. Père Raymond J. de Souza (National Catholic Register) ce 23 août 2022 :

    « Fin août, le Collège des cardinaux aura trois « consistoires » (assemblées plénières) : le premier, un « consistoire ordinaire », où le pape François ajoutera 20 membres à leur nombre ; la seconde, une cérémonie pro forma et brève pour approuver la canonisation de nouveaux saints ; et le troisième , un consistoire « extraordinaire » de deux jours pour discuter de la constitution récemment promulguée régissant la Curie romaine, Praedicate Evangelium .

    Préparation du Conclave

    Comme les cardinaux sont dispersés à travers le monde – ce consistoire comprend les premiers cardinaux de Singapour, du Timor oriental et de Mongolie – les consistoires sont pour eux l'occasion de se rencontrer et de jauger qui pourrait être un futur pontife. Benoît XVI a encouragé cela en organisant des consistoires extraordinaires, quelques jours de discussion sur un thème particulier. 

    Le pape François l'a fait deux fois au début de son pontificat. Lors du consistoire extraordinaire de 2014, le pape François a invité le cardinal Walter Kasper à prononcer un long discours plaidant en faveur de l'admission des personnes civilement divorcées et remariées à la sainte communion. Ses arguments ont été ravagés par les frères éminents réunis, au point que le lendemain, le Saint-Père a dû plaider auprès des cardinaux pour qu'ils acceptent les arguments du cardinal Kasper. Ils ne l'ont pas fait, et le pape François s'est donc aigri de l'expérience. En août, c'est la première fois qu'il convoque un consistoire extraordinaire depuis 2015.

    Le sujet de discussion assigné pour le consistoire extraordinaire est Praedicate Evangelium . Étant donné qu'il a fait l'objet de discussions pendant neuf ans et qu'il est déjà en vigueur, on ne sait pas exactement de quoi il s'agit. Il serait difficile d'imaginer un sujet plus ennuyeux que de réorganiser l'organigramme de la Curial, donc la chose clé à surveiller est ce dont les cardinaux discutent réellement. Leurs interventions (discussions) porteront apparemment sur Praedicate Evangelium, mais étant donné le peu d'intérêt pour cela, les différents sous-textes sont ce qu'il faut écouter. Ce dont les cardinaux choisissent de parler – et qui choisit de parler de quoi – sera une préparation critique pour le prochain conclave.

    Mathématiques du Conclave

    Après la création des nouveaux cardinaux, le collège comptera 132 électeurs, des cardinaux de moins de 80 ans qui pourront voter en conclave pour élire un pape. La limite statutaire d'électeurs est de 120, bien que, parfois, les papes l'aient dépassée. Saint Jean-Paul II a atteint deux fois 135 électeurs, alors qu'au moment de sa mort, il y en avait 118.

    Sur les 132 électeurs, le pape François en a nommé 83, soit 62 %. Dans un conclave, les deux tiers (66,6%) sont nécessaires pour l'élection. 

    Le Saint-Père aura 86 ans plus tard cette année, plus âgé que Jean-Paul au moment de sa mort et plus âgé que Benoît au moment de son abdication. Seulement environ une demi-douzaine de papes dans l'histoire étaient plus âgés que le pape François ne le sera à la fin de l'année. Ainsi, un conclave à venir est de plus en plus dans l'esprit des électeurs.

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  • Ce qu'il faut savoir au sujet du consistoire de ce 27 août

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    De Hannah Brockhaus sur Catholic News Agency :

    Ce que vous devez savoir sur le prochain consistoire du pape François

    17 août 2022

    Le samedi 27 août, le pape François placera une barrette rouge sur la tête de 18 évêques et de deux prêtres, les déclarant cardinaux "à la gloire de Dieu tout-puissant et à l'honneur du Siège apostolique."

    Voici ce que vous devez savoir :

    Qu'est-ce qu'un consistoire ?

    Un consistoire est une réunion formelle du Collège des Cardinaux. Le pape peut les convoquer pour plusieurs raisons différentes. L'une des raisons les plus courantes d'un consistoire est la création de nouveaux cardinaux. La cérémonie au cours de laquelle le pape crée les cardinaux est un consistoire public ordinaire.

    Outre la barrette rouge, lors de la cérémonie du 27 août, le pape François placera également un anneau sur la main de chaque nouveau cardinal en disant : "Recevez cet anneau de la main de Pierre et sachez que, avec l'amour du Prince des Apôtres, votre amour pour l'Église est renforcé."

    Le pape attribuera également à chaque nouveau cardinal une église du diocèse de Rome, appelée "église titulaire". Cela renforce le lien entre le cardinal et Rome et le pape, qui est l'évêque de Rome.

    Les autres membres du Collège des cardinaux, le clergé, les catholiques et les membres du public peuvent tous assister à un consistoire de création de cardinaux.

    Un autre consistoire que le pape peut convoquer est un consistoire ordinaire qui vote sur les causes des nouveaux saints, dernière étape avant une canonisation officielle.

    Il existe également des consistoires extraordinaires, auxquels chaque cardinal est censé participer, sauf raison grave.

    Les trois consistoires du mois d'août

    Le consistoire de création des cardinaux du 27 août sera un consistoire ordinaire, ouvert au public.

    Un second consistoire ordinaire public suivra immédiatement pour que les cardinaux donnent leur approbation à la canonisation de deux bienheureux : Giovanni Battista Scalabrini, un évêque italien et fondateur des Missionnaires de Saint-Charles, et Artemide Zatti, un immigrant italien en Argentine qui était infirmier et frère coadjuteur salésien.

    Le pape François a également convoqué un consistoire extraordinaire qui se tiendra les 29 et 30 août.

    Avec ce troisième consistoire, le pape a demandé aux cardinaux du monde entier de venir à Rome pour discuter de la nouvelle constitution de la Curie romaine, Praedicate evangelium.

    Ce sera seulement le troisième consistoire extraordinaire du pontificat de François et le premier à se tenir en sept ans.

    À la fin de la réunion de deux jours, dans l'après-midi du 30 août, le pape François célébrera une messe avec les nouveaux cardinaux et l'ensemble du collège cardinalice dans la basilique Saint-Pierre.

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  • Qui gérera le Vatican lorsqu'un pape démissionnera, sera incapable de gouverner ou décédera ? Et selon quelles règles ?

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    D'Andrea Gagliarducci sur Catholic News Agency :

    Une question d'"équilibre délicat" : Comment le pape François pourrait-il réformer les règles du conclave ?

    25 août 2022

    Qui gérera le Vatican lorsqu'un pape démissionnera, sera incapable de gouverner ou décédera ? Et selon quelles règles ?

    Outre la constitution apostolique Praedicate Evangelium, l'un des grands sujets de discussion du prochain consistoire sera probablement une nouvelle législation pour la sede vacante, l'élection du pape et la définition du rôle du pape émérite.

    Ces débats ont été suscités par l'annonce du voyage du pape François à L'Aquila pour le pardon célestinien - un voyage qui a accru les rumeurs d'une possible démission du pape.

    Cependant, une réforme du règlement de vacance est tout simplement nécessaire. La nouvelle constitution apostolique abolit la Camera Apostolique, qui était chargée de gérer l'administration du Saint-Siège pendant la vacance du siège. Le règlement devra donc être mis à jour pour inclure la nouvelle méthode de gestion du Saint-Siège pendant la période sans pape.

    La démission de Benoît XVI et le débat qui a suivi ont soulevé une autre question : Comment procéder en cas d'empêchement du siège - en d'autres termes, lorsqu'un pape pourrait être objectivement incapable de gouverner ?

    Il s'agit d'une question cruciale, compte tenu des progrès médicaux qui permettent aux personnes atteintes de maladies graves, comme la maladie d'Alzheimer, de vivre de nombreuses années. Si une affection de ce type frappe le pape, que faut-il faire ?

    Le pape démissionnera-t-il ?

    Geraldina Boni, professeur de droit canonique à l'université de Bologne, dirige un groupe de recherche international de la même université qui vise à proposer une législation vaticane en cas d'empêchement et à réglementer la fonction de pape émérite.

    Consultante du Conseil pontifical pour les textes législatifs depuis 2011, Mme Boni est l'auteur d'un livre sur certaines des questions soulevées par l'approche législative du pape François - intitulé en anglais "The Recent Normative Activity of the Church : La fin du monde pour le droit canonique ?"

    S'adressant à CNA, Mme Boni ne veut pas faire de prédictions sur une éventuelle démission du pape. En même temps, elle souligne que "puisqu'il n'est plus inconcevable qu'un pape démissionne, puisque son prédécesseur "a ouvert une porte", comme François lui-même l'a dit, cette situation doit être régulée, éventuellement en même temps que celle d'éventuels cas de graves difficultés liées à la personne du successeur de Pierre qui l'empêchent de remplir sa fonction."

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  • Où va l'Eglise catholique chinoise inféodée au pouvoir communiste ?

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    De Charlotte Evans sur le Catholic World Report :

    Les dirigeants de l'Eglise chinoise nouvellement élus, alliés au gouvernement, s'engagent à poursuivre la sinisation.

    24 août 2022

    Les évêques chinois alliés au gouvernement ont promis de procéder à la "sinisation" du catholicisme en Chine.

    Lors d'une conférence nationale à Wuhan, deux organisations ont élu des dirigeants qui ont juré d'aligner l'Église en Chine sur l'idéologie du Parti communiste chinois.

    Le 10e Congrès national du catholicisme en Chine a réuni 345 évêques, prêtres et religieux catholiques de l'Association patriotique catholique chinoise, rapporte UCA News.

    À la fin de ce rassemblement de trois jours, de nouveaux dirigeants de l'association et de la Conférence des évêques de l'Église catholique en Chine (BCCCC) ont été élus. Ces deux organisations sont parrainées par l'État chinois.

    L'Église catholique en République populaire de Chine est divisée entre l'Association catholique patriotique chinoise, sanctionnée par le gouvernement, et l'Église clandestine, qui est persécutée et dont les nominations épiscopales ne sont souvent pas reconnues par les autorités chinoises.

    Le Vatican ne reconnaît pas officiellement l'ACCP. Le congrès, parrainé par l'État, se tient tous les cinq ans.

    L'archevêque Joseph Li Shan de Pékin a été nommé président de la CCPA, tandis que l'évêque Joseph Shen Bin de Haimen a été élu nouveau président de la BCCCC.

    Les nouveaux dirigeants ont convenu de poursuivre les efforts en faveur de la sinisation de l'Église, tels qu'énoncés précédemment par le président Xi Jinping.

    En 2018, le Vatican a conclu un accord avec le gouvernement chinois sur la nomination des évêques dans le pays ; les termes de l'accord, qui a été renouvelé en octobre 2020 pour deux années supplémentaires, n'ont jamais été entièrement révélés. L'accord Sino-Vatican doit expirer le 22 octobre.

    Les défenseurs des droits de l'homme ont exprimé leurs inquiétudes après que le pape François a déclaré que l'accord "évoluait bien" et devait être renouvelé.

    Les responsables du Vatican ont déclaré à plusieurs reprises que l'accord entre la Chine et le Saint-Siège portait uniquement sur la nomination des évêques. Selon les rapports, l'accord permet à l'Église sanctionnée par l'État chinois (CCPA) de sélectionner les candidats à l'épiscopat, qui seraient ensuite approuvés ou soumis à un veto par le Saint-Siège.

    Lors de la Conférence nationale sur les affaires religieuses de l'année dernière, le président a déclaré que la pratique religieuse en Chine serait mise en conformité avec les vues et idéologies marxistes.

  • A quoi ressemble un véritable développement de la théologie morale ?

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    Du Dr. R. Jared Staudt sur le Catholic World Report :

    Ce à quoi ressemble un véritable développement de la théologie morale

    Le développement de la doctrine ne fait jamais marche arrière dans une direction opposée, en affirmant que si nous croyions autrefois "x", nous croyons maintenant "y".

    25 août 2022

    La foi ne dépend pas de nos propres raisonnements et sentiments. Elle répond à la révélation de Dieu, qui dépasse toutes nos capacités. Par nous-mêmes, nous ne pourrions pas connaître Dieu et n'aurions aucune certitude quant aux réalités surnaturelles. Cela inclut notre bonheur, qui ne se trouve pas dans la réalisation d'un quelconque bien terrestre ; il se trouve en Dieu lui-même, qui transcende toute chose finie, y compris notre propre personne. La foi nous conduit au salut en ouvrant notre esprit et tout notre être à Dieu et à sa volonté pour nous, nous permettant même de participer à la nature divine.

    Aujourd'hui, cependant, nous entendons souvent dire que les enseignements de l'Église sont impopulaires. Plutôt que de nous conformer à la volonté de notre créateur, nous aimons penser que nous savons mieux. Nous cherchons notre accomplissement en nous-mêmes et non seulement nous excusons nos péchés, mais nous les affirmons même comme bons. Cependant, si nous nous fions à nos propres opinions, nous n'avons pas la foi, car nous nous contentons de nos propres pensées et orientations.

    Comment les chrétiens réagissent-ils à cette vision limitée de la vie ? Si nous nous y opposons, nous sommes considérés comme des bigots et nous sommes de plus en plus isolés du flux culturel. Si nous affirmons les valeurs du monde, nous perdons notre témoignage contre-culturel du bien transcendant, nous détournant de la mission d'évangélisation que Dieu a donnée à l'Église.

    Comme tentative de solution, un faux développement de la doctrine a été proposé, dans lequel l'enseignement intemporel de l'Église pourrait être modifié, sinon dans l'expression doctrinale, du moins par la permission de la conscience. Puisque les gens ne peuvent pas accepter l'enseignement de l'Église sur la sexualité, cette position soutient que nous leur permettons de décider eux-mêmes de ce qui est bien ou mal dans chaque circonstance.

    Accepter ce type de pensée ne fait que laisser les gens sur le chemin de la mort et obscurcit l'invitation sur le chemin de la vie. En revanche, saint Paul dit plutôt à son disciple Timothée : "Prêche la parole, sois pressant à temps et à contretemps, convaincs, réprimande et exhorte, sois inépuisable de patience et d'enseignement. Car le temps vient où les hommes ne supporteront pas un enseignement sain, mais où, ayant la démangeaison des oreilles, ils se choisiront des maîtres à leur goût, et se détourneront de l'écoute de la vérité" (2 Timothée 4:2-4).

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  • Six femmes chrétiennes indiennes arrêtées lors d'une fête d'anniversaire et accusées de conversions forcées

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    Du site Open Doors :

    Six femmes chrétiennes indiennes arrêtées lors d'une fête d'anniversaire et accusées de conversions forcées

    Veuillez prier pour six femmes chrétiennes qui ont été accusées de conversion forcée d'autres personnes par un groupe extrémiste hindou. Leur avocat pense qu'elles se sont vu refuser la liberté sous caution en raison de pressions politiques.

    Shivani, Inde

    Beaucoup des femmes arrêtées ont des familles qui dépendent d'elles - veuillez prier pour leur libération rapide.
    Six chrétiennes d'Azamgarh, dans l'État d'Uttar Pradesh, en Inde, ont été arrêtées après avoir été accusées de procéder à des conversions forcées. Les chrétiens sont de plus en plus harcelés et pris pour cible en vertu des lois anti-conversion, souvent à la suite de fausses accusations. 

    Les femmes ont été arrêtées le 30 juillet lors d'une fête d'anniversaire, à laquelle assistaient une centaine d'autres chrétiens. 

    Cependant, 15 membres du Vishwa Hindu Parishad (VHP), un groupe extrémiste hindou local, ont mal réagi à un si grand rassemblement de chrétiens. Ils ont fait irruption dans la fête et ont commencé à enregistrer les invités, leur prenant leurs bibles et leurs recueils de chants et les accusant de convertir les gens par la force. Elles se sont ensuite rendues au poste de police local pour déposer une plainte contre les croyants, en utilisant les bibles et la littérature chrétienne qu'elles avaient prises comme preuve de leurs accusations. 

    La police a ensuite arrêté les six femmes, dont la plupart sont issues de milieux financiers très pauvres.  

    Un avocat estime que les femmes se sont vu refuser la liberté sous caution en raison de "pressions politiques".

    "Nous pensons que c'est à cause de pressions politiques que les femmes n'ont pas été libérées sous caution".
    MUNISH CHANDRA, AVOCAT

    Munish Chandra, l'avocat représentant les femmes, a déclaré à The Wire : "La réalité du terrain est que les gens sont pris pour cible par des organisations fanatiques d'extrême droite soutenues par le gouvernement pour gagner en popularité ou en avantages politiques.

    "Les femmes étaient à leur domicile pour fêter un anniversaire", poursuit Mme Chandra. "Lorsqu'elles priaient, des membres du VHP ont déposé une plainte contre elles. Elles ont été emmenées au poste à 14 heures, mais le journal de la police indique qu'elles ont été arrêtées à 18 heures. Nous avons tenté d'obtenir leur libération sous caution, mais le tribunal de première instance n'avait pas le pouvoir de leur accorder cette libération. Nous pensons que c'est à cause de pressions politiques que les femmes n'ont pas été libérées sous caution.  

    "L'une des femmes est handicapée, le fils de l'une d'entre elles a un handicap différent et le reste de leurs familles souffre énormément car elles dépendent toutes de ces femmes", a-t-il ajouté. 

    De plus en plus de chrétiens harcelés par les lois anti-conversion

    De plus en plus de chrétiens indiens sont visés par des lois anti-conversion, qui ont été adoptées dans onze États - et ce nombre est susceptible d'augmenter. Ces lois sont censées protéger les hindous contre la conversion forcée, mais de plus en plus de chrétiens sont accusés de convertir de force d'autres personnes, même en l'absence de preuves.  

    La force motrice derrière tout cela est l'Hindutva, une idéologie qui considère les chrétiens indiens et les autres minorités religieuses comme de véritables Indiens parce qu'ils ont des allégeances qui se trouvent soi-disant en dehors de l'Inde, et qui affirme que le pays doit être purifié de leur présence. 

    Veuillez prier pour ces six femmes et leurs familles, afin qu'elles soient rapidement libérées et que leur procès soit mené de manière équitable et avec compassion.