Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 544

  • La Pologne toujours catholique mais...

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    5 février 2021

    L’heure des bilans pour l’Église en Pologne

    Le nombre des vocations est encore un des plus élevés d’Europe, avec 438 nouveaux séminaristes en 2020. Près de 92 % des Polonais déclarent être catholiques et 37% d’entre eux vont encore à la messe régulièrement, selon un rapport de l'Agence catholique d'information KAI. Pourtant, les Polonais sont moins liés qu’avant à leur communauté et l’Église suscite un peu plus de méfiance.

    Au sein du clergé, on compte 2 cardinaux, 29 archevêques, 123 évêques (dont 4 de rite byzantin-ukrainien), 33 600 prêtres dont 24 700 diocésains et 8 900 religieux. Il y a environ 19 000 religieux, regroupés dans 104 instituts religieux et 13 congrégations de vie contemplative. L’an dernier, parmi les 2 556 séminaristes du pays figuraient 438 nouveaux candidats au sacerdoce, selon les données fournies à KAI par la Conférence des recteurs des séminaires théologiques supérieurs: 289 dans les séminaires diocésains et 149 dans les ordres religieux, dont les plus nombreux chez les Dominicains. Les départs du sacerdoce, en revanche, de 56 par an en moyenne de 2000 à 2017.

    En ce qui concerne la présence des catholiques polonais dans le monde, on compte 2 697 missionnaires, dont 500 prêtres diocésains, 1 283 religieux, 875 religieuses et 39 laïcs.

    Une terre catholique

    91,9 % des Polonais déclarent être catholiques, 0,9 % orthodoxes et 3,1 % athées. En 2019, l'Église catholique comptait 32 461 000 fidèles répartis dans 10 382 paroisses avec un taux de religiosité parmi les plus élevés d'Europe, puisque 36,9 % des catholiques assistent régulièrement à la messe dominicale.

    On estime que plus de 2,5 millions de fidèles prêtent main forte à leur paroisse ou communauté d’appartenance. Toutefois, selon les données de 2018, seuls 8 % des laïcs pratiquants sont engagés de manière permanente dans des communautés, associations ou organisations. Caritas Polska regroupe 44 Caritas diocésaines - auxquelles se réfèrent 3 250 organisations Caritas paroissiales - et 834 postes de secours gérés par des religieux et religieuses.

    Les Polonais sont particulièrement attachés à la piété populaire et en particulier à la piété mariale. Avant les périodes de confinement, en 2019, le sanctuaire de Jasna Góra, le plus important des 1050 sanctuaires du pays (dont 793 mariaux), a enregistré plus de 4 millions de pèlerins, tandis que le celui de la Miséricorde Divine, lié aux apparitions de Jésus à Sainte Faustine Kowalska, enregistre annuellement environ 2 millions de pèlerins de 90 pays.

    Émergence d’une défiance

    Néanmoins, le nombre de ceux qui se déclarent en faveur des enseignements de l'Église sur les questions morales, en particulier dans le domaine de l'éthique sexuelle, est en baisse. Par exemple, seuls 20 % des fidèles considèrent que la cohabitation prémaritale est inadmissible.

    Lire la suite

  • Comment la majorité des chrétiens irakiens se sont résignés à l’exode au cours des dix-huit dernières années

    IMPRIMER

    De Soulayma MARDAM BEY sur le site de L'Orient - Le Jour :

    Comment l’Irak s’est vidé de ses chrétiens

    Depuis 2003, les violences et les discriminations à leur encontre ont poussé nombre d’entre eux à prendre, la mort dans l’âme, le chemin de l’exil.

    – « Les musulmans ne veulent pas de nous, c’est bien simple. Ils veulent le pays rien que pour eux.

    – Comment ça rien que pour eux? Il appartient à tous. C’est le nôtre et celui de nos ancêtres ! Je dirais même : à nous plus qu’aux autres. L’histoire le prouve. (...) Si ce n’est pas notre pays, alors c’est celui de qui, tu peux me dire ? – (...) C’était peut-être notre pays avant, mon oncle, il y a longtemps, dans un lointain passé, mais aujourd’hui, c’est fini. »

    Derrière l’âpreté du dialogue opposant Youssef, septuagénaire, et sa jeune nièce Maha – les deux héros du roman Ave Maria* de l’auteur irakien Sinan Antoon –, ce sont deux expériences qui se confrontent autour de la place des chrétiens sur l’une de leurs terres ancestrales. Lui n’a jamais voulu quitter l’Irak, son pays, s’exiler comme la majorité de ses proches après l’invasion américaine de 2003, et se réfugie dans la nostalgie d’une époque révolue fondée sur une coexistence idéalisée. Elle, étudiante en médecine, encore à l’école primaire au milieu des années 90, n’a pas vraiment connu le monde d’avant, celui qui a précédé la chute du régime de Saddam Hussein, et ne rêve que d’une chose, partir. En cette journée d’octobre 2010, son passé comme son présent sont façonnés par l’instabilité et les violences intercommunautaires, par les attentats jihadistes, les meurtres et les enlèvements de chrétiens, fidèles ordinaires ou dignitaires religieux, par ces églises qui brûlent et ces commerces incendiés. Livrés à eux-mêmes face à une situation qui les dépasse, la majorité des chrétiens irakiens se sont résignés à l’exode au cours de ces dix-huit dernières années. Les chiffres sont implacables. Selon les estimations, l’Irak dénombrait, à la veille de la guerre de 2003, plus d’un million de chrétiens. Aujourd’hui, il n’y en a plus qu’entre 150 000 et 400 000.

    « Si ce n’est pas notre pays, alors c’est celui de qui ? » s’interroge à juste titre Youssef. Car en se vidant d’une grande partie de ses chrétiens, ce sont des pans immenses de l’identité irakienne qui s’évaporent. Un déracinement qui entraîne dans son sillage celui de toute une région dont le pluralisme culturel est l’une des caractéristiques historiques fondamentales. « La Mésopotamie est l’un des premiers berceaux du christianisme, l’un des lieux de base de sa propagation. C’est un christianisme indigène et autochtone, né sur cette terre », rappelle Joseph Yacoub, professeur honoraire en sciences politiques de l’Université catholique de Lyon. Au cœur de la Mésopotamie, Ninive, un nom désormais associé aux indicibles crimes commis par l’État islamique, lorsque le 10 juin 2014, la province irakienne éponyme est envahie par les jihadistes, et, plus encore, lorsque le 17 juillet de la même année, ils imposent aux populations chrétiennes locales de choisir entre la conversion à l’islam, l’impôt, l’exil ou le glaive, confisquant leurs biens et transformant leurs lieux de culte en quartiers généraux. Un fanatisme par définition anhistorique. Car c’est dès le premier siècle que, selon la tradition, Ninive reçoit le message chrétien, à travers la prédication de l’apôtre saint Thomas et de deux disciples du Christ, Addai et Mari, à l’origine de l’Église d’Orient, dans ses deux branches chaldéenne et assyrienne. La visite du pape François du 5 au 8 mars en Irak, et notamment dans la ville de Mossoul, chef-lieu de la province de Ninive, que l’EI avait érigée en capitale, est en ce sens très symbolique. C’est la première fois que la plus haute autorité catholique s’y rendra à la fois pour y réaffirmer le caractère pluriséculaire de la chrétienté et relancer le dialogue interreligieux. « C’est une visite qui porte en elle un message d’espoir pour les chrétiens et qui peut encourager ceux qui vivent dans la province de Ninive à retourner dans leurs foyers à Mossoul, qu’ils avaient quittés à cause de l’EI », commente Jamil al-Jamil, journaliste irakien.

    « Une maison de la sagesse »

    Indéniablement, le déclin démographique des chrétiens en Irak s’est accéléré après l’intervention américaine de 2003. Mais la tendance est en réalité largement antérieure et s’inscrit dans un XXe siècle riche en soubresauts politiques, lui-même héritier d’une longue histoire de domination islamique – aux contours ambigus – vis-à-vis des non-musulmans et qu’illustre l’institution ancestrale de la « dhimma ». Pour certains, les violences et discriminations que subissent aujourd’hui les chrétiens en Irak s’inscrivent dans cette continuité.

    Lire la suite sur le site de l'Orient - Le Jour

  • Entre ministres et virologues: voici l’évêque d’Anvers, Johan Bonny, en campagne vaccinatoire anti-covid 19

    IMPRIMER

    Une information de Sarah Poucet publiée le 5 mars sur le site cathobel, organe officiel de presse interdiocésain :

    « Dans un message vidéo, l’évêque Johan Bonny, accompagné du virologue Steven Van Gucht, a encouragé la communauté catholique à se faire vacciner.

    His_Master's_Voice.jpgSteven Van Gucht assure que le vaccin est sûr et ce, peu importe la marque. Après la période compliquée que nous avons vécue, le début vaccination est un signe d’espoir, souligne-t-il. L’évêque d’Anvers, pour sa part rappelle que nous avons reçu la vie de Dieu et que nous sommes tenus d’en prendre soin. Il appelle la communauté à se faire vacciner. C’est aussi la seule façon d’atteindre un seuil de sécurité suffisant que pour reprendre les activités au sein de l’Église, précise-t-il.

    Selon Kerknet, cette vidéo est une initiative du cabinet de Bart Somers, ministre flamand du Vivre ensemble et des Affaires intérieures soutenue par Vincent van Quickenborne, ministre de la Justice »

    Ref. L’évêque Johan Bonny appelle à se faire vacciner

    Pendant ce temps, la ministre régionale wallonne de la santé était interpellée par Mathilde Vandorpe (cdh) concernant la mise à l’écart des maisons de repos pour religieux du plan de vaccination.  Même si elle est « consciente du problème », Christie Morreale a expliqué que « le manque d’uniformité entre les structures l’empêche de prendre une décision » : la stratégie de vaccination ne sera donc pas modifiée. On joue à quoi exactement ?

    JPSC

  • Le pape en Irak : Abraham, notre père commun ?

    IMPRIMER

    De Riccardo Cascioli sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le pape en Irak, l'enjeu d'Abraham

    05-03-2021

    Le pape François arrive aujourd'hui en Irak pour un pèlerinage "sous le signe du père Abraham". Dans un pays dévasté par la guerre et la haine religieuse, c'est un appel à la coexistence pacifique dans la reconnaissance d'une fraternité commune entre chrétiens et musulmans. Mais le pape doit surmonter le double risque d'un appel qui ignore la situation politico-militaire réelle et d'un syncrétisme qui censure la diversité de la conception de Dieu, à commencer par la figure d'Abraham lui-même.

    En attendant l'arrivée du Pape

    Un pèlerinage "sous le signe du père Abraham, qui unit musulmans, juifs et chrétiens en une seule famille" : c'est ainsi que le pape François a défini le voyage historique en Irak qui commence aujourd'hui. Et le rendez-vous le plus symboliquement important de ce voyage est certainement celui de demain à Ur des Chaldéens, lieu de la vocation d'Abraham, point de départ d'un voyage qui devait conduire à la Terre promise. Le Pape indique un chemin de réconciliation, la reconnaissance d'une fraternité qui passe avant toutes les divisions et les différences, dans une terre dévastée par une guerre dont les chrétiens sont les premières victimes (...).

    Mais la référence au père Abraham, aussi suggestive soit-elle, risque d'être tragiquement simpliste et contre-productive si elle ne s'accompagne pas d'une double prise de conscience de la situation concrète en Irak et des conceptions différentes que les chrétiens et les musulmans ont d'Abraham lui-même, pour ne pas parler de Dieu.

    Quant à la situation sur le terrain, il est clair que la paix et la coexistence ne pourront jamais être fondées sur la dénonciation générique de la violence entre différents groupes ethniques et religieux. Les choses doivent être appelées par leur nom, les persécutés et les persécuteurs, les milices et les armées d'occupation et les personnes sans défense contraintes de fuir ne peuvent être mis sur le même plan. C'est pourquoi la semaine dernière, le père Rebwar Basa a invoqué comme modèle souhaitable le discours que Jean-Paul II a prononcé en Sicile contre la mafia, invitant les assassins à se convertir.

    Après la défaite d'Isis en 2017, ce sont les milices chiites qui ont empêché les chrétiens de retourner chez eux dans la plaine de Ninive. Dans la NBQ du 26 février, Don Aisen Elia Barbar a mis en garde à juste titre contre une probable exploitation par les dirigeants chiites et le risque que l'enthousiasme pour la visite du Pape fasse oublier la situation réelle des chrétiens irakiens, qui n'a jamais été aussi proche de l'extinction sur cette terre qu'ils ont habitée depuis l'époque de l'Eglise apostolique et où ils parlent encore la langue de Jésus.

    Lire la suite

  • Quand la Cour supérieure du Québec invite à enlever les mots père, mère, homme et femme du vocabulaire courant et des registres de l’état civil

    IMPRIMER

    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Les tribunaux décréteront-ils que la Fête des mères et celle des pères sont offensantes?

    Nous avons reçu ce communiqué de presse.

    MONTRÉAL, le 4 mars 2021/CNW Telbec/—Le Conseil des leaders religieux de Montréal-Nord et le groupe UVVC s’unissent pour demander au procureur général d’en appeler du jugement de la Cour supérieure du Québec qui demande au gouvernement d’enlever les mots père, mère, homme et femme de notre vocabulaire courant et des registres de l’état civil.

    Nos organisations partenaires regroupent des parents, des responsables d’églises de communautés de foi chrétienne et autres, ainsi que des leaders professionnels évoluant dans différentes sphères de la société québécoise. Nos membres ont été fortement ébranlés par la récente décision de la Cour supérieure du Québec.

    Nous nous interrogeons sur la décision de ne plus utiliser des mots dont les référents non subjectifs font partie de nos habitudes langagières depuis toujours, aussi bien que de l’éducation de nos enfants et de nos petits-enfants. Cette décision qui aurait un impact majeur dans notre société constituerait, d’après nous, une atteinte brutale à nos droits et à notre liberté d’expression.

    Nous croyons aux valeurs fondamentales qui ont permis à la société québécoise, durant plusieurs générations, de surmonter des crises, d’éduquer des hommes et des femmes capables de se développer, de s’épanouir et de former des familles. Nous croyons que nous pouvons nous exprimer librement et en tout respect pour tous, et que les mots père, mère, homme et femme sont des vocables de base dans toute société, la nôtre, en l’occurrence, qui est devenue une nation forte, grâce à nos pères et mères. D’ailleurs, comment les appeler autrement ?

    En tant que citoyens, parents et leaders solidement implantés dans la société québécoise, nous sommes vivement alarmés par ce jugement et nous demandons au gouvernement d’en appeler de cette décision de la Cour supérieure du Québec, et ce, pour le bien-être de notre société entière et pour la stabilité affective de nos enfants et petits-enfants.

    Lire la suite

  • L'Irak : une terre de saints

    IMPRIMER

    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    Les Saints d'Irak
    Depuis l'Ancien Testament, cette ancienne terre de foi a continué à fournir de nombreux prophètes et saints.

    Clockwise from top left: Ezekiel, Abraham, Jonah, Jude the Apostle and Thomas the Apostle all traversed this holy land.

    Dans le sens des aiguilles d'une montre, à partir du haut à gauche : Ezéchiel, Abraham, Jonas, l'apôtre Jude et l'apôtre Thomas ont tous traversé cette terre sainte.

    4 mars 2021

    Les chrétiens d'Irak - que le pape François visitera du 5 au 8 mars - sont l'une des plus anciennes communautés chrétiennes du monde. Ils ont non seulement donné au monde un héritage ecclésiastique culturellement riche, mais ont également accordé à l'Église d'innombrables grands saints, dont beaucoup sont des martyrs de la foi. 

    Les apôtres saint Thomas et saint Jude (Thaddeus) ont apporté la foi dans le pays au premier siècle, dans ce qui était alors la région de Mésopotamie. Saint Thomas y a fondé l'Église de l'Orient et Saint Jude a rapidement suivi, devenant le chef de l'Église et parcourant la Mésopotamie, la Libye, la Turquie et la Perse où, avec l'apôtre Saint Simon le Zélote, il a prêché et amené des âmes au Christ. 

    Mais même avant l'arrivée des apôtres, l'ancien Irak était une terre sacrée : C'était le lieu de naissance des grands prophètes de l'Ancien Testament vénérés comme saints dans les églises catholiques et orthodoxes orientales. 

    Parmi ceux-ci, on trouve saint Ézéchiel, le prophète fils de Buzi, né en Irak au VIe siècle avant J.-C. Saint Ézéchiel a prophétisé la destruction de Jérusalem et la restauration de la terre d'Israël. Ezra, le prophète, prêtre, scribe et soi-disant "père du judaïsme" ou "second Moïse", qui a quitté Babylone en 5 avant J.-C. et a reconstitué la communauté juive sur la base de la Torah. Son travail a contribué à placer la loi au centre du judaïsme, permettant au peuple juif de survivre en tant que communauté à travers le monde. 

    Lire la suite

  • Le pape "honoré de rencontrer une Eglise martyre"

    IMPRIMER

    De Vatican News :

    4 mars 2021

    Le message du Pape François aux Irakiens à la veille de son départ

    «Je suis honoré de rencontrer une Église martyre»: le Saint-Père s’exprime dans un message-vidéo rendu public ce jeudi 4 mars, alors qu’il s’apprête à passer trois jours sur la terre d’Abraham. Le Pape fait part de sa compassion aux habitants éprouvés par des années de guerre, et les encourage à marcher «ensemble sur les chemins de la paix».

    «Je viens comme un pèlerin, un pèlerin pénitent», un «pèlerin de la paix», un «pèlerin de l’espérance»: c’est ainsi que le Pape François envisage son déplacement en Irak, où il atterrira demain, vendredi 5 mars, pour un voyage apostolique dense et historique qui s’achèvera lundi.

    Dans ce long message vidéo, le Saint-Père s’adresse avec affection aux Irakiens qu’il «désire tellement» rencontrer. Il remercie particulièrement les chrétiens pour le témoignage de leur foi en Jésus «au milieu d’épreuve très dures» et salue la mémoire des martyrs. Il cite aussi les «Yézidis qui ont tellement, tellement souffert», exhortant tous les habitants de ce pays multiconfessionnel à «renforcer la fraternité, à construire ensemble un avenir de paix».

    À l'issue de l'audience générale du 3 mars, le Saint-Père a rappelé l'importance du voyage apostolique qu'il entamera vendredi 5 mars, souhaitant que cette visite porte «les fruits ...

    Plusieurs souhaits animent le Souverain Pontife concernant ce déplacement, le premier hors d’Italie depuis 2019: «prier ensemble», «implorer du Seigneur le pardon et la réconciliation après des années de guerre et de terrorisme», «demander la consolation des cœurs et la guérison des blessures».

    François ponctue son message de références au patriarche Abraham, «qui réunit, dans une unique famille, musulmans, juifs et chrétiens». Celui qui fut appelé il y a des millénaires à quitter la Mésopotamie, en plaçant toute sa confiance en Dieu, est aujourd’hui un exemple pour continuer de «marcher dans l'espérance et ne jamais cesser de regarder les étoiles».

    Voici l’intégralité du message du Pape François aux Irakiens:

    Chers frères et sœurs en Irak, assalam lakum! [paix à vous!]

    Lire la suite

  • «Je ne refuse pas la communion à un protestant qui la demande»

    IMPRIMER

    De Smart Reading Press :

    UNE PROVOCATION DU PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE ALLEMANDE ?

    Logo de la conférence épiscopale allemande

    «Je ne refuse pas la communion à un protestant qui la demande». Ce n’est pas un simple prêtre de paroisse qui s’exprime ainsi. C’est le président de la Conférence épiscopale allemande en personne. Si la pratique de l’intercommunion est déjà courante outre-Rhin, ces récents propos de Mgr Bätzing ne manquent pas de surprendre alors que le Vatican a déjà exprimé son désaccord sur cette question. Encore que, dans le contexte du synode allemand, tout semble possible !

    Les projecteurs des médias religieux se tournent de nouveau vers l’Allemagne. Le 23 février, une femme était élue secrétaire générale de la Conférence épiscopale en Allemagne (DBK), en la personne de Beate Gilles, une célibataire de 50 ans, diplômée en théologie de l’université de Cologne, qui entrera en fonction le 1er juillet. Elle reconnaît être proche du mouvement réformiste Maria 2.0 (voir dans la SRP (brève) du 12 février 2021), qui milite pour une plus grande participation des femmes au sein de l’institution catholique. Ayant dirigé ces dix dernières années le département Jeunesse, jeunes adultes, famille et génération au sein du diocèse de Limbourg-sur-la-Lahn, elle connaît bien l’actuel président de la DBK qui en est l’évêque, et qui s’est félicité de cette élection, qualifiant Beate Gilles de «solide théologienne», «loyale envers l’Église».

    Lire la suite

  • Nouvelle Orléans : "Les catholiques devraient chercher des alternatives éthiques au vaccin Johnson & Johnson"

    IMPRIMER

    De Christine Rousselle sur le National Catholic Register :

    L'archidiocèse de la Nouvelle-Orléans : Les catholiques devraient chercher des alternatives éthiques au vaccin Johnson & Johnson

    La décision de se faire vacciner contre la COVID-19 "reste une décision de conscience individuelle en concertation avec son prestataire de soins", a déclaré l'archevêché.

    2 mars 2021

    NOUVELLE-Orléans, La - L'archidiocèse de la Nouvelle-Orléans déclare que le vaccin COVID-19 de Johnson & Johnson, récemment approuvé, est "moralement compromis" et conseille aux catholiques d'utiliser des alternatives éthiques si elles sont disponibles.

    Le vaccin Janssen/Johnson & Johnson a été approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) américaine avec une autorisation d'utilisation d'urgence délivrée le 27 février.

    L'Institut Charlotte Lozier, un organisme pro-vie, avait déterminé que le vaccin utilisait des lignées cellulaires dérivées de l'avortement pour la conception et le développement, la production et les tests en laboratoire. Le 26 février, l'archidiocèse de la Nouvelle-Orléans a déclaré que le vaccin était "moralement compromis" en raison de son lien avec l'avortement.

    Cependant, les deux autres vaccins COVID-19 disponibles sont "moralement acceptables", a déclaré l'archidiocèse, tout en n'interdisant pas aux catholiques de recevoir le vaccin Johnson & Johnson si aucune autre alternative éthique n'est disponible.  

    La décision de recevoir un vaccin pour COVID-19 "reste une décision de conscience individuelle en consultation avec son fournisseur de soins de santé", a déclaré l'archevêché.

    "L'archidiocèse de la Nouvelle-Orléans, à la lumière des directives du Vatican, de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis et du Centre national de bioéthique catholique affirment que, bien que certains tests de laboratoire aient utilisé la lignée cellulaire dérivée de l'avortement, les deux vaccins actuellement disponibles chez Pfizer et Moderna ne reposent pas sur des lignées cellulaires provenant d'avortements dans le processus de fabrication et peuvent donc être moralement acceptables pour les catholiques, car le lien avec l'avortement est extrêmement lointain", peut-on lire dans la déclaration de l'archidiocèse. 

    Lire la suite

  • Pakistan : nouvel enlèvement d'une jeune chrétienne en vue d'un mariage forcé

    IMPRIMER

    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Mehwish Bibi, étudiante chrétienne pakistanaise, enlevée pour être mariée de force

    02/03/21

    Étudiante chrétienne dans la province du Pendjab (Pakistan), Mehwish Bibi, a été enlevée le 18 février. D’après plusieurs témoins, elle aurait été kidnappée afin d’être forcée à se marier à un musulman.

    L’histoire de Mehwish Bibi est loin d’être isolée. Etudiante chrtéienne du Women’s college de Gujranwala, dans la province du Pendjab (Pakistan), la jeune fille a été vue pour la dernière fois le 18 février au matin alors qu’elle quittait son domicile pour se rendre au collège. Depuis, elle n’a plus donné signe de vie. Sa famille a déposé plainte pour enlèvement et mariage forcé.

    « Nous recherchions notre fille et nous avons commencé à demander à différentes personnes présentes sur place », détaille le père de Mehwish à l’agence Fides. « Deux chrétiens, Masih et Akram Masih, nous ont indiqué avoir vu un musulman, Muhammad Sabir, l’enlever en la menaçant avec une arme de poing et avec l’aide de deux complices ». D’après les témoins, les trois hommes ont contraint la jeune fille à entrer dans un fourgon blanc. « Nous demandons aux agents de police de retrouver ma fille le plus vite possible et nous appelons les autorités à rendre justice ».

    1.000 enlèvements chaque année

    Les cas d’enlèvements de jeunes filles à des fins de mariages forcés sont malheureusement assez courant dans la province du Pendjab, surtout au sein des minorités religieuses. La Commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale du Pakistan à 1.000 le nombre de plaintes pour enlèvements de jeunes filles chrétiennes et hindoues, arrachées à leurs familles pour être mariées après une conversion forcée à l’islam.

    Lire également : Pakistan: il y a dix ans, le défenseur des chrétiens Shahbaz Bhatti, assassiné

  • France : "Renaissance catholique" mis en examen

    IMPRIMER

    Du site de "Renaissance catholique" :

    Renaissance catholique mis en examen

    En ce mercredi 24 février Jean-Pierre Maugendre a été mis en examen, comme directeur de publication du site internet Renaissance catholique, par le juge d’instruction pour « provocation à la discrimination à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ». Ceci fait suite à une plainte, avec constitution de partie civile, déposée par l’association Stop homophobie le 30 juillet dernier.

            Il est reproché à Renaissance catholique d’avoir publié sur son site, le 13 juin 2019, un article intitulé : L’Eglise du Dieu vivant : la colonne et l’appui de la vérité (1 Tim 3 ,15) tenant « notamment les propos suivants : « Les autorités civiles ne doivent pas établir d´unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe, qui clairement imitent l´union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d´un grave scandale pour d´autres (cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles, 3 juin 2003) ».

                 Le texte incriminé était signé des cardinaux Burke, patron de l’Ordre de Malte, Pujats, archevêque émérite de Riga, et des évêques Peta, archevêque de Sainte-Marie en Astana, Lenga, archevêque émérite de Karaganda et Schneider évêque auxiliaire de Sainte-Marie en Astana.   L’association Stop homophobie fait partie de cette constellation d’associations dont la vocation est d’assurer « la veille en temps réel sur les réseaux sociaux et internet » et de lutter « contre les discriminations liées au sexe, au genre ou à l’orientation sexuelle ». Elle intervient en milieu scolaire et professionnel sur ces problématiques et mène des actions judiciaires. Cette association est largement subventionnée par la puissance publique, en particulier la région Ile-de-France dirigée par l’élue ex-LR Valérie Pécresse. Le site de la région Ile de France, sous le titre, « La lutte contre l’homophobie, une priorité pour la Région solidaire » mentionne Stop homophobie parmi les associations bénéficiant régulièrement de fonds publics – 1,1 millions d’Euros entre 2016 et 2020 pour 71 associations-. 

                Notre avocat sera maître Jérôme Triomphe, bien connu des défenseurs de la vie humaine innocente. Nous espérons vivement qu’au-delà de la mise en cause de notre modeste association de nombreux catholiques :

    laïcs, prêtres et évêques comprendront que ce procès sera, en fait, celui de la liberté de l’Eglise à proclamer son enseignement moral, à la lumière de l’Evangile et à rappeler ses exigences, dans une société sécularisée.

    Avec l’aide de Dieu nous ne nous déroberons pas ! En ce temps de carême nous confions cette intention à la prière de nos amis, connus ou inconnus. Nous savons que demain, malgré le triomphe apparent des méchants, brillera sur ceux qui se tiennent au pied de la croix la lumière de Pâques.

  • Qui sont les chrétiens d'Irak ?

    IMPRIMER

    De Radio Vatican via zenit.org :

    « Qui sont les chrétiens d’Irak? », réponses de Radio Vatican

    Moins de 2 % de la population, soit 400 000 personnes

    ***

    «Parthes, Mèdes et Élamites, habitants de la Mésopotamie, (…) Juifs de naissance et convertis, Crétois et Arabes, tous nous les entendons parler dans nos langues des merveilles de Dieu» (Ac 2, 9.11). Le récit de la Pentecôte dans les Actes des Apôtres témoigne de l’évangélisation de la Mésopotamie, territoire de l’Irak actuel, dès les temps apostoliques.

    Les premiers siècles: une Église missionnaire

    Les chrétiens irakiens sont donc les héritiers d’une implantation religieuse très ancienne, bien antérieure à la naissance de l’islam au VIIe siècle. L’Église chaldéenne a été fondée à Babylone par saint Thomas, en route vers l’Inde, et par ses disciples, parmi lesquels Addaï et Mari. Ils évangélisèrent des païens et des juifs exilés. Vers l’an 70 après Jésus-Christ, une église est déjà construite à Séleucie; vers 90, l’Église est établie à Arbèle et Adiabène, au nord de l’actuel Irak, comme le relève Mgr Petrus Yousif, Professeur à l’Institut Catholique de Paris et à l’Institut Pontifical Oriental de Rome. Elle s’appelle alors « Église de l’Orient ». Les communautés grandissent, et au début du IVe siècle se concrétise l’unification hiérarchique, alors même que les persécutions persanes se déchaînent.

    En 345, le Patriarche envoie une grande mission au Malabar (en Inde), une région déjà évangélisée par saint Thomas. À partir de 646, commence une véritable épopée missionnaire vers la Chine, puis la Mongolie. L’Église d’Orient parvient jusqu’en Mandchourie, à Sumatra et aux frontières du Japon à l’Est, jusqu’à Chypre à l’Ouest et jusqu’au Yémen au Sud. Aux XIIe et XIIIe siècles, l’Église d’Orient compte plus de 200 diocèses et représente la moitié de la chrétienté en nombre de fidèles et en superficie.

    De grandes écoles catéchétiques et théologiques se mettent en place, comme celles d’Édesse, d’Antioche et de Nisibe. D’illustres auteurs contribuent au rayonnement de ces centres de production littéraire et spirituelle, tels que saint Éphrem.

    Lire la suite