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Actualité - Page 573

  • Le port du masque obligatoire : un réel problème de conscience

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    Des propos recueillis par Pauline Quillon sur le site de Famille Chrétienne :

    Martin Steffens : « Qu’aurait fait saint François à l'heure du masque obligatoire ?»

    1/09/2020

    Steffens

    Martin Steffens ©N.LEBLANC-ITEM

    Le port du masque est désormais obligatoire en entreprise, à l'école, et dans de très nombreuses villes de France. Le philosophe Martin Steffens estime que cette obligation généralisée pose un réel problème de conscience. Entretien avec un « prophète de malheur ».

    La décision de faire porter des masques à tous, partout, y compris à l’école ou à l’extérieur, est-elle critiquable ?

    Quand une décision politique concerne toute la population, il doit y avoir une réflexion libre, donc critique. Problématiser la généralisation du masque est un devoir citoyen. Il ne faut pas craindre de se trouver pris entre deux préoccupations légitimes : la remontée de l’épidémie et l’adoption progressive et irréversible d’habitudes incompatibles avec une vie sociale épanouie. Le déconfinement se révèle comme l’extension du confinement à toutes les sphères de notre vie. Ce n’est pas rien !

    Sur le plan politique, on doit se demander par exemple quel est le statut légal de ces mesures. Est-ce un décret ? L'état d'urgence, dont on est censé être sorti, est en toute rigueur de termes ce qu’on appelle une dictature, c'est-à-dire la délégation, normalement temporaire, de toutes les décisions au seul gouvernement. Or la dictature n’est ni un état politique normal, ni donc quelque chose à quoi s’habituer.

    D’autant que, sur le plan des faits fermement établis, aucun cluster en plein air n’est à signaler. Ainsi, quand Jean Castex a évoqué de la nécessité d’étendre le port obligatoire du masque en extérieur, Martin Blachier, médecin épidémiologiste et spécialiste en santé publique, confiait dans La Croix, avec quelques autres collègues médusés (13 août 2020) : « En entendant cela, j’ai failli tomber de ma chaise. »

    Et le masque à l'école...

    Pour les enfants, suivre six heures de cours avec un masque, c’est terrible. Le philosophe italien Giorgio Agamben dit que le camp de concentration est le modèle de la gestion des corps dans nos démocraties. Ce propos, choquant, trouve dans les mesures sanitaires imposées à nos enfants une terrible illustration. Pourquoi se soucie-t-on si peu de la violence qu’on leur inflige ?

    Que change le port du masque dans notre relation aux autres ?

    Bruno Chenu disait que la religion chrétienne est la religion du visage. Nous sommes la civilisation du visage et, dans notre Histoire, ce n’est jamais impunément que le visage a disparu. Car qu’est-ce que le visage ? C’est ce que je confie à autrui. Car le visage est la part de moi que mon interlocuteur voit mais que, moi, je ne peux voir. Je le lui offre, nu, en espérant qu’il saura l’accueillir et l’habiller d’un sourire. Avoir un visage, c’est ainsi accepter de ne pas s’appartenir tout à fait. Dans le visage à découvert, il y a tout le risque de la relation.

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  • Quand l'ancien directeur de Charlie Hebdo rend justice aux catholiques

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    De Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire :

    Nouveau blasphème de Philippe Val : sur RMC, il dénonce le dogme « raciste »…

    Si l’on avait dit aux catholiques que ce serait, un jour, l'ancien directeur de Charlie Hebdo, qui leur rendrait justice...

    Les voies du Seigneur sont impénétrables. Si l’on avait dit aux catholiques que ce serait, un jour, , ancien directeur de , qui leur rendrait justice…

    La scène se passe aux « Grandes Gueules », sur RMC. Philippe Val est interrogé sur la décision de l’hebdomadaire, en ce jour anniversaire, de republier les caricatures ayant suscité l’ire des terroristes conduisant au carnage que l’on sait.

    Et là, il balance : « Comment se fait-il que lorsque j’avais des procès avec les catholiques intégristes – pendant dix ans, j’étais au tribunal tous les trois jours ! -, tout le monde nous disait “Vous êtes formidables, c’est sympa, c’est génial”, tout le monde nous applaudissait, il n’y avait pas de violence, sauf une fois où je me suis fait casser la gueule par des intégristes anti-avortement. Mais du jour où on a publié les caricatures de Mahomet – pourtant, c’était la même chose -, tout le monde nous a lâchés, les grands intellectuels de gauche, les journaux bien-pensants… parce qu’ils avaient peur ! Ils avaient pas peur des cathos intégristes, ceux-là ils étaient avec leur machin (sic) à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, ils en avaient rien à f…, mais ils avaient peur des musulmans intégristes. Donc, ils ont dit “Pourquoi on ne dit rien contre les intégristes musulmans… ben… euh… tiens, parce que c’est raciste !” Ils ont trouvé un truc ! En quoi critiquer une religion est raciste ? Et on vit sur ce mensonge […] ! »

    Provocateur un jour, provocateur toujours. Briseur de tabous jusqu’au bout. Ce qu’il profère là est presque un nouveau blasphème, une contestation iconoclaste de ce dogme consistant à renvoyer dos à dos « tous les intégrismes », en faisant semblant de ne pas voir et de pas savoir que lorsque les catholiques – même dans leur composante la plus « dure » – sont profondément meurtris par certains dessins de Charlie Hebdo, ils ne font pas pour autant un carnage en croyant dur comme fer que cette abominable tuerie les enverra au paradis. Mettre dans le même sac toutes les religions pour ne taper, in fine, que sur une seule comme dans Les Fourberies de Scapin, parce qu’on la sait inoffensive… il fallait la « légitimité » de Philippe Val pour le dénoncer.

    Les voies du Seigneur sont (vraiment très) impénétrables.

  • Le discours de la sœur Dede Byrne à la Convention nationale républicaine de 2020

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    Discours de la sœur Dede Byrne à la Convention nationale républicaine de 2020 (source)

    28 août 2020

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    Sœur Deirdre "Dede" Byrne, POSC, était parmi les intervenants à la Convention nationale républicaine de 2020. Aujourd'hui religieuse catholique, Byrne a été chirurgien, officier de l'armée à la retraite et missionnaire. Le texte complet de son discours, prononcé le 26 août, est disponible ci-dessous :

    Bonsoir.

    Je suis Soeur Dede Byrne, et j'appartiens à la Communauté des Petites Travailleuses des Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie. Le 4 juillet dernier, j'ai eu l'honneur d'être l'un des invités du président lors de la célébration du Salut à l'Amérique. Je dois avouer que j'ai récemment prié à la chapelle, priant Dieu de me permettre d'être une voix, un instrument pour la vie humaine. Et me voilà maintenant en train de parler à la Convention nationale républicaine. Je suppose que l'on ferait mieux mieux de faire attention à ce pour quoi l'on prie.

    Mon cheminement vers la vie religieuse n'a pas été un chemin traditionnel, si tant est qu'il en existe. En 1978, alors que j'étais étudiante en médecine à l'université de Georgetown, je me suis engagée dans l'armée pour aider à payer mes frais de scolarité, et j'ai fini par consacrer 29 ans à l'armée, servant comme médecin et chirurgien dans des endroits comme l'Afghanistan et la péninsule du Sinaï en Égypte.

    Après beaucoup de prières et de contemplation, je suis entrée dans mon ordre religieux en 2002, travaillant au service des pauvres et des malades en Haïti, au Soudan, au Kenya, en Irak et à Washington, D.C. L'humilité est à la base de notre ordre, ce qui rend très difficile de parler de moi. Mais je peux parler de mon expérience de travail pour ceux qui fuient des pays déchirés par la guerre et appauvris dans le monde entier. Ces réfugiés partagent tous une expérience commune. Ils ont tous été marginalisés, considérés comme insignifiants, impuissants et sans voix. Et si nous avons tendance à penser que les marginaux vivent au-delà de nos frontières, la vérité est que le plus grand groupe marginalisé au monde se trouve ici aux États-Unis. Ce sont les enfants à naître.

    En tant que chrétiens, nous avons rencontré Jésus pour la première fois sous la forme d'un embryon vivant dans le ventre d'une mère célibataire et l'avons vu naître neuf mois plus tard dans la pauvreté d'une grotte. Ce n'est pas un hasard si Jésus a défendu ce qui était juste et a finalement été crucifié parce que ses paroles n'étaient ni politiquement correctes ni à la mode. En tant que disciples du Christ, nous sommes appelés à défendre la vie contre le politiquement correct ou la mode d'aujourd'hui. Nous devons lutter contre un programme législatif qui soutient et même célèbre la destruction de la vie dans l'utérus. N'oubliez pas que les lois que nous créons définissent la manière dont nous voyons notre humanité. Nous devons nous interroger : Que disons-nous lorsque nous pénétrons dans le ventre d'une mère et que nous y éteignons une vie innocente, impuissante et sans voix ?

    En tant que médecin, je peux le dire sans hésitation : la vie commence dès la conception. Bien que ce que j'ai à dire puisse être difficile à entendre pour certains, je le dis parce que je ne suis pas seulement pro-vie, je suis pro-vie éternelle. Je veux que nous finissions tous ensemble au paradis un jour. Ce qui m'amène à la raison pour laquelle je suis ici aujourd'hui. Donald Trump est le président le plus pro-vie que cette nation ait jamais eu, défendant la vie à tous les stades. Sa croyance dans le caractère sacré de la vie transcende la politique. Le président Trump s'opposera au duo Biden-Harris, qui sont les opposants les plus farouches à la vie, et qui soutiendront même les horreurs de l'avortement tardif et de l'infanticide. Grâce à son courage et à sa conviction, le président Trump a gagné le soutien de la communauté pro-vie américaine. De plus, il a le soutien d'un grand nombre de religieux dans tout le pays. Vous nous trouverez ici avec notre arme de prédilection, le chapelet.

    Merci, Monsieur le Président, nous prions tous pour vous.

  • 1er septembre - 4 octobre : un "Jubilé pour la Terre"

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    Du site d'Entraide et Fraternité :

    Message du Pape pour la sauvegarde de la Création

    Ce lundi 1er septembre, le pape François a adressé un message au monde à l’occasion de la Journée de la prière pour la sauvegarde de la Création. Un texte à méditer tout au long du mois de la Création qui commence aujourd’hui.

    Du 1er septembre au 4 octobre 2020 les communautés chrétiennes sont ainsi invitées à célébrer la Saison de la Création qui a pour thème cette année : le "Jubilé pour la Terre". Un temps pour "se souvenir", "revenir", "se reposer", "réparer" et "se réjouir"...

    « Vous ferez de la cinquantième année une année sainte, et vous proclamerez la libération pour tous les habitants du pays. Ce sera pour vous le jubilé » Lv (25, 10)

    Chers frères et sœurs,

    Chaque année, surtout depuis la publication de la Lettre encyclique Laudato si’ (LS, 24 mai 2015), le premier jour du mois de septembre est, pour la famille chrétienne, une Journée Mondiale de Prière pour la Sauvegarde de la Création, avec laquelle commence le Temps de la Création, qui se conclut le 4 octobre dans le souvenir de saint François d’Assise. Durant cette période, les chrétiens, dans le monde entier, renouvellent la foi en Dieu créateur et s’unissent de façon spéciale dans la prière et dans l’action pour la sauvegarde de la maison commune.

    Je suis heureux que le thème choisi par la famille œcuménique pour la célébration du Temps de la Création 2020 soit "Jubilé pour la Terre", justement en cette année marquant le cinquantième anniversaire du Jour de la Terre.

    Dans les Saintes Ecritures, le Jubilé est un temps sacré pour se souvenir, revenir, se reposer, réparer et se réjouir.

    1. Un temps pour se souvenir

    Nous sommes par-dessus tout invités à nous rappeler que le destin ultime de la création est d’entrer dans le "sabbat éternel" de Dieu. C’est un voyage qui a lieu dans le temps, embrasse le rythme des sept jours de la semaine, le cycle des sept ans et la grande Année jubilaire concluant les sept années sabbatiques.

    Le Jubilé est aussi un temps de grâce pour faire mémoire de la vocation originelle de la création à être et à prospérer comme communauté d’amour. Nous existons seulement à travers les relations : avec Dieu créateur, avec les frères et sœurs en tant que membres d’une famille commune, et avec toutes les créatures qui habitent la même maison que nous. « Tout est lié, et, comme êtres humains, nous sommes tous unis comme des frères et des sœurs dans un merveilleux pèlerinage, entrelacés dans l’amour que Dieu porte à chacune de ses créatures et qui nous unit aussi, avec une tendre affection, à frère soleil, à sœur lune, à sœur rivière et à mère terre » (LS, n. 92).

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  • Les étranges prises de position du président de l'Académie pontificale pour la vie

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    De Stefano Fontana sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana

    La révolution de Mgr Paglia : comment je détruis votre morale catholique

    31-08-2020

    Sur la question de l'avortement, il n'y a pas que l'avancée de l'Avvenire (qui a pris une position d'ouverture à l'égard de la loi italienne qui autorise le recours à l'avortement; ndeBelgicatho). Dans une interview au quotidien américain Crux, Monseigneur Vincenzo Paglia, président de l'Académie pontificale pour la vie, nie l'existence de principes moraux auxquels on ne peut déroger et accuse d'exploitation politique ceux qui utilisent le droit à la vie comme critère de vote. La référence implicite concerne les élections américaines, mais les déclarations de Paglia sont conformes à une approche désormais consolidée qui déforme les fondements fondamentaux de la théologie morale catholique.

    Ce que l'archevêque Vincenzo Paglia, président de l'Académie pontificale pour la vie, a dit dans sa très récente interview avec le Crux (ici) corrompt le sens de la théologie morale catholique par des déclarations choquantes. Toutefois, avant de les examiner, il peut être utile de faire une hypothèse.

    Face à l'engagement moral du vote aux élections politiques, la première chose qu'on nous a appris à faire est de voir s'il y a des violations du droit primaire à la vie dans le programme du parti. S'il était écrit qu'un tel parti admet l'avortement ou l'euthanasie, on ne serait pas autorisé à voter pour ce parti. Et ce, même s'il y avait des éléments positifs que l'on pourrait partager dans ce même programme. On ne peut pas faire le bien en consentant au mal.

    Où trouver ces enseignements ? Dans toute la théologie morale catholique telle qu'elle nous a été (jusqu'à présent) enseignée. On les trouve notamment dans la Note doctrinale de la Congrégation pour la doctrine de la foi de 2002 : "La conscience chrétienne bien formée ne permet à personne de favoriser par son vote la mise en œuvre d'un programme politique ou d'une seule loi dans lesquels les contenus fondamentaux de la foi et de la morale sont subvertis par la présentation de propositions alternatives ou contraires à ces contenus".

    Les catholiques ne doivent jamais isoler un élément du contexte global de la Doctrine sociale de l'Église, car le bien commun n'est pas constitué d'un contenu unique, alors qu'il existe des "principes moraux qui ne permettent pas d'exceptions" et qu'à leur égard, la responsabilité devient "plus évidente et chargée de responsabilité". Le droit à la vie est certainement tel, puisque l'enfant à naître ne peut jouir d'aucun autre droit. Le droit à la vie a donc sa propre priorité fondamentale, exige un respect absolu et constitue donc le premier critère d'évaluation du vote. On peut ne pas voter pour un parti qui le défend pour d'autres raisons, mais on n'est jamais autorisé à voter en faveur d'un parti qui le nie pour quelque raison que ce soit.

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  • On compte plus de martyrs chrétiens aujourd’hui que durant tous les siècles précédents

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    D'Agnès Pinard Legry/avec I.Media sur Aleteia.org

    Il y a plus de martyrs chrétiens aujourd’hui que durant tous les siècles précédents

    31 août 2020

    « Il y a eu plus de chrétiens martyrisés dans le siècle passé que durant tous les siècles précédents » et la tendance n’est pas en train de diminuer, a assuré Mgr Celestino Migliore, nonce apostolique en France, lors d’une méditation délivrée le 25 août à l’occasion d’un pèlerinage dans le diocèse de la Rochelle.

    L’Église compte, hier comme aujourd’hui, de nombreux martyrs persécutés au nom de leur foi. Si l’histoire des premiers martyrs de l’Église de Rome est particulièrement connue et rappelée à plusieurs occasions dont les Litanies des saints, les martyrs sont loin d’avoir disparu. « Il y a eu plus de chrétiens martyrisés dans le siècle passé que durant tous les siècles précédents » et la tendance n’est pas en train de diminuer, a relevé Mgr Celestino Migliore, nonce apostolique en France, dans une méditation le 25 août à l’occasion d’un pèlerinage de l’île Madame (Charente-Maritime) qui commémore chaque année le martyre de plus de 800 prêtres sous la Révolution.

    « Les martyrs d’aujourd’hui stimulent le travail de l’Église sur différents fronts », a-t-il détaillé. Parce qu’ils offrent « un témoignage contre la négation de la liberté religieuse et une demande pressante aux États de mettre en œuvre des mesures de protection », ces « martyrs d’aujourd’hui stimulent le travail de l’Église sur différents fronts, par exemple, en promouvant la liberté religieuse, l’unité entre les églises chrétiennes, l’amitié entre les religions du monde et le pouvoir transformant du pardon en politique », a-t-il considéré.

    La douceur de Dieu « nous amène à poser une limite à notre tendance à nous faire valoir devant les autres, de décider pour les autres, de toujours parler, de vouloir avoir un contrôle absolu de ce qui arrive autour de nous », a poursuivi plus largement le diplomate. Une alternative selon lui « efficace à la voie de la violence qui aujourd’hui est souvent retenue comme unique pour porter quelque résultat ».

  • Messe pour le dimanche de la rentrée, le 6 septembre 2020 à 10 heures, en l'église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132 à Liège.

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    PLAIN-CHANT ORGUE ET VIOLONS

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    Le dimanche 6 septembre à 10h00, pour la rentrée après les vacances d’été:

    L’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et les violoncellistes de l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits de sonates à trois du XVIIIe siècle illustrant l’œuvre religieuse d’Antonio Vivaldi  (1678-1741). L’Ensemble Darius a été créé par Anne-Sylvie Primo en 2004. Il tourne en Belgique et occasionnellement à l’étranger. L’idée est née d’un petit groupe « à géométrie variable »  voulant faire renaître la musique de chambre, trop souvent oubliée. Il offre un répertoire varié allant des grands classiques à la création d’œuvres nouvelles.

    Le propre grégorien de la messe « Protector Noster » » du 14e dimanche après la Pentecôte est chanté par les solistes de Schola du Saint-Sacrement : il décline le thème de la supplication adressée au Seigneur pour obtenir son secours au milieu des dangers et des épreuves de cette vie et nous invite à abandonner les soucis tyranniques du monde pour nous remettre avec simplicité entre les mains de Dieu. Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Les mesures sanitaires prescrites par le Conseil National de Sécurité (C.N.S.) pour juguler l’épidémie de Covid19 sont d’application comme d’habitude durant les concerts et offices religieux. Pour tout renseignement ou précision, laissez-nous votre message par  téléphone 04 344 10 89 ou email sursumcorda@skynet.be ou SMS : 04 70 94 70 05

    Appel pressant à tous nos amis 

    20200330_155230 - Copie.jpgVous pouvez aussi faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement (joyau de l’art classique du XVIIIe siècle) en versant un montant de votre choix au compte de projet IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.

    Tout don de minimum 40 € est fiscalement déductible des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l’impôt sur les revenus).

    Dernière nouvelle :

    Exceptionnellement pour les dons de l’année 2020, le gouvernement vient de décider de porter cette déductibilité fiscale à 60% du montant versé.

    Saint Jean a Patmos.png 

    la vidéo de notre projet est accessible en cliquant ici :

    https://www.youtube.com/watch?v=viKf2ESmNCQ

    Saint Jean à Patmos.png

    diffusez-la, avec un mot de recommandation, dans le cercle de vos amis et connaissances

    Pour tous renseignements, vous pouvez contacter notre Secrétariat (04 344 10 89) qui se tient à votre disposition.

  • L'évêque de Liège explique l'intérêt de la messe en latin

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    de RCF LIEGE

    Best of "30 minutes" : La nouvelle curie diocésaine + la messe en latin

    Présentée par Ralph Schmeder

    TRENTE MINUTES AVEC NOTRE EVÊQUE

    24 AOÛT 2020

    Trente minutes avec notre Evêque

    Pour les deux mois des vacances, dans "Trente minutes avec notre évêque", Ralph Schmeder vous propose les meilleurs extraits des émissions depuis septembre 2019. Ici, il nous présente la nouvelle curie diocésaine et explique l'intérêt de la messe en latin (13'30").

     
    Il est intéressant (et amusant..) de suivre le débat suscité par ces propos sur le Forum catholique.
  • Erdogan : l'Occident n'a-t-il rien appris des années '30 ?

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    Une carte blanche de Benoit Lannoo, historien de l’Église et des chrétiens d’Orient sur le site de la Libre (opinions) :

    Pourquoi l’Occident accepte-t-il tant de crimes de la part du président Erdogan ?

    La Turquie et ses alliés sabotent la conduite d’eau potable vers Hassaké et les villages chrétiens dans les alentours. N’est-il pas grand temps de revoir fondamentalement notre "alliance" avec la Turquie ?

    Un soleil de plomb, des températures dépassant tous les jours les quarante degrés et pas une goutte d’eau de pluie : ce sont des circonstances normales à cette époque dans la Basse-Djézireh, la région d’al-Hasakah au nord-est de la Syrie. Le Khabour, la rivière qui traverse la capitale du gouvernorat dénommé également Hassaké, est un ouādī maintenant : un oued à sec. Mais il n’est pas normal du tout que les robinets ne fournissent plus la moindre goutte d’eau non plus.

    Or, des milices jihadistes et nationalistes turques empêchent depuis quinze jours les dispositifs de transport d’eau potable venant des régions moins arides dans la région frontalière syro-turque. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’ils se servent de l’eau comme arme de guerre, depuis la prise d’une "zone de sécurité contre des terroristes kurdes" de cent kilomètres de long et de vingt-cinq kilomètres de large dans la Haute-Djézireh syrienne.

    "Ces coupures volontaires d’eau potable sont des atteintes aux droits de l’Homme", dit le Patriarche syriaque-orthodoxe Ignace Éphrem II Karim dans un courrier adressé vendredi au secrétaire général des Nations Unies. "Cet acte sans éthique frappe surtout les enfants, les vieillards et les personnes vulnérables, dans un pays qui par ailleurs souffre déjà fort de la pandémie du Covid-19. Perdurant, il s’agit ici d’un crime contre l’humanité."

    Encore un crime du Président turc Recep Tayyip Erdogan autour de ses frontières méridionales pour lequel l’Occident ferme les yeux. Le nettoyage ethnique se poursuit en silence. La minorité chrétienne qui essaie de survivre du côté nord de la frontière, subit l’une intimidation après l’autre. Les parents d’un prêtre chaldéen à Istanbul, Remzi Diril, par exemple ont voulu réintégrer leur village natal de Meer ; ils ont été enlevés et assassinés en janvier.

    Mais les troupes turques – sous le prétexte de protéger la Turquie contre des attaques terroristes kurdes – n’ont pas seulement envahi le nord de la Syrie en octobre dernier, en avril encore ils ont également fait des victimes parmi des chrétiens et des yezidis à l’extrême nord de l’Irak, autour de Zakho et Sinjar. Et ne l’oublions pas : ces troupes turques qui envahissent les pays limitrophes, sont des troupes de l’Otan, notre alliance militaire !

    L’expression al-Jazayra en arabe signifie : "L’îlot". La Djézireh a toujours été une région multiculturelle et multireligieuse, où cohabitent des yezidis et des mandéens, des kurdes chrétiens et sunnites, des chrétiens chaldéens, des Syriaque-catholiques et des Syriaque-orthodoxes ainsi que des Arméniens qui s’y sont installés après les génocides commis par les Jeunes Turcs à l’issue de la Première guerre mondiale.

    Cette diversité est systématiquement menacée maintenant par les islamistes et nationalistes turques. Fin de l’année dernière, dans les abris de bus à Diyarbakır, sont même apparus des affiches avec le Verset coranique dit "de l’Épée", populaire dans les milieux d’extrémistes et souvent cité comme justification pour des actes terroristes. Mais l’Occident s’en fout. N’est-il pas grand temps de revoir fondamentalement notre "alliance" avec la Turquie ?

  • Une nouvelle encyclique sociale paraîtra bientôt

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    De Philippe Keulemans sur Kerknet.be :

    Le pape François publie bientôt une encyclique sociale

    28 AOÛT 2020

    Le pape François publiera rapidement une encyclique socio-économique pour l'ère post-coronavirus, dans laquelle la fraternité est centrale.

    Une nouvelle encyclique du pape François est en cours de finalisation; il a déjà publié, entre autres, l'encyclique "verte" 'Laudato Si' (2015) et 'Lumen fidei' (2013). Sa troisième encyclique sera une encyclique sociale, dans laquelle la fraternité humaine occupe une place centrale. La nouvelle a été divulguée par Domenico Pompili, l'évêque de Rieti. A Assise, lors de la présentation des célébrations de l'anniversaire des franciscains, mercredi dernier, il a accidentellement mentionné la chose et a déjà dit quelque chose sur le contenu.

    Selon l'évêque Pompili, dans sa troisième encyclique, le pape parlera des changements sociaux et économiques nécessaires après la crise de la conid-19. Ceux-ci devraient contribuer au multilatéralisme et à la solidarité internationale avec les personnes défavorisées, et promouvoir un tournant écologique. De nombreuses déclarations récentes du Pape vont dans ce sens.

    Avec cette publication, le pape François se place une fois de plus dans la lignée des papes Jean XXIII et Paul VI, qui ont écrit des encycliques destinées non seulement aux catholiques, mais aussi à tous les hommes de bonne volonté.

    Une date de publication possible pour la nouvelle encyclique pourrait être le 4 octobre, jour de la fête de saint François d'Assise. La tradition catholique l'associe au souci de la création, au souci des pauvres et à l'engagement interreligieux pour la paix. 'Laudato Si'', la deuxième encyclique du Pape François, publiée en 2015, fait référence dans son titre à une prière de Saint François d'Assise et se concentre également sur les questions sociales et écologiques. La première encyclique, 'Lumen fidei', a été en grande partie écrite par son prédécesseur Benoît XVI.

    Source : Cattolica.it/KNA

  • Chine : les églises catholiques démolies ou transformées par le gouvernement

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    De Ling Tian sur Bitter Winter :

    Les églises catholiques démolies ou transformées par le gouvernement

    28/08/2020

    Les paroissiens et les prêtres sont persécutés pour pousser tous les catholiques à rejoindre l'Église patriotique officielle

    L'accord entre le Saint-Siège et la Chine de 2018 n'a pas atteint son but, comme l'espérait le Pape et comme il l'avait annoncé aux catholiques chinois après la signature de l'accord provisoire, "les objectifs spirituels et pastoraux propres à l'Église, à savoir soutenir et promouvoir la proclamation de l'Évangile, et réaliser et préserver la pleine et visible unité de la communauté catholique en Chine". Au contraire, les prêtres et les paroisses qui refusent d'adhérer à l'Association patriotique catholique chinoise (APCC) sont sévèrement réprimés et contrôlés, ignorant les directives du Vatican de 2019 qui, tout en permettant aux catholiques d'adhérer à l'APCC, exigeaient le "respect" de ceux qui refusaient d'adhérer pour des raisons de conscience. Les persécutions semblent s'intensifier en raison du renouvellement des accords, qui expirent en septembre.

    En avril, le gouvernement local a pris le contrôle d'une maison de prière catholique à Changpojiao, un village du comté de Jianshui, dans le sud-ouest de la province du Yunnan, et a détruit sa chapelle consacrée à la Vierge Marie. Avant le début de la démolition, les policiers ont enlevé toutes les images et tous les symboles religieux et ont menacé de frapper quiconque tenterait de les arrêter. Deux mois plus tard, un centre de mariage et de funérailles a été construit à la place de la chapelle.

    cappella della Vergine Maria demolita

    Le centre d'activités qui a été construit à la place de la chapelle de la Vierge Marie démolie

    "Nous avions l'habitude de prier et de chanter des hymnes dans la chapelle, mais nous ne pouvons plus le faire depuis que le gouvernement l'a détruite", dit un catholique du village.

    "Le gouvernement a transformé la maison de prière parce que nous n'adhérons pas à l'APCC", dit un autre catholique. "Les prêtres et les religieuses venaient souvent ici, mais ils n'ont pas osé nous rendre visite depuis que l'administration a commencé à envoyer son personnel pour garder un œil sur nous et prendre note des visiteurs.

    La maison de prière a été construite en 2011 grâce à des dons de 120 613 renminbi (environ 17 430 dollars US). En plus de la chapelle de la Vierge Marie, elle contenait une salle de chant et une salle pour les visiteurs.

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  • L'affaire des hosties profanées (Espagne) devant la Cour européenne des droits de l'homme

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    Via le Salon Beige

    30 août 2020

    "Terres de mission" reçoit Nicolas Bauer, juriste à l'ECLJ (European Center for Law and Justice), qui a assisté l'épiscopat espagnol dans sa saisine de la Cour européenne des droits de l'homme sur l'affaire des hosties profanées à Pampelune (un "artiste" avait utilisé des hosties consacrées pour une "performance" anti-catholique, largement subventionnée sur fonds publics). Puis, l'abbé Michel Viot vient parler du vote par les députés de la calamiteuse loi dite de "bioéthique". Enfin, Guillaume de Thieulloy propose quelques conseils de lecture.