Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Débats - Page 270

  • Tensions vaticano-américaines

    IMPRIMER

    D'AgenziaNova.com en traduction française sur le Forum catholique

    Tensions américano-vaticanes sur les relations avec la Chine: le Pape rejette la rencontre avec Pompeo

    Rome, 27 sept. 11:09 - (Agenzia Nova) - Le pape François ne rencontrera pas le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo, en visite en Italie les 29 et 30 septembre. Selon ce qui a été appris de "Agenzia Nova", le pontife ne rencontre généralement aucun chef d'État pendant une période électorale, alors que la nomination à l'ordre du jour avec le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, reste confirmée. Selon une note du département d'État américain, Pompeo rencontrera également le secrétaire aux relations avec les États, l'archevêque Richard Gallagher, au Vatican, tandis que le 30 septembre il prononcera un discours à l'ambassade des États-Unis auprès du Saint-Siège. à l'occasion d'un colloque sur la promotion et la défense de la liberté religieuse par la diplomatie.

    La nouvelle de la non-rencontre entre le pape François et le chef de la diplomatie américaine s'inscrit dans le contexte des tensions récemment enflammées par Washington concernant le renouvellement de l'accord entre la Chine et le Vatican sur les modalités de nomination des évêques catholiques chinois. "Il y a deux ans, le Saint-Siège est parvenu à un accord avec le Parti communiste chinois dans l'espoir d'aider les catholiques en Chine", mais entre-temps "les abus contre les fidèles n'ont fait qu'empirer", a écrit le chef de la diplomatie à Washington la semaine dernière sur magazine néo-conservateur «First Things», ajoutant que s'il renouvelait l'accord, «le Vatican mettrait en danger son autorité morale».

    La «nouvelle guerre froide» entre les États-Unis et la Chine fait sentir ses réverbérations dans les bâtiments du Vatican depuis un certain temps. La Maison-Blanche s'est fermement opposée, depuis le début, à l'ouverture du Saint-Siège à la République populaire et, ces derniers mois, a continué à faire pression pour que l'Église catholique annule l'accord de 2018. La précédente visite de Pompée à Rome, en octobre 2019, elle a été précédée de vingt-quatre heures par une perquisition par la gendarmerie papale dans les bureaux de la secrétairerie d'État du Vatican dans le cadre de l'enquête concernant les investissements du Saint-Siège à Londres. Le procureur général des États-Unis, William Barr, était également à Rome les mêmes jours. Par la suite, en janvier 2020, le vice-président Mike Pence serait également reçu au Vatican.

    Dans ce contexte, la démission du cardinal Giovanni Angelo Becciu de la fonction de préfet de la Congrégation pour les causes des saints et sa démission du cardinalat, récemment communiquées par le Saint-Siège, tombent également. Un fait que la presse a immédiatement lié à l'enquête sur l'achat d'une propriété de luxe à Londres avec 200 millions de dollars provenant d'un fonds de la section des affaires générales de la secrétairerie d'État, dont l'ancien cardinal était désormais ère de remplacement. Cependant, il ne semble pas sans importance que la démission de Becciu soit intervenue quelques jours avant la visite de Pompeo.

    Angelo Becciu était le numéro deux du cardinal Pietro Parolin, secrétaire d'État et véritable architecte de l'accord avec la Chine qui a tant irrité les États-Unis. Le 14 septembre, cinq jours avant l'attaque de Pompeo contre les «premières choses», Parolin avait défini les chances de renouvellement de l'accord avec Pékin comme «bonnes». L'accord "provisoire" a expiré le 22 septembre, mais jusqu'à présent aucune annonce n'est parvenue du Saint-Siège. Le jour du départ de Becciu, il a été officialisé que le secrétaire d'État du Vatican décidera de l'avenir des relations avec la Chine le 3 octobre à Milan, à l'occasion d'une conférence organisée par le diocèse de Milan et intitulée "Une autre Chine . Temps de crise, temps de changement ».

    Source en italien : https://www.agenzianova.com/primopiano/1209/tensioni-usa-vaticano-per-i-rapporti-con-la-cina-il-papa-rifiuta-l-incontro-con-pompeo

  • Foyer de Charité, Père Finet : les anciennes élèves portent plainte contre X

    IMPRIMER

    FOYER DE CHARITE, PÈRE FINET 
    Les anciennes élèves portent plainte contre X

    Le 7 mai 2020, un communiqué de presse diffusé par les Foyers de Charité condamnait « sans réserve » des « agissements gravement déviants » attribués à l’abbé Georges Finet (1898-1990), père cofondateur avec Marthe Robin, d’une œuvre au rayonnement international : les Foyers de Charité (78 foyers, présents dans 44 pays sur 4 continents).

    La condamnation publique du père Finet, résulte uniquement des conclusions que la gouvernance des Foyers de Charité tire, elle-même, du rapport d’une « Commission de recherches indépendante » nommée par elle-même, alors même qu’il s’est agi d’une simple « écoute de personnes » selon les propres termes du Père Modérateur des Foyers de Charité, Moïse Ndione.

    Cette « écoute de personnes » aurait dû aboutir à l’ouverture d’une enquête et non à une condamnation.

    Nous, anciennes élèves de Châteauneuf-de-Galaure rassemblées en « Collectif des Anciennes » (154 membres) soutenues par d’anciens élèves de Saint-Bonnet et amis des Foyers, rassemblés en « Amis du Collectif » (83 membres) ne comprenons pas comment de simples « écoutes », il a pu être tiré une condamnation ; comment la culpabilité du Père Georges Finet a pu être largement diffusée à la presse française et internationale comme un fait incontestable sans qu’il n’y ait eu ni accusation, ni plainte ni enquête ; comment les médias ont pu accuser le père Finet d’« abus sexuels » et de « pédophilie » alors qu’aucun des termes « accusation », « enquête », « plainte »,  « attouchement », « agression sexuelle », ou « abus sexuel » ne soit employé dans la synthèse du rapport, rédigées par la gouvernance des Foyers de Charité, synthèse par  laquelle on apprend d’une part que les témoignages avaient été appelés et d’autre part que la Commission de recherches avait précisé « Il ne nous appartient pas de qualifier juridiquement les actes repérés, ce qui incomberait à un tribunal ».

    Nous nous interrogeons et sur cette condamnation publique de portée internationale, faite sans légitimité, ni autorité, et sur les responsables de cette manipulation calomnieuse et diffamante pour le père Finet.

    Si le travail de la Commission de recherches était simplement celui d’« une écoute de personnes qui avaient quelque chose d’important à dire », comme l’a affirmé le père modérateur, pourquoi ce mystère autour de ses membres ? Pourquoi aucune précision factuelle n’a été apportée, quant à son mode de procédé ?

    Pourquoi une responsable des Foyers de Charité a-t-elle appelé nos témoignages par un email personnel avec la volonté affichée d’« établir la vérité » (« Établir la vérité est un devoir », disait le Père Modérateur), sans en prendre les moyens ? Pourquoi cette conclusion, hâtive, hors de toute juridiction, mais présentée comme une étape décisive dans le processus de réforme des Foyers de charité et diffusée via une stratégie et un plan de communication internationale (communiqué de presse en trois langues) ?

    Lire la suite

  • Covid-19 : pourquoi ils ne vont plus à la messe du dimanche ?

    IMPRIMER

    Déjà en chute constante depuis la crise ouverte de la foi qui a suivi le Concile Vatican II, l’assistance aux messes dominicales a-t-elle reçu le coup de grâce avec les célébrations virtuelles organisées durant l’interdit lié au confinement radical puis aux contraintes sanitaires (toujours en vigueur) édictées pour lutter contre la pandémie persistante du covid 19 ? Lu sur le site web du périodique « famille chrétienne » cet article réalisé par Hugues  Lefèbvre avec Guilhelm Dargnies :

    paroisse-vide-de-fideles_article.jpg

    « Avec la crise sanitaire, les catholiques iraient moins à la messe. Peur du virus ? Confort de la messe télévisée ? Découragement ou bien colère ? Enquête sur les raisons d’une désertion.

    Dix ? Vingt ? Trente pour cent ? Impossible de dire précisément combien de catholiques ont cessé d’aller à la messe le dimanche depuis la crise du Covid-19. Dès le 15 août, Mgr Patrick Chauvet (*), recteur de la cathédrale de Paris, s’alarmait du fait que 30 % des fidèles n’étaient pas revenus sur les bancs des églises. Une situation propre à Paris et aux grandes métropoles françaises ? Peut-être. Certains citadins ont profité des possibilités de télétravail pour partir prendre l’air. « Chez nous, on observe une baisse d’affluence à la messe, mais c’est trompeur et temporaire », veut croire le Père Stanislas Lemerle, curé de la paroisse Saint-Ferdinand-des-Ternes, dans le 17e arrondissement de la capitale. « Beaucoup ne sont pas rentrés. Ils ont passé le confinement à la campagne, dans leur résidence secondaire. À partir du moment où les activités paroissiales reprendront, les gens reviendront. » Une baisse conjoncturelle donc, résultat d’un effet de vases communicants. À Vannes, par exemple, on n’a pas noté d’évolution particulière. « Il n’y a pas eu de moindre fréquentation. Les paroissiens étaient contents de revenir à l’église, las de regarder la messe à distance, sur leur écran», explique Léon Bridaux, diacre permanent à la paroisse de Notre-Dame-de-Lourdes, Saint-Pie-X et l’Île d’Arz. 

    Pourtant, en sondant plusieurs diocèses, ruraux notamment, beaucoup partagent le même constat. « Partout où je suis allé depuis le déconfinement, je note qu’un certain nombre de personnes, âgées surtout, ne sont pas revenues à la messe », s’inquiète Mgr Bernard Ginoux, évêque de Montauban. « Les remontées de prêtres confirment cette impression. Les familles sont là, les jeunes aussi, mais une partie du public plus âgé est craintif à l’idée de se rendre à l’église à cause du virus. »

    «Nous ne sortons pas tant que le virus se promène»

    Même son de cloche dans le diocèse de Strasbourg. De nombreuses paroisses du doyenné de Masevaux connaissent par exemple une baisse de fréquentation des messes. Le Père Gérard Ballast évoque un certain état d’esprit : « Depuis le confinement, l’état physique de certaines personnes âgées s’est aggravé. Il y en a trois que je rencontre souvent, à qui j’ai proposé d’apporter la communion. Les deux dames m’ont dit : “Nous ne sortons pas tant que le virus se promène.” Animatrice en pastorale et bras droit du vicaire épiscopal du diocèse de Strasbourg, Véronique Lerch sillonne ce dernier depuis des années. « Dans la moitié des communautés de paroisses, il manque des fidèles. Il s’agit de personnes âgées mais, dans certaines communautés, les coopératrices de la pastorale m’indiquent qu’elles n’ont pas encore d’inscription pour la préparation des sacrements. C’est la première année qu’il en est ainsi. Il faut dire que nous n’avions pas pu lancer ces inscriptions au printemps, lors du confinement. On en subit aujourd’hui la conséquence. » Toujours dans ce diocèse de l’est de la France, région fortement touchée par la crise sanitaire, le Père Frédéric Flota confie que la moitié des enfants de chœur (sur une quinzaine) de la communauté de paroisses de la Haute-Doller n’est pas revenue servir la messe. « Ceux qui restent sont ceux dont les parents étaient pratiquants », explique-t-il. Que sont devenus les autres ?

    Lire la suite

  • Un "plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l’Europe"

    IMPRIMER

    Du site  "Pour une école libre au Québec" :

    Pro renovatione occidentis

    Immigration de masse, déclin des valeurs, théorie du genre, radicalisation, sociétés parallèles, cartels politiques, polarisation sociale, crise de la dette — où que l’on regarde, l’Europe semble se désintégrer devant nos yeux : l’universalisme politiquement correct nous a menés au bord du gouffre. Il est grand temps pour un retour à ces valeurs qui, jadis, furent à la racine de la grandeur de l’Occident, si nous voulons éviter les pires scénarios.

    Ceci ne sera possible que grâce à un renouveau fondamental de l’Europe sur base d’une idéologie politique que nous voudrions appeler « hespérialisme » : d’un côté, nous avons besoin d’une Europe assez forte pour protéger l’État-nation individuel contre la montée de la Chine, l’explosion démographique de l’Afrique, les relations difficiles avec la Russie et la radicalisation du Proche Orient. Mais d’un autre côté, une telle Europe ne sera acceptée par le citoyen que si elle reste fidèle aux traditions historiques de l’Occident au lieu de les combattre au nom d’un universalisme multiculturel chimérique.

    Défense de la famille naturelle, régulation sévère de l’immigration, retour à la Loi Naturelle, protection d’un modèle économique socialement responsable, implémentation radicale du principe de subsidiarité, renforcement des racines culturelles de notre identité et renouveau de notre sens de la beauté - voici, en quelques mots, les bases d’une nouvelle Europe « hespérialiste ».

    « En lisant Engels, il m’est venu cette idée bizarre, et même incongrue, que Nietzsche, s’il vivait aujourd’hui, serait peut-être le premier à souhaiter un renouveau du catholicisme. Alors qu’il a combattu avec acharnement le christianisme comme “religion des faibles”, il se rendrait compte, aujourd’hui, que toute la force de l’Europe résidait dans cette “religion des faibles” ; et que, sans elle, l’Europe est condamnée… »

    MICHEL HOUELLEBECQ

    Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l’Europe
    sous la direction de David Engels,
    et les contributions de Chantal Delsol, David Engels, Alvino-Mario Fantini, Birgit Kelle, Zdzisław Krasnodębski, András Lánczi, Max Otte, Jonathan Price et Justyna Schulz,
    paru aux éditions du Cerf,
    à Paris,
    le 16 juillet 2020,
    232 pages,
    ISBN-13 : 978-2204140355

    Lire la suite

  • Dépénalisation de l’IVG, mariage pour tous, euthanasie... c'est grâce à nous les francs-maçons

    IMPRIMER

    De Pierre Verhas, en opinion et contribution externe, sur le site de la Libre :

    À quoi sert la franc-maçonnerie ?

    18-09-20

    Une opinion de Pierre Verhas, membre d’une Loge du Grand Orient de Belgique.

    Il y a vingt-cinq ans, quelques semaines avant d’être initié apprenti maçon, celui qui allait être mon parrain en maçonnerie m’a invité à assister à une conférence à la Chaire Théodore Verhaegen de l’ULB. Le thème était la franc-maçonnerie italienne. En effet, celle-ci commençait à peine à se redresser des scandales qui l’avaient secouée durant les "années de plomb" avec notamment la fameuse loge P2. Le conférencier, un brillant universitaire italien, a montré que les choses étaient à peu près revenues dans l’ordre, la maçonnerie de la Péninsule ayant scié les branches pourries, parvenait enfin à effectuer à nouveau son travail symbolique tout en ayant fait en sorte que pareilles dérives ne se reproduisent plus.

    Le modérateur de cette conférence était l’ancien sénateur et ministre, éminent constitutionnaliste à l’Université de Liège, homme libre et sans concession, feu François Périn,. Il posa une question : "Maintenant que la République est rétablie et que l’ordre règne dans la franc-maçonnerie d’Italie, à quoi servez-vous ?"

    À quoi servons-nous ?

    Cette question a hanté tout mon parcours maçonnique : à quoi servons-nous ?

    À travers son histoire, les francs-maçons de Belgique ont cependant joué un rôle important en notre Royaume.

    C’est grâce entre autres à l’appui efficace de la franc-maçonnerie et de francs-maçons que fut fondée l’Université Libre de Bruxelles en 1834 en complément d’un enseignement supérieur dominé par l’Eglise.

    C’est grâce entre autres à l’appui efficace de la franc-maçonnerie et de francs-maçons que l’Instruction publique, gratuite et obligatoire a vu le jour à la fin du XIXe siècle qui a permis aux enfants de toutes conditions d’avoir accès au savoir.

    C’est grâce entre autres à l’appui efficace de la franc-maçonnerie et de francs-maçons que les lois dites éthiques – dépénalisation partielle de l’IVG, mariage pour tous, euthanasie – ont été mises en œuvre. ("gras" de Belgicatho)

    Il est temps d'aborder les questions qui fâchent

    Malheureusement aujourd’hui, la franc-maçonnerie regarde son nombril, à l’exception notable de la philanthropie. Pour prendre trois exemples : des Sœurs et des Frères francs-maçons agissent pour fournir des logements à des SDF et des femmes battues, initient des campagnes de solidarité, comme tout récemment envers le Liban, ou encore d’autres Sœurs et Frères tiennent des permanences dans des quartiers défavorisés afin d’aider les habitants dans leurs démarches administratives. Tout cela se fait dans la discrétion et sans aucune discrimination. Mais, on ne peut pas en dire autant du travail de réflexion des Loges.

    Lire la suite

  • Les réticences du Saint-Siège face à la réponse des Nations Unies à la pandémie de Covid-19

    IMPRIMER

    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    ONU : le Saint-Siège mitigé sur la réponse à la pandémie (traduction complète)

    « Un manque de consensus et des lacunes »

    L’Observateur permanent du Saint-Siège aux Nations Unies, à New York, a présenté sept remarques et émis une réserve après l’adoption du projet de résolution intitulé « Réponse globale et coordonnée à la pandémie de Covid-19 ». Il déplore que la résolution omnibus ait été « adoptée sans consensus » et estime « très regrettable » le fait qu’elle « comporte la référence profondément inquiétante et source de division à la “santé sexuelle et reproductive et aux droits génésiques“ ».

    Mgr Gabriele Giordano Caccia, nonce apostolique et observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies, a fait une déclaration lors de la 64e réunion plénière de l’Assemblée générale (74e session), après l’adoption du projet de résolution, le 11 septembre 2020 à New York. Il a demandé, entre autres, des vaccins « “exempts de préoccupations éthiques“ et accessibles à tous », « la réduction, voire l’annulation, de la dette » des pays pauvres et a rappelé que la crise climatique « reste l’une des urgences mondiales les plus graves ».

    Mgr Caccia regrette « l’exclusion des organisations confessionnelles de la liste de celles qui jouent un rôle important dans la réponse à la pandémie » et un « manque de précision dans la terminologie et dans son ancrage dans le droit international des droits de l’homme » ; il souligne également des lacunes risquant de fragiliser d’une part la garantie des libertés de religion, de conviction et d’expression et, d’autre part le respect du droit à la vie des personnes âgées.

    Voici notre traduction de la déclaration de Mgr Gabriele Giordano Caccia prononcée en anglais.

    HG

    Déclaration de Mgr Gabriele Giordano Caccia

    Monsieur le Président,

    Je tiens tout d’abord à remercier les coordinateurs, la représentante permanente de l’Afghanistan, S. E. Madame l’Ambassadrice Adela Raz, et le représentant permanent de la Croatie, S. E. Monsieur l’Ambassadeur Ivan Šimonović, pour leur travail.

    Lire la suite

  • Pie XII réhabilité ? 

    IMPRIMER
    De Radio Notre-Dame :

    24 septembre 2020

    Pie XII réhabilité ? 

    thumbnail_Laurent Lemire

    Johan Ickx, auteur du livre « Le Bureau – Les Juifs de Pie XII » (éditions Michel Laffon). Johan Ickx est directeur des Archives historiques de la Secrétairerie d’État du Saint-Siège.

  • Rejet du document des évêques allemands sur l'intercommunion

    IMPRIMER

    De Claire Lesegretain sur le site du journal La Croix :

    Le Vatican rejette le document des évêques allemands sur l’intercommunion

    Les faits 

    Après examen du texte « Ensemble à la table du Seigneur » envoyé au Vatican par les évêques allemands le 20 mai, la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) explique que l’intercommunion pratiquée avec les protestants « ouvrirait de nouvelles divisions dans le dialogue œcuménique avec les Églises orthodoxes » et que « le lien étroit entre l’Eucharistie et l’Église » est trop ignoré.

    Le Vatican rejette le document des évêques allemands sur l’intercommunion

    Le 20 mai, la Conférence épiscopale allemande (DBK) avait envoyé au Vatican le texte « Ensemble à la table du Seigneur », publié par le Groupe d’étude œcuménique des théologiens protestants et catholiques (ÖAK) en septembre 2019.CHRISTIAN DITSCH/DPA/MAXPPP

    C’est un nouveau refus que les évêques allemands viennent de recevoir de la part du Vatican, à la suite de leur demande de pouvoir pratiquer l’intercommunion entre catholiques et protestants.

    Le 20 mai, la Conférence épiscopale allemande (DBK) avait envoyé au Vatican le texte « Ensemble à la table du Seigneur », publié par le Groupe d’étude œcuménique des théologiens protestants et catholiques (ÖAK) en septembre 2019. Ce texte de 57 pages prône « l’hospitalité eucharistique réciproque » entre catholiques et protestants, sur la base d’accords œcuméniques antérieurs sur l’Eucharistie et le ministère.

    Quatre mois plus tard, la réponse de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) est arrivée, sous forme d’un courrier daté du 18 septembre adressé à Mgr Georg Bätzing, évêque de Limbourg sur-la-Lahn et président de la DBK. Mgr Bätzing, qui a participé à la rédaction du texte de l’ÖAK, a récemment annoncé que l’hospitalité sacramentelle mutuelle serait appliquée au 3e Kirchentag œcuménique prévu à Francfort en 2021.

    Quatre pages de note doctrinale

    Cette lettre signée par le cardinal Luis Ladaria, préfet de la CDF, et Mgr Giacomo Morandi, secrétaire de cette même Congrégation, est accompagnée d’une note doctrinale de quatre pages. « La question de l’unité de l’Eucharistie et de l’Église, dans laquelle l’Eucharistie présuppose et réalise l’unité avec la communion de l’Église et sa foi avec le pape et les évêques, est sous-estimée dans ce document », peut-on lire dans la lettre de la CDF.

    Lire la suite

  • Tout homme politique catholique ou religieux qui promeut activement l'avortement et l'euthanasie n'est "pas éligible"

    IMPRIMER

    Le cardinal Müller est interviewé par Edward Pentin sur le National Catholic Register

    Le cardinal Müller se penche sur la politique américaine, les élections de 2020 et la conscience catholique

    Le préfet émérite de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi déclare au NCR que l'Église catholique ne doit pas seulement exiger la liberté de religion, mais qu'elle doit aussi exiger et promouvoir une politique avec une assise morale.

    23 septembre 2020

    Le cardinal Gerhard Müller exhorte les électeurs catholiques américains à "tester les esprits pour voir s'ils viennent de Dieu" alors qu'ils se préparent à aller aux urnes le 3 novembre.

    Dans une interview exclusive accordée au Register le 22 septembre, le préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi ne soutient explicitement aucun candidat, mais il est clair pour lui que tout homme politique catholique ou religieux qui promeut activement l'avortement et l'euthanasie n'est "pas éligible".

    Le cardinal se demande également s'il donnerait la Sainte Communion à l'ancien vice-président Joe Biden, qui soutient la légalisation de l'avortement et le "mariage" homosexuel, et si un catholique peut voter en bonne conscience pour le président Donald Trump. Il critique également certains médias de l'Eglise qui ont un préjugé "idéologique" contre la "droite religieuse américaine".

    Les commentaires du cardinal Müller font suite à une interview qu'il a donnée au début du mois à Raymond Arroyo de l'émission The World Over de EWTN, dans laquelle il a exhorté les électeurs à "rechercher des candidats qui sont en faveur de la vie" - un principe, a-t-il dit, qui est une "base" et ajoutant que "l'on ne peut pas dire que la justice sociale est plus importante que la vie". Le cardinal a également déclaré qu'il était "impossible" d'assimiler le soutien à la peine de mort et à l'environnement au soutien à l'avortement.

    Parlant de la responsabilité de tout citoyen dans un État pluraliste, le cardinal allemand a déclaré : "Je ne soutiens pas un candidat en Allemagne parce qu'il est catholique, mais parce qu'il a une bonne compréhension de la vie et des droits de l'homme. Il est préférable de voter pour un bon protestant que pour un mauvais catholique". "Nous devons juger en fonction de ce qu'ils font, pas seulement en fonction de leurs paroles... en fonction des fruits", a-t-il déclaré.

    Votre Éminence, quelles sont vos vues générales en tant qu'observateur des prochaines élections présidentielles américaines ?

    Les États-Unis sont le premier pays de l'Occident. Ils défendent la démocratie et l'État de droit, contrairement à tous ces États où les droits de l'homme sont foulés aux pieds par un régime dictatorial ou une oligarchie idéologique. Si tous les Américains respectent leur Constitution et si les millions de chrétiens et de religieux qui y vivent donnent l'exemple du respect de leurs concitoyens et de la charité, l'Amérique peut remplir sa mission politique dans la politique internationale et orienter sa vie intérieure vers le bien commun (bonum commune). Le pays a besoin d'une réconciliation intérieure.

    Lire la suite

  • Crise du coronavirus en Belgique : la forte surmortalité dans les maisons de retraite durant le mois d'août

    IMPRIMER

    De Jeanne Smits, sur son blog :

    Forte surmortalité dans les maisons de retraite belges en août : canicule et mesures COVID…

    Il y a eu quelque 1.500 décès de plus qu’attendu en Belgique au mois d’août, frappant en priorité les personnes les plus âgées. Cette surmortalité n’était pas liée au coronavirus chinois… sinon indirectement, car ce sont les « mesures COVID » conjuguées avec la canicule qui ont provoqué l’hécatombe. Ces morts s’ajoutent aux suicides, au décès qu’entraîneront retards et absences de soins et autres effets néfastes de la « gestion » de la crise du coronavirus, aussi désastreuse en Belgique qu’en France. Et ce sont une fois de plus les vieillards qui paient le plus lourd tribut, eux que les « mesures COVID » prétendent « protéger ».
     
    Très précisément, la surmortalité en Belgique a été estimée à 1.460 entre le 5 et le 20 août, la moitié des victimes ayant plus de 85 ans et la très grande majorité plus de 65 ans. Cela représente une surmortalité de 34,8 %.
     
    Celle-ci a frappé en priorité les centres de séjour pour personnes dépendantes, l’équivalent de nos EHPAD, qui se trouvaient face à une interdiction d’utiliser ventilateurs et air conditionné malgré des températures de 38°. Il fallait éviter le COVID, dont on pense qu’il se transmet peut-être via les systèmes de climatisation !
     
    Mais la solitude liée au confinement a également fragilisé les pensionnaires de ces maisons pour personnes âgées. Selon Jan De Lepeleire, professeur de médecine générale, « l’énorme » surmortalité pourrait bien avoir un lien avec cet isolement si mal vécu par les anciens qui ont tendance à « se laisser aller » plus vite. Des syndicalistes ajoutent que les maisons de retraite étaient en manque de personnel : ceux qui sont  partis en vacances, mais aussi les employés malades ou surmenés à la suite de la crise du COVID.
     
    Résultat : il n’y avait pas assez de soignants pour faire la ronde des chambres surchauffées afin de donner à boire aux habitants, tandis que – COVID toujours – les visites restaient limitées.
     
    Het Nieuwsblad raconte le cas poignant de Jeanine de Vylder, 76 ans. Cela faisait des années que son mari, Paul, passait quatre heures et demi auprès de sa femme malade d’Alzheimer, six jours par semaine, pour lui tenir la main, la promener, lui donner à manger, la coucher. Pendant le confinement, il a été privé de toute visite pendant deux mois ; par la suite, il a pu de nouveau aller la voir, mais pas plus de trois fois par semaine.
     
    Elle est morte le 16 août, dernier jour de la canicule.  Sans COVID. Paul avait tout fait pour essayer de la rafraîchir les jours précédents : lui passer des gants de toilette mouillés sur le front et les poignets, tenter de la faire boire… Dans sa chambre mal isolée du troisième étage sous le toit plat, pas de ventilation – c’était interdit – et la fenêtre était à peine ouverte. Les années précédentes, pendant les canicules, Paul pouvait encore faire sortir sa femme de sa chambre, l’emmener dehors ou dans un lieu frais. Impossible cette année : les mesures COVID fermaient toutes les portes, supprimaient toutes les chances de survie.
     
    Le 14 août, Paul a trouvé sa femme transpirant, la tête toute rouge, avec 38,7° de fièvre, déshydratée. L’hospitalisation d’urgence n’a pas permis de la sauver.
     
    Le certificat de Jeanine de Vylder ne portera pas la mention « coup de chaleur ». Margot Cloet, responsable d’un réseau de maisons de retraite en Flandre, précise que les causes des décès qui s’y sont produits pendant la vague de chaleur restent encore à déterminer.
     
    Intéressant, non ? La canicule, c’est tout le contraire du COVID : elle peut hâter la mort des personnes âgées et fragiles, mais il n’est pas question d’y voir la cause principale de la mort !
  • Chine : la publication d’un récit biblique déformé suscite la consternation des catholiques

    IMPRIMER

    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    La publication d’un récit biblique déformé suscite la consternation des catholiques chinois

    23/09/2020

    Un manuel scolaire destiné à l’enseignement professionnel dans le secondaire, publié par le service d’édition de l’Université des sciences et technologies électroniques de Chine, qui dépend du gouvernement, a suscité la consternation parmi les catholiques de Chine continentale. Le texte, publié afin d’enseigner « l’éthique professionnelle et le respect de la loi » aux élèves, cite un passage du récit évangélique de la femme adultère pardonnée, mais déformé et détourné à des fins politiques. « Comment enseigner l’éthique professionnelle avec un tel manuel ? », demande un prêtre, qui souhaite rester anonyme.

    Une partie de la page de couverture d’un manuel scolaire controversé, qui a suscité la consternation parmi la communauté catholique chinoise.

    La publication d’un manuel scolaire contenant une histoire biblique déformée et détournée a suscité la colère parmi les fidèles de la communauté catholique en Chine continentale. Le manuel en question a été publié pour enseigner « l’éthique professionnelle et le respect de la loi ». Le manuel scolaire, publié par le service d’édition de l’Université des sciences et technologies électroniques de Chine, qui dépend du gouvernement, contient un texte évoquant le récit de Jésus et de la femme adultère pardonnée. Dans la publication, le récit évangélique (Jean 8, 1-11) est déformé et affirme que Jésus Christ a lapidé une femme pécheresse afin de respecter la loi de son temps. Le texte reprend le passage décrivant la foule voulant lapider une femme selon la loi, et Jésus leur répondant « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre ». Pourtant, la fin du récit diffère radicalement, le texte ajoutant qu’une fois la foule dispersée, Jésus se serait mis à lapider la femme à mort en ajoutant « Moi aussi je suis pécheur, mais si la loi ne devait être exécutée que par des hommes sans faute, la loi serait vaine ». Un paroissien a publié le passage en question sur les réseaux sociaux, en dénonçant la falsification d’un texte biblique à des fins politiques comme une insulte à l’Église catholique. « Je voudrais que tout le monde sache que le Parti communiste chinois a déjà essayé de déformer l’histoire de l’Église par le passé, de diffamer notre Église et d’attirer la haine du peuple sur notre Église », a-t-il souligné.

    Mathew Wang, un enseignant chrétien dans une école professionnelle, confirme le contenu du texte controversé, tout en ajoutant que la publication exacte varie selon les lieux en Chine. Mathew Wang précise que le texte publié par le manuel scolaire a été relu par le Comité de contrôle des manuels scolaires pour l’éducation morale, dans le cadre de l’enseignement professionnel dans le secondaire. Il déplore que les auteurs aient utilisé un tel exemple erroné pour justifier les lois socialistes chinoises. Selon certains catholiques chinois, les auteurs du manuel auraient voulu souligner que la loi est sacrée en Chine, et que son respect absolu est essentiel. Un prêtre catholique, qui souhaite rester anonyme, affirme quant à lui que le texte publié « est lui-même immoral et illégal ». « Du coup, comment pouvons-nous encore enseigner l’éthique professionnelle avec un tel manuel ? », demande-t-il. « C’est un phénomène social bien triste que nous observons en Chine continentale », déplore-t-il. Paul, un catholique chinois, ajoute que des déformations similaires de récits chrétiens et de l’histoire de l’Église continuent d’être observées, mais il estime que les protestations des chrétiens n’auront aucun impact. « La même tendance se répète chaque année, mais l’Église ne riposte jamais, ou en tout cas elle ne reçoit jamais le respect et les excuses qu’elle mérite. » Kama, un catholique qui gère les contenus d’un groupe catholique sur les réseaux sociaux, souligne que le contenu publié par le manuel est une offense aux croyances religieuses des chrétiens. Il appelle les auteurs et les éditeurs concernés à présenter leurs excuses publiquement et corriger le texte. « Nous espérons que les autorités chrétiennes prendront la parole », ajoute-t-il.

    (Avec Ucanews, Hong-Kong)

  • Pie XII a fait tout ce qui était possible pour porter secours aux Juifs

    IMPRIMER

    De Bosco d'Otreppe dans la Libre :

    "Le pape Pie XII a fait tout ce qu’il pouvait pour porter secours aux Juifs"

    Pie XII a-t-il suffisamment combattu le nazisme ? Responsable des Archives historiques au Vatican, Johan Ickx prend la défense du pape et dévoile des documents inédits dans un livre qui sort ce jeudi.

    Que savait Pie XII de la barbarie nazie ? A-t-il fait tout ce qui était en son pouvoir pour la combattre et en secourir les victimes ? Ces questions divisent les historiens depuis des décennies. Pour mieux y répondre, le Vatican vient d’ouvrir aux chercheurs, le 2 mars dernier, ses archives concernant le pontificat du pape italien qui régna de 1939 à 1958. Innombrables, elles nécessiteront des années de recherches pour mieux comprendre et juger l’action du Vatican durant la guerre.

    Directeur des archives historiques de la Secrétairerie d’État, le Belge Johan Ickx est responsable de l’inventaire de ces documents. Après les avoir côtoyés des années durant, il publie ce jeudi Le Bureau. Les Juifs de Pie XII ; un ouvrage passionnant et haletant qui nous plonge dans l’entourage direct du pape. Sur base de ces archives, on y surprend les discussions et dilemmes diplomatiques des plus hauts cadres du Saint-Siège, on y découvre la vie de centaines de Juifs secourus par Pie XII, on y dévale les rues de Rome au rythme de courses-poursuites, précisément documentées, entre des religieux, la police italienne ou des SS, on remonte d’impressionnants réseaux de résistance européens.

    Cet ouvrage, qui ne prétend pas à l’exhaustivité historique, ne clora pas le débat sur la responsabilité exacte de Pie XII. Aurait-il pu agir différemment ou davantage ? Les interprétations resteront divergentes. Johan Ickx offre cependant un éclairage sur ce que le pape entreprit, dans le cadre d’une diplomatie délicate ou dans la discrétion la plus totale. "Le bien ne fait pas de bruit", défend l’archiviste belge en sourçant son propos de documents inédits dont ce recueil fera date.

    La suite est en accès réservé aux abonnés sur le site de la Libre

    "Le bureau. Les Juifs de Pie XII". Éditions Michel Lafon, en coédition avec les Éditions VdH. 2020

    Egalement sur le Soir