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Débats - Page 361

  • Voyage au bout des ruines libérales-libertaires

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    De Philippe Maxence sur le site de l'Homme Nouveau :

    Voyage au bout des ruines libérales-libertaires 
    avec Matthieu Baumier

    Voyage au bout des ruines libérales-libertaires <br>avec Matthieu Baumier

    À la jointure de l’essai polémique et de la réflexion philosophique, Matthieu Baumier s’en prend dans ce nouveau livre aux « déconstructeurs », principale­ment dans la version macronienne et mondialiste qui règne sans partage aujourd’hui. Avec le talent qu’on lui connaît – et qui s’épanouit dans plusieurs revues et publications, globalement conser­vatrices –, Baumier tire à jet continu contre cette société moderne dont il montre, derrière Zygmunt Bauman, qu’elle n’est qu’une « société liquide », s’appuyant elle-même sur une « pensée liquide ». Au cœur des ruines qu’il constate et qu’il dénonce : « L’absence absolu­tisée de la Limite. » Les grands prêtres de cette pen­sée magique, Baumier les recouvre non seulement de son mépris mais aussi d’une étiquette. Qui sont exac­tement les tenants du courant « libéral-libertaire » ? Tout simplement les partisans du néo-libéralisme économique et ceux de la libéralisation absolue des mœurs.

    Mais notre auteur ne se contente pas de déconstruire les « déconstructeurs », de montrer l’inanité de leur modèle, la prétention de leurs ego ou leur simplisme abyssale.

    Tout en gardant son ton de hussard au grand galop contre les idées faibles, il lance, ici ou là, quelques formules, afin d’indiquer la voie d’une reconstruction. Plutôt qu’anti-moderne, Baumier se voit en « contre-moderne » et, plagiant de manière revendiquée Joseph de Maistre, explique que c’est au sens, non d’une modernité contraire, mais du contraire de la modernité. Le « nouveau monde » n’a qu’à bien se tenir. À défaut d’être abattu, il est au moins démasqué. 

    Voyage au bout des ruines libérales-libertaires, Matthieu Baumier, éditions Pierre-Guillaume de Roux, 230 p., 17 €.

     

    Ce billet a été publié dans L'Homme Nouveau, je commande le numéro
  • Catherine Dopchie (oncologue) : "L’ambiance euthanasique nous pousse à céder à la peur et « l’à quoi bon »"

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    Du site "Le quotidien du médecin.fr" :

    Le point de vue du Dr Catherine Dopchie L’ambiance euthanasique nous pousse à céder à la peur et « l’à quoi bon »

    03.06.2019

    Cette oncologue, responsable d'une unité de soins palliatifs à Tournai refuse de pratiquer des euthanasies comme la loi de son pays le lui permet. Elle explique pourquoi et estime que la nouvelle législation a modifié la perception de la fin de vie en Belgique.

    Cathy Dopchie

    L’ambiance euthanasique nous pousse à céder à la peur et « l’à quoi bon »

    « Guérir parfois, soulager souvent, consoler toujours ». Le médecin œuvre pour le bien-être physique, psychologique, social et spirituel du malade avec détermination, persévérance, humilité et patience. Il est bien placé pour être acteur et témoin de l’évolution d’une société. C’est pourquoi je dis, avec d’autres soignants (1), que le modèle belge n’est pas la solution pour la fin de vie.

    L’impasse thérapeutique est un moteur pour la recherche, pour le don de soi. Or, un collègue, pour échapper à sa peur anticipatoire de ne pas pouvoir soulager une souffrance qui pourrait être vécue par sa patiente, s’apprêtait à aller à l’encontre de sa conscience en prescrivant des morphiniques à visée létale. L’ambiance euthanasique, modifiant l’échelle des valeurs, nous pousse à céder à la peur et « l’à quoi bon » qui coupe les ailes. Beaucoup de soignants n’ont pas acquis ou perdent leur expertise auprès des grands souffrants au lieu de l’améliorer et leur seuil de tolérance, tout comme celui des citoyens, ne fait que chuter. L’euthanasie tue l’imagination thérapeutique.

    Être médecin, c’est s’adresser avec ses compétences spécifiques à la personne malade dans la globalité de sa souffrance. C’est œuvrer pour que la vie qui nous habite puisse circuler en nous et entre nous, tissant ce lien d’humanité qui nous relie. Ainsi, ensemble, nous pouvons remobiliser, faire évoluer, guérir ce qui peut l’être dans le corps et la psyché, dépasser les pertes et réorienter les attentes. Madame F. souffre de relire sa vie comme celle d’une femme enfermée dans une cage dorée de pouvoir et d’argent. Entourée de soignants attentifs et de proches qui l’aiment, elle choisit la mort plutôt que de s’investir dans un autre vécu auquel son cœur profond aspire tant. L’euthanasie avorte l’accomplissement humain.

    Que reste-t-il de la relation thérapeutique ?

    Que veut dire aujourd’hui la promesse hippocratique d’être là jusqu’au bout ? Face à l’incontournable finitude, le malade peut accéder à une vie transformée et la faire sienne, pour retrouver son unité qui l’ouvre à une guérison intérieure. Avec nous Madame S. a appris à recevoir en plus de donner, à accueillir ce qui advient et non le dénier, cela a été vivifiant et salutaire pour elle, pour les siens, pour les soignants. Comme un roseau qui plie mais ne rompt point, elle a déployé sa personnalité et fait un pied de nez à la mort qui voulait l’écraser. On veut nous faire croire que c’est de promettre l’euthanasie qui donne le courage de lutter. Pourtant, la société humaine ne peut s’appuyer et rester solide qu’au travers du paradigme médical humaniste qui respecte l’être humain simplement parce qu’il est tel, indépendamment de tout. L’euthanasie n’est pas fruit d’une autonomie responsable et libre mais acte désespéré de deux personnes piégées par l’impuissance.

    Que reste-t-il de la relation thérapeutique ? Madame S., dont nous prenons soin avec bienveillance et respect, s’assure, à notre insu, que l’oncologue vienne l’euthanasier. Monsieur V. débarque avec ses valises pour organiser son euthanasie et se met en colère quand son fils et moi objectons à son projet. La loi n’exige pas que le médecin connaisse la personne qu’il va euthanasier, mais qu’il vérifie si elle fait partie du groupe « euthanasiable sans poursuite ». Le médecin n’est plus que l’instrument d’une volonté désincarnée. L’euthanasie transforme alliance en contrat de droits respectifs.

    L'euthanasie réduit la médecine

    Madame V. est effondrée. En lui annonçant son cancer ORL, on lui a proposé radiothérapie-chimiothérapie ou euthanasie. L’éthique actuelle voudrait imposer l’euthanasie comme une simple option dans la planification anticipée des soins, non plus comme une transgression. En situation de fragilisation extrême certains malades sont objectivés par une idéologie macabre. On les présente comme des spectres à éliminer car ils remettent en cause l’utopie de la vie idéale sans souffrance, contredite par notre vécu dans la chair.

    Mais le médecin peut-il se retirer pour ne plus laisser que son agir quand il n’a plus que son humanité à mettre au service de celui qui souffre ? Pris au piège d’une idolâtrie qui le veut sauveur tout-puissant, peut-il se faire instrument d’une volonté et abandonner la finalité thérapeutique du prendre soin de l’Homme tel qu’il est pour tendre vers une promesse d’amélioration de la condition humaine, conçue comme un idéal subjectif, détaché du réel, libéré de toute dépendance, de toute référence commune ? Cette recherche de maîtrise absolue nie la finitude inscrite dans l’homme et nie l’homme en tant qu’être relié, et ne peut que sacrifier l’homme fragilisé en faveur d’une image idéalisée et abstraite.

    L’euthanasie réduit la médecine à résoudre des problèmes, au lieu de s’intéresser à la personne qui souffre. L’euthanasie reste une tentation à laquelle il est juste et bon de résister.

    [1] «Euthanasie : l'envers du décor. Témoignages de soignants», Parution 30/05/2019, Editions MOLS Collection(s) : Autres regards

    Dr Catherine Dopchie, 
    Oncologue, 
    Tournai

    Source : Le Quotidien du médecin n°9754

  • Quand le pape, de retour de Roumanie, s'exprime...

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    D'i.media :

    Œcuménisme, émigration, Europe,… : la conférence de presse du pape de retour de Roumanie (VERBATIM)

    “Marcher ensemble, c’est déjà l’unité des chrétiens”, a affirmé le pape François le 2 juin 2019 au cours de la conférence de presse tenue à bord de l’avion le reconduisant à Rome après son voyage en Roumanie. Le Souverain pontife a répondu aux questions des journalistes pendant près de 35 minutes.


    © I.MEDIA

    Sur les relations avec l’Eglise orthodoxe roumaine :

    Sur les relations en générales, je dirais : les relations de la main tendue quand il y a des conflits. Aujourd’hui un pays en développement, avec un niveau de naissances élevé comme le vôtre [la Roumanie], pour l'avenir ne peut se payer le luxe d’avoir des ennemis à l’intérieur. Il faut faire des processus de rapprochement, toujours, entre diverses ethnies, diverses confessions religieuses, surtout les deux [confessions] chrétiennes. C’est le premier point : toujours la main tendue, l’écoute de l’autre.

    Avec l’orthodoxie, vous avez un grand patriarche, un homme de grand cœur, un grand savant qui connaît la mystique des pères du désert, la mystique spirituelle, il a étudié en Allemagne… mais c’est aussi un homme de prière, il est facile de se rapprocher de Daniel, c’est facile, parce que je le sens comme un frère, et nous avons parlé comme des frères. Je ne dirais pas : mais pourquoi, vous… ? Et lui ne dira pas : pourquoi, vous… ? Nous avançons ensemble en ayant toujours cette idée : l’œcuménisme ce n’est pas arriver à la fin d’un match, d’une discussion. L’œcuménisme se fait en marchant ensemble : en marchant ensemble, en priant ensemble. L’œcuménisme de la prière. Nous avons dans l’histoire l’œcuménisme du sang. Quand ils tuaient les chrétiens, ils ne demandaient pas : tu es orthodoxe ? Tu es catholique ? Tu es luthérien ? Tu es anglican ? Non, tu es chrétien. Le sang se mêlait, c’est l’œcuménisme du témoignage, un autre œcuménisme - de la prière, du sang, du témoignage… puis l’œcuménisme du pauvre comme je l’appelle, travailler ensemble là où nous pouvons le faire, pour aider les malades, les infirmes, les gens qui sont à la marge du minimum du bien-être.

    Aider. Matthieu 25 est un beau programme œcuménique (donné par) Jésus. Marcher ensemble, c’est déjà l’unité des chrétiens. Mais pas attendre que les théologiens se mettent d’accord pour arriver à l’eucharistie. L’eucharistie se fait tous les jours, par la prière, par la mémoire de nos martyrs, par nos œuvres de charité, et aussi en s’aimant. Dans une ville d’Europe, il y a une bonne relation entre l’archevêque catholique et l’archevêque luthérien. L’archevêque catholique devait venir au Vatican un dimanche soir, il a appelé pour dire qu’il arriverait le lundi matin. Quand il est arrivé il m’a dit : “excusez-moi, mais hier l’archevêque luthérien a dû s’en aller à une de leur réunion, il m’a demandé s’il te plaît, viens à ma cathédrale et fais toi-même le culte”. Il y a de la fraternité, arriver à cela, c’est beaucoup. Le catholique a fait la prédication, il n’a pas fait l’Eucharistie mais il a fait la prédication.

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  • Rétrograde !

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    Du site de la Libre (dépêche d'agence) :

    Les déclarations d'une élue du Vlaams Belang gênent la N-VA, l'Open VLD réagit fermement

    La présidente de l'Open VLD Gwendolyn Rutten a laissé entendre une nouvelle fois mardi, à l'entame d'un second tour de consultations politiques que la N-VA a ouvert avec le Vlaams Belang, qu'elle refusait de collaborer avec le parti d'extrême-droite, en prenant la défense du mariage homosexuel et de l'adoption homoparentale remis en cause dernièrement par une nouvelle élue du VB.

    "L'amour est l'amour. Etre qui l'on veut être soi-même. Aimer qui l'on veut. Toutes les familles comptent. C'est notre valeur libérale. Nous en sommes fiers. C'est éloigné, d'une façon infranchissable, de ces idées conservatrices et extrémistes", a tweeté Mme Rutten.

    Elle évoquait ainsi l'interview récente d'une nouvelle élue du Vlaams Belang à la Chambre, Dominiek Sneppe. Cette dernière avait affirmé dans le quotidien "Krant van West-Vlaanderen" que le mariage homosexuel et l'adoption d'enfants par des couples homosexuels, légaux en Belgique, allaient "un pont trop loin".

    Cet interview gêne la N-VA aux entournures. Sur la VRT, son vice-président Lorin Parys a qualifié les propos de problématiques et relevant d'une opinion "rétrograde", tout en insistant sur la liberté d'expression.

  • Vous avez dit "ultracatholique" ?

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    De Gabrielle Cluzel sur le site de Famille Chrétienne :

    Ultra-catholique

    CHRONIQUE | Sur le vif | 04/06/2019 | Numéro 2159 | Par Gabrielle Cluzel

    À l’occasion de l’affaire Vincent Lambert, prélude annoncé à « l’amélioration » de la loi Leonetti, entendez son élargissement, est réapparu dans les médias le mot composé « ultra-catholique », au prétexte que les parents de Vincent Lambert sont réputés proches des sphères dites « tradis ». Sans doute parce que le terme « intégriste » ne faisait pas complètement l’affaire... Un préfixe dont le dictionnaire nous dit qu’il est synonyme de super, hyper, extra : ceux qui soutiendraient les parents seraient donc des supercatholiques, des hypercatholiques, des extracatholiques. Comme s’il fallait rentrer dans la surenchère de préfixes. Comme s’il ne suffisait pas d’être « seulement » catholique pour s’y opposer, et même un tout petit peu catholique (minicatholique, hypocatholique, subcatholique ?), voire pas du tout catholique (acatholique, décatholique ?).

    Demander que quiconque ayant faim soit alimenté, et ayant soif soit désaltéré serait donc un pré carré, un dada, une lubie, une idée fixe, un truc en plumes, une marotte bigote ?

    Une affaire de sacristie

    Cet « ultra » péjoratif – parce que doté du sens « excessif » – peut paraître insultant pour les catholiques. Il l’est paradoxalement surtout pour ceux qui ne le sont pas, à qui l’on dénie, en creux, le bon sens et l’humanité de pouvoir s’opposer à l’euthanasie. Ou, a minima, de se poser des questions. Car, sans avoir de conviction ou de religion sur le sujet, tout un chacun peut s’interroger, réfléchir, se demander s’il ne faudrait pas, comme en tout, et notamment en justice, respecter le principe de précaution, au bénéfice du doute et de la vie.

    Mais non, la petite musique pro euthanasie l’interdit : ce « combat pour la vie », on vous le dit et vous le répète, est affaire de sacristie. Une bonne façon de mettre un cordon sanitaire autour du sujet pour dissuader quiconque d’être tenté de s’en approcher. Les Français devront être ultra-libres et ultra-courageux pour résister.

    Gabrielle Cluzel

  • Noa Pothoven euthanasiée à 17 ans; la réaction du Président de l'Académie pontificale pour la Vie

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    De Vatican News :

    Affaire Noa Pothoven: Mgr Paglia défend la protection de la vie des plus fragiles

    Le suicide de la jeune Néerlandaise Noa Pothoven a suscité une vive émotion. Le Saint-Siège rappelle l’importance de défendre la vie des plus fragiles.

    L’affaire Noa Pothoven a suscité ces dernières heures de nombreuses réactions. Le suicide aux Pays-Bas de cette jeune fille de 17 ans, atteinte d'une grave dépression après avoir subi des agressions sexuelles, met en lumière une nouvelle fois la grande vulnérabilité de nombreux jeunes en Europe et la nécessité de proposer le meilleur accompagnement thérapeutique possible pour éviter que la mort n’apparaisse comme la seule issue.

    Le service italien de Vatican News a recueilli la réaction de Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la Vie.

    Mgr Paglia, l’affaire dramatique de cette jeune fille montre beaucoup de désespoir mais aussi beaucoup d’abandon…

    Je voudrais avant tout confier dans les mains de Dieu, qui n’abandonne personne, cette jeune fille, mais aussi tous ses proches. Nous sommes arrivés à la conclusion dramatique d’une vie tout aussi dramatique: les abus, ensuite l’anorexie et enfin la dépression… tout ceci pose une grande question: il n’est pas possible qu’une société ne sache pas répondre à ces successives demandes d’amour qui sont exprimées aussi à l’intérieur des différentes situations si difficiles qu’elle a vécues.

    C’est une grande défaite pour notre société, et pour la société européenne en particulier, en pensant que surtout les pays du Nord représentent aussi une société développée, bien-portante, riche, mais, comme souvent malheureusement cela arrive aujourd’hui, caractérisée par une solitude omniprésente. Nous sommes peut-être plus riches, mais certainement tous plus seuls et tous plus fragiles. La génération adulte de l’Europe n’est pas en train de donner une espérance forte aux plus jeunes. Le Pape François, avec le Synode sur les jeunes, a voulu susciter en tous un sursaut de responsabilité envers eux, dans la conscience qu’ils ont besoin d’un feu intérieur que nous, plus adultes, devons avoir la responsabilité de transmettre, sans l’éteindre. Je souhaite que cela ne reste pas un cri sans écoute.

    Comment est-il possible que personne n’ait réussi à aider cette jeune fille ? Noa l’avait dénoncé, elle avait dit qu’aux Pays-Bas il n’existe pas de structures spécialisées pour soutenir les adolescents qui souffrent comme elle.

    Je ne connais pas bien la situation hollandaise mais, bien sûr, le thème de l’augmentation des suicides parmi les jeunes et les adolescents doit beaucoup nous alarmer. Le suicide est la deuxième cause de mortalité parmi les jeunes en Europe: ceci devrait nous faire réfléchir. L’Europe est déjà vieille, elle a peu d’enfants et elle ne réussit même pas à maintenir ce peu qu’elle a. En lien avec la stérilité, il y a une absence de futur qui doit être remise en cause: il y a un besoin d’une révolution de fraternité, d’amour, de futur, de changement de perspective en vue d’un bien commun pour tous; autrement, les jeunes, les adolescents les plus fragiles, comme c’est arrivé à cette jeune fille, seront les premières victimes. Nous devons tous faire un sérieux examen de conscience face à ce qui est arrivé.

    C’est une affaire qui nous interroge tous: comment est-il possible de tolérer que l’on laisse mourir une jeune fille ? Toujours plus, aujourd’hui, dans notre société, on voit le manque du sens de la vie qui est aussi une incapacité à trouver un sens à sa propre souffrance, un signe de profonde solitude et de manque d’amour…

    Ceci est la photographie de la grande pauvreté spirituelle, outre que culturelle et humaine, de la société que nous sommes en train de construire. Le fait de se retirer en soi-même mène à cette solitude radicale, qui trouve ensuite dans la dépression une forme clinique qui demande certainement, en plus de tous les aspects du soin médical, des législations et des choix économiques adéquats, un regain d’humanité  qui est indispensable dans un monde où, malheureusement, les idéaux matérialistes et du bien-être empêchent cette conscience de la limite qui fait partie de notre vie.

    La vie doit être accueillie, défendue, soignée et accompagnée. Il ne nous est jamais demandé de faire le travail sale de la mort: celui qui aime aide à vivre. Et si cet amour est fort, il n’aide jamais à raccourcir la vie, mais au contraire, à l’accompagner pour qu’elle soit un passage le plus humain possible. Mais l’amour est plus fort que la souffrance et que la mort.

  • Déclaration d'Abou Dabi : le pape a-t-il vraiment mesuré ce qu'il signait ?

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    De Sandro Magister en traduction française sur diakonos.be :

    « Ambigu au-delà de toute mesure ». Un théologien de la Congrégation pour la doctrine de la foi recale le pape

    Jamais la Congrégation pour la doctrine de la foi n’aurait laissé passer une telle phrase, si seulement le pape François lui avait demandé de la vérifier.

    Mais il ne l’a pas fait. Résultat, depuis le 4 février, dans le document solennel sur la fraternité humaine signé conjointement à Abou Dabi par François et le Grand Imam de la mosquée Al-Azhar, Ahmed Mohamed el-Tayeb, on trouve l’affirmation suivante :

    « Le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains ».

    Rien à objecter quant à la couleur, au sexe, à la race ou à la langue. Mais que la diversité de religion soit voulue par le Créateur est une thèse nouvelle et téméraire pour la foi catholique.  Parce qu’alors, ce que le premier pape, l’apôtre Pierre, prêchait rempli de l’Esprit-Saint après la Pentecôte n’aurait plus aucune valeur quand il disait que « en nul autre que lui, il n’y a de salut » en parlant de Jésus, vu que son successeur actuel met toutes les religions sur un pied d’égalité.

    Un mois plus tard, au cours de l’audience générale du 3 avril, de retour d’un autre voyage en terre musulmane, au Marco, le pape François a tenté de rectifier le tir.  « Nous ne devons pas avoir peur de la différence » entre les religions, a-t-il dit.  « Dieu a voulu permettre cette réalité » avec la « voluntas permissiva » dont parlaient « les théologiens scholastiques ».  Nous devions plutôt « avoir peur si nous ne travaillions pas dans la fraternité pour cheminer ensemble dans la vie ».

    Mais encore une fois, si le texte de cette audience générale avait auparavant été soumis à la Congrégation pour la Doctrine de la foi, il aurait également été recalé.

    On ne compte plus désormais le nombre de fois où le pape François s’est passé de demander ou de tenir compte de l’avis de la Congrégation dont le rôle est de s’assurer de la conformité au dogme.

    S’il l’avait par exemple fait avec « Amoris laetitia », cette exhortation sur le mariage et le divorce aurait été rédigée de manière moins aventureuse sans susciter ces « dubia » – signés et rendus publics par quatre cardinaux – auxquels François a ensuite refusé de répondre, allant même jusqu’à imposer le silence à la Congrégation qui était à l’époque dirigée par le cardinal Gerhard L. Müller.

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  • Quand l'affaire McCarrick revient sur le devant de la scène

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    A ce sujet, on pourra lire :

    - de Sandro Magister : Qui a couvert les méfaits de McCarrick ? Les silences et les paroles du Pape

    - du Figaro (avec Reuters) : Le pape nie avoir couvert les abus sexuels de l'ex-archevêque McCarrick

    - de Junno Arocho Esteves (Présence Info Canada) : Pour la 1re fois, le pape dément les allégations de Vigano

    - de la rédaction du Desk : Affaire du cardinal pédophile. Le Vatican corrige: le pape ne nie pas, mais ne se souvient plus

    - d'I.media : Le Vatican va communiquer sur le cas McCarrick

    - de Gauthier Vaillant (La Croix) : Sur l’affaire McCarrick, le Vatican communiquera à l’issue de l’enquête

    - ...

     

  • Quoi qu’il en soit, le suaire de Turin n’est pas une supercherie fabriquée au Moyen Âge

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    De nouveaux rebondissements à propos de la datation du Saint Suaire : à lire sur aleteia.org : https://fr.aleteia.org/2019/06/03/des-chercheurs-emettent-de-serieux-doutes-sur-la-datation-du-saint-suaire/

  • RDC : dernier voyage Belgique-Congo pour le Sphinx de Limete

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    Funérailles-Etienne-Tshisekedi.jpg

    La dépouille mortelle d’Etienne Tshisekedi a enfin pu être rapatriée de Belgique au Congo jeudi dernier dans la soirée. Au cours de la messe d’enterrement  qu’il a présidée devant 100.000 personnes ce samedi 1er juin 2019 au  stade « des martyrs » (ancien stade Roi Baudouin) à Kinshasa, l’archevêque  du diocèse, Mgr Fridolin Ambongo, a déclaré que l’accord de la Saint Sylvestre -signé en décembre 2016 pour mettre fin à la crise politique-, peut être considéré comme un l’héritage  légué par Étienne Tshisekedi .

    Ambongo 78737-AAA6-496C-A7EE-04905740FF21_cx45_cy23_cw44_w1023_r1_s-690x450.jpgL’archevêque de Kinshasa (photo ci-contre) a, par ailleurs, appelé l’actuel président proclamé de la RDC, Félix Tshisekedi, à parachever l’idéal politique de son père, pour « conduire le peuple congolais vers la terre promise », a-t-il martelé dans son homélie : à bon entendeur…

    Petite synthèse de rappel sans langue de buis par Christophe Rigaud sur le site afrikarabia :

    « Mort ou vivant, personne ne pourra démentir l’incroyable popularité d’Etienne Tshisekedi en République démocratique du Congo (RDC). Des dizaines de milliers de personnes ont assisté au retour de l’opposant historique, dont le corps a été retenu pendant plus de 28 mois en Belgique, à la suite d’une bataille croquignolesque entre la famille et le pouvoir de Joseph Kabila – voir notre article. Mais depuis la victoire contestée de Félix Tshisekedi à la présidentielle, le propre fils d’Etienne, les funérailles du sphinx de Limete (son surnom) ont pu s’organiser en grande pompe ce vendredi au stade des Martyrs de Kinshasa. 

    De Mobutu à l’UDPS

    Symbole de la résistance aux régimes de Mobutu, puis de Kabila père et fils, Etienne Tshisekedi est rapidement devenu, avec son parti l’UDPS, la figure emblématique de l’opposition congolaise historique. Mais avant de basculer dans l’opposition, Etienne Tshisekedi a démarré sa carrière politique en 1968 dans le MPR, le parti de Mobutu. En 1982, c’est un massacre de « creuseurs”, dans les mines de diamants du Kasaï, qui le pousse à dénoncer les exactions du système Mobutu et à créer son propre parti, l’UDPS. Etienne Tshisekedi est alors condamné à 15 ans de prison, la Constitution n’autorisant qu’un seul parti… celui de Mobutu.    

    Intransigeant

    Son courage politique fait, en partie, plier Mobutu qui introduit sous la pression le multipartisme en 1990. Tshisekedi est alors nommé Premier ministre de consensus, mais refuse de reconnaître Mobutu comme chef de l’Etat. Cette intransigeance, qui sera désormais sa marque de fabrique, va vite devenir une faiblesse. Son radicalisme va l’écarter des différents processus politiques congolais. En 2003, Tshisekedi refusera un poste de vice-président lors d’un premier partage du pouvoir, ce qui le poussera à ne pas se présenter aux élections générales de 2006. Un boycott qu’il paiera cash avec l’apparition de multiples divisions au sein de l’UDPS.      

    “Monsieur non”

    Très critiqué au sein de son propre parti, l’irrédentisme d’Etienne Tshisekedi ne porte pas ses fruits. Certains cadres du parti l’accusent d’être souvent « à contre-temps », radical quand il faudrait lâcher du lest et trop conciliant lorsqu’il faudrait dire non. « Monsieur non » fini par accepter de se présenter à la présidentielle de 2011, mais les fraudes massives le privent de la victoire. Etienne Tshisekedi se mure dans ses fonctions fictives de « président élu » de RDC. Une étrange stratégie qui vire peu à peu au pathétique et entame son isolement politique. Il interdit alors à ses députés de siéger à l’Assemblée nationale, faisant exploser son groupe de 33 députés, qui finissent par quitter le parti.  

    Une oeuvre inachevée

    Etienne Tshisekedi laisse donc une oeuvre inachevée derrière lui et un parti divisé à sa mort en février 2017. Mais sa principale erreur est sans doute de ne pas avoir su préparer sa succession et d’avoir cédé aux diktats familiaux pour finalement imposer à la dernière minute son fils Félix, novice en politique. Comme son ancien adversaire et désormais allié, Joseph Kabila, Félix Tshisekedi est un « fils de » que son père n’a jamais voulu préparer à l’exercice du pouvoir et qui se retrouve propulsé sur le fauteuil présidentiel, sans aucune légitimité politique. Un point commun qui semble rassembler et rapprocher Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, qui ont conclu une étrange alliance de coalition et de partage du pouvoir avant l’annonce des résultats de la présidentielle de décembre 2018.

    Depuis cet accord « contre-nature » avec Joseph Kabila, l’UDPS se déchire autour de son mode de gouvernance. Le président par intérim Jean-Marc Kabund a nommé un secrétaire général, Augustin Kabuya. Cette décision braque les partisans d’une direction collégiale sous forme d’un directoire. « Toute opposition à la mise en place du directoire sera considérée comme un acte de sabotage et de haute trahison vis-à-vis d’Etienne Tshisekedi », fustigent les députés légalistes de l’UDPS.

    Héros national?

    Si le retour de la dépouille du sphinx fait une relative unanimité chez les Congolais, l’élévation au rang de héros national d’Etienne Tshisekedi, alors que son propre fils occupe la présidence de la République, fait polémique. Certains internautes ironisent sur les réseaux sociaux : « Pour élever au rang de héros Mobutu, faudra-t-il attendre que son fils devienne président ? » Les partisans de Patrice Lumumba, ont eux en souvenir une lettre qui leur reste en travers de la gorge. Celle d’Etienne Tshisekedi qui se réjouit le 23 décembre 1960 de l’arrestation de Patrice Lumumba et promet celle de ses collaborateurs à Albert Kalonji. Même si les proches de Tshisekedi ont toujours contesté l’authenticité du document, le contentieux est encore lourd entre lumumbistes et tshisekedistes.  

    Très chères funérailles

    L’organisation des funérailles par Félix Tshisekedi a également fait l’objet l’objet de vives critiques. Et tout d’abord dans le coût exorbitant des obsèques, estimé à (au moins) 2,5 millions de dollars, alors que le pays peine à boucler ses fins de mois et se classe parmi les plus pauvres de la planète. Autre sujet de discorde : la liste des présidents de la région invités pour participer à l’hommage national du stade des Martyrs, comme le rwandais Paul Kagame ou Denis Sassou Nguesso. « Couler le plus d’argent public possible sous prétexte de ses obsèques, et convier les pires bourreaux de la démocratie, voilà comment le fils a choisi d’honorer son illustre père » s’étrangle le mouvement citoyen La Lucha.

    Etrange héritage 

    Dernière ombre au tableau : l’absence très remarquée des principaux leaders de l’opposition à l’hommage du stade des Martyrs. Martin Fayulu, le candidat malheureux de la présidentielle, qui revendique toujours la victoire, n’a pas été convié aux funérailles, tout comme Moïse Katumbi, pourtant allié de Félix Tshisekedi au sein du Rassemblement de l’opposition. D’ailleurs, certains voient déjà en Martin Fayulu, le principal héritier politique d’Etienne Tshisekedi. Radical, comme lui, hostile à Joseph Kabila, comme lui, Martin Fayulu affirme s’être fait voler la victoire de 2018 à la suite d’une élection frauduleuse… tout comme Etienne Tshisekedi en 2011 ! Mais cette fois, c’est le propre fils du sphinx de Limete qui a négocié sa victoire avec Joseph Kabila… drôle d’héritage.

    Christophe RIGAUD – Afrikarabia »

     Ref.

    RDC : dernier voyage Belgique-Congo pour le  Sphinx de Limete

     JPSC

     

  • Europe : la voie romaine

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    Sur le site web France Catholique, cette réflexion d’Aymeric Pourbaix dans le contexte des récentesrome-4124391_1280-d981b.jpg élections européennes :

    " Parmi les surprises, nombreuses, de ces élections européennes figure la hausse de la participation – près de dix points de plus par rapport à la précédente édition en 2014. C’est d’autant plus intéressant que ce regain concerne toute l’Union européenne, avec le taux de participation le plus élevé depuis vingt ans (au-dessus de 50 %). Signe que désormais, qu’on le veuille ou non, les électeurs perçoivent l’Europe comme un élément structurant de la vie des nations. Un enjeu de pouvoir majeur.

    Europe en panne

    Pour autant, reste à gagner les cœurs et les âmes. Et de ce point de vue, l’Europe technocratique est en panne, à la recherche d’un sens, comme on l’a vu lors du 60e anniversaire du traité de Rome, en mars 2017, lorsque quasiment tous les chefs d’état européens se sont pressés au Vatican pour écouter le Pape. Il ne s’agit donc pas tant d’opposer les nations à l’Union européenne que de revenir à ce qui constitue le cœur de l’Europe, ce qui a présidé à sa fondation.

    Dans un maître ouvrage intitulé La voie romaine, Rémi Brague affirme que ce qui constitue l’essence de l’Europe est sa «  romanité  », c’est-à-dire sa capacité à transmettre. De la même manière que les Romains, démontre-t-il, se sont inspirés en particulier de l’héritage grec afin de civiliser les peuples – «  les barbares à soumettre  ». Formant ainsi un creuset unique au monde, entre passé et avenir, facteur de progrès humain et au développement inégalé. Et dont le ciment a été le christianisme, lui qui possède la clef des rapports entre spirituel et temporel.

    Or selon Brague, cette romanité est aujourd’hui menacée par la volonté de rompre avec le passé, et notamment le passé chrétien. C’est le fameux débat qui eut lieu en 2005 sur l’inscription des racines chrétiennes dans la Constitution européenne. Inscription qui a été refusée mais dont l’absence est criante, tant elle masque le vide de sens.

    Car cette référence n’est pas uniquement une incantation liée à un passé révolu, mais bien son principe originel, fondateur d’une culture et d’une civilisation. La foi chrétienne, ancrée dans sa romanité, c’est le «  big-bang  » de l’Europe : c’est de là que tout est parti.

    Revenir au principe actif

    C’est pourquoi, au-delà du résultat des élections, la question fondamentale est de revenir à ce principe actif, force puissante sans laquelle rien ne peut se faire, aucune création n’est durable. «  En dehors de moi vous ne pouvez rien faire  » (Jn 15, 5). De cette romanité revivifiée par la foi chrétienne, en revanche, tout peut repartir.

    Comment ? Par l’éducation, la culture, les médias, les métiers de la transmission, etc. Il n’est pas étonnant que deux des saintes patronnes de l’Europe, Brigitte de Suède et Catherine de Sienne, aient toutes deux œuvré pour ramener vers Rome le cœur des papes et des fidèles. Nous en avons un besoin criant."

    Ref. Europe : la voie romaine

    Chevalier de Bamberg DEGOTARCBAMBCAT009.jpgCertes, des métissages du bas-empire romain, finalement submergé par les invasions barbares, est née une nouvelle civilisation que symbolise la superbe sculpture du chevalier de Bamberg (photo) conjuguant la sève spirituelle de la jeunesse, de la foi chrétienne et du souvenir de la grandeur de Rome.  

    Aujourd’hui, l’Europe aux cheveux blancs a perdu la foi en elle-même, et même la foi tout court après l’avoir transmise à l’Afrique subsaharienne qui cherche à assimiler, avec son génie propre, cet héritage ouvert par la colonisation.

    Qu’adviendra-t-il demain des brassages migratoires actuels: un polyèdre nébuleux ou une identité nouvelle puisée aux vraies racines d’une civilisation multiséculaire ?

    Les mentalités qui prévalent de nos jours au sein du gouvernement de l’Eglise ne me paraissent pas correspondre à cette voie romaine dont parle Rémi Brague.

    JPSC

  • Quel acte de repentance la Belgique doit-elle au Congo ?

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    Selon un article publié par Belgicatho, une campagne de communication serait actuellement lancée afin d’inviter les Belges à  s’excuser  auprès du peuple congolais pour la colonisation. Cause toujours pourrait-on dire : sous une forme ou une autre, la colonisation est un phénomène inhérent à toute l’histoire de l’humanité.

    king_baudouin_of_belgium_getty.jpgL’anticolonialisme ne date pas tout à fait d’hier non plus et son avatar idéologique est aussi un pourvoyeur de mythes et de légendes déformant volontiers les faits réels.

    Il en va ainsi dans l’histoire du Congo auquel, quoi qu’on en dise aujourd’hui, la Belgique a beaucoup apporté en un siècle: une conscience nationale, la langue française et la religion catholique.  Mais son œuvre économique et sociale remarquable s’est noyée, dès le 30 juin 1960, dans l’immaturité politique d’un peuple auquel le colonisateur a jeté précipitamment l’indépendance à la tête,  sans ménager les transitions nécessaires. Voilà certainement le reproche appelant la repentance majeure attendue de la Belgique métropolitaine dont l’inconséquence est à l’origine des heurs et malheurs qui accablent aujourd’hui encore son ancienne colonie : cette repentance elle la doit tant aux colonisés qu’aux coloniaux victimes du chaos résultant de cette décolonisation ratée.

    Pour prendre la mesure de la réalité de la vie ordonnée prévalant au Congo sous le régime colonial d’autrefois, rien de tel que les témoignages des produits africains de celui-ci. Le Père Ekwa, responsable de l’enseignement catholique au Congo de 1960 à 1975 a connu la colonisation, de l’enfance à l’âge adulte. Le court extrait de son témoignage, parmi tant d'autres, renvoie au site  mémoires du congo  où on les trouve rassemblés.

    JPSC