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Débats - Page 660

  • Une réflexion sur l'hospitalité monastique accordée à Michelle Martin

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    Dans la revue "Vies consacrées" (janvier-février 2013, pp. 33-47), le Père Xavier Dijon s.J. consacre un article à une réflexion intitulée "Michelle Martin au monastère de Malonne; « l’abîme appelle l’abîme »

    A la fin du mois d’août 2012, après avoir purgé 16 ans de prison, Mme Michelle Martin a été accueillie comme hôte par les sœurs clarisses du couvent de Malonne (Namur). Est-il possible de découvrir une logique dans cette étrange hospitalité, apparemment provoquée par les nécessités de la vie ? Pour trouver cette convenance, nous évoquons d’abord le combat spirituel mené partout entre le bien et le mal, analysant ensuite les pratiques du droit pénal puis les théories sur lesquelles ce droit s’appuie en vue de combattre le mal présent dans la société, montrant enfin, par l’appel à un lien social plus profond, la pertinence de l’hébergement accordé par les religieuses à la femme reconnue coupable de grands crimes.

  • De graves propos au sujet de Vatican II

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    C'est Sandro Magister qui les partage sur Chiesa.Espresso :

    L'impossible "road map" de la paix avec les lefebvristes

    Un représentant de pointe du camp traditionaliste dicte les conditions nécessaires pour mettre fin au schisme. Il y en a quatre, mais trois d'entre elles paraissent impossibles à réaliser. Les critiques que le père Divo Barsotti adressait au concile Vatican II 

    par Sandro Magister

    ROME, le 9 février 2013 – Dans son nouveau livre, qui est sous presse ces jours-ci, le professeur Enrico Maria Radaelli – philosophe, théologien et disciple préféré de l’un des plus grands penseurs catholiques traditionalistes du XXe siècle, le Suisse Romano Amerio (1905-1997) – cite trois passages des carnets inédits du père Divo Barsotti (1914-2006).

    Dans les passages en question, ce mystique et maître spirituel génial et estimé – qui fut appelé, en 1971, à prêcher les exercices de Carême devant le pape et la curie romaine – exprimait de fortes critiques contre le concile Vatican II.

    Le père Barsotti écrivait ceci :

    "Je suis perplexe en ce qui concerne le concile : la pléthore de documents, leur longueur, souvent leur langage, me font peur. Ce sont des documents qui témoignent d’une sûreté tout humaine plutôt que d’une fermeté simple de la foi. Mais ce qui m’indigne surtout, c’est le comportement des théologiens".

    "Le concile et l'exercice suprême du magistère ne sont justifiés que par une nécessité suprême. La gravité impressionnante de la situation actuelle de l’Église ne pourrait-elle pas découler justement du fait que l’on a voulu, avec légèreté, provoquer et tenter le Seigneur ? Peut-être a-t-on voulu contraindre Dieu à parler alors que cette nécessité suprême n’existait pas ? Peut-être en est-il ainsi ? Pour justifier un concile qui a voulu rénover toutes choses, il fallait affirmer que tout allait mal, ce qui est fait sans cesse sinon par les évêques, en tout cas par les théologiens".

    "Rien ne me paraît plus grave, contre la sainteté de Dieu, que la présomption des clercs qui croient, avec un orgueil qui est seulement diabolique, qu’ils peuvent manipuler la vérité, qui veulent renouveler l’Église et sauver le monde sans se renouveler eux-mêmes. Dans toute l’histoire de l’Église il n’y a rien de comparable au dernier concile, dans lequel l'épiscopat catholique a cru pouvoir renouveler toutes choses en n’obéissant qu’à son orgueil, sans s’efforcer à la sainteté, en une opposition si patente à la loi de l’évangile qui nous impose de croire que l'humanité du Christ a été l’instrument de la toute-puissance de l'amour qui sauve, dans sa mort".

    Il y a, dans ces affirmations du père Barsotti, deux éléments qui sont impressionnants.

    Tout d’abord, ces critiques proviennent d’un homme à la vision théologale profonde, ayant une réputation de sainteté, très obéissant envers l’Église.

    Et, en second lieu, les critiques ne s’adressent pas aux déviations de l’après-concile, mais au concile en soi.

    Ces deux impressions, on les ressent aussi à la lecture du nouveau livre de Radaelli, intitulé : "Il domani - terribile o radioso ? - del dogma" ["Les lendemains - terribles ou radieux ? - du dogme"].

    Lire la suite sur le site de S. Magister

  • Le christianisme, une "contre-culture" ?

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    De "Chrétiens dans la Cité" :

    Le christianisme est-il une contre-culture ? Denis Sureau a développé une réponse dans une conférence donnée dans le cadre du séminaire de master Pertinence ou impertinence des discours et pratiques chrétiens organisé en collaboration par le Centre d'études du Saulchoir (Père Bernard Bourdin o.p.) et le Theologicum, faculté de théologie de l'Institut Catholique de Paris (Père Laurent Villemin).


    Le texte de cette intervention est disponible ici.

  • L'euthanasie en Belgique a un bel avenir devant elle

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    L'augmentation du nombre d'euthanasies en Belgique est impressionnante. "La Belgique a enregistré en 2012 un nombre record d’euthanasies, a indiqué la commission chargée de contrôler cette pratique légale depuis 10 ans, alors que le Sénat entame un débat sur son extension aux mineurs et aux malades d’Alzheimer. La Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie a ainsi reçu l’an dernier 1 432 déclarations d’euthanasie, en hausse de 25 % par rapport aux 1 133 cas enregistrés en 2011." (source

    Mais de nouvelles perspectives s'ouvrent devant cette pratique comme en témoignent ces informations communiquées par l'Institut Européen de Bioéthique :

    • Extension tous azimuts de la loi euthanasie : 13 propositions de loi
    C’est ce mercredi 6 février que s’est réunie la commission Justice & Affaires sociales du sénat pour discuter les différentes propositions de loi dont 11 visent à l’extension de la loi dépénalisant l’euthanasie.

    A souligner, les 2 propositions de loi à contre-courant : l’une vise l’introduction d’un filtre palliatif obligatoire pour tout patient en fin de vie et l’autre propose une amende administrative de 250 euros au médecin qui ne respecterait pas l'obligation de déclaration d’euthanasie.

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  • Parlement britannique: variations protestantes sur le thème du mariage gay

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    De Jean Mercier sur le site de “La Vie” (extraits):

    Sur les bords dela Tamise, les députés anglais ont entériné le projet de loi sur le mariage gay à une écrasante majorité. Les débats passionnés ont réservé une part significative aux références chrétiennes et bibliques, en particulier chez les députés conservateurs, très divisés sur le sujet (…).

    Au sein des 303 députés Tories, 127 ont voté la loi, 136 l’ont rejetée et 40 se sont abstenus. Certes, le succès de la loi est réel, en raison de l'apport des alliés de Cameron, les Libéraux démocrates de Nick Clegg, et des voix du Labour. Mais cette victoire écrasante apparaît comme une fragilisation interne pour le chef des Conservateurs.

    En introduisant cette loi, il y a plusieurs mois déjà, David Cameron avait été clair :  “Je crois au mariage gay non pas en dépit que je suis conservateur, mais parce que je suis un conservateur”. Un credo en cohérence avec son souci de moderniser son parti, qu'il veut conservateur sur le social mais libertaire sur le sociétal. Il s’est donc heurté à une réelle bronca interne depuis deux mois. Nombre de députés conservateurs, emmenés par David Burrowes, avaient rappelé publiquement que le projet de mariage gay ne figurait pas dans le manifeste électoral de David Cameron en 2010. Et donc que le premier ministre britannique ne disposait pas d’un vrai mandat. Ils ne se sont pas privés de le souligner lors des débats aux Commons, rappelant que l’électorat de droite ne souhaitait pas du tout une telle mutation. Et que cela mettait en cause la reconduction des Tories lors des prochaines élections de 2015. Si le vote des députés Tories reflète la base, Cameron s’est fâché avec une bonne moitié de ses sympathisants.

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  • Mariage gay: les députés britanniques disent "oui"

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    Lu dans « La Libre » de ce jour :

    Le débat divise le parti conservateur, mais suscite peu de remous dans l'opinion publique.

    Les députés britanniques se sont prononcés mardi soir en faveur du projet de loi autorisant le mariage entre personnes du même sexe, un vote crucial en attendant l'adoption définitive de cette réforme qui divise le parti conservateur, mais suscite peu de remous dans l'opinion publique.

    A l'issue d'une journée de discussions animées à la Chambre des Communes, le projet de loi a été voté par 400 députés, tandis que 175 se sont prononcés contre.

    Selon de premières estimations, près de la moitié des députés conservateurs a décidé de ne pas voter comme le Premier ministre David Cameron, partisan de cette réforme. Aucune consigne officielle de vote n'avait été donnée. Promesse de campagne des libéraux-démocrates, qui participent au gouvernement de coalition, le texte a en revanche recueilli le soutien de l'opposition travailliste.

    Les députés français débattent, sur fond de vives polémiques, d'un projet similaire, ouvrant aussi la voie à l'adoption.

    Ce vote à la Chambre des Communes (chambre basse du Parlement) est une étape décisive, même si le texte doit encore faire la navette avec la chambre des Lords avant que le Royaume-Uni ne rejoigne la dizaine de pays ayant légalisé le mariage homosexuel.

    La réforme prévoit de permettre à des couples de même sexe de se marier civilement. Elle laisse aux diverses confessions la possibilité de célébrer ou non des unions homosexuelles religieuses, à l'exception de l'Eglise anglicane majoritaire dans le pays, au sein de laquelle le mariage homosexuel restera illégal.

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  • Chanson connue..

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    220PX-~1.JPG“Dans un billet de son blog sur le site de l'Express, Jacques Attali revient sur la bataille autour du "mariage pour tous": "Si la question du mariage pour tous fait tant bondir toutes  les Eglises, ce n’est pas tant parce que les droits et privilèges de l’union devant le maire seront ainsi étendus aux couples homosexuels, que parce que les autorités religieuses sont horrifiées par  l’usage du mot  'mariage' pour qualifier cette union. [...] Désormais, le mot 'mariage’  est un mot irréversiblement laïc. Et  la représentation nationale a le droit,  si elle en décide, d’accorder ce qualificatif à toute union dont elle souhaite renforcer la valeur contractuelle. Si les Eglises n’en sont pas contentes,  elles n’ont qu’à trouver un autre mot, (peut être celui de 'union religieuse' ) pour designer la cérémonie qu’elles proposent à leurs fidèles, en complément du mariage,  devenu cérémonie  civile. [...]

    Il convient même,   désormais, d’aller plus loin et d’enlever de notre société laïque les derniers restes de ses désignations d’origine  religieuse.  Par exemple, les  jours fériés ne devraient être que laïcs, tels  le 1er janvier, le 1er Mai, le 14 juillet et  le 11 novembre. Les autres, dont les noms conservent encore une  connotation religieuse (la Toussaint,  Noël, Pâques, l’Ascension, la Pentecôte,  l’Assomption) devraient se voir attribuer  des noms laïcs ('fête des enfants' pour Noël  et 'fête de la liberté' pour Pâques) ou être considérés comme des fêtes religieuses, que les citoyens pourraient choisir  comme jours fériés, parmi d’autres jours fériés pour d’autres fêtes religieuses (Kippour,  l’Aïd, l’anniversaire du Dalai Lama)". Référence sur “La Vie”: Jacques Attali veut supprimer les jours fériés cathos

     Et si on en revenait au bon vieux calendrier révolutionnaire -l’an I de la république, c’est 1792 (sous la Terreur) - avec ses décadi, pluviôse, ventôse, frimaire ou autre brumaire et la fête de la déesse Raison (gravure ci-dessus), qui mettrait tout le monde d’accord, en renvoyant dans leurs sacristies les autres cultes: ô mânes de Rome !

  • Patrimonial ou Matrimonial : la consonne qui fait la différence

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    « Désinformation sur les propos de Mgr Paglia »C’est le titre d’un « post » de Michel Janva sur le « Salon beige » qui commente :  «  Suite à des propos de Mgr Vincenzo Paglia, président du conseil pontifical pour la famille, Le Point fait ses choux gras : "Le Vatican reconnaît le droit des couples gay".

    La parole de Mgr Paglia a été interprétée hâtivement, dans le sens d’une ouverture aux droits matrimoniaux pour des personnes qui se déclarent ouvertement homosexuelles. Le journal la Reppubblica est en partie à l’origine de cet événement médiatique, qui n’en n’est pas un en réalité s’agissant des questions de fond.

    J’ai pu m’assurer moi-même à la source qu’il y a un malentendu. Il y a une interprétation partielle des paroles que Mgr Paglia a données lorsqu’il a abordé les points suivants :

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  • Ce combat est-il perdu?

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    Sur le site web de « France Catholique », Gérard Leclerc répond aux questions de Grégoire Coustenoble sur l’opposition au projet de loi relatif au « mariage pour tous ». Extraits.

    Gérard Leclerc : L’extraordinaire réussite de la manifestation du 13 janvier, prolongée par celles du 2 février, est à la mesure du travail d’éveil de l’opinion qui avait commencé dès l’été dernier.

    Les foules qui ont convergé vers Paris le 13 ont montré à quel point elles étaient conscientes des enjeux. Cela ne correspondait pas au sentiment très partagé dans les médias que tout était « plié » d’avance et que le refus du mariage homosexuel n’était le fait que d’une frange marginale. Il faut noter par ailleurs l’unanimité de ces foules à respecter les consignes des organisateurs. Aucun dérapage n’a pu être constaté, aucun cri hostile aux homosexuels n’a été entendu alors que certains tablaient sur des débordements qui auraient discrédité le mouvement. La question clairement posée n’était pas celle de l’homosexualité mais du mariage et de la filiation.(…)

     À ce propos, on s’étonne d’une certaine exception française. En Belgique et aux Pays-Bas, également au Canada, les évolutions se sont faites presque sans débats. Je trouve que c’est plutôt à l’avantage de la France que l’opinion ait été saisie des enjeux d’une réforme qui touche si profondément les ressorts de la vie commune, où on prend au sérieux le débat démocratique à l’aune d’un Jürgen Habermas, plutôt que d’estimer que les choses doivent évoluer au gré du temps, sans qu’on s’interroge sur leur signification et sur les conséquences à long terme des modifications de nos institutions les plus structurantes.

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  • "Atmosphère de pogrom" pour l’Eglise ? Polémique

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    Marcel Linden, correspondant de « La Libre » en Allemagne, s’en émeut aujourd’hui dans les colonnes de ce journal :

     « Une polémique est lancée par le prélat catholique allemand le plus influent après le Pape :  Gerhard Ludwig Müller, depuis juillet dernier préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi à Rome, est d’un tempérament batailleur : il a provoqué les milieux anticléricaux allemands en affirmant que l’Eglise est exposée à une "atmosphère de pogrom" en Amérique et en Europe.

    "De mauvais goût"

    Pour la ministre libérale de la Justice, Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, cette "comparaison avec l’holocauste est de mauvais goût, s’il s’agit de divergences d’opinion sur le rôle du mariage, de la famille et de partenariats homosexuels". Il faut savoir que le petit parti libéral est favorable à la mise à égalité de l’union homosexuelle avec le mariage entre hommes et femmes.

    Selon Claudia Roth, présidente des verts, les propos de l’archevêque sont "absolument inacceptables et dangereux en relation avec le passé". Elle reproche à "l’idéologue en chef" de l’Eglise de "vouloir ramener les catholiques au Moyen-Âge".

    L’attaque de Mgr Müller fait d’autant plus sensation que l’Eglise allemande est actuellement sur la défensive: l’avalanche d’abus sexuels de prêtres discutés depuis 2010 et des scandales dans des cliniques catholiques ont renforcé l’impression que l’Eglise catholique n’est plus en diapason avec la société.

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  • "Ecole maternelle", un terme sexiste ?

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    C'est à lire ici : http://www.bfmtv.com/societe/

    La députée socialiste de Paris Sandrine Mazetier a officiellement saisi le gouvernement, estimant que le terme "école maternelle" est sexiste. 

    Elle voudrait ainsi rebaptiser l’école. Elle met en cause le fait que, dans la terminologie du mot, il y ait une référence aussi spécifique à la "mère".

    "La maternelle, c’est une école. Ce n’est pas un lieu de soin ou un lieu de maternage. C’est aussi un lieu d’apprentissage", pointe Sandrine Mazetier sur RTL.

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  • Mariage gay : la Grande-Bretagne n'est pas la France

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    Good news, l’Angleterre n’est pas la France : le Premier ministre anglais est seul face au « mariage » gay !

    03/02/2013 sur Les Tourtereaux.com

    Oui, c’est une très bonne nouvelle, dont les médias Français parlent peu ou pas du tout. Nos correspondants de Londres, nous en ont fait part : le 5 février 2013, l’Angleterre aura droit elle aussi au débat sur le « mariage » gay.

    Cependant pour le gouvernement en place, les choses ne sont pas aussi faciles qu’en France. Le Premier ministre, David Cameron, est actuellement à une véritable opposition à l’intérieur même de son propre parti : 2/3 des députés n’en voudraient pas !

    C’est une bonne nouvelle pour nous Français qui voyons les articles du projet de loi « mariage pour tous » être adoptés à l’Assemblée nationale : le premier article (le plus important puisqu’il légalise le mariage entre deux personnes du même sexe) l’a été hier.

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