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Doctrine - Page 91

  • Allemagne : un musulman et des protestants reçoivent la communion lors du Katholikentag

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    De Catholic News Agency :

    Des politiciens musulman et protestants reçoivent la communion lors d'un événement catholique allemand

    1er juin 2022

    Un homme politique musulman et au moins un homme politique protestant ont reçu la communion lors de messes célébrées par des évêques au cours d'un événement catholique de plusieurs jours en Allemagne. Le même événement, qui s'est tenu du 25 au 29 mai, aurait interdit aux organisateurs de la Marche pour la vie allemande d'avoir un stand.

    Muhterem Aras, musulman d'origine turque et éminent parlementaire d'État des Verts écologistes allemands, a reçu la communion lors de la messe d'ouverture à Stuttgart, dans le sud de l'Allemagne, célébrée par l'évêque local Gebhard Fürst, a rapporté CNA Deutsch, le partenaire d'information en langue allemande de CNA. Alors qu'Aras a reçu l'Eucharistie, Sabine Foth, présidente du synode protestant de l'État, "a gardé ses distances "par respect pour l'évêque"", a déclaré le journal local Stuttgarter Nachrichten. CNA Deutsch a contacté le diocèse de Rottenburg-Stuttgart pour un commentaire, mais n'avait pas reçu de réponse au moment de la publication. Au moins un politicien protestant a reçu la communion à une date ultérieure.

    Le Katholikentag ("Journée des catholiques") est un événement bisannuel organisé par le diocèse local en collaboration avec le Comité central des catholiques allemands, une organisation laïque soutenue par la conférence épiscopale allemande. Cette année, l'événement a fait les gros titres avant son ouverture, lorsqu'une organisation pro-vie a accusé les organisateurs de l'empêcher d'avoir un stand. L'Association fédérale pour la vie supervise la Marche pour la vie à Berlin. Lorsqu'elle a demandé un stand au Katholikentag, les organisateurs lui auraient répondu qu'ils n'étaient "pas en mesure de déterminer que votre organisation est clairement chrétienne", selon une déclaration de la présidente de l'association, Alexandra Maria Linder.

    Un autre homme politique protestant bien connu a reçu personnellement la communion de l'évêque Georg Bätzing, président de la conférence épiscopale allemande, lors du même événement. Thomas de Maizière, ancien ministre de la défense et de l'intérieur qui a fait partie du cabinet de la chancelière allemande Angela Merkel pendant 12 ans, a été vu en train de recevoir l'Eucharistie des mains de l'évêque Bätzing, rapporte CNA Deutsch. Une image de Bätzing donnant la communion à l'éminent protestant a été publiée sur Twitter.

    Un porte-parole de la conférence épiscopale allemande a confirmé que Mgr Bätzing avait été approché par M. de Maizìere avant la messe et que l'homme politique avait ensuite reçu la communion de l'évêque. Le porte-parole des évêques a ajouté qu'il n'y a "pas encore de pleine communion ecclésiale entre les églises protestantes et catholiques et donc pas de communion générale. Un chrétien protestant qui s'est examiné, qui partage la foi en la présence de Jésus-Christ dans la Sainte Eucharistie et qui vient à la Table du Seigneur peut recevoir la Sainte Communion au cas par cas."

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  • Rome : quand le concept de "famille Amoris Laetitia" est utilisé en opposition à la famille naturelle

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    De Riccardo Cascioli sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le Vatican s'ouvre aux "familles LGBT".

    2-6-2022

    Lors de la conférence de presse de présentation de la Rencontre mondiale des familles (Rome 22-26 juin), le concept de "famille Amoris Laetitia" a été utilisé en opposition à la famille naturelle, pour ouvrir la porte à l'accueil de toute forme d'union, homosexuels en tête. C'est une rupture décisive avec ce qui a toujours été l'enseignement de l'Église.

    Quelle est la différence entre la famille et la "famille Amoris Laetitia" ? Jusqu'à présent, on pensait naïvement que l'année familiale Amoris Laetitia, voulue par le pape François, n'était qu'une façon d'aborder les questions familiales à la lumière de l'exhortation post-synodale qui insiste sur la nécessité d'une préséance pastorale. Mais la conférence de presse du 31 mai, organisée par le Saint-Siège pour présenter la dixième rencontre mondiale des familles qui se tiendra à Rome du 22 au 26 juin prochain et qui clôturera également l'année de la famille Amoris Laetitia, a au contraire clairement montré que nous sommes face à une tentative de réécriture du concept même de famille.

    La question est apparue clairement dans la réponse que la professeure Gabriella Gambino, sous-secrétaire du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, a donnée au journaliste Giuseppe Rusconi (rossoporpora. org), qui a demandé si cette réunion serait placée sous la bannière de "Love is Love", si l'expression "familles arc-en-ciel" serait "acceptée", si des drapeaux Lgbt seraient visibles et si "ces "arc-en-ciel" sont des familles, selon vous, ou sont-elles des agrégations d'un autre type" (vous pouvez voir la vidéo ici, minute 56:50). La question n'était pas farfelue, compte tenu de ce qui se passe dans l'Église (voir les revendications du Synode allemand, les ambiguïtés du Synode sur la synodalité et la nouvelle nomination comme cardinal de l'évêque de San Diego, en Californie, Robert W. McElroy, un partisan ouvert de la cause Lgbt dans l'Église) et de ce qui s'est passé lors de la précédente Rencontre mondiale des familles à Dublin (2018), lorsque parmi les intervenants est apparu le père jésuite américain James Martin pour expliquer ce que l'Église doit faire pour accueillir les Lgbt.

    La professeure Gambino n'a pas voulu répondre directement aux questions, mais ses propos sont néanmoins très significatifs. Elle commence ainsi : "La rencontre, comme nous le savons, est consacrée à la famille Amoris Laetitia", ce qui suggère déjà qu'il s'agit d'une famille différente de celle que nous connaissons : fondée sur le mariage entre un homme et une femme et ouverte à la génération de la vie. Et en effet, immédiatement après, elle parle de "promouvoir (...) une véritable pastorale d'accompagnement envers tous". Et de poursuivre en soulignant l'importance d'une "approche pastorale qui sait accompagner tout le monde", évidemment avec "une attitude de miséricorde" qui est "une attitude d'accueil et d'accompagnement vers l'amour du Père". Et "au-delà des thèmes qui seront abordés, l'idée est de promouvoir des processus d'accueil et de discernement spirituels". Et encore, " il n'y a pas de recettes pour toutes les situations (...), la tâche de l'Église est d'accompagner pour que chacun apprenne à mettre le Christ au centre de sa vie, quelle que soit la situation dans laquelle il se trouve ".

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  • Si le pape se tait, il reste aux évêques à se faire entendre

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    De l'abbé Claude Barthe sur Res Novae :

    Si le pape se tait, que parlent les évêques !

    1er juin 2022

    Soixante-quatorze évêques, dont quatre cardinaux, ont adressé une lettre, le 14 avril dernier, à leurs confrères allemands au sujet des risques de schisme que comportait le processus dit de « Chemin synodal »[1]. Cette intervention est en soi un événement considérable : des évêques prennent d’eux-mêmes l’initiative d’exercer leur sollicitude de Successeurs des Apôtres sur une partie de l’Église universelle gangrenée par de graves erreurs doctrinales, sans en référer d’abord au pape. C’est en soi tout à fait possible, le pape ayant ensuite toute latitude pour intervenir, approuver, infirmer, mais ce processus est tout à fait inouï dans l’Église d’après-Vatican II : ces évêques parlent, de fait, parce que le pape se tait.

    Les petits évêques de Vatican II

    Dans un article d’octobre 2019, « Où sont les Successeurs des Apôtres ? »[2], nous observions que les évêques d’aujourd’hui se retrouvent en majorité, au sein d’une Église en crise gravissime, dans un consensus mou, alors qu’ils ont dans leur être même de pasteurs et docteurs tout ce qui est nécessaire pour « jeter le feu sur la terre », notamment pour embraser l’Église de l’amour de Dieu et de sa vérité.

    Paradoxalement, Vatican II, dont on disait qu’il devait être le concile des évêques, destiné à  rétablir l’équilibre faussé par Vatican I, concile du pape, n’a qu’instauré une autre forme de centralisation, l’évêque conciliaire enserré dans un réseau idéologique, se trouvant bien plus dépendant de Rome qu’il ne l’était jadis.

    Le consensus idéologique s’établit à trois niveaux :

    • En haut, le Synode des Évêques, purement consultatif, qui fonctionne par réunion d’assemblées régulières, lesquelles, de manière très moderne, visent en fait à établir – comme l’avait d’ailleurs fait le dernier concile – des accords de compromis, qui se conclurent longtemps dans un sens favorable à « l’herméneutique du renouveau dans la continuité », et qui sont aujourd’hui dans un sens de « progrès ». Les exhortations apostoliques qui s’appuient sur les travaux de ces assemblées, aussi bonnes qu’aient été certaines, émettent en suite, non pas un magistère d’explicitation du Credo, mais un enseignement qui requiert une adhésion en-deçà de l’adhésion de foi, et qui peut donc toujours être corrigé, comme on a pu le voir.
    • En dessous, sont les conférences épiscopales, qui par des décisions et des prises de positions majoritaires, dont on prend grand soin de les donner comme pratiquement unanimes, ce qui est au reste le cas, ligotent plus encore les initiatives personnelles importantes que pourraient prendre les pasteurs diocésains.
    • Enfin, dans son diocèse lui-même, l’évêque prend certes une sorte de revanche, dans la mesure où l’indépendance de ses curés a été considérablement rognée (ils ne sont plus curés inamovibles, démissionnent à 75 ans, et sont entourés, voire remplacés par des équipes de laïcs). L’évêque n’est pas pour autant empereur en son royaume : il dépend de fait de collaborateurs et de conseils qui reflètent les tendances dominantes de l’épiscopat national.

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  • "Aujourd'hui, en Europe ou en Amérique, quiconque est pro-vie se fait cracher dessus, insulter, persécuter, désavantager et exclure" (cardinal Müller)

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    Une prédication du cardinal Müller sur kath.net/news :

    Le pape François "a récemment attiré l'attention sur la catastrophe démographique qui nous attend".

    29 mai 2022

    "Aujourd'hui, en Europe ou en Amérique, celui qui est prolife se fait cracher dessus et insulter, persécuter, défavoriser et exclure, les juges prolife de la Cour suprême aux États-Unis sont menacés dans leur vie et leur intégrité physique". Prédication de Gerhard Card. Müller

    Rome (kath.net) Le Saint-Père a récemment attiré l'attention sur la catastrophe démographique qui nous attend inéluctablement en Europe et en Amérique. Mais il ne s'agit pas seulement, de manière utilitaire, de faire en sorte que l'économie et l'État aient à nouveau plus de futurs clients et contribuables. Nous argumentons théologiquement : "L'homme est plutôt la seule créature voulue par Dieu pour elle-même". ( Vatican II Gaudium et spes 24). En effet, chaque être humain individuel est "prédestiné par Dieu (à son existence effective sur terre) à participer à la nature et à la forme de son Fils, afin que celui-ci soit l'aîné d'une multitude de frères". (Rm 8, 29). Ainsi, chaque être humain est englobé dans la volonté salvatrice de Dieu depuis le premier instant de sa conception jusqu'à son dernier souffle. Tout acte d'injustice contre le corps et la vie d'un prochain, en particulier le meurtre d'un enfant dans le ventre de sa mère (ou même dans une éprouvette ou une couveuse) est un "crime abominable" (Gaudium et spes 51). Car la vie est sacrée et protégée par Dieu lui-même à travers son commandement :

    "Tu ne tueras pas !" (Dt 5, 17).

    Dans toutes les sociétés et tous les États, l'ordre juridique vise la cohabitation des hommes sur la base de la morale. La morale est l'orientation de nos actions vers le bien. Elle repose sur la reconnaissance de la dignité fondamentale et des droits de l'être humain, qui sont fondés sur sa nature et garantis par Dieu. En tant qu'êtres humains et chrétiens, nous sommes convaincus que l'homme réel (et non pas seulement imaginé de manière abstraite), incarné, n'existe jamais en tant que fin et instrument pour autre chose ou pour les intérêts d'autrui. C'est la base de notre conception de l'homme et le critère de toute éthique.

    Le contraire est le point de départ de tous les crimes contre l'humanité et du mépris cynique de l'homme. Joseph Staline estimait que les prisonniers du GOULAG n'avaient encore droit à la vie que dans la mesure où ils étaient utiles, par exemple, à la "construction du canal de la mer Blanche". Heinrich Himmler, le chef des infâmes SS de son maître Hitler, a déclaré qu'il ne s'intéressait à "la vie de mille femmes russes que tant qu'elles n'avaient pas terminé la construction d'un fossé antichar pour la Wehrmacht". Et ce ne sont là que deux exemples particulièrement drastiques du mépris abyssal de l'être humain dans les idéologies politiques de notre époque.

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  • L'Eglise peut-elle choisir de passer par pertes et profits un concile et ses conclusions ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Les abbés Celier et Guelfucci avec Jean-Pierre Maugendre sont les invités de Philippe Maxence dans le Club des Hommes en Noir. Cette semaine ils s'attaquent à un sujet délicat : est-il possible de se débarrasser d'un Concile ? L'Eglise peut-elle choisir de passer par pertes et profits un concile et ses conclusions ? Pourrait-elle même reconnaitre s'être trompée lors d'un concile ? Existe-t-il des précédents historiques ? 

  • Le cardinal Zuppi est le nouveau président de la Conférence épiscopale italienne

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    Comme on pouvait s'y attendre, c'est un cardinal très "bergoglien" dont l'ascension fulgurante peut étonner qui a été désigné pour succéder au cardinal Bassetti à la présidence de la Conférence épiscopale italienne. Nous reproduisons cette présentation de l'archevêque de Bologne par Sandro Magister qui le voit très bien figurer parmi les "papabili" du prochain conclave :

    Matteo Zuppi

    Matteo Zuppi a lui aussi été élu au conseil post-synodale de 2018. Signe d’une carrure internationale déjà reconnue, malgré le fait qu’il ne soit archevêque de Bologne que depuis trois ans et qu’il n’était pas encore cardinal, ce à quoi François a remédié le 5 octobre 2018.

    Il doit depuis un certain temps sa notoriété et son prestige à un élément important de sa biographie. Pas tellement le fait qu’il soit le petit-neveu d’un cardinal, Carlo Confalonieri (1893-1986) qui a notamment été secrétaire du pape Pie XI, mais plutôt le fait qu’il soit le cofondateur de la Communauté de Sant’Egidio, indiscutablement le lobby catholique le plus puissant et le plus influent de ces dernières décennies au niveau mondial.

    En tant qu’assistant ecclésiastique général de la Communauté de Sant’Egidio et curé jusqu’en 2010 de la basilique romaine de Sainte-Marie-du-Trastevere, en plus d’être évêque auxiliaire de Rome depuis la même année, Mgr Zuppi s’est retrouvé au centre d’un réseau sans égal de personnes et d’événements à une échelle planétaire, aussi bien religieuse que géopolitique, allant des accords de paix au Mozambique des années 1990-92 aux rencontres interreligieuses d’Assise en passant par les « corridors humanitaires » pour les immigrés d’Afrique et d’Asie vers l’Europe.

    Avec une très grande habileté, la Communauté de Sant-Egidio a également parfaitement su s’adapter aux lignes de gouvernement de chacun des derniers pontificats, celui de Jean-Paul II, de Benoît XVI et de François. Mais c’est surtout avec ce dernier qu’elle a atteint son apogée, avec Vincenzo Paglia à la tête des instituts du Vatican pour la vie et la famille, avec Matteo Bruni à la tête de la salle de presse et surtout avec le cardinal Zuppi comme archevêque de Bologne et en passe de devenir le président de la Conférence épiscopale italienne.

    De là à son élection comme Pape – pas trop vite, dans quelques années – rien n’est certain mais ce serait sérieusement dans l’ordre des choses. Surtout avec un collège de cardinaux électeurs désordonné et indécis et donc facilement influençable par un lobby cette fois non pas composé de cardinaux – comme la légendaire « mafia » de Saint-Gall qui a favorisé l’élection du pape Bergoglio – mais un lobby autrement plus influent et déterminant qui a pour nom Communauté de Sant’Egidio.

    Un documentaire télévisé sur lui est déjà prêt, il s’intitule : « L’Évangile selon Matteo Z. ». En voici la bande-annonce, sur celui qui sera peut-être le prochain pape :

    > Zuppi, l’évêque des rues

    Lire également : http://www.belgicatho.be/archive/2020/09/23/apres-le-pape-francois-le-pape-egidio-6265276.html

    Mgr Zuppi est également perçu comme "gay friendly" : http://www.belgicatho.be/archive/2019/09/11/la-communaute-lgbt-se-rejouit-d-avoir-un-cardinal-6175293.html

    et http://www.belgicatho.be/archive/2020/05/25/quand-la-promotion-de-l-homosexualite-s-invite-dans-les-milieux-ecclesiasti.html

    Et, pour élargir votre recherche : http://www.belgicatho.be/apps/search?s=zuppi&search-submit-box-search-6500=OK

  • Un changement de l’enseignement de l’Eglise sur l’homosexualité est-il à l'ordre du jour du Synode ?

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    De FSSPX.NEWS :

    Quel est le vrai but du synode sur la synodalité ?

    20 mai 2022

    La question se pose avec de plus en plus d’acuité devant ce qui au début a été présenté comme un dérapage, puis confirmé, et qui au fil des éléments accumulés apparaît comme un but plus ou moins avoué : l’intégration d’un changement de l’enseignement de l’Eglise sur l’homosexualité, sans préjuger d’autres objectifs, bien évidemment.

    Petit à petit les indices s’accumulent qui, réunis, semblent bien constituer une preuve.

    Une organisation condamnée promue par le secrétariat du synode

    Ainsi, comme cela a été rapporté par FSSPX.Actualités, en décembre 2021 le Secrétariat du Synode des évêques, en charge de la préparation du synode sur la synodalité, avait établi un lien vers le site web de New Ways Ministry (NWM), une organisation qui fournit une assistance pastorale aux homosexuels, mais qui s’écarte de la doctrine de l’Eglise et dont les fondateurs ont été condamnés.

    Le lien avait d’abord été supprimé après constatation que le NWM a été désapprouvé et par le Saint-Siège et par les évêques américains. Mais, selon sa manière habituelle, le pape a loué les actions de cette organisation en écrivant personnellement à la directrice de NWM, Sœur Jeanine Gramick, qui a pourtant reçu l’interdiction permanente de tout travail impliquant les personnes homosexuelles.

    Devant ce fait, le secrétariat du synode a rétabli le lien.

    Le rapporteur du synode veut changer l’enseignement catholique

    Le 2 février 2022, le cardinal Jean-Claude Hollerich, rapporteur général du prochain synode sur la synodalité, a déclaré à l’agence allemande Katholische Nachrichten Agentur, que l’enseignement actuel de l’Eglise sur l’homosexualité était « erroné » et que le « fondement sociologique-scientifique » de cet enseignement qui la condamnait n’était plus correct.

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  • Destituer les évêques allemands ?

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    De FSSPX.news :

    Le cardinal Burke réclame la destitution des évêques allemands

    20 mai 2022

    Selon le cardinal Raymond Burke, le pape François doit démettre les évêques allemands de leur fonction s’ils ne se distancient pas des erreurs du Chemin synodal qu’ils ont initié en 2019 et qui ne cesse d’attaquer la doctrine catholique.

    Le cardinal Burke n’y va pas par quatre chemins. Devant la constatation qu’un certain nombre d’évêques se sont soit prononcés en faveur de changements dans la doctrine de l’Eglise – par exemple en ce qui concerne l’évaluation de l’homosexualité, le célibat des prêtres ou l’ordination des femmes – soit ne se sont pas opposés explicitement à de telles propositions dans le cadre du Chemin synodal, il demande au pape François de les démettre.

    Le Saint-Père « doit interpeller ces évêques et leur demander d’abjurer les hérésies et même les positions qui vont à l’encontre de la discipline de l’Eglise », a déclaré Burke dans un entretien publié le 11 mai par Catholic Action for Faith and Family. « Et s’ils n’abjurent pas leurs erreurs et ne se corrigent pas, alors il doit les démettre de leurs fonctions. C’est la situation dans laquelle nous sommes arrivés. »

    « Le pontife romain, successeur de Pierre, est par définition le principe de l’unité dans l’Eglise », a souligné le cardinal. « C’est à lui de corriger ces évêques. Et s’ils n’acceptent pas la correction fraternelle, s’ils n’acceptent pas sa correction hiérarchique en tant qu’évêque de l’église universelle, alors des mesures appropriées doivent être appliquées pour que les fidèles sachent que ces évêques ne les guident pas dans la foi catholique » a-t-il insisté.

    « Malheureusement, la confusion est provoquée et poussée par ceux qui sont appelés à être des enseignants de la foi et des bergers du troupeau avec clarté et courage », a encore constaté le cardinal Burke.

    Selon lui, les évêques qui ne défendent pas clairement la doctrine catholique « abandonnent le troupeau et ne se révèlent pas être des bergers, mais des mercenaires qui tentent d’adapter la doctrine de l’Eglise à la vision du monde, à une vision du monde séculière, une vision du monde sans Dieu ».

    Le cardinal Burke fait partie des signataires, désormais plus de 100, d’une lettre critique adressée à Mgr Georg Bätzing, président de la conférence épiscopale allemande. Dans cette lettre, des évêques et cardinaux du monde entier avaient averti que le Chemin synodal risquait de mener à une « impasse » et d’avoir des « effets destructeurs ».

    Mgr Bätzing a rejeté les critiques, ainsi que les préoccupations exprimées par les évêques de Scandinavie et de Pologne. Le « changement urgent » dans l’Eglise suite à la crise des abus inclut « également la nécessité de développer l’enseignement de l’Eglise », a-t-il déclaré en mai.

    Il faut comprendre par « développer l’enseignement de l’Eglise » un changement plus ou moins radical, une évolution contraire à la révélation et à l’enseignement de la Tradition pérenne, autrement dit un enseignement contraire à ce que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, nous a révélé.

    Est-ce que cette inquiétude de plus en plus pressante de nombreux évêques vis-à-vis du Chemin synodal aura un quelconque résultat du côté de Rome et du pape ? C’est malheureusement peu probable au vu de la direction que prend le synode sur la synodalité sur plusieurs des erreurs dénoncées du Chemin synodal.

  • "Club des Hommes en Noir" : le traditionalisme entre fidélité et résistance ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Le traditionalisme entre fidélité et résistance ?
    Une approche du Club des Hommes en Noir

    Les abbés Celier et Guelfucci avec Jean-Pierre Maugendre sont les invités de Philippe Maxence dans le Club des Hommes en Noir pour aborder l'histoire des traditionalistes. À quand cette sensibilité remonte-t-elle ? Est-elle seulement une question de liturgie ? Les réactions épidermiques qu'elle suscite ne sont-elles pas dues à une méconnaissance ? Pourquoi les 60 dernières années ont-elles été si importantes ?

    Retrouvez Le Club des Hommes en Noir pour sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc.

     

  • USA : le courage d'un archevêque

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    De Luke Coppen sur Catholic News Agency :

    L'archevêque Cordileone interdit à Nancy Pelosi de communier tant qu'elle n'aura pas cessé de soutenir l'avortement.

    20 mai 2022

    L'archevêque Salvatore Cordileone a annoncé vendredi que la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, ne devrait pas être admise à la communion dans l'archidiocèse de San Francisco, ni se présenter pour recevoir l'Eucharistie, tant qu'elle n'aura pas publiquement répudié son soutien à l'avortement.

    Le 20 mai, Mgr Cordileone a déclaré que cette mesure était "purement pastorale et non politique" et qu'elle avait été prise après que Mme Pelosi (D-Calif.), qui s'est décrite comme une "fervente catholique", ait repoussé à plusieurs reprises les efforts qu'il avait déployés pour la contacter afin de discuter de son soutien à l'avortement. 

    Mgr Cordileone a déclaré avoir envoyé la notification à Mme Pelosi, "un membre de notre archidiocèse", le 19 mai. La dirigeante démocrate n'a pas immédiatement répondu publiquement à l'annonce de Cordileone après qu'elle ait été communiquée aux médias vendredi après-midi. Dans une interview accordée en 2008 à C-SPAN, Mme Pelosi a déclaré que le fait de se voir refuser la communion serait "un coup dur", se décrivant à l'époque comme une "communiante régulière".

    Les instructions de Mgr Cordileone ne s'appliquent qu'à l'archidiocèse de San Francisco. D'autres évêques ont compétence sur ces questions lorsque Pelosi est à Washington, D.C., et dans d'autres diocèses des États-Unis et de l'étranger.

    Dans une lettre du 20 mai adressée aux laïcs catholiques, Mgr Cordileone a expliqué qu'il avait émis cette instruction conformément au canon 915 du Code de droit canonique, qui stipule que "les personnes ... persévérant obstinément dans un péché grave manifeste ne doivent pas être admises à la Sainte Communion". 

    "Après de nombreuses tentatives pour lui parler afin de l'aider à comprendre le grave mal qu'elle commet, le scandale qu'elle provoque et le danger qu'elle fait courir à sa propre âme, j'ai déterminé que le moment est venu de déclarer publiquement qu'elle ne sera pas admise à la Sainte Communion tant qu'elle n'aura pas publiquement répudié son soutien au 'droit' à l'avortement, confessé et reçu l'absolution pour sa coopération à ce mal dans le sacrement de pénitence", écrit Cordileone dans la lettre.

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  • "Sans nourrir les racines, toute tradition religieuse perd sa fécondité" (pape François)

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    Discours du pape à la Communauté du Collège Pontifical Roumain :

    19 mai 2022

    Chers frères et sœurs !

    Je suis heureux de vous accueillir à l'occasion du 85e anniversaire de la fondation du Collège Pio Roumain. Je vous salue tous, supérieurs de la Congrégation pour les Églises orientales, prêtres, étudiants et employés du Collège, et je remercie le recteur, le père Gabriel, pour les paroles qu'il m'a adressées en votre nom.

    Il y a deux ans, au cours de la Divine Liturgie que j'ai présidée à Blaj, dans le Champ de la Liberté, j'ai encouragé la résistance aux nouvelles idéologies qui cherchent à s'imposer et à détacher les peuples, parfois de manière insidieuse, de leurs traditions religieuses et culturelles. Au cours de cette célébration, j'ai proclamé Bienheureux sept évêques martyrs, les désignant comme des exemples pour tout le peuple roumain. Ici, à Rome, dans la ville qui conserve le témoignage de Pierre, de Paul et de nombreux autres martyrs, vous pouvez pleinement redécouvrir vos racines, par l'étude et la méditation. C'est une occasion précieuse de réfléchir à la manière dont ces racines se sont formées. Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que l'Église grecque catholique roumaine n'avait plus d'évêques actifs, car ils avaient été tués ou emprisonnés, l'évêque Ioan Ploscaru de Lugoj, qui a été emprisonné pendant quinze ans, a écrit dans son journal : "Les prêtres et les évêques de l'Église grecque catholique considéraient cette période comme la plus précieuse de leur existence. C'est une grâce de pouvoir offrir à Dieu ses souffrances et le témoignage de sa foi, même au prix de sa vie". Ceux qui donnent leur vie pour l'Évangile pensent de cette façon, ils embrassent la réponse de Dieu au mal du monde : ils se livrent, ils imitent l'amour doux et gratuit du Seigneur Jésus, qui s'offre pour ceux qui sont proches et lointains. C'est la source qui a permis aux racines de s'enfouir dans la terre, de devenir fortes et de porter du fruit. Et ce fruit, c'est vous.

    Chers amis, sans nourrir les racines, toute tradition religieuse perd sa fécondité. En effet, un processus dangereux se produit : au fil du temps, on se concentre de plus en plus sur soi-même, sur sa propre appartenance, en perdant le dynamisme des origines. Puis on se concentre sur les aspects institutionnels, externes, sur la défense de son propre groupe, de son histoire et de ses privilèges, perdant, peut-être sans s'en rendre compte, la saveur du don. Pour poursuivre la métaphore, c'est comme si l'on s'arrêtait pour regarder le tronc, les branches et les feuilles, en oubliant que tout est soutenu par les racines. Or, ce n'est que si les racines sont bien arrosées que l'arbre continue à prospérer, sinon il se replie sur lui-même et meurt. C'est ce qui arrive quand on devient complaisant et qu'on est atteint par le virus de la mondanité spirituelle, qui est le pire mal qui puisse arriver dans l'Église : la mondanité spirituelle. On s'étiole alors dans une vie médiocre, auto-référentielle, de carriérisme, d'escalade, de recherche de satisfactions personnelles et de plaisirs faciles. L'attitude consistant à essayer de grimper, d'avoir du pouvoir, de l'argent, de la célébrité, d'être à l'aise, d'aller de l'avant. C'est vouloir grandir sans racines. Il est vrai qu'il y en a d'autres qui vont vers les racines pour s'y cacher, parce qu'ils ont peur de la croissance. C'est vrai.

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  • Le cardinal Martini était un "prophète" selon le cardinal Czerny

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    De la Catholic News Agency :

    Le cardinal Martini était un "prophète", selon un cardinal du Vatican

    17 mai 2022

    Le cardinal du Vatican Michael Czerny a décrit lundi le défunt cardinal italien Carlo Maria Martini comme un "prophète".

    Czerny, le préfet du Dicastère pour la promotion du développement humain intégral, a déclaré que le théologien jésuite controversé avait anticipé les développements récents dans l'Église catholique.

    M. Martini, bibliste de renom, a été décrit par le New York Times comme l'un des "penseurs progressistes les plus influents" de l'Église catholique et comme un "successeur possible du pape Jean-Paul II", avec lequel il avait des vues opposées sur l'orientation de l'Église.

    M. Martini, qui a dirigé l'archidiocèse de Milan de 1979 à 2002, a déclaré dans une interview peu avant sa mort en 2012 que "l'Église a 200 ans de retard."

    S'exprimant à Milan le 16 mai, le cardinal Czerny a déclaré : "Beaucoup l'appréciaient déjà lorsqu'il était parmi vous, non sans malentendus, incertitudes et oppositions".

    "Maintenant, nous le comprenons tous mieux, en reconnaissant comment ses visions et les priorités de son gouvernement pastoral - je voudrais aussi dire son style d'écoute, de prière et de vie - ont anticipé des chemins qui impliquent finalement l'Église universelle."

    Les propos du cardinal Czerny ont été rapportés par Vatican News, le portail d'information en ligne du Saint-Siège, qui précise que le jésuite canadien s'est exprimé lors du lancement du sixième volume des œuvres complètes de Martini.

    Le livre s'intitule "Farsi prossimo" ("Approche-toi"), titre d'une lettre pastorale que Martini a écrite aux catholiques de Milan. Cette lettre a donné lieu à un congrès diocésain en 1986, que Czerny a relié au processus synodal global lancé par le pape François.

    Le pape François a fait référence à Martini à plusieurs reprises depuis son élection en 2013.

    Dans un discours prononcé en 2013 devant la Fondation Carlo Maria Martini, il a décrit le cardinal comme "un prophète de la paix" et "un père dans l'Église, non seulement pour son diocèse, mais pour d'innombrables personnes."

    Le pape a rappelé l'entretien final de Martini dans un discours à la Curie romaine en 2019.

    Il a déclaré : "Le cardinal Martini, dans sa dernière interview, quelques jours avant sa mort, a dit quelque chose qui devrait nous faire réfléchir : 'L'Église a 200 ans de retard. Pourquoi n'est-elle pas secouée ? Avons-nous peur ? La peur, au lieu du courage ? Pourtant, la foi est le fondement de l'Église. Foi, confiance, courage... Seul l'amour vainc la lassitude".

    Dans son discours à Milan, le cardinal Czerny a déclaré que Martini "a fait ce que le concile [Vatican II] lui a demandé, un événement qui, dans sa jeunesse, comme dans celle du pape François, a représenté un printemps évangélique."

    Pourtant : Non, Jorge Mario Bergoglio n'est pas Carlo Maria Martini

    Sur belgicatho, de nombreux articles ont abordé le rôle du cardinal Martini, notamment dans la "mafia de Saint-Gall").