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Europe - Page 109

  • Le discours du pape lors de la remise du Prix Charlemagne 2016

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    Discours du pape François lors de la remise du prix Charlemagne 2016 (source)

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  • Ce 6 mai, le pape reçoit le Prix Charlemagne

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    Le Pape François recevra le Prix Charlemagne le 6 mai

    Communiqué de presse

    La cérémonie de remise du Prix Charlemagne aura lieu le 6 mai à midi au Vatican. Elle débutera par des discours d'"éloge" prononcés par le Président du Parlement européen, Martin Schulz, par le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et par le Président du Conseil, Donald Tusk. La veille, les trois Présidents participeront à un débat sur l'état de l'Union européenne, qui sera précédé par une déclaration du Premier ministre italien, Matteo Renzi.

    Le Prix international Charlemagne d'Aix-la-Chapelle est décerné pour des travaux réalisés en faveur de l’unification européenne. Le Prix doit son nom à Charlemagne, roi des francs, considéré comme le "père de l’Europe" par ses contemporains. Le lauréat du Prix pour l'année 2015 était le Président du Parlement européen, Martin Schulz.

    L'annonce du lauréat 2016 a été faite le 23 décembre 2015 à Aix-la-Chapelle, en Allemagne, par le comité exécutif du Prix. Mentionnant le discours du Pape François au Parlement européen en 2014, le comité a salué le message "de paix et de compréhension" du Pape ainsi que "sa compassion, sa tolérance, sa solidarité et son intégrité de la création tout au long de son pontificat". "En ces temps où de nombreux citoyens en Europe cherchent leur voie, Sa Sainteté le Pape François envoie un message d'amour et d'encouragement", a déclaré le comité.

    Le programme se présente comme suit :

    Vendredi 6 mai

    10h30              Vatican

    Audience privée conjointe des trois Présidents des institutions européennes avec le Pape François

    12h00              Sala Regia, Vatican

    Cérémonie de remise du Prix Charlemagne

    Discours de bienvenue de Marcel Philipp, maire d'Aix-la-Chapelle

    Lecture de la décision de remise du Prix Charlemagne par le Dr. Jürgen Linden de la Fondation Charlemagne

    Prix décerné au Pape François par Marcel Philipp, maire d'Aix-la-Chapelle, et le Dr. Jürgen Linden de la Fondation Charlemagne

    Discours des Présidents Schulz, Juncker et Tusk

    Déclaration du Pape François

     

  • Toujours plus d'euthanasies aux Pays-Bas

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    Lu sur alliancevita.org :

    Pays-Bas : euthanasies toujours en hausse

    Depuis sa légalisation en 2001, alors que les Pays-Bas étaient le premier pays à dépénaliser cette pratique, le nombre d’euthanasies n’a cessé de croître. Alors qu’on comptait 1.800 euthanasies en 2003, ce nombre est passé à 3.136 en 2010 (+74%) et à 5.516 en 2015, soit une augmentation de 76% par rapport à 2010 et de 206% par rapport à 2003 !

    Le rapport note une « augmentation significative des déclarations d’euthanasies de patients atteints de démence ou de troubles psychiatriques », avec 165 cas contre 122 en 2014.

    Une autre étude, publiée par JAMA Psychiatry, recense, entre 2011 et 2014, 66 cas de suicides assistés qui concernaient essentiellement des patients souffrant de maladies psychiatriques. Le diagnostic le plus courant était la dépression (55 % des cas).

    Un rapport, étudiant le cas des personnes se considérant « fatiguées de vivre » a été remis au gouvernement, en février dernier, concluant qu’il ne fallait pas étendre l’euthanasie à ce type de situation.

    Par ailleurs, alors que l’euthanasie aux Pays-Bas peut déjà être pratiquée sur des enfants mineurs à partir de 12 ans, le Ministre de la Santé hollandais vient de commanditer une étude afin d’étudier la possibilité d’étendre cette loi aux enfants de 1 à 12 ans (les enfants de moins d’un an peuvent déjà être euthanasiés avec le consentement de leurs parents).

    Toutes ces « extensions » de la loi, présentes ou à venir, montrent les graves dérives liées au développement de la mentalité euthanasique dans ce pays.

    Le rapport annuel des comités régionaux de surveillance de l’euthanasie aux Pays-Bas en 2015 a été publié la semaine dernière. Ce rapport révèle que 5.516 personnes sont décédées à la suite d’une euthanasie ou d’un suicide assisté, soit 4 % des 147.010 décès comptabilisés pour cette année.

  • Aux yeux des chrétiens du Pakistan, l'Europe est gravement menacée

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    De Mathilde Rambaud sur aleteia.org :

    Pour les chrétiens pakistanais, « une grave menace guette l’Europe »

    Depuis qu’il a été menacé de mort dans sa propre église à Nice, dans les jours qui ont suivi les attentats contre Charlie Hebdo en janvier 2015, le frère Louis-Marie Ariño-Durand, 46 ans, a « encore plus envie de porter [son] habit » ! Prêtre dominicain, il est depuis 2007 le promoteur général du Rosaire, autrement dit le représentant officiel du maître de l’Ordre pour la diffusion de cette prière reçue, selon la tradition, par saint Dominique en personne des mains de la Vierge Marie. Le religieux en habit blanc voyage donc beaucoup et c’est d’ailleurs en Irak, le 7 novembre dernier, qu’il a officiellement ouvert les festivités du huitième centenaire de l’ordre des Prêcheurs, « présent là-bas depuis des siècles ».

    « Les réfugiés veulent quitter l’Irak »

    La tristesse des Irakiens fuyant les djihadistes de l’État islamique dépasse tout entendement. « J’ai vu en Irak des gens d’une tristesse que l’on ne peut imaginer. Ils ont dû tout abandonner du jour au lendemain. Nos sœurs ont perdu 19 maisons en une nuit. Elles sont parties avec seulement ce qu’elles avaient sur le dos alors qu’elles étaient chez elles. Alors oui, on peut propager de belles images bien romantiques du martyre, mais les chrétiens d’Orient le vivent dans leur chair ! » Frère Louis-Marie confie qu’il a eu besoin de deux mois pour se remettre « émotionnellement et moralement » de sa visite en Irak, soulignant bien qu’ « aucun chrétien n’a perdu la foi ».

    « Le travail des frères et des sœurs sur place est extraordinaire mais on sent que les gens veulent partir », regrette le religieux. « Erbil se situe à 25 km de la ligne de front ; ils savent pertinemment qu’ils ne reviendront jamais chez eux. Les seuls chrétiens qui sont encore dans la ville restent parce qu’ils n’ont pas encore réussi à fuir. »

    « Les chrétiens pakistanais n’ont même pas le temps de prendre conscience de leur courage »

    Le frère Ariño effectue un voyage à l’étranger par an à la rencontre des 100 000 frères, moniales, sœurs et laïcs de l’Ordre, présents sur tous les continents. Il s’est rendu à Lahore, au Pakistan, il y a quelques semaines à peine : « En dix ans, c’était la première visite du promoteur du Rosaire auprès de notre communauté pakistanaise ! ». L’une des situations les plus dangereuses auxquelles le religieux ait été confronté. « Pour circuler, je devais m’habiller en civil et me cacher dans une voiture avec des pare-soleil sur toutes les fenêtres. »

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  • Occident : Un monde suicidaire

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    Lue sur le site de l’Institut Européen de Bioéthique (IEB), cette information relative à l’un des pays européens à la pointe de la modernité avancée :

    euthanasie.pngLe Rapport annuel 2015 des Comités régionaux de surveillance de l'euthanasie vient d’être rendu public aux Pays-Bas. Il révèle entre autres que, sur les 147.010 personnes décédées en 2015, 5.516 l’ont été du fait d’une euthanasie ou d’un suicide assisté (208 cas). Ce qui représente une augmentation de 4% par rapport à 2014 (5.306) et une augmentation de près de 50% par rapport à 2011 (3.695).
    Si la plupart des personnes souffraient d’un cancer, le rapport pointe également une augmentation significative des déclarations d’euthanasies de patients atteints de démence ou de troubles psychiatriques. Parmi les 5516 déclarations de morts provoquées (euthanasie ou suicide assisté) ayant été enregistrées en 2015, 109 concernaient des patients atteints de démence. De plus, 56 patientsont été euthanasiés alors qu’ils présentaient des troubles psychiatriques. Ces chiffres sont à comparer à ceux de 2014 qui étaient respectivement de 81 et 41. Dans le cas de patients attient de démence, le médecin a généralement provoqué la mort de son patient au premier stade du processus de dégénérescence, le patient étant alors considéré comme suffisamment conscient de ce geste. Le rapport officiel souligne toutefois que « dans certains cas, les patients atteints de démence plus avancée » ont quand même été euthanasiés.
    Enfin, le rapport révèle que, dans 4 dossiers, les Comité régionaux de surveillance ont jugé que le médecin n'avait pas respecté certaines conditions légales encadrant la pratique de l'euthanasie.

    Source : Persbericht Jaarverslag van de Regionale Toetsingscommissies Euthanasie 2015

     Ref. Pays-Bas : hausse de 50% des euthanasies en 4 ans

    JPSC

     

  • Un évêque gallois va fermer un tiers des églises de son diocèse

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    Lu sur le site du journal La Croix (Gauthier Vaillant):

    Un diocèse du Pays de Galles va fermer un tiers de ses églises

    Mgr Peter Brignall, évêque de Wrexham, au nord du Pays de Galles, explique dans une lettre pastorale datée du 31 mars 2016 qu’il va fermer 22 des 62 églises du diocèse, pour faire face au manque de prêtres.

    « Pour certains, ce sera choquant, pour d’autres ce ne sera pas assez radical. » Mgr Peter Brignall, évêque de Wrexham, veut croire que la fermeture d’un tiers des églises de son diocèse sera « un défi », mais aussi « une grande opportunité de renouveau ». Mais c’est avant tout une restructuration imposée par le manque croissant de prêtres.

    Ce diocèse du nord du pays de Galles, qui compte aujourd’hui 62 églises, n’en comptera plus que 40 en 2020. À cette date, selon les projections, il restera 22 prêtres en activité dans le diocèse. En 2014, il comptait 30 prêtres diocésains et 25 religieux, pour environ 38 000 catholiques.

    « Mon intention est de garantir que dans chacune des églises restantes, la messe sera célébrée chaque dimanche de l’année », écrit-il dans une lettre pastorale datée du 31 mars 2016, et distribuée le 3 avril aux fidèles. Il célébrera lui-même une dernière messe dans chacune des 22 églises qui seront fermées dans les trois années à venir.

    Le Pays de Galles, terre de mission

    Citant l’exhortation apostolique La joie de l’Évangile du pape François, Mgr Brignall rappelle que « la paroisse n’est pas une institution dépassée, précisément parce qu’elle dispose d’une grande flexibilité ; elle peut prendre différents contours, dépendant de l’ouverture et de la créativité missionnaire du pasteur et de la communauté. »

    Un projet mûri « depuis plusieurs mois, et même plusieurs années » par l’évêque, qui dit avoir étudié la situation avec ses prêtres et réalisé des projections, non seulement sur le nombre de prêtres, mais aussi sur le nombre de fidèles dans chaque paroisse.

    Cette profonde structuration « signifie que les pasteurs et les communautés devront poser un regard nouveau sur notre manière de vivre en paroisse », et devront aussi réaliser « combien l’Église catholique au Pays de Galles est profondément missionnaire », écrit Mgr Brignall. La nation britannique est majoritairement chrétienne, mais le catholicisme représente à peine 3 % de la population.

  • Rome, 8 mai : Marche pour la Vie

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    Dear . .,

    In less than two weeks-time the March for Life will be held in Rome. 

    The March unites representatives of pro-life movements, from all corners of the globe, in the capital of Christendom. The 2016 March will take place on Sunday, May 8th, starting at 9 am, departing from piazza Bocca della Verità, arriving at noon to St Peter for the Regina Coeli

    It is only through the firm commitment of public testimony, through standing up publicly to defend Life, that we will be able to fight today's culture that, as stated by John Paul II in Evangelium Vitae, strives for hegemony, where a crime becomes a right. The battle for Life has taken center-stage in the court of public opinion; consequently, the support of each and every individual to this March for Life becomes critical to the survival of a society founded on Life, rather than Death. 

    As done with past Marches, also that of this year will be preceded by the adoration of the Blessed Sacrament in the Church of Santa Maria sopra Minerva onSaturday May 9th, starting at 8 pm

    We really hope you will be able to attend the March. 

    Looking forward to meeting you in Rome, we send you our best wishes. 


    March for Life - Italian Committee -  



    Website: www.marciaperlavita.it - E-mail: info@marciaperlavita.it

    Comitato Marcia Nazionale per la Vita - Piazza Santa Balbina 8 – 00153 Rome

     
  • La Pologne est et restera fidèle à son héritage chrétien

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    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    Ci-après ma traduction du discours d’Andrzej Duda, président de la République de Pologne, le 15 avril dernier, à l’occasion du 1050e anniversaire du baptême de Mieszko Ier, le premier souverain polonais. Discours prononcé lors d’une session extraordinaire du Parlement, tenue à Poznan, devant les parlementaires, le Premier ministre et le gouvernement, un légat apostolique, le nonce apostolique, le primat et les évêques, de nombreux prêtres, des représentants de Parlements étrangers, des ambassadeurs… Un discours qui montre qu’il y a encore une Europe catholique.

    Le baptême de Mieszko Ier est l'événement le plus important de toute l'histoire de l'Etat polonais et de la nation polonaise. Je ne dis pas : ce fut, je dis : c’est, car la décision prise par notre premier souverain historique a prédéterminé tout l'avenir de notre pays. Notre héritage chrétien continue de façonner les destinées de la Pologne et de chacun d'entre nous, nous le peuple polonais, jusqu'à ce jour. C’est ce que Saint-Père Jean-Paul II avait en tête quand il a observé : « Sans le Christ, on ne peut pas comprendre l'histoire de la Pologne. »

    La tradition veut que le baptême du chef des Polanes eut lieu le samedi saint 14 avril 966. Et c’est alors, à ce moment-là, que la Pologne est née. Elle a émergé des eaux baptismales pour une nouvelle vie chrétienne. Elle est née pour le monde, sortant de l'ère préhistorique pour entrer dans l'arène de l'histoire européenne. Elle est également née pour elle-même : en tant que communauté nationale et politique, puisque l'adoption du rite latin du baptême a défini notre identité polonaise. Depuis lors nous avons commencé à penser et à parler de nous-mêmes en tant que « Nous, les Polonais ».

    À cette époque, nous avons dit « oui » à la liberté et à l'autodétermination. Nous avons démontré que nous étions capables de construire notre nation et notre propre Etat soucieux de son bien-être. La construire, la défendre, et mourir pour elle. Il n'était pas prédéterminé que cette œuvre allait réussir, qu'une communauté se formerait. Et pourtant, le travail a été couronné de succès. Une communauté s’est construite avec succès sur le fondement de la foi qui a poussé inextricablement depuis lors dans notre identité, se trouvant souvent dans notre histoire comme le principal et ultime bouclier de liberté et de solidarité. En se faisant baptiser, nos ancêtres ont défini le noyau autour duquel la magnifique nation polonaise se formerait. Et aux moments les plus sombres, quand nos ennemis essayaient de détruire l'Église pour que s’effondrent les bases de notre identité polonaise, le peuple polonais défiait cet objectif et se massait dans les temples, poursuivant dans son sens de la communauté, et témoignant ainsi de la sagesse éternelle de la décision prise jadis par nos ancêtres.

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  • La famille est-elle naturelle ou culturelle ?

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    De Chantal Delsol sur le site Cyrano.net , cette réflexion qui vient à son heure :

    Reunion-de-famille-Frederic-Bazille-1867-660x330.jpeg« La question que vous posez « La famille est-elle naturelle ou culturelle ? » revient à poser la question de la légitimité de nos arguments. Car en face de nous, nous avons des gens qui arguent du caractère circonstanciel de la famille que nous défendons. Des gens qui nous disent : mais la famille que vous défendez n’existe ni partout ni toujours ! Les humains ont pu et peuvent être heureux autrement. Vous érigez en modèle universel une particularité à laquelle vous êtes habitués… Autrement dit : pourquoi faudrait-il défendre la famille telle que nous l’avons toujours connue ?

    A cela je répondrai : ils ont raison. Le type de famille que nous défendons n’est pas universel. Ce qui est universel, c’est la famille comme lieu d’éducation et de transmission des enfants, mais il existe dans l’histoire et la géographie toutes sortes de familles.

    Alors pourquoi faudrait-il défendre la famille telle que nous l’avons toujours connue ? Non parce qu’elle est naturelle : elle ne l’est pas. Mais en raison de la culture qu’elle porte.

    La question de la validité des modèles de famille n’est pas une question d’anthropologie, mais d’anthropologie culturelle.

    Dans son ouvrage L’origine de la famille, de la propriété privée et de l’Etat (1884), Engels s’appuyait sur les travaux de l’ethnologue Morgan pour souligner que les plus anciennes formes de familles sont polygames et polyandres, et que le mariage que nous connaissons apparaît récemment dans l’histoire. Les temps anciens se caractérisent à la fois par le mariage de groupe et la propriété collective. Le mariage apparaît avec la propriété privée et correspond à une expression de la domination masculine. Engels, et le marxisme à sa suite, justifie l’abolition de la famille bourgeoise par son caractère aliénant, mais il va plus loin : il justifie la possibilité de cette abolition en établissant que cette forme de famille est apparue historiquement, après d’autres formes qui pourraient donc réapparaître.

    Les débats d’aujourd’hui sur les formes de familles s’établissent sur les mêmes postulats. L’ouvrage de l’ethnologue Cai Hua sur les Na de Chine (Une société sans père ni mari, PUF, 1997) décrit une société matriarcale vivant aujourd’hui dans la province du Yunnan, et dans laquelle prévaut le « système de visite », système sexuel à la fois polygame et polyandre. La conclusion de l’auteur est éloquente : « Le mariage n’apparaît plus comme le seul mode de vie sexuelle institutionnalisée possible. Sans mariage, une société peut parfaitement se maintenir et fonctionner aussi bien que les autres » (p.360), « le cas Na témoigne du fait que le mariage et la famille ne peuvent plus être considérés comme universels, ni logiquement ni historiquement » (p.359).

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  • La conférence de presse du pape au retour de son voyage à l'île de Lesbos

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    De KTO.TV :

  • La visite du pape à l'île de Lesbos

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    Du Vatican Information Service :

    Attirer l'attention sur la crise humanitaire et demander sa solution

    Cité du Vatican, 16 avril 2016 (VIS). Le Pape François est arrivé à 9 h 20' sur l'île de Lesbos, où il a été accueilli à l'aéroport par le Président du Conseil grec M. Alexis Tsipras, par le Patriarche ?œcuméniques de Constantinople Barthélémy et par l'Archevêque d'Athènes et de toute la Grèce Jérôme. Durant le vol, il a fait parvenir un message de bon anniversaire (89 ans) à Benoît XVI, demandant au Seigneur de continuer à bénir le service qu'il continue de rendre à l'Eglise entière. Conservant ensuite avec les journalistes accrédités, il a souligné qu'il s'agissait d'un voyage un peu différent des autres: "Les voyages apostoliques prévoient beaucoup de choses, voir des gens, parler et se réjouir ensemble. Celui-ci est un voyage marqué par la tristesse, et c'est important. C'est un triste voyage. Nous allons toucher à la plus grande catastrophe humanitaire survenue depuis la seconde Guerre mondiale. Nous allons voir tant de personnes qui souffrent, ne sachant pas où aller, qui ont dû fuir. Et nous allons voir le cimetière qu'est la mer, où beaucoup de gens se sont noyés... Ma mission, comme le travail que vous accomplirez aujourd'hui, est de montrer l'esprit de ce voyage. Merci de m'accompagner. Un dernier mot. Prions tous pour Benoît XVI dont c'est aujourd’hui l'anniversaire".

    Arrivé à Mytilène, le chef-lieu de Lesbos, après un bref entretien privé avec le chef du gouvernement, puis avec ses frères orthodoxes, le Pape, le Patriarche et l'Archevêque se sont rendus en minibus au camp de Moria, qui abrite environ 2.500 demandeurs d'asile. Les y attendaient dans la cour 150 jeunes résidents, qui ont accueilli avec chaleur. Puis ils ont gagné la grande tente servant à l'enregistrement des migrants, où étaient rassemblés les autres résidents du camp. Dès après l'entretien avec M.Tsipras, le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a déclaré que "la crise migratoire et la situation de Lesbos, principal argument abordé, constituent un problème européen et international qui attend une solution respectant les lois européennes et internationales. Le Pape salue l'humanité du peuple grec qui, malgré ses grandes difficultés fait preuve de solidarité et illustre les plus hautes valeurs de l'humanité. Il convient de protéger ceux qui risquent leur vie en mer, en luttant contre le trafic d'êtres humains, en coupant les routes dangereuses et en développant des procédure sures de prise en charge en Europe".

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  • Visite du Pape François à Lesbos : l’espoir du Père syrien Ziad Hilal

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    Lu sur le site de l'Oeuvre d'Orient :

    Visite du Pape François à Lesbos : l’espoir du Père syrien Ziad Hilal

    Samedi 16 avril 2016, le pape François se rendra sur l’île grecque de Lesbos. Le Saint-Père devrait rencontrer des réfugiés et des migrants venus de Turquie par la mer. Un signe fort pour le père Ziad Hilal, un prêtre jésuite syrien qui était en mission en Grèce avec JRS (le service jésuite des réfugiés) en février et mars 2016.

    En quelques mois, Lesbos est devenue le principal point d’entrée vers l’Europe pour les réfugiés venus de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan mais aussi d’Érythrée, d’Iran et d’ailleurs. L’an passé, près de 500 000 réfugiés l’ont ainsi traversé avant de rejoindre le continent.

    Sur la petite île de 80 000 habitants, ce sont essentiellement les associations mobilisées sur place qui prennent en charge leur accueil, raconte le père Ziad Hilal. « La présence des associations est très importante pour aider la société grecque car le gouvernement n’a pas le pouvoir de les accueillir » explique-t-il. Outre les organisations de l’ONU, l’Église est présente auprès des migrants. « À Lesbos, les JRS leurs viennent en aide. Nous avons même le projet de distribuer des sacs à dos aux réfugiés, d’organiser une soupe populaire » raconte le père. La Caritas, elle, a même loué un hôtel, le Silver Bay, où elle accueille 150 personnes. « Ils sont nourris et servis. Il y a également un service médical sur place ».

    • La plupart des réfugiés arrivent sans rien.

    « Ils sont souvent serrés jusqu’à 60 sur des canons pneumatiques normalement conçus pour accueillir 12 à 15 personnes. Ils sont donc obligés de jeter leurs affaires car il n’y a pas de place. On met les enfants et les femmes au milieu, ils ne peuvent pas bouger durant ce voyage de mort. Ils sont à genoux les uns au-dessus des autres. Quand on les voit descendre des canots ils ne peuvent même plus marcher » témoigne le père Ziad. Les réfugiés sont ensuite accueillis dans un des centres de l’ONU. C’est là qu’ils sont enregistrés et reçoivent un permis pour rester 30 jours dans le pays.

    À Athènes, la capitale, ce sont de nouveau les associations qui viennent en aide aux migrants. « Le plus souvent nous les rencontrons dans les parcs de la ville, où ils errent. Au centre des JRS, ils peuvent changer leurs vêtements, prendre une douche. Nos volontaires visitent les camps » raconte le père.

    • Mais quelles possibilités pour eux ensuite ?

    « Ils sont coincés car les pays ont fermé leurs frontières » s’indigne le père jésuite. « Cette visite du Pape est très importante car il faut trouver une solution à ce qui se passe dans ce pays. Elle met en lumière la crise des réfugiés. La situation est très difficile en Grèce, et pas seulement à Lesbos. On parle de 40 000 à 50 000 réfugiés dans le pays » poursuit-il.

    Pour la seconde fois, François se rendra donc hors de Rome, auprès des migrants. En juillet 2013, c’est lors d’une visite sur l’île italienne de Lampedusa que le pape avait interpellé la communauté internationale sur leur sort. L’été dernier, le souverain pontife avait lancé un appel aux paroisses chrétiennes à recevoir une à deux familles de réfugiés. « Avec cette visite nous espérons qu’il puisse encourager les autres pays d’Europe à faire un pas plus rapide et plus objectif en faveur de ces 50 000 réfugiés sur place. L’Europe a tout ce qu’il faut pour les accueillir » espère ainsi le père jésuite.

    Sur l’île, le Saint-Père, le patriarche Bartholomée, Patriarche œcuménique de Constantinople, et Sa Béatitude Hiéronymos II, archevêque d’Athènes et de toute la Grèce, rencontreront les réfugiés et leurs hôtes.

    ASSM


    L’Œuvre d’Orient soutient l’action des JRS -- Jesuit Refugees Service -- auprès des réfugiés syriens.