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Europe - Page 108

  • Au Portugal : la GPA autorisée comme remède à l’infertilité et accès élargi à la PMA

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    Du bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Portugal : autorisation de la GPA comme remède à l’infertilité et élargissement de l'accès à la PMA

    Le vendredi 13 mai 2016, le Parlement portugais a voté l’autorisation des mères porteuses à titre gratuit pour les femmes frappées d’infertilité liée à une absence ou à une lésion de l’utérus « qui empêche de façon définitive et absolue la grossesse. »

    La pratique des mères porteuses, également appelée Gestation Pour Autrui (GPA) consiste pour une femme à porter un enfant et à le céder à un couple tiers (le couple commanditaire) à sa naissance (Fiche Didactique IEB). Mettant un voile sur la réalité de la vie intra-utérine de l’enfant et sur son lien maternel avec la femme qui l’a porté, elle considère que seul le couple commanditaire, par son « désir d’être parent » a la légitimité de la parentalité.

    Dans un souci éthique, le Portugal n’autorisera que la GPA dite « altruiste » ou « non-commerciale ». Or,il n’existe pas de GPA éthique puisque, rémunérée ou non, cette pratique recouvre la même réalité de réification du corps de la femme et de l’enfant.

    En parallèle, le Parlement portugais a élargi l’accès à la Procréation Médicalement Assistée (PMA) aux couples de lesbiennes et aux femmes seules. Les techniques de PMA consistent à féconder un ovule par un spermatozoïde par une intervention médicale, soit in utero par l’insémination artificielle, soitex utero par la Fécondation In Vitro. (Fiche Didactique IEB). Elles étaient jusqu’ici réservées aux couples hétérosexuels afin de garantir à l’enfant le droit d’avoir un père et une mère.

  • Le pape François au journal « La Croix » : les racines de l’Europe sont plurielles

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    Extraits de l’interview que François a accordée à Guillaume Goubert, directeur de « La Croix » et à Sébastien Maillard, envoyé spécial de ce journal à Rome :

    La Croix : Dans vos discours sur l’Europe, vous évoquez les « racines » du continent, sans jamais pour autant les qualifier de chrétiennes. Vous définissez plutôt « l’identité européenne » comme « dynamique et multiculturelle ». Selon vous, l’expression de « racines chrétiennes » est inappropriée pour l’Europe ? 

    Pape François : Il faut parler de racines au pluriel car il y en a tant. En ce sens, quand j’entends parler des racines chrétiennes de l’Europe, j’en redoute parfois la tonalité, qui peut être triomphaliste ou vengeresse. Cela devient alors du colonialisme. Jean-Paul II en parlait avec une tonalité tranquille. L’Europe, oui, a des racines chrétiennes. Le christianisme a pour devoir de les arroser, mais dans un esprit de service comme pour le lavement des pieds. Le devoir du christianisme pour l’Europe, c’est le service. Erich Przywara, grand maître de Romano Guardini et de Hans Urs von Balthasar, nous l’enseigne : l’apport du christianisme à une culture est celui du Christ avec le lavement des pieds, c’est-à-dire le service et le don de la vie. Ce ne doit pas être un apport colonialiste. 

    Vous avez posé un geste fort en ramenant des réfugiés de Lesbos à Rome le 16 avril dernier. Mais l’Europe peut-elle accueillir tant de migrants ? 

    Pape François : C’est une question juste et responsable parce qu’on ne peut pas ouvrir grand les portes de façon irrationnelle. Mais la question de fond à se poser est pourquoi il y a tant de migrants aujourd’hui. Quand je suis allé à Lampedusa, il y a trois ans, ce phénomène commençait déjà.

    Le problème initial, ce sont les guerres au Moyen-Orient et en Afrique et le sous-développement du continent africain, qui provoque la faim. S’il y a des guerres, c’est parce qu’il y a des fabricants d’armes – ce qui peut se justifier pour la défense – et surtout des trafiquants d’armes. S’il y a autant de chômage, c’est à cause du manque d’investissements pouvant procurer du travail, comme l’Afrique en a tant besoin.

    Cela soulève plus largement la question d’un système économique mondial tombé dans l’idolâtrie de l’argent. Plus de 80 % des richesses de l’humanité sont aux mains d’environ 16 % de la population. Un marché complètement libre ne fonctionne pas. Le marché en soi est une bonne chose mais il lui faut, en point d’appui, un tiers, l’État, pour le contrôler et l’équilibrer. Ce qu’on appelle l’économie sociale de marché. 

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  • Les Polonais marchent pour la Vie

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    (Source) Les Marches pour la Vie en Pologne, un espoir pour l’Europe

    Ce dimanche 15 mai, à Varsovie s’est déroulée la 11ème édition de la Marche pour Vie et la Famille rassemblant des milliers des personnes. L’événement est tellement populaire qu’il est organisé dans plus de 140 villes polonaises rassemblant plusieurs centaines de milliers des participants ! Ceci malgré le fait que la législation polonaise compte parmi les plus restrictives en matière d’avortement. Les organisateurs ont mis en évidence que « Chaque vie est inestimable» « Nous voulons attirer l’attention du public et du gouvernement, sur le fait que la vie humaine a une valeur absolue et doit donc être protégée par la loi, de la conception à la mort naturelle ».

    A Varsovie, la marche a commencé à midi en face de la statue de Nicolas Copernic et s’est terminée dans le parc Casimir. Les jeunes de l’orchestre « Pipes and Drums de Czestochowa » ont animé joyeusement le parcours faisant résonner cornemuses et tambours. Les marcheurs ont fait la part belle aux femmes enceintes et aux familles venues avec leurs enfants dans une ambiance joyeuse et festive. Toutes les catégories sociales étaient représentées, y compris les élus, le Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères polonais y participé.

    Une pétition a été largement signée par les participants pour obtenir à travers une initiative législative citoyenne : “Arrêtez l’avortement”, visant à introduire la pleine protection de la vie conçue. Le Parlement sera obligé de la voter s’ils ont plus de cent mille signatures. Comme chaque année “Droit de Naître” s’est joint à l’événement. Les Polonais semblent vaccinés contre la mentalité pro-mort et anti famille avec ses dérives totalitaires… Droit de Naître s'attend à un million des pétitions signées et calcule que, à la rentre en octobre, la loi sera votée au Parlement pour abroger tout sorte d’avortement, une première en Europe.

  • L’Union européenne face au Monde arabo-musulman

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    L’Union européenne (UE) a réagi au coup par coup et souvent très maladroitement aux tremblements de terre successifs qui, en cinq ans, ont jeté le Monde arabo-musulman dans un chaos inextricable. Les défis qui s’imposent à Bruxelles nécessiteraient la mise en œuvre d’une politique commune ferme et déterminée, qui dépasse les divisions nombreuses que les flots de réfugiés arrivés en Europe ont ravivées et exacerbées. En dépit des tous les freins entravant son action, l’Union européenne détient un certain nombre des clés d’une influence diplomatique. Mais rien n’est possible sans l’émergence d’une volonté politique des Etats qui la constituent. Analyse par Pierre Ménat dans « Le Courrier du Maghreb et de l’Orient » du 16 avril 2016. Juriste et Politologue, Chargé d’Enseignement en Questions européennes à l’Université Toulouse-Capitole et Assesseur à la Cour nationale du Droit d’Asile (France), Pierre Ménat fut  ambassadeur de France en Tunisie pendant le « Printemps arabe » 

    Après la chute du Mur de Berlin, Francis Fukuyama publia un livre célèbre, La fin de l’histoire, qui entendait proclamer le triomphe des principes démocratiques. 

    L’histoire n’était pas finie, mais la guerre froide l’était. 

    Nombreux furent ceux qui perçurent le danger d’un détournement vers l’Est de l’attention et de l’assistance jusque-là portées, modestement, au Sud. Mais peu de commentateurs se penchèrent sur l’effet sur le Monde arabo-musulman de cet événement majeur.

    Et pourtant, que de bouleversements survenus en vingt-sept ans ! 

    En 1989, le Proche et le Moyen-Orient  étaient dotés d’États solides, édifiés peu à peu depuis 1945, certes, pour la plupart, sous la férule de pouvoirs autoritaires. Comme d’autres, ceux-ci subissaient la tutelle des deux Grands, qui y exerçaient leurs influences respectives, et sifflaient, conjointement ou séparément, la fin de la partie lorsque des conflits menaçaient de dégénérer. L’exemple de l’ultimatum américano-soviétique qui stoppa l’expédition franco-britannique de Suez en octobre 1956, ou celui de la mise en alerte maximale des forces soviétiques face à la contre-offensive israélienne de la guerre du Kippour en octobre 1973, en fournissent des illustrations. 

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  • Un grand nombre de réfugiés non-musulmans seraient victimes de violence dans les centres d’accueil allemands

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    Lu sur le site du journal La Croix (G.V.) :

    Des ONG alertent sur le harcèlement de réfugiés non-musulmans en Allemagne

    Plusieurs ONG, dont Portes Ouvertes et l’Aide à l’Église en Détresse, ont présenté, lundi 9 mai à Berlin, un rapport affirmant qu’un grand nombre de réfugiés non-musulmans sont victimes de violence dans les centres d’accueil allemands.

    Des dizaines de milliers de réfugiés chrétiens ou appartenant à d’autres minorités non-musulmanes souffriraient de discriminations, de menaces voire de violence ou d’agressions sexuelles dans les centres d’accueil des migrants, partout en Allemagne. Un harcèlement qui viendrait de demandeurs d’asile ou de gardiens musulmans.

    Accompagné de plusieurs organisations de défense des droits humains, dont l’Aide à l’Église en Détresse (AED), Markus Rode, responsable de la branche allemande de l’organisation Portes Ouvertes, a présenté lundi 9 mai, à Berlin, le rapport de l’enquête « Persécution des chrétiens en Allemagne », effectuée auprès des minorités non musulmanes hébergées dans les centres d’accueil du pays.

    Affirmant que ces personnes vivent dans un climat « de peur et de panique », il dénonce également le silence qui entoure cette réalité.

    88 % des migrants chrétiens disent avoir été harcelés

    Le responsable de Portes Ouvertes dénonce les discriminations dont souffrent jusqu’à 40 000 réfugiés chrétiens et non-musulmans actuellement entassés dans ces centres. Ils se font harceler par les nouveaux arrivants, ainsi que par les gardiens en raison de leur religion, selon le rapport.

    Ces ONG ont publié les résultats d’un sondage effectué auprès de 231 migrants chrétiens, venus principalement d’Irak, de Syrie et d’Afghanistan. Ce ne serait que « la pointe de l’iceberg », affirme Markus Rode, qui demande aux responsables politiques d’agir.

    8 % des réfugiés interrogés disent avoir été harcelés par des musulmans à cause de leur religion. De plus, la moitié d’entre eux disent avoir eu maille à partir avec les gardiens des centres de réfugiés, qui sont en majorité des musulmans, selon les médias allemands. 42 % des migrants interrogés ont subi des injures, tandis que 37 % ont reçu des coups et blessures et 43 % ont reçu des menaces de mort.

    Des femmes ayant réussi à fuir l’esclavage sexuel pratiqué par Daech dans la ville syrienne de Raqqa auraient rencontré plusieurs de leurs anciens tortionnaires dans les camps de réfugiés, affirme Karl Hafen, président de la Société internationale pour les droits de l’Homme (IGFM), basée à Francfort.

    « J’ai vu des familles chrétiennes quitter volontairement l’Allemagne en raison des menaces », déclare pour sa part Paulus Kurt, du Conseil central des chrétiens d’Orient en Allemagne.

  • L'Association néerlandaise de Pédiatrie envisage la possibilité du recours à l’euthanasie parmi les soins administrés aux tout jeunes enfants

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    EUTHANASIE DES JEUNES AUX PAYS-BAS : LA MORT COMME THÉRAPIE ?

    La NVK (Association néerlandaise de Pédiatrie) a publié sa position par rapport à l’euthanasie des enfants de 1 à 12 ans. Dans les soins prodigués aux jeunes enfants malades, elle propose d’inclure la possibilité de l’euthanasie « indépendamment de l’âge », « préférant se fonder sur la capacité de discernement ». Pour l’instant, la loi néerlandaise permet l’euthanasie des enfants de plus de douze ans, et des nourrissons de moins d’un an dont la « qualité de vie » n’est « pas jugée satisfaisante ». 

    Pour la NVK, il faut élargir ce cadre actuel pour permettre aux médecins de provoquer la mort de tout jeune patient gravement malade « et peut-être en fin de vie ». Il faut même en prendre la décision, avec l’accord des parents, si l’enfant concerné ne peut s’exprimer ou comprendre. L’association a donc proposé de mener une étude visant à identifier les « critères d’acceptabilité », que le Ministre de la santé Schippers a annoncé vouloir financer. Cette dernière, s’adressant au Ministre de la justice, a en outre affirmé qu’il n’y avait pas besoin d’une nouvelle loi pour autoriser un médecin à « provoquer activement la mort de l’enfant gravement malade » car celui-ci, en cas de « force majeure », peut « toujours faire appel à l’état de nécessité ».

    Pour l’instant, les déclarations d’euthanasie pour mineurs sont encore relativement peu fréquentes (sept entre 2002 et 2007). Toutefois Carine Brochier, de l'Institut Européen de Bioéthique, réagissant à l’euthanasie d’une jeune néerlandaise suite à des violences sexuelles subies plusieurs années auparavant (cf. Euthanasie : le « tourisme de la mort » dénoncé par une fondation allemande »), a mis en garde contre l’abandon du patient par le médecin, rappelant que le rôle de ce dernier était de « soutenir ces personnes plutôt que de les aider à mourir », de soigner plutôt que de « provoquer la mort d’un patient ».

    Les souffrances psychiques et physiques sont réelles, souligne-t-elle, mais « le dilemme réside dans l’objectivation de cette souffrance », car cela ne se mesure pas, «ne se diagnostique pas au microscope ». Le terme d’incurabilité, qui est une des conditions de la recevabilité de la demande d’euthanasie,  « n’est jamais acquis dans le cas de maladies psychiatriques et psychiques lorsqu’il n’y a pas de détériorations de tissus ».

    Certes, l’accompagnement peut être long, voire très long, et être source de souffrance pour le patient et son entourage, mais c’est l’enjeu de la thérapie que d’aider le patient à surmonter ses difficultés, de  retrouver la liberté qu’il n’a plus quand il est pris dans la souffrance. Il faut faire attention à cette porte ouverte à la banalisation de l’euthanasie qui fait de l’exception une norme, comme si celle-ci devait être l’apanage de l’autonomie du patient.

    Carine Brochier met également en garde contre le piège qui relève du faux chantage : le recours au suicide présenté comme alternative si l’euthanasie est refusée. Elle rappelle que « l’euthanasie n’est pas un remède au suicide », et que « provoquer la mort de quelqu’un n’est pas thérapeutique ».

    Sources: Institut Européen de Bioéthique (04/05/2016); Atlantico, Thomas Sila (13/05/2016)

  • Des réfugiés chrétiens persécutés par des musulmans en Allemagne

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    C'est à lire ici : https://www.cath.ch/newsf/des-ong-denoncent-la-persecution-de-refugies-chretiens-par-des-musulmans-en-allemagne/

  • "Dix fois plus de personnes meurent aux Pays-Bas par euthanasie que dans des accidents de la route"

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    EUTHANASIE : LE « TOURISME DE LA MORT » DÉNONCÉ PAR UNE FONDATION ALLEMANDE

     (genethique.org)

    Pendant que se tient un congrès mondial sur l’euthanasie à Amsterdam, la fondation allemande de défense des droits des patients dénonce l’augmentation de suicides assistés dans les pays du Benelux qui accompagne cette légalisation. Entre 2006 et 2015, le nombre d’euthanasies a augmenté de 300% aux Pays-Bas, il a quintuplé en Belgique : en 2015,  ce sont respectivement  5277 et 2021 personnes qui sont venues trouver la mort dans ces pays, quand pour l’instant, une quinzaine de personne a été euthanasiée au Luxembourg entre 2013 et 2014.

    Eugen Brysh, président de la fondation allemande souligne que « dix fois plus de personnes meurent aux Pays-Bas par euthanasie que dans des accidents de la route ».

    En effet, on pourrait citer l’exemple de la jeune femme de 20 ans « tuée en 2015 par injection létale » en raison d’une souffrance qu’elle « estimait » « incurable » et « insupportable » suite à des abus sexuels dont elle a été victime dans son enfance. Mais « un tel suicide assisté n’est pas exceptionnel en Hollande ».   

    Sources: L'Essentiel Online (12/05/2016), Closer, Coralie Vincent (11/055/2016) 
  • Le pape encourage la Marche pour la Vie de Lisbonne

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    D'Océane Le Gall sur zenit.org :

    Portugal: le pape François encourage la Marche pour la vie

    En plein débat sur l’euthanasie

    La personne et la famille ont besoin d’un « nouvel engagement qui favorise les vraies valeurs humaines, morales et spirituelles », écrit le pape François dans un message aux organisateurs de la sixième « Marche pour la vie » – «Caminhada pela Vida» – qui se tiendra le 14 mai au Portugal, rapporte Radio Vatican.

    Le message est signé par Mgr Angelo Becciu, substitut pour les affaires générales de la secrétairerie d’Etat.

    Le pape François encourage à inciter « les personnes, les familles et la société portugaise à vouloir rechercher le bien commun, qui plonge ses racines dans l’harmonie, la justice et le respect des droits de la personne humaine, depuis sa conception jusqu’à sa mort naturelle ».

    Il cite un passage de son exhortation apostolique « Amoris Laetitia » sur l’amour dans la famille : « Un regard attentif à la vie quotidienne des hommes et des femmes d’aujourd’hui montre immédiatement le besoin qui existe partout d’une bonne dose d’esprit familial […]. Non seulement l’organisation de la vie commune se heurte toujours plus à une bureaucratie totalement étrangère aux liens humains fondamentaux, mais les comportements sociaux et politiques révèlent même souvent des signes de dégradation » (n. 183).

    Organisée par la Fédération portugaise pour la vie, la Marche se concentrera surtout à Lisbonne, à partir de 15h.

    Le thème de cette année est « Marchons toujours pour la vie ». L’initiative a lieu en plein débat sur la possibilité ou non de légaliser l’euthanasie dans le pays. Les organisateurs espèrent que l’initiative offrira « un témoignage public clair en faveur de la défense de vie à tous les stades de son développement ».

  • Bruxelles, 18 mai, conférence de Rémi Brague: L'islam, l'Europe et nos valeurs | Que faire ?

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    L'islam, l'Europe et nos valeurs | Que faire ?

    Mercredi 18 mai 2016, 18h30-20h | Hôtel Renaissance, Bruxelles

    Depuis les attentats de Bruxelles et de Paris, la « question de l'islam » se pose aux Européens avec une acuité nouvelle : peut-il s'intégrer à notre culture et à notre identité ? Est-il compatible avec nos valeurs de pluralisme et d'État de droit ? La religion – et quelle religion ? – a-t-elle sa place dans l'espace public ?

    Si ces questions réclament des réponses politiques et sociales, elles exigent aussi, et peut-être avant tout, des réponses théologiques et philosophiques afin de savoir si la religion musulmane contient en elle-même les éléments nécessaires à son adaptation à nos valeurs et à nos coutumes. Il est urgent de s'interroger lucidement pour que la « question de l'islam » ne se transforme pas en problème insoluble.

    Pour en discuter, l'Institut Thomas More aura le plaisir de recevoir :

    Rémi BRAGUE
    de l'Institut (Académie des Sciences morales et politiques, France),
    professeur émérite à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne
    Dernier ouvrage paru : Le règne de l'homme. Genèse et échec 
    du projet moderne
    , Gallimard, 2015

    Participation : 20 euros | Tarif réduit : 10 euros
    La Rencontre sera suivie d'un cocktail | RSVP avant le mardi 17 mai

    Inscription / Informations

    Hôtel Renaissance
    Rue du Parnasse, 19 | B-1050 Bruxelles
    Bruxelles | Rue de La Fauvette, 92 | B-1180 Bruxelles
    Tel : +32 (0)2 374 23 13 | Fax : +32 (0)2 358 56 48

    Paris | 20 rue Laffitte | F-75009 Paris
    Tel : +33 (0)1 49 49 03 30 | Fax : +33 (0)1 49 49 03 33
  • L’Union européenne veut promouvoir la liberté religieuse dans le monde

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    Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a nommé, vendredi 6 mai, le premier « envoyé spécial pour la promotion de la liberté de religion et de conviction en dehors de l’Union européenne ».

    Homme politique slovaque, ancien commissaire européen à l’éducation, formation, culture et jeunesse de 2004 à 2009), Ján Figel sera le premier « envoyé spécial pour la promotion de la liberté de religion et de conviction en dehors de l’Union européenne ».

    Ainsi en a décidé le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, qui a annoncé sa nomination vendredi 6 mai, en marge de la remise du Prix Charlemagne au pape François à Rome.

    Ján Figel a été nommé pour un mandat initial d'un an.

    « La liberté de religion ou de conviction est un droit fondamental qui fait partie de la fondation de l'Union européenne », a rappelé Jean-Claude Juncker dans son allocution. « La persécution persistante des minorités religieuses et ethniques rend la protection et la promotion de cette liberté à l'intérieur et à l'extérieur de l'UE toujours plus essentielles ».

    Homme politique slovaque, Ján Figel est membre du Mouvement chrétien-démocrate (KDH). Député au Conseil national de la République slovaque de 1992 à 1998 puis de nouveau de 2002 à 2004, il est spécialiste des questions européennes et a occupé les fonctions de secrétaire d’État au ministère des affaires étrangères, puis négociateur en chef pour l'adhésion de la Slovaquie à l'UE de 1998 à 2003.

    Ref. Ján Figel, premier envoyé spécial pour la liberté de religion et de conviction de l’UE

    JPSC

     

  • L'élection du nouveau maire de Londres, un évènement révélateur

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    Lu sur Figaro Vox (lefigaro.fr) (Alexandre Devecchio) :

    Ce que révèle l'élection de Sadiq Khan à la mairie de Londres 

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Sadiq Khan, candidat travailliste à la mairie de Londres, est devenu le premier maire musulman d'une grande capitale occidentale. Essayiste française, Laetitia Strauch-Bonnart habite à Londres. Elle décrypte les raisons d'une victoire très symbolique.

    Laetitia Strauch-Bonart a été chercheuse dans un think tank français. Elle vit à Londres où elle prépare un PhD en histoire sur les penseurs conservateurs et les questions morales après 1945. Vous avez dit conservateur? est son premier essai.

    Sadiq Khan, candidat travailliste à la mairie de Londres est devenu le premier maire musulman d'une grande capitale occidentale. Cela est-il un symbole important en Grande-Bretagne?

    Laetitia Strauch Bonnart: Cette victoire reflète le profond changement démographique qui s'est opéré en Grande-Bretagne et surtout à Londres depuis les dernières décennies, puisque les musulmans représentent aujourd'hui 12,4% de la population de la capitale, une proportion qui croît d'ailleurs bien plus vite que celle des autres communautés.

    Cependant, le fait même de se concentrer sur l'identité religieuse de Khan pose problème: c'est réduire la politique à une «politique d'identités», où l'origine et l'appartenance comptent davantage que les programmes politiques. C'est aussi penser que les électeurs se déterminent en fonction de ces identités, alors que la victoire de Khan a certainement d'autres facteurs, à commencer par la faiblesse de son principal opposant conservateur, Zac Goldsmith. En réalité, dans les derniers mois, la focalisation du débat électoral sur les questions d'origine, voulue ou non, a empêché d'évoquer les vraies questions importantes pour la ville, à commencer par l'immobilier et le manque criant de logements pour une population en constante croissante. Aucun des candidats principaux, que ce soit Khan ou Goldsmith, n'a proposé le semblant d'une solution crédible à ce sujet!

    Sadiq Khan est le fils d'un conducteur de bus pakistanais. Ses origines culturelles et sa religion ont-elles joué un rôle dans cette élection? Lequel?

    En effet, elles ont joué un rôle, même s'il reste difficile à quantifier. Il est impossible de ne pas être sensible à l'histoire de Khan, qu'on partage ou non ses idées: fils d'un conducteur de bus pakistanais, il a grandi dans une council house (un HLM) et fait son chemin dans l'école d'Etat, gratuite, jusqu'à devenir avocat spécialiste des droits de l'homme. Sa «success story» est exemplaire. Ensuite, la campagne de Khan a elle-même énormément mis l'accent non seulement sur son origine sociale, mais aussi religieuse. Ses prospectus ont parfaitement joué sur ce registre, et ont fait pleurer dans les chaumières comme il se doit. Et je dis cela sans condescendance: je suis la première, à la vue de ces prospectus, à avoir admiré le parcours et l'homme, et senti la force de la méritocratie à l'œuvre… On voit ici la puissance du storytelling moderne. En face de Khan, vous trouviez un conservateur, fils de milliardaire - les commentateurs sceptiques ne manquent pas de le rappeler dès qu'ils le peuvent -, formé à Eton, l'école privée la plus emblématique, arborant toujours le même costume bleu distingué, sa «classe» se lisant sur son visage et dans le moindre de ses gestes. Deux images du Royaume-Unis se sont opposées dans cette bataille, jusqu'à la caricature.

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