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Eglise - Page 815

  • Comment est née l'encyclique qui a dit non aux contraceptifs artificiels

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    De Sandro Magister, vaticaniste à l'Espresso, en traduction sur le site diakonos.be :

    « Humanae vitae ». Voici comment elle est née et malheur à celui qui y touche

    Le travail en cours pour démolir « Humanae vitae » – l’encyclique de Paul VI de 1968 qui a dit non aux contraceptifs artificiels – vient de buter ces derniers jours sur un livre qui reconstruit la genèse de ce texte, grâce à l’accès, pour la première fois, aux documents secrets qui la concernent, autorisé par le Pape François en personne.

    > Gilfredo Marengo, « La nascita di un’enciclica. ‘Humanae vitae’ alla luce degli archivi vaticani », Libreria Editrice Vaticana, Città del Vaticano, 2018.

    L’obstacle est d’autant plus sérieux que les partisans d’un « changement de paradigme », c’est-à-dire d’une libéralisation des contraceptifs – du cardinal Walter Kasper au théologien Maurizio Chiodi, auteur de la désormais célèbre conférence donnée à l’Université pontificale grégorienne qui a donné le ton de la campagne, avec l’approbation apparente du Pape François -, s’attendaient justement à ce que ce livre ne constitue pas un obstacle mais vienne au contraire soutenir leurs thèses.

    En fait, l’auteur du livre a été le coordinateur d’un groupe de travail constitué il y a plus d’un an au Vatican précisément dans le climat d’une révision de « Humanae vitae ». Outre Marengo, en faisaient partie le théologien Pierangelo Sequeri, nommé par le Pape président de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les sciences du mariages et de la famille, Angelo Maffeis de l’Institut Paul VI de Brescia et l’historien Philippe Chenaux de l’Université pontificale du Latran.

    Les partisans d’un « dépassement » de l’enseignement de « Humanae vitae » avaient salué la mise en place de ce groupe de travail avec enthousiasme, vu qu’il avait été soutenu par l’un des leurs, Mgr Vincenzo Paglia, très proche du pape François, président de l’Académie pontificale pour la vie et grand chancelier de l’Institut Jean-Paul II. Le 8 mars dernier, le quotidien de la Conférence épiscopale italienne « Avvenire » – qui a pris lui aussi le parti des novateurs – allait jusqu’à prédire « des révélations surprenantes provenant des études autorisées par l’Académie pontificale pour la vie », concernant la genèse et donc également l’interprétation de « Humanae vitae » en des termes plus libéraux.

    Entretemps, cependant, une première désillusion s’était abattue sur les novateurs le 9 mai de la part du plus éminent membre du groupe d’étude, Sequeri, qui au cours d’une conférence de haut niveau sur « Humanae vitae » donnée à l’Université catholique de Milan, avait réaffirmé que « la pratique qui procure et impose une stérilisation de l’acte conjugal était injustifiable ».

    > Surprise. Un des hommes de François défend Humanae vitae

    Mais à présent, avec la sortie du livre de Marengo, on passe de la désillusion à la consternation. Parce que le livre réfute avec la force des faits justement les thèses les plus chères aux promoteurs du changement.

    Il suffit en fait de lire la synthèse qu’a fait de ce livre Andrea Tornielli – une source au-delà de tout soupçon vu sa proximité avec le Pape François – pour comprendre l’échec cuisant du plan visant à utiliser la révélation documents secrets de la préparation de l’encyclique de Paul VI pour soutenir un redimensionnement de son enseignement.

    Par exemple, il est vrai que Paul VI a fait réécrire par les futurs cardinaux Jacques-Paul Martin et Paul Poupard, qui étaient à l’époque fonctionnaires de la Secrétairerie d’État, la première mouture de l’encyclique qui avait été rédigée par le théologien de la maison pontificale de l’époque et lui aussi cardinal Mario Luigi Ciappi. Mais le contenu doctrinal des deux versions est le même, même s’il est formulé différemment.  Et même la seconde version n’avait pas satisfait Paul VI, tant et si bien qu’il l’a retravaillée pour enlever ce qui lui semblait être des ambiguïtés, avec des réécritures de sa propre main ou de celle de son théologien de confiance, le milanais Carlo Colombo.

    Les fait eux-mêmes démentent donc l’hypothèse selon laquelle Paul VI aurait négligé, dans la préparation de l’encyclique, les exigences de la synodalité et de la collégialité, aujourd’hui tant exaltées – paradoxalement – alors que nous connaissons l’un des pontificats les plus monocratiques de toute l’histoire.

     

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  • Quand le Vatican invite le public à préparer une conférence internationale sur la reconversion d'églises

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    De Carol Glatz sur presence-info.ca :

    Le public invité à préparer une conférence internationale sur la reconversion d'églises

    L’artiste Okuda San Miguel se tient dans l’ancienne église Santa Barbara, à Oviedo, en Espagne. Le lieu de culte a été transformé en skatepark, un scénario que le Vatican aimerait éviter à l’avenir.

    L’artiste Okuda San Miguel se tient dans l’ancienne église Santa Barbara, à Oviedo, en Espagne. Le lieu de culte a été transformé en skatepark, un scénario que le Vatican aimerait éviter à l’avenir.   (CNS photo/J.L. Cereijido, EPA)

     
     
    2018-07-16 10:24 ||  Vatican 
    Le Vatican participe à l’organisation d’une conférence internationale destinée à aider les diocèses à travailler avec leurs communautés locales pour trouver des utilisations «appropriées» pour la reconversion des églises désaffectées.

    Le Conseil pontifical pour la culture, en collaboration avec l'Université pontificale grégorienne de Rome et la conférence épiscopale Italienne, parrainera le rassemblement consacré à la gestion du patrimoine culturel ecclésial qui se tiendra les 29 et 30 novembre à Rome.

    D’ici l’automne, le public est invité à photographier et à publier sur le réseau de partage de photos Instagram des exemples d'églises désaffectées qui sont réutilisées de manière positive, puisque les exemples d'églises transformées en boîtes de nuit et gymnases «attirent l'attention des médias».

    Les photographies, étiquetées #NoLongerChurches, #unigre et un mot-clic du nom de l'église et de la ville, ont pour but de mettre en évidence des façons positives de préserver ou de souligner l'importance historique, sociale, artistique et sacrée de tels bâtiments.

    Les photographies doivent être affichées entre le 10 juillet et le 15 octobre, et les gagnants sélectionnés auront leurs images exposées à la conférence internationale et publiées sur les sites Web des commanditaires et dans les magazines italiens consacrés à l'art chrétien, à l'église et à l'architecture.

    Des chercheurs et des instituts universitaires sont également invités à soumettre des affiches et des documents sur des études achevées ou des projets en cours portant sur la revitalisation ou la réaffectation de lieux de culte désacralisés ou sous-utilisés.

    Des représentants des conférences épiscopales d'Europe, d'Amérique du Nord et d'Océanie sont invités à assister à la conférence pour discuter et approuver les lignes directrices sur la réutilisation des propriétés ecclésiastiques désacralisées.

    Ce n’est pas la question de savoir si une église doit être désacralisée ou non qui sera au cœur des réflexions, mais bien de montrer la nécessité d'un processus de planification à long terme qui implique l'ensemble de la communauté et qui vise à parvenir à une compréhension de la façon dont ces structures devraient être réutilisées ou reconstruites.

    Le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical pour la culture, a déclaré aux journalistes le 10 juillet que les anciens lieux de culte doivent conserver une valeur spirituelle, sociale ou culturelle au sein de la communauté et que tous les efforts doivent être faits pour sauvegarder le patrimoine, en transférant les biens mobiliers aux musées diocésains, par exemple.

    Les critères actuels pour guider ce processus, a-t-il dit, «sont trop génériques».

    Bien que les églises européennes construites pendant la Renaissance, le baroque ou d'autres périodes puissent avoir une grande valeur artistique, il ne faut pas oublier qu'une simple église en brique ou en bois en Amérique du Nord a aussi une «valeur spirituelle» importante, a rappelé Richard Rouse, membre du Conseil pontifical pour la culture.

    «Ils n’ont peut-être des fresques de Michel-Ange en guise de décoration intérieure, mais beaucoup de ces lieux de culte ont été construits grâce aux dons, au soutien et au travail acharné de générations de familles, et pour certains membres de la communauté locale, ils gardent une forte signification émotive», a-t-il confié au Catholic News Service le 11 juillet.

    La conférence «cherchera à démontrer que le patrimoine culturel de l'église, construit avec foi et charité au fil du temps, est encore capable de transmettre la culture chrétienne s’il est correctement valorisé et non perçu comme un fardeau à maintenir», ont déclaré les organisateurs dans un communiqué de presse.

    Le succès de l’événement dépendra, selon le communiqué, de la participation de la communauté ecclésiale à l'appréciation et à la gestion de son patrimoine et à la formation d'architectes, de constructeurs et de planificateurs qualifiés qui sont «culturellement motivés».

    Carol Glatz

  • Et si David et Salomon étaient invités au prochain synode des jeunes ?

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    De Sandro Magister en traduction sur le site diakonos.be :

    David et Salomon, invités spéciaux au synode des jeunes

    Le 3 octobre, date à laquelle commencera le prochain synode des évêques, se rapproche de plus en plus. Mais nous sommes déjà à la mi-juillet et le document qui est censé faire office d’ « instrumentum laboris » des discussions est pratiquement semi-clandestin.  Il a bien été présenté à la presse le 19 juin mais à l’heure actuelle, sur le site officiel vatican.va, il n’est encore disponible qu’en version italienne.

    En tout cas, ceux qui l’ont lu n’ont pas été convaincus. Pareillement, les étapes qui ont mené au synode n’ont rien produit de mémorable.  Le thème en question n’est pas des plus évidents : « Les jeunes, la foi et le discernement vocationnel ».  Mais le travail préparatoire a surtout consisté en une suite désordonnée d’ « écoutes », soit à travers des questionnaires soit par des convocations de jeunes diversement assortis, comme les 300 personnes présentes à Rome en mars dernier en plus des 15.000 qui étaient connectés avec eux par le web dans le monde entier.

    Des « écoutes » traitées avec des modèles sociologiques de piètre qualité afin de noter des « questions » et des « malaises » déjà bien connus. Alors qu’il suffirait de jeter un œil sur cette enquête récente du Pew Research Center de Washington pour que saute tout de suite aux yeux le fossé qui divise dans le monde entier les jeunes générations des adultes au niveau du vécu religieux, avec une nette chute de la religiosité chez les jeunes.

    > The Age Gap in Religion Around the World

    Les lacunes du travail préparatoire apparaissent surtout dans le faible nombre de propositions. Tout comme on attendait du Concile Vatican II une parole originale de l’Église au monde, on attendait du prochain synode une parole forte de l’Eglise aux jeunes générations.  Une parole qui ne soit pas celle que le « monde » est déjà capable de dire déjà mais qui ait en elle l’empreinte unique du « Verbum », du « Logos » fait homme en Jésus.

    Si c’est là tout ce qui est en jeu au prochain synode, alors le premier article du dernier numéro de « La Civiltà Cattolica » a plus de valeur en lui-même que la masse inutile des textes préparatoires produits jusqu’à présent.

    > « Io sono un ragazzo » [je ne suis qu’un enfant, NdT]

    C’est le bibliste Vincenzo Anselmo, un jésuite de 39 ans, qui en est l’auteur. Il s’occupe notamment à Naples de la formation des futurs prêtres diocésains du Sud de l’Italie.  Dans son article, il prend comme modèle pour l’Église – en ce qui concerne les jeunes générations – la manière dont Dieu agit avec David et Salomon, tous deux appelés quand ils étaient très jeunes à des rôles inconcevables selon des critères humains et pourtant décisifs dans l’histoire du salut.

    Aussi bien David que Salomon sont valorisés par Dieu notamment pour leurs talents – habileté, courage, sagesse -, peu reconnus voire raillés au début par leurs contemporains, et plus encore pour la détermination de David à transmettre à son fils Salomon la loi et les promesses divines auxquelles il faut rester fidèle dans l’écoute et dans l’obéissance.

    Et Dieu ne se montre pas indulgent quand Salomon sacrifie sur les hauteurs, cédant ainsi à cette idolâtrie qu’était le séduisant « air du temps ». En fait, c’est même là qu’il lui apparaît et qu’il réveille en lui le désir d’un « cœur qui écoute » la parole divine avant et plus que toute autre parole d’homme, selon ce qui deviendra jusqu’à notre époque la prière quotidienne du croyant juif : « Shema’ Israël », « Écoute Israël ».

    Après avoir également rappelé l’histoire du prophète Jérémie, désemparé par la mission à laquelle Dieu l’appelle alors que « je ne sais pas parler, je suis un enfant », le Père Anselmo conclut ainsi son article : « Dans l’histoire du salut, le Seigneur compte sur les jeunes et il va même jusqu’à confier le sort de son peuple à certains d’entre eux ».

    Il faut espérer qu’en synode, les évêques se débarrassent de la banale sociologie des textes préparatoires et assument sérieusement cette leçon des Saintes Écritures.

    *

    En marge de cet article, il faut également signaler que des protestations se sont élevées parmi les jeunes convoqués à Rome pour la réunion pré-synodale des 19-24 mars 2018 à propos du document que le Secrétariat du synode a élaboré à l’issue de la réunion.

    En particulier, un groupe nombreux de jeunes entre 16 et 29 ans en provenance des États-Unis d’Amérique, du Pakistan de Hong-Kong, de Pologne, d’Irlande, d’Angleterre et d’autres pays encore, ont adressé au Pape François un document argumenté alternatif en anglais qui a été présenté et publié intégralement le 21 mai sur LifeSite News :

    > Catholic youth issue their own pre-Synod text: Proclaim truth « without apology »

    Voici ce qu’on peut y lire entre autres:

    « We desire the Church to be popular, as we desire all to know the love of Christ. However, if the choice is between popularity and authenticity, we choose authenticity. »

    Et encore:

    « We reject utterly the notion that the Church needs to change her teaching to accommodate the world. »

    Une traduction en italien du document est maintenant disponible :

    > Una risposta al documento finale del pre-sinodo 2018

  • Le pape : un dictateur ?

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    Lu sur le site de Riposte catholique :

    Parution attendue : « Le Pape dictateur »

    Lorsque parut, en novembre 2017 sous la forme d’un livre numérique Il Papa Dittatore, d’un auteur signant du pseudonyme Marcantonio Colonna, ce fut un sacré coup de tonnerre dans un ciel romain qui n’était pourtant pas azuréen… Il ne fallut guère de temps pour que le pontificat du pape François commencé dans l’étonnement, accumule des volutes de réticences, des voiles d’incompréhensions voire d’épais nuages de doutes. La parution, e décembre suivant,  de la première édition “papier” en anglais chez Regnery, aux États-Unis, de The Dictator Pope, allait donner une dimension internationale à cet ovni éditorial qui, au milieu de la papolâtrie médiatique ambiante, jetait sur le pontificat une lumière crue non sans affoler certains secteurs de la Curie. L’ouvrage, qui allait connaître une seconde édition révisée en langue anglaise au mois d’avril dernier, s’installait dans la liste des livres à succès dans ses versions électroniques et imprimées. Entretemps, l’auteur avait révélé, le 19 mars 2018, sa véritable identité. Il s’agissait d’Henry Sire, historien britannique, historiographe de l’ordre de Malte et fin connaisseur de la Ville éternelle où il a passé de longues années. Les Presses de la Délivrance viennent d’avoir le courage de publier en français Le Pape dictateur, dans une fluide traduction de Jeanne Smits. Henry Sire est tout sauf un polémiste, mais il est éberlué du conformisme des médias anglophones et francophones sur l’actuel pontife romain. En effet, à la différence des médias italiens ou hispanophones, qui n’hésitent pas à montrer la réalité du pontificat, les médias occidentaux prétendent que le pape François est un grand réformateur opposé à des cardinaux “ultra conservateurs”. La réalité, c’est que, depuis cinq ans, la réforme de la Curie n’a guère progressé. Pire, le pape a stoppé de nombreuses réformes entamées par Benoît XVI. En particulier, la réforme des finances et la réforme des mœurs. La secrétairerie d’État a repris le contrôle des finances – obtenant, en particulier, l’éviction du cardinal Pell, trop indépendant et donc trop “dangereux” pour certaines coteries. En six chapitres fort documentés, Henry Sire nous offre une substantielle contre information sur les origines et la réalité du pontificat : La mafia de Saint-Gall, Le cardinal venu d’Argentine, Une réforme ? Quelle réforme ?, De nouveaux sentiers (tortueux), Miséricorde ! Miséricorde !, et Kremlin Santa Marta… Nous reviendrons abondamment sur ce livre passionnant, mais il faut absolument que ce soit un succès – malgré la conspiration du silence médiatique qui va probablement s’abattre sur lui. Alors, achetez-le, lisez-le, offrez-le. Et profitez de l’offre des Presses de la Délivrance : les frais de port sont offerts jusqu’au 31 juillet !

    Pour le commander, c’est ici !

  • Vient de paraître : le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle », n° 107, été 2018

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de l’été 2018. Tiré à 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation.Les articles mentionnés en bleu sont disponibles sur le blog de l'église du Saint-Sacrement (cliquez sur les titres ci-dessous pour y accéder).

    Au sommaire de ce numéro n° 107 (été 2018) : 

    contrat Delta ingenieur stabilité339.jpg

    La Fête-Dieu 2018 à Liège

    Fête-Dieu : l’office primitif

    La réception de l’Eucharistie à travers le temps

    A contretemps : bioéthique, spiritualité, scientisme

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg

    Rome et le monde : 

    Pape François : quel bilan pour cinq années de pontificat ?

    Qui peut communier ?

    L’accès des conjoints luthériens allemands à la communion sacramentelle

    Célibat sacerdotal en péril : le cardinal Sarah monte au créneau

    Efflorescence du catholicisme en Afrique

    Belgique :

    Avortement : encore plus permissif ?

    Vers une reconnaissance symbolique des couples homosexuels par l’Eglise ?

    Un attentat « islamiste » au Boulevard d’Avroy à Liège

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

     

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, 

    B-4000 Liège

     JPSC

  • Quand le Festival d’Avignon inscrit au programme la théorie du genre et le mariage pour tous, Mgr Cattenoz met les points sur les i.

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    Lu sur le blog « Salon beige »:

    Cattenoz 20150121_32.jpg" Extrait de l'homélie de Mgr Cattenoz prononcée dimanche à l'occasion de la messe du Festival d'Avignon qu'il présidait, et retransmise par France Culture :

    "[...] Le Festival d’Avignon bat son plein, un lieu merveilleux où l’humanité s’interroge librement à travers le théâtre sur ce qu’elle vit et ce qu’elle est, véritable brouillon de culture. Le festival est un lieu merveilleux pour répondre à l’appel de Jésus à évangéliser. Cette année, devant le thème du festival, le genre, je lance un appel à la conversion et à la découverte du message de l’Évangile que la lettre de Paul nous a présenté de manière merveilleuse.

    Je n’ai jamais rencontré de L, de G, de B, de T, et paraît-il, maintenant de Q ; je ne connais et ne vois que des personnes humaines avec toute la richesse de leur féminité et de leur masculinité inscrite dans leur chair et jusque dans leur être le plus profond. Je continue de m’émerveiller devant la complémentarité de l’homme et de la femme. Au nom même de celle-ci, je m’émerveille encore, devant l’amour qui jaillit entre eux et débouche sur le don de la vie. Le mariage pour tous peut bien exister, ce ne sera jamais qu’une amitié, aussi belle soit-elle.

    Comme le prophète Amos, je voudrais dénoncer une société aux comportements incohérents et qui n’a pas compris quel merveilleux projet de vie Dieu lui proposait.

    Il n’y a rien de nouveau sous le soleil dans notre société ! Elle se vautre dans un pseudo bien-être matériel, usant des trois quarts des richesses de la planète, sans comprendre pourquoi les vagues migratoires des plus pauvres des pauvres se succèdent à nos portes. Que la Mer Méditerranée devienne un immense cimetière ne semble pas gêner grand monde !

    Cependant, devant ses incohérences, notre société n’est pas à court d’idées : l’avortement, le suicide assisté, la PMA, la GPA, l’eugénisme tout devient possible au nom d’un principe devenu premier depuis les années 68 : « il est interdit d’interdire, on a bien le droit, on a tous les droits, mon plaisir est mon droit. »

    Depuis des années, le processus est bien rodé : changer le vocabulaire, dépénaliser la réalité et en faire un droit. Dans quelques années, nous aboutirons à un sommet : « Homodeus ! » où l’algorithme sera roi. Heureusement, comme autrefois, le colosse a des pieds d’argile !

    Au risque de choquer, je voudrais simplement rappeler les paroles de Jean-Paul II : « L’avortement est le crime le plus abominable qui soit, car la victime n’a même pas la possibilité de crier sa souffrance » (EV 50). Je voudrais citer Mère Teresa : « l’avortement est une réalité abominable, car une mère tue son propre enfant ». Je vous avoue que j’ai pleuré en voyant conduire au Panthéon de la République le corps de celle qui a permis la légalisation de l’avortement. Je voudrais enfin citer le Pape François qui récemment a eu le courage de dire haut et fort ceci : « J’ai entendu dire que c’est la mode – ou du moins, c’est une habitude – de faire certains examens pendant les premiers mois de la grossesse, afin de voir si le bébé va mal, ou s’il y a un problème. Dans ce cas, la première proposition est :“On l’élimine ?” L’homicide des enfants. Et pour avoir une vie tranquille, on élimine un innocent. [...] Au siècle dernier, tout le monde était scandalisé par ce que faisaient les nazis pour entretenir la pureté de la race. Aujourd’hui, nous faisons la même chose, mais avec des gants blancs » (2018 08 18).

    Face à cette anthropologie enfermée dans une impasse, Paul nous présente le projet de Dieu le Père sur nous : devenir dans le Christ ses enfants bien-aimés, partager sa propre vie divine au souffle de l’Amour de l’Esprit Saint, et cela dès maintenant et pour toujours. Jésus nous invite à témoigner de ce merveilleux projet divin au cœur de notre société d’aujourd’hui, aussi nous voulons au cœur du festival porter témoignage de Celui qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Jean Vilar l’avait compris, lui qui a toujours demandé que le programme de la présence chrétienne au festival soit noté dans le programme lui-même.

    Il y a quelques jours, je demandais à des personnes atteintes de handicaps : « Quelle est la dernière merveille de Dieu dont vous avez été témoins ? » Claire, une jeune femme polyhandicapée m’a dit : “moi je m’émerveille de savoir que je vis et que je vivrai pour toujours en Jésus !” Et Madona, une femme atteinte de trisomie 21, a ajouté avec ses mots à elle : “Moi, quand je vois le prêtre qui lève l’hostie à la messe, je vois papa, maman, et tous les saints du ciel !” Quelle leçon d’humanité ! Oui, toi mon frère, même si tu n’acceptes pas ce témoignage de Claire et de Madona, même si tu ne partages pas ce merveilleux projet divin, tu restes mon frère et nous pourrons vivre ensemble une véritable fraternité, car c’est l’Amour seul qui compte. AMEN 

    Michel Janva "

    Ref. Mgr Cattenoz : Le mariage pour tous peut bien exister, ce ne sera jamais qu’une amitié

    Lorrain d’origine (il est né à Maxéville en 1945), Mgr Jean-Pierre Cattenoz a obtenu son doctorat en théologie à l’Institut catholique de Toulouse et fut ordonné prêtre en 1983 pour l’archidiocèse d’Avignon où il débuta son ministère avant de partit comme prêtre « Fidei Donum » à N'Djaména au Tchad. Il y fut  directeur des études du séminaire de Bakara pendant six ans. De retour en France, il enseigna au grand séminaire d'Avignon et au Studium de théologie de l'Institut Notre-Dame de Vie. De 2000 à 2002, il est responsable de la branche sacerdotale de cet institut de spiritualité carmélitaine, avant d’être nommé archevêque d’Avignon par Jean-Paul II (juin 2002).

    Rapidement après sa prise de fonction, il fut pris à partie par les milieux libéraux de son diocèse contestant sa politique d’implantation de communautés religieuses « étrangères » (qui ne tardèrent pas à susciter des vocations) et la fermeture du séminaire interdiocésain d’Avignon (très ouvert aux « valeurs » de la postmodernité). La promulgation d'une « charte diocésaine de l'enseignement catholique », qui demande aux élèves non catholiques des établissements catholiques de participer aux cours de première évangélisation ou de catéchèse, acheva de heurter la frange moderniste de son « gouvernement » diocésain qui réclama publiquement sa démission. Mais il fut confirmé dans son poste par le pape Benoît XVI (janvier 2010). Sous le règne du pape François, une nouvelle tentative libérale pour l’écarter, fit également long feu.

    JPSC

  • Lefebvristes : Mgr Fellay est évincé, l'abbé Davide Pagliarani devient supérieur général

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    Le point de vue de Jean-Marie Guénois  dans « Le Figaro » :

    « Dans le cadre d'un Chapitre général qui s'est tenu mercredi, à Ecône, en Suisse, un nouveau supérieur général a été élu à la tête de la Fraternité Saint Pie X, évinçant l'actuel supérieur, Mgr Fellay, pourtant donné favori. Avec ce nouveau responsable, l'abbé Davide Pagliarani, c'est la ligne opposée à un rapprochement avec Rome qui a pris le dessus.

    C'est une surprise. Après deux mandats de douze ans à la tête de la Fraternité Saint Pie X - fondée par Mgr Marcel Lefebvre, chef de file des opposants au Concile Vatican II - Mgr Bernard Fellay, 60 ans, de nationalité suisse, n'a pas été reconduit comme supérieur général. Il était pourtant donné favori.

    Réuni mercredi à Ecône en Suisse - son siège historique -, le 4ème Chapitre général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X a élu aux deux tiers des 41 capitulants l'abbé Davide Pagliarani comme supérieur général, pour un mandat de 12 ans.

    De nationalité italienne, il est âgé de 47 ans et fut ordonné prêtre par Mgr Fellay. Il a exercé son apostolat à Rimini (Italie) puis à Singapour, avant d'être nommé supérieur du district d'Italie. Depuis 2012, il était directeur du séminaire Notre-Dame Co-rédemptrice de La Reja (Argentine). Il y avait d'ailleurs remplacé Mgr Alfonso de Galarreta, évêque auxiliaire de la Fraternité Saint-Pie X, dont le nouveau supérieur est proche. Cet évêque de nationalité espagnole fut l'un des quatre évêques ordonnés, contre l'avis de Rome, par Mgr Lefebvre en 1988. Il est réputé pour son exigence doctrinale sans concession.

    Le rapprochement avec Rome pourrait encore ralentir

    Par ailleurs, on a appris dans la soirée que Mgr de Galarreta et l'abbé Christian Bouchacourt - de nationalité française et supérieur du district de France - auraient été élus «assistants» du nouveau supérieur. L'orientation de cette nouvelle équipe laisse penser que le dossier du rapprochement avec Rome pourrait encore ralentir, voire stagner, tant les divergences doctrinales sont importantes entre le Vatican et Ecône. Notamment sur le dialogue interreligieux et sur les relations œcuméniques avec les autres confessions chrétiennes mais aussi sur l'ecclésiologie, la vision de l'Église catholique.

    Il existe au sein de la Fraternité Saint Pie X - 650 prêtres dans 70 pays et environ 150 000 fidèles - une forte opposition au rapprochement avec Rome. Très présents en France, les tenants de cette position s'appellent eux-mêmes les «résistants». Ils ont probablement joué un rôle dans l'éviction de Mgr Fellay qui travaillait depuis le pontificat de Benoît XVI, puis avec le pape François, à un accord avec Rome. De même, l'un des candidats potentiels à cette élection - même si personne ne peut faire acte de candidature - le prêtre français, Patrick Duverger, plutôt en faveur d'un rapprochement avec le Saint-Siège, a été lui aussi écarté.

    La rupture des Lefebvristes avec Rome fut consommée quand le fondateur, Mgr Marcel Lefebvre, ordonna en 1988, quatre évêques contre l'avis de Rome, provoquant une forme de schisme. Benoît XVI tenta une réconciliation en levant les excommunications dont étaient frappés ces quatre évêques, tout comme l'était Mgr Fellay. Il autorisa également, à titre extraordinaire, le retour de la messe selon l'ancien rite latin. Mais les discussions échouèrent sur le refus de reconnaître l'intégralité du Concile Vatican II par la Fraternité Saint Pie X. À sa suite, le pape François - qui a une image positive du travail pastoral des lefebvristes en Argentine -, a accordé à leurs prêtres la capacité canonique de confesser et de marier. Ce qui représentait un autre pas en avant vers la normalisation des relations.

    Enfin, Rome avait préparé un statut sur mesure de «Prélature personnelle», sur le modèle de l'Opus Dei, pour accueillir cette Fraternité sacerdotale. Il confère une certaine autonomie d'action, le supérieur ne répondant qu'au pape et non aux évêques locaux. Mais le supérieur est alors nommé à vie. Une perspective qui a peut-être joué contre Mgr Fellay, qui avait déjà effectué deux mandats de douze ans. Même si, en l'espèce, ce sont les considérations doctrinales, relatives à l'évolution de l'Église catholique sous le pontificat de François dans une direction hérissant les Lefebvristes, qui ont été décisives. »

    Ref. Lefebvristes : Mgr Fellay est évincé, l'abbé Davide Pagliarani devient supérieur général

    JPSC

  • L'abbé Pagliarani nouveau supérieur de la Fraternité Saint Pie X

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    Lu sur le site web « Salon beige » :

    « Le 4e chapitre général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X qui se tient jusqu’au 21 juillet au Séminaire Saint-Pie X d’Ecône (Suisse), a élu l’abbé Davide Pagliarani Supérieur général pour 12 ans.

    De nationalité italienne, le nouveau Supérieur général est âgé de 47 ans. Il a reçu le sacrement de l’Ordre des mains de Mgr Bernard Fellay, en 1996. Il a exercé son apostolat à Rimini (Italie), puis à Singapour, avant d’être nommé supérieur du district d’Italie.

    Depuis 2012, il était directeur du Séminaire Notre-Dame Co-rédemptrice de La Reja (Argentine).

    Mgr de Galarreta a été élu 1er assistant général pour un même mandat de 12 ans. Et l'abbé Bouchacourt a été élu  2e assistant. 

    Cette élection ne va pas accélérer le rapprochement avec Rome. La tendance n'est pas dans l'éloignement de Rome mais dans une problématique de lent rapprochement. Les divergences ne portent pas sur le principe, mais sur la méthode, les conditions, et le calendrier.

    Ref. Le Salon Beige

    JPSC

  • L'abbé Andrzej Komorowski élu nouveau supérieur général de la Fraternité Saint-Pierre

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    De Michel Janva sur le site web « Salon beige » :

    « Lundi 9 juillet 2018, le Chapitre Général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre (FSSP), réuni du 3 au 18 juillet au Séminaire International Notre-Dame de Guadalupe, Denton, USA, a élu en session plénière l’abbé Andrzej Komorowski comme Supérieur Général pour six ans. La Commission Pontificale « Ecclesia Dei » a été aussitôt informée et a transmis un message de félicitations.

    Prêtre polonais né en 1975, l’abbé Andrzej Komorowski est entré au Séminaire International Saint-Pierre de Wigratzbad après des études d’Économie à l’Université de Poznań (Pologne). Ordonné prêtre en juin 2006 par le Cardinal Jorge Medina Estévez, il a exercé son ministère dans divers apostolats de la Fraternité en Pologne, en Belgique et aux Pays-Bas.

    Élu Assistant du Supérieur Général au Chapitre Général de 2012, il a exercé cette fonction à la Maison Générale de Fribourg (Suisse) tout en remplissant la charge d’Économe Général et en assurant un ministère régulier auprès des fidèles de Suisse Romande. 

    En succédant à l’abbé John Berg, l’abbé Komorowski devient le quatrième Supérieur Général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre.

    L'élection des Assistants et des Conseillers devrait suivre dans les prochains jours. »

    Ref. L'abbé Andrzej Komorowski élu nouveau supérieur général de la Fraternité Saint-Pierre

    JPSC

  • Chine : de nouvelles règles pour contrôler les catholiques

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    De Domitille Farret d'Astiès sur aleteia.org :

    En Chine, de nouvelles règles pour contrôler les catholiques

    Après la démolition du sanctuaire Notre-Dame-du-Mont-Carmel en juin, la répression continue contre les chrétiens en Chine. L'État veut contrôler les fidèles et demande à l'Église de lui fournir des données à leur sujet.

    La province du Henan, en Chine, compte dix diocèses. La répression se durcit aujourd’hui davantage. Selon un prêtre, les autorités municipales auraient demandé aux Églises de la province de leur transmettre des statistiques sur les fidèles, et en particulier sur les familles pauvres. L’homme d’Église, qui souhaite rester dans l’anonymat, juge cette requête « totalement déraisonnable ». Il soupçonne ce programme d’avoir pour objectif d’annuler les subventions pour les personnes ayant de faibles revenus.

    Une circulaire avec cinq règles à appliquer

    Il explique que lors d’une visite dans son église le 1er juillet dernier, les autorités locales lui ont remis une circulaire contenant cinq règles à appliquer. La première ordonnait que soit transmis aux autorités le nombre de fidèles ainsi que leurs antécédents. D’autres règles imposaient le signalement des mineurs entrant dans les espaces religieux, la mise en évidence dans les lieux de culte des listes des membres du clergé, l’exposition permanente du drapeau national et que soit chanté l’hymne national lors de chaque cérémonie.

    Depuis plusieurs mois, le Henan connaît une série d’attaques. Avec 2,4 millions de chrétiens, dont 300 000 catholiques, cette province, considérée comme le berceau de la civilisation chinoise, représente la deuxième communauté catholique de Chine.

  • Football : quand le pape console les Brésiliens

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    Du Soir de ce lundi 9 juillet (p. 32) :

    Consolation 

    Grand amateur de football, le pape argentin François a eu un mot consolateur à l’attention des fidèles brésiliens présents dimanche sur la place Saint-Pierre de Rome. « Je vois des drapeaux brésiliens, a déclaré le chef de l’Eglise à la fin de l’angélus dominical en s’adressant à la foule. Bonjour les Brésiliens et… allez, il y aura une autre occasion », a-t-il déclaré en souriant.

  • Il y a cent prêtres à l'Ordinariat de Notre-Dame de Walsingham

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    L'archevêque de Birmingham a célébré la messe dans l'Ordinariat (source)

    Huit nouveaux prêtres ont été ordonnés pour l'ordinariat de Notre-Dame de Walsingham à l'Oratoire de Birmingham samedi.

    L'archevêque de Birmingham, Bernard Longley, a célébré la messe selon l'usage habituel du rite romain, portant la crosse du bienheureux John Henry Newman, patron de l'Ordinariat.

    L'Oratoire est la maison du Sanctuaire et des Reliques du Cardinal Newman.

    Deux des nouveaux prêtres furent les premiers à compléter entièrement leur formation au sein de l'Ordinariat. Les six autres étaient d'anciens membres du clergé anglican.

    L'Ordinariat a été créé en 2011 par le pape Benoît XVI pour les anciens anglicans cherchant la pleine communion avec l'Église catholique tout en conservant des éléments de leur patrimoine anglican.

    Le nombre de prêtres ordonnés pour l'Ordinariat était deux de plus que pour le plus grand diocèse de l'Angleterre - l'archidiocèse de Westminster - qui a ordonné six prêtres le même jour.

    Le nombre de prêtres dans l'Ordinariat est maintenant exactement de 100.