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Histoire - Page 55

  • Le grand retour de la Fête-Dieu à Liège du 12 au 19 juin 2022

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    "La Fête-Dieu, fête du Corps et du Sang du Christ, est liée à la ville de Liège depuis plus de 770 ans. C’est en effet en 1246 qu’elle fut célébrée pour la première fois à Liège, après que l’évêque Robert de Thourotte ait reconnu les visions de Julienne de Cornillon dans lesquelles elle voyait une lune échancrée, rayonnante mais incomplète, qui représentait l’hostie. Cette fête solennelle en l’honneur du Saint-Sacrement fut instituée dans l’Eglise universelle en 1264." (voir ici le communiqué du diocèse)

    "Du 12 au 19 juin prochains, après deux ans de limitations à cause de l’épidémie du coronavirus, les célébrations à l’occasion de la Fête-Dieu auront bien lieu cette année; et ce, avec un programme complet et varié qui est disponible en ligne sur: www.liegefetedieu.be"

    L'église du Saint-Sacrement au Boulevard d'Avroy 132 (face à la statue équestre de Charlemagne) est l'un des lieux où cette fête du "Corpus Christi" est mise particulièrement en lumière: 

    Liège

    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    affiche fête dieu 2022.jpg

     

    affiche fête dieu 20222.jpg

    Nota bene:

    le concert d'ouverture du 12 juin aura lieu à 17h00 (au lieu de 16h00)

    et le vernissage subséquent de l'exposition "Fête-Dieu, mémoire de Liège: souvenirs et traditions", à 18h00.

    Autres renseignements : Tel. 04 344 10 89 ou  Email : sursumcorda@skynet.be

  • "Il n'y a légitimement qu'un seul pape et il s'appelle François"

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    De Kath.Net/News :

    "Il n'y a légitimement qu'un seul pape et il s'appelle François".

    8 juin 2022

    "La démission du pape Benoît a introduit dans le principe pétrinien de l'unité de la foi et de la communion de l'Église une tension qui n'a pas de parallèle dans l'histoire". Par Gerhard Card. Müller

    Vatican (kath.net) : Kath.net met en ligne les paroles du cardinal Gerhard Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, à l'occasion de la présentation du livre "Benedetto XVI nove anni di papato-ombra" (Benoît XVI : neuf ans de papauté fantôme) de Massimo Franco (Milano 2022). Franco est un journaliste et auteur italien renommé, il écrit pour le Corriere della Sera et des médias internationaux tels que le Guardian britannique. Kath.net remercie S.E. le cardinal Müller de l'aimable autorisation de publier ses propos sur la présentation du livre.

    Personne ne pourra dévaloriser le nouveau livre de Massimo Franco comme un petit opuscule, comme cela est arrivé à Dario Viganò, alors préfet du dicastère du Vatican pour la communication, quand il a fait croire à l'approbation de Benoît XVI pour un panégyrique du "Nouveau Paradigme" de son successeur, auquel les médias ont donné l'aura du "grand réformateur" (p. 91).

    Nous avons plutôt affaire à un véritable livre de fond, qui ne fait pas la promotion d'une personne à des fins de propagande, mais qui se consacre au problème non résolu sur le plan théologique, sociologique et psychologique de la coexistence de deux papes dans l'Église catholique.

    Le fait que l'auteur m'ait justement demandé de participer à la présentation de son livre, remarquablement documenté, avec une connaissance détaillée des événements dramatiques des neuf dernières années, m'honore certes, mais m'expose aussi à un certain risque d'être mal compris de deux côtés. Après tout, c'est de ma position entre les foyers ecclésiaux de "Santa Marta" et du "Monasterium Mater ecclesiae" qu'il est le plus question dans ce livre de 250 pages. En effet, je rentre parfaitement dans le schéma narratif, dans la mesure où j'ai été nommé préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi par le pape Ratzinger et brusquement révoqué par papa François après le premier mandat de cinq ans qui s'est achevé. Depuis lors, selon la logique des jeux de pouvoir politiques, je suis soit considéré comme le chef de l'opposition à l'un, soit comme le dernier refuge de l'orthodoxie dans le sens de l'autre, ou encore on tente de m'instrumentaliser.

    Mais le lien effectif et affectif de chaque évêque avec le pape ne doit pas être confondu avec la servilité calculée des cours princières. La franchise apostolique avec laquelle Paul s'est jadis opposé au co-apôtre Pierre au sujet de la "vérité de l'Évangile" (Ga 2,14) n'a pas fait de Paul un négateur de la primauté pétrinienne ni empêché Pierre de corriger humblement son attitude peu claire. On sait que c'est ainsi que saint Augustin (ép. 82) a interprété, dans un échange avec saint Jérôme, le fameux passage de l'épître aux Galates. (Cf. Johann Adam Möhler, Hieronymus und Augustinus im Streit über Gal. 2, 14 : ders, Gesammelte Schriften und Aufsätze I, hg. v. Ign. Döllinger, Regensburg 1839, 1-18).

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  • Etienne Sandor, un jeune salésien hongrois exécuté par les communistes (8 juin)

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    De ce site salésien :

    Etienne Sandor, salésien coadjuteur

    Etienne Sandor, salésien coadjuteur, sera béatifié

    archive 10 octobre 2013

    Si 116 000 hongrois par ans seront condamnés à mort de 1948 à 1953 pendant la dictature communiste, les chrétiens seront parmi les premiers à en souffrir. Etienne Sandor, Salésien coadjuteur, choisira lutter pour les jeunes catholiques et sera tué le 8 juin 1952. Le 19 octobre 2013, l’Eglise le déclarera Bienheureux à cause de son témoignage de foi.

    Les Franciscains accompagnent Etienne vers la vocation salésienne

    Etienne Sandor, est né le 26 octobre 1914, aîné de trois garçons, en Hongrie. Son enfance est marqué par un fort engagement  catholique. Comme Dominique Savio, il s’occupe des autres jeunes. Il fréquente une paroisse franciscaine où il trouve son accompagnateur spirituel.

    Les franciscains conseillent à sa famille de l’envoyer dans un institut salésien à Ràkospalota, où il peine dans les études qu’il finit en 1928. De retour chez lui, il approfondit la spiritualité salésienne dans le « Bulletin Salésien » (l’équivalent de DBA). Il y reconnait un appel à la vie religieuse, mais sa demande d’entrée en noviciat est réfusée en 1932 faute d’accord parental (il est encore mineur malgré ses 18 ans).

    Les Franciscains continuent à accompagner Etienne et l’encouragent dans sa vocation salésienne. A sa majorité, il écrit une nouvelle demande, insistant sur l’importance du travail. Est-ce pour cela qu’il choisit d’être salésien coadjuteur ou pour son faible niveau scolaire ? Durant son pré-noviciat, il travaille comme aide-typographe puis imprimeur dans la maison d’édition Don Bosco, qui était renommée en Hongrie et l’est encore.

    La formation à la vie religieuse interrompue par la guerre

    Dans la congrégation fondée par St Jean Bosco, deux vocations sont offertes au candidat à la vie religieuse : salésien prêtre ou salésien coadjuteur. Historiquement, Don Bosco a toujours voulu que des laïcs s’engagent auprès de jeunes dans leur éducation ; mais aussi parce que « les prêtres ne peuvent pas tout faire ». Rossi Joseph di Matteo sera le premier salésien coadjuteur admis par Don Bosco deux mois après la fondation de la congrégation. Si le prêtre a en charge d’offrir les sacrements et l’instruction religieuse aux jeunes, le salésien laïc (appelé coadjuteur) apporte ses savoirs techniques ou professionnels pour compléter la proposition éducative et pastorale d’une maison. Aujourd’hui beaucoup de salésiens coadjuteurs ont choisi cette vocation pour apporter leurs compétences spécifiques au service de la congrégation : professeurs souvent dans la formation technique et professionnelle, chefs d’atelier, gestionnaires, informaticiens, animateurs… ils représentent environs 10 % de la congrégation. 

    Il entre au noviciat le 1er avril 1938, mais l’interrompt pour faire son service militaire qu’il termine l’année suivante. Il fait sa première profession comme coadjuteur salésien le 8 septembre 1940. Dans ses lettres, on trouve une joie immense et un grand enthousiasme pour cette vie. A Ràkospalota, il s’occupe avec beaucoup d’attention de la typographie, de l’animation pastorale et de l’oratoire. Etienne prend en charge et fait grandir aussi le groupe de la « JOC ».

    La Hongrie entre en guerre en juin 1941. Etienne y est télégraphiste jusqu’en 44. Il ne cache pas sa profession religieuse à ses camarades qu’il encourage à prier. Il se battra sur le front Russe et sera fait prisonnier de guerre en Allemagne par les américains. Son comportement exemplaire lui vaudra « le mérite de la Croix de guerre ». Dans les lettres qu’il écrit aux salésiens à cette période, on trouve une grande préoccupation pour sa formation et pour son chemin de foi.

    La dictature soviétique : le début de la souffrance

    A la fin de la guerre, la Hongrie est occupée par les soviétiques. Commence alors pour les salésiens, une période de grandes souffrances. Tout est réquisitionné jusqu’aux matelas… La presse catholique est interdite et les imprimeries sont réquisitionnées. Les écoles sont fermées, les associations catholiques dissoutes.

    Etienne continue secrètement à suivre les groupe de jeunes. Ils changent de lieux régulièrement ou se rencontrent la nuit. En 1950 le gouvernement déclare la suppression des ordres religieux. Commence alors les déportations dans des camps de travail. Les salésiens sont aussi dispersés et doivent chercher du travail hors des villes pour survivre . Ils ne peuvent pas correspondre entre eux. Le provincial est condamné à 33 ans de prison.

    Etienne est contraint de retourner en famille et travaille dans une imprimerie. Reconnaissant en lui des dons d’éducateur, l’administration l’appelle pour s’occuper d’orphelins. Etienne continue à être un éducateur chrétien malgré les très grands dangers. Certains de ces orphelins seront choisis pour former un corps spécial de la police communiste mais ils resteront fidèles malgré tout à Etienne.

    En 1951, Etienne se sachant suspecté par la police, change de nom, de domicile et de travail. Mais il continue son apostolat auprès des jeunes. Ses confrères préparent sa fuite du pays, mais il choisit de rester. Il partage un appartement avec Daniel Tibor, un jeune confrère. La concierge nourrit alors des soupçons lorsqu’elle voit arriver de nombreux courriers de jeunes. Elle ouvre les lettres et en transmet ensuite le contenu à la police.

    En 1952, Etienne s’oppose à l’ouverture d’un bar nommé « l’auberge de l’enfer » en recouvrant une nuit l’enseigne de bitume. Mais l’enquête et la torture feront avouer aux jeunes le nom du groupe. Malgré une nouvelle offre des salésiens de fuir, Etienne choisi de rester objectant que les jeunes sont en danger. Etienne est arrêté le 28 juillet. Daniel également arrêté et torturé mourra quelques jours plus tard.

    Le 28 octobre 1952 se déroule le procès truqué contre 9 jeunes de la police spéciale, 5 salésiens, un étudiant et une étudiante. Le verdict: Istvan Sàndor et trois jeunes sont condamnés à mort au motif de « complot contre la démocratie et trahison ». Durant son emprisonnement, ses compagnons survivants diront qu’il cherchait à redonner courage à tous et partageait le peu de nourriture qu’il avait.

    Le 8 juin il est pendu et son corps est jeté dans une fausse commune.

    Le procès de canonisation a débuté en 2006 et le 19 octobre 2013 il sera proclamé bienheureux à Budapest.

    Traduit de l’Italien par Anne Méjat, Sébastien ROBERT, sdb

  • Les victoires d’outre-tombe de la libre-pensée

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    De Paul Vaute sur son blog "Le passé belge" :

    Les victoires d’outre-tombe de la libre-pensée

    Paul Vaute. Historien belge, journaliste honoraire, blogueur

    6 juin 2022

       La lutte entre forces laïques et chrétiennes, catholiques surtout, pour le contrôle de l'espace public, grandissante à partir de la seconde moitié du XIXè siècle, est aussi culturelle. Ce n'est pas pour rien que dans l'Allemagne de Bismarck, elle s'appelle le Kulturkampf. Dans cette guerre, les rites funéraires et les cimetières constituent un champ de bataille privilégié.

       Jeffrey Tyssens et Christoph De Spiegeleer (Vrije Universiteit Brussel) ont braqué leurs projecteurs sur ce volet de la marche à la sécularisation en Belgique. Un récent article du second s'attache à le replacer dans une perspective européenne plus large, tout en montrant comment ses protagonistes réussirent à marquer points sur points à Bruxelles [1]. Sans surprise, c'est l'action conjuguée des associations de laïcité militante et des pouvoirs politiques épousant leurs vues qui s'avère décisive. La capitale belge, où le parti libéral est alors dominant sans discontinuer, constitue à cet égard un terrain des plus favorables.

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  • Le grand retour de la Fête-Dieu à Liège

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    Lu sur le site web du diocèse de Liège :

    "Du 12 au 19 juin prochain, après deux ans de limitations à cause de l’épidémie du coronavirus, les célébrations à l’occasion de la Fête-Dieu auront bien lieu cette année; et ce, avec un programme complet et varié, ainsi que quelques nouveautés.

    La Fête-Dieu, fête du Corps et du Sang du Christ, est liée à la ville de Liège depuis plus de 770 ans. C’est en effet en 1246 qu’elle fut célébrée pour la première fois à Liège, après que l’évêque Robert de Thourotte ait reconnu les visions de Julienne de Cornillon dans lesquelles elle voyait une lune échancrée, rayonnante mais incomplète, qui représentait l’hostie. Cette fête solennelle en l’honneur du Saint-Sacrement fut instituée dans l’Eglise universelle en 1264.

    C’est le jeudi 16 juin que la Fête-Dieu sera célébrée cette année avec comme point d’orgue la traditionnelle eucharistie à la Basilique Saint-Martin, à 19h, concélébrée par Mgr Jean-Pierre Delville et le nonce apostolique Mgr Franco Coppola, arrivé en Belgique en novembre 2021.

    Prier pour la paix

    A la suite de l’eucharistie, la procession du Saint-Sacrement descendra vers la ville pour arriver à la Cathédrale Saint-Paul. La soirée s’y poursuivra avec la NightFever, à partir de 21h, une veillée de prière et d’adoration, avec animation musicale et la possibilité pour tous de venir allumer une bougie pour la paix, comme signe d’espérance face à l’obscurité de la guerre, particulièrement en Ukraine. 

    L’église du Saint Sacrement à Liège est un autre lieu où la fête du Corpus Christi est particulièrement célébrée. Le dimanche 12 juin, aura lieu le vernissage de l’exposition “La Fête-Dieu, mémoire de Liège: souvenirs et traditions populaires, accessible toute la semaine. Le samedi 18 juin, à 18h, la Solennité de la Fête-Dieu y sera célébrée selon le missel de 1962 par Mgr Delville

    Le Sanctuaire Sainte Julienne de Cornillon propose également un programme accessible à tous, le samedi 18 juin avec, entre autres, un colloque sur l’origine du Sanctuaire et une animation pour les familles et enfants. 

    Une nouveauté cette année: la renaissance de la confrérie du saint Sacrement (1575) qui sera présentée lors d’une conférence, le lundi 13 juin, à 20h, à la Basilique Saint-Martin.

    Et un peu partout dans le diocèse auront lieu des temps d’adoration. Des processions traverseront villes et villages, en particulier dans les paroisses germanophones, comme à La Calamine ou à Burg-Reuland.

    François DELOOZ"

    Le programme complet est en ligne sur: www.liegefetedieu.be.

  • Un entretien exceptionnel avec Peter Seewald, le biographe de Benoît XVI

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    De KTO Télévision :

    Entretien exceptionnel avec Peter Seewald, le biographe de Benoît XVI

    01/06/2022

    KTO propose un entretien exceptionnel avec Peter Seewald à l’occasion de la publication du premier tome de sa biographie du pape émérite. Le journaliste allemand raconte le contenu de ce livre de 600 pages et revient sur sa rencontre en 1996 avec Joseph Ratzinger, ce théologien exceptionnel qui lui a permis de retrouver sa foi chrétienne. Il raconte Benoît XVI, les cabales, la démission inattendue, les récentes attaques en lien avec des affaires pédocriminelles et termine en évoquant discrètement la santé actuelle du pape émérite.

  • La Guerre d'Espagne (1936-1939) sans mythes ni légendes

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    La guerre d'Espagne sans légendes

    Texte de Jean Sévillia sur l’ouvrage de Pio Moa sur la Guerre d’Espagne.

    Selon un historien espagnol, la guerre civile qui s’est terminée par la victoire de Franco, en 1939, n’a pas été provoquée par le coup d’État militaire raté de juillet 1936, mais par la dérive révolutionnaire de la République.

    Or, cette interprétation est historiquement fausse. L’affirmer ne procède pas d’une quelconque nostalgie franquiste, mais de l’analyse des faits. « No pasarán! » (« Ils ne passeront pas ! ») Repris par la gauche française, d’Hidalgo aux antifas, le cri de guerre des défenseurs de Madrid contre les troupes de Franco, en 1936, exprime une vision idéalisée de la guerre civile espagnole. Celle-ci, provoquée par la rébellion de généraux factieux contre la République, aurait été le premier affrontement armé entre le fascisme et la démocratie. 

    Il faut se féliciter, à cet égard, de la publication en français d’un livre paru il y a presque vingt ans en Espagne où, vendu à 300 000 exemplaires, il a déclenché de violentes controverses. Son auteur, Pío Moa, né en 1948, a été, à 20 ans, militant du parti communiste espagnol avant d’être membre fondateur du Grapo, un mouvement terroriste d’inspiration maoïste. Converti au libéralisme démocratique et retiré de toute activité politique, Pío Moa a dirigé des revues historiques et culturelles, et s’est lancé dans l’étude de la guerre d’Espagne à travers une trentaine d’ouvrages fondés sur des recherches menées dans le fonds documentaire de la Fondation socialiste Pablo Iglesias.

    Les Mythes de la guerre d’Espagne, 1936-1939 fournit la synthèse de ce travail, avec les portraits des principaux acteurs des deux camps, et le décryptage de maints épisodes transformés par la légende, du siège de l’Alcazar de Tolède au bombardement de Guernica. 

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  • L'Eglise peut-elle choisir de passer par pertes et profits un concile et ses conclusions ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Les abbés Celier et Guelfucci avec Jean-Pierre Maugendre sont les invités de Philippe Maxence dans le Club des Hommes en Noir. Cette semaine ils s'attaquent à un sujet délicat : est-il possible de se débarrasser d'un Concile ? L'Eglise peut-elle choisir de passer par pertes et profits un concile et ses conclusions ? Pourrait-elle même reconnaitre s'être trompée lors d'un concile ? Existe-t-il des précédents historiques ? 

  • Rappel pour le prochain voyage du Pape : « au Soudan du Sud, la tribu des Dinka est la plus touchée par l’esclavage »

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, traduite en français par Diakonos.be :

    « Au Soudan du Sud, la tribu des Dinka est la plus touchée par l’esclavage ». Rappel pour le prochain voyage du Pape

    À cause de ses soucis de santé, le Pape François a dû annuler son voyage au Liban. Mais il a maintenu celui du 2 au 7 juillet en RDC, avec étapes à Kinshasa et Goma, et ensuite au Soudan du Sud, avec un arrêt à Djouba.

    Il a d’ailleurs confirmé à quel point il tenait à cette dernière destination en recevant, le 13 mai dernier, la Commission internationale anglicano-catholique dont le responsable, l’archevêque de Canterbury Justin Welby, et le modérateur de l’Église d’Écosse, voyageront avec le Pape. « Prions – a-t-il dit – afin que ce pèlerinage œcuménique de paix inspire les chrétiens du Soudan du Sud et du monde à être des promoteurs de réconciliation, des artisans de concorde, capables de dire non à la spirale perverse et inutile de la violence et des armes. Je rappelle que ce chemin a débuté il y a des années par une retraite spirituelle effectuée ici, au Vatican, avec les dirigeants du Soudan du Sud. »

    Tous se rappellent cette retraite spirituelle insolite, en avril 2018, des chefs des deux factions en guerre, conclue par le Pape par le baisement de leurs pieds (voir photo). Un geste malheureusement suivi par une recrudescence du conflit entre les tribus respectives des Dinka et des Nuer, toutes deux de religion catholique.

    En effet, que ce soit dans la région orientale du Congo ou au Soudan du Sud, des guerres tribales féroces font rage depuis des années, faisant des milliers de victimes. L’ambassadeur italien au Congo, Luca Attanasio, a d’ailleurs été assassiné le 22 février 2021 à quelques kilomètres à peine de l’endroit où le Pape François se rendra, à Goma. Et le 25 avril suivant, le nouvel évêque de la ville à peine nommé, le missionnaire italien Christian Carlassare, tombait dans une embuscade à Rumbek, au Soudan du Sud, victime d’une agression par balles perpétrée par le prêtre et coordinateur diocésain John Mathiang – qui sera arrêté et condamné – et par un groupe de laïcs en responsabilité du le diocèse, tous furieux que le nouvel évêque n’appartiennent pas à leur tribu.

    Mgr Carlassare, malgré qu’il ne se soit pas encore remis de ses graves blessures, a annoncé qu’il se rendra à pied de Rumbek à Djouba pour rencontrer le Pape, après des jours et des jours de marche en compagnie d’une centaine de jeunes du diocèse, dans la boue de la saison des pluies et par des routes peu sûres à cause des bandes armées.

    C’est donc sans aucun doute la paix qui est la destination idéale du voyage de François dans ces deux pays africains.

    Mais il n’est pas exclu que le Pape porte la même attention à un autre fléau, l’esclavage, qui est largement répandu sous ses formes modernes au Congo comme au Soudan du Sud.

    Ces derniers jours, la revue « Vita e Pensiero » de l’Université catholique de Milan a publié l’article d’une spécialiste, Beatrice Nicolini, professeur d’histoire de l’Afrique et de relations internationales qui, après avoir résumé l’histoire de l’esclavage dans le continent noir, avec ses heures les plus cruelles dans le Congo sous domination coloniale belge, montre combien ce fléau sévit encore aujourd’hui, surtout parmi les femmes et les enfants.

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  • International : le Vatican devrait s'inspirer de la ligne diplomatique suivie par Jean-Paul II

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    De Courtney Mares sur Catholic News Agency :

    George Weigel sur ce que le Vatican peut apprendre de la diplomatie de JPII avec la Russie

    19 mai 2022

    Jean-Paul II a commencé son pontificat par les mots "N'ayez pas peur" - une phrase qui, selon le biographe du pape polonais, peut être appliquée à la diplomatie du Vatican avec la Russie et la Chine aujourd'hui.

    George Weigel, auteur de la biographie à succès "Witness to Hope", s'est exprimé à Rome le 18 mai, date du 102e anniversaire de la naissance de Jean-Paul II.

    Jean-Paul II avait une "détermination à dire la vérité quoi qu'il arrive ... à décrire les situations avec précision, et à appeler les régimes tyranniques à la conversion", a déclaré Weigel à CNA.

    "Je pense que l'antienne 'N'ayez pas peur' était incarnée par cette détermination à dire la vérité au pouvoir, comme il l'a fait aux Nations unies en 1979 [et] à appeler les régimes communistes à honorer les engagements qu'ils avaient pris en matière de droits de l'homme, en particulier de liberté religieuse."

    Le jour de l'anniversaire de Jean-Paul II, Weigel a donné une conférence à l'Angelicum, l'université pontificale de Rome où le futur pape a étudié de 1946 à 1948.

    Dans son discours, Weigel a exposé les principales leçons de "l'art de gouverner d'un saint", notamment en ce qui concerne les relations diplomatiques du Saint-Siège avec les régimes autoritaires.

    En tant que fin connaisseur de la condition humaine, il comprenait que les mauvais acteurs se comportent mal à cause de ce qu'ils sont, de ce qu'ils épousent et de ce qu'ils recherchent, et non à cause de ce que "nous" leur avons fait", a déclaré Weigel.

    "Ainsi, il pouvait se concentrer sur les questions en jeu - la liberté religieuse et d'autres droits humains fondamentaux dans le monde communiste."

    À l'heure où le pape François a été critiqué dans certains milieux pour ne pas avoir condamné nommément le président Vladimir Poutine et pour ne pas avoir abordé publiquement les violations des droits de l'homme en Chine, Weigel a déclaré que le Vatican devrait se rendre compte que "l'apaisement avec des régimes communistes ne fonctionne jamais."

    Selon Weigel, la poursuite par le Vatican de l'Ostpolitik, une stratégie diplomatique défendue par le cardinal Agostino Casaroli dans les années 1970 qui évitait de condamner publiquement les violations des droits de l'homme commises par le communisme afin de conclure des accords diplomatiques, n'a pas permis d'atteindre son objectif de garantir "la liberté de l'Église de vivre sa vie sacramentelle selon ses propres normes".

    "Ce manque de volonté de saisir les leçons des échecs des années 1970 se poursuit aujourd'hui. Et elle a sérieusement diminué l'autorité morale du Vatican et de l'Eglise catholique dans les arènes mondiales", a-t-il commenté.

    M. Weigel a déclaré que le Saint-Siège avait fait revivre l'approche Ostpolitik de Casaroli dans son dialogue avec les gouvernements de Syrie, du Venezuela, du Nicaragua, de Cuba, de Chine et maintenant de Russie.

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  • Un témoignage sur l’histoire de l’Église en Corée du Nord

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Mgr Victorinus Yoon Kong-hi, 98 ans, livre un témoignage sur l’histoire de l’Église en Corée du Nord

    19/05/2022

    Mgr Victorinus Yoon Kong-hi, archevêque émérite de Gwangju, âgé de 98 ans et natif d’une province aujourd’hui située en Corée du Nord, a contribué à la publication d’un nouveau livre, basé sur huit entretiens avec l’évêque. Dans son témoignage sur « L’histoire de l’Église nord-coréenne », Mgr Yoon explique qu’il ne peut rien faire d’autre pour la Corée du Nord que « prier pour la paix » et « faire confiance en la Providence ». Cependant, il pense que l’Église y grandit en secret : « Les catholiques vivent cachés quelque part au Nord. »

    Mgr Victorinus Yoon Kong-hi, archevêque émérite de Gwangju, en Corée du Sud.

    Mgr Victorinus Yoon Kong-hi, archevêque émérite de Gwangju, l’un des évêques les plus âgés de l’Église sud-coréenne, a contribué à la publication d’un livre en coréen, intitulé L’histoire de l’Église nord-coréenne, qui propose une présentation détaillée de l’histoire du catholicisme dans la partie nord de la péninsule coréenne. Dans ce livre, publié par l’écrivain Kwon Eun-jung (qui s’est basé sur huit entretiens avec l’évêque âgé de 98 ans), Mgr Yoon estime que l’Église catholique a survécu et a grandi en Corée du Nord malgré le régime communiste de Pyongyang, et que les catholiques vivent cachés et persécutés. L’ouvrage est parrainé par l’Institut catholique pour la paix en Asie du Nord-Est, une organisation qui dépend du diocèse d’Uijeongbu, selon le portail d’information coréen Chosun.com.

    Dans le livre, l’évêque sud-coréen, qui est né dans une région aujourd’hui situé en Corée du Nord, donne des témoignages poignants sur la façon dont l’Église a prospéré dans la région avant que la péninsule coréenne ne soit divisée (en 1945) et avant la Guerre de Corée (1950-1953). L’archevêque s’est souvenu de la façon dont les prêtres, les consacrés et les laïcs ont été pris de panique quand les forces communistes ont attaqué les églises avant que la guerre éclate en 1949.

    « Nous nous retrouverons au Ciel »

    Le 9 mai 1949 à minuit, une sirène d’alarme a sonné soudainement au monastère et au séminaire bénédictin de Tokwon, près de Wonson dans la province d’Hamgyong du Sud. L’abbé d’origine allemande, Mgr Boniface Sauer, avait été emporté de force par les communistes, se souvient l’archevêque coréen, qui était alors séminariste. Ce dernier évoque les derniers mots de l’abbé avant qu’il soit emmené : « Comme le Seigneur l’a demandé, et comme il l’a fait, nous devons aller à la mort aux côtés des innombrables martyrs. Allez en paix, nous nous retrouverons au Ciel. »

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  • Un message prémonitoire du Père Charles de Foucauld, en 1907

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    imagesCAUK93H0.jpgDans une lettre prémonitoire adressée en 1907 par le Père Charles de Foucauld (1858-1916, canonisé ce 15 mai) à René Bazin (1853-1932, juriste et romancier membre de l’Académie française), parue dans le Bulletin du Bureau catholique de presse, n° 5, octobre 1917, on lit ceci : 

    « Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial du nord de l’Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie : une élite intellectuelle se formera dans les grandes villes, instruite à la française, sans avoir l’esprit ni le coeur français, élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera l’étiquette pour pouvoir par elle influencer les masses ; d’autre part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par sa religion, par ses marabouts, par les contacts qu’elle a avec les Français (représentants de l’autorité, colons, commerçants), contacts qui trop souvent ne sont pas propres à nous faire aimer d’elle. Le sentiment national ou barbaresque s’exaltera dans l’élite instruite : quand elle en trouvera l’occasion, par exemple lors de difficultés de la France au dedans ou au dehors, elle se servira de l’islam comme d’un levier pour soulever la masse ignorante, et cherchera à créer un empire africain musulman indépendant.

    « L’empire Nord-Ouest-Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique occidentale française, etc., a 30 millions d’habitants ; il en aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans. Il sera alors en plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé d’habitants rompus au maniement de nos armes, dont l’élite aura reçu l’instruction dans nos écoles. Si nous n’avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu’ils deviennent Français est qu’ils deviennent chrétiens.

    « Il ne s’agit pas de les convertir en un jour ni par force mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, oeuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime.

    « Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ?

    Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l’un, celui du medhi, il n’y en a pas : tout musulman, (je ne parle pas des libre-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu’à l’approche du jugement dernier le medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l’ engage à subir avec calme son épreuve;  » l’oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s’il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération « , disent-ils ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu’aux Allemands, parce qu’ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles mais, d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du medhi, en lequel ils soumettront la France. De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d’un peuple étranger qu’on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d’apostasie, un renoncement à la foi du medhi… »