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Livres - Publications - Page 184

  • "Il était une foi" : En route vers Jérusalem…

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    En route vers Jérusalem…

    Emmanuel de Ruyver  et Paul-Augustin Jones racontent leur périple en Coccinelle vers Jérusalem dans un livre intitulé « En route vers Jérusalem ». Une traversée épique de pays comme la Roumanie, la Turquie, la Syrie, la Jordanie… Un «pèlerinage» haut en couleur, parsemé de rencontres plus surprenantes les unes que les autres.

    Quatre maîtres-mots caractérisent ce voyage : aventure (mécanique, humaine et spirituelle), rencontres, foi (avec notamment un temps de pèlerinage en Terre Sainte), et service (au Caire, chez les jeunes des quartiers pauvres et chez les chiffonniers de Mère Teresa).

    Pour en parler, Manu Van Lier rencontre Emmanuel de Ruyver, jeune prêtre du Brabant Wallon et co-auteur de cet ouvrage et Benoît Roels, dessinateur de BD, qui en signe les illustrations. Écoutez ici l’intégralité de cet entretien : Il était une foi / Catho.be 

    29€ aux Editions Fidélité 

    Parution : 15-10-2010 

     
  • L'Univers n'aurait pas besoin de Dieu pour exister

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    Telle est la position de Stephen Hawking dans son ouvrage qui vient de paraître : Y a-t-il un grand architecte dans l'Univers?, de Stephen Hawking et Leonard Mlodinow, Odile Jacob.

    "Un feu de paille. C’est ainsi qu’Hubert Reeves qualifie la polémique autour du nouveau livre de Stephen Hawking, dans lequel l’astrophysicien britannique remet en cause l’origine divine de la création de l’univers. Pour son confère franco-québécois, cette thèse est «un peu naïve» et «ne fait pas beaucoup avancer les choses».

    Entretien sur 20minutes.fr. extraits :

    "La thèse de Stephen Hawking est-elle nouvelle?
    Non, ce n’est pas quelque chose de nouveau et cela me pose problème. Hawking suppose qu’au commencement, il y avait la gravité. Cela n’explique pas ce qu’il y avait avant. Hawking ne fait que relancer le débat: qu’est-ce qu’il y avait avant et d’où vient la gravité?

    Est-ce alors la renommée internationale de Stephen Hawking qui donne de l’ampleur à cette affaire?
    Oui, il y a une entreprise médiatique très importante autour de lui. Stephen Hawking est un excellent scientifique, mais je ne suis pas certain qu’il soit à l’origine de ces propos (son ouvrage est co-écrit avec le physicien Leonard Mlodinow, ndr).

    Y a-t-il une confusion entre la science et la foi dans ses propos?
    Oui, parce que la science ne peut pas répondre à la question de Leibniz: Pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien? Elle ne peut pas dire non plus si telle chose est bonne ou pas bonne, ce n’est pas son domaine, son champ d’action. La science relie une chose à une autre chose, ce sont des «pourquoi emboîtés».

    La science et la religion sont-elles donc incompatibles?
    Elles ne sont pas incompatibles, mais il vaut mieux les séparer. La science vous dit comment faire les choses, comment cela fonctionne. Par exemple, elle vous donne les recettes pour faire des OGM ou des nanotechnologies, mais elle ne vous dit pas s’il est bon de les utiliser. Les questions de valeurs, du bien ou du pas bien, c’est du domaine de la religion.(...)  Ce sont deux discours différents. Cela n’empêche pas pour autant un très bon scientifique d’être croyant ou athée. (...)"

    Propos recueillis par Corentin Chauvel

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    "Pour le Britannique John Lennox, «scientifique et chrétien», la théorie de son compatriote est «maladroite»: «Il nous demande de choisir entre Dieu et les lois de la physique, comme si elles étaient nécessairement en conflit mutuel». «Contrairement à ce que prétend Hawking, les lois de la physique ne peuvent jamais fournir une explication complète de l'univers. Les lois elles-mêmes ne créent rien, elles sont simplement une description de ce qu’il se passe sous certaines conditions», ajoute ce professeur d’Oxford dans le Daily Mail.

    D’après John Lennox, ce sont peut-être des lois de la physique qui sont à l’origine de la création de l’univers, mais c’est bien Dieu qui est derrière celles-ci. «Pour moi, en tant que croyant, la beauté des lois scientifiques renforce ma foi en une force créatrice d’origine divine. Plus je comprends la science, plus je crois en Dieu», affirme le scientifique qui conclut que ce n’est pas «la nouvelle fusillade d’Hawking» qui va pouvoir «ébranler les fondations d’une foi basée sur des preuves».

    20minutes.fr

  • La diffusion du préservatif aggrave le fléau du sida

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    L'Amour face au sida

    HANLEY, Matthew; IRALA, Jokin De (Auteurs)

    Monique BOUCHOUK (Traductrice)

    Ce livre est un pavé dans la mare de la bien-pensance. Dans L'Amour face au Sida (sortie le 17 mars aux Editions de L'Oeuvre), Matthew Hanley et Jokin de Irala, spécialisés dans la santé publique, armés d'une bibliographie scientifique imposante, lancent un appel à mettre de côté les préjugés afin d'affronter au mieux le grave problème du Sida. Mgr Marc Aillet a bien résumé la situation dans la postface dont voici un extrait :

    A "Deux conceptions différentes s'affrontent dans la lutte contre le Sida : l'une de réduction des risques, qui consiste à dire : Faites ce que vous voulez, mais prenez des précautions techniques pour réduire les risques de contamination ; et l'autre, celle d'abstention des risques, qui dit : Changez vos comportements afin d'éviter une éventuelle contamination.

    En substance, ce livre montre que la réduction des risques (c'est-à-dire principalement la diffusion du préservatif), qui est la politique de lutte contre le Sida adoptée aujourd'hui par l'immense majorité des instances officielles, est une fausse solution qui, loin de faire régresser le fléau, le propage et l'aggrave. [...] C'est en partie une conséquence de la loi des probabilités : si l'on dit aux personnes qu'elles peuvent faire ce que bon leur semble, moyennant une simple précaution technique, les comportements dits à risque se multiplieront ou ne diminueront pas".

    Le Salon Beige, 20/2/2011, 10H49.

  • Le deuxième tome du « Jésus de Nazareth » de Benoît XVI paraîtra le 10 mars prochain

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    180211_jesus_nazareth.jpgLa seconde partie du livre « Jésus de Nazareth », du pape Benoît XVI, sera présentée au Vatican le jeudi 10 mars prochain, lendemain du mercredi des cendres, qui ouvre le carême. Ce deuxième volume est consacré à la Passion, la mort et la Résurrection du Christ et commence là où finissait le premier tome, paru en 2007.

    Dans le premier volume Benoît XVI étudiait la vie publique de Jésus, du Baptême par Jean dans le Jourdain à la Transfiguration au Mont Thabor : il  montrait  que le Christ est une « une figure historiquement sensée et convaincante ».

    Le deuxième volume à paraître le 10 mars prochain est consacré aux moments les plus décisifs : la Passion, la mort et la Résurrection du Christ, Dans ce volume, selon les informations, le pape approfondit aussi les motifs pour lesquels Jésus a été condamné et qui l'ont conduit à la mort dont il a triomphé.

    D’après  le porte-parole du Vatican, le père Federico Lombardi, le Pape écrit déjà la troisième partie du livre, consacrée à l'enfance de Jésus et le début de sa prédication.

    Source : E. S. M. - Eucharistie Sacrement de la Misericorde

  • Les mots de la messe. La vraie beauté liturgique

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    Les_mots_de_la_messe_s.jpgBernard Dumont, directeur de la Revue Catholica  commente (dans le n° 110, Hiver 2011 de ce périodique trimestriel)) la parution du livre posthume de Mgr Michel Dangoisse (décédé en août 2010)  «Les mots de la messe. La vraie beau­té de la li­tur­gie  (Ad Solem, octobre 2010, 23€) : « Petite en vo­lume (114 p.) mais très pré­cise, cette ana­lyse com­pa­ra­tive des textes du nou­vel Ordo Mis­sae dans ses ver­sions of­fi­cielles et ses tra­duc­tions en langue fran­çaise est pré­fa­cée par Mgr Mi­chel Schooyans (…) ».

    Comme le souligne Bernard Dumont, l’originalité de cette étude, revêtue de l’imprimatur de Monseigneur Léonard, tient à ce que «  chaque tra­hi­son de sens - ma­ni­fes­tée par la com­pa­rai­son entre texte latin, tra­duc­tion of­fi­cielle et tra­duc­tion stricte par Mgr Dan­goisse- est cri­ti­quée, briè­ve­ment mais net­te­ment, à par­tir des don­nées dog­ma­tiques et de la sym­bo­lique li­tur­gique tra­di­tion­nelle. La somme des in­flé­chis­se­ments et tra­ves­tis­se­ments est ac­ca­blante. En­core faut-​il avoir à l’es­prit qu’ils ne consti­tuent pas des dé­via­tions pri­vées, si nom­breuses et com­mises jusque par des évêques (…). Il s’agit bien des tra­duc­tions ap­prou­vées par les confé­rences épis­co­pales de langue fran­çaise – des phé­no­mènes ana­logues se posent ailleurs, en par­ti­cu­lier dans l’es­pace an­glo­saxon –, et agréées en leur temps par Rome (…) »

    Dans l’hebdomadaire « Famille Chrétienne », le Père Alain Bandelier confirme ce jugement : « Bien que sensibilisé depuis longtemps à ces questions, je dois avouer, écrit-il, que j’ai été impressionné devant les innombrables glissements de sens que l’on peut constater quand on passe du Missel latin au Missel français (…) » .

    « La guerre des messes, ajoute-t-il, ne doit pas durer encore cinquante ans ! C’est pourquoi une traduction française plus authentique d’une part, et d’autre part, une célébration plus traditionnelle (au sens positif du mot, c’est-à-dire moins captive de la subjectivité du célébrant ou de l’assemblée), ne peuvent que contribuer à une communion tellement désirable afin que le monde croie »

    On sait que l’Association épiscopale pour la liturgie des pays francophones (AELF) «  travaille » à cette révision – révision demandée fermement il y a presque dix ans par l’instruction « Authenticam liturgiam » de la Congrégation romaine pour le culte divin. Où sont alors les résistances ?

  • "L'Église est invincible"

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    Denis TILLINAC qui vient de publier un "Dictionnaire amoureux du catholicisme" déjà évoqué sur BELGICATHO, s'entretient avec Georges Cordelier dans Le Point du 11 février.

    Extraits :

    "Quel est, à vos yeux, le plus grand ennemi actuel du catholicisme ?

    Le mol relativisme qui rime avec cynisme et nihilisme et tient lieu d'idéologie à notre société mercantile de spectacles. Benoît XVI a parfaitement formulé cela dans son discours d'inauguration du collège des Bernardins à Paris, en 2008 : la foi sans raison conduit à l'intégrisme, et l'inverse pousse au déclin prométhéen et au chaos programmé pour l'humanité. L'Église n'a pas à fayoter avec l'air du temps - de toute façon, l'humanité étant ce qu'elle est, celui-ci est toujours irrespirable. Elle redevient vite le bouc émissaire des apôtres de l'hyperréalisme. Par les temps qui courent, l'anticléricalisme est l'exutoire de la trouille de l'islam.

     

    Cette trouille de l'islam n'est-elle pas aussi un moteur pour les catholiques ?

    Il est évident que l'ostentation des musulmans aide les chrétiens refoulés que sont devenus les Occidentaux à se désinhiber. Tant mieux. Je préfèrerai toujours qui invoque une transcendance à celui qui tourne autour du nombril de son ego. Autant les flux migratoires incontrôlés représentent une grave menace pour l'Europe, autant la confession musulmane pratiquée sereinement peut nous aider à ouvrir les yeux sur notre patrimoine mental, moral, intellectuel et esthétique."

    Découvrir l'intégralité de cet entretien sur Le Point

  • A propos d'une réédition

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    Jean-Raspail-le-camp-des-saints-191x300.jpg 

    "Publié pour la première fois en 1973, ce roman n’a cessé de poursuivre une carrière souterraine : s’il a été constamment réimprimé depuis, ce sont ses lecteurs, et eux seuls, qui en ont assuré la promotion. Au point que le titre de l’ouvrage – tiré de l’Apocalypse – constitue une sorte de mot de passe pour ceux qui, certains soirs, peinent à espérer dans la marche du monde."

     

    Lire l'opinion de Jean SEVILLIA

  • La famille, un bonheur à construire

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    la-famille.gifCardinal André VINGT-TROIS, La famille, un bonheur à construire, Paris, "Parole et Silence", janvier 2011.

    "Lors de la présentation à la Presse l’archevêque a dit qu’il n’avait pas été surpris par les questions. Ce sont les questions sans cesse posées à l’Eglise, questions que connaissent les pasteurs : « Pourquoi... » c’est donc bien la recherche de sens qui préoccupe nos contemporains. C’est ce qu’il a voulu transmettre avec le trésor de la révélation divine. A plusieurs reprises l’archevêque a insisté sur le caractère indispensable de la famille pour les individus comme pour une société. S’il n’y a pas la sécurité de l’amour conjugal au sein de la famille, c’est la violence qui rejaillit alors partout. Il a souligné ce qui pouvait être une nouveauté de notre époque, en raison de nos rythmes de vie si dispersés : l’amour entre l’homme et la femme se travaille... il faut s’engager, prendre du temps l’un envers l’autre. C’est bien un message d’espérance qu’il transmet à tous : il n’y a rien d’irrémédiable !"

    Lire l'interview sur "catholique.org"

  • Si j’étais atteint par Alzheimer… J’aimerais garder l’émerveillement

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    Dans un livre délicat, La Présence pure, Christian Bobin a conté l’accompagnement de son père, atteint de la maladie d’Alzheimer. Il montre comment cette maladie renvoie le « bien portant » à ses propres limites.

     

    Entretien avec Christian Bobin dans Famille Chrétienne à découvrir ici

  • « Merci Marthe ! » : trentième anniversaire de la mort de Marthe Robin

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     « Merci Marthe ! », c'est le titre du nouveau livre publié aux éditions Foyer de Charité par Honorine Grasset, à l'occasion du trentième anniversaire de la mort de Marthe Robin, ce dimanche 6 février.

    « A l'occasion des trente ans de sa mort, cette sélection de quelques unes des grâces et faveurs qui lui sont attribuées manifeste l'affection de ceux qui ont reconnu son action dans leur vie », explique le site des Foyers.

    Une messe a été célébrée au sanctuaire de Châteauneuf-de-Galaure en présence de Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique en France.

    Les Foyers de Charité fêteront aussi le 10 février 2011 les 75 ans des Foyers de Charité nés de la rencontre entre Marthe Robin et le père Finet.

    Et du 7 au 13 septembre 2011, ils fêteront les 75 ans de la première retraite prêchée par le père Finet.

    Le portail des Foyers de Charité donne toutes les précisions nécessaires pour la participation à ces anniversaires. (ZENIT.org)

  • L’orientation de la prière liturgique

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    images.jpgMgr Guido Marini, le nouveau le maître des célébrations liturgiques pontificales (nommé par Benoît XVI en 2007)  vient de publier aux éditions Artège « La liturgie, mystère du salut », un petit ouvrage qui aborde notamment la question de l’orientation de la prière liturgique, question récurrente depuis la réforme liturgique de Paul VI. A cet égard, Mgr Guido Marini écrit notamment :

    « Depuis les origines jusqu’à nos jours et au-delà des changements qui ont caractérisé, dans l’histoire, l’organisation architecturale des églises et des espaces liturgiques, une conviction est toujours demeurée présente au sein de la communauté chrétienne : je veux parler de l’orientation, de la prière tournée vers l’Orient. Cette tradition remonte aux origines même du christianisme. Que veut dire « prière tournée vers l’Orient » ? On entend par là l’orientation du cœur en direction du Christ, Celui par lequel nous vient le salut et vers lequel nous tendons en tant qu’il est le Principe et la Fin de l’histoire. Le soleil se lève à l’Est et le soleil est le symbole du Christ, la lumière qui vient de l’Orient (…) 

    « La prière orientée, tournée vers le Seigneur, est l’expression caractéristique d’un authentique esprit liturgique. En ce sens, comme nous le rappelle le dialogue introductif de la préface, nous sommes tous invités à tourner notre cœur vers le Seigneur au moment de la liturgie eucharistique. Le prêtre exhorte : « Élevons notre cœur » ; et tous répondent : « Nous le tournons vers le Seigneur. » Si cette orientation doit toujours être présente au cœur de la communauté chrétienne réunie en prière, elle doit aussi pouvoir trouver une expression, une manifestation extérieure (…) »

    « Écoutons directement les paroles que nous adresse Benoît XVI dans la préface du premier volume de ses Œuvres complètes qui est consacré à la liturgie : ‘  l’idée qui veut que le prêtre et le peuple doivent se regarder dans la prière n’est apparue que dans la chrétienté moderne et se trouve complètement étrangère à l’Antiquité. Le prêtre et le peuple ne prient pas l’un vers l’autre mais vers l’unique Seigneur. Ils sont donc orientés, dans la prière, dans la même direction, vers l’Orient, un Orient entendu comme symbole cosmique du Seigneur qui vient et, là où cela n’est pas possible, vers une image du Christ placé dans l’abside, vers une croix ou vers le ciel comme le Seigneur lui-même a fait dans la prière sacerdotale le soir qui a précédé sa Passion (Jn 7, 1). D’une manière heureuse, la proposition que j’avais faite à la fin de ma réflexion sur l’orientation dans L’esprit de la liturgie, se répand de plus en plus : ne pas procéder à de nouvelles transformations mais simplement placer la Croix au centre de l’autel afin que tous puissent la regarder, prêtres et fidèles, et que tous se laissent ainsi guider vers le Seigneur que tous prient ensemble.’

    « On ne peut nous objecter que la présence du crucifix fait obstacle à la vue des fidèles. Lors de la liturgie eucharistique, les fidèles ne doivent pas regarder le célébrant ! Ils doivent regarder le Seigneur ! Celui qui préside la célébration doit pouvoir aussi regarder le Seigneur ! La Croix n’occulte pas la vue mais ouvre l’horizon sur le monde de Dieu, nous oriente vers la contemplation du mystère et nous introduit dans ce ciel dont nous provient l’unique lumière capable de donner sens à notre vie terrestre. La vue, en vérité, est obscurcie et empêchée si les yeux demeurent fixés sur ce qui est seulement présence de l’homme et de son œuvre. C’est ainsi que l’on doit comprendre pourquoi il est encore aujourd’hui tout à fait légitime de célébrer la messe sur les anciens autels lorsque les caractéristiques architecturales et artistiques de nos églises le rendent possible. En cela aussi, le Saint-Père nous donne l’exemple lorsqu’il célèbre l’eucharistie sur l’autel historique de la chapelle Sixtine lors de la fête du Baptême du Seigneur.

    «  L’expression ‘ célébration face au peuple’ est entrée dans le langage courant. Si elle rend compte de la topographie des lieux et de ce que le prêtre, aujourd’hui, en raison de la position de l’autel, se trouve souvent face à l’assemblée, une telle expression est acceptable. Mais elle ne doit absolument pas être tolérée si elle reçoit un contenu théologique. La messe est, en effet, d’un point de vue théologique, toujours tournée vers Dieu par le Christ Seigneur et ce serait une grave erreur d’imaginer que l’action sacrificielle soit principalement orientée vers la communauté. Une telle orientation, l’orientation vers le Seigneur, doit être au fondement de la participation de tous à la liturgie. Il est donc important qu’elle puisse être rendue visible dans la symbolique liturgique ». Source : mensuel « La Nef », n° 223, février 2011 L’orientation de la prière liturgique,