Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Politique - Page 217

  • Indonésie : un signal clair sur le port du hijab dans le pays musulman le plus peuplé du monde

    IMPRIMER

    De Ludovic Lavaucelle sur la Sélection du Jour :

    Revers des islamistes sur le port du voile en Indonésie

    Les écoles indonésiennes n’ont plus le droit d’imposer le port du hijab. Le gouvernement, par la voix du Ministre de l’Education, a envoyé un signal clair la semaine dernière sous peine de sanctions. Un scandale a éclaté suite à la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant une jeune fille chrétienne de 16 ans à qui on intimait l’ordre de porter le hijab dans son école de Padang (Sumatra occidental). Jusqu’alors, 20 des 34 provinces du pays imposaient le port de ce vêtement religieux pour toutes les élèves et enseignantes de leurs écoles publiques. Des millions d’Indonésiennes, y compris celles issues de minorités non musulmanes, faisaient l’objet d’intimidations, voire étaient menacées d’expulsion, si elles s’opposaient à cette règle. Les écoles ont maintenant un mois pour adapter leurs règlements intérieurs.

    Le hijab est devenu un phénomène de société dans un certain nombre de pays musulmans au début des années 80, rappelle Kunwar Khuldune Shahid, correspondant pakistanais du magazine britannique « The Spectator » (en lien ci-dessous). La rivalité entre Saoudiens et Iraniens pour imposer leurs visions respectives d’un islam « pur », a eu des répercussions dans tout le monde musulman. Les Saoudiens ont massivement investi dans les pays de l’Asie du Sud-Est, important même leur architecture de mosquées et gagnant une indéniable influence politique. Ce conflit entre sunnites et chiites est toujours brûlant. Plusieurs chefs d’Etats sunnites, tels Recep Tayyip Erdogan (Turquie), Mahatir Mohamed (jusqu’à peu Premier Ministre malaisien), et Imran Khan (Pakistan) ont fait preuve de jusqu’au-boutisme, important un extrémisme qui nuit avant tout aux femmes non musulmanes. Côté chiite, l’Iran impose le voile depuis la révolution de 1979. La résistance d’activistes ne s’est jamais éteinte, et celles qui ne se plient pas à la règle sont accusées « d’incitation à la prostitution », avec peines de prison et coups de fouet à la clé. L’actuel leader iranien, Sayyid Ali Khamenei, ne donne aucun signe de fléchissement. Il a d’ailleurs cette semaine affirmé que « les femmes iraniennes n’avaient jamais connu meilleur sort qu’aujourd’hui ».

    Lire la suite

  • Destruction d'une chapelle à Lille : Stéphane Bern dénonce les fossoyeurs du patrimoine

    IMPRIMER

    Lu sur Valeurs Actuelles :

    “Halte aux fossoyeurs du patrimoine” : Stéphane Bern dénonce la démolition de la chapelle Saint-Joseph de Lille

    13 février 2021

    La démolition de la chapelle Saint-Joseph, datant de 1886, a commencé le 10 février à Lille, provoquant la colère froide de l’animateur.

    Stéphane Bern ne décolère pas. Édifiée à la fin du XIXe siècle dans le quartier Vauban de Lille, chapelle Saint-Joseph, datant de 1886, est depuis mercredi la proie des pelleteuses. Comme le relaye Le Figaro, l’édifice faisait l'objet d'un permis de démolition délivré en 2019 par la municipalité pour la construction d'une partie du nouveau campus de l'école d'ingénieurs Junia (ex-Yncrea). « La mobilisation d'une association de sauvegarde du patrimoine n'aura pas suffi : les pelleteuses ont commencé à détruire l'édifice datant de 1886.Quand on pense que c’est l’Université Catholique de Lille qui détruit sa chapelle... Halte aux démolisseurs et aux fossoyeurs du patrimoine. Vous aurez un jour à répondre de vos actes certes légaux mais iniques ! », a lancé Stéphane Bern qui contribue à la sauvegarde du patrimoine français dans toute sa diversité.

    En novembre dernier, le ministère de la Culture avait officialisé le rejet d'une demande de classement de l'édifice. Selon le ministère, « renoncer à la démolition de la chapelle impliquerait de devoir abandonner un projet important pour le développement de l'enseignement supérieur, qui représente un investissement de 120 millions d'euros». L'un des opposants à la démolition, l'architecte Étienne Poncelet, inspecteur général honoraire des monuments historiques, regrettait que le ministère oppose la sauvegarde de la chapelle à la restauration du palais Rameau. « Il est intelligent de se projeter vers l'avenir en réutilisant le patrimoine », avait-il confié. Ces derniers mois, plusieurs personnalités politiques ou du monde culturel s'étaient mobilisées contre la démolition de cette chapelle. Une pétition lancée par Urgence Patrimoine avait recueilli plus de 12 400 signatures.

  • Le Parlement Européen s’est engagé officiellement à promouvoir l’avortement en Amérique du Sud et en Europe Centrale

    IMPRIMER

    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Bruxelles engagée dans la promotion de l’avortement en Amérique du Sud

    12 février 2021

    Vingt-cinq ans après la déclaration de Pékin, le Parlement Européen de Bruxelles s’est engagé officiellement à promouvoir l’avortement en Amérique du Sud et en Europe Centrale. En 1995, 189 pays ont défini leur vision des « objectifs pour atteindre l’égalité des sexes », incluant la « santé sexuelle et reproductive » parmi les « droits humains »(cf. Pékin + 10 : débat sur la santé de la reproduction et ONU : 25 ans de la conférence de Pékin sur les femmes). Cette semaine, le Parlement Européen examine l’état des lieux de la situation depuis 1995.

    « Nous ratifions les engagements pris il y a 25 ans », a déclaré Helena Dalli, commissaire européenne chargée de l’inclusion et de l’égalité. Elle rappelle qu’un « plan d’action pour les questions de genre » est en cours, « tant au sein de l’UE que dans ses relations extérieures ». Mónica Silvana González, députée espagnole et membre de la commission de développement, va plus loin : « Parmi nos obligations en tant que députés européens pour la zone internationale, il y a celle de garantir les droits sexuels et reproductifs des femmes vivant en dehors de nos frontières ». « Nous soutenons les députés et les féministes argentins, ajoute María Eugenia Rodríguez Palop, vice-présidente de la Commission des droits de la femme et de l’égalité des sexes. Nous soutiendrons également les femmes chiliennes ». Selon une récente résolution du Parlement, l’IVG ferait partie des droits des femmes, « des droits humains universels, inaliénables et indivisibles » (cf. L’IVG, un droit ?).

    Pourtant, des voix ne soutenant pas cette résolution se sont élevées, pour « rappeler le droit à la vie ». Mais Rodríguez Palop a balayé la question car selon elle, même s’il ne faut pas « sous-estimer ce que peut représenter une vie naissante », « toujours se prononcer en faveur du fœtus implique également une violation des droits » des femmes, violation de leur « droit à la vie, à la santé, à une vie décente ». Elle conclut en expliquant que, « si l’UE veut être un acteur mondial », elle doit promouvoir l’avortement dans les pays qui ne le pratiquent pas, et qu’ « elle ne peut pas détourner le regard » des pays d’Amérique Latine comme le Chili et le Honduras.

    Source : Deutsche Welle, Mirra Banchón (11/02/2021)

  • Diocèse de Liège : reprise des activités paroissiales au seuil du carême

    IMPRIMER

    Lu sur le site web officiel du diocèse :

    diocese-150x150.jpg« A l’approche du Carême, alors que le protocole pour les cultes n’a pratiquement pas changé  depuis deux mois, les responsables du diocèse de Liège souhaitent une reprise progressive des activités et célébrations, tout en invitant les acteurs pastoraux à faire preuve de créativité.

    Dans une lettre publiée cette semaine et adressée à tous les acteurs paroissiaux du diocèse, y compris les Fabriques d’église, le vicaire général du diocèse de Liège, Eric de Beukelaer, souhaite que partout, on reprenne « un rythme de vie pastorale, dans le respect des règles sanitaires qui risquent de durer ».

    Au centre évidemment, les eucharisties dominicales, qui ont déjà repris dans un grand nombre de paroisses. Actuellement et jusqu’à nouvel ordre, les assemblées ne peuvent pas dépasser 15 personnes. Malgré cette limitation, le vicaire général souhaite que l’eucharistie soit de nouveau célébrée partout, normalement sur réservation. Il est même permis d’agrandir le nombre de messes, « mais en veillant de ne pas dépasser le doublement du nombre de messes normalement célébrées ».

    Cendres sans messe ?

    Le Carême commence par le grand geste du Mercredi des Cendres. Comment faire en sorte qu’un maximum de paroissiens puisse recevoir les cendres? Réponse du chanoine de Beukelaer: « Dans toutes les églises, il est suggéré de déléguer une équipe de fidèles pour imposer les cendres à diverses heures, au cours d’une célébration de la parole dépouillée, permettant à un maximum de groupes de 15 personnes de vivre ce moment fort de l’entrée en carême. »

    Les baptêmes, mariages et funérailles peuvent être célébrés dans le respect des restrictions sanitaires. Mais qu’en est-il des premières communions, professions de foi et confirmations? Après les annulations en 2020, le retard n’avait pas été rattrapé partout. « Il n’est pas bon de continuer à remettre indéfiniment ces étapes dans le parcours chrétien des jeunes », lit-on dans la lettre aux acteurs pastoraux.  « Nous vous invitons donc à célébrer les premières communions avec une ou maximum deux familles. Pour les professions de foi, on peut imaginer une proclamation des jeunes filmée par vidéo et diffusée sur les réseaux sociaux et un accueil individualisé dans l’église de chaque jeune avec sa famille et parrains. Pour les confirmations, quelque chose de similaire peut être mis en œuvre, le confirmateur accueillant, tour à tour, chaque jeune et sa famille dans l’église. »

    Le texte complet de cette lettre des responsables diocésains peut être consulté en français ou allemand en cliquant ici.

                                                                                                               Ralph SCHMEDER »

    Ref. : Diocèse de Liège : reprise des activités paroissiales au seuil du carême

    Voir aussi : ouverture du carême 2021 : célébrations du mercredi des cendres à l’église du saint-sacrement à Liège

    Le mouvement se prouve en marchant : il avait déjà largement et spontanément anticipé les souhaits officiels qui l’entérinent maintenant et en attendant mieux que la jauge sanitaire absurde prescrite par les arrêtés ministériels qui l’entravent encore aujourd’hui.

    Faut-il rappeler ici ce que déclarait avant-hier le pape François au corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège à propos de l’importance de la liberté du culte dans le cadre de la crise sanitaire :

    « […] Les exigences pour contenir la diffusion du virus ont aussi eu des conséquences sur diverses libertés fondamentales, y compris la liberté de religion, en limitant le culte et les activités éducatives et caritatives des communautés de foi. Il ne faut pas négliger cependant le fait que la dimension religieuse constitue un aspect fondamental de la personnalité humaine et de la société, qui ne peut être effacé ; et que, alors que l’on cherche à protéger les vies humaines de la diffusion du virus, on ne peut considérer la dimension spirituelle et morale de la personne comme secondaire par rapport à la santé physique.

    La liberté de culte n’est pas un corollaire de la liberté de réunion mais dérive essentiellement du droit à la liberté religieuse qui est le premier et plus fondamental droit humain. Il est donc nécessaire que celle-ci soit respectée, protégée et défendue par les Autorités civiles, comme la santé et l’intégrité physique. D’ailleurs, un bon soin du corps ne peut jamais faire abstraction du soin de l’âme… ».

    JPSC

  • "Time Magazine" divulgue la coalition qui a favorisé la victoire de Joe Biden

    IMPRIMER

    De Ludovic Lavaucelle sur La sélection du Jour :

    9 février 2021

    « TIME MAGAZINE » RÉVÈLE LA COALITION QUI A FAVORISÉ LA VICTOIRE DE JOE BIDEN

    Il y a bien eu une « conspiration » pour battre Donald Trump explique – pour s’en féliciter – la journaliste Molly Ball, pour le magazine « Time ». S’il n’y est pas question de fraudes, cet article fait grand bruit aux Etats-Unis tant il dévoile la puissance des forces qui se sont liguées contre Trump depuis l’automne 2019. Il fallait d’abord sceller une alliance avec les « Big Tech » pour gagner la guerre de l’information. Ensuite, fédérer les organisations de « droits civiques » pour maximiser la participation des communautés les plus favorables au camp démocrate. Enfin, et ce fut sans doute la réussite la plus étonnante, obtenir le soutien du monde des affaires.

    1. Les « Big Tech »

    En novembre 2019, Mark Zuckerberg, patron de Facebook, invita à dîner chez lui 9 responsables de mouvements de droits civiques. Le contrôle du contenu sur le réseau social était au menu des échanges. On note la présence parmi les convives de l’avocate Vanita Gupta, présidente du « Leadership Conference of Civil and Human Rights ». Joe Biden l’a depuis nommée Haut Conseiller auprès du Ministre de la Justice, en charge notamment de la lutte « antitrust ». Leur hôte les assura de son soutien et les autres grands acteurs GAFAM suivirent le pas. En mars 2020, l’épidémie du COVID-19 convainquit les activistes que l’abstention risquait d’être massive. Une campagne de financement d’ampleur eut lieu pour aider les États à s’équiper en prévision d’un mode de scrutin où le vote par correspondance prendrait une part majeure. Une fondation philanthropique, « The Chan Zuckerberg Initiative », versa 300 millions de dollars pour soutenir cet effort.

    Lire la suite

  • Sœur Gloria Cecilia Narváez retenue en otage depuis quatre ans entre les mains de djihadistes

    IMPRIMER

    De Lucie Sarr sur le site de La Croix Africa

    Sœur Gloria Cecilia Narváez, quatre ans entre les mains de djihadistes

    La religiosa colombiana Gloria Cecilia Narváez Argoty

    Voilà désormais 4 ans que sœur Gloria Cecilia Narváez, religieuse colombienne a été enlevée au Mali, le 7 février 2017.

    Les dernières nouvelles de cette consacrée datent d’octobre lorsque Sophie Pétronin, ex-otage libérée par les djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim) a alerté sur son état de santé.

    Sœur Gloria Cecilia Narváez, enlevée le 7 février 2017, à Karangasso, dans le sud du Mali où elle était en mission depuis plus de 10 ans, est encore entre les mains des djihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (Gsim).

    Libérée le 8 octobre 2020, Sophie Pétronin, ex-otage française, a donné des nouvelles de la religieuse colombienne de la congrégation des sœurs franciscaines de Marie Immaculée. Les deux femmes avaient passé une grande partie de leur captivité ensemble. Selon Sophie Pétronin, sœur Gloria, malade, a demandé au président français Emmanuel Macron d’agir. Sophie Pétronin a aussi raconté qu’ensemble, elles ont traversé de nombreux camps et partagé couvertures, nourriture et eau. Selon l’ex-otage, la religieuse avait été ligotée pendant trois jours parce qu’elle s’était perdue au cours d’une promenade.

    Demande d’aide

    Dans un message vidéo publié le 29 janvier 2018, Sœur Gloria Cecilia Narvaez Argoti sollicitait l’aide du pape François. On la voyait, en habit religieux, l’air fatigué, implorant, les mains jointes, l’aide du pape pour sa libération. En septembre 2017, les autorités colombiennes avaient évoqué sa santé précaire. « Elle est vivante mais son état de santé n’est pas bon. Elle a des problèmes à une jambe et à un rein ».

    Pétition

    Dès le lendemain de son enlèvement, l’Église malienne s’était mobilisée pour la libération de la religieuse. En mai 2017, la congrégation des sœurs franciscaines de Marie Immaculée avait lancé une pétition pour la libération de Sœur Gloria. Celle-ci avait recueilli plus de 90 000 signatures.

    En mars de la même année, la Conférence des évêques du Mali avait également lancé un « plan d’urgence » pour qu’elle retrouve la liberté. Il s’agissait de diffuser dans tous les médias maliens un message exigeant la libération de l’otage colombien. L’épiscopat malien avait également demandé à tous les fidèles de prier quotidiennement pour qu’elle soit libérée.

    Sa maman est décédée

    Rosita Argoty de Narváez, 87 ans, la mère de sœur Gloria Cecilia Narváez, est décédée fin septembre 2020 sans avoir pu revoir sa fille qu’elle rêvait d’embrasser avant de s’éteindre.

    Lire aussi : AFRIQUE/MALI - Appel en faveur de la libération rapide d'une religieuse enlevée... voici quatre ans

  • Les voeux du pape au Corps diplomatique

    IMPRIMER

    D', sur zenit.org :

    Diplomatie : le monde a besoin de fraternité autant que de vaccins, affirme le pape

    Cinq crises à résoudre (Texte intégral)

    « 2021 est un temps qu’il ne faut pas perdre », a déclaré le pape devant les ambassadeurs du monde entier – 183 pays entretiennent des relations diplomatiques avec le Vatican – réunis dans la Salle des bénédictions du palais apostolique. La rencontre, qui devait avoir lieu initialement le 25 janvier, avait été reportée en raison d’une sciatique dont souffrait le pape.

    Au fil de son long discours, le pape François a énuméré les cinq crises actuelles : sanitaire, environnementale, socio-économique, politique et la crise des relations humaines. Il a plaidé notamment pour « l’accès universel à l’assistance sanitaire de base », en interpelant : « Si on supprime le droit à la vie des plus faibles, comment pourra-t-on garantir avec efficacité tous les autres droits ? »

    Le pape s’est inquiété aussi de l’insécurité alimentaire qui frappe de nombreux pays, notamment africains, et a une nouvelle fois encouragé à mettre « l’économie au service de l’homme et non l’inverse ».

    Le temps plus important passé à la maison a aussi conduit à rester plus longtemps de manière aliénante devant les ordinateurs et d’autres moyens de communication, avec de graves retombées sur les personnes les plus vulnérables, spécialement les pauvres et les chômeurs. Ils sont des proies plus faciles de la criminalité informatique – le cybercrime – dans ses aspects les plus déshumanisants, depuis les fraudes jusqu’à la traite d’êtres humains, à l’exploitation de la prostitution, y compris infantile, ainsi qu’à la pédopornographie.

    Pour édifier « un monde plus humain, juste, solidaire et pacifique », le pape a souhaité le désarmement, pointant du doigt « l’insuffisance de la dissuasion nucléaire », fondée « sur la peur » : « Il y a trop d’armes dans le monde », a-t-il déploré, et « avec la multiplication des armes, la violence augmente à tous les niveaux ».

    Discours du pape François

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    Je remercie le Doyen, Son Excellence Monsieur Georges Poulides, Ambassadeur de Chypre, pour les paroles courtoises et les vœux qu’il a exprimés en votre nom à tous, et je m’excuse avant tout pour les inconvénients que l’annulation de la rencontre prévue le 25 janvier peut vous avoir causé. Je vous suis reconnaissant pour votre compréhension et votre patience et pour avoir accueilli l’invitation à être présents ce matin, malgré les difficultés, pour notre traditionnel rendez-vous.

    Lire la suite

  • "Ceci n'est pas un complot" : un documentaire sur la crise de la Covid qui interroge

    IMPRIMER

    De Vincent Dubois sur le site de l'Avenir :

    VIDÉO | «Ceci n’est pas un complot», le docu qui va faire un Ramdam

    Initialement, l’avant-première mondiale du film était programmée pour la 11e édition du Tournai Ramdam Festival dont on sait qu’elle a, comme tant d’autres activités, été, elle aussi, sacrifiée sur l’autel des mesures imposées dans le cadre de la crise sanitaire.

    Voici la bande-annonce du docu, le film complet peut être visionné gratuitement via le lien repris en fin d’article:

    La sortie sur grand écran se fera attendre mais tout un chacun peut désormais visionner le docu sur la Toile, via les plateformes Youtube ou Vimeo. Il serait dommage de s’en priver car la qualité de la réalisation est à la hauteur du travail déployé durant 36 semaines par le journaliste-réalisateur.

    Deux ans à Tournai, deux ans à Mons et un tour du monde…

    Le verviétois Bernard Crutzen connaît bien la ville de Tournai pour avoir étudié à l’IHECS, alors que l’école avait encore ses quartiers à Ramegnies-Chin. Il y effectua deux années entrecoupées, de 1981 à 1982, par sa participation à la Course autour du monde qui l’amena à découvrir de nouveaux horizons et à s’ouvrir à d’autres cultures.

    VIDÉO | «Ceci n’est pas un complot», le docu qui va faire un Ramdam

    Sa caméra reste son moyen d’expression de prédilection…-

    Comme beaucoup d’Ihecsiens à l’époque, c’est dans la Cité du Doudou qu’il a terminé ses études.

    Lire la suite

  • Italie : le pape dénonce un hiver démographique qui compromet l'avenir

    IMPRIMER

    D' sur zenit.org :

    Le pape François avertit du danger de la faible natalité en Italie

    Un « hiver démographique » qui compromet l’avenir

    Le pape François avertit du danger de la faible natalité en Italie, à l’occasion de la Journée pour la vie, ce dimanche 7 février 2021, après la prière de l’angélus de midi.

    Le pape a d’abord plaidé pour la « liberté »: « Aujourd’hui en Italie on célèbre la Journée pour la vie, sur le thème de « La liberté et la vie ». Je me joins aux évêques italiens pour me rappeler que la liberté est le grand don que Dieu nous a donné pour rechercher et réaliser notre propre bien et celui des autres, à commencer par le bien premier de la vie. »

    Le pape a demandé la protection de la vie humaine à chacune de ses étapes: « Notre société doit être aidée à se guérir de toutes les attaques contre la vie, afin qu’elle soit protégée à chaque étape. »

    C’est alors que le pape a dit son inquiétude pour le manque de natalité en Italie qui met le pays en « danger »: « Permettez-moi d’ajouter une de mes préoccupations: l’hiver démographique italien. En Italie, les naissances ont chuté et l’avenir est en danger. »

    « Assumons cette inquiétude et essayons de faire en sorte que cet hiver démographique prenne fin et qu’un nouveau printemps de petits garçons et de petites filles fleurisse », a exhorté le pape François.

    L’Italie a connu, en 2018, un plus bas historique des naissances depuis l’Unité italienne, avec quelque 440 000 nouveaux-nés, environ 20 000 de moins que l’année précédente, selon l’institut de statistiques italien ISTAT.

    La population de l’Italie diminue, malgré l’immigration. En l’absence d’immigration ou de rebond de la natalité, la population de l’Italie devrait, selon certaines estimations, diminuer de 16 millions d’ici 2050 et elle pourrait passer de 61 à 31 millions d’habitants en 2100.

  • Les lois injustes sont beaucoup plus des violences que des lois, et elles n’obligent pas

    IMPRIMER

    De l'abbé Claude Barthe sur Res Novae :

    L’Église et la tyrannie des lois
    ou les lois des tyrannies

    La candidature du catholique Joe Biden à la présidence des États-Unis, alors qu’il défendait le droit à l’avortement, a divisé l’Église de ce pays : un prêtre lui a refusé la communion dans une église de Caroline du Sud ; le nouveau cardinal de Washington, le cardinal Wilton Gregory, a au contraire affirmé qu’il ne repousserait pas Biden de l’eucharistie ; et de son côté, Mgr Charles J. Chaput, archevêque émérite de Philadelphie, a publiquement estimé que les actes de Joe Biden démontraient qu’il n’était pas en communion avec l’Église.

    Il est clair que le problème le plus immédiat pour l’Église, dans les démocraties modernes, est celui des lois tyranniques, qu’elles soient criminelles ou seulement injustes. Mais au-delà du refus des lois tyranniques se pose à elle et aux hommes de ce temps celui plus général de la vie au sein de la tyrannie. À ce propos, l’Église et l’Église seule peut aujourd’hui faire briller la vérité, « comme une lampe dans un lieu obscur, jusqu’à ce que le jour commence à poindre » (2 P 1, 19). 

    La désastreuse intégration du positivisme juridique par les catholiques

    La vulgate catholique d’aujourd’hui repose sur la séparation entre le domaine politique, censé moralement neutre, simplement positif, d’avec celui de la conscience individuelle, dichotomie qu’exprime par exemple le P. Alain Thomasset, professeur de théologie morale au Centre Sèvres à Paris : « En tant que chrétien, un maire peut personnellement désapprouver la loi sur les mariages homosexuels, mais en tant qu’élu et officier public il a aussi des obligations par rapport à la loi qui s’impose à tous et dont il doit faire respecter l’application »[1].

    On est à mille lieues de ce que disait, par exemple Pie XII : « Le simple fait pour une loi d’être déclarée par le pouvoir législatif norme obligatoire dans l’État, fait considéré seul et par lui-même, ne suffit pas à créer un vrai droit. Le “critère du simple fait” vaut seulement pour Celui qui est l’auteur et la règle souveraine de tout droit : Dieu. L’appliquer indistinctement et définitivement au législateur humain, comme si sa loi était la règle suprême du droit, est l’erreur du positivisme juridique, au sens propre et technique du mot : erreur qui est à la base de l’absolutisme de l’État et qui équivaut à une déification de l’État lui-même »[2]. Car, comme le rappelait saint Thomas : 
    « Toute loi humaine instituée a valeur de loi dans la mesure où elle découle de la loi naturelle, mais si elle s’écarte de celle-ci en quelque chose, elle sera moins une loi qu’une corruption de la loi »[3]. D’où il résulte que « les lois injustes sont beaucoup plus des violences que des lois », et elles n’obligent pas[4].

    Lire la suite sur Res Novae

    [1] Site de La Croix, dans « Lexique » : « Désobéir à la loi parce qu’on est chrétien ? »
    [2] Pie XII, Discours au Tribunal de la Rote, 13 novembre 1949.
    [3] Somme théologique, Ia IIæ, q. 95, a. 2.
    [4] q. 96 a. 4.

  • Voltaire : pas aussi tolérant qu'on le dit !

    IMPRIMER

    Lu sur Herodote.net (archive mai 2015):

    Un Voltaire pas si « tolérant » que ça !

     

    Après les attentats islamistes de janvier 2015 à Paris, le magazine Lire a souhaité rappeler les vertus de la tolérance en consacrant un hors-série dithyrambique et sans nuances au dieu Voltaire.

    Pour Marion Sigaut, romancière et historienne du XVIIIe siècle, la référence à cet écrivain est tout à fait inappropriée...

    « Faire de Voltaire un ami des hommes est un contresens. Son mépris du genre humain est insondable : « Portez-vous bien ; éclairez et méprisez le genre humain » écrit-il à son ami d’Alembert en février 1757 avec cette ironie qu'il manie à la perfection. « La patience soit avec vous ! Marchez toujours en ricanant, mes frères, dans le chemin de la vérité »« Ce monde-ci… est un composé se fripons, de fanatiques et d’imbéciles, parmi lesquels il y a un petit troupeau séparé qu’on appelle la bonne compagnie ; ce petit troupeau étant riche, bien élevé, instruit, poli, est comme la fleur du genre humain ; c’est pour lui que les plaisirs honnêtes sont faits ; c’est pour lui que les plus grands hommes ont travaillé… » (*).

    « … la populace… est en tout pays uniquement occupée du travail des mains ; l’esprit d’une nation réside toujours dans le petit nombre, qui fait travailler le grand, est nourri par lui et le gouverne » (*).

    Cet ordre des choses étant admis, il ne faut pas perdre son temps à éduquer la populace. Pour quoi faire ? « Je crois que nous ne nous entendons pas sur l’article du peuple, que vous croyez digne d’être instruit. J’entends par peuple la populace, qui n’a que ses bras pour vivre… Il me paraît essentiel qu’il y ait des gueux ignorants… Ce n’est pas le manœuvre qu’il faut instruire, c’est le bon bourgeois, c’est l’habitant des villes », écrit-il à son ami Damilaville le 1er avril 1766. L'argument servira d’ailleurs à justifier de se débarrasser des jésuites, incorrigibles éducateurs du peuple.

    Lire la suite sur Herodote.net

  • Reconvertir les églises : un métier et un business; et surtout pas de "fétichisme"!

    IMPRIMER

    Où l'on apprend que nos autorités ecclésiastiques ne nourrissent pas un attachement "fétichiste" à l'égard de notre patrimoine religieux, héritage des générations croyantes qui nous ont précédés...

    Lu sur L’Avenir (5 février, p. 11) :

    Un métier: reconvertir les églises

    Ce n’est pas une reconversion, mais plutôt une diversification. L’intercommunale liégeoise Ecetia se lance dans la réaffectation des églises. Selon le dernier rapport annuel de l’Église catholique de Belgique, on en compte 2 550 du côté francophone. Mais toutes ne sont pas assidûment fréquentées. Certaines sont fermées et souffrent d’un manque sérieux d’entretien. C’est qu’elles sont à charge des communes, soit parce que celles-ci en sont propriétaire, soit parce qu’elles doivent renflouer les fabriques d’église qui le sont. Bertrand Demonceau, directeur d’Ecetia, explique: «… nous nous sommes rendu compte qu’il y avait une demande du côté des Villes et Communes a propos de ce patrimoine qui est de moins en moins utilisé, qui au fil du temps s’abîme, se dégrade. Qu’en sera-t-il dans 10 ou 20 ans. Abattre est-ce une solution? Une église, c’est le nez au milieu du village. C’est un patrimoine symbolique, identitaire. … On propose une voie moyenne, on conserve l’enveloppe extérieure et on réfléchit à la réaffectation intérieure. On pratique un examen de la faisabilité technique, les possibilités de rénovation et les coûts. Ensuite, on pratique une étude de marché. En fonction du volume et de la situation, que peut-on y réaliser? Des bureaux, du logement, une bibliothèque… Tout dépend aussi de ce que la commune attend.»)
     
    Pas fétichiste 

    L’église de Tignée (commune de Soumagne) est le premier dossier qui risque de se concrétiser avec l’aménagement de plusieurs appartements dans l’église. Si elle était désaffectée au culte, ce n’est pas toujours le cas. Là, il faut le feu vert de l’évêque. Éric de Beukelaer, vicaire général du diocèse de Liège: «Nous ne sommes pas fétichistes. Si un édifice est trop grand, une partie peut-être désaffectée tout en conservant une chapelle. Il est important de conserver un lieu de silence de spiritualité. C’est un usage partagé. Mais on peut en faire aussi un usage multifonctionnel où l’on se réunit pour d’autres choses, groupe de théâtre, orchestre, même des étals de marché. Mais c’est avant tout une église vivante qui peut aussi accueillir les autres cultes