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Politique - Page 483

  • Les Nations Unies franchissent une étape historique dans la protection de la famille

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    Communiqué de presse de "Europe for Family"

    Les Nations Unies franchissent une étape historique
    dans la protection de la famille

    Le 3 Juillet, le Conseil des droits de l'homme des Nations Unies a adopté la résolution sur la protection de la famille: Protection de la famille : contribution de la famille à la réalisation du droit à un niveau de vie suffisant pour ses membres, en particulier par son rôle dans l’élimination de la pauvreté et dans la réalisation des objectifs de développement durable. Ceci est une première dans l'histoire des droits de l'homme.

    Bruxelles, le 20 juillet 2015

    Une étape historique a été prise à l'Organisation des Nations Unies le 3 Juillet 2015

    la protection de la résolution de famille (A / HRC / 29 / L.25) a été adoptée par le Conseil des droits de l'homme par 29 voix en faveur, 14 contre et 4 abstentions. Les soixante et onze États membres de l'ONU qui sponsorisent la résolution étaient convaincus que c'était le bon moment en cette année marquée par le 20e anniversaire de l'Année internationale de la famille. De plus, le Conseil des droits de l'homme n'a jamais adopté une résolution sur la famille.

    Parmi toutes les recommandations, la Résolution comprend les points suivants :

    §4. Réaffirme que la famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’État;

    §6. Estime que la famille constitue une force puissante de cohésion et d’intégration sociale, de solidarité entre les générations et de développement social, et qu’elle joue un rôle crucial dans la préservation de l’identité, des traditions, de la moralité et du patrimoine culturels et du système de valeurs de la société;

    §10. Souligne que la famille est responsable au premier chef d’élever et de protéger les enfants, de la petite enfance à l’adolescence, que l’initiation des enfants à la culture, aux valeurs et aux normes de la société dans laquelle ils vivent commence dans la famille,

    §12. Réaffirme que les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants et que la responsabilité d’élever l’enfant et d’assurer son développement leur incombe au premier chef,

    §13. Appelle l’attention sur le rôle que jouent les membres de la famille, en particulier les parents et autres tuteurs légaux, dans le renforcement de l’amour-propre et de l’estime de soi chez les filles, dans l’amélioration de la condition de celles-ci et dans la protection de leur santé et de leur bien-être;

    §27. Invite les États à envisager d’incorporer systématiquement la question de la promotion des politiques axées sur la famille dans les objectifs et cibles proposés dans le cadre du programme pour l’après-2015;

    En conséquence, l'Europe for Family encourage fortement les membres du Parlement de l'UE de reconnaître que :

    • Une famille forte est un contributeur irremplaçable au développement durable.
    • Il faut renforcer les obligations de l'État à protéger la famille.
    • Le fait de promouvoir et protéger la famille ainsi que le les droits des parents va renforcer le bien-être des enfants et de la société dans son ensemble.

     

    Europe For Family est le partenaire de La Manif Pour Tous auprès des élus européens. L’ONG défend les revendications des citoyens selon les « Principes européens pour la famille et pour l’enfant ». Basés sur l’intuition des pères fondateurs de l’Europe, ces Principes abordent en 8 points les questions essentielles touchant l’avenir des enfants et de la famille.

  • Pakistan : la Cour suprême de Lahore va reexaminer le cas d'Asia Bibi

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    Pakistan : le cas d’Asia Bibi sera réexaminé par la Cour suprême

    L'agence vaticane Fides salue la décision de la Cour suprême de Lahore qui accepte de réexaminer le cas de cette mère de famille chrétienne accusée de blasphème et condamnée à mort. 

    Anita Bourdin - Rome, 22 juillet 2015 (ZENIT.org)

    Le cas d’Asia Bibi sera réexaminé par la Cour suprême de Lahore et la peine capitale est donc suspendue.

    Le recours présenté par les défenseurs d’Asia Bibi a été accueilli par cette même cour ce mercredi matin, 22 juillet. L’agence Vaticane Fides salue la décision.

    Cette mère de famille chrétienne de cinq enfants a été condamnée à mort en  première instance, en novembre 2010, une peine confirmée en appel en octobre 2014, pour soi-disant blasphème contre le Coran: des accusations remontant à juin 2009.

    Le cas sera donc réexaminé « cette fois, en entrant dans le mérite des questions soulevées par la défense », insiste Fides. La date de la prochaine audience n’est pas encore fixée. Et, en attendant le prochain jugement, la peine de mort est suspendue.

    Que justice soit rendue

    Joseph Nadeem, tuteur de la famille de la jeune femme, et responsable de la Fondation Renaissance Education, qui assiste la famille et pourvoit aux dépenses légales, était présent à l’audience de ce mercredi, à 9h30, à Lahore.

    Il annonce à Fides que le collège des trois magistrats a déclaré admissible le recours présenté par l’avocat d’Asia Bibi, Me Saiful Malook, de religion musulmane, et il témoignage que “l’audience s’est déroulée dans un climat serein et que n’étaient présents ni des responsables religieux islamiques ni des musulmans extrémistes”.

    « Ce qui a été fait aujourd’hui constitue un pas en avant important. Nous sommes très satisfaits. Maintenant, c’est le moment de prier ensemble le Seigneur afin qu’Il touche les cœurs de ceux qui sont impliqués dans ce cas, y compris les juges, et de prier afin que la justice soit rendue et qu’Asia soit libérée. Prions pour qu’Asia soit toujours remplie de la grâce de l’Esprit Saint et prions pour sa libération », déclare Joseph Nadeem à Fides.

    Soutien à Rome et à Paris

    Récemment, le mari d'Asia Bibi et l'une de leurs filles étaient venus à Rome demander l'appui de la Communauté internationale et ils avaient demandé la prière du pape François à l'occasion d'une audience du mercredi. Nous avions consacré un compte-rendu précis à cette visite émouvante à Rome les 15 et 16 avril.

    Asia Bibi a été déclarée citoyenne d'honneur de Paris et Mme Anne Hidalgo, maire de Paris a offert d'accueillir Asia Bibi et sa famille dès qu'elle serait libérée.

    Le Conseil de Paris a en effet adopté le 18 mars, à l’unanimité, la proposition d’Anne Hidalgo d’élever Asia Bibi au rang de Citoyenne d’Honneur.

    Un portrait de la jeune femme pakistanaise emprisonnée depuis 2009 est installé, depuis décembre 2014, sur le parvis de l’Hôtel de Ville. 

    Révision de la loi sur le blasphème

    Le cas d’Asia Bibi et d’autres victimes soulignent la nécessité de modifier la loi « anti-blasphème ». Elargissant la réflexion à tous les Pakistanais, chrétiens et musulmans, victimes innocentes de la loi sur le blasphème, le père James Channan O.P., Directeur du « Centre pour la Paix » de Lahore, qui promeut le dialogue interreligieux, déclare à Fides :  « Au Pakistan, les chrétiens souffrent à cause des abus (du recours) à la loi sur le blasphème. En outre, lorsqu’un chrétien est accusé, l’ensemble de la communauté est placée sous accusation et subit de graves conséquences. Les minorités chrétiennes, tout comme les hindouistes et les membres d’autres religions minoritaires, font souvent l’objet de discriminations et de persécutions au Pakistan. Ne pas être musulman dans ce pays est parfois dangereux, surtout à cause des lois sur le blasphème. »

    Il cite l’imam de la mosquée royale de Lahore, Abdul Khabir Azad, qui « concorde sur la nécessité de modifications à la loi sur le blasphème afin d’empêcher les abus (qui en font) un moyen permettant de résoudre des controverses privées ».

  • Malgré (?) la contraception, le nombre des IVG est toujours en hausse

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    C'est en France, mais cela vaut sans doute pour les pays limithrophes dont le nôtre.

    Lu sur Liberté Politique :

    Les IVG en hausse, malgré (ou à cause ?) de la contraception

    Le recours à l’avortement en légère hausse en France en 2013, malgré une relative stabilité depuis une dizaine d’années, d’après les auteurs d’une étude publiée le 9 juillet par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES).

    En 2013, 229 000 IVG ont été réalisées en France, dont presque 217 000 en métropole. Ces chiffres correspondent donc à une légère hausse par rapport à 2012 (219 000), alors que la tendance était à la baisse les deux précédentes années, avec 226 100 IVG enregistrées en 2010 et 222 200 en 2011.

    La contraception n’empêche pas l’IVG

    D’après les auteurs de l’étude, « seules 3 % des femmes, ni enceintes ni stériles, ayant des rapports hétérosexuels et ne voulant pas d’enfant, n’utilisaient aucune méthode de contraception », s’appuyant sur les données de l’enquête Fécond, menée par l’Institut national d’études démographiques (INED).

    Ainsi, « le nombre des IVG, y compris chez les plus jeunes, ne s’explique pas principalement par un défaut de couverture contraceptive », alors qu’en 2007, « 2 femmes sur 3 ayant eu une IVG utilisaient une méthode contraceptive qui n’avait pas fonctionné, en raison d’un oubli de pilule ou d’un accident de préservatif ».

    Le Quotidien du médecin note que pour les chercheuses de la DREES, les femmes ont également davantage recours à la contraception d’urgence ; depuis 2005, plus d’1 million de pilules du lendemain et du surlendemain sont vendues chaque année.

    IVG médicamenteuses

    C’est parmi les femmes de 20 à 24 ans que les IVG demeurent les plus fréquentes, avec un taux de 28,8 IVG pour 1 000 jeunes femmes, alors que la moyenne est de 15,6 pour 1 000 pour les 15-49 ans. Chez les moins de 20 ans, les taux continuent de décroître, avec 9,5 recours pour 1 000 femmes chez les 15-17 ans, et 21,8 chez les 18-19 ans.

    Les IVG médicamenteuses représentent 58 % du total des IVG. À l’hôpital, 81 % des IVG sont prises en charge dans le secteur public.

    Sources : DREES, Quotidien du médecin (9/07/15)

  • Grand-Duché : tensions entre l'archevêché et les fabriques d'église

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    Lu sur "paperjam" ces informations qui mettent en évidence l'affrontement de conceptions divergentes concernant la gestion du patrimoine religieux :

    «L’archevêché ne soutient pas les fabriques d’église»

    Selon Serge Eberhard, la création d’un fonds de gestion des édifices religieux aura notamment pour conséquence une baisse de l’engagement des bénévoles dans l’Église.

    La signature de la convention entre l’Église et l’État prévoit la création d’un fonds destiné à gérer le patrimoine ecclésiastique. Ce à quoi s’oppose le Syfel, syndicat des fabriques d’église, qui menace de porter plainte.

    Pour gérer les quelque 500 lieux de culte catholiques du Luxembourg, l’Église s’appuyait depuis 1809 sur les fabriques d’église, ces «structures autonomes et personnes juridiques» en charge de la gestion des biens appartenant à une paroisse. Mais avec la signature, en janvier dernier, de la convention entre l’archevêché et l’État, les choses vont bientôt changer. Le texte prévoit ainsi la disparition pure et simple des fabriques d’église et leur remplacement par un fonds.

    Pour Serge Eberhard, président de l’asbl Syndicat des fabriques d’église du Luxembourg (Syfel), cité par Le Quotidien, cette mort annoncée des fabriques d’église, remplacées par un fonds de gestion qui appartiendra à l’archevêché, aboutira à une situation à deux vitesses. Selon lui, «le projet de loi reflète le désir du gouvernement ou d’un ministre d’interdire aux communes de soutenir financièrement les fabriques d’église» et donc «une discrimination de la communauté catholique» car «les communes (…) qui sont libres et autonomes (…) pourront soutenir les autres communautés religieuses».

    Souhait de créer «un fonds de secours»

    En clair, Serge Eberhard craint que les bâtiments actuellement gérés par les fabriques et dont une partie appartient aux communes ne soient pas bien conservés, faute de financement suffisant. Autre appréhension, le coût de cette réforme. «Le fonds sera centralisé et (…) il va néanmoins falloir recruter des spécialistes sur les plans financier, économique et technique et leur verser des salaires. Il s’agira donc d’un appareil dont le fonctionnement coûtera très cher.» Un nouveau système que Serge Eberhard oppose au dispositif actuel, composé «de bénévoles qui font preuve de beaucoup d’engagement depuis 200 ans».

    Alors que l’archevêché souhaite la création du fonds de gestion, le Syfel plaide pour la mise sur pied d’une autre structure, baptisée «fonds de secours» destinée à libérer les communes de l’obligation de couvrir les déficits des paroisses, «tout en leur laissant le choix, si tel est leur souhait». Un fonds composé «d’une partie du patrimoine de toutes les fabriques d’église et qui entrera en service le jour où une paroisse donnée (…) rencontrera des données financières». Sur ce projet, le Syfel affirme que «l’archevêque ne nous soutient pas».

    Souhaitant démonter le mythe qui entoure les finances de l’Église, «ces gens qui veulent croire en l’existence d’un trésor enfoui quelque part dans leur jardin avec l’espoir de le retrouver un jour», le président du Syfel assure que les fabriques d’église qui disposent d’un grand patrimoine ne sont «pas tant que cela». «Un certain nombre» d’entre elles fonctionneraient ainsi «normalement», tandis qu’«un bon nombre» ne posséderaient rien. Selon les chiffres publiés par le ministère de l’Intérieur, les communes devront débourser, en 2015, 13,6 millions d’euros en faveur du culte catholique. Soit 1,8 million de plus qu’en 2014 et 3,8 millions supplémentaires par rapport à 2013.

  • Vincent Lambert : un appel des évêques de Rhône-Alpes

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    Vincent Lambert : un appel épiscopal

    Publié le 21 juillet 2015

    Aujourd’hui le visage le plus fragile de notre société se prénomme Vincent.

    A l’avant-veille de la décision du Dr Simon qui pourrait annoncer « l’arrêt des traitements », voici la déclaration des évêques de Rhône-Alpes au sujet de Vincent Lambert, dont les parents vivent dans la Drôme.

    Dans quelques jours, une décision médicale risque de provoquer délibérément la mort de Vincent Lambert.
    Il n’est pourtant pas en fin de vie et il ne fait l’objet d’aucun soin disproportionné. En lui donnant la nourriture et l’hydratation nécessaires, ceux qui prennent soin de lui respectent simplement le cours de cette vie dont le mystère nous échappe et dont le terme n’appartient à personne.
    Les débats auxquels nous assistons prouvent que notre société hésite sur des principes majeurs, comme « Tu ne tueras pas » ou « Nul ne peut décider de mettre fin à la vie d’autrui ». Ils étaient considérés jusqu’à présent comme des valeurs fondamentales, comme le socle de notre vivre ensemble [1]. Et si l’on venait à y renoncer, on voit mal comment le corps médical pourrait continuer à prononcer le serment d’Hippocrate [2].
    C’est le renoncement à ces principes qui fait peser sur la famille un poids insupportable. Nous voudrions exprimer à tous ses membres notre compassion, en respectant leur souffrance.
    A l’issue des travaux menés sur la situation de Vincent Lambert par la Cour Européenne des Droits de l’Homme, les cinq membres qui se sont opposés de toute leur force à la décision votée par les sept autres ont crié leur révolte. Ils ont déclaré que la Cour ne méritait plus de porter le titre de « conscience de l’Europe » qu’elle s’était donné en 2010 [3].
    En union avec beaucoup d’autres, croyants ou non, nous lançons un appel aux autorités politiques, juridiques et médicales. Que ceux qui ont à en juger sachent que derrière la personne de Vincent Lambert, c’est le symbole de la vie la plus fragile qui est en jeu pour l’avenir de notre société.
    Si sa mort doit survenir, nous prierons pour que tous puissent accueillir cet événement dans l’espérance. Mais aujourd’hui, notre frère Vincent n’est pas en fin de vie, et plusieurs établissements spécialisés se sont déclarés prêts à le recevoir. Qu’est-ce qui l’empêche ?

    Mgr Philippe Ballot, archevêque de Chambéry, Maurienne et Tarentaise 
    Mgr Jean-Louis Balsa, évêque nommé de Viviers 
    Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon 
    Mgr Yves Boivineau, évêque d’Annecy 
    Mgr Guy de Kerimel, évêque de Grenoble-Vienne 
    Mgr Dominique Lebrun, évêque de Saint-Étienne 
    Mgr Patrick Le Gal, évêque auxiliaire de Lyon 
    Mgr Pierre-Yves Michel, évêque de Valence 
    Mgr Pascal Roland, évêque de Belley-Ars 

    [1] C’est le titre et le sens de l’appel interreligieux signé pendant le débat parlementaire sur la fin de vie http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/03/09/nous-hauts-dignitaires-religieux-demandons-a-ce-que-soit-preserve-l-interdit-de-tuer_4589691_3232.html 
    [2] Serment d’Hippocrate. Article R 4127-38 du code de la santé publique 
    [3] http://hudoc.echr.coe.int/sites/fra/pages/search.aspx?i=001-155264

  • Les évêques anglais s'opposent au suicide assisté

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    Les évêques du Royaume-Uni mobilisés contre le suicide assisté

    2015-07-19 Radio Vatican

    (RV) Au Royaume-Uni, à deux mois du débat et du vote à la Chambre des communes du projet de loi concernant le suicide assisté, les évêques expriment à nouveau toute leur préoccupation. « Il s’agit d’un débat extrêmement important » écrit Mgr Peter Smith, archevêque de Southwark et président du Département de la responsabilité chrétienne et de la citoyenneté de la Conférence épiscopale d’Angleterre et du Pays de Galles.

    Ce projet vise à rendre possible, pour les adultes en phase terminale, le choix de mettre fin à leur vie avec une assistance médicale spécifique. Ce qui implique la possibilité, pour les médecins, d’injecter des substances létales aux malades en phase terminale. Mgr Smith, exhorte les catholiques « à contacter au plus vite les députés pour exprimer leur inquiétude face à l'impact dangereux qu'un tel projet de loi pourrait avoir sur les personnes les plus vulnérables ». Ce qui est nécessaire, ajoute t-il « ce sont plus et de meilleurs soins palliatifs et non pas le suicide assisté ».

    L’ archevêque de Southwark indique que la Conférence épiscopale d’Angleterre et du Pays de Galles a créé une page internet spéciale qui explique, en détail, le projet de loi et ses conséquences tragiques. « La vie de chaque personne est toujours digne de respect et de protection » peut-on lire sur cette page qui rappelle aussi que dans la douleur, la souffrance ou la solitude, tout homme mérite « attention et soutien, et non pas le suicide assisté ». D’où l’appel à développer les soins palliatifs afin qu’ils soient accessibles à tous.

    Citant le message du Pape François aux catholiques d’Irlande, d’Ecosse, d’Angleterre et du Pays de Galles dans le cadre de la Journée pour la vie 2013, les évêques soulignent que « même les plus faibles et les plus vulnérables, les malades et les personnes âgées, les enfants à naître et les pauvres sont un chef-d’œuvre de la création de Dieu, fait à Son image ; ils sont destinés à vivre pour toujours et mérite le plus grand respect et la plus absolue vénération ».

    Ils s’attardent par ailleurs sur l’avis des médecins indiquant que « la British Medical Association et le Royal Medical Colleges sont fortement opposés à la légalisation du suicide assisté », car elle violerait « les principes fondamentaux de l'éthique médicale professionnelle », principes qui remontent, précisent-ils « au serment d’Hippocrate » qui affirme que « les médecins doivent montrer le plus grand respect pour la vie humaine ».

  • « Aimez votre patrie, vos concitoyens et, surtout aimez les plus pauvres »

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    Pape François : « Aimez votre patrie, vos concitoyens et, surtout aimez les plus pauvres »

    Radio Vatican (12 juillet 2015)

    (RV) « Aimez votre Patrie, vos concitoyens et, surtout aimez les plus pauvres ». Comme en Équateur, le Pape a rencontré des représentants de la société civile lors de son étape paraguayenne ce samedi après-midi. 3800 personnes étaient réunies dans la halle sportive León Condou, d'une école tenue par des prêtres du Sacré-Cœur de Betharram, à Asunción. Heureux de constater que « le Paraguay n'est pas mort », le Pape a comparé la société du pays à « une grande symphonie, chaque association avec sa particularité et sa propre richesse, mais cherchant l'harmonie finale. C'est cela qui compte ». Interrogé par plusieurs membres de ces associations civiles, dont certains ont posé directement leur question en guarani, une langue indigène, le Pape François a pris le temps de leur répondre dans son discours.

    La première question a été posée par un jeune Paraguayen, sur les moyens à mettre en œuvre pour parvenir à une société plus juste et plus digne, pour tous. Le Pape lui a répondu que la jeunesse, cette « grande richesse » du Paraguay, ne doit pas avoir peur de s'engager dans « la lutte pour un pays plus fraternel. C'est la vocation de la jeunesse. Comme il est bon que vous les jeunes, vous voyiez que bonheur et plaisir ne sont pas synonymes, mais que le bonheur exige l'engagement et le dévouement, a lancé François, n’ayez pas peur de donner le meilleur de vous-mêmes. Mais ne le faites pas seuls ». 

    Cette construction d'une société meilleure passe également par le dialogue, thème d'une deuxième question. « Pour qu'il y a ait dialogue, il faut une base fondamentale : l'identité, "la patrie d'abord". Le dialogue présuppose, exige de nous la culture de la rencontre. Une rencontre qui sache reconnaître que la diversité n’est pas seulement bonne, mais qu’elle est nécessaire » a insisté le Saint-Père. Si les conflits dans ce dialogue sont inévitables, il faut les assumer pour mieux les dépasser par l'unité. Le dialogue doit être mené de façon honnête - « dialoguer n'est pas négocier » a-t-il dit - sans préjugés et surtout avec un engagement sincère. Le Pape a ainsi mis en garde contre le « danger du nominalisme » et « les grands discours grandiloquents, théâtraux ». « Les paroles seules ne sont pas utiles, a-t-il martelé, engagez-vous ! ».

    Changer son regard sur les plus pauvres

    Mais la clé d'une société plus juste et plus inclusive passe d'abord par un changement dans le regard posé sur les plus pauvres selon François. « Un élément fondamental pour promouvoir les pauvres réside dans la manière dont nous les voyons a-t-il affirmé. Un regard idéologique, qui finit par les utiliser au service d'autres intérêts politiques ou personnels ne sert pas. Pour chercher effectivement leur bien, la première chose est d'avoir une vraie préoccupation pour leur personne, de les valoriser dans ce qu’ils ont de bon eux-mêmes. Mais une évaluation réelle exige d’être disposé à apprendre d’eux. Les pauvres ont beaucoup à nous enseigner en humanité, en bonté, en sacrifice. ». Et gare aux idéologies qui, comme l'a montré le XXe siècle, « ont toujours mal fini. Les idéologies pensent pour le peuple et ne le laissent pas penser ». « Il faut respecter le pauvre, le regarder dans les yeux lorsqu'on lui donne une pièce a conseillé François. Il ne faut pas utiliser le pauvre comme un objet pour laver nos fautes ».

    Ce nouveau regard sur les pauvres est un pas vers une économie à visage humain pour le Saint-Père : « non à l'économie sans visage ! a-t-il condamné. Dans l'économie, dans l'entreprise, en politique, la priorité est la personne et l'environnement où elle vit ». François a enfin dénoncé le chantage et la corruption, véritable « gangrène » d'un pays, un « problème universel » selon lui.

  • Congo : des camps djihadistes pour les enfants

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    RDC : l’AED dénonce des camps djihadistes pour enfants

    Des camps d’entraînement au Djihad, rassemblant près de 1.500 enfants d’à peine neuf ans, ont été découverts en République Démocratique du Congo. Les sources locales dénoncent le rôle de l’Onu à ce sujet.

    Monusco – les troupes de l’Onu ont leur camps basés ici à Walungo où ils ont fait un centre islamique.

    Des sources proches de l’AED – qui ne peuvent être mentionnées pour des raisons de sécurité – ont révélé que des jeunes étaient emmenés dans des camps où ils étaient brutalisés et endoctrinés par une milice islamiste. Réagissant à ces révélations, Maria Lozano, vice-directrice des communications de l’AED, déclare : « Nous avons eu accès à un ensemble de documents montrant la nature de ces camps. Les rapports montrent des soldats brandissant des fusils, et surveillant des enfants âgés de neuf à quinze ans, habillés en tenues militaires pour effectuer des exercices militaires. Les images que nous avons vues sont très inquiétantes ».

    Les garçons sont répartis sur au moins trois camps situés dans les montagnes de Ruwenzori, dans l’est de la RDC. Ils ont été aperçus en tenues de camouflage alors qu’ils faisaient des exercices militaires sous la surveillance de soldats armés. Le rapport décrit comment plus de soixante filles sont entassées dans ces camps, obligées de porter la burqa et préparées à se marier avec des combattants islamiques.

    Un des camps est situé à Medina, à environ 80km de la ville de Beni, région dans laquelle près de 500 personnes ont été tuées dans une série des massacres qui ont eu lieu depuis octobre 2014 jusque maintenant. Maria Lozano poursuit: « Nous sommes très inquiets pour les enfants, car ils ont été attirés dans la rue avec la promesse d’échapper à la pauvreté. Certains sont orphelins, mais d’autres ont quitté leurs familles après avoir été trompés par des recruteurs qui leur avaient fait miroiter l’espoir de pouvoir étudier au Proche-Orient, en Europe, ou au Canada.Selon les informations dont nous disposons, les filles sont contraintes au mariage ou sont traitées en esclaves sexuelles ».

    Implication de l’Onu ?

    Les sources proches de l’AED établissent un lien entre la soudaine émergence de camps djihadistes et les forces de maintien de la paix des Nations Unies et sont préoccupées par le fait qu’elles sont complices des camps, ou alors elles s’abstiennent intentionnellement de prendre des mesures contre ces derniers. Ces sources soutiennent que certains membres de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de la République Démocratique du Congo (MONUSCO) sont des fondamentalistes musulmans pakistanais qui, pendant leur temps libre, mettent en place des écoles coraniques et travaillent sur des chantiers de construction des mosquées. Les contacts de l’AED ont affirmé que des mosquées ont été construites même dans des zones où pratiquement aucun musulman ne vivait.

    Maria Lozano ajoute : « Les gens ne se sentent pas protégés par les soldats des Nations Unies ; les informations que nous avons reçues indiquent qu’ils soutiennent les camps djihadistes, ou au moins qu’ils ne réagissent pas à l’endoctrinement des enfants, ni au traitement barbare qu’ils subissent ».

    Montée du fondamentalisme djihadiste dans une région traditionnellement chrétienne

    Selon le Journal of International Organizations Studies de 2014, vingt-huit des quarante-quatre mosquées (63%) de la région de Medina, en RDC, ont été construites entre 2005 et 2012. Des rapports ont établi que le nombre de musulmans dans l’est de la RDC était passé en quelques années de 1% à 10%.

    Les évêques catholiques de la Province Ecclésiastique de Bukavu, dans l’est de la RDC, ont adressé en mai dernier une lettre ouverte au Président du pays, à l’ONU et aux responsables internationaux pour dénoncer la montée du fondamentalisme djihadiste dans une région traditionnellement dominée par le christianisme et où il y avait jusqu’à présent très peu de musulmans. Maria Lozano conclut : « Cela fait déjà un mois que la Conférence épiscopale a adressé un appel pressant au Président de la République Démocratique du Congo  et à la communauté internationale, mais personne n’a réagi».

  • Le message du Roi pour la fête nationale 2015

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    Message Royal Juillet 2015 par lalibre

  • Des terroristes djihadistes à l'oeuvre au Congo

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    De l'Agence Fides :

    AFRIQUE/RD CONGO - Nouveaux assauts de l’ADF/MDI dans le territoire de Beni

    Kinshasa (Agence Fides) – Onze personnes ont été tuées le 15 juillet dans l’assaut perpétré contre trois villages du territoire de Beni, au Nord Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, par l’ADF-NALU, groupe d’origine ougandaise qui se fait désormais appelé Muslim Defense International (MDI).

    Selon un communiqué envoyé à l’Agence Fides par le Centre d’Etudes pour la paix, la démocratie et les droits fondamentaux (CEPADHO), la majeure partie des victimes sont mortes dans l’incendie de leurs habitations, livrées aux flammes par les guérilleros ou arrosées par des tirs d’armes à feu. Les hommes du MDI ont incendié au total 69 habitations, faisant main basse sur le cheptel et les meubles.

    Selon la CEPADHO, il s’agit de la quatrième attaque par ordre de gravité commise en un mois par les hommes du MDI (voir Fides 13/07/2015). L’organisation de la société civile locale demande au gouvernement de Kinshasa et à l’ONU l’envoi de nouvelles troupes – congolaises et internationales – dotées de moyens adéquats pour bloquer les actions des terroristes de l’ADF/MDI « qui constituent une menace pour la paix et la sécurité dans la région » ainsi que l’ont dénoncé en mai les Evêques locaux (voir Fides 26/05/2015). (L.M.) (Agence Fides 17/07/2015)

  • Le pape François aurait-t-il légitimé la théologie de la libération ?

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    D'Isabelle Schmitz sur FIGAROVOX :

    Le pape François et la théologie de la libération: les liaisons dangereuses ?

    Après le voyage du pape en Amérique du Sud, ses discours continuent de faire débat. Isabelle Schmitz nous rappelle quel fut le rapport du Cardinal Bergoglio avec la théologie de la libération.

    Parmi les cadeaux remis au pape François par le président bolivien, Evo Morales, un Christ couché sur une croix en forme de faucille et de marteau a déclenché la polémique.

    Le crucifix offert par le président bolivien Evo Morales est une réplique de celui en bois que tailla, dans les années 1970, le jésuite espagnol Luis Espinal, en forme de faucille et marteau, sur lequel il fixa le Christ de ses premiers vœux de religieux (il fut ordonné en 1962 en Catalogne). Il mena à partir de 1968, date de son arrivée en Colombie, un apostolat engagé auprès des pauvres, comme journaliste et réalisateur de films qui dénonçaient les injustices et les abus de la dictature militaire. Il participa également aux grèves des mineurs et des travailleurs. Le 21 Mars 1980, il fut enlevé, torturé, et finalement abattu sur ordre du dictateur luis Garcia Meza Tejada.

    Avant son entretien avec le président Morales, le pape François alla se recueillir devant la croix érigée à l'entrée du quartier d'Achachicala, à La Paz, où fut retrouvé le corps supplicié du prêtre, et loua le courage de ce défenseur du droit des opprimés: «Il prêcha l'évangile, cet évangile qui nous apporte la liberté, qui nous rend libre, comme tout enfant de Dieu»

    En recevant le cadeau, le pape a laissé paraître un certain embarras démenti le lendemain par son porte-parole, le père Federico Lombardi: selon les précisions du père Lombardi, ce crucifix n'aurait pas été, pour le père Espinal, un signe idéologique, mais le signe d'une réflexion intime sur le christianisme et le marxisme. «Il n'était pas communiste, mais c'était une manière de chercher le dialogue avec les ouvriers et les paysans, qui était selon lui absolument nécessaire», déclara le père Albo, jésuite, un ami proche d'Espinal. Ce crucifix «revisité» illustre l'influence que put avoir sur l'Eglise latino-américaine la théologie de la libération, apparue dans les années 1960 en réponse à des situations de grande instabilité politique et d'injustices sociales criantes.

    Il mettait cependant en garde contre la tentation d'idéologiser le message évangélique par une « réduction socialisante », « une prétention interprétative sur la base d'une herméneutique selon les sciences sociales, (qui) recouvre les champs les plus variés : du libéralisme de marché aux catégories marxistes ».

    En acceptant ce cadeau, et en allant de recueillir sur la tombe du père Espinal, le pape François aurait-il légitimé la théologie de la libération?

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    ... et une autre "lecture" ICI

  • Mgr Sako demande que l'on protège les chrétiens d'Irak

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    De Radio Vatican :

    Mgr Sako réclame une protection pour les chrétiens irakiens

    Entretien - La situation des chrétiens à Bagdad est de plus en plus grave.  Dans la capitale irakienne, en l’espace de deux semaines, quatre chrétiens ont été enlevés et séquestrés. D’eux d’entre eux ont été libérés grâce à une opération de la police et le versement d’une rançon de 50 000 dollars aux ravisseurs. Les familles des deux autres otages ont, elles aussi, payé la rançon mais cela n’a servi à rien : les corps des hommes ont été retrouvés sans vie par la police.

    Le Patriarche de Babylone des Chaldéens, Sa Béatitude Louis Raphaël Ier Sako se dit particulièrement inquiet face à ces actes criminels visant les chrétiens. Il rappelle que le gouvernement irakien a le devoir de protéger tous les citoyens. Il y a, indique Mgr Sako, des groupes ou des bandits à Bagdad qui menacent les chrétiens qui sont un objectif très facile parce qu’ils n’ont pas de tribus pour les protéger. Le Patriarche de Babylone des Chaldéens met en garde contre la menace que représente l’Etat islamique qui devient de plus en plus fort et souligne que « l’Irak seul est incapable de chasser les djihadistes de l’EI».

    Des propos recueillis par Marie Duhamel à écouter ICI

    Le 9 juillet dernier, un parlementaire chrétien a publié un communiqué pour inviter ses collègues et les forces de sécurité à prendre leurs responsabilités face aux intimidations subies par les chrétiens et qui contribuent à miner l’unité de la société irakienne. En 2003, il y avait en Irak 1,5 million de chrétiens. Aujourd’hui, il n’en reste que 400 000 à 500 000, les autres étant réfugiés en Occident et dans les pays voisins.