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Culture - Page 265

  • Charlie Hebdo : Révulsion et Espérance

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    De Joseph Junker sur "Speculooz" :

    Charlie Hebdo : Révulsion et Espérance 

    J’ai été révulsé par l’odieux assassinat de journalistes de Charlie Hebdo et de deux policiers qui a eu lieu ce matin en Paris, la ville-lumière, qui m’est chère. Par cet acte barbare de tuer des innocents, des policiers; par cette atroce exécution de sang-froid un homme au sol, par cet ignoble crime de s’octroyer le droit de tuer son semblable au prétexte qu’on n’a pas su supporter sa parole. Consterné. Atterré. Affligé. 

    Mais je n’étais pas au bout de mes peines de cette longue journée !

    Car j’ai été révulsé ensuite par les tweets complaisants envers cet acte immonde qu’on a pu lire ici et là sur la toile. 

    Tout comme j’ai été écoeuré des nombreux autres tweets que j’ai lus reprochant aux médias d’inciter à la haine en diffusant le simple fait du cri « le prophète est vengé ».

    J’ai détesté la récupération, les généralisations foireuses, les déclarations à l’emporte-pièce, les annonces de guerre civile et autres appels aux armes qui ont émaillé cette journée.

    Mais au moins autant que cela, j’ai été outré entendre qu’un militant FN manqua de peu de se faire rouer de coups par des manifestants d’un avis différent – j’imagine venus là pour défendre la liberté d’expression – et imaginer Voltaire se retourner une deuxième fois dans sa tombe la même journée.

    J’ai détesté le ton presque jubilatoire de Cassandres de supermarché qui semblaient se féliciter de la justesse de leurs intuitions et d’avoir prédit l’arrivée de ce jour funeste.

    Mais au moins autant que cela j’ai détesté l’attitude d’autruche délirante d’une certaine gauche, refusant jusqu’à l’évidence d’accepter de voir dans ce drame la conséquence de l’échec patent de cinquante années de doctrine relativiste, de multiculturalisme bon marché, de clientélisme, de terrorisme intellectuel et d’aveuglement culturel, préférant noyer cet événement sous des analyses ampoulées et émotives et le « padamalgam ». J’ai haï cette impression que en découla, l’espace d’un instant, que 12 hommes sont morts pour rien.

     Presque autant d’ailleurs que j’ai détesté la manière dont un caricaturiste belge sur les ondes de la RTBF sanctifie d’un même souffle l’humanisme des provocations de Charlie Hebdo et rejette comme intentionnellement haineuses et fantasmagoriques celles d’un auteur qui n’appartient pas à son propre système de pensée (lequel auteur avait eu l’heur de prédire sans s’en réjouir la possibilité d’un drame tel que celui qui nous consterne aujourd’hui).

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  • Le style nouveau du pape François décrypté par Martin Mosebach

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    Un ami - que nous remercions - a traduit l'interview de Martin Mosebach par Christoph Schmidt pour CNA (Catholic News Agency)

    L’auteur Martin Mosebach est un intellectuel conservateur catholique très connu dans le monde germanophone.  Il a salué avec force la restauration, en 2007, de l’antique rite de la messe par Benoît XVI.  Dans une interview à la Catholic News Agency, il livre sa pensée à propos du style nouveau introduit par le Pape François.

    CNA : M. Mosebach, le pape François s’efforce d’apporter des changements dans les structures et les pratiques pastorales de l’Eglise.  Quelles sont les impressions d’une catholique conservateur au milieu de l’euphorie ambiante ?

    Mosebach : Jusqu’à présent, personne ne peut dire ce que veut réellement François.  L’opinion publique insinue qu’il veut se conformer à l’esprit de notre temps.  Il est possible qu’il veuille réaliser de grandes réformes.  Il est possible, également, qu’on le juge mal, et qu’il n’ait pas de réel intérêt pour le changement.  Les gens l’acclament, mais je ne sais pas s’ils savent vraiment qui ils acclament.  Il apparaît aussi proche et chaleureux que réservé.  Il ne donne aucun indice des cartes qu’il tient en main.

    CNA : C’est François lui-même qui alimente ces attentes…

    Mosebach : … même parmi les gens qui n’ont rien à voir avec l’Eglise catholique.  On le présente comme un président qui va imposer un nouveau corps de lois.  Un pape n’agit pas ainsi.  Sa fonction s’exerce dans la continuité, pas dans le changement.  Il n’a pas mission de réinventer l’Eglise.  Dès les premières secondes,  François a choisi a choisi un langage symbolique qui alimente les médias, et qui semble dire « je vais tout faire autrement ».  Ce n’est pas très loyal vis-à-vis ses prédécesseurs.  Son « buona sera » au lieu de la salutation  sacerdotale « Loué soit Jésus Christ », son rejet des ornements pontificaux, son déplacement de la résidence papale à la maison d’hôtes du Vatican.  J’ai le sentiment que l’on a donné trop d’importance à ces signes extérieurs.

    CNA : Vous avez peu de sympathie pour l’humilité du pape ?

    Mosebach : J’ai le sentiment qu’il s’agit moins d’humilité que d’imitation du style de vie actuel des grands de ce monde.  Aujourd’hui, les millionnaires portent un t-shirt et préfèrent le confort d’un sofa à l’austérité d’un mobilier baroque.  Les vêtements brocardés, qui représentent la gloire du Christ qui reviendra, sont très inconfortables.  Il ne faut pas confondre style Bergoglio et ascèse.  Et même si François était un ascète, je n’aime pas toute cette publicité dans les médias. L’ascèse n’a de valeur que si elle est discrète.

    CNA : Beaucoup de conservateurs catholiques craignent une attaque de la doctrine de l’Eglise sous François.  L’initiative du synode, en octobre, de débattre à nouveaux frais des divorcés remariés et des homosexuels était quand même audacieuse.

    Mosebach : Si beaucoup d’idées du synode concordaient avec la pensée du pape, il y a eu des résistances.  On n’a pas pu imposer le rapport intermédiaire.  L’Eglise a toujours agi sans précipitations et c’est très bien.  Les éternelles discussions montraient les développements de la pensée, jusqu’à ce que le pape prenne position.  C’était le résultat de toute une réflexion,  d’idées mises à l’épreuve.  C’était l’image de l’Eglise pèlerine à travers l’histoire. Il faut être attentif, dans les discussions, à ne rien perdre de l’essentiel.  Mais comme je l’ai déjà dit, ce que cherche le pape n’est pas clair.  Nous savons seulement qu’il veut une Eglise qui vit la miséricorde et se place du côté des pauvres, ce qui est dans la nature de l’Eglise depuis ses débuts.

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  • KTO : « Le Premier Noël »

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    Pour rester un peu dans l'ambiance de Noël, en lien avec nos frères orientaux pour qui la fête de l'Épiphanie est la grande fête de l'Incarnation, "La foi prise au mot" décide cette semaine de revenir sur l'événement historique du premier Noël. En partenariat avec la revue "Le Monde de la Bible", qui consacre son dernier numéro à cet évènement aux répercussions universelles, Régis Burnet revient sur l'historicité de cette fête de la Nativité. Que sait-on de l'événement historique de la naissance de Jésus et comment les évangiles le présentèrent ? Que sait-on des premières célébrations liturgiques de Noël ? Et quand commencèrent les pèlerinages à Bethléem ? Marie-Françoise Baslez, professeur d'histoire des religions (Paris IV-Sorbonne) et Aurélien Caillaud, chargé d'études et de recherche en histoire de l'archéologie française en Afrique du Nord à l'Institut national d'histoire de l'art (INHA) éclairent la question dans un échange enrichi de nombreuses images. 

    JPSC

  • Soumission de Houellebecq : une nouvelle bataille d'Hernani?

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    Soumission : le dernier Houellebecq entre mystique et politique [par l'abbé de Tanoüarn sur Metablog]

    Le roman doit paraître le 7 janvier. Son sujet est explosif : l'avenir de l'islam en France. Un bel avenir assurément nous dit Houellebecq, un avenir fécond. Un avenir... radieux ? Même Télérama, pourtant échaudé par la célèbre sortie de l'écrivain dans Plateforme sur "l'islam la religion la plus con", a daigné trouver qu'il fallait lire ce livre, que Houellebecq était "notre contemporain capital" de substitution (après Sartre, mazette !) et que, sur l'islam, heureusement, cette fois, sa perspective n'était pas totalement critique. 

    Je crois vraiment qu'il y a mille manières de lire ce livre et que c'est justement pour cela qu'il faudra l'avoir lu, que Soumission sera, mais en plus grave, notre "Bataille d'Hernani" à nous, qu'il y aura, dans la littérature et dans la Culture un avant Soumission et un après Soumission. On distinguera non seulement les pour et les contre, mais, l'ayant lu, les houellebecquiens, islamophiles guénono-nietzschéens et les houellebecquiens islamophobes identitaires et chrétiens. La Bataille d'Hernani sera une bataille interne... entre amateurs divergents... avec un enjeu bien plus grave que la manière de faire un vers selon le fameux enjambement de l'escalier... dérobé ou pas. L'enjeu de Soumission, c'est l'avenir de notre vieux pays, tout simplement. De quoi en venir aux mains comme au temps du Comte Hugo ? Sans doute pas : la plupart d'entre nous accepteront... la soumission, c'est manifestement ce que pense l'auteur de Soumission.

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  • Art contemporain ou Art comptant pour rien ?

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    De Joseph Junker sur Speculooz :

    Art contemporain ou Art comptant pour rien ?

    L’art et la culture sont une composante essentielle de ce que nous sommes. Imaginons un instant ce que serait un monde sans art , sans couleurs, sans couleur, sans musique, sans peinture etc… Voilà qui serait pire que la pire des prisons.

    Peu importe la raison pour laquelle nous avons été placés en ce monde et par qui, il est un fait que tous nous avons tous en nous ce désir et ce quête du beau. Force est hélas de constater que l’Art contemporain déçoit l’Homme moderne dans cette quête du beau et que sous couvert de « géniales » intuitions les pires inepties sévissent depuis longtemps là même où elles devraient nous élever.

    En 1917 déjà, Marcel Duchamps apposait son nom à la photo d’un urinoir, prétendant haut et fort que, puisque telle est sa volonté et au nom de sa démarche, ladite photo était une œuvre d’art.

    Dans une société artistique saine d’esprit, une telle provocation n’aurait jamais dépassé les oubliettes du temps, comme une démonstration par l’absurde du fait que non, on ne peut faire de l’art avec n’importe quoi. Dans la nôtre, elle est au contraire devenue la pierre angulaire d’une grande partie de l’art conceptuel et contemporain. Désormais l’intention artistique est l’excuse de la médiocrité, l’avant-gardisme est l’excuse de la nullité et la provocation celle de l’indigence idéologique.

    Il faut avoir le courage et le bon sens de dénoncer ces fumisteries qui n’apportent rien à l’humanité et qui à force d’abuser des concepts d’art et de liberté d’expression, finissent par les détruire. Car tant que nous ne le ferons pas, l’art contemporain continuera à ne produire que de trop rares atolls de créativité et de bon-goût dans un océan d’inepties. Lesquelles inepties d’ailleurs, ne sont la plupart du temps que des tentatives avérées de choquer le bourgeois, que la critique s’empresse d’encenser et les mécènes fortunés de noyer sous leurs dollars spéculatifs.

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  • Le pape a-t-il arboré une croix de cérémonie douteuse ?

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    Notre ami Arnaud Dumouch nous fait parvenir cette video :

    "A propos d’une croix de cérémonie du pape François : Symbole païen ? (9 mn).http://youtu.be/-FQrI_PW7Sk

     

    Une vidéo sur Internet jette de nouveau le trouble sur le pape François. Une de ses croix de cérémonie porterait le symbole taoïste du Yin et du Yang. En fait, cette croix porte le symbole du coeur du Christ (rouge au centre) qui a donné sa vie pour tous les hommes (symbolisés par des poissons), les bons à sa droite et les mauvais à sa gauche. Cette croix doit être interprétée dans la continuité de la foi. Elle ne signifie pas que tous les hommes accepteront ce salut mais que le Christ est RÉELLEMENT mort pour tous les hommes. La lecture en direct du pape François, ses menaces de l'enfer adressées aux mafiosi lors de son voyage en Italie du Sud, montre qu'il prend au sérieux la possibilité de la damnation. Bref, Faire cesser ces permanentes et artificielles polémiques. Remarque annexe : Le Yin et Yang, loin d’être un symbole païen est un symbole philosophique universel de la condition humaine sur terre faite de bon grain et d’ivraie, mais aussi de complémentarité entre des forces naturelles (homme/femmes par exemple). "

  • Quand un pape « doctrinal » nous racontait Noël…

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    retable-0008a-H-arch (1).jpeg« François (1) voulut qu'un bœuf et un âne soient présents dans la grotte de Greccio (*) dans la nuit de Noël. Il avait dit à Jean, le noble: «Je voudrais réveiller en pleine réalité le souvenir de l'enfant tel qu'il est né à Bethléem, et toutes les difficultés qu'il eut à endurer dans son enfance. Je souhaite voir de mes yeux corporels ce que c'est de coucher dans une mangeoire et de dormir sur le foin, entre un bœuf et un âne».  Depuis lors, le boeuf et l'âne ont eu leur place dans toutes les crèches - mais d'où proviennent-ils réellement? Il est bien connu que les récits de Noël du Nouveau Testament ne les mentionnent pas. Lorsque nous étudions cette question, nous découvrons un facteur important dans toutes les coutumes de Noël et, en fait, dans toute la piété de Noël et de Pâques de l'Eglise, à la fois dans la liturgie et dans les coutumes populaires.  

    Le boeuf et l'âne ne sont pas simplement des produits de l'imagination pieuse: la foi de l'Église dans l'unité de l'Ancien et du Nouveau Testament, leur a donné leur rôle comme un accompagnement de l'événement de Noël. Nous lisons dans Isaïe: «Le bœuf connaît son propriétaire, et l'âne la maison de son maître, mais Israël ne la connaît pas, mon peuple ne comprend pas» (1:3). 

    Les Pères de l'Eglise ont vu dans ces paroles une prophétie qui anticipait le nouveau peuple de Dieu, l'Église composée de Juifs et de païens. Devant Dieu, tous les hommes, Juifs et Gentils, étaient, comme le bœuf et l'âne, sans raison ni connaissance. Mais l'enfant dans la crèche a ouvert leurs yeux afin qu'ils reconnaissent maintenant la voix de leur Maître, la voix de leur Seigneur. 

    Il est frappant de constater dans les images médiévales de Noël combien les artistes donnent aux deux animaux des visages presque humains et comment ils se tiennent devant le mystère de l'enfant et se prosternent dans la conscience et la révérence. Mais après tout, ce n'était que logique, puisque les deux animaux ont été considérés comme le symbole prophétique du mystère de l'Église - de notre propre mystère, puisque nous ne sommes que des bœufs et des ânes vis-à-vis du Dieu éternel, des bœufs et des ânes dont les yeux sont ouverts le soir de Noël, afin qu'ils puissent reconnaître leur Seigneur dans la crèche.

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  • Berceuse de la Mère de Dieu (Marie Noël)

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    Berceuse de la Mère-Dieu

    Mon Dieu, qui dormez, faible entre mes bras,
    Mon enfant tout chaud sur mon coeur qui bat,
    J'adore en mes mains et berce étonnée,
    La merveille, ô Dieu, que m'avez donnée.

    De fils, ô mon Dieu, je n'en avais pas.
    Vierge que je suis, en cet humble état,
    Quelle joie en fleur de moi serait née ?
    Mais vous, Tout-Puissant, me l'avez donnée.

    Que rendrais-je à vous, moi sur qui tomba
    Votre grâce ? ô Dieu, je souris tout bas
    Car j'avais aussi, petite et bornée, 
    J'avais une grâce et vous l'ai donnée.

    De bouche, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
    Pour parler aux gens perdus d'ici-bas...
    Ta bouche de lait vers mon sein tournée, 
    O mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.

    De main, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
    Pour guérir du doigt leurs pauvres corps las...
    Ta main, bouton clos, rose encore gênée,
    O mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.

    De chair, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
    Pour rompre avec eux le pain du repas...
    Ta chair au printemps de moi façonnée,
    O mon fils, c'est moi qui te l'ai donnée.

    De mort, ô mon Dieu, vous n'en aviez pas
    Pour sauver le monde... O douleur ! là-bas,
    Ta mort d'homme, un soir, noir, abandonnée,
    Mon petit, c'est moi qui te l'ai donnée.


    Marie-Noël

  • Ces crèches que la République ne peut souffrir

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau, ce coup de gueule du Père Daniel-Ange :

    Quand un bébé en plastique fait vaciller la République

    Ce mois de décembre a vu la multiplication des interdictions de crèches publiques. En quoi une innocente crèche peut-elle susciter ainsi une ire irrationnelle ? Ne serait-ce pas parce qu’elle rappelle la place de l’enfant dans une famille ? Ou celle de Dieu dans la société ? En interdisant les crèches, on prive encore les hommes d’un peu de beauté et de lumière. Coup de (sainte) colère du père Daniel Ange.

    Cela friserait le ridicule, si ce n’était tragique (non seulement des crèches dans des lieux publics ne sont plus tolérées, mais des   grandes surfaces n’osent plus vendre de santons). Une crèche dans un lieu public : blasphème ! Mais l’arc-en-ciel LGBT : no problem ! Une salle de mairie pour Noël : inadmissible. La même pour le Ramadan : plausible. Des santons : non ! Du porno : oui ! Mais en ce cas, il faut dynamiter Montmartre et toutes nos Notre-Dame de Paris, de Chartres, de Reims et d’Amiens. Et toutes nos églises de toutes les époques car comme signes « ostensibles » en espace public, on ne fait pas mieux !

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  • ARSKRIPPANA : la plus grande exposition de crèches en Europe

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    Bienvenue à ARSKRIPPANA, la plus grande exposition de crèches en Europe!

    Des crèches du monde entier.

    Un voyage à travers les époques et les cultures.

    Découvrez une des plus grandes et importantes expositions de crèches d’Europe. De magnifiques collections avec paysages, des crèches mécaniques et une crèche à l’air libre avec des animaux vivants, vous permettent de découvrir des cultures fascinantes. Une exposition à thème montre par exemple les oeuvres des artistes Shona du Zimbabwe.

    Dans l'Ardenner Cultur Boulevard: www.a-c-b.eu

  • Le mot « révolution » à toutes les sauces

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    Selon les médias qui nous désinforment, le pape François aurait pris la décision « révolutionnaire » de faire chanter l’ « Et incarnatus est » de Mozart à la messe de minuit à Saint-Pierre de Rome au milieu du chant grégorien du Credo. C’est pourtant une pratique qui n’a absolument rien de nouveau que de faire alterner la monodie et la polyphonie dans la musique liturgique. Même le sévère concile de Trente a loué comme un modèle les compositions d’un grand compositeur de son temps : Giovanni-Pieluigi da Palestrina, le célèbre auteur de la « Missa papae Marcelli »

    Extrait de la prose lue sur le site « aleteia » :

    « Une petite révolution cette année pour la Messe de minuit de la basilique Saint-Pierre : on y entendra le "Et incarnatus" de Mozart en sus du chant grégorien du Credo.

    « [ …] Pendant des siècles, durant la messe, les fidèles devaient s'agenouiller (aujourd'hui ils sont invités à s'incliner) pendant ces paroles du Credo : "Pour nous, les hommes et pour notre salut, il descendit du ciel. Par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s'est fait homme."  En latin, la phrase clé est : “Et incarnatus est, et il s'est incarné …”. Le Pape François a justement évoqué ces paroles, en particulier la merveilleuse interprétation qu'en a faite Wolfgang Amadeus Mozart, dans une de ses grandes œuvres chorales : “En musique, j’aime évidemment Mozart. L’Et incarnatus est de sa Messe en Do est indépassable, a-t-il confié l'année dernière dans une interview réalisée par le Père Spadaro. Il te conduit à Dieu ! " La tendre et apaisante  façon dont Mozart présente cette partie du Credo est idéale pour Noël, lorsque les pensées se tournent vers l'Enfant sans défense et sa Mère aimante.  

    Cette partie de la Messe du compositeur dure huit minutes. Une éternité pour beaucoup de gens, particulièrement dans notre monde où tout va trop vite. Mais le Pape la veut expressément pour la Nuit de Noël dans la basilique Saint-Pierre. Et il a demandé à un autre Autrichien, Manfred Honeck, de la diriger. “Normalement, c'est le chœur de la Chapelle Sixtine qui chante la liturgie et le credo en latin, en grégorien, s'est étonné Manfred Honeck En fait, j'ai été surpris que le Pape en personne souhaite insérer du Mozart dans le Credo chanté par le Chœur de la Chapelle Sixtine." 

    Manfred Honeck, 56 ans, dirige l'Orchestre symphonique de Pittsburgh. […].Le chef d'orchestre avoue avoir été intrigué par le choix de ce morceau musical par le pape François. "On dirait que c'est un Pape qui voit les choses différemment", a-t-il déclaré. "Vous imaginez ? Au Vatican, le chant grégorien n'est pas en usage depuis 50 ou 100 ans, mais depuis des centaines d'années, toujours de la même manière. C'est la première fois, m'a-t-on dit, que l'on utilise Mozart au milieu du chant grégorien, et cela à la demande expresse du pape. » 

    Ref. Le Pape François veut du Mozart lors de la Messe de Noël

    L’art de raconter n’importe quoi pour se faire valoir avec la coqueluche des médias…
    JPSC

  • Ad maiorem Dei gloriam dans le Vaucluse

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    JPSC