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Culture - Page 85

  • Quel regard porter sur la révolution #MeToo ?

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    De Radio Notre-Dame :

    L'invité de Christian Makarian du 4 janvier : Sabine Prokhoris, philosophe

    "Nous allons vers une société qui ressemble à la 'promotion de la vertu prônée par les Talibans." C'est en ces termes que Sabine Prokhoris, invitée de Christian Makarian ce matin, décrit les conséquences de la révolution #MeToo.

    Émission du 4 janvier 2022 : SABINE PROKHORIS

  • Hommage aux frères Bogdanoff : ce qu'ils ont apporté à la science philosophique de la cause du monde

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    D'Arnaud Dumouch :

    Hommage aux frères Bogdanoff : Ce qu'ils ont apporté à la science philosophique de la Cause du monde

    https://youtu.be/7n0UhOVVl2c  

    Le 3 janvier 2022, Igor et Grichka Bogdanoff sont morts, à 6 jours d'intervalle.  

    Ils furent critiqués par quelques scientifiques. Le journal « La Croix » vient de relayer ces critiques qui, systématiquement, leur déniaient la possibilité de se poser, en science, la question de la Cause du monde.  

    Au-delà de ce débat épistémologique, ils furent extrêmement appréciés par les philosophes réalistes tant par leur intelligence de la causalité à l’origine de l’univers que par leur talent de pédagogie.  

    Dans cette vidéo, Arnaud Dumouch manifeste la beauté et la vérité de la voie d’accès à Dieu qu’ils ont su rendre simple : « Une Intelligence, celle d’un véritable ingénieur en physique, a organisé les constantes mathématiques qui règlent la matière dès ses premiers moments ». 

    Ce qu’il faut aussi remarquer, c’est que la démarche philosophique des frères Bogdanoff est une leçon pour la génération des théologiens catholiques des années 1970, et contre leur déconstruction de la foi. Ils disaient en effet, presque unanimement, que « seule la foi peut accéder à l’existence du Créateur ». Le Concile Vatican I leur répondait déjà, dès 1870, donc avec un siècle d’avance, que ceci était une hérésie, l’hérésie « fidéiste » :  

    CONSTITUTION DOGMATIQUE 

    SUR LA FOI CATHOLIQUE 

    DÉCRÉTÉE DANS LA IIIe SESSION DU CONCILE ŒCUMÉNIQUE DU VATICAN. 

    PIE IX, ÉVÊQUE, 

    SERVITEUR DES SERVITEURS DE DIEU 

    Le saint Concile approuvant, en perpétuel souvenir.  

    CHAPITRE II : De la Révélation

    « La même sainte Mère Église tient et enseigne que Dieu, principe et fin de toutes choses, peut être certainement connu par les lumières naturelles de la raison humaine, au moyen des choses créées (Rom. 1, 20) ; "car les choses invisibles de Dieu sont aperçues au moyen de la création du monde et comprises à l'aide des choses créées." Cependant il a plu à la sagesse et à la bonté de Dieu de se révéler lui-même à nous et de nous révéler les décrets éternels de sa volonté par une autre voie surnaturelle, selon ce que dit l'Apôtre : "Dieu, qui a parlé à nos pères par les Prophètes plusieurs fois et de plusieurs manières, nous a parlé en ces derniers temps et de nos jours par son Fils". (Hébr. I, 1,2) ». 

  • "René Girard, la vérité mimétique" : une émission à ne pas manquer sur KTO

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    Ce soir, sur KTO Télévision :

    René Girard, la vérité mimétique

    30/12/2021

    René Girard est considéré comme l’un des grands penseurs de la seconde moitié du XXème siècle. Ce documentaire est un voyage au coeur de son oeuvre, de sa réflexion et de sa vie. Il explore et révèle les multiples aspects de sa fascinante « théorie mimétique ». Proches et fins connaisseurs de Girard se succèdent pour mettre en lumière sa pensée. Celle-ci affirme que le désir et l’imitation alimentent depuis toujours la mécanique du comportement humain, menant à la rivalité et la violence mimétiques, puis à la désignation du bouc-émissaire. A travers les mythes, les sociétés anciennes, les religions, l’Histoire de l’humanité, et jusque dans notre actualité, René Girard apporte l’éclairage singulier de sa vérité universelle. Où souffle aussi l’Esprit car, pour lui, tous les chemins de l’Homme mènent au Christ.

    René Girard, la vérité mimétique - Une coproduction KTO/CRESCENDO MEDIA FILMS 2021 - Réalisée par Yves Bernanos

  • Liège, samedi 8 janvier 2022 à 17h00 en l’église du Saint-Sacrement : découvrir la crèche aux santons et fêter l’octave de l’Epiphanie en musique

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège

    LE SAMEDI 8 JANVIER 2022 À 17 HEURES

    santons liégeois pour fêtes de  noël st sacrement DSC00444.JPG 

    PROCESSION À LA CRÈCHE SUIVIE DE LA MESSE FESTIVE

    dans l’octave de la fête de 

      L’ÉPIPHANIE

    célébrée avec le concours de

    L’Ensemble polyphonique « Praeludium » et Armand Rahier (hautbois)

     Direction : Patrick Wilwerth

    La Schola Feminea  du Gregoriaans Centrum de Drongen (Gand) 

    Direction : Peter Canniere

    À l’orgue, Patrick Wilwerth

    Professeur au conservatoire de Verviers

    et chef du chœur universitaire de Liège

    epiphanie2022.jpg

    Dans un décor à découvrir lors de cette messe, la crèche de noël offre aussi aux yeux du public

    de jolis santons habillés à l'ancienne pour illustrer l’histoire de la Nativité en 15 tableaux.

    affiche_santons 2022.jpg

    Respect des mesures sanitaires anti-covid 19 (masques, hygiène, ventilation des lieux)

    Plus de renseignements :

    sursumcorda@skynet.be

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com  

    Tel 04 344 10 89 

  • Des voeux sur le mode du politiquement et culturellement correct

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    Chers amis,

    Étant donné les circonstances de dénonciation et de politiquement correct et après consultation d’un avocat, je me suis rendu compte de l’imprudence de ma formulation classique de voeux.
    Vous souhaiter une bonne année, une bonne santé et la prospérité, me soumet en effet au risque de poursuites…

    Voici donc la version rectifiée de mes voeux, qui annule et remplace les précédentes tout en étant en conformité avec le principe de précaution inscrit dans la Constitution.

    Nouvelle formulation : Je vous prie d’accepter, sans aucune obligation implicite ou explicite de votre part, mes voeux à l’occasion du solstice d’hiver et du premier de l’an, en adéquation avec la tradition, la religion ou les valeurs existentielles de votre choix, dans le respect de la tradition, de la religion ou des valeurs existentielles des autres, ou dans le respect de leur refus, en la circonstance, de traditions, religions ou valeurs existentielles, ou de leur droit de manifester leur indifférence aux fêtes populaires programmées.

    Ces voeux concernent plus particulièrement :
    – La santé, ceci ne supposant de ma part aucune connaissance particulière de votre dossier médical, ni d’une quelconque volonté de m’immiscer dans le dialogue confidentiel établi avec votre médecin traitant ou votre assureur avec lequel vous auriez passé une convention obsèques.
    – La prospérité, étant entendu que j’ignore tout de la somme figurant sur votre déclaration de revenus, de votre taux d’imposition et du montant des taxes et cotisations auxquelles vous êtes assujettis.
    – Le bonheur, sachant que l’appréciation de cette valeur est laissée à votre libre arbitre et qu’il n’est pas dans mon intention de vous recommander tel ou tel type de bonheur.

    Nota Bene : Le concept d’année nouvelle est ici basé, pour des raisons de commodité, sur le calendrier grégorien, qui est celui le plus couramment utilisé dans la vie quotidienne de la région à partir de laquelle ces voeux vous sont adressés. Son emploi n’implique aucun désir de prosélytisme. La légitimité des autres chronologies utilisées par d’autres cultures n’est absolument pas mise en cause. Enfin, l’emploi de la langue française ne sous-entend aucun jugement de valeur. Son choix tient au fait qu’elle est la seule couramment pratiquée par votre serviteur. Tout autre idiome a droit au respect tout comme ses locuteurs.

    Clause de non responsabilité légale : En acceptant ces voeux, vous renoncez à toute contestation postérieure. Ces voeux ne sont pas susceptibles de rectification ou de retrait. Ils sont librement transférables à quiconque, sans indemnités ni royalties. Leur reproduction est autorisée. Ils n’ont fait l’objet d’aucun dépôt légal. Ils sont valables pour une durée d’une année, à la condition d’être employés selon les règles habituelles et à l’usage personnel du destinataire. A l’issue de cette période, leur renouvellement n’a aucun caractère obligatoire et reste soumis à la libre décision de l’expéditeur. Ils sont adressés sans limitation préalable liée aux notions d’âge, de genre, d’aptitude physique ou mentale, de race, d’ethnie, d’origine, de communauté revendiquée, de pratiques sexuelles, de régime alimentaire, de convictions politiques, religieuses ou philosophiques, d’appartenance syndicale, susceptibles de caractériser les destinataires. Leurs résultats ne sont, en aucun cas, garantis et l’absence, totale comme partielle, de réalisation, n’ouvre pas droit à compensation. En cas de difficultés liées à l’interprétation des présentes, la juridiction compétente est le Tribunal de ..., lieu où j’ai élu domicile.

    Après ce préambule, je me permets de vous (ré)adresser mes voeux de la façon la plus politiquement correcte. La vie est de plus en plus simple !

    source

  • L’esprit de la liturgie, de Benoît XVI à François : deux mondes vers la rupture ?

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    Retour sur un entretien de KTO avec Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, lors de la démission du pape Benoît en 2013 :

  • Quand Houellebecq égratigne Macron et compare Zemmour à Marchais

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    Le nouveau Houellebecq arrive... Lu sur valeursactuelles.com :

    Dans son nouveau roman, Houellebecq égratigne Macron et compare Zemmour à Marchais

    Le prix Goncourt 2010 revient le 7 janvier avec Anéantir. Un huitième ouvrage de très légère anticipation où le héros, un énarque, est au service du ministre de l’Economie et des Finances.

    Cet animateur de télévision, ce n’est pas Eric Zemmour, car même si une personnalité émerge dans son roman, l’ancien journaliste de CNews est décrit autrement. « Il est vrai que Zemmour, ça marche toujours, il suffit de prononcer son nom et la conversation se met à ronronner dans des voies balisées et gentiment prévisibles un peu comme Georges Marchais à son époque », écrit Michel Houellebecq. Il ajoute : « Chacun retrouve ses marqueurs sociaux, son positionnement naturel, et en tire des satisfactions calmes ».

    Moult sujets abordés

    Mais surtout, dans ce roman, si l’auteur ne veut pas nommer précisément le chef de l’Etat, ses références sont sans équivoque. Qualifié de « président réélu en 2022 », il ajoute qu’il avait « délaissé les fantasmes de start-up nation qui avaient fait sa première élection, mais n’avaient objectivement conduit qu’à produire quelques emplois précaires et sous-payés, à la limite de l’esclavagisme, au sein de multinationales incontrôlables ». Plus aucun doute, donc.

    Le Parisien décrypte aussi un passage avec une allusion claire aux discours enflammés d’Emmanuel Macron lors de la présidentielle 2017, des discours, « bras largement ouverts dans un élan quasi christique ». D’autres personnalités sont en revanche citées précisément, comme Bernard Arnault, David Pujadas ou François Lenglet. Sans oublier Cyril Hanouna qui ne devrait guère apprécier la mention qui lui est destinée. Enfin, selon franceinfo, si Michel Houellebecq se concentre sur l’amour dans ce roman, il aborde des centaines de sujets : de la fin de vie aux légumes verts, en passant par les migrants, les huiles essentielles, les soins, l’euthanasie ou Pascal. Sans que cela ne parte dans tous les sens.

  • Liturgie : se défier d'une pauvreté iscariote

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    Du Père Louis Bouyer (1913-2004) (source) :

    « (…) Les antiquaires dénués de scrupules n’ont jamais connu d’aussi beaux jours que depuis qu’on leur liquide les quelques belles choses qui pouvaient demeurer dans les sanctuaires – dont le prêtre pourtant n’est que le gardien – pour payer les caisses à savons dont on construira le « podium », où se dresseront les tréteaux baptisés « autel face au peuple », plus les quelques blouses de garçons épiciers qui feront les « aubes » nécessaires à la figuration. Après quoi, il ne reste plus qu’à planter le micro pour la messe-crochet radiophonique. En ces temps où, comble d’ironie, on ne parle que de « promotion des laïcs », le cléricalisme le plus ingénu se donnera libre cours dans ce décor fait par lui et pour lui. L’intarissable « commentateur », occultant sans peine l’officiant falot qui expédie derrière lui les exigences rubricales, pourra imposer enfin sans contrainte au bon peuple chrétien la religion de M. le Curé ou de M. le Vicaire à la place de celle de l’Église… L’ennui que dégagent ces « célébrations » a fait rejoindre d’un coup au catholicisme le plus évolutif ce que le protestantisme le plus rétrograde pouvait connaître de désolante pauvreté. (…) Il paraît que l’Église convertirait tout le monde si seulement les Évêques coupaient leur cappa magna. Reste à savoir si, pour restituer à l’Église l’esprit de pauvreté des Béatitudes, il suffit de la mettre en savate. Et, quand tel serait le cas, il faudrait encore être sûr que la pauvreté doive être présente d’abord dans le culte, et non dans la vie des chrétiens. C’est un peu facile de se faire une bonne conscience sur ce point en louant Dieu dans une bicoque pour ensuite retrouver chez soi sa télévision, son frigidaire, son chauffage central, toutes choses dont il ne peut être question pour personne de se priver au nom de quelques conseils évangéliques, trop évidemment dépassés par la « planétisation » contemporaine ! Osons donc mettre en doute deux préjugés qui font de la liturgie catholique, de nos jours, trop souvent, la plus triste chose qu’elle ait jamais été. Le premier, c’est qu’elle ne peut être évangélique qu’en étant pauvre. Et le second, c’est que la pauvreté, c’est le négligé. (…) La pauvreté dans le culte ne signifie point le laisser-aller (qui produit régulièrement les formes de laideur les plus sinistres), et un culte authentiquement pauvre, même s’il répond à certaines exigences de la foi, ne répond pas à toutes. (…) Défions-nous d’une pauvreté iscariote, qui lésine au nom des pauvres sur les frais du culte, quoi qu’elle ne se fasse aucun scrupule de jeter l’argent par les fenêtres pour toutes sortes d’inutilités qui n’ont pas l’excuse (ou le tort) d’être belles. »

  • Une visite numérique de la cathédrale des Saints Michel et Gudule

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    De KerkNet.be :

    Op virtueel bezoek door de Sint-Goedele kathedraal © Sint-Michiels- en Sint-Goedelekathedraal Brussel

    Visite numérique de la cathédrale Sts Michel et Gudule

    28 DÉCEMBRE 2021

    Avez-vous déjà visité la cathédrale Saint-Michel et Sainte-Gudule à Bruxelles ? À partir de maintenant, vous pouvez visiter le bâtiment grâce à une visite virtuelle.

    L'histoire de la cathédrale Saint-Michel et Sainte-Gudule remonte au IXe siècle, époque à laquelle il y avait probablement déjà une chapelle. Deux siècles plus tard, elle est devenue une église romane dans laquelle les reliques de Sainte-Gudule ont été déposées. En 1226, les travaux de l'église actuelle, de style gothique brabançon, ont commencé. La nef et le transept ont été ajoutés aux 14ème et 15ème siècles.

    Dans les années 1960, l'édifice a reçu le titre de cathédrale Saint-Michel. Avec la cathédrale Saint-Rombaut de Malines, elle était le siège de l'archevêque de Malines-Bruxelles. Des années 1980 à la fin des années 1990, une restauration totale a été effectuée et les restes de l'église romane ont été retrouvés, avec une crypte sous le chœur actuel. Vous pouvez également la visiter virtuellement : pour cela, prenez les escaliers à gauche au début de la cathédrale.

    Une histoire fascinante d'un magnifique bâtiment qui peut désormais être visité par voie numérique. 

    cliquer en-dessous à droite sur le petit cadre pour "voir en plein écran"
  • Sur les petits écrans : « Le Tour du monde en 80 jours » revisité

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    « Le Tour du monde en 80 jours » revisité : Phileas Fogg est un anti-héros, Passepartout est d'origine malienne, le détective Fix une femme journaliste

    Des chaînes francophones comme France 2 et la RTBF diffusent depuis la semaine dernière les premiers épisodes du « Tour du monde en 80 jours », une version « modernisée » du chef-d’œuvre de Jules Verne, portée par le Britannique David Tennant.

     

    Extraits de la version de 1956 avec David Niven dans le rôle de Phileas Fogg

    Coproduite pour l’Alliance européenne (un consortium de télévisions publiques notamment française, britannique, belge, italienne et allemande), ce feuilleton tourné en anglais met en scène David Tennant dans la peau du gentleman Phileas Fogg aux côtés de l’acteur d’origine malienne Ibrahim Koma dans le rôle de son fidèle serviteur Jean Passepartout. On a avait déjà plus tôt cette année, le très français Arsène Lupin incarné par Omar Sy, acteur d’origine sénégalaise exilé en Californie. Qui propose ces acteurs d’origine africaine dans le rôle de Français lors des « réinventions » des classiques de la littérature française ?

    Il s’agit donc d’une version « modernisée » du chef-d’œuvre de Jules Verne. C’est ainsi que le détective Fix du livre disparaît dans cette version. Il est remplacé par une journaliste intrépide et féministe, Abigail Fix. Passepartout, comme on l’a vu est un Français d’origine africaine. Quant à Fogg, c’est un antihéros. La princesse indienne sauvée in extremis d’un satî disparaît. Pas de mariage en vue entre elle et Fogg donc. L’idylle naît plutôt sous nos yeux entre Passepartout au torse nu et avantageusement brillant et Abaigail Fix de plus en plus émoustillée. Idylle que Fogg, grand distrait, ne voit pas naître. On comprend sa cécité : Ibrahim Koma n’a pas le visage avenant d’un jeune premier avec son nez busqué et épaté.

    Extraits de la version 2021

    Cette version « réinventée » a visiblement bénéficié des largesses des diffuseurs publics européens : les décors, costumes, animations et trucages respirent l’argent. Elle est plus animée que la version de 1956. La version avec David Niven, assez fidèle au roman de Jules, pêchait aussi par des scènes longues qui viraient au documentaire folklorique, sans doute intéressant à une époque où très peu de gens prenaient l’avion. Malgré ces défauts, le long métrage de 1956 était un véritable divertissement familial qui ne donnait pas dans la culpabilisation.

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  • Les chrétiens ont cessé d'être majoritaires en Allemagne

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    De Gunnar Schupelius sur le site du Berliner Zeitung :

    Les chrétiens ne sont plus majoritaires en Allemagne

    27 décembre 2021

    A la fin de cette année, moins de 50 pour cent des Allemands seront probablement encore membres de l'Eglise protestante ou de l'Eglise catholique. Une évolution à laquelle les Eglises elles-mêmes ne sont pas innocentes, estime Gunnar Schupelius.

    Dans les églises chrétiennes, la peur de perdre leur importance se propage. C'est avec une grande inquiétude que les pasteurs regardent les chiffres qui s'approchent d'une limite magique vers le bas : à la fin de cette année, moins de 50 pour cent des Allemands seront encore membres de l'Eglise protestante ou de l'Eglise catholique, un chiffre qui n'a plus été atteint depuis des siècles.

    Cette perspective repose encore sur des extrapolations, l'Office fédéral des statistiques fournira les valeurs exactes à la fin de l'année. Mais il est fort probable que l'on soit déjà passé sous la barre des 50 pour cent.

    Il y a un an, le 31 décembre 2020, les chrétiens protestants et catholiques représentaient encore tout juste la majorité avec 51 pour cent. En 1990, il y a donc seulement 31 ans, deux tiers de la population appartenaient encore à l'Église. Il y a 50 ans, 90 pour cent des habitants de la République fédérale étaient membres d'une église.

    L'exode des Eglises s'effectue à un rythme croissant et de manière inexorable. Les personnes âgées, qui sont encore nombreuses à appartenir aux Eglises, disparaissent, le nombre de baptêmes et de confirmations s'effondre, sans compter les sorties d'église.

    Berlin est très en avance sur l'évolution. Ici, seuls 28 pour cent sont encore membres d'une Eglise, la grande majorité n'appartient à aucune confession, environ huit pour cent sont musulmans. Dans cette ville, de nombreuses personnes n'ont encore jamais vu l'intérieur d'une église et ne savent pas ce qui se passe pendant le culte.

    Le christianisme en tant que base de valeurs communes et de toute notre culture se perd dans la conscience de la majorité. Quant aux Eglises - ou ce qu'il en reste - elles sont fortement politisées de manière unilatérale, ce qui effraie à nouveau une partie du public.

    Pour les pasteurs protestants, par exemple, des thèmes tels que la protection de la vie à naître, la famille, une culture chrétienne dominante sont d'une importance secondaire. Ce qui leur importe, c'est la protection du climat et une "culture de bienvenue envers les migrants". C'est ce qui ressort d'une enquête représentative menée par l'université de Hanovre.

    Mais ces thèmes à eux seuls ne sont pas porteurs. L'Eglise prend constamment parti politiquement et ne parvient plus à formuler des réponses théologiques aux grandes questions de la vie.

    C'est précisément ce qu'elle a manqué de faire à l'époque des Corona. Elle aurait dû donner d'autres réponses que la politique, qui laissait les mourants seuls, les excluait sans retenue et intervenait dans la vie privée des gens comme jamais auparavant. L'Eglise n'a même pas contesté l'interdiction des services religieux en 2020 et a mis à la porte les personnes non vaccinées en 2021.

    La plus haute représentante de l'Eglise protestante en Allemagne, Annette Kurschus, s'est prononcée à Noël pour une vaccination obligatoire générale. Une telle obligation relève de "l'amour chrétien du prochain", a-t-elle déclaré à la radio allemande, ajoutant qu'elle ne pouvait "pas accepter les personnes qui refusent de se faire vacciner".

    Elle ne devrait pas s'étonner que davantage de membres quittent désormais l'Eglise.

  • Clervaux : des moines et des entrepreneurs

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    D'Antoine Bordier sur le site de la revue "Entreprendre" :

    Au Luxembourg, les moines de l’abbaye de Clervaux sont aussi des entrepreneurs

    Photos Antoine Bordier

    A l’abbaye bénédictine de Clervaux, ils sont, encore, une douzaine à vivre selon la Règle de saint Benoît, qui date du 6è siècle. Aujourd’hui, la vie de ces moines est rythmée par les offices, l’accueil des pèlerins, le travail scripturaire à la bibliothèque, l’écriture d’ouvrages religieux, la gestion de leurs terres agricoles, l’hôtellerie, la librairie, la production de leur jus de pomme, et, la recherche de fonds.

    De quoi remplir abondamment toute une journée, toute une vie. Reportage entre terre et ciel sur ces hommes en noir, qui défient le temps.

    Les lacets de la route se multiplient à l’arrivée de l’abbaye Saint-Maurice-et-Saint-Maur, que l’on aperçoit partiellement à travers les sapins. Le brouillard matinal a envahi la vallée, qui semble, encore, endormie. Le soleil pointe le bout de son nez et baigne de sa lumière tamisée les contours du clocher de l’abbaye qui culmine à plus de 60 mètres. Les températures ne sont pas négatives et la neige n’est pas, encore, tombée sur cette terre du Grand-Duché du Luxembourg, que certains comparent aux collines et vallons de la Suisse alémanique.

    Le village de Clervaux est là, en contrebas, avec ces 5 500 âmes. Il est magnifique et pourrait attirer de nombreux peintres réalistes en quête d’ombres et de lumières, de vieilles pierres restaurées, posées au milieu des sapins. L’imposant château, tout de blanc vêtu, sert d’écrin à la mairie. Ses murs épais, blanchis à la chaux, témoignent du long passé féodal de Clervaux. Il servait de place forte et de verrou entre les contrées du nord et celles du sud. Il a été détruit pendant la Seconde Guerre Mondiale, et, a été totalement reconstruit depuis. L’abbaye qui se situe au-dessus dénote un peu, car le style architectural est différent, beaucoup plus récent. Mais l’ensemble, avec l’église paroissiale, construite entre 1910 et 1911, qui se rapproche par ses tours jumelles du style de l’abbaye, forme comme un triptyque où l’art, l’histoire et le religieux sont omniprésents.

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