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Culture - Page 84

  • Bruxelles, 10 décembre : Concert Marial de Noël (orgue et cantiques)

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    Le vendredi 10 décembre, la Fête de Notre Dame de Lorette, la Paroisse des Saints Jean et Étienne « aux Minimes » organise et vous invite au Concert Marial de Noël : orgue et cantiques, par MM. Berger et Ockerman, organistes liturgiques de la Paroisse (Église des Saints Jean et Etienne « aux Minimes », rue des Minimes 62, 1000 Bruxelles.

    Le concert commencera après la Messe de 18h30 (entrée gratuite, participation volontaire pour les œuvres paroissiales).

  • Vers une nouvelle guerre scolaire ?

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    De Ralph SCHMEDER, responsable du Service de presse du diocèse de Liège :

    La menace d’une nouvelle guerre scolaire ?

    Chère lectrice, cher lecteur,

    D’habitude, le mois de décembre est un mois paisible. Le temps de l’Avent, dont les lumières éclairent l’obscurité de l’hiver naissant, conduit vers la fête de la Nativité, fête de la paix. Qu’en sera-t-il cette année puisque le cours de religion dans nos écoles est une fois de plus en danger ?

    Le 22 novembre laissera des traces d’une autre époque, avec un triste air déjà vu de guerre scolaire. Lors d’une déclaration conjointe, des parlementaires issus du Parti Socialiste, d’Ecolo et du Mouvement Réformateur, trois partis de la majorité de la Fédération Wallonie-Bruxelles, ont présenté les conclusions du groupe de travail en charge d’un examen du cours d’Education à la Philosophie et à la Citoyenneté (EPC). Sans avoir consulté les représentants des cultes, ils recommandent l’augmentation de ce cours à deux heures par semaine dans l’officiel et la suppression de l’obligation du cours de religion. L’enseignement libre serait alors le seul réseau où le cours de religion serait encore clairement inscrit dans le programme.

    Dès l’annonce de ce projet, le porte-parole francophone de la conférence des évêques, Tommy Scholtes, a immédiatement réagi : « Cela me paraît une grave erreur de sortir les cours de religion ou de morale de la grille scolaire habituelle des élèves. Si la constitution en son article 24 demande qu’on organise un cours, ce n’est pas pour le sortir de la grille. C’est oublier que la religion et la morale font partie de manière constitutive de la vie sociale et culturelle des jeunes citoyens que sont les élèves. Transférer de manière facultative le cours en le rendant à option, c’est laisser place à toutes sortes d’initiatives qui seront organisées en dehors des écoles et donc du contrôle d’une inspection scolaire. »

    A l’heure où j’écris ces lignes, la première vague d’indignation dans le monde catholique est déjà passée, et on peut espérer que l’Eglise (comme d’ailleurs les autres religions) puisse encore faire entendre sa voix pour répondre à cette nouvelle attaque. Même si ce projet ne concerne que les écoles officielles, on peut penser qu’il ne s’arrêtera pas là. Tôt ou tard, on remettra aussi en question le cours de religion dans le réseau des écoles catholiques. Le mardi 23 novembre, j’ai assisté à une réunion « en distanciel » du conseil presbytéral, où l’assemblée (y compris notre évêque et son vicaire général) s’est prononcée à l’unanimité pour la nécessité de se défendre par rapport à ces tentatives de plus en plus ouvertes de faire disparaître l’enseignement de la religion chrétienne dans nos écoles.

    Un confrère curé témoignait : « Dans les écoles communales de mon Unité pastorale, déjà à l’heure actuelle, il n’y a plus eu de cours de religion depuis deux ans, et à la catéchèse de profession de foi, on sent déjà clairement la différence de niveau de culture religieuse entre les enfants qui fréquentent l’officiel et ceux qui sont dans une école catholique ».

    Comment réagir ? Les représentants des cultes n’ont plus les mêmes appuis politiques que par le passé. Faut-il lancer des pétitions, écrire des cartes blanches dans la presse ? La mobilisation des parents, qui devraient réclamer le droit à une formation aux valeurs chrétiennes, est une autre possibilité qui pourrait avoir un certain poids.

    Toute cette discussion est un bon exemple de cette « guerre froide » malheureuse qui divise notre société, entre ceux qui veulent réduire la pratique d’une religion à une affaire strictement privée et ceux, dont je suis, qui restent persuadés que les valeurs (morales et spirituelles) véhiculées par les religions sont des biens publics constitutives de notre société. Une « société laïque », est-ce une société dirigée par une certaine laïcité dont l’idéologie est le combat contre les religions établies, notamment le catholicisme et l’islam ? Est-il encore permis de rêver d’une société où il y a de la place pour toutes les convictions, où on peut s’enrichir mutuellement, dans le respect de ceux qui se réclament du Dieu de Jésus-Christ, d’Allah ou de Bouddha ?

    Mais que ces rumeurs de guerre idéologique ne nous empêchent pas de nous préparer intérieurement à la fête de l’Incarnation de Dieu dans notre monde. Déjà il y a 2000 ans, un petit nouveau-né, venu au monde dans une étable à Bethléem, a fait frémir les puissants de son temps. Et pourtant, il est venu pour annoncer la paix de Dieu et pour inaugurer ce qu’il appellera lui-même le « Royaume des cieux ».

  • Polémique autour du réaménagement de Notre-Dame de Paris

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    De Catholic News Agency :

    L'archevêché de Paris présente des plans pour l'intérieur de Notre-Dame sur fond de tollé

    29 novembre 2021

    L'archidiocèse catholique de Paris présentera ses plans de restauration de l'intérieur de la cathédrale Notre-Dame la semaine prochaine après avoir rejeté les critiques selon lesquelles ses propositions transformeraient le site en "une sorte de parc à thème."

    Les responsables soumettront leurs propositions à la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture de France le 9 décembre, dans un contexte de nouveau tollé concernant la restauration de la cathédrale gravement endommagée par un incendie en 2019, a rapporté l'AFP.

    L'agence de presse a indiqué que l'archevêché a démenti les informations des médias étrangers selon lesquelles la célèbre cathédrale gothique française, construite entre 1163 et 1345, risquait d'être transformée en parc à thème ou remplie d'art contemporain choquant.

    Le Daily Telegraph, un journal britannique, a rapporté le 26 novembre que les critiques craignaient que les changements ne transforment l'édifice en un "Disneyland politiquement correct".

    Selon ce journal, "les confessionnaux, les autels et les sculptures classiques seront remplacés par des peintures murales modernes et de nouveaux effets sonores et lumineux pour créer des "espaces émotionnels"".

    "Il y aura des chapelles à thème sur un 'sentier de découverte', avec un accent sur l'Afrique et l'Asie, tandis que des citations de la Bible seront projetées sur les murs des chapelles dans différentes langues, y compris le mandarin", ajoute-t-il.

    Maurice Culot, un architecte qui a vu les plans, a déclaré au journal : "C'est comme si Disney entrait dans Notre-Dame."

    "Ce qu'ils proposent de faire à Notre-Dame ne serait jamais fait à l'abbaye de Westminster ou à Saint-Pierre de Rome. C'est une sorte de parc à thème et c'est très enfantin et trivial compte tenu de la grandeur du lieu", a-t-il commenté.

    Dans une interview accordée à l'AFP, le père Gilles Drouin, le prêtre qui supervise la restauration intérieure, a semblé confirmer les propositions mais a affirmé qu'elles ne constituaient pas un changement radical.

    Il a expliqué que la restauration visait à préserver la cathédrale en tant que lieu de culte, mais aussi à accueillir et à éduquer les visiteurs "qui ne sont pas toujours de culture chrétienne."

    Il a précisé que les chapelles latérales présenteraient "des portraits du 16e et du 18e siècle qui dialogueront avec des objets d'art moderne."

    "La cathédrale a toujours été ouverte à l'art de la période contemporaine, jusqu'à la grande croix dorée du sculpteur Marc Couturier installée par [l'archevêque de Paris de l'époque] le cardinal Lustiger en 1994", a-t-il précisé.

    Le gouvernement français supervise la restauration structurelle et la conservation de la cathédrale, mais les autorités de la cathédrale sont responsables de sa rénovation intérieure.

    Les plans doivent être approuvés par le ministère français de la culture. La ministre de la culture, Roselyne Bachelot, a déjà suggéré que la cathédrale restaurée soit "identique" à celle d'avant l'incendie.

    Ce n'est pas la première fois que les plans de restauration suscitent la controverse. Les critiques ont dénoncé une proposition divulguée en décembre 2020 visant à remplacer les vitraux historiques de l'architecte Viollet-le-Duc par des motifs contemporains colorés dans les chapelles autour de la nef.

    Une porte-parole de l'archevêché avait alors déclaré au National Catholic Register qu'"il va sans dire que l'archevêque n'a jamais eu l'intention de transformer la cathédrale en aéroport ou en parking."

    La cathédrale rouvrira ses portes au culte avec un Te Deum le 16 avril 2024, cinq ans après l'incendie. Cette année-là, Paris accueillera les Jeux olympiques d'été.

  • Langage inclusif : le rétropédalage de la Commission Européenne

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    Lu sur le site de SudOuest :

    Langage inclusif : face à la polémique, la Commission européenne fait marche arrière

    Après un début de polémique lié à l’existence d’un document interne recommandant un langage plus inclusif, la Commission européenne a décidé de le retirer

    « Certains exemples fournis dans les recommandations sur la communication inclusive ont suscité des préoccupations », a reconnu la commissaire européenne à l’Égalité, Helena Dalli. Elle a annoncé ce mardi 30 novembre, le retrait d’un document interne contenant une série de recommandations pour communiquer de façon plus « inclusive ».

    Il prônait notamment d’éviter certains mots ou expressions, comme « la période de Noël ». La Commission recommandait de ne pas « présupposer que tout le monde est chrétien ». Le document conseillait aussi de bannir l’expression « mesdames et messieurs » au profit de « chers collègues », ainsi que les noms de métier au masculin comme « policeman » (policier) ou « workman » (ouvrier).

    Des changements polémiques

    Des conseils qui ont fait quelques émules. « Au nom de l’inclusivité, la Commission européenne va jusqu’à annuler Noël », s’indignait dimanche le quotidien italien « Il Giornale ». Toujours dans la presse, Le Point a dénoncé un « lexique bien-pensant », « petit livre rouge de l’antisexime et de l’égalité en tout genre ».

    « La Commission européenne veut bannir (ces) mots car elle les juge discriminatoires », a fustigé ce mardi Marine Le Pen sur Twitter. « Ces technocrates (qui) montrent leur vrai visage : celui de l’ennemi de nos identités, de nos racines, de nos traditions », a-t-elle décrié.

    Face aux critiques, la commissaire maltaise Helena Dalli a expliqué que sa démarche était « d’illustrer la diversité de la culture européenne et mettre en valeur la nature inclusive de la Commission ». Elle a toutefois estimé que le document nécessitait d’être retravaillé.

    Elle a ajouté que ses services travaillaient à « une version actualisée » de ces consignes, rédigées en anglais et destinées au personnel de la Commission pour leur communication, à la fois interne et externe. Interrogé sur ce retrait provisoire, le porte-parole de la Commission, Eric Mamer, a précisé que « ce n’était pas du tout un document qui aurait eu une quelconque valeur obligatoire ».

    Lire :

  • Un vaccin décisif pour nous guérir du virus qui contamine l'Eglise ?

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, en traduction française sur Diakonos.be :

    Il y a un aussi un vaccin pour le virus qui contamine l’Église

    [Le texte qui suit est la retranscription de l’intervention de Sandro Magister au colloque d’études qui s’est tenu samedi 27 et dimanche 28 novembre 2021 à Anagni, dans la Sala della Ragione, à l’initiative de la Fondation Magna Carta, sur le thème : « L’Église et le siècle après la pandémie »].

    L’Église dans le monde ou dans l’ermitage

    de Sandro Magister

    Anagni, le 27 novembre 2021

    Entre l’Église et le siècle, après la pandémie, c’est le second qui gagne, comme le dit bien le mot « sécularisation », qui progresse inexorablement alors que les églises se vident de plus en plus. Mais cette vague remonte loin, au moins aux années du Concile Vatican II, en même temps que le déclin du paradigme conservateur dans tout l’Occident.

    La culture conservatrice prône le primat des devoirs sur celui des droits, ce sont les logiques supra-individuelles qui prévalent : la nation, la famille, la tradition, la religion, auxquelles l’individu doit s’adapter et parfois même se sacrifier. Il était inévitable que le déclin de cette culture ne bouleverse également l’Église, en tant que structure hiérarchique, faite de préceptes et de rites identitaires, coulée en bloc dans le « catholicisme romain » par les conciles de Trente et de Vatican I. En 1840 déjà, Alexis de Tocqueville voyait dans la croissance de la démocratie en Europe en impact sur les religions préceptives et rituelles, vouées à se réduire à « une bande de zélateurs fervents au milieu d’une multitude d’incrédules ».

    On dirait que cette prophétie de Tocqueville traverse cette « Benedict Option » qui a récemment été proposée aux chrétiens pour se différencier de l’esprit du monde, en ressuscitant le paradigme conservateur sous des formes nouvelles et alternatives. Mais la pandémie a désagrégé la compacité de ce catholicisme résistant et militant, entre no-vax et pro-vax, c’est une guerre sans merci, et la division ne porte pas sur un médicament mais touche à des questions capitales.

    Pour mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui, il faut remonter aux années de Vatican II, dans le sillage de la relecture qu’en a fait l’historien Roberto Pertici.

    *

    Ce Concile s’est déroulé alors même que le nouvel individualisme, surtout celui des femmes et des jeunes, faisait irruption dans l’Église et la désarticulait de l’intérieur. Paul VI n’a plus voulu écrire la moindre encyclique après qu’« Humanae vitae » ait été contestée et qualifiée de rétrograde par des épiscopats entiers. Ce n’est pas un hasard si, à partir de ce moment, l’agenda de l’Église ait été forcée d’inclure les thèmes imposés par la nouvelle culture et la nouvelle anthropologie : la contraception, le divorce, l’avortement, l’euthanasie, la condition homosexuelle, la femme et la question féministe, la nature du sacerdoce et le célibat ecclésiastique.

    Les pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI se sont attelés à sauver les meilleurs fruits non seulement de Vatican II mais également ceux des Lumières, contre la dérive toujours plus individualiste, relativiste et enfin nihiliste de la nouvelle culture. Il y avait quelque chose de « kantien », en plus d’authentiquement chrétien, dans le caractère absolu des principes moraux et dans la centralité de la raison prêchée par Joseph Ratzinger.

    Il suffit de citer quelques lignes du discours qu’il a prononcé le 1er avril 2005 à Subiaco, dans le monastère de saint benoît, quelques jours avant d’être élu pape :

    « […] En ce sens, les Lumières sont d’origine chrétienne et ce n’est pas un hasard si elles sont nées justement et uniquement dans le contexte de la foi chrétienne, là où le christianisme, contre sa nature, s’était malheureusement mué en tradition et en religion d’État. […] Il faut reconnaître aux Lumières le mérite d’avoir réaffirmé les valeurs originales du christianisme et d’avoir rendu sa voix propre à la raison. Le Concile Vatican II, dans sa constitution sur l’Église dans le monde d’aujourd’hui, a de nouveau mis en évidence la correspondance entre christianisme et les Lumières, en cherchant à parvenir à une véritable réconciliation entre Église et modernité ».

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  • "La révolution sexuelle a laissé derrière elle un profond sillage de destructions"

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    De Solène Tadié sur le National Catholic Register :

    Lauréate du Prix Ratzinger 2021 : La révolution sexuelle a laissé derrière elle un profond sillage de destructions".

    La philosophe allemande Hanna-Barbara Gerl-Falkovitz discute du sécularisme, du féminisme, de la théorie du genre et de la nécessité de créer une nouvelle théologie promouvant la complémentarité de la masculinité et de la féminité.

    24 novembre 2021

    La onzième édition du Prix Ratzinger a été remportée par la philosophe Hanna-Barbara Gerl-Falkovitz et le théologien de l'Ancien Testament Ludger Schwienhorst-Schönberger, tous deux allemands. 

    Institué par la Fondation Ratzinger en 2011, ce prix est destiné à encourager la recherche en théologie et toute autre recherche universitaire inspirée par l'Évangile, dans la tradition des enseignements du pape Benoît.

    La cérémonie de remise du prix a eu lieu le 13 novembre dans la salle Clémentine du Palais Apostolique, en présence du Pape François. Les lauréats du prix Ratzinger 2020, le philosophe français Jean-Luc Marion et la théologienne australienne Tracey Rowland, étaient également présents pour recevoir leur prix après l'annulation de la cérémonie de remise du prix 2020 en raison des restrictions liées au coronavirus.

    Les quatre chercheurs ont ensuite rencontré le pape émérite Benoît XVI au monastère Mater Ecclesiae, au Vatican, le 15 novembre. Le Register a interviewé Hanna-Barbara Gerl-Falkovitz à la suite de cette rencontre afin de connaître son point de vue sur les excès causés par les idéologies issues de la révolution sexuelle de 1968, en particulier l'idéologie du genre et d'autres questions postmodernes. 

    Née en 1945, elle est professeur émérite de philosophie de la religion et d'études religieuses comparées à la TU de Dresde. Ses recherches portent sur la philosophie de la religion des XIXe et XXe siècles. Elle est spécialiste de la philosophe catholique Edith Stein et du théologien Romano Guardini, auxquels elle a consacré de nombreux écrits. 

    Elle dirige actuellement l'Institut européen de philosophie et de religion à l'Université philosophique et théologique du pape Benoît XVI à Heiligenkreuz, en Autriche. 

    Vous venez de rencontrer le pape émérite Benoît XVI, après avoir reçu le prix Ratzinger au Vatican. Pouvez-vous nous dire sur quoi ont porté vos discussions ? 

    Ce furent des moments de grand humanisme et d'érudition. Nous, quatre lauréats, avons présenté notre travail au pape émérite, et il a commenté nos quatre sujets à voix basse, mais de façon claire, prudente et sympathique. 

    En tant que professeur éminent de la Hochschule philosophique et théologique du pape Benoît XVI, comment décririez-vous sa plus grande contribution au monde philosophique de son temps ? 

    Je dirais que sa compréhension du Logos montre explicitement la contribution de la raison grecque à la dogmatique et à l'enseignement chrétiens ; et il a interprété la merveilleuse tension et complémentarité des sagesses grecque et hébraïque comme les deux sources du christianisme.

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  • L’islamisme n’a-t-il rien à voir avec l’islam ?

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    L’islamisme : rupture ou continuité de l’islam ?

    (Valeurs actuelles du 05-11-2021: entretien avec Marie-Thèrése Urvoy, auteur du livre Islam et Islamisme. Frères ennemis ou Frères siamois? Ed. Artège 2021)

    L’islamisme n’a-t-il rien à voir avec l’islam ? Cette affirmation, courante chez certains médias, est battue en brèche à la lecture du nouvel ouvrage de Marie-Thérèse Urvoy, Islam et islamisme, frères ennemis ou frères siamois ? Professeur émérite de l’université Bordeaux-III et de l’institut catholique de Toulouse, l’islamologue, historienne et essayiste, expose avec rigueur et fermeté les origines du problème suscité par une religion tiraillée par une ambiguïté de départ et un besoin de réforme. L’experte reconnnue nous fait découvrir les schémas mentaux propres à cette religion, ses tiraillements et ses enjeux.

    Valeurs actuelles. Il y a un an était annoncée la loi sur le séparatisme islamiste. Quel regard portez-vous dessus ?

    Marie-Thérèse Urvoy. C’est le mot même de “séparatisme” qui fait difficulté. L’islamisme ne vise pas à séparer mais à conquérir. Il n’y a pas de partage, mais seulement l’utilisation des moyens administratifs et financiers de l’État en place avec l’intention de les subvertir au profit non pas seulement d’une communauté particulière parmi d’autres mais de la communauté islamique (umma) universelle. Ce qu’exprime la proclamation : “Nous gagnerons par vos lois et nous vous gouvernerons par nos lois. ” Et ce qu’illustre l’imam Iquioussen en incitant ses coreligionnaires à traiter avec des candidats aux élections : apport des voix contre engagement à soutenir leurs exigences.

    Valeurs actuelles. Dans les textes d’origine du Coran, vous relevez deux courants opposés. Lesquels ? Que nous apprennent-ils ?

    Marie-Thérèse Urvoy. Dans les sourates les plus courtes du Coran, qui figurent vers la fin du recueil et qui sont considérées par tous comme les plus anciennes, domine le souci des fins dernières, de façon comparable à d’autres courants de l’Antiquité tardive au Moyen-Orient, et notamment certains auteurs chrétiens syriaques. Dans ces textes, le Prophète est présenté comme un simple “avertisseur”. Ce trait persiste dans les sourates du reste de la période dite mecquoise, c’est-à-dire antérieure à l’émigration (hégire), où le Prophète montre une allure pacifique et un caractère magnanime. Mais une plus grande partie du texte, réputée de révélation ultérieure à l’hégire, donne un tableau d’autorité temporelle et d’action guerrière. Or c’est ce dernier aspect qui a été considéré par les institutions islamiques comme les fondements de la communauté, ce qui a donné la prédominance au juridisme. Les thèmes apocalyptiques peuvent être repris par certains auteurs mais soit à titre seulement personnel, soit dans un contexte de subversion de la religion qui a toujours été combattu comme hérésie. Ce qui a pu subsister, c’est une forme atténuée, appelée le murgisme, qui séparait le jugement des actes, relevant de la communauté, du jugement des cœurs, “renvoyé” à Dieu. Accepté très largement de fait, le murgisme n’en a pas moins été souvent invoqué comme une marque de laxisme. Ce n’est qu’en 1925 que le caractère politique de l’islam a commencé à être mis en question par Ali Abdelrazik, qui a été chassé du corps des ulémas et dont la thèse est toujours disputée, puis par Mahmoud Mohamed Taha, qui a été jugé apostat et pendu, et dont le mouvement qu’il a fondé au Soudan est aujourd’hui bien diminué. De nos jours, la critique historique du texte coranique par les orientalistes envisage, plutôt qu’une unique continuité linéaire, la présence simultanée de deux grands courants. L’un, pacifique, va en s’amoindrissant, l’autre, agressif, se renforce. Ainsi, la tradition islamique a sacralisé, sous forme d’une “dictée divine” unique, un texte issu en réalité d’une “histoire plurielle”.

    Valeurs actuelles. « L’islam a toujours connu divers niveaux de tension. » Lesquels et
    pourquoi ?

    Marie-Thérèse Urvoy. Au niveau de l’individu, le croyant ordinaire est tenté de se contenter de respecter les obligations et les interdits clairement formulés par le Coran. Mais il y a des indications moins évidentes de ce qui est “louable” ou de ce qui est “blâmable”, dont la mise au jour relève de spécialistes. À quoi s’ajoute une vertu de “scrupule” spécifique à l’islam, qui invite à éviter – et à faire éviter – tout ce qui, à quelque degré que ce soit, pourrait impliquer une souillure. Le croyant peu exigeant sera donc en bute à ceux qui, “spontanés” ou titulaires d’une fonction officielle, rappellent tout ce qu’ils considèrent comme des exigences de la Loi. Au niveau de la communauté, il y a les rappels à l’ordre des autorités et la dénonciation, au besoin par des soulèvements de foule, de quiconque est considéré comme un danger moral. Finalement, la communauté islamique étant un système socioreligieux toujours susceptible de contestations, les révoltes sont souvent érigées en mouvements réformistes.

    Valeurs actuelles. L’exigence de réforme est une réflexion particulière dans l’islam...

    Marie-Thérèse Urvoy. Il y a dès l’origine de l’islam une tension entre des formules radicales et les exigences du réalisme social. Cette tension est pérennisée par l’ambiguïté du texte fondateur, qui fusionne avec la même autorité d’une “dictée divine” ces tendances antithétiques. Le besoin de “réforme” est donc constant et s’exprime particulièrement dès que la communauté est troublée soit par une crise interne, soit – surtout à l’époque moderne -par une confrontation défavorable avec des agents extérieurs. Le plus souvent, l’appel à la réforme prend l’aspect d’un appel à un retour vers les débuts, supposant que l’histoire n’a apporté que des dégradations. On oppose donc la pureté initiale, qui est supposée valable toujours et partout puisqu’elle émane de l’enseignement divin, aux multiples compromissions humaines. Le contact avec un Occident plus développé matériellement a suscité deux attitudes antagonistes. Pour l’une, il fallait séparer ses acquis scientifiques et techniques de leur arrière-plan mental jugé pervers, et assimiler seulement les premiers. Pour l’autre, très minoritaire, l’Occident pouvait apparaître comme un modèle en matière de respect des libertés, d’égalité devant la loi, de respect de la femme, etc. Mais ici encore, on pouvait prétendre que ces valeurs étaient déjà présentes dans l’islam, qu’elles avaient seulement été occultées et qu’il suffisait de les raviver. La remise en question de soi a très rarement amené à une révision de la religion, mais a plutôt débouché sur un discret abandon du terrain.

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  • Wang Huning, l'éminence grise du régime communiste chinois

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    De Ludovic Lavaucelle sur La Sélection du Jour :

    L'homme qui murmure à l'oreille de Xi Jinping

    En août dernier, la star du cinéma chinois Zhao Wei a disparu. Sa page sur le réseau social Weibo, suivie par 86 millions de fans, a été fermée ainsi que les sites de son fan-club. Les films dont elle était la vedette sont devenus introuvables. Zhao Wei est une des victimes de la campagne gouvernementale nommée « transformation profonde » qui balaie la Chine depuis quelques mois. Elle suit deux lignes parallèles : la mise sous tutelle du secteur privé par l’État, et la réforme morale et culturelle de la société. Pourquoi une reprise en main si soudaine ? Derrière l’obsession de Xi Jinping de contrôler tous les rouages du pouvoir, nous assistons à l’exécution d’un plan réfléchi depuis des années par un homme de l’ombre, Wang Huning, explique l’analyste N.S. Lyons (voir son article en lien ci-dessous).

    L’éminence grise

    Wang Huning est une caricature de l’intellectuel arpentant les allées de bibliothèque. Le prédécesseur de Xi Jinping, Jiang Zemin, avait dû insister pour qu’il accepte de rejoindre le PCC et les hautes sphères du pouvoir, au début des années 90, alors qu’il n’était encore qu’un jeune et brillant professeur de philosophie. Le changement a été radical : Wang Huning a coupé les ponts avec tous ses amis. Il s’est aussi fixé une règle : ne jamais adresser la parole à un étranger. Cet homme de l’ombre fait aujourd’hui partie du Politburo composé de sept membres. Il est le grand théoricien, le cerveau qui inspire les grands projets de Xi Jinping, de la « nouvelle route de la soie » aux campagnes anti-corruption, et la stratégie diplomatique plus agressive. Il est comparé au « Machiavel chinois », Han Lei – le « dishi » (« précepteur de l’empereur ») qui se tient juste derrière le trône… Il a servi les deux prédécesseurs de Xi Jinping, ayant survécu aux guerres internes au PCC. Wang Huning est devenu le prisme à travers lequel Pékin peaufine sa relation au monde…

    Le fin-lettré

    Né en 1955 au sein d’une famille communiste, il a échappé aux affres de la Révolution Culturelle en étudiant dans une école d’élite de Shanghai. Il a choisi comme première langue le français, lisant en version originale, et en cachette, les livres que ses professeurs admiratifs lui prêtaient. Quand, en 1978, les universités chinoises ont rouvert leurs portes, il a passé si brillamment les concours qu’il a été admis à la prestigieuse université de Fudan à Shanghai. Sa thèse s’intéressait au concept de souveraineté nationale en Occident et passait en revue tous les grands philosophes politiques pour les confronter à la vision chinoise. Sa pensée politique s’est tôt articulée autour des piliers suivants : l’importance de la cohésion culturelle, le respect de la tradition, et les valeurs à promouvoir pour assurer la stabilité politique. Déjà en 1988, il publiait un essai dénonçant le matérialisme du développement chinois et insistait sur l’importance de continuer à écrire un roman national. Mais, comme la plupart des Chinois d’alors, il voyait d’un bon œil l’importation des idées libérales pour permettre à la Chine de se moderniser…

    Un voyage initiatique

    Cette même année 1988, Wang Huning a reçu une bourse pour visiter les États-Unis pendant six mois. À la manière d’Alexis de Tocqueville, il a exploré le pays en tous sens. Ce qu’il y a trouvé l’a profondément troublé : loin d’une démocratie triomphante, une société en crise perpétuelle, déchirée entre cultures rivales, et où les entreprises privées cherchent à gouverner à la place de l’État. Il voit l’Occident voué à la destruction car pourri par un individualisme nihiliste… Si les nouvelles élites rejettent ce qui a fait la grandeur de leur civilisation, la société se désintégrera, prévient-il. De retour dans son pays, il recherche fiévreusement comment contribuer au développement de la Chine sans imiter les erreurs occidentales. Les événements de 1989 vont précipiter les choses : le pouvoir aux abois fait appel à lui pour définir une nouvelle ligne idéologique.

    Un communiste réactionnaire ?

    Pour ses lecteurs, les prophéties de Wang Huning sur l’Amérique sont en train de se réaliser : les images du Capitole le 6 janvier 2021, les manifestations de Black Lives Matter et les pillages « antifas » … Mais Wang Huning voit aussi un cauchemar se réaliser en Chine : l’importation d’un libéralisme nihiliste a profondément pénétré la société devenue ultra-inégalitaire (1% des Chinois possèdent 31% des richesses). Les familles se disloquent, la natalité ne reprend pas… Les nouvelles générations ne sont plus attachées à leurs racines, et le trafic de drogue est en plein essor.

    Le tour de vis

    Wang Huning a donc convaincu Xi Jinping qu’il fallait changer de cap. D’où les campagnes récentes du PCC qui témoignent à la fois du triomphe et du cauchemar du professeur de philosophie multilingue. Il a finement analysé les dangers du libéralisme, mais on peut douter, conclut N.S. Lyons, que l’ingénierie sociale d’un régime totalitaire permette de les écarter.

    Ludovic Lavaucelle

    The triumph and terror of Wang Huning
    Palladium 11-10-2021
    The triumph and terror of Wang Huning

    Lire l'article sur : Palladium

  • Liège, le dimanche 12 décembre 2021 à 16h00: concert de Noël à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy , 132)

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    Eglise du Saint-Sacrement à Liège

    Boulevard d’Avroy, 132

    Dimanche 12 décembre 2021 à 16 heures 

    CONCERT DE NOËL

    Animé par le Choeur polyphonique “Praeludium” (dir.Patrick Wilwerth) 

    et les étudiants de l’Ensemble “Experientia” (Choeur ULiège) 

    Armand Rahier (hautbois) et l’Ensemble instrumental Darius (violons) se joindront aux choeurs et à l’orgue pour faire de ce concert un moment de pur plaisir musical 

     Au programme: 

    Des oeuvres de Dietrich Buxtehude, Georg Friedrich Haendel, des chants traditionnels ukrainiens, hébreux et anglais ainsi que des oeuvres de Patrick Wilwerth lui-même

    Affiche Noel 2021 jpeg.jpeg

    Entrée : 10€ 

    Réservations à partir du 20/11  : 0495/79 80 38  - email: patrickwilwerth@icloud.com

    Suivant les règles en vigueur, le Pass sanitaire et le masque seront obligatoires. 

  • Si l'Europe continue dans ce sens, elle n'a pas d'avenir (cardinal Sarah)

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  • Première édition des Prix du Patrimoine de la Ville de Liège Information/Invitation au vote

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    Votez pour le Projet de Restauration de l’église du Saint-Sacrement !

    journées du patrimoine 2021 affiche_patrimoine2021 verso.jpg

    Le vote est ouvert à tous, résidents ou non sur le territoire de la Ville de Liège

    Chaque personne peut voter une seule et unique fois pour un seul des projets présentés  

    Cette année, se déroulera la première édition des Prix du Patrimoine de la Ville de Liège. L’initiative a pour but de mettre à l‘honneur «des projets exemplaires par leur action visant à la conservation  ou à la restauration du patrimoine bâti, classé ou non ».

    58 projets, retenus par un jury réuni le 20 octobre dernier, ont été répartis dans trois catégories différentes. Le projet du Saint-Sacrement a été retenu dans celle des biens classés.

    Ce jury va bientôt désigner le lauréat de chaque catégorie ainsi que le Grand Prix du Patrimoine et du Matrimoine de la Ville de Liège.

    A côté de cela, le public peut lui aussi élire son projet lauréat et remettre un « Prix du Public ». C’est l’étape qui s’ouvre à vous maintenant. Vous êtes invités à voter pour votre projet préféré.

    Si vous voulez contribuer à l’élection du projet de la restauration de l’église du Saint-Sacrement, votez en cliquant sur la photo du projet C1 accessible via le lien ci-dessous :

    https://www.ppm-liege.be/projets/bc

    Vous devrez laisser votre adresse électronique lors du vote et confirmer votre vote en réponse à l’email que vous trouverez dans votre messagerie. 

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    Sursum Corda asbl pour la sauvegarde

    de l’église du Saint-Sacrement à Liège  

    UN NOUVEAU DÉFI POUR L’ASSOCIATION DE FIDÈLES « SURSUM CORDA » :

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    LA RESTAURATION DE L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE CONTINUE..!

    L’église du Saint-Sacrement que les Sœurs de l’Eucharistie ont quittée en 1993 fut menacée de désacralisation en 2003. Cette superbe église du XVIIIe siècle fut alors rachetée par l'asbl « Sursum Corda » : pour préserver sa destination originaire.

    « Sursum Corda » a entrepris de réaliser, par phases successives, un plan complet de réhabilitation de l’église confié à l’architecte Louis Schockert (Atelier-Nord). Une première phase portait sur la façade monumentale et le parvis de l’édifice ainsi que la stabilisation de la maçonnerie de la nef et des charpentes de sa toiture. Ce chantier ouvert en mars 2020 s’est achevé au mois de juillet 2021.

    Les prochaines phases porteront sur la restauration externe du chœur et de la tour de l’église (maçonnerie, pierre de taille, toiture), des vitraux et, à l’intérieur, des plafonnages de la coupole de la nef.

    Plus que jamais "Sursum Corda" compte sur la solidarité de ses amis pour parachever ensemble toutes les phases de l’entreprise ! 

    Pour l'aider, vous pouvez faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement en versant votre obole :

    • au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, Rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles
    • avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.

    Tout don de minimum 40 € est fiscalement déductible des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l’impôt sur les revenus).

      Asbl « Sursum Corda »

    Nouvelle adresse du siège social : rue Albert et Louis Curvers, 32, 4053 Chaudfontaine (Embourg)

  • Abbaye de Lagrasse : 14 écrivains y passent trois jours et publient un livre commun

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    Lu sur le site web "riposte catholique" ce 21/11/2021:

    Au printemps dernier, 14 écrivains sont allés en pèlerinages à l’abbaye de Lagrasse, où ils ont passé trois jours et trois nuits. Leur livre commun édité chez Fayard sur cette expérience inédite sort le 25 novembre prochain.

    Il a donné lieu à un très bel article du Figaro, sous la plume de Pascal Bruckner, qui publie les bonnes feuilles et commence ainsi : « Que l’on soit croyant ou non, arriver à Lagrasse pour quelques jours, partager la vie des frères, c’est subir une immersion instantanée dans une société aux antipodes de la nôtre : le silence en lieu et place du bruit, la frugalité plutôt que l’abondance, la coupure plutôt que la connexion. Logé dans une cellule sobre mais vaste, la chambre de l’évêque, qui donne sur un jardin splendide, on s’endort le soir, ­fenêtres grandes ouvertes, au chant des crapauds et du ­rossignol, on se réveille avant 6 heures sur le pas menu des chanoines qui se rendent à matines » .

    Il s’agit de Pascal Bruckner lui-même, Sylvain Tesson, Camille Pascal, Jean-René Van der Plaetsen, Frédéric Beigbeder, Jean-Paul Enthoven, Jean-Marie Rouart, Franz-Olivier Giesbert, Sébastien Lapaque, Thibault de Montaigu, Louis-Henri de La Rochefoucauld, Boualem Sansal, Simon Liberati, Xavier Darcos. Ils reversent leurs droits d’auteurs à l’abbaye, pour les travaux de restauration.

    Préface de Nicolas Diat. Postface du père Emmanuel-Marie Le Fébure du Bus, Fayard/Julliard, 360 p., 23 €. Précommande en ligne

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    Ref. Abbaye de Lagrasse : 14 écrivains y passent trois jours et publient un livre commun