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Idées - Page 97

  • Pas dangereux ?

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    « Il ne faut pas trop raisonner. L'essentiel c'est de vivre sa foi et pas de chercher à convaincre. D'ailleurs, pour le monde, l'important est de voir la chaleur de nos assemblées, la fraternité et la charité qui y règnent, afin que l'on puisse dire : voyez comme ils s'aiment... » C'est vrai et c'est faux. Vrai, car effectivement, nous devons témoigner de l'amour de Dieu et cela, à travers celui que nous manifestons à notre prochain. Faux car cet « argument » ne suffit absolument pas. Et si on dit qu'il suffit, alors on peut devenir bouddhiste, témoin de Jéhovah, musulman, ou même athée, car chez eux aussi, il y a des gens qui s'aiment et qui sont fraternels ! Croyez-moi, si vous vous contentez de cela, vous n'êtes pas dangereux. Tous les non-chrétiens peuvent dormir tranquillement. Ca, tous les pères apologètes, saint Anselme, saint Thomas, Blaise Pascal et tant d'autres le savaient. C'est pourquoi, ils n'ont pas hésité à payer de leur personne pour démontrer rationnellement que le christianisme tient la route, quitte à pourfendre les hérésies. « Pourfendre les hérésies ? » Oui, c'est un devoir ; une tâche à accomplir sans aucune charité. Les erreurs et toutes les arguties ne méritent que des paires de claques. Pas ceux qui les disent mais ce qu'ils disent, oui. Là, vous devenez dangereux ! Là, le démon commence à trembler ! Car il n'aime pas, mais alors pas du tout que l'on puisse faire comprendre que le christianisme repose sur des bases solides, qu'il est logique d'être croyant et qu'en entendant des arguments bien ficelés, quelqu'un en arrive à la conclusion que le Christ est la Vérité ! Il n'aime pas, et les anti-catholiques n'aiment pas non plus,  mais de cela, je m'en contrefiche !

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • Questions absurdes

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    Je me souviens d'un professeur qui nous avait posé la question suivante : « Dieu pourrait-il construire une pierre qui soit si lourde qu'il ne pourrait pas la soulever ? »... Si vous répondez « oui », perdu ! S'il ne peut pas la soulever, c'est qu'il est limité. Si vous répondez « non », encore perdu ! S'il ne peut pas la construire, c'est qu'il est limité... Qu'est-ce à dire ? Dieu serait-il limité ? Non, c'est plutôt la question qui est « limitée ». Pourquoi ? Parce que, comme l'écrit saint Anselme, « Dieu est celui que rien ne dépasse ; celui dont on ne peut concevoir de plus grand ». On attrape le vertige ! Vous pourriez mettre dans votre cervelle un tel Etre ? Pas moi ! Donc, la question de départ est absurde. C'est un peu comme si quelqu'un se demandait : « Rouge, est-ce rond ou carré ? » « Combien y a-t-il de kilos dans une minute ? » Aucun sens ! Pas de rapport entre les deux réalités envisagées. Il en est de même à l'égard de Dieu. Si nous avions la moindre idée de ce qu'il est, nous nous éviterions bon nombre d'interrogations inutiles. Qu'est-ce que l'intelligence humaine par rapport au mystère divin ? Rien d'autre que celle d'une fourmi qui essayerait de comprendre le théorème de Pythagore. « Dieu habite une lumière inaccessible », dit la Bible. Et s'il n'était pas venu en son Fils nous révéler qui il est, nous ne pourrions presque rien savoir de lui.

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • Le buzz du jour : les religieux sont moins intelligents que les athées

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    Ca nous vient tout droit du blog Big Browser du Monde et c'est déjà très largement répercuté sur le web :

    CQFD – Les religieux sont moins intelligents que les athées, affirme une étude

    Les personnes religieuses seraient en moyenne moins "intelligentes" que les non-croyants, selon une synthèse d'études sur le sujet réalisée par des chercheurs de l'université de Rochester, dans l'Etat de New York, rapporte The Independant.

    L'équipe dirigée par le Pr Miron Zuckerman a entrepris de se plonger dans les conclusions de soixante-trois études menées depuis 1921 aux Etats-Unis. Il ressort de ce travail de synthèse que cinquante-trois d'entre elles arrivent au même résultat : une "relation négative" entre religiosité et intelligence. The Independant relaye cependant certaines critiques adressées à cette étude, comme le fait que la définition retenue de l'intelligence soit purement analytique et positiviste et en néglige certains aspects comme la créativité et l'intelligence émotionnelle.

    CAPACITÉ À RAISONNER

    L'étude ne dit pas explicitement que la foi rend idiot, mais elle laisse entendre que les personnes les plus brillantes sont plus enclines à se détourner de la religion, et ce des premières années jusqu'aux âges les plus avancés. (On objectera à cette conclusion que nombre de grands scientifiques, fascinés par la beauté et la complexité du monde, finissent par "croire" en quelque chose, sans pour autant embrasser un dogme religieux). Ni le sexe ni l'éducation n'ont modifié la relation entre religiosité et intelligence, selon les chercheurs.

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  • Le Président de la Russie fustige l’Occident sécularisé

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    Tous ceux qui ont connu les années de plomb de l’U.R.S.S. peuvent se frotter les yeux une fois encore en lisant ceci sur le site de  Campagne Québec-Vie

    "Vladimir Poutine a exorté les dirigeants politiques du monde entier à faire cesser les persécutions violentes qui ont éclaté contre les chrétiens dans de nombreux pays du Moyen-Orient.

    S'exprimant récemment à Moscou, lors d'une réunion avec les chefs des églises orthodoxes, le président russe a noté « avec inquiétude » que « dans de nombreuses régions du monde, notamment au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les tensions interconfessionnelles s'intensifient et les droits des minorités religieuses sont violés, y compris ceux des Chrétiens et des Orthodoxes ».

    "Ce problème pressant devrait faire l'objet d'une attention étroite de l'ensemble de la communauté internationale", a déclaré M. Poutine. "Il est particulièrement important aujourd'hui de faire des efforts pour prévenir les conflits interculturels et interreligieux, car ils sont associés aux bouleversements les plus graves." Poutine a fait l'éloge de la coopération croissante entre les Églises orthodoxes et l'État russe, en disant: « Nous agissons en tant que partenaires et collègues authentiques pour résoudre les tâches domestiques et internationales les plus pressantes, et pour mettre en œuvre des initiatives conjointes pour le bénéfice de notre pays et de ses habitants».

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  • Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes

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    C'est une citation de Bossuet  que nous livrons à votre réflexion...

    A ce propos, on lira avec intérêt cette réflexion de André Sénik au sujet du communisme.

  • Empreintes de Dieu

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    Dieu existe-il ? Oui ? Non ? Peut-être ? « Peut-être », sûrement pas ! Dans la réalité, il n'y a pas de « peut-être ». Les choses sont ou ne sont pas. Ou vous êtes en train de lire ces lignes, ou vous ne les lisez pas, mais vous n'êtes pas « peut-être en train de les lire ». A une interrogation qui appelle un « oui » ou un « non », si vous répondez par l'affirmative ou par la négative, vous avez 50  chances sur cent d'avoir raison. Mais si vous rendez votre feuille blanche, vous êtes sûr d'avoir zéro. Logique ! Donc, Dieu existe ou il n'existe pas. Eh oui, mais comment le savoir ? Dieu ? Jamais vu ! Alors quoi ? Faut-il en déduire qu'il n'existe pas ? Non ! Pourquoi ? Prenons un exemple...Imaginons que vous débarquez sur une île dans le but de savoir si elle est habitée. Constatation : personne à l'horizon. Déduction : aucun citoyen sur cette île. Sauf si... Sauf si vous constatez qu'il y a des traces d'une présence humaine. Des pas dans le sable ? Une cabane ? Une inscription sur un arbre ? Voilà qui vous dira que vous n'êtes pas seul, que quelqu'un vit à cet endroit. Vous me voyez venir. Vous devinez ma question qui est : y-a-t-il des traces de l'existence de Dieu, des empreintes qui peuvent nous montrer qu'il n'est pas idiot de croire en lui ? Rassurez-vous, je ne vais pas vous ennuyer trop longtemps, je n'en prendrai que trois.

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  • Pour la monarchie

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    Notre ami Pascal de Roubaix propose une note argumentée consacrée à la monarchie intitulée "La monarchie, what else ?" qu'il introduit ainsi :

    Je voudrais dire, ici, pourquoi le régime de monarchie constitutionnelle que nous avons la chance de connaître en Belgique est à la fois le plus démocratique, le plus efficace et, surtout, le plus humain de tous les régimes.

    J’ai déjà eu l’occasion à de multiples reprises d’exprimer dans le Courrier du Beffroi, mes craintes et mes joies à propos de divers éléments d’actualité qui touchaient de près ou de loin notre régime monarchique. A l’occasion de l’avènement de notre nouveau Roi, je veux reprendre l’ensemble des éléments qui font de la monarchie constitutionnelle un régime génialement conçu, profondément ancré dans notre histoire, porteur des valeurs qui fondent la véritable liberté, et mieux armé que les autres pour affronter les périls nouveaux qui la menacent à ce jour.

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  • Quand le Vif s'interroge sur la foi et les convictions de nos élus...

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    Cela vous intéresse-t-il de savoir comment des élus bien en vue "se positionnent" à l'égard de la foi ? Le Vif y consacre une large place où l'on pourra lire les prises de position des uns et des autres (deux sont accessibles "en ligne") :

    • Rudy Demotte : "je suis a-dogmatique"
    • Catherine Fonck : « J’ai surtout foi en l’homme »
    • Sabine Laruelle : « L’éducation catholique m’a construite »
    • Melchior Wathelet : « Je ne me sens pas lié à une caste »
    • Yves Goldstein : « Je suis le candidat de tous
    • Paul Furlan : « Je suis agnostique »
    • Bertin Mampaka : « Je suis un catholique modéré »
    • Viviane Teitelbaum : « Je suis laïque, c’est ma lecture du judaïsme»
    • Richard Fourneaux : « Je n’aurais eu aucun problème avec Jésus »
    • Michel Foret : « Je suis protestant »
    • Didier Reynders : « Mes convictions sont libérales »
    • Christos Doulkeridis : « La foi, ce n’est pas mon truc »
    • Maxime Prévot : « Je suis un chrétien en questionnement permanent »
    • Willy Demeyer : « Je ne suis pas un laïc revanchard »
    • Olivier Maingain : « J’étais enfant de cœur, je suis athée »
  • Evolution et Christianisme

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    9782343008219r.jpgEVOLUTION ET CHRISTIANISME

    Michel Mazoyer
    Coordonné par Michel Mazoyer et Paul Mirault
    Cahiers Disputatio - L'Harmattan


    Les catholiques ont longtemps cru la théorie de l'évolution incompatible avec l'affirmation biblique de la création du monde. Beaucoup d'évolutionnistes ne l'ont été qu'en partageant le même préjugé et trop pressés d'en finir avec les vieilles lunes de la religion catholique. Dans tous les cas, les raisons des uns et des autres n'en étaient pas et répondaient à des impératifs idéologiques symboliques d'une peur non combattue. L'intelligence est faite pour chercher la vérité. Cet ouvrage tente l'expérience.

    Commander la version numérique (Pdf texte) : Commander la version numérique au format Pdf (-25%) 29,63 € | 5 838 Ko 
    EAN Ebook format Pdf : 9782296540200

  • Ne croire que ce qu'on voit ?

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    Un billet proposé par notre ami Jean-Pierre Snyers :

    « Je ne crois qu'en ce que je vois ». Autrement dit : Dieu, l'au-delà, les apparitions de la Vierge, les anges et tutti quanti, non merci ! Ne croire que ce qu'on voit ? Pas très malin ! Sûr qu'en tenant de tels propos, un aveugle de naissance ne croira pas en grand chose. Et des quarks, vous en avez déjà vus ? Que nenni ! Et pourtant, les scientifiques sont formels : ils existent, bien qu'ils soient invisibles. Pas la peine d'épiloguer, nos sens sont insuffisants pour saisir la réalité telle qu'elle est en elle-même. Insuffisants et trompeurs. Regardez le soleil. Quelle taille a-t-il à vos yeux ? Même pas celle d'un ballon de football, alors qu'il fait 322 mille fois la dimension de la terre. Et la table sur laquelle j'écris ces quelques lignes ? Rien d'autre qu'une planche en bois munie de pieds. Mais si je la regarde à l'aide d'un  microscope perfectionné, que verrai-je ?  Une multitude de molécules composées d'atomes, constitués à leur tour de protons, d'électrons et de neutrons. Supposons à présent qu'un jour soit inventé un instrument capable de percevoir ce qu'il y a au-delà de ce que nous appréhendons. Quelle ne serait pas notre surprise ! Sûr qu'un monde qui nous est étranger s'ouvrirait devant nos yeux. Voilà, en un sens, ce que la religion nous dit depuis toujours.  A l'inverse de ceux qui voudraient nous faire croire que le réel s'arrête à nos sens et à nos dimensions (ce qui est bel et bien du réductionnisme, voire de l'obscurantisme) la foi chrétienne invite à l'ouverture, à un dépassement  qui dilate la raison en nous faisant déjà entrevoir ce qui échappe à nos télescopes et à nos laboratoires.

     Jean-Pierre Snyers ( Louveigné) - jpsnyers.blogspot.com

  • Réflechir sur l'art avec "Ecologie humaine"

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  • La seule voie pour être vraiment libre, ou quand Carine Brochier répond à Bruno Dayez

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    Sur La Libre.be :

    Une opinion de Carine Brochier, Project manager à l’Institut Européen de Bioéthique (Bruxelles) et animatrice de groupes de réflexion en Bioéthique. 

    En réponse, à l’opinion de Bruno Dayez du 8 juillet dernier dans La Libre, peut-on vraiment défendre "une liberté individuelle placée au pinacle des valeurs", au point, notamment, de parler d'un "véritable droit à la mort [personnelle]"? Cette vision ne risque-t-elle pas de nous transformer en monstres d'égoïsme?

    Regardons la réalité de la vie. Depuis notre naissance, nous sommes dans le monde, donnés au monde. Notre fragilité de nourrisson est un fait. C’est naturel et tellement attachant. Ceux qui nous entourent, les humains avec qui nous partageons la même dignité, sont « obligés » de s’occuper de nous de 0 à 18 ans, pour nous nourrir, nous soigner quand nous sommes malades, pour nous éduquer. Vient alors la question suivante : leur liberté serait-elle amputée par le fait qu’ils ont le devoir de prendre soin de chacun d’entre nous ? Et quand nous serons vieux, nous serons encore et toujours donnés au monde qui devra être solidaire de notre  fragilité grandissante. Faudra-t-il invoquer le fait qu’y trouvant moins de satisfaction et de plaisir personnels, nous serions plus ou moins libres de prendre soin les uns des autres ?

    Par notre appartenance à l’espèce humaine, nous avons une obligation, qui, si elle est bien comprise, nous ouvre à la vraie liberté. Les parents le savent bien. La responsabilité « obligatoire » de l’ouverture à l’autre qui prend du temps, de l’énergie, de la vie, nous ouvre à une dimension insoupçonnée de la personne.  C’est la seule voie pour être solidement solidaires. La seule voie pour être vraiment libres.

    Regardons  autour de nous. La solidarité n’est pas facultative. Librement choisie, elle est garante de notre futur et de l’avenir de l’humanité. La solidarité chère aux plus grands héros (Gandhi, Mandela,…) est synonyme de paix et donc d’une plus grande liberté du corps social et de chacun.

    Il est alors facile de comprendre que la liberté individuelle a comme ennemi premier l’égoïsme (je fais ce que je veux pour moi, et cela ne concerne que moi). Par contre, bien comprise dans une dynamique de don de soi pour les autres, elle donne le vrai bonheur à chacun. Une personne qui, au nom de sa liberté et de son choix personnel, se ferait euthanasier ne casse-t-elle pas ce lien solidaire en décidant avec l’aide de médecins de nous exclure tous de sa vie ? Son choix aujourd’hui n’est pas sans effet sur la société toute entière.

    Le dit-on suffisamment pour que nous en ayons tous conscience ?