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Société - Page 153

  • Le cardinal Pell demande au Vatican de corriger deux évêques européens de haut rang pour avoir rejeté l'éthique sexuelle de l'Église

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    Le cardinal Pell demande au Vatican de corriger 2 évêques européens de haut rang pour avoir rejeté l'éthique sexuelle de l'Église

    Le cardinal jésuite Hollerich, du Luxembourg, et l'évêque Bätzing, du Limbourg, ont tous deux appelé à modifier l'enseignement de l'Église sur l'homosexualité dans des interviews récentes.

    15 mars 2022

    Cité du Vatican - Le cardinal George Pell a demandé à la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) de réprimander publiquement deux des plus hauts évêques d'Europe pour ce qu'il a appelé leur "rejet global et explicite" de l'enseignement de l'Église sur l'éthique sexuelle.

    Dans une déclaration publiée le 15 mars, le cardinal Pell a demandé à la congrégation doctrinale du Vatican "d'intervenir et de prononcer un jugement" sur les commentaires du cardinal Jean-Claude Hollerich, rapporteur général du Synode du Vatican sur la synodalité, et de l'évêque Georg Bätzing, président de la Conférence épiscopale allemande. 

    Le cardinal Pell avait lancé cet appel quelques jours auparavant, dans une interview accordée à l'agence de télévision catholique allemande K-TV le 11 mars.

    Le cardinal jésuite Hollerich, du Luxembourg, et Mgr Bätzing, de Limburg, ont tous deux appelé à des changements dans l'enseignement de l'Église sur l'homosexualité dans des interviews récentes. 

    Le cardinal Hollerich, qui préside une grande partie du synode sur la synodalité qui se déroule jusqu'en octobre prochain, a affirmé le mois dernier que l'enseignement actuel était "erroné" et que "le fondement sociologique-scientifique" de cet enseignement, sur ce que "l'on condamnait autrefois comme la sodomie", n'était "plus correct". 

    L'évêque Bätzing a soutenu dans une interview du 4 mars que les relations entre personnes de même sexe étaient permises et ne constituaient pas un péché, et que le catéchisme devait être partiellement modifié pour refléter ce fait. 

    Les deux prélats ont également juré de ne renvoyer aucun prêtre ou employé laïc homosexuel de leur diocèse. "Personne ne doit avoir peur de perdre son emploi" pour des raisons d'homosexualité, a déclaré Mgr Bätzing. "La façon dont quelqu'un vit son intimité personnelle ne me regarde pas".

    Le cardinal Pell a déclaré qu'un tel enseignement était "erroné", car il "non seulement rejette les anciennes doctrines judéo-chrétiennes contre l'activité homosexuelle, mais sape et rejette l'enseignement sur le mariage monogame, l'union exclusive d'un homme et d'une femme."

    Le cardinal australien a déclaré qu'il reconnaissait les défis auxquels est confronté le nombre décroissant de fidèles dans les pays germanophones et ailleurs, mais a ajouté que la seule réponse possible devrait être de "redécouvrir les promesses de Jésus" et d'embrasser plus étroitement le "dépôt intact de la foi."

    Il a souligné que la solution n'est "pas de suivre les diktats changeants de la culture séculière contemporaine", ajoutant que, "comme le pape Paul VI l'a souligné il y a de nombreuses années, c'est un chemin d'autodestruction pour l'Église." 

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  • La basilique de Koekelberg victime d'actes de vandalisme

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    Lu sur la Dernière Heure (16 mars, p. 16) :

    La basilique de Koekelberg assiégée par les vandales

    Cela fait plus de deux semaines que la basilique de Koekelberg subit une vague de vandalisme inédite. Ce samedi, l’église a été la cible de jets de pavés. Comme quasiment tous les jours. La directrice générale de la basilique Martine Motteux-Abeloos décrit des actes quotidiens sur son compte Facebook. Ils sont menés, soit par de très jeunes adolescents en trottinette, soit par des adultes en voiture noire “qui jettent des pavés par les vitres de leurs véhicules”, nous explique-t-elle. Ce petit jeu de très mauvais aloi dure depuis une quinzaine de jours. “Nous avons ramassé 35 pavés, soit 35 carreaux brisés . La première fois, c’était un pavé dans la porte du concierge. Le lendemain, on a retrouvé des pavés sur la table à manger du réfectoire utilisé par les collaborateurs. Semaine passée, des briques ont été trouvées dans le local de la fabrique d’église et dans un autre loué au Saint Sépulcre… Ce week-end, une vingtaine de carreaux ont été brisés ! Dont celui de mon bureau. D’habitude, ma petite fille vient parfois jouer au milieu du bureau. Si elle avait été là, elle aurait pu être tuée ! Depuis deux semaines, j’appelle la police quasiment tous les jours pour constater les dégâts.”

  • Etats-Unis : la voix de ces femmes qui regrettent leur avortement se fait entendre

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    D'Alexis Buisson sur le site du journal La Croix :

    Dans le mouvement « pro-vie » américain, ces femmes qui regrettent leur avortement

    Reportage

    Elles ont mis un terme à leur grossesse par le passé et le regrettent aujourd’hui. Dans le mouvement anti-avortement américain, leur voix porte, alors que la Floride a adopté jeudi 3 mars une loi réduisant le délai pour recourir à l’IVG.

    14/03/2022

    Les États conservateurs continuent leur charge contre l’avortement. Le gouverneur républicain de Floride, Ron DeSantis, doit ratifier prochainement une loi, adoptée le jeudi 3 mars par le Parlement de cet État, réduisant à quinze semaines le délai pour recourir à une interruption volontaire de grossesse (IVG). Un texte similaire issu du Mississippi fait l’objet d’une plainte très suivie devant le Cour suprême des États-Unis qui pourrait déterminer l’avenir du droit à l’avortement dans le pays.

    Des piliers de la cause

    Mais pour la militante « pro-vie » Janet Morana, ces remises en cause judiciaires et législatives ne sont qu’une simple étape. Encore faut-il changer l’opinion publique américaine. Selon l’institut Gallup, seuls 19 % des Américains veulent rendre la pratique illégale en toutes circonstances. « On n’aura pas gagné la bataille tant que l’avortement n’aura pas été rendu impensable », juge-t-elle.

    → REPORTAGE. À Washington, les militants anti-avortement crient presque « victoire »

    Cette catholique est la cofondatrice de la campagne de sensibilisation Silent No More (« Fini le silence »). Lancée en 2003, elle met en avant les témoignages de femmes (et de leurs conjoints) qui ont connu une IVG et le regrettent. De telles voix sont désormais incontournables dans le mouvement pro-vie américain, où elles sont utilisées pour dissuader les candidates à l’avortement et, plus largement, marquer « les esprits et les cœurs », comme le dit Janet Morana.

    Certaines de ces femmes sont devenues des piliers du mouvement : Alveda King, la nièce de Martin Luther King Jr, ou encore l’Afro-Américaine Toni McFadden, conférencière influente dans le domaine de l’éducation sexuelle.

    « J’ai souffert d’un deuil profond »

    « À l’occasion d’une manifestation il y a plusieurs années, je m’étais présentée à des militants pro-IVG avec une pancarte sur laquelle on pouvait lire “Je regrette mon avortement”. Au lieu de m’écouter, ils m’ont insultée. En colère, je me suis alors demandé comment je pouvais promouvoir la perspective de femmes dans ma situation », explique l’anglicane Georgette Forney, l’autre fondatrice de la campagne.

    À lire aussi Les évêques américains dans le combat contre l’avortement

    Le camp pro-vie ne l’a pas accueillie à bras ouverts non plus. « Quand j’ai rejoint le combat contre l’avortement en 1998, je me suis sentie jugée. Mais nous sommes parvenus à convaincre les militants qu’il ne fallait pas seulement se concentrer sur le sort de l’enfant. Il faut aussi reconnaître que la femme est affectée aussi. Ils l’ont compris », poursuit-elle.

    → PORTRAIT. États-Unis : Bryan Hughes, le sénateur champion des « pro-vie »

    Certains membres de Silent No More ont fait entendre leur voix lors de la Marche pour la vie, le grand rassemblement des « pro-vie » à Washington, fin janvier. Au bord des larmes, ces femmes de tous horizons ont parlé des problèmes physiques, de la détresse psychologique et de la solitude rencontrés après avoir mis fin à leur grossesse. « J’ai souffert d’un deuil profond, de colère, de rage, de dépression, d’épisodes de panique et de pulsions suicidaires », a énuméré Deb, sur une estrade dressée devant la Cour suprême devant des dizaines de personnes.

    Un vécu transformé en engagement politique

    Pour sa part, Della a décrit « la haine que j’ai ressentie envers moi-même » et les problèmes conjugaux qui ont suivi l’intervention. « Je ne pensais pas que cette décision, prise il y a quarante-deux ans, laisserait des traces pour le restant de ma vie. »

    → ANALYSEAux États-Unis, le droit à l’avortement comme marqueur idéologique

    Les liens entre santé mentale et avortement sont sujets à débat. L’association des psychologues américains APA note ainsi sur son site que le recours à l’IVG « n’accroît pas le risque de dépression, d’anxiété ou de stress post-traumatique ». Des conclusions réfutées par le camp pro-vie.

    Ethel Maharg, elle, a transformé son vécu en engagement politique. Directrice d’une association pro-vie au Nouveau-Mexique, elle se présente à la primaire du Parti républicain pour le poste de gouverneur. « Les femmes qui ont connu un avortement se battent plus férocement que les autres pour la défense de la vie, car leur existence a été bouleversée par leur expérience, dit-elle. Face à moi, personne ne peut remporter un débat sur l’IVG ! »

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    Une vingtaine d’États américains attendent le feu vert de la Cour suprême

    Si la Cour suprême américaine devait invalider l’arrêt « Roe vs Wade », chaque État serait libre d’interdire ou d’autoriser les avortements.

    36 millions de femmes dans 26 États, soit près de la moitié des Américaines en âge de procréer, perdraient probablement le droit d’avorter, selon un rapport de Planned Parenthood publié le 1er octobre.

    Une douzaine d’États ont déjà adopté des lois fixant le seuil à six, huit ou douze semaines, et n’attendent que le feu vert de la Haute Cour pour les faire entrer en vigueur. Une douzaine d’autres sont prêts à leur emboîter le pas.

  • "La Belgique est devenue le village Potemkine de l’euthanasie"

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    De Gènéthique magazine :

    Euthanasie : « Une nouvelle morale s’instaure : celle de l’abnégation sociale, de ma mort au profit du collectif »

    14 mars 2022

    A la veille des élections présidentielles en France, la dépénalisation de l’euthanasie semble être l’« avancée sociétale » promise par le prochain quinquennat. Samedi dernier a d’ailleurs démarré une 15e « semaine de mobilisation “pour le droit de mourir dans la dignité” ». Le sujet d’actualité a fait l’objet de trois ouvrages parus récemment, dont celui de Damien Le Guay : Quand l’euthanasie sera là…, publié aux éditions Salvator. Entretien avec l’auteur.

    Gènéthique : L’euthanasie est au programme de plusieurs candidats à l’élection présidentielle. Le vote d’une loi autorisant euthanasie et/ou suicide assisté vous semble-t-il inéluctable lors du prochain quinquennat ?

    Damien Le Guay : Inéluctable ? Dieu seul le sait. Hautement probable, voilà qui est sûr. Quand on regarde les programmes, comment ne pas constater une sorte de nonchalance coupable vis-à-vis de ces sujets ? Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon sont tout à fait pour. Et on est en droit de penser qu’Emmanuel Macron, quand il descendra de son Olympe, sera pour lui aussi – même si sous la forme d’invitation à remettre une décision entre les mains d’un « comité citoyen ». Valérie Pécresse est contre sur le principe, mais ne le dit pas avec une force de conviction suffisante pour ne pas avoir des doutes. Et puis ses convictions pour les sujets dits de « société » sont fluctuantes – comme nous l’avons vu sur le mariage pour tous. Quand à Eric Zemmour et Marine Le Pen, ils sont contre. Ils le disent. Et si Madame Le Pen chiffre ses ambitions dans un grand plan pour l’hôpital, Eric Zemmour, lui, en reste à une pétition de principe.

    Ceci dit, n’oublions pas que le « parti euthanasique » fait son travail de sape depuis des années, et qu’il a déjà conquis les médias et une grande partie des députés. N’oublions pas que le 8 avril 2021, l’Assemblée nationale a adopté le premier article d’une loi (heureusement non votée dans son intégralité, et donc non valide) qui autorisait et l’euthanasie et le suicide assisté (cf. La PPL Falorni tombe en désuétude – le spectacle exagéré des promoteurs de l’euthanasie).

    G : Les partisans de l’euthanasie se réclament de la liberté – l’« ultime » liberté – de l’individu, et invoquent l’« autonomie » de la personne comme valeur essentielle. Finalement, quels sont les enjeux anthropologiques liés à l’euthanasie ? La liberté, l’autonomie, peuvent-elles s’exercer indépendamment de la société ?

    DLG : L’euthanasie est le stade terminal de l’autonomie. Elle parachève cette longue histoire, l’accomplit et en est comme le Requiem. Désormais l’autonomie humaine ne reconnaît plus d’extériorité au moment de la mort. Je tiens ma vie, je tiens ma mort. Mais le parti euthanasique ne comprend pas les enjeux anthropologiques de son combat. Il croit lutter contre les souffrances humaines mais fait tout pour en renforcer d’autres – celle d’un individu, seul à seul avec lui-même, qui doit décider de tout y compris de l’heure de sa mort. N’être pas maître de sa mort est confortable – dans l’inconfort de la mort. La vie s’en charge. Dieu s’en charge. La maladie s’en charge. Je la remets à plus fort que moi. Elle m’est dérobée par un maître. Je le reconnais comme tel et m’en remets à lui. Et avant de me remettre, je remets ma vie à ceux que j’aime. Cette double remise, qui est dans l’ordre des civilisations depuis toujours, va s’arrêter. Elle s’est déjà arrêtée en Belgique et aux Pays-Bas, depuis longtemps, et maintenant, depuis peu, en Espagne et pour tout bientôt au Portugal. Et bientôt, en France. Elle s’arrête dans des pays fatigués, dans un continent fatigué, dans des terres chrétiennes qui le sont de moins en moins. Elle s’installe dans des pays qui sont de plus en plus gestionnaires, aplatis, soumis à une horizontalité dominatrice et de moins en moins traversés aussi par ce souci des « lois non écrites », celles d’Antigone qui nous dominent et avec lesquelles il faut composer. Créon, lui qui n’entend pas Antigone, domine les esprits. Il est le modèle des gestionnaires de la « chose publique ».

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  • L'Eglise gay friendly du cardinal Marx

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    Du National Catholic Register :

    Le cardinal Marx célèbre la messe marquant "20 ans de culte et de soins pastoraux pour les homosexuels".

    Lors de la messe, le cardinal a déclaré : "Je souhaite une Église inclusive. Une Église qui inclut tous ceux qui veulent marcher sur le chemin de Jésus ".

    Cardinal Reinhard Marx marks ‘20 years of queer worship and pastoral care’ at St. Paul parish church, Munich, southern Germany, March 13, 2022.
    Le cardinal Reinhard Marx célèbre les "20 ans de culte et de pastorale des homosexuels" à l'église paroissiale Saint-Paul de Munich, dans le sud de l'Allemagne, le 13 mars 2022. (photo : Photo courtoisie / erzbistummuenchen/Facebook)

    14 mars 2022

    MUNICH, Allemagne - Le cardinal Reinhard Marx a célébré dimanche à Munich, dans le sud de l'Allemagne, une messe marquant "20 ans de culte et de pastorale des queers".

    L'archevêque de Munich et Freising a offert la messe le 13 mars à l'église paroissiale St. Paul, près de la Theresienwiese de Munich, où l'Oktoberfest annuel est célébré, a rapporté CNA Deutsch, le partenaire d'information en langue allemande de CNA.

    S'exprimant lors de la messe, le cardinal a déclaré : "Je désire une Église inclusive. Une Église qui inclut tous ceux qui veulent suivre le chemin de Jésus".

    Il a ajouté qu'une Église synodale signifie être ouverte, apprendre et toujours se renouveler dans la foi, dans la recherche des "possibilités de Dieu", ainsi que "dans la question de ce que nous avons à dire sur la sexualité et sur les relations entre les personnes".

    Le prélat de 68 ans, qui est membre du conseil des cardinaux conseillers du pape François, a également déclaré : "Le royaume de Dieu consiste à découvrir que Dieu est Amour - dans toutes ses dimensions". Cela inclut la dimension sexuelle mais ne s'y limite pas, a-t-il ajouté. 

    "Toutes les relations humaines doivent être marquées par la primauté de l'Amour. C'est alors qu'elles peuvent être acceptées par Dieu", a-t-il déclaré.

    Le cardinal Marx, qui est également président du Conseil pour l'économie du Vatican, a critiqué ce qu'il a appelé la discrimination "des chrétiens à l'égard de la communauté homosexuelle", se disant "choqué que cela se poursuive." 

    Chacun a le droit d'avoir ses propres opinions, a ajouté le prélat allemand, "mais la reconnaissance et la primauté de l'Amour, je ne peux pas les mettre en cause en tant qu'évêque."

    Il a appelé à une "dynamique d'ouverture" qui devrait caractériser la "voie synodale" de l'Église catholique en Allemagne, affirmant que c'était ce que le pape François voulait dire lorsqu'il soulignait la valeur d'aller de l'avant pour "découvrir ce que l'Esprit a à nous dire aujourd'hui."

    Après la messe, une "réception non publique avec des représentants de la communauté queer et le cardinal Marx" a eu lieu, selon un communiqué de presse du 7 mars. 

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  • Engagez-vous qu'ils disaient...

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    Ils ne sont plus inspirés par le christianisme, ils sont ouverts à la mouvance lgbtqi, ils sont favorables à un seul réseau d'enseignement... ils nous libèrent une fois pour toutes d'une fidélité définitivement hors de saison à ce qui fut le parti social chrétien et nous invitent à chercher ailleurs des représentants responsables, étrangers aux chimères de ces "engagés" scabreux.

    Lu sur l'Avenir de ce 14 mars (p. 4) :

    Prévot et sa bande d’«Engagés»

    Ne dites plus «cdH» mais «les Engagés». Le parti centriste a présenté son nouveau visage afin de renouer avec une meilleure réussite électorale. Le centre démocrate humaniste, parti centriste présidé par Maxime Prévot, a bouclé sa mue samedi, en adoptant un nouveau nom, «Les Engagés», une nouvelle couleur, le turquoise, et un projet centré sur le concept de «régénération».

    Rassemblés en congrès à Tour & Taxis (Bruxelles), les militants étaient appelés à voter en début de soirée pour approuver ce nouvel habillage, occasion d’une « du parti qui se veut « » et entend, selon son discours, briser les codes de la politique et rompre avec la particratie.

    Le projet de nouveau manifeste, transmis le même jour, sera quant à lui ouvert à débat et amendements parmi la base, pour adoption à un congrès programmatique le 14 mai prochain. Il s’agit du résultat des deux années d’exercice participatif «Il fera beau demain», que le parti avait lancé en janvier 2020 après la déroute des élections de 2019.

    Le nouveau mouvement sera «résolument centriste et progressiste », a affirmé Maxime Prévot dans son discours. «La société manque clairement d’une boussole », constate-t-il, promettant une «alternative citoyenne aux simplismes, aux extrémismes, aux populismes qui gangrènent notre démocratie.»

    Défendre un seul réseau d’enseignement

    "Souveraineté", "bien-être", "réhabilitation" de la classe moyenne, "réindustrialisation" : le projet de programme tel que présenté par Maxime Prévot bouscule au passage certains acquis, avec par exemple la disponibilité d’un revenu de 600 euros "pour tous", mais en contrepartie d’une "participation au bien commun" , ou encore la refonte de l’enseignement
    pour avoir "un seul réseau harmonisé et autonome".

    Selon le parti, «plus de 1 300 personnes» étaient présentes au congrès, avec une bonne part de non-adhérents («un quart de la salle», selon Maxime Prévot).

  • Crise en Ukraine : les évêques de Belgique invitent à une intense solidarité

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    Communiqué de presse :

    Crise en Ukraine : les évêques invitent à une intense solidarité

    11 mars 2022

    Les évêques de Belgique sont profondément marqués par le vécu des Ukrainiens, ils invitent les chrétiens à exprimer de différentes manières, leur solidarité avec le peuple Ukrainien.

    D’abord, par le biais de Caritas, ONG mandatée par les évêques. Cela permet à la fois une professionnalisation de l’aide et une structure financière sûre. Caritas est membre du Consortium 12-12.

    Soutien par Caritas

    Le personnel et les volontaires de Caritas Ukraine fournissent diverses formes d’aide humanitaire. Ils fournissent de la nourriture et de l’aide médicale, organisent des secours psychologiques et mettent en place des « abris » où les victimes peuvent obtenir une protection.

    Les dons sont les bienvenus au BE88 0000 0000 4141 avec la référence « 4150 Ukraine ». Info : www.caritasinternational.be. Les dons donnent lieu à déduction fiscale.

    Premier accueil des réfugiés

    Les évêques recommandent aussi de se joindre aux initiatives publiques qui organisent le premier accueil de réfugiés. Les autorités fédérales ont lancé le site www.info-ukraine.be, dont l’objectif est de centraliser toutes les informations utiles sur la situation en Ukraine et son impact sur notre pays, et les indications pour accueillir. Un numéro d’information est également prévu : 02/488 88 88.

    Toutes les familles qui le peuvent sont invitées à accueillir, en particulier des mamans avec enfants, des personnes plus âgées, qui ont fui leur pays. Les communautés religieuses et les paroisses sont invitées à en faire autant. Elles pourront aussi mettre à la disposition des lieux de rencontre, pour les repas ou autres, ou contribuer à fournir repas et boissons aux réfugiés qui attendent d’être accueillis.

    Prière

    Les évêques invitent enfin à une prière intense pour la Paix.  Le Cardinal Jozef De Kesel, le Nonce Apostolique, Mgr Franco Coppola, et Mgr Hlib Lonchyna, administrateur apostolique pour l’Éparchie, concélébreront une messe trilingue pour la Paix, ce dimanche 13 mars à 17H à la cathédrale des Saints Michel et Gudule, en présence de membres de la Communauté ukrainienne. De chorales ukrainiennes rehausseront la liturgie.

    Les évêques remercient tous ceux et celles qui se sont déjà rendus disponibles pour les aides nécessaires.

    SIPI – Bruxelles, vendredi 11 mars 2022

  • Maxime Prévot : "notre mouvement n’aura plus de référence au personnalisme chrétien"

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    "Régénéré" ou "dégénéré" ?

    Des propos recueillis par Antoine Clevers sur la Libre :

    12 mars 2022

    "Notre mouvement n’aura plus de référence au personnalisme chrétien"

    Le CDH a vécu. À l’issue du congrès organisé ce samedi à Bruxelles, le Centre démocrate humaniste aura laissé sa place à un nouveau mouvement politique, pile 20 ans après avoir lui-même succédé au PSC. Pour Maxime Prévot, président du CDH, le maître-mot du processus de refondation, c’est "régénération". "Six régénérations vont structurer notre philosophie. La régénération du vivant, de la culture, de la prospérité, du pacte social, des libertés, et de la démocratie" , explique-t-il

    Le processus de refondation, lancé début 2020, a pris une année de retard à cause du Covid. Il était temps d’atterrir ? On a l’impression qu’un sentiment de lassitude s’installait, non ?

    Il y avait un double sentiment. Celui de lassitude pour certains, d’impatience pour d’autres. Mais de curiosité pour tous. Et cette curiosité va pouvoir être satisfaite ce samedi. C’est vrai que la crise sanitaire a chamboulé le calendrier. On a dû se réinventer, utiliser beaucoup plus le virtuel… Mais, à la réflexion, le fait que le processus ait pris deux ans, cela nous a été profitable. On a été plus loin, plus en profondeur. On a organisé 150 activités et débats. On a rassemblé 7500 participants alors que 25000 personnes suivent la page Facebook d’"Il fera beau demain" (le nom donné au processus de refondation, NdlR), c’est plus du double du nombre d’adhérents au CDH. L’objectif de faire une refondation en quittant l’entre-soi et en allant vers les citoyens a marché. Et je pense que le résultat en vaut la peine.

    Dans quel état d’esprit êtes-vous ?

    Je suis partagé entre l’excitation de voir ce moment arriver, la curiosité de voir la réaction des gens, et le challenge de m’assurer que, jusqu’à la dernière heure, le nom n’aura pas fuité… (rire)

    Vous ne nous dévoilerez pas encore le nouveau nom ?

    Plus que quelques heures à attendre.

    Au moment de lancer le processus, vous aviez promis de bousculer les esprits. Comment cela va-t-il se traduire ?

    Le fait de parler de mouvement politique plutôt que de parti, ce n’est pas qu’un changement sémantique. C’est le reflet de l’ADN de notre nouvelle offre politique, qui est en rupture avec le passé, en rupture avec la particratie, et surtout en avance sur les défis futurs. On est dans une période sombre. Guerre, pandémie, une classe moyenne épuisée, des prix qui flambent… On a plus que jamais besoin d’un nouveau projet dans la société. Et ce projet que l’on propose, c’est celui de la régénération. La régénération, c’est une invitation à l’harmonie des éléments, à leur réconciliation plutôt qu’à leur opposition.

    Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ?

    On va être un mouvement largement empreint d’une conscience environnementale, plus que par le passé. Un mouvement qui va faire de la culture un pivot de la politique publique. Un mouvement qui veut régénérer notre prospérité, parce que le bonheur des gens ne se mesure plus par des indicateurs de PIB. On s’inscrit dans une démarche novatrice, on est les premiers à proposer un projet politique qui s’articule autour du concept de régénération.

    D’où vient ce concept ?

    La régénération fait l’objet de réflexions à travers le monde. L’ambition est de développer un autre modèle de société que celui que l’on connaît et qui arrive en fin de vie. Le philosophe Edgar Morin a appelé à un humanisme régénéré. C’est dans cette veine-là que nous souhaitons nous inscrire. Une démarche dans laquelle on prend soin de l’humain et de la nature, où l’on
    cultive sans épuiser, où l’on se ressource.

    C’est une démarche fondamentalement chrétienne, non ?

    Pas du tout. C’est une démarche fondamentalement ressourçante, et qui ramène à l’essentiel. Ce que les citoyens demandent, ce ne sont pas ces pinaillages incessants entre présidents de parti, mais que l’on soit orienté solution, que l’on soit efficace. Par rapport à la dimension chrétienne, notre mouvement n’aura plus de référence au personnalisme chrétien, contrairement à l’article 1 du CDH. Les valeurs de générosité, de responsabilité, de bienveillance, d’effort, d’initiative, elles, resteront des éléments clés, mais nous n’estimons plus qu’elles ont besoin d’être labellisées par un courant religieux ou philosophique.

    Craignez-vous que des gens quittent le mouvement, déçus par sa nouvelle orientation ?

    Je ne suis pas dans une posture craintive. S’il doit y avoir des départs, il y en aura. Dont acte. Mais je me sens serein parce que je suis convaincu de la modernité de notre offre politique.

    Quelle est l’ambition électorale ?

    Je ne me suis pas fixé d’objectif chiffré. Ce qui m’intéresse, c’est d’opérer un  du logiciel politique en Belgique. Mais l’ambition est évidemment de faire mieux en 2024 que ce que le CDH avait pu faire en 2019, même si la comparaison sera difficile puisque ce ne seront plus du tout les mêmes partis.

  • La première femme présidente de la Hongrie est contre l'avortement et en faveur de la famille

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    De pledgetimes.com :

    La nouvelle présidente de la Hongrie, Katalin Novák : "Les politiques pro-famille sont un investissement dans l'avenir"| Photo : Twitter/Play

    Contre l'avortement et en faveur de la famille : rencontrez la première femme présidente de la Hongrie

    11 mars 2022

    Par 137 voix contre 51 au Parlement hongrois, Katalin Novák, 44 ans, a été élue présidente du pays, devenant ainsi la première femme à occuper ce poste. Mariée et mère de trois enfants, Mme Novak est membre de Fides, le parti conservateur du Premier ministre Viktor Orbán, et a été ministre de la famille, de la jeunesse et des affaires étrangères de Hongrie.

    Elle est connue pour ses positions pro-vie et pro-famille, ayant donné des conférences sur les politiques mises en œuvre sous le gouvernement Orbán qui ont eu un impact sur la vie des couples avec enfants.

    "Les politiques pro-famille ne sont pas une dépense, mais un investissement dans l'avenir", a-t-il déclaré dans une interview de 2018. "Avoir des enfants est le moyen viable de survivre en tant que société", a déclaré Katalin, ajoutant que ce n'est que centré sur les intérêts de la famille que l'on peut former une nation forte.

    Dans une autre interview en décembre dernier, Novák a rejeté les accusations selon lesquelles il n'était qu'une simple marionnette pour accroître le pouvoir d'Orbán. "Ceux qui disent que je ne serais qu'une marionnette à ce poste dégradent non pas moi personnellement, mais les femmes en général. Ils ne peuvent pas supposer qu'une femme puisse être un fonctionnaire souverain capable de prendre des décisions autonomes", a-t-il déclaré.

    Dans son discours inaugural, Katalin Novák a renforcé le rôle de la femme dans son rôle.

    "Nous, les femmes, élevons les enfants, soignons les malades, cuisinons, sommes à deux endroits à la fois si nécessaire, gagnons de l'argent, enseignons, gagnons des prix Nobel et nettoyons les fenêtres. Nous connaissons le pouvoir des mots, mais nous savons aussi nous taire et écouter quand il le faut, en défendant nos familles avec plus de courage que les hommes si le danger menace", a déclaré la nouvelle chef d'État, également la plus jeune de l'histoire du pays.

    "C'est parce que je suis une femme, et non malgré cela, que je veux être une bonne présidente de la Hongrie", a-t-elle ajouté.

    Diplômée en économie de l'université Corvinus et en droit de l'université de Szeged, y compris des études à l'université de Paris Nanterre, Mme Novák parle français, anglais et allemand et travaille au ministère des affaires étrangères depuis 2001, se spécialisant dans l'Union européenne. Elle a récemment condamné l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

  • "Les embryons humains ne peuvent pas être traités comme du matériel jetable ou comme des déchets" (François)

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    De Loup Besmond de Senneville sur le site du journal La Croix :

    « Les embryons humains ne peuvent pas être traités comme du matériel jetable », avertit le pape François 

    Dans un message publié par le Réseau mondial de prière du pape, le pape François estime que « la dignité humaine ne doit pas payer le prix du progrès ».

    8/03/2022

    L’Église doit regarder avec lucidité les questions éthiques posées par la science. C’est en substance le message envoyé par le pape François, dans une vidéo publiée mardi 8 mars dans une nouvelle « vidéo du pape », produite par le Réseau mondial de prière du pape.

    « Les applications biotechnologiques doivent toujours être employées sur la base du respect de la dignité humaine », explique ainsi François. Il aborde notamment la question des recherches utilisant des embryons.

    → CHRONIQUE. Faux embryons, vraies questions

    « Les embryons humains ne peuvent pas être traités comme du matériel jetable ou comme des déchets », insiste le pape, estimant qu’ils font, eux aussi, partie de la « culture du déchet » qu’il dénonce régulièrement. « Nous ne pouvons pas continuer à étendre ainsi cette culture qui fait tant de dégâts », ajoute-t-il.

    Ne pas « faire l’autruche »

    « Il est clair que la science a progressé et qu’aujourd’hui la bioéthique présente une série de problèmes auxquels il faut répondre », affirme aussi le pape, ajoutant qu’il faut éviter, face à ces « problèmes », de « faire l’autruche ».

    « Il ne s’agit pas de ralentir le progrès technologique. Non. Il s’agit de l’accompagner et de protéger à la fois la dignité humaine et le progrès. En d’autres termes, la dignité humaine ne doit pas payer le prix du progrès », insiste encore le pape. En mettant en garde pour que « le profit économique » ne devienne pas une condition de la recherche biomédicale.

    « Prions pour que, face aux nouveaux défis de la bioéthique, les chrétiens promeuvent toujours la défense de la vie par la prière et l’engagement social », conclut François.

  • RDC : Nsango nini na bango?

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    Nsango nini na bango (Quelle nouvelle de ceux-là) ? Lu sur le site de La Libre Afrique:

    Le président Félix Tshisekedi opéré du cœur à Bruxelles

    tshisekedi images (6).jpg« Le président congolais Félix Tshisekedi est invisible depuis son atterrissage lundi 7 mars à Bruxelles. Seule certitude, le voyage n’était pas programmé. A l’origine, le président devait être à Kinshasa pour accueillir la délégation royale belge qui aurait dû, sans un enième report de la visite dû cette fois à la situation en Ukraine, débarquer dans la capitale congolaise le dimanche 6 mars en soirée.

    Le voyage semblait précipité. L’aéroport avait été prévenu sur le coup de 16 heures pour un départ dans les deux heures.

    « La situation est gérée », nous dit un des proches de la présidence à Kinshasa qui confirme l’opération « à coeur ouvert qui s’est bien passée ».  Et qui nous confirme que le président de la République « a quitté le pays dans un état critique dimanche » .

    Les problèmes cardiaques de Félix Tshisekedi avaient été diagnostiqués bien avant la campagne électorale de 2018. Une intervention avait été conseillée mais les médecins ne pouvaient pas garantir sa réussite ce qui avait poussé celui qui était alors un opposant à repousser cette opération sans doute devenue inévitable cette fois.

    « Le silence ne pourra plus être maintenu très longtemps, mais ce sont des opérations délicates et même si tous les voyants sont au vert, il faut attendre le go des médecins pour communiquer, ajoute la source kinoise, qui poursuit : « le président devra rester quelques jours à l’hôpital et devrait mettre ensuite le cap sur Dubaï pour une semaine de repos complet. En tout cas, c’est le scénario qui prévaut actuellement. »

    RDC : Félix Tshisekedi opéré du coeur à Bruxelles

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    Olive Lembe, l’épouse de l’ancien chef de l’État Joseph Kabila, lorgne-t-elle la présidence  ?

    « Décidément, elle prend de plus en plus la lumière, s’amuse, volontiers persifleur, un ancien opposant au clan Kabila, devenu ministre dans l’actuel gouvernement congolais.

    Il faut être attentif aux gesticulations de la Kabilie, prévient un autre éternel opposant à l’ancien chef de l’État. Il faut s’attendre à ce que cette famille mette en avant une carte généralement acceptable dans la perspective de la prochaine présidentielle. Olive Lembe-Kabila coche pas mal de cases pour l’ancienne majorité. Premièrement, c’est la femme de l’autorité morale incontestée du PPRD et de sa plateforme politique le FCC. Ensuite, elle a une image assez positive dans la population. Elle est simple, va facilement vers les gens et n’a jamais été impliquée dans des affaires trop louches. Enfin, même dans les rangs des autres opposants, elle est plutôt acceptable, compatible, si je puis dire”, poursuit notre opposant qui siège à l’Assemblée nationale.

    Visite catholique

    L’ancienne Première dame a marqué les esprits en apparaissant le 7 février dernier au côté du cardinal Ambongo dans la ferme familiale de Kingakati, non loin de Kinshasa.

    Une visite largement mise en scène sur les réseaux sociaux congolais. On y entend le cardinal féliciter la dame et son mari pour le travail accompli. Une rencontre que certains jugeaient impensables en se remémorant les vives tensions qui étaient de mise entre l’institution catholique et le pouvoir d’un Joseph Kabila dont la fin prolongée du dernier mandat avait notamment débouché sur la répression mortelle de certaines manifestations de catholiques et même, sacrilège suprême et inconcevable, sur des scènes lors desquelles des militaires ont ouvert le feu sur des catholiques en plein cœur d’une église de Kinshasa le 31 décembre 2018.

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  • Le vote d'une « loi pour la protection de la vie et de la famille » au Guatémala

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Le Guatemala vote une « loi pour la protection de la vie et de la famille »

    10 mars 2022

    Mardi 8 mars, le Parlement du Guatemala a voté une « loi pour la protection de la vie et de la famille ». La loi doit encore être signée par le président Alejandro Giammattei pour être effective.

    « Nous allons entamer une action pour inconstitutionnalité afin que [le texte] n’entre pas en vigueur », a déclaré Jordán Rodas, procureur guatémaltèque pour les droits de l’homme. Il estime que cette loi « “viole” les conventions internationales auxquelles adhère le Guatemala ».

    Des peines renforcées en cas d’avortement

    Le texte porte à 10 ans la peine de prison encourue par une femme ayant recours à l’avortement, contre trois actuellement. Et « quiconque effectue “un avortement ou des manœuvres abortives sans le consentement de la femme” et qui provoquent son décès » risque désormais une peine pouvant aller jusqu’à 50 ans de prison. Seul l’avortement en cas de danger pour la vie de la mère reste autorisé.

    Interdiction du mariage entre personnes de même sexe et protection des mineurs

    La « loi pour la protection de la vie et de la famille » introduit également une réforme du Code civil. Il y est désormais stipulé que « le mariage entre personnes du même sexe est expressément prohibé ». Par ailleurs, le texte interdit « aux entités éducatives publiques et privées de promouvoir auprès des enfants et adolescents des politiques ou des programmes qui tendent à dévier de leur identité sexuelle de naissance » (cf. Changement de sexe chez les enfants : « un des plus grands scandales sanitaire et éthique »Changement de genre chez les mineurs : l’alerte de l’Académie de médecine).

    « Aujourd’hui c’est un jour à célébrer : nous avons un pays qui apprend, qui enseigne et fait tout son possible pour respecter la vie depuis la conception jusqu’à la mort naturelle », a déclaré le président guatémaltèque mercredi, lors d’une cérémonie au cours de laquelle « la ville de Guatemala a été déclarée “capitale pro-vie d’Amérique latine” pour les quatre ans à venir ».