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Société - Page 159

  • Michel Onfray, un défenseur athée de la civilisation chrétienne

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    Invité de Christian Makarian sur Radio Notre-Dame :

    Michel Onfray

    04.04.22

    Ecouter l'émission

    Michel Onfray, philosophe, essayiste et polémiste. Il publie « Foutriquet » (Albin Michel)

  • Russie-Ukraine : aux sources du conflit

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    Le 24 février dernier, la Russie a lancé une grande offensive sur l’Ukraine. Une surprise pour beaucoup d’observateurs. Alexandre Del Valle, géopolitologue, avait alerté sur ce risque dans son dernier livre, La Mondialisation dangereuse (L’Artilleur, 2021). Il répond ici, dans une synthèse claire et précise, aux questions d’Odon de Cacqueray  le 22 mars 2022 dans l’ International , sur le site web du périodique « L’Homme Nouveau »

    Les rapprochements de l’Ukraine avec l’Otan et l’Union européenne constituaient-ils réellement un danger pour la Russie ?

    Il n’est pas certain que ce rapprochement soit une menace existentielle pour la Russie. mais pour le « système Pou­tine » au pouvoir, certainement. Beaucoup disent que c’est un prétexte, car Poutine voit dans ­l’occidentalisation-otanisation de l’Ukraine une plate-forme de projection de puissance américaine et démocratique-libérale qui menace existentiellement son pouvoir, avec le « syndrome des révolutions de couleur », qu’il ne veut pas voir se reproduire en Russie et qui causerait sa perte. Cependant, comme le rappelle l’école française de géopolitique d’Yves Lacoste, ce qui compte ce n’est pas uniquement le réel : c’est la représentation. Or, pour le pouvoir russe, en dehors même de Poutine, bien avant son accession au pouvoir, il y a une ligne très claire selon laquelle ces rapprochements sont des casus belli. Une constante rappelée depuis les années 1997-2000. Hélas, cette vision, également chère aux généraux et stratèges russes, n’a jamais été assez prise au sérieux en Occident.

    Quelle différence entre le conflit actuel et la crise de Crimée ?

    Le problème du Donbass est beaucoup plus difficile à régler. Le territoire est très différent, ce n’est pas une presqu’île comme la Crimée. Il y a une concentration de bataillons d’extrême droite néo-nazis (le bataillon Azov par exemple) qui depuis des années tuent là-bas des russophones malgré le fait qu’ils n’ont pas voulu ou obtenu, comme en Crimée, un rattachement immédiat à la Russie. En Russie, le meurtre de ces habitants du Donbass par l’armée ukrainienne et le groupe Azov a été monté en épingle par le clan Poutine et les plus radicaux comme un casus belli, d’où la grossière désinformation de la « dénazification » promise par Poutine, qui repose sur le fait que les néo-nazis d’Azov sont issus de partis néo-nazis qui ont fait l’Euromaïdan en 2014. Ces soldats sont beaucoup plus durs sous le président Zelensky, qui a souhaité reprendre le Donbass par la force, que sous l’ancien président Porochenko. Élu, Zelensky a porté une volonté de rupture totale avec la Russie, en complexifiant les négociations et en laissant les milices les plus violentes harceler le Donbass afin de reprendre le territoire. Du point de vue du droit international, l’armée ukrainienne a le droit de chercher à reprendre une région sécessionniste. Malheureusement il n’y a pas que le droit, il y a aussi les rapports de forces. Les Russes avaient averti qu’en cas de non-respect des accords de Minsk, ils iraient au « secours de leurs frères ». Les Ukrainiens reprochent aux sécessionnistes d’avoir violé les accords et les Russes font les mêmes reproches aux Ukrainiens. En parallèle, Zelensky ne s’est pas caché de vouloir adhérer à l’Otan et a même parlé de devenir un jour une puissance nucléaire. Les Russes ont demandé aux Occidentaux une redéfinition des rapports sécuritaires en Europe avec notamment le retrait de missiles de plusieurs pays. Des demandes trop ambitieuses et inaccessibles pour les Occidentaux. Nous sommes donc arrivés à un point de non-retour et au déclenchement de cette guerre.

    Au regard des différends séparatistes, existe-t-il une identité ukrainienne distincte de l’identité russe ?

    Oui, il existe une identité ukrainienne, spécialement dans l’ouest du pays. La langue jouit d’une grande importance avec encore une majorité de russophones. Mais il est possible d’être russophone et plutôt pro-ukrainien. Poutine a sous-estimé le fait que même s’il y a une part importante d’Ukrainiens russifiés (russophones), la majorité des Ukrainiens n’est pas nécessairement prorusse. Il est resté dans un monde où, longtemps, l’Ukraine a fait partie de l’Empire russe, avant d’en être séparée en 1922 par Lénine. Poutine ne veut pas admettre qu’une identité puisse changer. Depuis 2004, les révolutions successives et les conflits ont renforcé l’identité ukrainienne contre l’identité russe. Para­doxalement, Poutine a accéléré la naissance d’une identité ukrainienne plus large, jadis cantonnée à l’est, et maintenant générale, à part le Donbass et la Crimée.

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  • Du nouveau sur Pie XII ?

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     Une émission de KTO dans la série « Au risque de l’histoire » animée par Christophe Dickès :

    Elu le 2 mars 1939 au cours du conclave le plus rapide des XXe et XXIe siècles, le cardinal Pacelli prend le nom de Pie XII. Le 2 mars 2020, alors que l’Europe entre à peine dans la crise pandémique que l’on connaît, il règne au Vatican une certaine effervescence. En effet, pour la première fois, une équipe de chercheurs peut accéder aux fameuses archives de Pie XII. Une décision que l’on doit au pape François ; un pape est le seul à pouvoir décider de la date d’ouverture des archives de ses prédécesseurs. L’émission Au risque de l’histoire se penche sur l’un des pontificats les plus controversés du XXe siècle. Que faut-il attendre de l’ouverture de ces archives ? Faut-il opposer Pie XI et Pie XII comme les études historiques ont parfois l’habitude de le faire ? Que savait le Saint-Siège de l’extermination des Juifs et quel fut son rôle au cours de cet événement inouï que fut la Deuxième Guerre mondiale?

  • KTO : comment évangéliser ? loin des slogans, les leçons de l’histoire missionnaire

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  • RDC : Le Cardinal archevêque Ambongo s’engage à soutenir la famille Kabila

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    Est-ce là le fruit de ses mécomptes avec Tshisekedi, le Cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa a effectué voici peu une visite remarquée à l’ancien président Joseph Kabila et sa très catholique épouse Olive Lembe. Etrange volte-face ?

  • L'approche extrémiste et biaisée de l’OMS sur l'avortement

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    Du site d'Alliance Vita :

    Avortement : approche extrémiste et biaisée de l’OMS

    L’organisme entend par ce guide des soins d’avortement (abortion care guidelines) présenter les meilleures pratiques et propositions pour des « soins d’avortement de qualité ».

    Les premières publications ont démarré en 2003. Progressivement l’OMS s’est faite plus extrémiste dans ses propositions sans évoquer les enjeux d’une véritable politique de prévention.

    Abordant la question sous le vocable d’« avortement sécurisé », l’OMS plaide pour de moindres restrictions de cette pratique en supprimant « les obstacles » à l’avortement qui, d’après cette instance, ne seraient pas justifiés d’un point de vue médical. Outre le développement des téléconsultations, l’organisme recommande de lever les peines liées au non-respect de la loi nationale, de supprimer les délais de réflexion entre les consultations ainsi que l’autorisation parentale pour les mineures ou d’un tiers.

    L’OMS va jusqu’à recommander la suppression de tout délai pendant les 9 mois de la grossesse.

    Il est pour le moins inquiétant que l’OMS se détache de toute éthique quant à la vie humaine avant la naissance et plaide pour des avortements sans limite de temps. Une tentative de quelques députés en France d’étendre l’avortement sans délai pour des « raisons psychosociales » lors de l’examen de la loi bioéthique en 2020  avait provoqué un électrochoc chez des personnes de tous bords. Elles étaient choquées à l’idée de ces avortements tardifs de fœtus, proposés pour des femmes confrontées à une situation de vulnérabilité ou de précarité.

    Pour justifier ses recommandations, l’OMS présente des chiffres sujets à caution. Ils font l’objet d’une note d’analyse publiée par Alliance VITA.

    En effet l’organisme affirme que 39 000 décès de femmes consécutifs à un avortement « non sécurisé » ont lieu chaque année. Compte tenu de la difficulté de comptabilisation de la mortalité maternelle liée à l’avortement, ce chiffre est le résultat d’une estimation d’un modèle statistique (qui s’appuie sur une publication du Lancet de 2014) : il donne des plages de variation entre 14 000 et 39 000 décès par an. Le chiffre retenu par l’OMS est le haut de la plage de variation.  Pis, en regardant derrière chiffres, on découvre que la catégorie « décès de la mère par avortement » inclut non seulement les IVG (induced abortion) mais aussi les fausses couches (miscarriage) et grossesses extra-utérine (ectopic pregnancy).

    L’OMS entame sa crédibilité en publiant des recommandations radicales fondées sur des données qui ne s’avèrent pas fiables. D’autre part, si l’objectif de veiller à la santé des femmes est primordiale, qui plus est lorsque leurs vies sont en jeu, aucune donnée n’est fournie sur les causes et les conséquences psychologiques et sociales de l’avortement, éléments cruciaux de compréhension qui pourraient objectivement aider à éviter cette pratique.

  • Biden : encore plus d'argent pour financer l'avortement

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    De kath.net/news :

    2 avril 2022

    Le budget pour l'exercice 2023 a alloué des sommes importantes aux organisations qui pratiquent ou plaident pour des avortements légaux.

    Washington DC (kath.net/LifeNews/jg)

    Le président américain Joe Biden a présenté le deuxième budget de son administration. Comme dans le projet de budget pour l'exercice 2022, le projet de budget 2023 renonce également à l'« amendement Hyde ». Cet amendement, qui depuis les années 1970 a toujours été adopté avec les voix des démocrates et des républicains, interdit le financement des avortements par l'argent des impôts aux États-Unis. Le Congrès a voté pour inclure l'amendement Hyde dans le projet de loi de finances 2022 contre la volonté du gouvernement.

    La proposition de budget maintenant présentée pour 2023 permettrait aux avortements d'être pratiqués dans le cadre des services de santé publics Medicaid et Medicare. Le budget comprend également un financement accru pour le programme de planification familiale du Titre X. Depuis une décision du gouvernement Biden en 2021, les fonds de ce programme peuvent également être versés à des organisations qui orientent les femmes vers des centres d'avortement ou pratiquent elles-mêmes des avortements.

    Les versements au Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) ont augmenté de 72 % pour atteindre 56 millions de dollars. L'UNFPA soutient l'avortement légal dans le monde entier.

    La proposition de budget contient une clause générale qui permet un soutien financier pour « promouvoir l'égalité des sexes ». Cela inclut également la « protection des droits des femmes et des filles dans le monde ». De cette façon, une possibilité peut être créée pour financer les avortements avec l'argent des impôts en dehors des États-Unis.

    572 millions de dollars sont réservés aux programmes internationaux de planification familiale et de santé reproductive. Ces fonds peuvent être versés à des organisations comme la Fédération internationale pour la planification familiale ou Marie Stopes International qui pratiquent des avortements ou à des organisations qui plaident pour des avortements légaux.

  • Le Kentucky pose de nouvelles limites à la pratique de l'avortement

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Avortement : le Kentucky pose de nouvelles limites

    31 mars 2022

    Mardi 29 mars, le Sénat du Kentucky a voté un projet de loi interdisant l’avortement après 15 semaines de grossesse. Même si le gouverneur démocrate du Kentucky, Andy Beshear, opposait son veto à la loi, « la supermajorité républicaine du Sénat » pourrait passer outre.

    Différents Etats ont adopté des textes similaires la semaine dernière (cf. Etats-Unis : Etats et entreprises s’engagent dans la bataille de l’avortement). Des législations qui pourraient être confirmées par la décision de la Cour suprême dans l’affaire Dobbs vs. Jackson, attendue en juin (cf. Des activistes pro-avortement / experts indépendants de l’ONU interviennent à la Cour suprême des États-Unis).

    Un amendement au projet de loi sur l’avortement médicamenteux

    Le projet de loi du Kentucky concernait initialement la dispensation des produits abortifs. Le Sénat y a ajouté un amendement afin d’interdire l’avortement au-delà de 15 semaines de grossesse [1]. Une disposition approuvée par la Chambre.

    En ce qui concerne l’avortement médicamenteux, le projet de loi exige que les prestataires soient certifiés. Les femmes souhaitant y recourir devront se rendre chez un médecin, les téléconsultations étant interdites dans ce cadre.

    Le texte impose également la délivrance d’un « certificat de naissance, de décès ou de mortinaissance » pour chaque avortement. Et les fœtus avortés devront être incinérés ou enterrés.

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    [1] Actuellement, dans le Kentucky, l’avortement est interdit au-delà de 20 semaines de grossesse

    Source : Aleteia, John Burger (30/03/2022)

  • Un nombre record d'euthanasies déclarées en Belgique a été atteint en 2021

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique (L. Vanbellingen) :

    ALERTE INFO - Nombre record d'euthanasies déclarées en Belgique en 2021

    31/03/2022

    Ce jeudi 31 mars, la Commission fédérale de contrôle et d'évaluation de l'euthanasie en Belgique a communiqué les chiffres relatifs aux euthanasies déclarées durant l'année 2021.

    Le nombre d'euthanasies officiellement pratiquées l'année dernière a ainsi atteint un nouveau record : 2699 euthanasies ont été déclarées à la commission en 2021, chiffre jamais atteint jusqu'alors.

    Alors que l'année 2020 avait été marquée par une baisse inédite des cas (en raison du contexte sanitaire, voy. news IEB), cette parenthèse semble refermée avec la reprise de la hausse constante des euthanasies.

    À ces euthanasies officiellement déclarées à la Commission, les études scientifiques estiment qu'il convient d'intégrer environ 25 à 35% d'euthanasies non déclarées (et donc illégales).

    Si la proportion majoritaire des euthanasies déclarées concerne des personnes âgées, notons que près d'un tiers (32,2 %) des personnes officiellement décédées par euthanasie étaient âgées de moins de soixante ans.

    On compte également une hausse importante de la part d'euthanasies pratiquées à domicile, qui confirme la tendance observée l'année dernière. Cette hausse s'explique notamment par la restriction des visites aux patients hospitalisés, les hôpitaux enregistrant ainsi un nombre d'euthanasies proportionnellement moins élevé.

    Les chiffres 2021 confirment également la part substantielle d'euthanasies pratiquées en raison de polypathologies. Celles-ci représentent près d'une euthanasie déclarée sur cinq, soit le deuxième type d'affection mentionné, après le cancer. Comme l'indique la Commission, les polypathologies désignent « une combinaison de la souffrance provoquée par plusieurs affections chroniques qui évoluent vers un stade final ». En pratique, ces affections peuvent notamment consister en la baisse de la vue ou de l'audition, la polyarthrite ou l'incontinence. La Commission précise toutefois qu'elle n'est pas en mesure de vérifier la réalité des pathologies mentionnées dans la déclaration du médecin.

    Enfin, pour près de 20% des euthanasies déclarées en 2021, le patient était atteint de souffrances psychiques, pour la plupart conjuguées à des souffrances physiques.

    Ce critère lié à la souffrance ne doit pas être confondu avec le critère relatif aux affections psychiques. Dans ce cas, sont visées les affections psychiatriques (comme les troubles de la personnalité ou la dépression) et les troubles cognitifs (comme la maladie d'Alzheimer), dont étaient atteints cinquante personnes décédées par euthanasie en 2021.

     

    Notons qu'une analyse plus détaillée des tendances relatives aux euthanasies déclarées en Belgique sera publiée dans les prochaines semaines par la Commission fédérale, concernant les années 2020 et 2021.

  • Chez Disney, le militantisme LGBTQ2SAI+ s'invite à tous les étages

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Dingo chez Disney : militantisme pro-LGBTQ2SAI+ à tous les étages ?

    30 mars 2022

    La présidente de Disney veut un quota de 50 % de personnages LGBT et issus des minorités raciales

    Un journaliste du magazine City Journal s’est procuré une vidéo réservée aux travailleurs de Disney dans laquelle la présidente du groupe, Karey Burke, indique qu’elle souhaite plus de personnages LGBTQ+, notamment dans les rôles principaux de ses productions.

    « On ne se permet pas de retourner en arrière. » C’est ce qu’a assuré la présidente de Disney, Karey Burke. Cette cadre dirigeante du groupe a pris la parole dans une vidéo interne à Disney, que s’est procuré le journaliste du magazine City Journal, Christopher F. Rufo. Il a publié un extrait sur son compte Twitter, mardi 29 mars, affirmant que Karey Burke voudrait « un quota minimum de 50 % de personnages LGBTQ+ et issus des minorités raciales ». La présidente de Disney a en tout cas déclaré dans l’extrait vidéo : « En tant que mère de deux enfants queer, un transgenre et un pansexuel (…) je me sens responsable de parler pour eux. » Si elle s’est réjouie de voir que Disney a déjà « beaucoup » de personnages représentant la communauté LGBTQ+, Karey Burke aimerait davantage de personnages principaux de la même sorte.

    Disney s’engage à abroger une loi

    En Floride, un nouveau texte de loi a été adopté au début du mois de mars. Cette loi nommée « Don’t Say Gay » – « ne parlez pas des gays » – compte interdire l’enseignement sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre dans les écoles publiques. Mais Disney ne l’entend pas de cette oreille. L’entreprise a un poids considérable en Floride, notamment grâce à ses parcs d’attractions situés à Orlando. Disney s’est récemment engagé à faire abroger la loi. « Nous sommes déterminés à défendre les droits et la sécurité des membres LGBTQ+ de la famille Disney, ainsi que de la communauté LGBTQ+ en Floride et dans tout le pays », avait annoncé Disney le 11 mars dernier, comme le relaie La Libre

    Disney a réagi ouvertement contre la House Bill 1557 en Floride pour interdire de parler de sexualité a l’ecole,la présidente de Disney annonce qu’elle souhaite 50% min de personnages LGBT et min raciales. La guerre culturelle bat son plein et l’enfance est son champ de bataille. https://t.co/5HF43tiWyl

    — Eugénie Bastié (@EugenieBastie) March 30, 2022
    Lire également : DISNEY WOKE : DINGO TENTE UN PUTSCH AU ROYAUME ENCHANTÉ DE MICKEY
  • Le Congrès Mission : une belle réussite

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    Le Congrès Mission a rassemblé 1600 participants à Bruxelles le week-end du 19 mars. Cette manifestation a été un grand succès et on peut s'étonner que la presse ne l'ait pas évoqué. On trouve toutefois cet écho sur le site de Famille Chrétienne :

     

    Marie de Harenne fait partie de l’équipe organisatrice de ce premier Congrès Mission belge et elle a répondu à nos questions. Âgée de 35 ans, elle travaille dans le monde associatif.

    En octobre, vous avez décidé de décaler le Congrès Mission prévu à Bruxelles. Pourquoi ?

    À l’époque, les restrictions sanitaires imposées en Belgique face au Covid-19 étaient très strictes. Si nous avions maintenu, nous n’aurions pas eu l’autorisation de nous réunir à plus de deux cents dans la basilique de Koekelberg, cœur du Congrès. Or, il s’agit de la cinquième plus grande église au monde ! Et le succès du Congrès repose aussi sur la joie de se réunir en nombre. Si cette décision n’a pas été simple à prendre, elle s’est finalement avérée bénéfique : cela nous a permis de doubler le nombre de bénévoles pour le porter à cent cinquante, de mieux communiquer dans les médias et dans les paroisses. Enfin, le Congrès s’est tenu sous un beau soleil le week-end du 19 mars, fête de saint Joseph, patron de la Belgique.

    Quels ont été les moments marquants de ce Congrès belge ?

    Comme dans toutes les autres villes, la prière pour les prêtres a été particulièrement forte. Nous prions trop peu pour eux ! Je retiens aussi l’envoi en mission des parents, des personnes engagées dans les médias, la vie publique... Et l’enthousiasme de 1 600 participants lorsqu’ils se sont tous mis debout pour répondre à l’exhortation : « Si aujourd’hui, vous avez décidé d’aller proclamer l’Évangile, levez-vous ! » En dehors des célébrations, l’ambiance conviviale du village des exposants a été très appréciée. Les évêques belges présents sont venus rencontrer en toute simplicité les congressistes autour d’une barquette de frites. Après deux années particulières, les uns et les autres étaient simplement heureux de pouvoir se réunir à nouveau, comme en famille. Enfin, nous avons été touchés par l’audace de la centaine de missionnaires partis évangéliser dans le quartier Saint-Gilles, où les Bruxellois se retrouvent le samedi soir pour aller boire un verre. Beaucoup de personnes abordées dans la rue sont venues déposer une bougie dans l’église.

    Quelle est la portée d’un tel événement ?

    Tout d’abord, je crois que chacun est rentré chez lui renouvelé dans la prière et dans sa relation à Dieu. Je pense aussi que ce Congrès, dans les temps troublés que nous traversons, aura permis de rappeler que la solution est toujours de se tourner vers Dieu. L’évangélisation n’a jamais été une option pour un chrétien. C’est encore plus vrai aujourd’hui.

  • La fin de la chrétienté (Chantal Delsol)

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    De la Chaîne officielle TVLibertés :

    La philosophe, Chantal Delsol, membre de l'Académie des sciences morales et politiques, vient de publier un essai décapant : "La fin de la chrétienté". Elle met ici en évidence le processus plusieurs fois séculaire qui a conduit à la disparition quasi complète de ce qui fut la civilisation chrétienne, par nature difficilement conciliable avec la modernité. Ou l'impossible conciliation entre "l'emprise légitime de l'Eglise sur la société si elle veut accomplir sa mission apostolique" et la conception moderne de la liberté. Chantal Delsol est interrogée par Jean-Pierre Maugendre.