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Société - Page 167

  • Grande convention ONE OF US le 7 mai 2022 à Bruxelles

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    Pour notre avenir : une Europe fidèle à la dignité humaine

    L’Union européenne est le foyer d’initiatives qui mettent en danger le droit à la vie. La revendication de M. Macron dans son discours d’introduction de la présidence française de l’UE (19 janvier 2022), d’inscrire l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux touche l’essence de One Of Us. Avec ses associations membres, One Of Us entend travailler à la défense de la dignité humaine, qui inclut la défense de toute vie. Forte de ses 1.7 million de citoyens signataires, One of Us mobilise depuis plusieurs mois pour porter la voix de la vie dans le cadre de la Consultation sur le futur de l’Europe (COFEU) proposée notamment par la Commission européenne.

    Le 7 mai, à la veille de la clôture de la COFEU et au coeur de l’année européenne de la jeunesse, One Of Us organise à Bruxelles un évènement point d’orgue de cette mobilisation.

    Nous vous donnons rendez-vous à Bruxelles pour participer à cet évènement :

    Cette convention (11H00-13H00) s’organise autour de 2 grands axes :

    • La voix de la vie en Europe et l’exemple de la Pologne

    Cette 1ère partie est dédiée à l’actualité, aux jeunes, à la mobilisation des citoyens One Of Us dans la COFEU pour faire face aux nouvelles menaces contre la vie dans l’UE. Elle sera aussi l’occasion d’exprimer un message de soutien et de remerciement à la Pologne, à l’inverse du traitement comme « Etat paria » que lui infligent certains responsables politiques de l’UE, en raison de sa législation restrictive sur l’avortement.

    • Réaffirmons les fondements de l’Europe

    Cette partie portera sur l’urgence d’un « réarmement moral » en Europe, en exposant les fondements culturels de l’UE aujourd’hui mis à mal par des lobbys et des idéologies destructrices. La culture de la vie, le rapport à la vérité, l’enjeu démographique, les racines de l’Europe seront les principaux enjeux présentés.

    Avec la participation de :

    Jaime Oreja, président de One of Us (Espagne)

    Rémi Brague, philosophe français et académicien (France)

    Alojz Peterle, ancien premier ministre de Slovénie

    György Hölvényi, eurodéputé hongrois

    Jeanne porte-parole One of Us (Pologne)

    Giuseppe (Movimiento per la Vida – Italie)

    Aliette (Marche pour la vie France)

    Clothilde (Marche pour la vie Belgique)

    Marie-Lys (Génération pro-vie)  

  • Le rapport Sauvé sur la sellette

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    De sur Riposte Catholique :

    Rapport Sauvé: un livre pour remettre les pendules à l’heure

  • Monseigneur Laurent Ulrich, nouvel archevêque de Paris : pour la paix ou la guerre liturgique ? le dossier brûlant attend le nouvel archevêque…

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    Lu sur le site web « Paix liturgique » :

    Mgr.Laurent_Ulrich.jpg« La nouvelle est donc tombée : Mgr Laurent Ulrich, 71 ans en septembre, archevêque de Lille, après avoir été archevêque de Chambéry, devient archevêque de Paris, Mgr Aveline, archevêque de Marseille, ayant semble-t-il refusé la charge. Il sera « installé » à Saint-Sulpice le 24 mai.

    Cet homme de Bourgogne est plutôt distant et réservé comme un homme du Nord qu’il est devenu. Sensible cependant et sachant manifester de l’empathie, ce prélat intelligent, se sait depuis toujours destiné à de hautes fonctions. S’il a été un temps vice-président de la Conférence des Evêques de France, il est clair qu’il s’en voit le président. Il est bien possible aussi que, si le présent pontificat se prolonge suffisamment, il puisse recevoir la barrette rouge d’un pape qui l’apprécie.

    Car cet homme d’allure classique, mais qui n’a rien d’un traditionnel, est parfaitement dans la ligne du pontificat bergoglien. A Lille, où il était sur le siège qui fut occupé par Mgr Vilnet et Mgr Defois, il est entouré d’un clergé du Nord plus progressiste que lui, au sein duquel il a d’ailleurs eu à gérer trois grosses affaires de mœurs. Mais il entend qu’on sache quelle est sa ligne : accueil des migrants, proximité des pauvres, sur laquelle il est concurrencé par Marine Le Pen. On cite le fait qu’il a exigé d’un jeune diacre qui portait la soutane qu’il veuille bien l’abandonner.

    Bon administrateur, il gère avec prudence, évitant « les histoires », détestant le bruit et la fureur, sachant faire avancer des collaborateurs en guise de « fusibles ».

    La fin de l’ère Lustiger

    Sa nomination à Paris marque la fin d’une époque. Dans nos Lettres 848 et 850 de février 2022, nous exposions les plaies et bosses qui affectent aujourd’hui le diocèse de Paris après la carbonisation du pontificat Aupetit. Il était clair, disions-nous, que ce diocèse traumatisé allait changer de mains : après avoir été gouverné et profondément formaté depuis le début des années 80 du siècle dernier par la personnalité du cardinal Lustiger et de ses successeurs le cardinal Vingt-Trois et Mgr Aupetit, il devenait très probable que le Pape allait profiter de l’occasion pour clore cette ère Lustiger, « cléricale » et arrogante selon ses critères de jugement. C’est bien ce qui arrive : le siège parisien échappe à Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, président de la Conférence des Évêques, désigné de longue date par les fées lustigériennes pour continuer une lignée épiscopale parisienne presque aussi durable que celle des Gondi aux XVIe et XVIIe siècles.

    Mgr Ulrich aura donc à gérer l’héritage difficile que laisse Mgr Michel Aupetit. Il lui faudra restaurer la confiance avec ses subordonnés et son clergé : l’ancien archevêque, homme d’un caractère difficile et cassant avec ses subordonnés, avait vu deux de ses vicaires généraux¸ Alexis Leproux et Benoist de Sinety, claquer la porte et démissionner à quatre mois d’intervalle. Du jamais vu. Benoist de Sinety était d’ailleurs parti dans le diocèse de Lille, où Mgr Ulrich lui avait confié la grosse paroisse lilloise de Saint-Eubert.

    Michel Aupetit avait frappé de tous côtés ; A gauche, Michel Aupetit avait liquidé violemment la communauté progressiste de Saint-Merry. A droite, il avait géré sans aucun dialogue le renvoi du directeur du lycée Saint-Jean-de-Passy. Et puis aussi, il avait tranché dans la liturgie traditionnelle.

    Les injustices et violences vis-à-vis de la messe traditionnelle à réparer

    Bizarrement, l’archevêque Aupetit, alors qu’il avait bénéficié au début de son mandat de l’opinion favorable du monde traditionnel qui appréciait ses prises de position morales courageuses, se l’était mis à dos en interprétant lourdement le motu proprio Traditionis custodes.

    De manière violente, il avait supprimé deux messes dominicales traditionnelles officielles dans deux paroisses populaires, à Saint-Georges de La Villette et à Notre-Dame du Travail, deux paroisses ou la liturgie traditionnelle était célébrée par le curé lui-même ou par un vicaire de la paroisse . De même avait-il supprimé toute une série de messes de semaine officielles, notamment celle très suivie de Saint-François-Xavier, où un public de jeunes nombreux se retrouvait tous les mercredis, et encore celle du lundi à Sainte-Clotilde.

    Il avait en outre réservé le droit de célébrer les messes qu’il conservait (Saint-Roch, Saint-Eugène, Sainte-Odile, ND du Lys, Sainte-Jeanne de Chantal) uniquement à des prêtres bi-ritualistes diocésains expressément désignés par lui.

    Dans cette affaire, Mgr Philippe Marsset, le « bras gauche » de Mgr Aupetit, a joué un rôle très néfaste. Philippe Marsset est en effet connu pour son hostilité à cette liturgie depuis l’époque de Summorum Pontificum, où curé de la grosse paroisse Saint-Pierre-de-Montrouge, dans le XIVème arrondissement, il avait tenté de réduire à un ghetto le groupe important qui demandait la célébration d’une messe. Et depuis le départ de Mgr Aupetit, il maintient la ligne du refus de tout accommodement à Sainte-Clotilde, à ND du Travail, à Saint-François-Xavier.

    Ces injustices incompréhensibles ont d’ailleurs déclenché des manifestations de protestation qui durent toujours :

    - Le mercredi à 17h, un chapelet récité dans l’église Saint Georges de La Villette

    - Le mercredi à 19h15, un chapelet itinérant partant de Saint François Xavier et se rendant à N.D. du Lys

    - Le dimanche à 18h, un chapelet devant N.D. du Travail

    - Et les lundis, mardis et jeudis de 13h à 14h, une présence des veilleurs devant les bureaux de l’archevêché, rue du Cloître-Notre-Dame

    Ces manifestations s’ajoutant à celle « célébrée » tous les samedis de midi à 12h 45, devant la nonciature apostolique, avenue du Président-Wilson.

    En attente de la pacification liturgique

    A Lille, Mgr Ulrich, après une période de distance froide, a dégelé ses rapports avec l’ICRSP desservant l’église Saint-Etienne à Lille et la chapelle ND de Fatima à La Chapelle d’Armentières.

    Lors de la survenance de Traditionis custodes, Mgr Ulrich (et surtout son conseil) a (ont) voulu réduire le nombre des messes  traditionnelles célébrées dans ces lieux. Des négociations s’en suivirent, dans lesquelles le P. de Sinety, sur la paroisse duquel se trouve Saint-Etienne, a joué un rôle important de facilitateur. Et pour finir, Mgr Ulrich fit une déclaration pour dire que rien n’était changé…

    Il n’est d’ailleurs pas impossible que Benoist de Sinety revienne à Paris pour seconder le nouvel archevêque dans sa difficile mission de réconciliation. Notamment de réconciliation et de paix avec les fidèles de la liturgie traditionnelle, fort nombreux à Paris et qui, en quelque sorte l’attendent de pied ferme, non seulement dans les lieux où les messes ont été supprimées, mais aussi sur la question des sacrements autres que la messe, à savoir essentiellement la question brûlante de la célébration de la confirmation dans le rite traditionnel.

    L’attente de cette part vivante et agissante du troupeau parisien sera-t-elle remplie ? Elle est prête en tout cas à faire entendre sa voix. »

    Ref. Monseigneur Laurent Ulrich, nouvel archevêque de Paris : pour la paix ou la guerre liturgique ? le dossier brûlant attend le nouvel archevêque

  • 1000 participants à la Marche pour la vie s'opposent à la proposition d'autoriser l'euthanasie dans la démence

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    1000 participants à la Marche pour la vie s'opposent à la proposition d'autoriser l'euthanasie dans la démence.
     
    Cet après-midi, 24 avril à 14h, la Marche pour la vie a à nouveau eu lieu physiquement au Mont des Arts à Bruxelles, après deux ans qu’on a dû la remplacer par un evenement en ligne (raison covid). Avec cette édition, qui marquait le triste 20e anniversaire de la loi sur l'euthanasie, les participants se sont opposés aux propositions avancées par les partisans de l'euthanasie pour permettre l'euthanasie également en cas de démence.
     
    La pente glissante n'a pas de fin. Nous montrons en masse que nous ne voulons pas d'une société avec une vision aussi négative de l'humanité et, une vision aussi négative de la dignité des autres êtres humains dont la qualité de vie ne correspondraient plus à une vision de la vie "parfaite". Il faut défendre les soignants et les médecins qui voient l'acte de provoquer intentionnellement la mort, s'imposer de plus en plus comme "un acte médical ordinaire", contre leur gré, dans les responsabilités du beau métier qu'ils ont choisi. 
     
    La Marche pour la Vie ne souhaite aucun compromis à cet égard. Nous demandons que de tels plans soient arrêtés immédiatement, tout autre choix est inhumain et constitue un pas de plus sur la pente glissante... Nous demandons également une réforme totale de la commission euthanasie, qui travaille de manière médiocre et ne contrôle pas effectivement si les conditions d'euthanasie ont été bien respectées. Une émission "Pano" (VRT) l'a récemment mis en lumière : la commission lui-même se prend pour le juge, n'est pas transparent et ignore les médecins qui enfreignent la loi.
     
    Avec l'INITIATIVE EUROPÉENNE ONE OF US, nous demandons également l'abandon immédiat de tout projet d'enregistrement de l'avortement en tant que droit fondamental de l'Union européenne.

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  • France : quatre leçons d’une reconduction sans surprise

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    De Xavier Patier sur Aleteia.org :

    Emmanuel Macron réélu : les quatre leçons d’une reconduction sans surprise

    25/04/22

    Le président Emmanuel Macron est réélu pour un second mandat avec 58% des voix, et une abstention record. L’écrivain Xavier Patier tire les premières leçons de cette reconduction sans surprise : une élection sans adhésion pour un projet politique centré sur la grande déconstruction, dans l’air du temps.

    La surprise de l’élection présidentielle du 24 avril tient à ceci que justement rien ne s’est passé qui n’ait été prévu : il n’y a pas eu de surprise. Les enjeux économiques, les périls extérieurs, l’exaspération d’un pouvoir arrogant, le recours usé à la peur des extrêmes, la campagne éclipsée, l’envie de changer, la colère silencieuse, la lassitude, rien n’a pu empêcher le renouvellement clair et net du mandat du président sortant. Voilà Emmanuel Macron reparti pour un mandat comme par tacite reconduction avec, chez beaucoup d’électeurs, un sentiment d’inachèvement et l’impression que l’élection est finie avant d’avoir commencé. Mais la réalité est là.

  • France : le bilan désastreux d'un quinquennat oublieux des principes non négociables

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    Nous pensons que tous ceux qui rêvent d'une défaite d'Emmanuel Macron au deuxième tour de la présidentielle s'égarent. Selon nous, le scénario de sa réelection est prévisible depuis le début de la campagne électorale. Y aurait-il d'ailleurs une alternative crédible ? Il n'empêche qu'au vu des principes que nous défendons, la politique menée par le président sortant est catastrophique.

    De Marc Eynaud sur Boulevard Voltaire :

    Mgr Aillet : « Du point de vue des principes non négociables, le bilan de ce quinquennat est désastreux »

    22 avril 2022

    L’évêque de Bayonne revient, pour Boulevard Voltaire, sur le quinquennat d’Emmanuel Macron, mais également sur les prises de position de certains membres du clergé en faveur de Jean-Luc Mélenchon ou plus récemment Emmanuel Macron.

    Marc Eynaud. Qu’avez-vous pensé de cette élection présidentielle ? En tant qu’évêque et en tant que citoyen, l’avez-vous trouvée à la hauteur des enjeux du moment ?

    Monseigneur Marc Aillet. En regardant les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, on est frappé par les blocs en présence et par les colères, les insatisfactions profondes du peuple français et par les grandes fractures qui traversent aujourd’hui notre société. C’est un constat facile à faire et qui en dit long sur ceux qui président aux destinées de notre nation.

    M.E. Vous avez demandé à juger les actes et non les paroles. Vous avez demandé à ce que les chrétiens s’interrogent sur le bilan du quinquennat précédent et rappelé les différentes atteintes faites à la dignité humaine. Vous n’appelez pas à voter pour le président sortant ?

    Mgr M.A. Je ne donne aucune consigne de vote, cela ne nous appartient pas, comme disait le pape Benoît XVI dans sa lettre encyclique Dieu est amour. L’Eglise ne peut pas prendre en main la bataille politique d’aucune façon. Ce n’est pas son ordre, même si elle ne se met pas à l’écart de la lutte pour la justice. L’Eglise est là pour éclairer les consciences et donner des critères de discernement. Elle n’a pas à influencer un vote, ni à dire qu’il faut voter pour un tel ou un tel. D’ailleurs aujourd’hui, si on doit accomplir son devoir de citoyen, on a trois manières de voter : pour l’un ou l’autre des candidats, ou un vote blanc, dont on déplore qu’il ne soit pas comptabilisé. Cependant, il y a des critères de discernement et parmi eux, les principes non négociables, dont celui du respect de la vie depuis la conception jusqu’à la mort naturelle. Quand on interroge le bilan du quinquennat précédent, au vu des principes non négociables, il est désastreux. Un catholique ne peut pas faire l’impasse sur la loi du délai d’avortement allongé à 14 semaines, sur les terribles lois bioéthiques, avec la désorganisation de la filiation de manière institutionnelle, la PMA sans père, l’atteinte faite aux droits de l’enfant à naître et à être élevé par un père et une mère. Tous ces principes sont très importants et éclairent le discernement des catholiques. Après, dans une démocratie comme la nôtre, chacun peut prendre ses responsabilités.

    M.E. Il y a eu des prises de position de certains membres du clergé, comme Monseigneur Ravel qui a appelé à voter pour Emmanuel Macron. Que pensez-vous de ces initiatives ?

    Mgr M.A. Ce sont des imprudences qui peuvent être assez graves. Nous ne pouvons pas prendre position d’une manière aussi abrupte, face aux enjeux de civilisation qui sont forcément engagés dans une élection présidentielle qui déterminera le gouvernement de la France, pendant cinq ans. Ce sont des impairs.

    M.E. Ce quinquennat a été marqué par une recrudescence folle des actes de profanation d’églises. Assiste-t-on à une forme de fin de la chrétienté en France ?

    Mgr M.A. Il y a un effacement dans la visibilité de la religion catholique dans la société. Cela ne date pas d’aujourd’hui. C’est à la fois la conséquence d’un laïcisme qui grandit dans les institutions de notre pays, à travers les lois, sous prétexte d’éviter le séparatisme islamiste. De plus, nous-mêmes avons pris le pli d’un certain enfouissement, au nom du dialogue, depuis des décennies. C’est notre responsabilité de ne pas avoir suffisamment donné de visibilité et de crédibilité à notre proclamation de l’Évangile.

  • La Marche pour la Vie et le défi des soins palliatifs

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    De Vatican News :

    22 avril 2022

    Marche pour la vie en Belgique, le défi des soins palliatifs

    La treizième Marche pour la vie se tiendra ce dimanche 24 avril à Bruxelles alors qu’il y a vingt ans était légalisée l’euthanasie dans le royaume. Depuis, la possibilité d’avoir recours à l’euthanasie a été élargie et pourrait l’être encore. L’Église catholique rappelle dans ce contexte la nécessité de promouvoir les soins palliatifs et de choisir un modèle de civilisation basé sur la dignité de la personne humaine.

    Entretien réalisé par Xavier Sartre - Cité du Vatican

    Jamais l’euthanasie n’avait été aussi pratiquée en Belgique qu’en 2021. Selon la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, dans un rapport publié le 31 mars dernier, 2699 euthanasies ont été déclarées officiellement. Un record depuis le vote de la loi légalisant cette pratique. Près d’un tiers des personnes décédées ainsi étaient âgées de moins de 60 ans.

    Si les législateurs avaient prévu au départ de répondre ainsi à la demande de malades en phase terminale ou de personnes souffrant de douleurs physiques insupportables, ils ont ensuite élargi la loi aux mineurs ou aux personnes en situation de souffrance psychique inapaisable. Certaines voix évoquent l’élargissement de la possibilité d’euthanasie quelqu’un aux personnes démentes. Ce que refuse l’Église catholique mais aussi nombre de médecins, croyants ou non. C’est ce que tient à souligner le cardinal Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles.

    Un choix de civilisation

    «La dignité de la personne humaine ne dépend pas du fait qu’il est oui ou non conscient» rappelle le primat de Belgique. D’où «l’importance des soins palliatifs» pour «rester toujours proche du patient quand il souffre» explique-t-il, rejetant les critiques adressées à l’Église sur son soi-disant manque de «compassion»«Il faut tout faire pour adoucir les souffrances car ce n’est pas la vocation de la médecine de donner la mort, et l’euthanasie n’a pas le droit de citer dans le monde psychiatrique, car à ce moment-là, on change vraiment la vocation de la psychiatrie».

    «C’est un débat de société : qu’est-ce qui nous rend humain, qu’est-ce qui rend une société humaine», «or nous portons atteinte au fondement même de notre civilisation», insiste le cardinal De Kesel qui souhaite une alliance entre les chrétiens et toutes les personnes de bonne volonté pour promouvoir la vie.

    Entretien avec le cardinal De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles
  • Ce dimanche 24 avril : la Marche pour la Vie

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    Ce dimanche a lieu la Marche pour la Vie

    Est-ce qu'on se verra aussi dimanche?

    C'est comme si nos politiciens le faisaient exprès; justement cette semaine, un parti politique a (encore) présenté la proposition d'autoriser l'euthanasie pour les personnes atteintes de démence... ! La pente glissante n'a pas de fin. Nous devons montrer en masse que nous ne voulons pas d'une société avec une vision aussi négative de l'humanité et, une vision aussi négative de la dignité des autres êtres humains dont la qualité de vie ne correspondraient plus à une vision de la vie "parfaite". Il faut défendre les soignants et les médecins qui voient l'acte de provoquer intentionnellement la mort, s'imposer de plus en plus comme "un acte médical ordinaire", contre leur gré, dans les responsabilités du beau métier qu'ils ont choisi.

    La Marche pour la Vie ne souhaite aucun compromis à cet égard. Nous demandons que de tels plans soient arrêtés immédiatement, tout autre choix est inhumain et constitue un pas de plus sur la pente glissante... Nous demandons également une réforme totale de la commission euthanasie, qui travaille de manière médiocre et ne contrôle pas effectivement si les conditions d'euthanasie ont été bien respectées. Une émission "Pano" (VRT) l'a récemment mis en lumière : la commission lui-même se prend pour le juge, n'est pas transparent et ignore les médecins qui enfreignent la loi.

    "La commission lui-même se prend pour le juge. Elle ne contrôle pas le respect de la loi, elle l'enfreint... Les membres de la commission savent qu'ils peuvent toujours se protéger les uns des autres, cette impunité est effrayante.”

    L'ancien membre de la commission, Ludo Vanopdenbosch, a rompu l'omerta avec sa lettre de démission de la commission d'euthanasie.

    Cet événement parlera également de la déclaration du président français Emmanuel Macron, qui a déclaré en janvier vouloir inscrire le "droit à l'avortement" dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne...

    Il est très important que vous soyez là le dimanche. Soutenez-nous et soyez au rendez-vous ce dimanche au Mont des Arts à Bruxelles (près de la Gare Centrale), à ​​14h !

    Vous pouvez également soutenir la Marche en nous aidant à payer les frais. D'après notre budget et nos calculs actuels, nous avons un manque de 4.000 euros ! Chaque contribution est la bienvenue ; Si vous pensez pouvoir nous aider, nous serions très heureux de recevoir votre soutien via l'un des canaux suivants :

    J'espère vous voir alors dimanche !

    Wouter Suenens
    Président

    Je veux participer aux frais

    20 années d'euthanasie en Belgique

    Non à un « droit fondamental à l'avortement » !

  • "Une image unilatérale de l'homme dans les organisations internationales"

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    De kath.net/news :

    Vatican : Image unilatérale de l'homme dans les organisations internationales

    20 avril 2022

    Dans une interview, le cardinal secrétaire d'État Parolin s'inquiète de la conception de plus en plus individualiste des droits à la liberté - à long terme, il existe un risque de destruction de la "dignité et de la substance" des êtres humains

    Cité du Vatican/Rome (kath.net/KAP) Une conception de plus en plus individualiste des libertés civiles et une image unilatérale de l'homme inquiètent la diplomatie vaticane. Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne les organisations internationales, a déclaré le cardinal secrétaire d'État Pietro Parolin (photo d'archive) dans une interview accordée au réseau de médias catholiques privés ACI Stampa/EWTN publiée mardi. Ce sont des tendances que le pape François qualifie de « colonisation idéologique ».

    "Nous sommes très préoccupés par ces nouveaux droits", a déclaré Parolin, "car ils apportent avec eux une nouvelle vision anthropologique qui diffère de manière significative, sinon substantielle, de la vision de la proposition chrétienne". Cette nouvelle vision prive les gens de leurs relations tridimensionnelles : à eux-mêmes, à Dieu et aux autres. À long terme, cela menaçait de détruire « la dignité et la substance » de l'humanité.

    Selon le "numéro deux" du Vatican, l'Eglise ne comprend pas sa préoccupation comme une "lutte idéologique". Dans certaines tendances de la soi-disant politique de genre, en particulier, il y a une "perspective anthropologique" en arrière-plan "qui se concentre exclusivement sur les désirs personnels", a déclaré Parolin. Malheureusement, de telles critiques du Vatican n'ont jusqu'à présent rencontré que peu de réponses.

    Cardinal Parolin Discusses the Future of Vatican Diplomacy

  • RDC : Tristes fêtes de Pâques au Nord Kivu

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    Tristes Pâques au pied de la chaîne des Virunga et ailleurs. Lu sur le site de la Libre Afrique :

    « Quand le pape viendra, nous lui dirons nos douleurs et nos misères… » En ce week-end de Pâques, dans un site de déplacés de Rutshuru, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), Stéphanie Aziza, 25 ans, n’a pas le coeur à la fête. Depuis les récents combats entre l’armée et les rebelles du Mouvement du 23 mai (M23) dans la province du Nord-Kivu, elle est sans nouvelles d’un de ses trois enfants, perdu dans le chaos de la fuite.

    Comment célébrer Pâques, « quand en plus on n’a pas à manger? », ajoute tristement la mère de famille, un petit enfant à la main, dans la cour de l’école Rugabo, où sont réfugiés plusieurs centaines de villageois.

    Non loin de là, une autre famille trie des haricots, pour le repas du dimanche de Pâques.

    L’est de la RDC est en proie depuis plus d’un quart de siècle aux violences de multiples groupes armés. La venue du pape François début juillet à Goma, le chef-lieu du Nord-Kivu, est présentée par l’Eglise catholique comme « un signe de réconfort et de paix ».

    « C’est la première fois qu’il foule notre terre, c’est une bénédiction divine », veut croire Heri Byiringiro, un autre déplacé.

    Fin mars, dans la région de Rutshuru, le « Mouvement du 23 mars », une ancienne rébellion tutsi réapparue en fin d’année dernière, s’est emparé de plusieurs collines, dont les habitants se sont enfuis vers l’Ouganda tout proche et vers le centre du chef-lieu du territoire.

    Les combats violents ont duré deux jours, se sont arrêtés une semaine et ont repris. Depuis quelques jours, c’est de nouveau l’accalmie, mais la tension est palpable, les militaires sont sur les dents.

    Samedi, à environ 6 km de Rutshuru-centre, quelques fidèles catholiques ont fêté Pâques dans la chapelle du village de Rangira, assistant à la seule messe pascale organisée dans toute la paroisse de Jomba, très affectée par les combats.

    Près du bâtiment de briques, un camp militaire a été installé, pour contrer l’avancée rebelle. Des camions remplis de soldats passent sur la route, des jeeps sont en patrouille.

    « Nous remercions le Seigneur qui vient de permettre l’arrivée de notre curé. Nous pensions qu’il était mort », déclare Dusera Nyirangorengore, tout juste revenue de Rutshuru où elle s’était enfuie.

    « Nous avons vécu le pire. Je priais, avec mon chapelet, pour que les bombes ne nous tombent pas dessus en brousse », raconte-t-elle.

    Leur curé, l’abbé Juvénal Ndimubanzi, pris dans les affrontements entre l’armée et le M23, a eu la vie sauve lorsque la force de l’ONU en RDC, la Monusco, l’a évacué, le 28 mars. Sa paroisse de Jomba est encore sous le contrôle du M23, inaccessible.

    « Prions pour les régions du monde qui souffrent de la guerre; et que la paix revienne ici chez nous, afin que les déplacés regagnent leurs villages! », déclare à l’assistance un servant, debout près de l’abbé.

    A l’heure à laquelle se déroule généralement le Chemin de Croix, une grand-messe a eu lieu vendredi à Rutshuru-centre dans l’église Saint-Aloys, à laquelle ont assisté des centaines de fidèles, recueillis et silencieux.

    Ailleurs dans le territoire, les célébrations ont été réduites. Les fidèles ont dû renoncer aux traditionnelles veillées du samedi soir, à cause de l’insécurité et de l’état de siège en vigueur depuis près d’un an dans le Nord-Kivu et la province voisine d’Ituri, qui a instauré un couvre-feu.

    Dans la modeste chapelle de Rangira, Jean-Pierre Sebaganzi, un fidèle de 45 ans, se réjouit tout de même d’avoir pu fêter Pâques, « malgré la peur »

    Ref. RDC: tristes fêtes de Pâques pour les déplacés du conflit avec le M23

    Que pensez-vous de cet article et que fait entretemps l’ancienne métropole tutélaire ?

  • Floride : une loi interdit l’avortement après 15 semaines de grossesse

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    La Floride interdit les avortements après 15 semaines de grossesse

    19 avril 2022

    Jeudi 14 avril, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a signé une loi interdisant l’avortement après 15 semaines de grossesse (cf. Floride, Arizona, Virginie occidentale : vers un délai maximal de 15 semaines pour avorter). La loi n’envisage pas d’exception en cas de viol ou d’inceste. Le texte prévoit un financement de 1,6 million de dollars [1] consacré à des programmes visant à réduire la mortalité et la morbidité infantiles. « La vie est un don sacré qui mérite notre protection », a déclaré le gouverneur, qui s’est dit « fier » de signer ce texte.

    La semaine dernière également, le Kentucky a adopté une loi similaire, passant outre le veto du gouverneur démocrate Andy Beshear, rejoignant ainsi le Mississippi et la Louisiane (cf. Avortement : le Kentucky pose de nouvelles limites). Le gouverneur de l’Oklahoma, Kevin Stitt, a quant à lui approuvé un projet de loi visant à interdire presque totalement l’avortement dans son Etat (cf. Etats-Unis : l’Oklahoma va interdire l’avortement).

    Jeudi 14 avril encore, la Chambre des représentants du Tennessee a adopté un projet de loi autorisant uniquement les médecins à fournir les produits utilisés pour les avortements médicamenteux [2]. Leur envoi par la poste est interdit. Les contrevenants s’exposent à des sanctions pénales. Les praticiens seront également tenus d’examiner la patiente en personne, et de prévoir deux visites de suivi.

    Plus de vingt Etats ont adopté des mesures restrictives en matière d’avortement depuis 2020, « allant de la limitation de la prise en charge à l’interdiction pure et simple ». Des « efforts » qui se sont « intensifiés » en prévision de la décision de la Cour suprême au sujet de l’arrêt Roe v. Wade. Si la juridiction annulait cet arrêt, la réglementation en matière d’avortement reviendrait aux Etats (cf. Etats-Unis : « L’annulation de « Roe » rendra la politique d’avortement au peuple »).

    [1] Financement récurrent

    [2] La House Bill 2416 a été adoptée par 68 voix contre 20

    Sources : Washington Times, Susan Ferrechio (14/04/2022) ; CNN, Veronica Stracqualursi (17/04/2022)

  • Les fondamentalistes hindous n'ont pas épargné les chrétiens pendant la Semaine Sainte

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    D'Anna Bono sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Inde : les chrétiens persécutés même à Pâques

    20-04-2022

    Les fondamentalistes hindous n'ont pas épargné les chrétiens, même pendant la semaine sainte. Dans l'Uttar Pradesh, une foule de nationalistes hindous a encerclé une église protestante. Les fidèles sont accusés de "conversions forcées" et 36 d'entre eux sont arrêtés par la police. L'accusation de "conversion forcée" est le prétexte classique pour cibler les chrétiens. 

    Les fondamentalistes hindous n'ont pas non plus épargné les chrétiens pendant la semaine sainte. En Inde, où les épisodes de violence à l'encontre des communautés chrétiennes sont de plus en plus fréquents, le Vendredi saint, une centaine de fidèles de l'église évangélique de Hariharganj, dans le district de Fatehpur (Uttar Pradesh), célébraient les rites de Pâques dans leur église lorsque des dizaines de personnes, peut-être une centaine, ont encerclé le bâtiment et bloqué les sorties. Leur leader, Himanshu Dikshit, avait peu avant dénoncé 55 membres de la communauté, les accusant d'avoir forcé environ 90 hindous à se convertir au christianisme. La police a arrêté 36 personnes tout en laissant en liberté les autres croyants emprisonnés dans l'église. La communauté chrétienne du district a immédiatement organisé une collecte pour obtenir la libération sous caution des chrétiens arrêtés, qui ont heureusement été libérés le jour même.

     Himanshu Dikshit est membre du Vishwa Hindu Parishad, une organisation nationaliste de droite qui fait campagne pour affirmer l'Hindutwa, l'identité hindoue. L'accusation, toujours totalement infondée, de conversion au christianisme par la force ou la tromperie est l'un des moyens qu'il utilise pour persécuter les chrétiens : les menacer, les intimider, inciter le reste de la population contre eux. Depuis 2014, depuis que le gouvernement fédéral est présidé par le Premier ministre Narendra Modi, leader du parti nationaliste hindou Bharatiya Janata Party, les fondamentalistes hindous sont devenus plus agressifs, sachant qu'ils bénéficient du soutien du gouvernement et peuvent compter, comme c'est souvent le cas, sur la collaboration des autorités et des forces de sécurité locales, toujours prêtes à accepter leurs plaintes et réticentes, cependant, à enregistrer celles des chrétiens victimes d'abus et à prendre des mesures pour identifier et traduire en justice les responsables. L'arrestation des chrétiens à Fatehpur est illégale et totalement condamnable", a déclaré à AsiaNews Monseigneur Gerald Mathias, évêque de Lucknow, capitale de l'Uttar Pradesh. L'accusation de conversion illégale est absolument infondée et a été fabriquée par les fondamentalistes hindous.  Les fondamentalistes sont de plus en plus enhardis et se comportent en justiciers, prenant la loi en main. La police est souvent un spectateur muet et l'encourage même. Malheureusement, ces incidents se multiplient et on peut se demander si la liberté de religion garantie par la Constitution est réellement respectée et par tous".

    L'Uttar Pradesh est l'un des États où se concentre la violence. Il y a eu 102 des 468 incidents graves enregistrés en 2021 par le United Christian Forum, une organisation interconfessionnelle qui dispose d'un numéro vert où les cas d'abus peuvent être signalés. C'est également l'un des huit États de la fédération indienne (composée de 28 États et de huit territoires) qui ont adopté les Freedom of Religion Acts, la loi anti-conversion qui interdit aux minorités religieuses de convertir "de force" la population. Outre l'Uttar Pradesh, où elle a été adoptée en 2020, les lois sur la liberté de religion sont en vigueur dans les États suivants : Odisha, Madhya Pradesh, Chhattisgarh, Gujarat, Himachal Pradesh, Jharkhand et Uttarakhand. Dans deux autres États, l'Arunachal Pradesh et le Rajastan, la loi a été adoptée mais n'est pas en vigueur, et dans le Tamil Nadu, elle a été adoptée mais ensuite abrogée. Le gouvernement du Karnataka envisage également de céder aux demandes des fondamentalistes hindous, qui font également pression pour que la loi soit adoptée au niveau fédéral.

    Jeff King, président d'International Christian Concern, confirme que l'Uttar Pradesh est l'un des États indiens où la liberté de religion est la plus violée : "Lorsque les autorités légitiment les actions violentes en arrêtant les victimes, elles envoient le message que les activités criminelles sont approuvées par les autorités tant qu'elles visent les minorités religieuses. Cette attitude de la part des autorités ne fait qu'aggraver la situation de la liberté religieuse et accroître la vulnérabilité des chrétiens, les exposant à davantage de violence. Les lois anti-conversion sont en fait ciblées, sujettes à interprétation et conduisent à une réduction totale des droits des chrétiens à exprimer publiquement leur foi".

    Un autre responsable de l'International Christian Concern a qualifié d'acte de persécution très grave le fait que, précisément pendant la semaine sainte, les chrétiens ne puissent pas pratiquer librement leur foi, "en célébrant l'un des moments les plus importants du calendrier chrétien".

    La semaine avait déjà commencé par un épisode d'intolérance. Le 12 avril, sept bénévoles de Prison Ministry India, une association qui travaille dans les prisons, se sont rendus dans une prison du district de Gadag, au Karnataka, où ils ont organisé des temps de prière et distribué des exemplaires de la Bible. Un fondamentaliste hindou, qui a visité une prison peu de temps après, l'a remarqué, a pris des photos des bibles et les a ensuite détruites. Deux mouvements fondamentalistes hindous, le Vishwa Hindu Parishad et le Bajrang Dal, ont déposé une plainte dénonçant les actions des volontaires comme une tentative de conversion forcée et demandant des sanctions à leur encontre.