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Société - Page 185

  • Avent 2021 : Quelles raisons d’espérer ?

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    AVENT 2021 : QUELLES RAISONS D’ESPÉRER ?

    Rencontre avec l‘abbé Claude GERMEAU

    Directeur du Foyer des Jeunes de Herstal

    le dimanche 5 décembre 2021 à 16h00 en l’église du Saint-Sacrement

    à Liège (Bd d’Avroy  132)

    IMG_001_crédit Atelier Nord.jpegNous pensions être sécurisés par nos découvertes scientifiques, technologiques et consuméristes mais depuis bientôt deux ans la pandémie persistante de la Covid 19, les violences climatiques et autres calamités nous perturbent.

    Alors, en ce temps de l’Avent 2021, quelles raisons d’espérer ?

    L’abbé Claude GERMEAU, directeur du Foyer des Jeunes de Herstal, vous en parlera le dimanche 5 décembre 2021 à 16 heures en l’église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, 132 à Liège (face à la statue équestre de Charlemagne). Respect des mesures sanitaires requises.

    Renseignements : sursumcorda@skynet.be

     

    Messe avent 2021.jpg 

  • Des catholiques blessés dans un attentat mortel lors d'une parade à Waukesha, Wisconsin

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    De Catholic News Agency :

    Dernières nouvelles : Des catholiques blessés dans un accident mortel lors d'une parade à Waukesha, Wisconsin.

    Une voiture a foncé dans une parade de Noël à Waukesha, Wisconsin, le 21 novembre 2021.

    Waukesha, Wisconsin, 22 nov. 2021

    Un prêtre catholique, des paroissiens et des élèves d'une école catholique ont été blessés lorsqu'un véhicule utilitaire sport a foncé sur des marcheurs lors d'une parade de Noël à Waukesha, dans le Wisconsin, dimanche, a indiqué l'archidiocèse de Milwaukee.

    "Nos prières accompagnent les personnes qui ont été blessées et tuées lors du tragique incident de Waukesha", a déclaré Sandra Peterson, directrice des communications de l'archidiocèse, le 21 novembre.

    "Veuillez vous joindre à nous dans la prière pour toutes les personnes impliquées, leurs familles et ceux qui sont traumatisés d'avoir été témoins de cette scène horrible."

    Selon les autorités, au moins cinq personnes ont été tuées et 40 autres blessées lorsque le conducteur d'un SUV rouge a traversé des barricades et a foncé dans la foule qui défilait dans la rue principale de la banlieue de Milwaukee peu avant 16 h 40 le 21 novembre.

    La communauté catholique de Waukesha, qui comprend quatre paroisses, a confirmé sur Facebook tard dans la nuit de dimanche à lundi que plusieurs de ses membres ont été hospitalisés pour blessures.

    La communauté catholique faisait partie des participants à la parade. Les Milwaukee Dancing Grannies, l'équipe de danse Waukesha Xtreme et une fanfare ont également été frappés, selon le Milwaukee Journal Sentinel.

    Le département de police de Waukesha a déclaré avoir une personne d'intérêt en garde à vue.

    La communauté catholique de Waukesha organisera un service de prière en direct le 22 novembre à l'église St. William, et a déclaré qu'elle prévoyait de fournir des conseils et un soutien aux paroissiens à la suite de la tragédie.

    "Nous continuons à surveiller l'impact de l'événement tragique d'hier et à aider nos paroissiens blessés et tous ceux qui étaient présents", a écrit le groupe sur Facebook.

    "C'est dans nos heures les plus difficiles que nous, en tant que communauté, nous tournons vers notre Seigneur pour trouver refuge, force et amour. Veuillez vous joindre à nous et à votre communauté pour prier."

    Les quatre paroisses catholiques de la ville ont diffusé en direct le chapelet et l'adoration eucharistique tous les soirs. Le chapelet qui a suivi l'incident du 21 novembre a suscité près de 300 commentaires, plus de 250 réactions et 53 partages.

  • RDC : des détournements à la mesure du « système Kabila »

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    Une importante fuite de données bancaires révèle que des millions de dollars ont été transférés à des proches de l’ancien président Joseph Kabila. Mais de nouvelles révélations doivent être faites risquant d’éclabousser l’ensemble de la classe politique congolaise largement corrompue. Lu sur le site web « Afrikarabia » :

    « Les soupçons de détournements de fonds dans l’entourage de l’ancien président Joseph Kabila ne sont pas une découverte après les révélations des Panama Papers, de Bloomberg, Global Witness ou du Centre Carter. Mais la colossale enquête « Congo hold-up », menée par un collectif de 19 médias et 5 ONG, révèle de nouveaux cas de fraudes, et surtout décrypte le mode opératoire de ces détournements. Dans les premières enquêtes, réalisées à partir de la fuite de plus de 3,5 millions de données bancaires, le montant des sommes détournées par Joseph Kabila et son entourage s’élèverait à 138 millions de dollars entre 2013 et 2018. Des fonds publics qui seraient tombés directement dans les poches de l’ancien président et de ses proches.

    Une banque, une société écran et des institutions sous contrôle

    Pour opérer ce hold-up sur l’argent destiné à l’Etat congolais, le système révélé par le collectif d’enquêteurs repose sur trois piliers : une banque contrôlée par la famille de Joseph Kabila (le BGFI Bank RDC) une société écran (Sud Oil) gérée également par la galaxie Kabila, et des institutions étatiques (Banque centrale, ministères… ) peu regardantes, voir complices, des malversations. Pour détourner 138 millions de dollars, et braquer les propres caisses de son Etat, Joseph Kabila a d’abord placé des personnes de confiance à la tête d’une banque privée, la BGFI Bank RDC. Cette filiale congolaise d’un groupe bancaire dont la maison mère se trouve au Gabon, était en effet dirigée par Francis Selemani Mtwale, le frère adoptif de l’ancien président. Et à l’ouverture de la filiale en 2010, la sœur de Joseph Kabila, Gloria Mteyu, s’est vue proposer gracieusement 40 % du capital.

    Détournements mode d’emploi

    Arrêtons-nous sur une partie de l’enquête menée notamment par Mediapart et RFI en France. Elle montre comment le clan Kabila aurait détourné 92 millions de dollars à des institutions publiques, stocké cet argent sur les comptes d’une société écran et enfin, retiré du cash auprès d’une banque « amie », la BGFI, contrôlée par une soeur et un frère adoptif de l’ex-président. Pour trouver où détourner l’argent, le camp Kabila a de l’imagination. Il se tourne d’abord vers l’ONU, qui verse 7,3 millions de dollars pour financer une mission de casques bleus congolais en Centrafrique. L’argent est alors versée à l’ambassade de RDC aux Nations unies, qui reverse 6,8 millions à l’Etat, via la Banque centrale du Congo (BCC) sur son compte… à la BGFI. « Si les 7 millions ont bien été versés à l’ambassade, le Congo n’en a jamais vu la couleur » explique Mediapart. Le virement atterrit directement sur les comptes de Sud Oil, une société fantôme proche de Kabila.

    CENI, Fonersiphonnés

    Autre tour de passe-passe. Pour organiser les élections de 2016, qui auront finalement lieu en 2018, la Commission électorale (CENI), emprunte 25 millions de dollars à la BGFI. Les frais font gagner à la banque « amie » 1 million de dollars. Le même jour, la BGFI emprunte de nouveau la même somme, cette fois-ci manuellement, et empoche encore 1 million de dollars, qui part… sur les comptes de Sud Oil. Mais ce n’est pas fini. L’argent du Foner, l’agence publique qui construit les routes au Congo, intéresse également l’ancien président. « Elle possède plusieurs comptes à la BGFI » affirme Mediapart, qui révèle que le Foner « émet 5 transactions importantes entre décembre 2014 et janvier 2015 vers un compte interne de la BGFI » : 852.000 dollars, puis deux fois 594.000 dollars, 586.000 et enfin, près de 600.000 dollars. Les 3,2 millions de dollars auraient dû transiter d’un compte du Foner à l’autre. Mais en fait, La BGFI vire la somme sur deux autres comptes : Sud Oil et sa filiale, Kwanza Capital.

    Banque centrale et Gécamines ponctionnées

    « La Banque centrale du Congo (BCC) a elle aussi financé la famille Kabila » dénonce Mediapart. 30 millions de dollars « disparaissent étrangement » d’un compte de la BGFI pour réapparaître sur un autre compte de Sud Oil… du même montant. La Gécamines, le géant minier congolais, est elle aussi mise à contribution. En 2016, elle décide de payer ses impôts en avance. Depuis son compte à la BGFI, elle vire 2 millions de dollars à la BCC. Sauf que le virement tombe directement chez Sud Oil, « avec un libellé différent, pour brouiller les pistes ». En 2018, les comptes de la BGFI sont audités. Panique chez les Kabila, qui décident de « nettoyer » les opérations frauduleuses. La BGFI renvoie les 2 millions touchés par Sud Oil à la Gécamines et envoie les impôts à la banque centrale. Le vent du boulet n’est pas passé loin. Mais l’enquête « Congo hold-up » révèle la fraude. La Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF), les journalistes et les ONG partenaires de l’enquête ont également détecté une somme de 33 millions de dollars qui a été déposée en espèces à la BGFI, ainsi que 72 millions de dollars « d’origine inconnue », qui ont transité par un compte de la BGFI à la Banque centrale du Congo.

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  • Le nombre de crimes de haine contre les chrétiens a augmenté massivement

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    De kath.net/news :

    Le nombre de crimes haineux documentés contre les chrétiens a augmenté massivement

    20 novembre 2021

    Un nouveau rapport de l'OSCE enregistre plus de 7 000 incidents dirigés contre les minorités et les religions pour 2020 - le nombre de "crimes haineux" contre les chrétiens a augmenté de 70 % - ainsi que beaucoup plus de rapports de crimes haineux antisémites

    Varsovie / Vienne (kath.net/KAP) Le bureau des droits de l'homme BIDDH de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a documenté plus de 7 000 crimes haineux contre les minorités et les croyants de différentes religions au cours de l'année écoulée. Selon le nouveau rapport « Hate Crime Data » publié à Varsovie mardi, le nombre de crimes haineux antisémites et antichrétiens a considérablement augmenté. 42 des 57 États membres de l'OSCE ont récemment communiqué des données pour le rapport annuel. Des groupes de la société civile ont rapporté des informations en provenance de quatre autres pays.

    Pour la période d'observation 2020, le rapport a enregistré 7 181 incidents dirigés contre des personnes et des installations dans 46 pays. 980 crimes haineux ont été dirigés contre des chrétiens ou des lieux de culte, des symboles et des institutions chrétiens. Par rapport à l'année précédente (578), cela signifie une augmentation de près de 70 %. Le nombre de crimes haineux à motivation antisémite qui ont été signalés a également augmenté d'environ 600 pour atteindre 2 316. Le rapport classe 2 385 incidents documentés sous « Racisme et xénophobie ». 1 207 rapports traitaient de l'orientation sexuelle des personnes. Le rapport a enregistré 333 crimes haineux contre les musulmans, tandis que 84 incidents documentés étaient dirigés contre la population rom et sinti.

    Les données du rapport de l'OSCE ont été recueillies auprès de 136 groupes de la société civile, de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés UNHCR et de diverses missions de l'OSCE. L' « Observatoire de l'intolérance et de la discrimination à l'égard des chrétiens en Europe » (OIDAC), basé à Vienne, qui fournit chaque année les données qu'il recueille pour le rapport, est également fortement impliqué. Environ 4 000 cas du rapport sont descriptifs, le reste provient des statistiques policières de certains des États de l'OSCE.

    L'augmentation massive du nombre de crimes de haine contre les chrétiens devrait ouvrir les yeux des élites politiques et culturelles, a averti la directrice de l'OIDAC Madeleine Enzlberger. « Dans les médias et sur le plan politique, la haine des chrétiens est à peine perçue comme un problème social de plus en plus évident. Le rapport de l'OSCE ne reflète qu'une partie de cette tendance que nous documentons depuis des années, et pourtant c'est un cri d'alarme contre l'indifférence et la mode. Christian bashing", a expliqué le chef de "l'Observatoire de l'intolérance et des discriminations à l'égard des chrétiens" de Vienne dans une émission mardi.

    Enzlberger soupçonne également que le nombre réel de crimes haineux anti-chrétiens est beaucoup plus élevé. Par exemple, pour le nouveau rapport de l'OSCE, 24 États ont communiqué des données sur les crimes de haine commis sur la base du racisme ou de la xénophobie. Vingt États ont signalé des incidents avec un motif anti-LGBTI, 16 d'antisémitisme et 14 incidents contre des musulmans. Cependant, seuls onze pays avaient soumis des données sur les crimes de haine contre les chrétiens, ce qui a considérablement faussé les statistiques, selon le directeur de l'OIDAC. De plus, sur les 136 organisations de la société civile qui ont fourni des données descriptives, seules huit ont systématiquement signalé des incidents contre des chrétiens.

    Le chef du Bureau des droits de l'homme de l'OSCE a également souligné le nombre élevé de cas non signalés dans toutes les formes de « crimes de haine » lors de la publication du rapport annuel. Les crimes haineux violent les droits humains ; Le directeur du BIDDH, Matteo Mecacci, les a exhortés à être mieux documentés et les personnes concernées à recevoir un plus grand soutien. Plusieurs États ont pris des mesures concrètes pour lutter contre les crimes haineux. "Mais la plupart de ces crimes restent non signalés, non enregistrés et poursuivis, de sorte que les victimes ne reçoivent ni soutien ni réparation", a déclaré Mecacci.

  • "Le mystère de l'Eucharistie dans la vie de l'Église" : ce que les évêques américains ont réellement dit à Baltimore

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    De George Wigel sur The Catholic World Report :

    Ce que les évêques ont vraiment dit à Baltimore

    Les catholiques qui doutent de ce qu'ils lisent dans la presse sur pratiquement tous les autres sujets ne devraient pas mordre à l'hameçon lancé par les médias et penser que les évêques ont esquivé la "question de l'avortement" au moment crucial.

    18 novembre 2021

    Après que les évêques des États-Unis ont adopté "Le mystère de l'Eucharistie dans la vie de l'Église" le 17 novembre, il a fallu moins d'une heure au Washington Post pour déformer ce que le document enseignait, puisque l'article en ligne du Post était intitulé "La Conférence des évêques catholiques des États-Unis approuve le document sur la communion sans pointer du doigt les politiciens qui soutiennent le droit à l'avortement."

    Le Wall Street Journal, qui a eu toute la journée pour réfléchir à la déclaration des évêques, s'est lui aussi complètement trompé, en titrant le lendemain : "Les évêques évitent la question de l'avortement dans les directives sur la communion".

    Si je peux emprunter la formule à un païen, Jeremy Bentham, c'est un non-sens sur des échasses.

    Pour ceux qui s'intéressent à cette facette particulière d'une déclaration finement élaborée destinée à raviver l'étonnement et la vigueur eucharistiques dans l'Église, voici les paragraphes clés avec leurs notes de bas de page :

    38. Le Pape François nous a prévenus que dans notre "culture du jetable", nous devons combattre la tendance à considérer les gens comme "jetables" : "Il semble que certaines parties de notre famille humaine puissent être facilement sacrifiées pour le bien d'autres personnes considérées comme dignes d'une existence insouciante. En fin de compte, "les personnes ne sont plus considérées comme une valeur primordiale dont il faut prendre soin et qu'il faut respecter, surtout lorsqu'elles sont pauvres et handicapées, "pas encore utiles" - comme les enfants à naître, ou "dont on n'a plus besoin" - comme les personnes âgées".(1) En tant que chrétiens, nous avons la responsabilité de promouvoir la vie et la dignité de la personne humaine, d'aimer et de protéger les plus vulnérables parmi nous : les enfants à naître, les migrants et les réfugiés, les victimes de l'injustice raciale, les malades et les personnes âgées.

    39. Le Concile Vatican II souligne l'importance de la révérence envers la personne humaine. "Chacun doit considérer son prochain sans exception comme un autre soi-même, en tenant compte avant tout de sa vie et des moyens nécessaires pour la vivre dignement, afin de ne pas imiter l'homme riche qui n'a pas eu le souci du pauvre Lazare.(2) Le Concile poursuit en disant que

    "tout ce qui s'oppose à la vie elle-même, comme tout type de meurtre, de génocide, d'avortement, d'euthanasie ou d'autodestruction volontaire, tout ce qui viole l'intégrité de la personne humaine, comme les mutilations, les tourments infligés au corps ou à l'esprit, les tentatives de contraindre la volonté elle-même ; tout ce qui porte atteinte à la dignité humaine, comme les conditions de vie infrahumaines, les emprisonnements arbitraires, les déportations, l'esclavage, la prostitution, la vente de femmes et d'enfants, ainsi que les conditions de travail indignes, où les hommes sont traités comme de simples outils pour le profit, plutôt que comme des personnes libres et responsables ; toutes ces choses et d'autres semblables sont des infamies. Elles empoisonnent la société humaine, mais elles font plus de mal à ceux qui les pratiquent qu'à ceux qui en souffrent. " (3)

    48. Nous devons également garder à l'esprit que "la célébration de l'Eucharistie présuppose que la communion existe déjà, une communion qu'elle cherche à consolider et à porter à sa perfection".(4) L'Eucharistie est le sacrement de la communion ecclésiale, car elle signifie et réalise pleinement la communion avec le Christ qui a commencé au Baptême. Cela inclut la communion dans sa "dimension visible, qui implique la communion dans l'enseignement des Apôtres, dans les sacrements et dans l'ordre hiérarchique de l'Église".(5) De même, la réception de la Sainte Communion entraîne la communion avec l'Église dans cette dimension visible. Nous répétons ce que les évêques américains ont déclaré en 2006 :

    "Si un catholique, dans sa vie personnelle ou professionnelle, devait sciemment et obstinément rejeter les doctrines définies de l'Église, ou sciemment et obstinément répudier son enseignement définitif sur les questions morales, il diminuerait cependant sérieusement sa communion avec l'Église. La réception de la sainte communion dans une telle situation ne serait pas en accord avec la nature de la célébration eucharistique, de sorte qu'il devrait s'en abstenir. "(6)

    La réception de la Sainte Communion dans une telle situation est également susceptible de provoquer un scandale chez les autres, en affaiblissant leur volonté d'être fidèles aux exigences de l'Évangile(7).

    49. La communion avec le Christ et son Église implique donc à la fois la "communion invisible" (être en état de grâce) et la "communion visible". Saint Jean Paul II a expliqué :

    "Le jugement sur l'état de grâce n'appartient évidemment qu'à la personne concernée, puisqu'il s'agit d'un examen de conscience. Cependant, dans le cas d'un comportement extérieur gravement, clairement et résolument contraire à la norme morale, l'Eglise, dans sa préoccupation pastorale pour le bon ordre de la communauté et par respect pour le sacrement, ne peut manquer de se sentir directement concernée. Le Code de droit canonique fait référence à cette situation de manque manifeste de dispositions morales appropriées lorsqu'il affirme que ceux qui "persistent obstinément dans un péché grave manifeste" ne doivent pas être admis à la communion eucharistique "(8).

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  • Les "hommes en noir" se penchent sur l'interdiction de la messe de saint Pie V à Rome pendant le Triduum pascal et sur la déresponsabilisation collective des évêques français à Lourdes

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Rome interdit la messe St Pie V pour le Triduum
    et les évêques se déresponsabilisent à Lourdes / CDHN

    Rome interdit la messe St Pie V pour le Triduum <br>et les évêques se déresponsabilisent à Lourdes / CDHN

    Retrouvez Le Club des Hommes en Noir pour sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc.

    Le Vatican interdit la célébration du Triduum Pascal dans la forme extraordinaire du rite au sein du diocèse de Rome, dans le même temps les évêques de France se sont réunis à Lourdes où ils ont décidé à la majorité de reconnaitre la responsabilité institutionnelle de l'Eglise et le caractère systématique des abus sexuels. Pour en parler dans ce Club des Hommes en Noir : le docteur Philippe de Labriolle, les abbés Benoit, Barthe et Tanouärn, sous la direction de Philippe Maxence.

     

  • Les chrétiens-démocrates flamands ouverts à la GPA non-commerciale

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Encadrer pour mieux contrôler ? Les chrétiens-démocrates flamands ouverts à la GPA non-commerciale

    18/11/2021

    Source : Institut Européen de Bioéthique ; De Standaard (15/11/21) ; La Libre (16/11/21)

    Au sein du Parlement fédéral belge, le climat se montre de plus en plus favorable à la légalisation de la gestation pour autrui (GPA) non-commerciale. Le parti chrétien-démocrate flamand (CD&V), qui s'était jusqu'alors limité à vouloir interdire la GPA commerciale, a annoncé au début de la semaine être ouvert à un encadrement de la pratique des mères porteuses moyennant certaines conditions. Il rejoint en cela l'appel de la gauche flamande (Vooruit) en septembre dernier, qui souhaite faire avancer sa proposition de loi autorisant la GPA non-commerciale. La position du CD&V est déterminante car lors des négociations gouvernementales, ce parti avait obtenu qu'aucun dossier éthique ne soit traité sans qu'il n'y ait de consensus parmi les parti au gouvernement.

    Il est question de GPA dite « de haute technologie », à savoir, qui repose sur la technique de fécondation in vitro avec transfert de l'embryon dans l'utérus de la mère porteuse. Celle-ci n'aurait pas le droit de fournir ses propres ovocytes et l'enfant devrait être conçu à partir des gamètes d'au moins une des deux personnes du « couple demandeur ». Le cadre envisagé prévoit en outre que l'enfant doit pouvoir accéder à ses origines biologiques, y compris au nom de sa mère porteuse. Celle-ci ne peut être rémunérée, mais bien défrayée des coûts divers qu'entraîne une grossesse. Par ailleurs, elle doit habiter en Belgique depuis au moins trois ans et avoir déjà eu au minimum un enfant. Du moment que le couple demandeur est dans l'impossibilité de concevoir naturellement un enfant et qu'il fait preuve d'une « relation durable », il pourrait prétendre à une GPA. En pratique, il s'agit principalement de couples homosexuels masculins.

    L'annonce n'est certainement pas sans lien avec la tenue du salon de GPA commerciale « Men Having Babies » début novembre dans un fameux hôtel bruxellois. Chaque année, ce salon vise à proposer à des adultes (en particulier des couples d'hommes, mais également des célibataires) de conclure un contrat avec une mère porteuse, dont le choix se fait sur catalogue, afin d'obtenir la remise d'un enfant. Malgré les manifestations récurrentes contre cette promotion et organisation de « vente d'enfants », le monde politique belge n'a jamais osé réagir fermement. 

    A ce stade, il convient de rappeler quelques points hautement problématiques d'une GPA même si celle-ci bénéficie d'un « encadrement » et n'est pas rémunérée. Ces points ont été évoqués par le Comité de Bioéthique de Belgique dans un avis de 2004 

    A savoir,

    Les risques médicaux pour la femme et l'enfant : une grossesse n'est jamais sans risques. A cela s'ajoutent les risques liés à la technique de fécondation in vitro, tant pour la mère que pour l'enfant : hyperstimulation ovarienne, fausses couches, prématurité, … sans compter la destruction ultérieure des embryons conçus « en réserve ».

    Les problèmes liés à l'attachement affectif de la mère avec l'enfant : pour la mère suite à l'abandon de l'enfant (ex : dépression) et pour l'enfant (traumatisme d'abandon). Et si la mère s'interdit tout attachement, le lien avec l'enfant porté risque d'être insuffisant et d'induire de la négligence par rapport à la grossesse et à la santé du bébé.

    Les problèmes relationnels vis-à-vis de la mère porteuse : avec son mari ou partenaire, poussé au désengagement par rapport à la grossesse, avec les autres enfants qui peuvent vivre la remise de leur « frère ou soeur » comme un abandon.

    Les problèmes relationnels entre les parents demandeurs et la mère porteuse, notamment lorsque l'engagement de la mère porteuse est ressenti comme trop intrusif. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, « les problèmes se posent peut-être de manière beaucoup plus intense que la relation avec la mère porteuse est plus intime (une amie, une soeur, une mère) », prévient le Comité.

    La difficulté de tirer une frontière nette entre la rémunération et la compensation financière pour la grossesse. Le Comité donne à cet égard l'exemple du Royaume-Uni, où l'on considère 15 000 livres comme étant une indemnité raisonnable. La motivation peut donc s'avérer économique même si les seuls frais réels sont compensés…

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  • Le rapport 2021 de l'AED sur la Liberté religieuse dans le monde

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    cliquer sur l'image pour accéder au rapport

  • Le long déclin de la natalité dans l'Hexagone

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    France : le long déclin de la natalité

    16 Nov, 2021

    François Bayrou s’exprimait lors de la Conférence des familles, les 5 et 6 octobre 2021. Il a rappelé que « les familles sont vitales pour notre société », notamment pour « assurer un renouvellement des générations ». En effet, ce dernier est indispensable à « la pérennité du modèle social français ». Ce « pacte démographique » doit « assurer durablement le financement de la couverture maladie des retraites ». Mais, le Projet de loi de Financement de la Sécurité sociale (PLFSS), voté pour 2022, ne va pas en ce sens (cf. Des députés veulent promouvoir la natalité).

    La natalité avait « décroché » durant le quinquennat de François Hollande, en raison d’une série de mesures, telles que les baisses répétées du quotient familial, la modulation des allocations familiales, ainsi que le congé parental partagé. Cette politique a perduré durant le mandat d’Emmanuel Macron avec la baisse du complément mode de garde et la faible revalorisation de l’ensemble des allocations destinées aux familles (cf. Des députés français veulent relancer la natalité).

    A cela s’ajoute la banalisation par les médias de l’idée selon laquelle « avoir des enfants apparaît comme un frein à l’épanouissement de soi ou comme du militantisme écologique ». Il ressort de ce « choix délibéré », que « les occidentaux ne doivent plus faire d’enfant » (cf. Etats-Unis : la natalité au plus bas depuis un siècle).

    « Le bilan démographique est grave » et chiffré à 100 000 naissances de moins chaque année en France (cf. Natalité : la France passe « sous la barre symbolique des deux enfants par femme »).

    De plus, les parents font face à un manque de mode de garde pour leurs enfants. 15 000 places en crèche ont seulement été créées ces cinq dernières années, au lieu des 30 000 prévues. Parallèlement, le nombre d’assistantes maternelles a diminué.

    La baisse de la natalité permet, dans un premier temps, de diminuer les coûts de la Sécurité Sociale, grâce à la diminution du nombre d’ayants-droits. Cependant, les comptes de la sécurité sociale seront affectés par ce déclin démographique dès 2030. En septembre 2020, le rapport Cyrulnik proposait d’aider les parents à « concilier responsabilités familiales et engagement professionnel ». Il préconisait notamment l’allongement du congé de maternité, « un développement de la flexibilité du travail », « un congé parental bien rémunéré ». Mais ces mesures, peu couteuses, ont été remises à plus tard (cf. Baisse de la démographie, le nouveau fléau ?).

    Sources : Le Figaro, Tribune collective (15/11/2021) ; Causeur, Louis Favrot (15/11/2021)

  • Quand la menace du terrorisme islamique vient des Balkans

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    Lorenza Formicola, sur la Nuova Bussola Quotidiana, analyse la menace que représente pour l'Italie, mais aussi pour toute l'Europe occidentale, le foyer de terrorisme islamique que constituent certains pays des Balkans :

    Terrorisme islamiste, la menace vient des Balkans

    18-11-2021

    L'arrestation à Milan d'une jeune femme de 19 ans d'origine kosovare affiliée à Isis ouvre une fenêtre sur le phénomène du terrorisme islamiste en provenance des Balkans, notamment de Bosnie, du Kosovo, d'Albanie et de Macédoine. C'est l'héritage d'abord de la guerre des Balkans, puis de la guerre civile en Syrie : le plus grand nombre de combattants étrangers est parti des Balkans. qui, après leur retour, se tournent maintenant vers l'Europe occidentale.

    L'arrestation de Bleona Tafallari

    Le matériel (images, vidéos et textes) saisi sur le téléphone portable de Bleona Tafallari, la jeune femme de dix-neuf ans d'origine kosovare arrêtée hier à Milan pour terrorisme, montre non seulement l'adhésion intime de la femme à l'idéologie du djihadisme, mais aussi une revendication d'appartenance à Isis.

    Elle avait un rôle de propulseur au sein d'un réseau féminin grâce à des relations directes, toujours par chat, avec des épouses de prisonniers pour actes terroristes ou avec des épouses de combattants hors d'Italie. Elle faisait partie du groupe "Lions of the Balkans", une côte d'Isis, qui s'est rendu célèbre pour ses contacts avec Komron Zukhurov, un citoyen tadjik de 24 ans arrêté en avril 2020 à Tirana, en exécution d'un mandat d'arrêt international émis par l'Allemagne pour avoir fait partie de la cellule d'Isis susmentionnée, soupçonnée d'avoir planifié des attaques terroristes contre les forces militaires des États-Unis en Europe. Les "Lions des Balkans" sont basés au Kosovo, en Albanie et en Macédoine, et l'arrestation de la jeune femme de 19 ans en Italie remet en lumière un phénomène qui a été quasiment ignoré. 

    Les Balkans occidentaux, les Républiques nées de la dissolution de l'ex-Yougoslavie, plus l'Albanie, sont la région d'Europe avec la plus grande concentration de combattants étrangers revenus de Syrie et d'Irak : pivot d'un djihadisme en forte expansion et qui frappe aux portes de l'Italie.

    Dans la période d'après-guerre, comme l'a analysé le livre d'enquête Qatar Papers, les Balkans se sont transformés en un théâtre de prosélytisme, opposant des ONG islamiques financées par des pays du Golfe rivaux. L'Arabie saoudite et le Qatar restent les deux principaux acteurs de ce conflit, qui se joue à coups de millions d'investissements et d'"œuvres de bienfaisance". En arrière-plan, la Turquie tente d'entrer dans la danse, en soutenant le Qatar dans le cadre de la dialectique anti-saoudienne. L'association Qatar Charity a contribué à la construction de la plus grande mosquée du Kosovo, à Pristina : cette mosquée de cinq étages peut accueillir 2 500 fidèles et est associée à plusieurs centres commerciaux. L'objectif pour tous est un daʿwa aussi silencieux que violent. 
    Le président français Emmanuel Macron a risqué un incident diplomatique avec la Bosnie-Herzégovine début novembre 2019 lorsque, lors d'une interview avec le magazine The Economist, il a qualifié le pays des Balkans de "bombe à retardement", en référence claire au problème des djihadistes et des personnes radicalisées. 

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  • Les pronoms trans « iel, iels, ielle, ielles » font leur entrée dans Le Robert...

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    16 Nov 2021

    Le pronom trans « iel » et ses diverses déclinaisons viennent de faire leur apparition dans le dictionnaire Le Robert, rapporte notamment Front populaire.

    Le Petit Robert, dictionnaire que l’on pensait être une référence, vient d’intégrer sur son site les mots « iel, ielle, iels, ielles ». Ses auteurs sont donc les militants d’une cause qui n’a rien de Français : le #wokisme. J’ai écrit à l’Académie française. #LePetitRobert pic.twitter.com/ixFIP7s0It

    — François Jolivet (@FJolivet36) 16 novembre 2021

    À en croire certains, les théories « woke » n’existeraient pas — ou si peu qu’elles ne mériteraient en rien l’écho qu’elles suscitent dans la société. Pourtant, l’une de leurs plus célèbres déclinaisons langagières vient de faire son entrée dans le dictionnaire Le Robert — une référence dans le domaine du vocabulaire et de l’évolution du langage français. Depuis la fin du mois d’octobre, rapporte Front populaire, le pronom inclusif « iel », qui sert à désigner une personne sans faire mention de son genre, a effectivement fait son entrée dans Le Robert web — en compagnie de plusieurs nouveaux mots tels que « passe sanitaire » ou « antivax ». « On a constaté que ce mot prenait de l’ampleur et nous l’avons intégré », explique Marie-Hélène Drivaud au Figaro, qui s’inquiète de voir « l’idéologie woke à l’assaut du dictionnaire ».

    Une démarche politique

    Pour autant, l’ajout d’un tel pronom si parfaitement contraire aux usages de la langue française relève bien plus, chez Le Robert, d’une démarche politique que de la prétendue prise en compte de l’ampleur du mot, qui reste encore très peu utilisé. « Tous nos dictionnaires sont inclusifs depuis plusieurs années », assume Marie-Hélène Drivaud. « On a revu toutes les fois où il y avait écrit ­“homme” pour le remplacer par “humain” », se souvient-elle. Ainsi, note le Figaro, la définition de « cheveu » ne correspond plus à « poil sur le crâne d’un homme ». À la place, Le Robert préfère parler de « poil sur le crâne d’un humain ».

    Une offensive woke, vraiment ?

    Le pronom « iel », pour l’heure seulement intégré de manière probatoire au dictionnaire web du Robert, devrait faire son entrée dans la version papier dès 2022, même s’il n’est utilisé que par une partie ultra-minoritaire de la population, de surcroît très rarement à l’oral. Pourtant, note Front populaire, il n’en reste pas moins qu’il connaît un certain succès dans de nombreuses organisations officielles. Le trimestriel souverainiste fondé par Michel Onfray cite notamment certaines universités publiques, comme à Toulouse ou à Lille, plusieurs municipalités ou partis politiques de gauche (essentiellement chez EELV, ainsi qu’au PS et chez LFI). Quelques médias, comme Libération ou Médiapart, l’ont également autorisé — ainsi que le reste des usages de l’écriture inclusive — sans toutefois en systématiser l’utilisation. L’État, lui, en a interdit l’usage dans son administration en février 2019, sur décision d’Édouard Philippe.

    63 % des sondés désapprouvent l’écriture inclusive

    Pour le Front Populaire, il est difficile de le nier : l’introduction du pronom « iel » dans le dictionnaire s’inscrit dans une démarche militante visant à faire évoluer lentement ce langage dont pourtant les Français ne veulent pas. Ils étaient 63 % à en désapprouver le principe, dans un sondage IFOP/Express du 2 mars 2021. Une part importante (42 %) n’en avait même pas entendu parler, preuve en est qu’il ne s’agit là que d’un gadget élitiste, militant et hors-sol. Au-delà de la féminisation des noms, sont désormais plébiscités l’accord de genre, la règle de proximité, l’utilisation systématique du masculin et du féminin. Mais surtout, d’autres règles (tout aussi irritantes) sont mises en avant comme l’utilisation du point médian, véritable vecteur de discriminations pour les mal voyants et dyslexiques — un paradoxe désolant qui prouve que ceux qui l’utilisent n’ont cure de la prétendue inclusion. Et enfin, la création de pronoms dits « inclusifs », censés refléter la vaste diversité des genres auxquels on peut désormais s’identifier.

    Au fond, le Robert ne fait que participer à cette dynamique d’américanisation et d’asservissement des usages qui a désormais les faveurs de la gauche « woke ». Cette gauche qui semble pourtant si minoritaire dans la représentativité nationale (Jadot –Mélenchon – Hidalgo – Poutou – Kazib ne cumulent qu’environ 20 % des voix au premier tour de la présidentielle 2021, d’après les récents sondages) ne remportera sans doute pas la guerre politique. Mais elle pourra se consoler avec ce genre de victoires dérisoires qu’elle fera ensuite subir à l’ensemble des Français.

  • Le cours de religion catholique relégué en 4ème place dans le réseau officiel

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    Lu sur Sud Presse (13 novembre, p. 13) :

    Religion catholique et morale en perte de vitesse 

    De plus en plus d’élèves francophones du réseau officiel optent pour le cours de philosophie et de citoyenneté. Un cours qui est appelé à prendre encore plus de place à l’avenir. … Dans l’officiel, en 2020-2021, plus d’1 élève sur 6 a opté pour les deux heures de CPC en secondaire (17,22 %) et un peu moins en primaire (14,88 %). Des inscriptions en augmentation qui se font principalement au détriment des cours de morale et de religion catholique. C’est en secondaire que ce dernier chute le plus : alors qu’il était le 2 e cours le plus choisi en 2015-2016, il est désormais relégué à la 4e  place, derrière la morale, la religion islamique et le CPC. D’après le rapport 2020 de l’Observatoire des religions et de la laïcité, qui compile ces chiffres communiqués par l’administration générale de l’Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles, la baisse des effectifs du cours de religion catholique « s’observait déjà avant l’introduction du CPC », et le CPC n’a fait « que l’accentuer ». Pour ce qui est du cours de morale, par contre, la fréquentation « était stable avant cette introduction ». « Les deux cours procèdent de logiques pédagogiques très proches », indique le rapport. « Les parents ont donc logiquement préféré la cohérence d’un enseignement de deux heures par semaine avec un seul professeur. »