Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Solidarité - Page 75

  • Les 30 ans d'Emmanuel Adoption

    IMPRIMER

    Affiche 30 ans web rvb.jpg

    «Emmanuel Adoption» a été créée suite au constat que certains enfants porteurs d’un handicap ou atteints d’une maladie se retrouvent en situation d’abandon.  Ils ne sont pas les enfants dont les parents de naissance rêvaient.  Lorsque ceux-ci, après réflexion, ne se sentent pas capables de les prendre en charge,  ils sont souvent écartés des circuits habituels de l’adoption car ils ne correspondent pas aux ouvertures de la majorité des candidats adoptants.  Ces enfants sont là, qui attendent l’amour et la sécurité d’une famille.

    Lire la suite

  • L’eusses-tu cru ?

    IMPRIMER

    Faute d’être sollicité, Mgr Gaillot, l’ancien « patron » du diocèse d’Évreux,  évêque aujourd’hui  in partibus infidelium,  le rappelle lui-même à notre mémoire : il est pour le mariage gay.

     Portrait-souvenir dans « Le Progrès » :

    « Il le reconnaît sans détour : son téléphone portable sonne moins souvent qu’avant. « J’ai quand même eu un appel d’un journaliste de Rouen, avant-hier, parce que j’allais défendre les occupants d’un squat, là-bas » tempère-t-il, de sa voix toujours aussi enjôleuse. Jacques Gaillot – la coqueluche de médias adorant détester l’Église, et ne pouvant donc que vénérer son poil à gratter n° 1 – a presque disparu des écrans télés. Sic transit gloria mundi. « Ainsi passe la gloire du monde », disait-on à une époque aux papes, lors de leur intronisation. Dans les dix années qui avaient suivi son éviction de sa charge d’évêque d’Évreux – et sa nomination sanction comme évêque de Partenia, un diocèse d’Algérie qui n’existe plus – Mgr Gaillot témoignait encore régulièrement de ses combats – pour la défense des mal-logés et des sans-papiers, pour le mariage des prêtres et celui des homosexuels… Puis, les médias sont passés à autre chose – affaire de génération, sans doute. L’ex-enfant terrible de l’épiscopat français n’a même pas été sollicité, ces derniers temps, pour réagir sur le mariage gay, que le pouvoir socialiste veut autoriser, en même temps que l’adoption d’enfants par les couples d’un même sexe.

    Lire la suite

  • Fête de l’Assomption : les évêques de France feront prier pour que Dieu éclaire la conscience des ministres du gouvernement.

    IMPRIMER

    Frères et Sœurs,

    En ce jour où nous célébrons l’Assomption de la Vierge Marie, sous le patronage de qui a été placée la France, présentons à Dieu, par l’intercession de Notre-Dame, nos prières confiantes pour notre pays :

    1.En ces temps de crise économique, beaucoup de nos concitoyens sont victimes de restrictions diverses et voient l’avenir avec inquiétude ; prions pour celles et ceux qui ont des pouvoirs de décision dans ce domaine et demandons à Dieu qu’il nous rende plus généreux encore dans la solidarité avec nos semblables.

    2.Pour celles et ceux qui on été récemment élus pour légiférer et gouverner ; que leur sens du bien commun de la société l’emporte sur les requêtes particulières et qu’ils aient la force de suivre les indications de leur conscience.

    3.Pour les familles ; que leur attente légitime d’un soutien de la société ne soit pas déçue ; que leurs membres se soutiennent avec fidélité et tendresse tout au long de leur existence, particulièrement dans les moments douloureux. Que l’engagement des époux l’un envers l’autre et envers leurs enfants soient un signe de la fidélité de l’amour.

    4.Pour les enfants et les jeunes ; que tous nous aidions chacun à découvrir son propre chemin pour progresser vers le bonheur ; qu’ils cessent d’être les objets des désirs et des conflits des adultes pour bénéficier pleinement de l’amour d’un père et d’une mère.

    Seigneur notre Dieu, nous te confions l’avenir de notre pays. Par l’intercession de Notre-Dame, accorde-nous le courage de faire les choix nécessaires à une meilleure qualité de vie pour tous et à l’épanouissement de notre jeunesse grâce à des familles fortes et fidèles. Par Jésus, le Christ, Notre Seigneur.

    ZENIT - France : une prière universelle nationale pour le 15 août 2012

  • L'Italie veut un soutien international pour sauver les chrétiens persécutés

    IMPRIMER

    L’Italie veut une concertation internationale pour sauver les chrétiens persécutés (source Fide Post)

    Le monde doit s’occuper des chrétiens persécutés, c’était le message du ministre des Affaires étrangères italien, Giulio Terzi, le 19 juillet dernier. Au début du mois, c’était son prédecesseur, Franco Frattini, qui proposait de lier les aides italiennes et européennes aux pays africains à la défense des chrétiens par les Etats bénéficiaires de ces apports. L’ancien ministre qui réclame davantage de droits pour les chrétiens visait particulièrement le Nigéria et le Kenya où les attentats contre ces derniers se multiplient.

    Il faut agir et non se contenter de plaindre les chrétiens persécutés, sinon l’Occident ne sera pas crédible dans ses protestations, selon Franco Frattini qui compare les gesticulations au fait de crier jour après jour au loup. Ses préoccupations sont partagées par son successeur ; Giulio Terzi, qui a déploré les 800 victimes, dont 150 chrétiens – chiffre ne prenant pas en compte les violences du 7 juillet dernier ayant fait plus d’une centaine de morts -, de la secte islamiste Boko Haram au Nigéria depuis le début de l’année, a demandé un effort concerté en faveur des chrétiens : « L’arrêt de ces atrocités doit être la priorité de la communauté internationale ! » Le chef de la diplomatie italienne s’exprimait à l’occasion d’une conférence intitulée « Stop au massacre des chrétiens au Nigéria ! » et parrainée par l’Observatoire pour la liberté religieuse à Rome, créée conjointement par le ministère italien des Affaires étrangères, le Parlement et la municipalité de Rome, dont la mission est de surveiller et combattre les violations de la liberté religieuse dans le monde. Une telle prise de position, qui n’est pas inédite place l’Italie aux côtés de l’Allemagne, pays qui déploie une intense activité diplomatique pour la défense des chrétiens persécutés.

    Lire la suite

  • Réfugiés syriens : Caritas appelle à l'aide

    IMPRIMER

    Syrie: de plus en plus nombreux à fuir vers les pays voisins

    source : Caritas.Suisse

    25.07.2012 -  La crise humanitaire s’aggrave en Syrie; les combats ont commencé à Damas. Des dizaines de milliers de personnes fuient les violences et cherchent refuge dans les pays voisins où ils vivent dans des logements provisoires et dans des conditions précaires. Au Liban et en Jordanie, Caritas fournit une aide d’urgence aux réfugiés syriens.

    Alors que les événements de Syrie font quotidiennement les gros titres des journaux, le drame de ses milliers de réfugiés reste encore peu remarqué. La nuit du 18 juillet seulement, 15 000 à 20 000 réfugiés sont arrivés au Liban, rapporte Caroline Nanzer, déléguée de Caritas pour les réfugiés au Liban. En plus, on compte plus de 33 500 réfugiés syriens enregistrés au Liban, et les chiffres de l’UNHCR font état de 35 900 réfugiés en Jordanie – mais, à ces réfugiés enregistrés s’ajoutent d’innombrables réfugiés non enregistrés. Environ 100 000 familles ont été déplacées en Syrie même. De plus, selon le Haut-commissariat pour les réfugiés (UNHCR), plus de 150 000 personnes ont fui la Syrie pour la Turquie, le Liban, la Jordanie et l’Irak. Pour l’essentiel, ce sont des femmes avec des enfants qui n’ont pris que le strict minimum pour aller se mettre en sécurité alors que leurs maris sont restés en Syrie ou se sont fait tuer. Beaucoup de réfugiés montrent des signes de stress post-traumatique, car ils ont fui la violence et la peur et ont vécu des événements terribles. Des migrants du travail provenant des pays les plus pauvres du monde font également partie de ces personnes déplacées: avant la crise, environ 50 000 d’entre eux travaillaient en Syrie comme domestiques.

    La situation des réfugiés est précaire et se détériore de jour en jour: ils vivent dans des hébergements de fortune, des garages vides ou des granges, chez des membres de leur famille, dans des écoles et des mosquées ou sous tente. Ils ont épuisé toutes leurs maigres économies et souvent, les familles qui les hébergent ne sont pas en mesure de les appuyer plus longtemps. Et de plus en plus de réfugiés arrivent. «Le besoin de soutien est énorme et les moyens largement insuffisants», dit Caroline Nanzer, déléguée de Caritas pour les réfugiés au Liban. Avec ses partenaires, le Migrant Center de Caritas Liban et Caritas Jordanie, Caritas Suisse aide plus de 3000 réfugiés en leur distribuant des denrées alimentaires, des articles d’hygiène, des articles pour enfants, des vêtements, du linge de corps, des couvertures et des serviettes. Au Liban, les familles que l’on aide se trouvent à La Bekaa, à Triboli, à Beyrouth, Zahlé et Baalbek; en Jordanie, elles sont à Mafraq et Ramtha. De plus, Caritas aide 320 migrants du travail échoués au Liban à retourner dans leurs pays d’origine. Toutes ces activités sont liées au plan régional de l’UNHCR. Le nombre de réfugiés étant en augmentation, les besoins se multiplient; par conséquent, Caritas Suisse dépend de vos dons pour pouvoir assurer et intensifier son aide.

  • La DSE, un phare en temps de crise

    IMPRIMER

    La Doctrine sociale catholique, un phare en temps de crise, par le patriarche de Venise, Mgr Francesco Moraglia

    Luca Marcolivio - Traduction d’Océane Le Gall (ZENIT.org) –  

    La doctrine sociale n’est en rien une idéologie mais plutôt le résultat d’une réflexion sur les réalités complexes de l’existence humaine (…) et ses principes peuvent faire beaucoup pour  répondre aux défis de la crise actuelle, a déclaré en substance le patriarche de Venise, Mgr Francesco Moraglia, à l’occasion de la fête du Saint Rédempteur, fêtée dimanche dernier, 15 juillet.

    Mgr Moraglia, a évoqué, dans son homélie, les deux années d’épidémie de peste (1575-1576) que les habitants de Venise et le Sénat de la République ont su affronter en invoquant la protection de celui qui était le  « seul » à pouvoir les sauver, et en s’en remettant à la miséricorde de  Dieu, faisant le vœu solennel d’édifier une nouvelle Eglise.

    En 1577, après la fin de l’épidémie, qui causa la mort à 50.000 personnes, les travaux de construction  commencèrent, et  en 1592 l’Eglise du Rédempteur  vit le jour, et elle fut consacrée solennellement le 3e dimanche de juillet.

    « Pour les Vénitiens du XVIe siècle, a commenté Mgr Moraglia – avoir eu recours au Seul capable de les aider, quand tout autre réponse résultait insuffisante, revêt une signification qui appartient à l’homme de tout temps, homme emprunt de fragilités, faiblesses, limites dues à son état de créature, auxquelles s’ajoutent celles issues de la situation de péché qui – éliminé par le baptême – reste présent dans ses conséquences comme propension au mal ».

    Lire la suite

  • Passer d'une économie du profit à une économie au profit de l'homme

    IMPRIMER

    De l'économie du profit à une économie au profit de l'Homme

    Plan social PSA: déclaration de Mgr Pierre dOrnellas

    Source : ZENIT.ORG

    Réagissant au plan social chez PSA, qui concerne 8.000 emplois, Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, invite au « courage de passer d’une économie de profit à une économie au profit de l’homme ».

    Communiqué de presse Mgr d'Ornellas :

    Lire la suite

  • Vous qui entrez ici, laissez toute Espérance

    IMPRIMER

    Les idéologues qui n’ont que les droits de l’homme à la bouche sont curieusement discrets sur un drame humain qui perdure depuis des décennies à l'est du Congo. Rutshuru, Lubero, Butembo, Bunia, Watsa, Isiro, Buta et autres lieux: “terrae hodie incognitae”, comme on aurait dit du temps de Léopold II. Anne Guion nous en parle sur le site web de “La Vie” (Extraits):

    Sommes-nous à la veille d'un nouveau conflit régional en RDC ? Depuis quelques jours, les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) soutenus par le Rwanda, menacent de prendre la ville de Goma. Enième épisode d'une guerre "mondiale" occultée qui a fait près de 6 millions de morts et trouve son origine dans le trafic du coltan, minerai indispensable à nos téléphones portables. Décryptage:

    Lire la suite

  • 50 ans après Vatican II : lendemains de fête.

    IMPRIMER

    Sur son blog, l’abbé Emmanuel Pic, curé de la paroisse Saint-Pierre à Dijon et professeur de théologie au grand séminaire de Mayidi (dans le Kwilu, au Congo ex Belge) et au Centre universitaire de Bourgogne,  s’interroge sur la pénurie de vocations parmi les chrétiens de son diocèse bourguignon. Sa réflexion est largement transposable à l’ensemble de l’Europe occidentale. Les conclusions qu’il en tire relèvent encore du constat sans être vraiment opératoires, mais elles posent la bonne question aux évêques du prochain synode romain sur la nouvelle évangélisation.

    Voici le texte de son « post » :

    « Dijon, cathédrale Saint-Bénigne, dimanche 24 juin : dans une église archi-comble, on ordonne un prêtre et trois diacres en vue du ministère sacerdotal. C'est la fête. L'occasion aussi de montrer un visage de l’Église qu’ignorent souvent - ou affectent d'ignorer -  ceux qui s'en tiennent à distance : plein de monde debout faute de place, une assemblée jeune, diverse, priante, enthousiaste, qui reflète ce qu'il faut bien appeler la bonne santé de l’Église de France. Car notre Église est bien vivante. Elle ne tient certes plus la place qu'elle occupait dans notre pays au siècle passé, mais elle n'a pas à rougir ; dans un monde où la vie associative, politique, syndicale, connaît de grandes difficultés, dans une société où l'ensemble des institutions connaît une sévère crise, dans un système de laïcité outrancière qui les contraint à la discrétion, voire au silence, les catholiques sont l'un des éléments les plus dynamiques du vivre-ensemble français.

    Voilà pour la fête, et ce qu'elle montre. La fête est passée ; faisons les comptes. Le diocèse de Dijon compte 129 prêtres diocésains ; 83 sont en activité, ce qui en fait, rapporté au nombre d'habitants, un diocèse ordinaire. La moyenne d'âge est de 68 ans - il faut se rappeler qu'un prêtre prend sa retraite à 75 ans, et qu'il reste actif longtemps après. Un rapide coup d’œil sur la pyramide des âges du diocèse montre ce qui nous attend : un seul prêtre de moins de 35 ans, 5 entre 35 et 40, 6 entre 40 et 45... Enfin, sur les 55 prêtres de moins de 65 ans, 17, soit plus d'un quart, ne sont pas du diocèse (11 viennent de l'étranger, et ont moins de 55 ans).

    Comment ça se passe ailleurs ? Cette année, il y a eu en France 96 ordinations de prêtres diocésains. En moyenne, à peu-près un par diocèse. Mais tout le monde n'est pas logé à la même enseigne : le diocèse de Paris, déjà pléthorique, compte dix nouveaux prêtres ; Toulon en a ordonné 8, Metz et Lyon 4, de "gros" diocèses comme Bordeaux, Rennes, Nantes, sont au contraire à la diète, certains diocèses n'ont pas connu d'ordination depuis des années (voir à ce sujet La Croix du 18 juin dernier, qui publie une intéressante carte).

    Tout aussi intéressante est la carte publiée par la Documentation catholique du 17 juin, qui s'intéresse au nombre de prêtres en activité dans les diocèses. Ils sont 17 dans le diocèse de Digne, 27 dans la Nièvre, 29 à Gap. Le Jura, autrefois grand pourvoyeur de vocations, compte 39 prêtres en activité... pour un total de 105 prêtres, ce qui signifie que les deux tiers des prêtres ont plus de 75 ans. On imagine aisément ce que cela représente pour ceux qui sont "encore jeunes", et qui se retrouvent dans des assemblées de confrères très âgés.

    Quant à l'avenir, il n'est pas des plus roses et ne laisse entrevoir à moyen terme (il faut dix ans pour "faire" un prêtre, si l'on ajoute aux années de formations celles qui sont indispensables pour laisser mûrir une vocation) aucune amélioration. Soyons lucides : l’Église de France se prépare à vivre longtemps avec beaucoup, beaucoup moins de prêtres qu'elle n'en avait l'habitude. Cette situation pose un problème extrêmement difficile, car on ne peut envisager d’Église sans prêtre, à moins d'abandonner quelque chose qui tient à l'identité même du catholicisme. Le problème de l’Église de France aujourd'hui, c'est l'effondrement des vocations sacerdotales.

    Quelles solutions envisager ? La plupart des diocèses ont diminué de manière drastique le nombre de paroisses ; il n'est plus possible d'aller plus loin dans ce sens. L'embauche de laïcs salariés montre aujourd’hui ses limites, financières et humaines. Des hypothèses comme l'abandon de la discipline du célibat, sur le modèle de ce qui se vit en Orient (au sein, rappelons-le, d’Églises en pleine communion avec Rome), l'ordination de femmes (qui se pratique chez les Anglicans), voire la possibilité d'autoriser des laïcs à célébrer les sacrements jusqu'à maintenant réservés aux prêtres, ne sont clairement pas à l'ordre du jour. On ne voit donc pas d'autre issue que l'appel à des prêtres de l'extérieur, soit membres d'instituts religieux, soit envoyés par des pays étrangers et plus riches en prêtres. Quelques communautés ordonnent de nombreux prêtres en vue d'un ministère pastoral au sein des diocèses : la communauté Saint-Jean, la communauté Saint-Martin, l'Emmanuel... D'autres, un temps données en exemple, traversent aujourd'hui des crises profondes, qui incitent à la prudence. De nombreux diocèses accueillent aujourd'hui des prêtres étrangers, essentiellement en provenance d'Afrique francophone, venus chez nous soit pour y faire des études, soit dans le cadre d'accords entre les évêques. La France compte aujourd'hui plus de 1 500 prêtres étrangers, le double d'il y a dix ans.

    Le changement est donc en train de se produire, sans qu'on l'ait vraiment réfléchi ni organisé, chaque évêque faisant appel à des prêtres extérieurs selon son propre réseau de relations ou l'attractivité de son diocèse (fonction, par exemple, de la possibilité d'y suivre des études universitaires). Le clergé français est en train de se renouveler en profondeur, ce qui provoque, ici et là, des remous (ainsi, il y a trois ans, à Avignon, les doyens ont démissionné en bloc pour protester contre les changements) : on passe de prêtres tous formés dans le même moule d'un unique séminaire diocésain à un presbytérium formé d'hommes aux origines et parcours extrêmement diversifiés. »

    C’est ici :   lendemains de fête.

    Là où il y a la foi, il y a des prêtres, avec toutes les exigences que cela comporte. Ailleurs, on peut bien faire la fête de temps à autre mais cela ne suffit pas vraiment pour vivre la foi en profondeur. Souvenons nous de la parabole du semeur. Les communautés "nouvelles" ou traditionalistes n’ont pas de problèmes de vocation. Mais au-delà de ces groupes spécifiques, où sont les semeurs de la Parole ad gentes ? De plus en plus, les chrétiens des pays d’Asie, d’Afrique ou d’ailleurs où la foi surabonde sont appelés à la mission dans cet Occident où le paganisme décadent sera toujours davantage confronté à une immigration qui ne partage pas sa mentalité fermée à la transcendance.  C’est ici que, pour reprendre la phrase de l’abbé Pic, « le changement est en train de se produire  sans qu’on l’ait vraiment réfléchi ni organisé ». Et ce changement est capital car il est inutile de penser que les flux migratoires s’inverseront. Un défi missionnaire pour l'Eglise universelle et, peut-être, une chance pour la vieille Europe, qui ne sera jamais plus ce qu'elle était voici cinquante ans encore.

  • Monseigneur Rey : "peut-on être catho et écolo ?". Une lecture catholique de l'écologie

    IMPRIMER

    51rG-ogFr5L__SL500_AA300_.jpgSur le site « Liberté Politique » Stanislas de Larminat analyse « Peut-on être catho et écolo », une petit ouvrage que Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus, vient de publier aux éditions Artège. Extraits de son analyse :

     « Tout l’ouvrage de Mgr Rey revient à expliquer comment « la crise écologique que nous vivons vient, en dernière analyse, du fait que l’homme a perdu la juste place qui était la sienne dans une nature sortie bonne et ordonnée des mains de Dieu ».

    La crise écologique

    L’évêque de Toulon souligne que la crise écologique découle de crises en amont qui sont à la fois d’ordre métaphysique, anthropologique et moral. On ne voit plus que le monde est le fruit d’un acte créateur, ni que l’homme y a une place unique qui lui donne une responsabilité éthique vis-à-vis de la création pour participer au salut de ce monde. 

     

    Lire la suite

  • Les intentions du pape pour l'été 2012

    IMPRIMER

    La sécurité, l'emploi, et les prisonniers

    Source : ZENIT.ORG

    Chaque mois le pape Benoît XVI nous confie deux intentions de prière, deux défis qu’il discerne pour notre monde et la mission de l’Eglise. Voici les deux intentions de juillet et les deux intentions d’août 2012 et le commentaire du P. Frédéric Fornos, s.j.

    Juillet 2012:

    Intention universelle - La sécurité et l'emploi

    Prions pour que tous puissent avoir un travail et l'effectuer dans des conditions de stabilité et de sécurité.

    Intention missionnaire - Les volontaires chrétiens

    Prions pour que les volontaires chrétiens, présents dans les territoires de mission, sachent témoigner de la charité du Christ.

    Août 2012:

    Intention universelle - Les prisonniers

    Prions pour que les prisonniers soient traités avec justice et que leur dignité humaine soit respectée.

    Intention missionnaire - Les jeunes, témoins du Christ

    Prions pour que les jeunes, appelés à suivre le Christ, se rendent disponibles pour proclamer et témoigner l'Evangile jusqu'aux extrémités de la terre.

    Commentaire de l’intention universelle de Benoît XVI pour le mois d’août :

    Derrière les barreaux, il y a des hommes.

    L’été est souvent le temps de la liberté : vacances chez soi ou ailleurs, auprès d’amis, en famille… Contraste donc avec cet appel de l’Eglise pour ce mois : soutenir par la prière ceux qui cherchent à rendre le système carcéral plus respectueux du droit et de la personne humaine. Des images, des peurs, des jugements peuvent m’empêcher de désirer cela. Et si j’imaginais que l’un des prisonniers était mon frère, mon cousin, un ami ? Me demander comment il est traité, comment il vit, ce qu’il ressent, cela prendrait alors un autre poids. C’est à cette prière que je suis appelé.

    Lire la suite

  • Pasteurs ou curateurs de faillite ?

    IMPRIMER

    Les perspectives devant lesquelles les catholiques de chez nous se trouvent aujourd’hui sont statistiquement peu encourageantes : il appert notamment que des prêtres de plus en plus vieux et toujours moins nombreux pourront de moins en moins maintenir "l’offre de services" pastoraux et liturgiques telle qu’elle existe encore aujourd’hui. Face à cette situation, certains responsables diocésains ont décidé d’anticiper les réalités à venir en réorganisant notamment les structures des paroisses (regroupées en « unités pastorales ») et des doyennés (fusionnés). Il en résulte la mise en place d’entités de plus en plus vastes avec le risque d’un éloignement des fidèles par rapport à leurs pasteurs et aux institutions ecclésiastiques : ainsi, le regroupement de certains doyennés donne naissance à de « super-doyennés » grands comme des arrondissements où il est difficile de maintenir un contact entre les instances décisionnelles et les paroissiens « de la base ».  Lorsque les églises sont fermées et que les célébrations se font de plus en plus rares, le peu de pratiquants qui subsistent se trouve de plus en plus délaissé et risque d’abandonner la fréquentation de lieux de culte trop éloignés.

    La question peut être posée : face à une situation alarmante, certaines autorités ecclésiastiques ne procèdent-elles pas à l’instar de "curateurs de faillite" s’inspirant de considérations purement humaines et quantitatives plutôt que d’une attitude créative, guidée par la foi et l’espérance chrétiennes, qui parierait sur l'action de la Providence ? Cette politique conduit tout droit à la fermeture et à la désacralisation de nombreuses églises (comme on supprime des succursales) et, voulant anticiper des réalités considérées comme inéluctables, les précède voire les provoque prématurément. Est-ce ainsi qu’ont procédé, et procèdent encore aujourd’hui sous d’autres latitudes, des évangélisateurs "fous de Dieu", résolus à communiquer le feu de la Bonne Nouvelle ?

    Quel visage va-t-on donner chez nous à cette « nouvelle évangélisation » dont on nous parle tant mais que bien souvent, comme sœur Anne, on ne voit jamais venir ? Quel sera, concrètement, l’impact de l’année de la foi dans nos communautés ? Ne vaut-il pas mieux utiliser « les quelques pains et les quelques poissons » (Jn, 6) qui nous restent pour nourrir les foules affamées de notre triste occident, tout en les confiant à Celui qui peut les multiplier, plutôt que de les laisser se perdre entre les mains de gestionnaires froids et apparemment sans espérance ?

    Concrètement, nous pensons que les ressources sacerdotales dont on dispose encore doivent être utilisées sans restrictions, sauf évidemment lorsque des prêtres sont défaillants. Le sacerdoce n’est pas un métier comme un autre où l’on attend le jour béni de la pension pour mettre les pieds dans des pantoufles. La célébration de l’Eucharistie et des sacrements devrait être la priorité des priorités pour les prêtres tandis que les laïcs peuvent assumer de nombreuses tâches qui ne relèvent pas de l’état sacerdotal. Cela suppose que ces laïcs cessent d’être des consommateurs passifs des services offerts par l’Eglise mais deviennent des agents actifs. Il est évidemment intolérable de voir Monsieur ou Madame Untel se lamenter sur-les-églises-qui-se-vident et sur les mesures de restructuration en cours, mais qui ne lèveraient pas le petit doigt pour qu’il en aille autrement. Pourtant, beaucoup de chrétiens n’attendent pas autre chose que d’être invités à un grand chantier de restauration et de revitalisation chrétiennes.  

    Des pistes et des exemples dont on peut s’inspirer existent. La fécondité de l’apostolat de certains pasteurs (comme le Père Zanetti Zorkine à Marseille), celle de communautés nouvelles (qu'elles soient du "Renouveau" ou de la "Tradition"), interpellent et montrent que rien n’est inéluctable. Encore faut-il que ceux qui sont en charge de la conduite des diocèses y croient encore, mais peut-on en douter ?