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BELGICATHO - Page 1096

  • Congo : une indépendance pour quoi faire ?

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    Souvenir : il y a 58 ans, jour pour jour, c’était le jeudi 30 juin 1960: sur le coup des 11 heures, au fond de la brousse de l’Uélé, par petits groupes, des villageois se rassemblent  sur la  barza et dans le lupango de la maison familiale: « Radio Congo Belge » relaie la cérémonie de la déclaration de l’indépendance qui se déroule très loin de là (1.500 km à vol d’oiseau) à Léopoldville, dans la grande salle des congrès de la résidence du gouverneur général (rebaptisée Palais de la Nation).

    Babuas ou Bakérés, les paysans des bords de la Bima ou de l’Andu, ne comprennent pas le français. Au fur et à mesure, Maman traduit en lingala les discours bien lissés du Roi Baudouin et du futur président de la République, Joseph Kasavubu. Une harangue impromptue de Lumumba alourdit soudain l’atmosphère: la traductrice improvisée, imperturbable, prend alors des libertés avec les propos désobligeants du leader nationaliste: tout va bien, chacun veut la paix.

    Le peuple approuve. Simon Mpango, le capita-chef,  invite toute la famille  à participer à la grande fête organisée au village. Papa esquisse quelques pas de danse entre deux haies de travailleurs indigènes. Je filme la scène avec ma petite caméra 8mm. La bière et le vin de palme coulent au milieu des épilis, des coiffes à plumes et des pagnes en écorce. Non, la nuit dernière, les morts ne sont pas ressuscités, aucun enfant n’a disparu dans la forêt et ce soir la voie lactée baignera encore le ciel de sa douce lumière. Mais cinq jours plus tard la Force Publique se rebelle à Thysville, l’incendie se propage et tout s’effondre comme un château de cartes. Le Congo ne s’en est jamais remis.  

    Eternel retour d’une histoire sans fin : 58 ans plus tard, un an et demi après avoir arraché in extremis l’Accord de la Saint-Sylvestre, les évêques catholiques congolais continuent à exiger la tenue des élections libres, démocratiques et inclusives en République démocratique du Congo. Lu sur le site de "La Libre Afrique":

    Cenco ob_6630c9_carton-rouge-des-eveques-a-kabila.JPG« Dans un long courrier diffusé ce jeudi 29 juin, à la veille de la fête nationale et au terme de leur assemblée plénière, les évêques congolais dressent une série de constats et adressent une série de recommandations à l’ensemble de la population congolaise, mais aussi à la communauté internationale, appelée à continuer à soutenir le processus démocratique en RDC. Les évêques se disent préoccupés par les incertitudes qui planent sur le procesus électoral à six mois du passage par les urnes.

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  • Le mariage chrétien a-t-il encore un avenir ? Pour en finir avec les malentendus

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    De Philippe Maxence, le 29 juin 2018, sur le site du bimensuel « L’Homme Nouveau »:

    Thibaud Collin FIC140625HAB0.jpg« Cinquante ans après la parution de l’encyclique Humanæ vitæ, le philosophe Thibaud Collin se penche à nouveau sur la crise du mariage. Son dernier livre, Le mariage chrétien a-t-il encore un avenir ?, semble poser dans son titre une question quasi désespérée. C’est pourquoi, il ne faut pas manquer d’y associer le sous-titre retenu : Pour en finir avec les malentendus, qui ouvre des perspectives, non seulement plus optimistes, mais surtout plus actives. On prendra ainsi mieux en considération le propos et le but de l’auteur.

    Et si nous évoquons pour notre part le repère historique que constitue Humanæ vitæ, il ne s’agit pas non plus d’un hasard. Certes, l’analyse de Thibaud Collin ainsi que sa réflexion ne portent pas essentiellement sur cette encyclique publiée en 1968 par le pape Paul VI. Mais celle-ci avait marqué un coup d’arrêt dans les hésitations du magistère concernant le recours à la contraception artificielle, période qui a ébranlé en profondeur chez les fidèles la perception de ce qu’est le mariage chrétien. Après la parution de l’encyclique, la contestation ne s’est pas tue ; la pratique d’une grande partie des couples catholiques ne s’est pas forcément conformée à l’enseignement du magistère, mais la parole était claire, les repères présents et une pastorale cohérente possible.

    Le contexte historico-magistériel

    Humanæ vitæ rappelait dans une époque en crise l’enseignement de l’Église catholique. À sa manière et pour son temps, Paul VI s’inscrivait dans les pas de l’un de ses prédécesseurs. Le 31 décembre 1930, le pape Pie XI avait en effet publié une encyclique intitulée Casti connubii dans laquelle il rappelait le sens authentique du mariage chrétien. Le contexte historique n’était déjà plus favorable à ce dernier. Le droit nouveau, né de la Révolution, enraciné dans les Lumières, favorisait le divorce. Comme l’a bien montré Xavier Martin, les Lumières rompaient aussi radicalement avec la conception chrétienne de la femme et ravalaient celle-ci au rang de mineure, déséquilibrant le couple chrétien et accumulant à long terme les ingrédients nécessaires à la révolution féministe. L’égoïsme des classes bourgeoises se manifestait également dans sa volonté de réduire le nombre d’enfants, volonté élevée au rang de théorie puis de politique par le malthusianisme.

    Léon XIII avait déjà rappelé la sainteté du mariage dans l’encyclique Arcanum divinæ sapientiæ. Pour sa part, Pie XI répondait en quelque sorte à la décision de la Communion anglicane qui, lors de la Conférence de Lambeth de 1930, avait ouvert la voie au recours à la contraception artificielle, ouvrant ainsi dans les milieux chrétiens une longue et inachevée période de doutes.

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  • "Raciste", la Petite Maison dans la Prairie ?

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    De Ludivine Trichot sur le site du Figaro :

    Le prix Laura Ingalls débaptisé en raison du «racisme» de La Petite maison dans la prairie

    Le politiquement correct a encore frappé. Fondée en 1954, cette récompense littéraire a été renommée par l'Association des bibliothèques pour enfants. La série de huit tomes de La Petite maison dans la prairie qui a inspiré le célèbre feuilleton, est en effet décriée outre-Atlantique pour ses propos anti-Amérindiens et anti-Noirs.

    On se souvient tous de cette petite fille courant les nattes au vent dans la prairie avec ses soeurs. Laura Ingalls, interprétée à l'écran de 1974 à 1983 dans la série La Petite maison dans la prairie par Melissa Gilbert, est aussi le personnage central d'une œuvre littéraire marquante du XXe siècle aux États-Unis. Le feuilleton télé est issu des livres de Laura Ingalls Wilder, huit tomes inspirés de son enfance publiés entre 1932 et 1943. À la suite d'une réunion à la Nouvelle-Orléans, l'Association des bibliothèques pour enfants a décidé samedi de débaptiser le prix littéraire Laura Ingalls Wilder car elle juge son œuvre raciste. La récompense a été ainsi renommée le prix de l'Héritage littéraire pour les enfants. Les adhérents de l'ALSC ont été sondés en mai pour avoir leur avis sur le changement de nom du prix. Une majorité y était favorable

    «Les œuvres de Mme Wilder restent l'objet d'études et d'analyses littéraires qui mettent souvent en lumière des sentiments anti-Amérindiens et anti-Noirs, a expliqué l'organisation. L'ALSC reconnaît que l'héritage de l'auteur est complexe et que l'œuvre de Mme Wilder n'est pas universellement acceptée.» La récompense a été créée en 1954. Elle est décernée selon un rythme variable à des auteurs pour leur participation à la littérature enfantine. Le premier prix a d'ailleurs été décerné à Wilder elle-même.

    Une œuvre reflet de son époque

    La Petite maison dans la prairie raconte le quotidien d'une famille de fermiers dans l'Ouest des États-Unis au XIXe siècle. À cette époque, le Nouveau Monde est encore très ancré dans le racisme. «Un bon Indien est un Indien mort», peut-on notamment lire dans les pages du livre de Laura Ingalls Wilder, née en 1867 et décédée en 1957. La journaliste Samira Ahmed rapportait toutes ces phrases «inacceptables» en 2010 dans un article pour le Guardian. «Les livres de Mme Wilder sont le produit de sa vie, ses expériences et ses perspectives en tant que femme blanche de cette époque, a tenté de défendre l'ALSC. Ils représentent une attitude culturelle dominante, sans être universelle, envers les indigènes et les personnes de couleur quand elle vivait et quand le prix a été créé.»

    La série La Petite maison dans la prairie a connu un réel succès en librairie. Des millions d'exemplaires ont été vendus à travers le monde. En 1974, Michael Landon reprend le concept pour l'adapter à l'écran. Le show télévisé deviendra culte avec 205 épisodes diffusés sur la chaîne NBC et à travers le monde. Certains ont tenu à souligner la contribution de l'auteur à la littérature et la culture américaine. Son impact reste toutefois moindre face à celui du livre Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell, publié en 1936 et vendu à plus de 45 millions d'exemplaires, qui a marqué toute une génération. Chaque année depuis trente-quatre ans, sa célèbre adaptation était projetée à l'Orpheum de Memphis, dans le Tennessee. Mais l'an passé, après l'attaque de Charlottesville, dans laquelle une militante antiraciste a été tuée par un suprémaciste blanc, la salle a décidé de suspendre cette tradition. Le film aux dix Oscars de Victor Fleming était l'objet de plaintes, motivées par «le portrait discriminant des noirs américains et la vision idéalisée des Sudistes».

     
  • La façon dont le pape François prépare le prochain conclave

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    De Marie-Lucile Kubacki sur le site de l'hebdomadaire "La Vie" :

    Comment François prépare le prochain conclave

    Ce jeudi 28 juin, le pape crée 14 nouveaux cardinaux à Rome, dont 11 électeurs. Par ces nominations, François façonne par petites touches le visage de l'Église catholique de demain. Analyse.

    Les consistoires se suivent… et ne se ressemblent pas. Et pour cause, cette cinquième vague de « création de cardinaux » du pape François marque symboliquement un passage : pour la première fois depuis le début du pontificat, le nombre d’hommes en rouge créés par François dépassera le nombre de ceux créés par son prédécesseur Benoît XVI, pour atteindre presque la moitié des cardinaux électeurs. Une donnée importante, car ce sont ces cardinaux de moins de 80 ans qui devront élire le prochain pape. Sur les 125 cardinaux électeurs que comptera le collège après ce consistoire, 59 ont été créés par François, 47 par Benoît XVI et 19 par Jean Paul II. D’une certaine manière, à travers ces nominations et les changements qu’il impulse au collège cardinalice, le pape sculpte le visage de l’Église catholique des prochaines années et prépare l’après.

    Comment François a-t-il changé la donne ? La réponse tient en trois mots clés : universel, périphéries, minorités. Sous son pontificat, l’Europe a vu sa représentation fondre lentement pour passer de 60 électeurs au conclave de 2013 à 53 après le dernier consistoire, avec une nette érosion de la part italienne, passée de 28 électeurs à 22. L’Amérique du Nord a maintenu son chiffre de 17 cardinaux électeurs. Il n’y a pas eu d’explosion du nombre de centre et latino-américains, qui n’ont gagné que 2 électeurs, passant de 16 à 18. En revanche, l’Afrique et surtout l’Asie-Océanie ont vu leur représentation s’envoler depuis 2013, les premiers passant de 11 à 16 électeurs et les seconds, de 11 à 21 électeurs. En vision d'ensemble, cela signifie que « le Sud » est beaucoup plus représenté qu’en 2013, avec 55 électeurs contre 28 à l’époque.

    Changer le visage de l'Église

    Si l’on regarde à présent dans le détail, plusieurs constats s’imposent. Le premier est que François ne respecte plus nécessairement la tradition des sièges cardinalices « privilège historique », qui veut qu’être nommé évêque à la tête de certains diocèses – généralement de grandes villes à forte représentation catholique – soit synonyme de barrette rouge. Le but ? Conserver la plus large liberté de choix possible afin de pouvoir véritablement changer le visage de l’Église. Pour autant, certains, y compris parmi ses admirateurs, estiment qu’il nomme encore trop de cardinaux parmi les responsables de Curie. C’est le cas du prêtre jésuite et éditorialiste américain Thomas Reese, qui déclarait à La Vie, à l’occasion de l’anniversaire du pontificat : « La plus grande réforme dont la Curie ait besoin est ce cesser de faire évêques ou cardinaux tous ceux qui y travaillent. Le pape demande aux gens d’adopter une attitude de service mais il ne comprend pas que pour qu’ils se comportent réellement comme tels, ils doivent cesser d’être ordonnés évêques ou créés cardinaux. »

    Par ailleurs, le pape crée des cardinaux dans des pays qui n’en ont jamais eus, mais en cela il n’est pas particulièrement novateur, Jean Paul II ayant commencé à le faire avant lui, animé par la volonté de reconnaître que le catholicisme croissait dans certains pays du Sud quand il avait tendance à stagner ou décliner au Nord. La véritable nouveauté impulsée par François, en revanche...

    (la suite est en accès payant)

  • D'après le cardinal Müller, nous nous convertissons au monde au lieu de nous convertir à Dieu

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    Du Catholic World Report, ces extraits traduits par un membre du Forum Catholique (Chicoutimi):

    "Voici ma traduction française de quatre propos intéressants du Cardinal Müller recueillis par Catholic World Report:

    Cardinal Müller: "Nous expérimentons la conversion au monde, au lieu de Dieu"

    1. Sur le programme des évêques allemands:

    ''Un groupe d'évêques allemands, avec en tête leur président [de la Conférence épiscopale allemande], se considèrent comme des faiseurs de tendances de l'Église catholique dans la marche vers la modernité. Ils considèrent la laïcisation et la déchristianisation de l'Europe comme un développement irréversible. Pour cette raison, la Nouvelle Évangélisation - le programme de Jean Paul II et Benoît XVI - est à leurs yeux une bataille contre le cours objectif de l'histoire, ressemblant à la bataille de Don Quichotte contre les moulins à vent. Ils cherchent pour l'Église une niche où elle peut survivre en paix. Par conséquent, toutes les doctrines de la foi qui s'opposent au «courant dominant», au consensus sociétal, doivent être réformés.

    Une conséquence de ceci est la demande de la Sainte Communion même pour les personnes sans la foi catholique et aussi pour les catholiques qui ne sont pas dans l’état de grâce sanctifiante. Sont également à l'ordre du jour: la bénédiction pour les couples homosexuels, l'intercommunion avec les protestants, la relativisation de l'indissolubilité du mariage sacramentel, l'introduction de viri probati et l'abolition du célibat sacerdotal, l'approbation des relations sexuelles avant et hors mariage. Ce sont leurs objectifs, et pour les atteindre, ils sont prêts à accepter même la division de la conférence des évêques.

    Les fidèles qui prennent la doctrine catholique au sérieux sont considérés comme conservateurs et expulsés de l'Église, et exposés à la campagne de diffamation des médias libéraux et anti-catholiques.

    Pour de nombreux évêques, la vérité de la révélation et de la profession de foi catholique n'est qu'une variable de plus dans la politique du pouvoir intra-ecclésial. Certains d'entre eux citent des accords individuels avec le pape François et pensent que ses déclarations dans des entretiens avec des journalistes et des personnalités publiques loin d’être catholiques justifient même l'édulcoration de vérités définies et infaillibles de la foi (= dogmes). Tout compte fait, nous avons affaire à un processus flagrant de protestantisation.

    Aujourd'hui, pour de nombreuses personnes, être accepté par les médias est plus important que la vérité, pour laquelle nous devons aussi souffrir. Pierre et Paul ont souffert le martyre pour le Christ à Rome, le centre du pouvoir à leur époque. Ils n'étaient pas célébrés par les dirigeants de ce monde comme des héros, mais plutôt moqués comme le Christ sur la croix.

    (…)

    Nous ne devons jamais oublier la dimension martyrologique du ministère pétrinien et du ministère épiscopal.''

    2. Sur la communion pour les protestants:

    ''Aucun évêque n'a le pouvoir d'administrer la sainte communion aux chrétiens qui ne sont pas en pleine communion avec l'Église catholique. Ce n'est que dans une situation de danger de mort qu’un protestant peut demander l'absolution sacramentelle et la Sainte Communion comme viatique, s'il partage toute la foi catholique et entre ainsi en pleine communion avec l'Église catholique, même s'il n'a pas encore déclaré officiellement sa conversion.

    Malheureusement, aujourd'hui, même des évêques ne connaissent plus la foi catholique en l'unité de la communion sacramentelle et ecclésiale et justifient leur infidélité à la foi catholique avec un prétendu souci pastoral ou avec des explications théologiques contraires aux principes de la foi catholique. Toute doctrine et praxis doivent être fondées sur la Sainte Écriture et la Tradition Apostolique, et ne doivent pas contredire les déclarations dogmatiques antérieures du Magistère de l'Église. (…)''

    3. Sur la trahison des pasteurs:

    ''Il y a beaucoup de gens qui vivent leur foi, qui aiment le Christ et son Église, et qui placent tout leur espoir en Dieu dans la vie et dans la mort. Mais parmi eux il y en a beaucoup qui se sentent abandonnés et trahis par leurs pasteurs. Être populaire dans l'opinion publique est de nos jours le critère d'un soi-disant bon évêque ou prêtre. Nous faisons l'expérience de la conversion au monde, au lieu de Dieu, contrairement aux déclarations de l'Apôtre Paul: ''Est-ce que je cherche maintenant la faveur des hommes ou de Dieu? Ou est-ce que j'essaye de plaire aux hommes? Si j’en étais encore à plaire à des hommes, je ne serais pas serviteur du Christ'' (Ga 1, 10).

    Nous avons besoin de prêtres et d'évêques remplis de zèle pour la maison de Dieu, qui se consacrent entièrement au salut des êtres humains dans ce pèlerinage de la foi vers notre demeure éternelle. Il n'y a aucun avenir pour le ‘’christianisme léger" (Christianity Lite). Nous avons besoin de chrétiens avec un esprit missionnaire.''

    4. Sur le sacrement de l’Ordre réservé aux hommes:

    ''La foi est nécessaire pour le salut. La diplomatie papale peut accomplir beaucoup de bien dans le monde. Mais la proclamation de la foi et de la doctrine ne doit pas être subordonnée aux exigences et aux conditions des jeux de pouvoir terrestres. La foi surnaturelle ne dépend pas du pouvoir terrestre. 

    Dans la foi, il est clair que le sacrement de l'Ordre - dans les trois degrés (évêque, prêtre et diacre) - ne peut être reçu validement que par un homme baptisé, parce que lui seul peut symboliser et représenter sacramentellement le Christ comme époux de l'Église. Si le ministère sacerdotal est compris comme une position de pouvoir, alors cette doctrine de la réservation des Ordres sacrés aux catholiques de sexe masculin est comprise comme une forme de discrimination contre les femmes.

    Mais cette perspective de pouvoir et de prestige social est fausse. Ce n'est que si nous voyons toutes les doctrines de la foi et des sacrements avec des yeux théologiques, et non en termes de pouvoir, que la doctrine de la foi concernant les prérequis naturels pour les sacrements de l'Ordre et du Mariage nous sera aussi évidente. Seul un homme peut symboliser le Christ, l'Époux de l'Église. Un seul homme et une seule femme peuvent symboliquement représenter la relation du Christ à l’Église.'' (…)"

    * Pour lire l'intégralité de l'entrevue (en anglais), c'est sur Catholic World Report

  • Dimanche 1er Juillet 2018 (10h00) à l’église du Saint-Sacrement à Liège : Solennité de la fête des saints Pierre et Paul

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    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_juillet2018.jpg

    MESSE GRÉGORIENNE, ORGUE ET VIOLONS

    DIMANCHE 1er JUILLET 2018 À 10 HEURES

     

    IMG_6965 - Copie.jpgL’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 1er juillet prochain, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et l’Ensemble instrumental Darius ont choisi de privilégier la musique de l’âge baroque et la découverte d’un compositeur chilien d’aujourd’hui.

    Le propre grégorien de la messe de la Fête des saints Pierre et Paul est chanté par la Schola du Saint-Sacrement. Il commence par la mélodie de l’introït composée sur des paroles extraites des actes des apôtres et du psaume 138 illustrant la confiance en Dieu dans les épreuves et se termine par les Laudes Carolingiennes en l’honneur du Christ Vainqueur.

     

  • Alors que la législation belge sur l'avortement risque de devenir l'une des plus libérales du monde, il faut écrire aux membres de la Chambre

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    Ce message qui vient de nous parvenir mérite votre attention et devrait vous inciter à signer la lettre ouverte adressée aux membres de la Chambre des Représentants :

    Nous sommes très préoccupés par les propositions de loi relatives à l'avortement débattues en ce moment même au Parlement belge et visant à faire de la législation belge l'une des plus libérales au monde (supprimer les conditions strictes dans lesquelles l’avortement est permis ; augmenter jusqu’à 20 semaines de grossesse (5 mois!) le délai dans lequel l’avortement est admis ; supprimer totalement les sanctions pénales en cas de non-respect des conditions posées par la loi).

    Nous pensons que le Parlement se trompe de débat. Les seules vraies questions sont : comment faire diminuer le nombre d’avortements et comment améliorer l'accueil, l'écoute et l'accompagnement des femmes et jeunes filles en détresse en raison d'une grossesse non prévue?

    Un petit groupe de citoyens a décidé d'écrire une lettre ouverte à nos Députés afin de leur faire part de leur souhait de les voir prendre plutôt des initiatives législatives visant à faire diminuer drastiquement – à l’exemple de nombreux pays européens – le nombre de grossesses non désirées et donc le nombre de femmes et jeunes filles susceptibles de recourir à l'avortement.

    Nous vous invitons à soutenir cette initiative citoyenne constructive en signant cette lettre ouverte que vous trouverez ici : http://bit.ly/2Kb17wF . Celle-ci sera remise au Président de la Commission Justice de la Chambre au début du mois de juillet et nous voulons également la faire publier dans les médias.

    Si vous êtes convaincus du bien-fondé de notre démarche, nous vous encourageons aussi à diffuser rapidement cet email LE PLUS LARGEMENT POSSIBLE autour de vous. En effet, plus nombreux nous serons à signer la lettre, plus son impact sera grand.

  • Fécondation in vitro : les embryons sont-ils en sécurité dans les congélateurs ?

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    FIV EN ESPAGNE : UNE FAILLE ÉLECTRIQUE PROVOQUE LA MORT DE DIZAINES D’EMBRYONS CONGELÉS

     de genethique.org

    Les 1er et 2 juillet 2017 à Valence en Espagne, le dysfonctionnement d’un congélateur obsolète a provoqué la mort de tous les embryons qui y étaient conservés. Une faille électrique a, en outre, empêché le déclanchement des alarmes du Laboratoire de Reproduction de l’Hôpital Blasco Ibáñez.

    Plusieurs employés de l’unité d’obstétrique avaient déjà fait remonter l’existence de ce risque, mais rien n’a été fait pour éviter les pannes électriques qui se sont avérées fatales pour les embryons. L’hôpital parle d’ « irresponsabilité ». Les installations sont obsolètes, mais continuent à être utilisées. Le Ministère de la Santé, informé, n’a pas voulu rendre publique l’information. Du côté de l’hôpital, il a été discrètement décidé de payer un cycle complet de FIV dans un centre privé, pour plus de 20 000 €, à une de ses infirmières concernée, pour que l’incident ne soit pas révélé au grand jour.

    Voir aussi :

    Ohio : Plus de 2000 ovocytes et embryons potentiellement endommagés

    Etats-Unis : des congélateurs endommagés dans une seconde clinique de fertilité, des clients veulent porter plainte

    Sources: El Mundo, Vicente Useros (25/06/2018)

  • Revers et difficultés pour la dernière période du pontificat actuel

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    De Bernadette Sauvaget sur le site de Libération.fr :

    Cinq ans de Vatican et des trous d’air pour le Saint-Père

    S’il reste populaire, le pape François, 81 ans, n’est malgré tout pas au mieux de sa forme. Et vient d’essuyer de graves revers. 

    Ces temps-ci, le pape François irait plutôt couci-couça. L’âge venu (il a atteint 81 ans), sa démarche est lourde et incertaine. Il monte difficilement les escaliers, s’appuyant souvent sur les bras de ceux qui l’entourent et trébuche fréquemment. C’est encore arrivé publiquement la semaine dernière lors d’un déplacement à Genève. Mais surtout, le jésuite argentin s’est pris les pieds dans le tapis dans deux affaires d’importance qui ont écorné son aura et son autorité. Sans vraiment remettre en cause sa (encore) grande popularité dans l’opinion publique mondiale.

    En février, le Vatican a même frôlé le «Françoisgate» à cause du dossier ultrasensible de la pédophilie, sur lequel le pape a donné une impression de flottement et d’ambiguïté. Lors d’un voyage calamiteux au Chili, il avait apporté un soutien inconditionnel à l’évêque Juan Barros, soupçonné d’avoir couvert les agissements du prêtre pédophile Fernando Karadima. Le chef de l’Eglise catholique avait alors suggéré que ces soupçons étaient de la calomnie et réclamé qu’on lui apporte des preuves. Mais voilà, il est très vraisemblable qu’il les avait déjà, ces preuves. Au moins qu’il avait été personnellement alerté.

    Flair

    Quelques semaines après ce voyage au Chili, la presse anglo-saxonne révélait la lettre qui lui avait été adressée, en avril 2015, par une ancienne victime du prêtre Juan Carlos Cruz. Le courrier avait été remis en mains propres au cardinal américain Sean O’Malley, en charge du dossier de la pédophilie au Vatican, avec pour mission de la transmettre au pape. A la suite de cette publication, François et le Vatican ont rétropédalé à vive allure : envoi d’une mission sur place, rapport de 2 300 pages, longues rencontres au Vatican entre le pape et trois victimes de Karadima, repentance du chef de l’Eglise catholique - une première dans ce genre de situation - et démission collective de l’épiscopat chilien. Homme d’un grand flair politique, François a réussi à rétablir in extremis la situation.

    Crash

    Sur une autre affaire, plus confidentielle, le pape vient d’essuyer un grave revers. Il y a quelques mois, la Conférence épiscopale allemande avait décidé d’autoriser le conjoint protestant d’un(e) catholique à accéder à la communion s’ils assistaient ensemble à la messe. Un dossier byzantin pour l’opinion publique. Mais, en interne, la décision allemande constituait une grande avancée. Las ! Un petit groupe de sept évêques conservateurs allemands, opposés à cette mesure, en ont appelé au Vatican et y ont trouvé des soutiens pour se faire entendre. Le pape et son ami le cardinal Reinhard Marx (oui, oui…), patron des évêques allemands, ont dû reculer. Si l’affaire est importante, c’est parce qu’elle remet en cause l’un des axes forts de la réforme que veut entreprendre le pape François : décentraliser l’Eglise catholique en autorisant les conférences épiscopales à prendre des décisions d’ordre doctrinal. Une vraie révolution dans l’Eglise catholique, formatée autour de la centralité romaine.

    L’affaire allemande était une sorte de test. Il s’est soldé par un crash pour le pape, en butte à une sérieuse opposition au sein de son institution. Homme à poigne et autoritaire, le jésuite argentin y fait quand même face, bon an mal an. Et sait surtout jauger lorsqu’il faut reculer.

    Mais les années lui sont désormais comptées. Indéniablement, le pontificat entre dans sa dernière période. La plus difficile, sûrement. D’autant que le Vatican et le pape ont connu, sur un terrain plus politique celui-là, deux défaites cuisantes : la chute du bastion catholique irlandais (le pays est en marche pour autoriser l’IVG) et l’arrivée au pouvoir d’une droite extrême et populiste en Italie. François, c’est sûr, a connu des jours meilleurs.

  • Belgique : la décomposition de la famille s'accélère

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    Lu dans l'édition du journal "Le Soir" de ce jour (p. 8) :

    Plus d’un bébé sur deux naît hors mariage 

    Les statistiques parlent d’elles-mêmes pour traduire l’évolution de la société belge. S’il était inconcevable il y a quelques décennies encore qu’un enfant naisse en dehors des liens sacrés du mariage, la tendance s’est inversée : pour la première fois, en 2015, plus de la moitié des enfants (50,6 %) sont nés de couples non mariés, ressort-il des chiffres de Statbel, l’office belge de statistique. La courbe des naissances survenues dans le mariage ne cesse de piquer du nez : au-dessus de 70 % en 2000 (et de 96 % en 1980), elle passe donc pour la première fois sous la barre des 50 % au niveau national, avec quelques disparités régionales. Si, en Flandre, le cap n’est pas encore dépassé (49,5 % en 2015), il a été franchi dès 2007 en Wallonie où seules quatre naissances sur dix étaient le fruit d’une union scellée par un mariage en 2015. Selon l’Office de statistique national, cependant, les deux Régions évoluent désormais au même rythme malgré un niveau de départ bien différent (un peu moins de 80 % en Flandre contre un peu plus de 60 % en Wallonie, en 2000).
     
    « La société belge a évolué très rapidement » 

    « C’est une tendance que l’on observe dans la quasi-totalité des pays développés. Ce qui est intéressant en Belgique, c’est la vitesse avec laquelle cela s’est fait. Le phénomène concernait environ 25 % des naissances en 2000, soit la même proportion que l’Allemagne et un peu moins que la Suède ou le Royaume-Uni (40 %). Quinze ans plus tard, elles ont doublé en Belgique pour dépasser les 50 %, contre un peu plus de 30 % en Allemagne et 50 % au Royaume-Uni. Par ailleurs, le phénomène est aussi lié à l’augmentation du nombre de divorces et au tassement de l’importance de la religion. »

  • Un nouveau groupe djihadiste sème la terreur au Mozambique

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    Mozambique : Émergence d’un nouveau groupe djihadiste

    L’Église du Mozambique s’inquiète de récentes attaques violentes perpétrées par un nouveau groupe djihadiste qui, d’octobre 2017 à juin 2018, sème la terreur dans la province de Cabo Delgado, au nord du pays.

    On dispose de peu de données sur ce groupe terroriste qui porte le même nom que l’organisation somalienne Al Shabab, mais qui n’a apparemment aucun rapport avec elle déplore l’évêque du lieu, Mgr Luiz Fernando Lisboa. Le groupe a tué des dizaines de personnes, brulé des maisons et attaqué des églises et des mosquées« L’ennemi n’a ni visage, ni porte-paroleNous ne le connaissons pas. On ne sait pas qui combattre. On ne sait même pas le motif de sa lutte. On parle de radicalisme religieux, de lutte pour les ressources naturelles, du commerce illicite d’armes, de conflits politiques, de rivalités ethniques… mais la vérité est que personne ne peut encore confirmer avec certitude de quoi il s’agit », déclare l’évêque de Pemba à l’AED, tout en précisant que « les défunts n’avaient aucune relation entre eux, ils étaient originaires de villages différents et étaient de religions différentes. Ce ne sont pas spécifiquement les chrétiens qui sont persécutés ».

    Cette situation de grande violence « est absolument nouvelle pour tous », et a surpris le gouvernement, la population et les forces de sécurité. Pour éviter d’autres attaques, « des voitures blindées ont été placées dans plusieurs districts, de nombreux soldats et policiers armés inspectent les gens et les voitures, en particulier dans la partie septentrionale de la province ».

    La situation d’extrême pauvreté et le chômage élevé des jeunes au Mozambique en font des proies faciles pour les terroristes. « On dit que les jeunes qui ont accepté de participer à ce groupe se sont vu promettre de grosses sommes d’argent », affirme le prélat. « Les jeunes impliqués ne sont pas seulement des inconnus, des étrangers ou des “terroristes”, comme nous les appelons habituellement. Il y a aussi des jeunes de nos familles, de nos villages, de chez nous, de notre confession… »

    Mgr Lisboa rend visite aux communautés et aux paroisses touchées pour leur donner des paroles d’encouragement et pour soutenir spirituellement les missionnaires. « Nous travaillons pour calmer les esprits et demander aux gens de rester sereins. Nous avons demandé qu’il ne soit pas diffusé d’images violentes sur les réseaux ni répandu plus de rumeurs concernant les faits, car cela ne fait que créer encore plus de panique et susciter une atmosphère d’insécurité. Nous prions beaucoup et nous demandons de prier pour que ces attentats s’arrêtent et pour que les autorités arrêtent les coupables et qu’ils soient jugés. Nous ne devons pas nous sentir piégés ou paralysés, malgré la prudence dont nous devons faire preuve ».

    Les principaux défis pour l’Église au Mozambique

    Beaucoup d’autres défis pèsent sur l’Église (le nombre de chrétiens représente environ 55% de la population) : la pauvreté -même si le pays est riche en ressources naturelles, la malnutrition maternelle et infantile, les mariages prématurés, les grossesses précoces des jeunes filles, le manque de soins adéquats pour les populations, les conditions d’éducation, les dettes cachées faites par le gouvernement précédent qui ont contribué à l’augmentation de la pauvreté, l’absence de réconciliation nationale après les deux guerres, pour n’en nommer que quelques-uns.

    Dans un communiqué envoyé de son diocèse, Mgr Lisboa encourage chacun à intensifier ses prières et à « ne pas être aveuglé par les préjugés religieux, ethniques et politiques, mais plutôt à former un grand courant de bons sentiments, de bonnes actions, de bonnes relations, de bons conseils, de bonnes initiatives… pour que la paix, qui est toujours le fruit de la justice, règne à nouveau parmi nous ».

  • Le baptême des petits enfants : une violation des droits de l'homme d'après l'ancienne Présidente d'Irlande

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    De Jeanne Smits sur RéinformationTV

    Mary McAleese, ancienne présidente d’Irlande, affirme que le baptême des petits enfants viole les droits de l’homme

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    Dans un entretien accordé au quotidien irlandais The Independent, Mary McAleese s’en est prise violemment à l’habitude de catholiques de baptiser les jeunes enfants avant l’âge de raison, et en particulier les petits enfants. Une pratique qui violerait leurs « droits humains », les droits fondamentaux de l’homme, selon cette femme politique marquée à la fois par ses prises de position très libérales et des études de droit canonique à l’Université grégorienne de Rome poursuivies après son dernier mandat à la tête de l’Irlande dont elle a été la huitième présidente (entre 1997 et 2011). Elle consacre actuellement une thèse à la question.

    Déclaration isolée d’une catholique de gauche, dira-t-on. Mais elle a du poids. Mary McAleese a figuré parmi les « femmes les plus influentes » répertoriées par Time ; elle bénéficie, dans le monde qui est le nôtre, d’une reconnaissance qui salue précisément son libéralisme philosophique. Elle possède de son point de vue une qualité incomparable, celle d’être catholique et de se revendiquer toujours comme telle, tout en affichant une forte volonté de restructurer le catholicisme pour l’accommoder au monde actuel. A partir des déclarations comme la sienne, on peut peaufiner le champ d’application des droits de l’homme, développement tout naturel lorsqu’on pense que la Révolution française a d’emblée interdit les vœux religieux au nom de la liberté : nous sommes ici dans la même logique.

    Et voilà les droits de l’homme pour empêcher le baptême – la logique de 1789

    Mary McAleese a ainsi affirmé que le baptême des petits enfants entraîne une adhésion « forcée » à l’Eglise catholique. Ces enfants, a-t-elle déclaré au cours de son entretien, sont « essentiellement des conscrits infantiles contraints à des obligations d’obéissance tout au long de leur vie ».

    Sans aller jusqu’à nier les effets spirituels du baptême – la libération du peché originel et le don de la foi – elle a ajouté : « Ce sont des choses spirituelles. Mais il ne faut pas oublier l’autre aspect, comme on le fait souvent : si les parents sont catholiques et qu’on est baptisé dans une église catholique, le bébé devient membre de l’Eglise catholique à vie – selon l’enseignement de l’Eglise – avec tous les droits et obligations y afférant. »

    « On ne peut pas vraiment imposer des obligations à des personnes qui ont à peine quinze jours ; on ne peut pas leur dire à sept ou huit ans, ou à 14, ou à 19 : “Voilà les termes du contrat, voilà ce pour quoi vous avez signé”, parce que la vérité, c’est qu’ils ne l’ont pas fait. Les parents peuvent les guider, leur donner une orientation, mais ils ne peuvent pas leur imposer, et ce que l’Eglise a échoué à faire, c’est de reconnaître qu’il y a un moment où nos jeunes, devenus adultes après avoir été baptisés dans l’Eglise et élevés dans la foi, puissent avoir la possibilité de dire : “Je valide tout cela” ou “Je le répudie” », a-t-elle poursuivi.

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