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BELGICATHO - Page 1098

  • Pape François : une communication chaotique, selon le vaticaniste Sandro Magister

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    Sur son blog « Settimo Cielo », le vaticaniste Sandro Magister publie une réflexion très argumentée relative à la communication estimée chaotique du pape François sur des sujets sensibles concernant la foi et les mœurs. Le site « diakonos.be » en publie la traduction qu’on lira ci-dessous. Il en ressort une image du pontife qui, si elle s’avérait exacte, poserait un vrai problème ou -si elle ne l’est pas- appelle un démenti autorisé et circonstancié. Sandro Magister est spécialiste des questions religieuses au sein de l’un des principaux journaux de la péninsule : « l’Espresso ». Enseignant l'histoire religieuse contemporaine à l’université d’Urbino, Sandro Magister est considéré comme l’un des vaticanistes les plus anciens et les plus fiables. JPSC.

    « En théorie, tous les médias du Vatican devraient travailler main dans la main pour transmettre au grand public l’image fidèle du Pape.

    Mais en pratique, ce n’est pas le cas. La salle de presse du Vatican est prudemment restée à l’écart de l’instrumentalisation ratée d’une lettre privée de Benoît XVI.  Elle a laissé Mgr Dario Edoardo Viganò, le Préfet du Secrétariat pour la communication, se débattre seul dans la tempête et ce dernier n’a été sauvé du naufrage que grâce à la protection du pape qui ne tient décidément pas à se priver de son désastreux « spin doctor ».

    Le Pape, précisément. Parce que François lui-même fait souvent cavalier seul en matière de communication publique, sans prendre la peine de se concerter avec personne.  Et il s’y prend d’au moins trois manières :

    • En disant lui-même ce qu’il veut en public, sans passer par aucun contrôle ni aucune vérification préalable ;
    • En faisant en sorte que d’autres disent en public ce qu’il leur dit dans des entretiens privés ;
    • En recommandant d’écouter des personnes qui disent ce que lui-même ne dit ni en public ni en privé mais qu’il souhaite entendre dire.

    Ces derniers jours, François a eu recours à l’ensemble de ces trois modalités de communication. Avec des effets diversement perturbateurs.

    *

    La première de ces modalités, il l’a utilisée dans l’homélie de la messe du dimanche de Pâques. Il n’a lu aucun texte écrit, parlant à bâtons rompu en italien.  Et pour faire l’éloge des grandes « surprises » que Dieu fait, en particulier l’annonce de la résurrection, voici comment il s’est exprimé : « Pour le dire un peu avec le langage des jeunes : la surprise [de Dieu] est un coup bas  »  (en italique dans la retranscription officielle de l’homélie).

    Sauf que l’expression « coup bas » n’appartient pas au langage des jeunes mais à celui de la boxe. Il désigne un coup décoché sous le ceinture : interdit, répréhensible et qui peut valoir une disqualification.  Un coup vil, en traître.  Une bien mauvaise image pour illustrer l’annonce de la résurrection de Jésus au cours de l’homélie de Pâques place Saint-Pierre.  Il n’en reste pas moins que ce « coup bas » décrit par François a fait mouche dans les médias.  En Italie, il faisait même les titres d’un important journal télévisé du soir.

    *

    La seconde modalité est celle adoptée par François quand il a invité pour un entretien mardi dernier son ami Eugenio Scalfari, fondateur du quotidien « la Repubblica » et figure emblématique de l’intelligentsia laïque italienne.

    Au cours de cet entretien, à l’instar des autres qu’il a déjà eu avec le Pape, Scalfari n’enregistre pas et ne prend pas de notes. Mais il en retranscrit toujours le contenu dans « la Repubblica », avec çà et là quelques omissions et quelques ajouts aux paroles du pape « pour que le lecteur comprenne », comme il l’a lui-même expliqué dans une conférence de presse après la publication du premier compte-rendu.  Et cette fois, il a entre autre attribué à François l’affirmation suivante :

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  • Sainte Julienne de Cornillon, promotrice du culte eucharistique (5 avril)

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    sainte-julienne-du-mont-cornillon.jpgDe BENOÎT XVI, lors de l'AUDIENCE GÉNÉRALE du mercredi 17 novembre  2010 (source) :

    Sainte Julienne de Cornillon

    Chers frères et chères sœurs,

    Ce matin également, je voudrais vous présenter une figure féminine, peu connue, à laquelle l’Eglise doit toutefois une grande reconnaissance, non seulement en raison de sa sainteté de vie, mais également parce qu’à travers sa grande ferveur, elle a contribué à l’institution de l’une des solennités liturgiques les plus importantes de l’année, celle du Corpus Domini. Il s’agit de sainte Julienne de Cornillon, également connue sous le nom de sainte Julienne de Liège. Nous possédons quelques informations sur sa vie, en particulier à travers une biographie, probablement écrite par un ecclésiastique qui lui était contemporain, dans laquelle sont recueillis divers témoignages de personnes qui eurent une connaissance directe de la sainte.

    Julienne naquit entre 1191 et 1192 près de Liège, en Belgique. Il est important de souligner ce lieu, car à cette époque, le diocèse de Liège était, pour ainsi dire, un véritable «cénacle» eucharistique. Avant Julienne, d’éminents théologiens y avaient illustré la valeur suprême du sacrement de l’Eucharistie et, toujours à Liège, il existait des groupes féminins généreusement consacrés au culte eucharistique et à la communion fervente. Guidées par des prêtres exemplaires, elles vivaient ensemble, se consacrant à la prière et aux œuvres de charité.

    Devenue orpheline à l’âge de 5 ans, Julienne, avec sa sœur Agnès, fut confiée aux soins des sœurs augustiniennes du couvent-léproserie du Mont-Cornillon. Elle fut éduquée surtout par une religieuse prénommée Sapience, qui suivit sa maturation spirituelle, jusqu’à ce que Julienne elle-même reçoive l’habit religieux et devienne elle aussi moniale augustinienne. Elle acquit une culture considérable, au point de lire les œuvres des Pères de l’Eglise en latin, en particulier saint Augustin, et saint Bernard. Outre sa vive intelligence, Julienne faisait preuve, dès le début, d’une propension particulière pour la contemplation; elle possédait un sens profond de la présence du Christ, dont elle faisait l’expérience en vivant de façon particulièrement intense le sacrement de l’Eucharistie et s’arrêtant souvent pour méditer sur les paroles de Jésus: «Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde» (Mt 28, 20).

    A l’âge de seize ans, elle eut une première vision, qui se répéta ensuite plusieurs fois dans ses adorations eucharistiques. La vision présentait la lune dans toute sa splendeur, dont le diamètre était traversé par une bande noire. Le Seigneur lui fit comprendre la signification de ce qui lui était apparu. La lune symbolisait la vie de l’Eglise sur terre, la ligne opaque représentait en revanche l’absence d’une fête liturgique, pour l’institution de laquelle il était demandé à Julienne de se prodiguer de façon efficace: c’est-à-dire une fête dans laquelle les croyants pouvaient adorer l’Eucharistie pour faire croître leur foi, avancer dans la pratique des vertus et réparer les offenses au Très Saint Sacrement.

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  • « Sont-ils voués à disparaître ? » - Marche pour la Vie - Bruxelles, dimanche 22 avril

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    La Marche Pour la Vie à Bruxelles revient pour une 9ème édition. Le 22 avril, les marcheurs défileront en silence, pour tous ceux qui ne peuvent plus s'exprimer. Leur thème : « Sont-ils voués à disparaître ? ». Ce "ils" regroupant les enfants dépistés handicapés, les personnes âgées, les isolés, les personnes souffrantes, tous ceux qui sont fragiles et auxquels notre société ne propose que la mort comme solution. Nous relayons ci-dessous le communiqué de presse de La Marche pour la Vie Bruxelles :

    Marche pour la Vie 2018

    Communiqué de presse 

    Chaque année, de milliers de personnes marchent dans le monde entier pour défendre les valeurs de la vie et sa protection depuis la conception de l’être humain jusqu’à sa mort naturelle. En Belgique, la Marche pour la Vie a lieu depuis maintenant 9 ans. Elle rassemble de plus en plus de personnes et de familles. Son objectif est de défendre publiquement le droit à la vie de toutes les victimes d’innombrables avortements, de l’euthanasie, et de toutes les pratiques qui portent atteinte ou marchandent la vie humaine (GPA, recherche sur et destruction d’embryons, ...). C’est aussi de soutenir les personnes et associations qui œuvrent pour la protection de la vie, qui proposent des alternatives à l’avortement, assistent les mères en détresse, et entourent les personnes en fin de vie.

    Le rassemblement a lieu le dimanche 22 avril 2018 à 15h, au Mont des Arts à Bruxelles, pour arriver au pied du Palais de Justice. La Marche se déroule en silence, en hommage à toutes les victimes des atteintes à la vie. Tous sont les bienvenus, des bébés en poussette aux personnes âgées ou à mobilité réduite, car le parcours est facile et court. A cette occasion, des intervenants prennent également la parole sur la protection de la vie et de la dignité humaine.

    « Sont-ils voués à disparaître ? » 

    Telle est la question que la Marche pour la Vie pose à tous les Belges cette année. Qui sont-« ils » ? Ils sont des enfants à naître atteints d’un handicap « dépisté » gratuitement pour pouvoir « prévenir » leur naissance, c’est-à-dire mettre fin à leur vie. Ils sont des personnes âgées souffrant de la solitude, abandonnées par leur famille, qui demandent l’euthanasie parce qu’elles se sentent un poids pour leurs proches ou inutiles à la société. Ils sont des personnes fatiguées de vivre parce que personne n’est là pour leur dire que leur vie a un sens propre. Ils sont des enfants atteints de grandes souffrances, à qui on propose la mort comme solution, au lieu de soins palliatifs respectueux de leur vie. Ils sont bien plus que des phoques ou des pandas en voie de disparition. Pourtant, on leur fait comprendre qu’ils n’ont plus leur place dans notre société. Ils sont fragiles, et on les enfonce dans leur fragilité, jusqu’à la mort. 

    Face à cette politique de tri sélectif des êtres humains en fonction de critères matérialistes, la Marche pour la Vie proclame haut et fort le caractère inviolable de la vie de chaque personne. Parce que chaque personne détient, de par son humanité, une dignité intrinsèque qui ne dépend ni de sa santé mentale ou physique, ni du degré d’amour des personnes qui l’entourent, ni de son niveau de vie, ni de ce qu’elle va coûter, en attention, en amour ou en argent, à la société. Nous sommes tous également dignes de vivre parce que nous partageons tous la même dignité humaine. Et aucun régime politique ne pourra éradiquer ce lien vital de solidarité entre les êtres humains. 

    Nous voulons le respect de la vie de chacun, qu’il ait une semaine ou 97 ans, qu’il soit malade ou bien portant, qu’il soit seul ou entouré, qu’il soit pauvre ou riche. Nous voulons une société où l’on soigne les malades jusqu’au bout et où l’on aime nos anciens qui ont tant à nous transmettre jusqu’à leur mort naturelle. Nous voulons qu’en Belgique, les femmes faisant face à une grossesse inattendue reçoivent tout le soutien nécessaire pour porter sereinement leur enfant au monde. Que l’on réponde aux pressions qui s’exercent sur elles et que la souffrance de l’avortement soit entendue et reconnue. Nous voulons que chaque personne puisse vivre, parce qu’absolument chaque personne a sa place dans notre société.  

    Pour que toutes ces personnes ne disparaissent pas, nous marcherons le 22 avril 2018. 

    Nous marcherons pour la Vie ce 22 avril, tout spécialement :

    • Pour que les femmes enceintes puissent être honnêtement orientées vers des alternatives à l’avortement lors de leur première visite médicale,
    • Pour que les enfants trisomiques en particulier et les enfants handicapés soient mieux intégrés dans la société grâce à un budget plus important alloué à leur famille, 
    • Pour que la Commission nationale d’évaluation relative à l’interruption relative de grossesse soit remise en place et délivre des données fidèles à la réalité tragique de l'avortement en Belgique,
    • Pour la protection des professions médicales dont la mission est de soigner et non de tuer par le biais de l’euthanasie et l’avortement,
    • Pour un réel effort de société et un investissement plus large dans les soins palliatifs afin que chacun puisse être accompagné jusqu'au bout et que personne ne doive plus se tourner vers l’euthanasie en raison d’une détresse morale ou physique, 
    • Finalement, pour que si une école aborde l’éducation sexuelle, celle-ci éduque les jeunes à la responsabilité et soit délivrée dans le respect profond de la vie qui peut résulter d’une relation sexuelle.

    La Marche pour la Vie Bruxelles

  • Le Vatican, vérités et légendes

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    Vient de paraitre : Christophe Dickès, Le Vatican, vérités et légendes, Perrin, 270 pages, 13 €. Vu sur le blog « Salon Beige » :

    JPSC

  • Aveuglements

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    Lu sur le site du mensuel « La Nef » :

    Aveuglements 9782204110983-5a868999f0d73.jpgJean-François Colosimo, directeur des Éditions du Cerf, essayiste, a consacré l’ensemble de ses recherches aux métamorphoses contemporaines de Dieu.

    La Nef – Dans un panorama grandiose, votre livre apparaît comme l’une des charges les plus virulentes contre la modernité fille des Lumières : alors que ces Lumières semblent un acquis unanimement loué, que leur reprochez-vous principalement ?
    Jean-François Colosimo – En proclamant la mort de Dieu, les Lumières donnent libre cours au culte de l’humanité autonome, prométhéenne, libre de tout, y compris d’elle-même. La glorification du progrès de demain passe par la liquidation de l’obscurantisme d’hier. À commencer par le fait religieux que les Encyclopédistes transforment en une illusion et une pathologie contraires à l’avènement de la Raison. Ils en dressent une légende noire et lui attribuent le monopole de la violence. Or, la modernité, en divinisant le fait politique, va fabriquer des religions séculières purement mortifères. Voyez Robespierre et la Terreur, Lénine et le Goulag, Hitler et la Shoah : avec la descente apocalyptique du ciel sur la terre, l’homme nouveau et régénéré s’édifie sur l’élimination massive des « dégénérés ». Les totalitarismes sont d’abord des systèmes de croyance absolutisée détournant crédos, icônes et rites pour rasseoir le sacrifice sanglant.

    Dieu n’est donc pas mort, la sortie de la religion est une illusion, dites-vous : mais si cela saute aux yeux dans les pays musulmans où l’islam est bien vivant et même parfois très véhément, qu’est-ce qui vous permet d’affirmer cela pour l’Occident totalement sécularisé ?
    Le réveil du monde musulman nous aveugle pareillement. L’islamisme représente cet « islam des Lumières » moderne et réformé que certains appellent de leurs vœux. En ce sens, les djihadistes sont aussi les enfants des sans-culottes et des bolcheviks. Quant à l’Occident, c’est une fiction. L’Amérique se distingue foncièrement de l’Europe par sa religion civile et impériale : Dieu figure sur le dollar, le président jure sur la Bible, le Capitole est un temple et Thanksgiving un offertoire populaire. Résultat : la mobilisation de la jeunesse au service de guerres lointaines et idéalisées bat son plein. La même Europe qui se veut sécularisée se rêve sans ennemi. Dépourvue d’armée ou de diplomatie comme elle l’est de tout projet symbolique, c’est en fait elle, et non pas le christianisme, qui sort de l’histoire.

    En quoi le concept de « théologie politique » cher à Carl Schmitt est-il un athéisme ?
    Schmitt invente cette notion dans l’entre-deux-guerres pour expliquer pourquoi toutes les idées politiques modernes sont des concepts théologiques laïcisés. Ce qui n’est pas faux. Mais il endosse et naturalise cette mutation au point de se rallier au nazisme tout en se proclamant catholique. Sur un mode allemand, il professe « l’Église de l’ordre » contre la « révolution de l’Évangile ». Il revivifie philosophiquement les hérésies anciennes dans lesquelles il se reconnaît : comme les ariens, il préfère le monothéisme à la Trinité ; comme les manichéens, il suppose une certaine égalité entre le Bien et le Mal ; comme les marcionites, il élude Yahvé et méprise le Juif. Schmitt destitue la théologie de l’histoire, qui repose sur le mystère de la liberté, pour maximaliser la sacralité de la force qui n’est jamais que l’impiété poussée au maximum.

    Parmi les « aveuglements » que vous dénoncez, comment analysez-vous la question du « choc des civilisations », est-ce un mythe ou une réalité ? Et idem pour la mondialisation, quel clivage fondamental révèle-t-elle ?
    Telle qu’exposée par Samuel Huntington, la théorie du choc des civilisations est moins erronée dans l’intuition que fautive dans les développements. Les grands ensembles supposés l’animer ne sont en rien consistants : le « bloc islamique » est traversé par la guerre civile à laquelle se livrent sunnites et chiites tandis que la Grèce, la Roumanie et la Bulgarie se sont dissociées du « bloc slavo-orthodoxe » pour s’associer à l’OTAN contre Moscou. Ce qui veut dire que le choc des civilisations n’empêche pas l’implosion des cultures.
    Quant à la mondialisation, elle est à la fois centripète et centrifuge. Au centre, elle suscite un consommateur unique et identique. À la périphérie, elle provoque un éclatement paroxystique des identités. Plus elle unifie, plus elle nucléarise. Ce n’est pas l’un ou l’autre, mais les deux mouvements en même temps et pour longtemps. C’est aussi pourquoi le « christianisme culturel », en tant que réflexe identitaire et identité reconstruite, ne saurait être confondu avec le sursaut attendu de la foi et dont la France a besoin.

    Propos recueillis par Christophe Geffroy

    Jean-François Colosimo, Aveuglements. Religions, guerres, civilisations, Cerf, 2018, 544 pages, 23 €.

    Cette interview a été publiée dans le n° 302, avril 2018 du magazine.

    Ref. Aveuglements

    Jean-François Colosimo, est un historien, essayiste, théologien, éditeur et enseignant français, auteur de plusieurs livres et films. Il est directeur général des éditions du Cerf, après avoir été président du Centre national du livre de 2010 à 2013. Chrétien orthodoxe, il enseigne depuis 1990 l'histoire de la philosophie et de la théologie byzantine à l’Institut Saint-Serge (Paris).

    JPSC

  • La FAFCE apporte son soutien sans réserve à l'initiative citoyenne polonaise pour la vie

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    unnamed.jpgSoutien sans réserve à l'initiative citoyenne polonaise pour la vie 

    Bruxelles, le 4 avril 2018

    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE) a déjà exprimé tout son soutien à l'initiative citoyenne polonaise #StopAbortion (« Zatrzymaj Aborcję ») qui consiste en une proposition législative visant à interdire l'avortement eugénique.

    Face à une pression internationale et médiatique croissante, la FAFCE réitère son soutien à cette initiative citoyenne, en réaffirmant le principe de subsidiarité et le droit à la vie de tous les êtres humains. Toute vie humaine compte : une société qui respecte vraiment la dignité humaine accueillera tous les bébés, avec un soin particulier pour les plus faibles et les sans-voix parmi nous, comme ces enfants à naître atteints de maladies ou d'anomalies fœtales. L'année dernière déjà, un «Plan pour la vie» était mis en œuvre en Pologne, accordant un soutien financier à la naissance d'un enfant handicapé ou atteint d'une maladie grave.

    Selon le président de la FAFCE, Antoine Renard, « Ceux qui se définissent comme ‘défenseurs des droits de l'homme' et experts mais qui ne tiennent pas compte des faits scientifiques sur le début de la vie humaine ne méritent pas beaucoup de considération de la part des décideurs politiques polonais : au contraire, en adoptant le projet de loi #StopAbortion, les membres du Parlement feront de leur pays un exemple pour toute l'Europe ». À l'occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, célébrée récemment au Parlement européen, il a été rappelé qu'au Royaume-Uni, en Islande et au Danemark, plus de 90% des bébés atteints de trisomie 21 sont avortés.

    Une initiative législative #StopAbortion serait nécessaire non seulement en Pologne, mais dans de nombreux autres pays, également en accord avec les récents commentaires publiés par le Comité des droits des personnes handicapées de l'ONUdéclarant que « les lois qui autorisent explicitement l'avortement pour des raisons de handicap violent la Convention relative aux droits des personnes handicapées ».

    La FAFCE souligne que ce projet de loi est le fruit d'une initiative citoyenne rassemblant environ 830,000 signatures, bien au-delà du minimum de 100,000 demandé pour une initiative législative de ce type. Travaillant pour faire entendre ces voix au niveau européen, la FAFCE pense aussi à tous les parents qui, loin de la clameur des médias et des manifestations, élèvent et prennent soin d'un enfant avec une maladie, une richesse pour toute notre société : ils méritent notre respect, notre soutien et notre compassion pour toutes leurs luttes. Ils n'ont pas besoin d'un État qui aurait empêché la naissance de leurs enfants, mais d'un État respectueux de la vie à tous les stades, dans toutes les situations, engagé dans la recherche pour combattre les maladies et à améliorer la qualité de la vie.

    La FAFCE appelle tous les dirigeants politiques polonais à écouter leurs nombreux concitoyens et à ne pas être intimidés par les pouvoirs extérieurs et les lobbies internes qui s'opposent à la culture de la vie. L'Europe a besoin d'un exemple à suivre dans la culture de la vie.

    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE) représente 22 associations locales et nationales: nous sommes la voix des familles d'une perspective catholique au niveau européen. La FAFCE détient un statut participatif auprès du Conseil de l'Europe et fait partie de la plateforme des droits fondamentaux de l'Union européenne.

  • Plus l'Eglise sera forte plus l'islam sera sage...

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    Du site i24news.tv

    "Plus l'Eglise sera forte plus l'islam sera sage" (P. Bruckner à i24NEWS)

    L'essayiste Pascal Bruckner dans "Conversations avec Anna Cabana" le 29.03.2018

    Je pense que le danger aujourd'hui, je ne parlerai pas d'occupation, c'est cette minorité de salafistes et d'islamistes", a déclaré jeudi soir le romancier et essayiste Pascal Bruckner à i24NEWS dans "Conversations avec Anne Cabana."

    "Ils ne veulent pas vivre selon nos mœurs et selon nos lois, et qui eux génèrent ces générations de djihadistes, de terroristes qui veulent tuer indifféremment des militaires, des gendarmes, des Juifs, des infidèles, tout ce qu'ils leur tombent sous la main parce qu'ils sont mués par une volonté d'assassinat sacré, parce qu'il faut bien comprendre que le djihadiste meurt pour aller au ciel," a expliqué l'essayiste à i24NEWS.

    "Je pense que pour résister à l'assaut de l'islam radical, il serait bon que l'Eglise catholique se remuscle un peu parce que je pense que la religion arrête la religion et qu'au fond plus l'Eglise sera forte plus l'islam sera sage," a-t-il asséné en prenant l'exemple des Etats-Unis.

    Evoquant le lieutenant colonel Arnaud Beltram assassiné vendredi dernier, M. Bruckner le qualifie de double héros". "C'est un catholique il s'était converti à trente ans, d'ailleurs l'Eglise lui a fait hommage appuyé, et c'était la double foi catholique et républicaine."

    Pour revoir l'intégralité de l'intervention de l'essayiste Pascal Bruckner : 

  • Des détails sur l'histoire de la "Vache sacrée" vandalisée

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    De D.H. sur le site de La Capitale : 

    "Vache vandalisée: «On a accompli ce que les chrétiens attendaient»

    Lors de ce week-end pascal, Sudpresse a pu rencontrer, autour d’une tisane à la camomille, dans l’un des plus anciens estaminets du centre-ville de Bruxelles, deux des multiples chrétiens intégristes – deux frères âgés de 27 et 30 ans – qui ont attaqué l’œuvre d’art de Tom Herck intitulée « La vache sacrée ».

    Une carcasse de vache, reproduite grandeur nature et clouée à un crucifix de 5 mètres de haut qui avait, pour rappel, été exposée par l’artiste flamand, pendant un peu plus d’un mois, de novembre à décembre, dans la petite église de Kuttekoven, en province du Limbourg.

    Pour l’anecdote, nos deux chrétiens intégristes sont arrivés avec une bonne demi-heure de retard parce qu’ils venaient tout juste d’aller à confesse ; mais « on ne s’est pas du tout confessé » pour l’affaire qui nous occupe ici, ont-ils plaisanté. Ils estiment en effet avoir « accompli ce que le plus grand nombre de catholiques attendaient » d’eux !

    Le vitriol pas assez puissant

    Et pour cause : « Notre motivation première, c’était de détruire cette œuvre blasphématoire qui était là pour se moquer de la croix de Jésus-Christ. C’était une espèce de sentiment unanime de toute la chrétienté. On voulait tout simplement retirer cette vache de l’église et c’était mission accomplie mais cela n’a pas été possible vu que la porte de l’église était fermée à clé ! », expliquent les deux frères. « Par contre, il ne faut pas nous mettre tout sur le dos. On n’a rien cassé, on n’a rien brûlé, on n’a rien tagué. Tout ça, ce n’est pas nous. Ce sont des actions criminelles qu’on condamne et dont on se désolidarise. Nous, on ne faisait partie que du dernier commando qui s’en est pris à la vache et on est uniquement rentré discrètement par le vitrail déjà cassé, la veille du dernier jour de l’exposition, sans savoir qu’il y avait eu des graffitis néonazis, vu que ‘l’artiste’ n’avait rien dit et avait déjà tout repeint avant notre passage ».

    Et Le fils de Jan Jambon ?

    Et de détailler leur tentative de vitrioler au nom de Jésus cette vache de 300 kilos mise en vente 35.000 euros comme suit : « Le dissolvant pour plâtre qu’on a versé dessus n’a eu aucun effet tellement cette vache en polymère était vernie, ce n’était pas le bon produit ! On a ensuite coupé une corde et ça a lâché tout seul, cette espèce de vache, super-costaude, s’est retrouvée par terre. Elle a fait un énorme bang, on a eu peur, parce que pour le même prix, l’un de nous aurait pu se faire écraser ! » Quant à savoir comment le fils de notre ministre de l’Intérieur, Wouter Jambon, s’est retrouvé mêlé à cette histoire hallucinante ? Les deux frères ne souhaitent pas s’étendre sur la question par respect pour celui qu’ils disent connaître de loin parce qu’ils fréquentent tout simplement le même milieu chrétien. Tout juste apprendra-t-on à cet égard que « il ne faut pas dire que les flics ont bien travaillé parce que c’est grâce aux confidences que Wouter Jambon a faites à un faux ami dont il ne savait pas qu’il irait tout répéter et en ferait un tel usage que cela a été balancé chez les flics ! »

    D. H.

  • Pas de Linceul de Turin sans Résurrection du Christ

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    Du site "Prier en famille.com" :

    Ajoutée le 25 mars 2018

    Ecrivez-nous et posez vos questions à : 30videosapologetiques@gmail.com & Retrouvez nos autres vidéos sur la chaîne Youtube : "Marie de Nazareth"

    CONCLUSIONS SUR LE LINCEUL DE TURIN : Aujourd'hui, avec l'accumulation de découvertes étonnantes sur cet objet qui est le plus étudié au monde (500.000 heures de recherches scientifiques de haut niveau) il est possible de conclure que ce linge est bien celui qui a enveloppé le corps du Christ après sa mort en l'an 30 à Jérusalem et d'affirmer que le rayonnement qui a provoqué l'image imprimée sur le tissu, - image stupéfiante, inexplicable et non reproductible par la science à ce jour - (négatif montrant une image nette à partir d'une oxydation acide déshydratante de densité variable indiquant une information de distance) ne peut venir que du "flash" de la Résurrection. En s'attachant à mettre en lumière 5 arguments précis qui sont tous décisifs, la présentation explique pourquoi, dans l'état de la connaissance actuelle, rester dans le doute et ne pas conclure serait une attitude idéologique, incohérente et inadaptée.

    Plan de la vidéo :

    00:38 : Ne pas se tromper sur la possibilité théorique de conclure

    02:21 : Ne pas se tromper sur les preuves et la foi

    04:04 : Les 2 thèses entre lesquelles il faut choisir

    06:04 : 1/5 - Le codex de Pray prouve que le Linceul existe bien avant 944

    16:40 : 2/5 - Le Linceul est un "négatif", notion totalement inconnue avant le XIXème siècle

    22:28 : 3/5 - L’Évangile de la Passion se lit étonnamment sur le Linceul avec notamment 18 détails inconnus et inconcevables au Moyen-âge

    29:04 : Témoignage du photographe juif Barrie Schwortz, membre du STURP (extrait du DVD Net for God : "Il est l'image du Dieu invisible")

    32:24 : 4/5 - Un rayonnement 3D orthogonal au Linceul incompréhensible et impossible à reproduire à ce jour, qui a provoqué une oxydation acide déshydratante superficielle

    37:10 : 5/5 - Une singularité absolue constatée de 1.000 manières qui conduit logiquement à mettre en rapport cet objet absolument unique et non reproductible avec une cause forcément unique et non reproductible.

    38:10 : Arbre logique résumant le raisonnement qui conduit à conclure de manière certaine à une cause surnaturelle

    41:44 : Extrait de réponses aux questions

    41:51 : Qu'est-ce qu'une preuve ?

    42:40 : Les preuves ne sont jamais contraignantes

    43:50 : La foi n'est pas une affaire de connaissance

    44:30 : Se décider pour la seule attitude cohérente, juste, adaptée

    45:12 : Si un objet matériel devait garder une trace matérielle de l'événement de la Résurrection, ce ne pouvait être que le Linceul du Christ qui était, en cet instant décisif et absolument unique où le corps physique du Christ a été transformé en un corps glorieux, le seul objet matériel en contact direct avec lui.

  • Un dogme d'enfer en dix thèses

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    Philosophe et professeur à Paris I, Rémi Brague revient sur la controverse créée par des propos attribués au pape selon lesquels l'enfer n'existe pas. Lu sur le site de l’Express :

    « Dans un entretien à La Repubblicca, un quotidien italien, le pape François a déclaré que "l'enfer n'existe pas, ce qui existe, c'est la disparition des âmes pécheresses". Des propos qui ont créé un émoi et avec lesquels le Vatican a immédiatement pris ses distances, qualifiant l'entretien de "reconstruction". Rémi Brague, qui vient de publier chez Flammarion « Sur la religion. Pour en finir avec les préjugés et les confusions » revient sur cette controverse et ce dogme chrétien pour L'Express. 

    1. Je ne sais pas ce que le pape a vraiment dit (*). Il devrait se méfier d'une presse qui s'intéresse peu à ce qu'il dit, encore moins à savoir s'il dit vrai ou faux, mais beaucoup à ce qui fera scandale ou en tout cas du bruit. 
    2. Il est intéressant de se demander si ce que l'Église affirme depuis des siècles, en son magistère comme par ses saints et ses mystiques, doit aller aux poubelles de la pensée.  
    3. Ce qui le mérite, ce sont des images naïves qu'il faut vite dépasser : les diables cornus à fourches, la pesée des âmes, idée étrangère au christianisme, et venue de l'Égypte ancienne aux frontons de nos cathédrales. De même, l'idée d'une punition. Elle serait de toute façon hors de proportion avec les fautes, même les plus graves.  
    4. Il y a dans toutes nos actions une logique interne qui les oriente vers toujours plus de bien ou toujours plus de mal. La mort donne un coup de fixatif, elle scelle notre vie, elle nous fait obtenir ce que, au fond, nous avions toujours voulu.  
    5. Par provocation, je dirais presque que l'enfer (qui n'est pas dans le Credo) est le plus beau des dogmes chrétiens : Dieu prend au sérieux la liberté de l'homme, et la respecte jusqu'au bout. Celui qui Lui dit "non !" restera sans Lui.  
    6. Mais Lui, Dieu, a fait avec l'homme une alliance irrévocable et ne nous abandonne jamais. C'est pour cela que l'enfer est éternel. Mais, s'insurge-t-on, comment un Dieu d'amour pourrait-il créer un tel enfer ? Le Cantique des Cantiques l'a dit : "l'amour est fort comme la mort, la jalousie inflexible comme les enfers (¨e'ol)" (8, 6). Dans certaines icônes, le feu de l'enfer s'allume au nimbe de gloire qui entoure Dieu. 
    7. Le paradis, c'est l'amour de Dieu, vécu par ceux qui L'acceptent sans réserve ; l'enfer, c'est l'amour de Dieu, vécu par ceux qui Le refusent jusqu'au bout. Milton l'avait déjà vu : les démons refusent de se repentir précisément parce qu'ils savent que Dieu leur pardonnerait. Un autre anglais, C. S. Lewis, l'a dit très simplement : "la porte de l'enfer est fermée de l'intérieur". 
    8. L'enfer est-il habité ? Si oui, cela veut dire qu'on peut refuser le Bien, l'Amour, la Vie, en connaissance de cause. Nous avons le droit d'espérer que ce n'est pas possible, et donc que l'enfer est vide, non celui de l'affirmer.  
    9. S'il est habité, qui l'occupe ? Nous voudrions tous y voir ceux que nous n'aimons pas. Mahomet y met Abu Lahab -- le bien nommé -- et sa femme (Coran, CXI). Dante, ses ennemis politiques. Levinas, Hitler (Quatre Lectures talmudiques, p. 185). Les Chrétiens n'en ont pas le droit, car pour tous les "méchants", on peut trouver des excuses : enfance malheureuse, démence, influences, etc. Sauf pour une seule personne, celle que nous connaissons de l'intérieur, à savoir... nous-mêmes. Chacun de nous doit se demander s'il ne serait pas le candidat idéal à l'enfer, peut-être le premier damné de l'histoire de l'humanité.  
    10. La gravité des fautes est importante pour un juge humain, qui doit les comparer les unes aux autres : un génocide est pire que le port de la cravate d'un autre College. Mais là où il s'agit de comparer les fautes à leurs auteurs, elle perd sa pertinence. Je n'ai jamais tué ! En ai-je eu l'occasion ? Je n'ai jamais volé ! En ai-je eu besoin ? Je n'ai jamais trompé ma femme ! En ai-je le tempérament ? En revanche, ai-je résisté, non pas aux tentations que je n'ai jamais éprouvées, mais à celles qui m'ont vraiment assailli ? L'enfer, c'est tout le monde, sauf les autres.

    Ref. Un dogme d'enfer en dix thèses

    (*) Démentir est une chose mais la communication du Saint-Siège ne nous informe pas de ce que le pape a exactement dit [ndeB]

    JPSC

  • Quand Henri Conscience évoquait la chouannerie belge

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    De Paul Vaute sur le blog "Le Passé belge"

    Henri Conscience et la chouannerie belge

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    La Belgique est française depuis trois ans et Overmere, près de Termonde, appartient au département de l'Escaut quand, le 12 octobre 1798, un huissier, accompagné de quelques soldats de l'armée occupante, vient saisir les biens d'un citoyen récalcitrant à l'impôt. L'affaire fait rapidement le tour du village. Les jeunes commencent à s'attrouper, montrant les dents ou les poings en direction des sbires qui n'en mènent pas large. Les cris de "Vive l'Empereur" (d'Autriche) sont lancés comme autant de défis. Les représentants de l'ordre n'insistent pas: ils s'en vont sous les huées.

    Partie remise, bien sûr. On envoie peu après des gendarmes pour réduire les bagarreurs. Mais les jongens ont ameuté les communes environnantes. La guerre des Paysans est déclenchée. Elle va s'étendre, à des degrés divers, dans toutes nos provinces et, malgré l'appellation réductrice, mobiliser dans toutes les couches sociales. La République mettra trois mois au moins pour venir, partiellement, à bout de l'incendie.

    Un demi-siècle s'est écoulé depuis ces événements quand Henri (ou Hendrik) Conscience en fait, en 1853, la matière d'un roman qui sera l'un de ses plus grands succès, tant en néerlandais qu'en traduction française.

    De Boerenkryg (La guerre des Paysans), observe Kevin Absillis (Université d'Anvers), a "ancré dans la mémoire collective belge et flamande" ce chapitre de l'histoire en en faisant, "selon les standards d'alors, une épopée tourbillonnante[1]. C'est une révolte pour la foi et pour la patrie – patrie qui est bien d'un bout à l'autre la Belgique. Même si l'essentiel de l'action se situe en Flandre, dans le village campinois de Lichtaart (Kasterlee) rebaptisé du nom de Waldeghem, les héros sont les "Belges opprimés" et la "Belgique combattante". Cinq mois après la parution du livre, le roi Léopold Ier offrira à Conscience une bague en diamant comme "marque de Sa haute bienveillance".

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  • Marée humaine pour la vie en Argentine

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    Sources : Vatican Insider/Crux/LifeSite/Gènéthique/Aciprensa/Infovaticana/MarchaxlaVidaArgentina - FSSPX.Actualités - 03/04/2018

    Argentine : succès historique de la Marche pour la vie

     
    Par centaines de milliers, les Argentins ont envahi les rues de plus de 200 villes du pays, le 25 mars 2018, afin de dénoncer un projet de loi visant à légaliser l'avortement qui doit être examiné au Parlement après Pâques.

    Cela fait 20 ans que l'Argentine célèbre la Journée nationale de l'enfant à naître, tous les 25 mars, en la fête de l'Annonciation qui rappelle le « oui » de la Vierge Marie à sa mission de devenir la Mère de Dieu, et donc la conception du Christ en son sein virginal.

    Une forte mobilisation

    Au pays du pape François, l’édition 2018 de la Marche pour la vie fera date : si l’on en croit les chiffres communiqués par les manifestants et relayés par Vatican Insider, deux millions de personnes se sont mobilisées à travers tout le pays.

    A Buenos-Aires, en un 25 mars ensoleillé, les Porteños - ainsi se nomment les habitants de la capitale - ont arpenté en un flux ininterrompu les principales artères situées entre les avenues Sarmiento et Libertador.

    Les participants étaient jeunes pour la plupart, issus de toutes les couches sociales de la population. On ne trouvait aucun slogan ni bannière faisant référence à des partis politiques, mais uniquement des drapeaux argentins et des banderoles en faveur de la protection de la vie humaine, de sa conception jusqu'à sa mort.

    Des manifestations semblables ont eu lieu dans plus de deux cents villes d'Argentine. Citons parmi les plus importantes ou les plus connues : Córdoba, Mendoza, Rosario, Bahía Blanca, Resistencia, Concordia, Paraná, Mar del Plata, Río Gallegos et Ushuaia, à l'extrémité sud du continent.

    Le vaticaniste Andrea Tornielli estime que les quelques mots du pape François dans sa lettre aux Argentins en date du 16 mars 2018 ont été compris comme un soutien discret mais réel. Le Saint-Père avait en effet écrit : « je vous demande à tous d'être des canaux de bien et de beauté, afin que vous puissiez contribuer à la défense de la vie et de la justice ».

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