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BELGICATHO - Page 1856

  • Le premier pèlerinage du pape François

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    unknown-artist-salus-populi-romani-protectoress-of-the-roman-people-15th-century.jpgPremière visite du pape François : Marie, Salut du Peuple Romain

    Arrivée surprise à Sainte-Marie Majeure

    Rome, 14 mars 2013 (Zenit.orgAnne Kurian

    Le pape François, élu au conclave hier, 13 mars 2013 au soir, comem 266e pape, a réservé sa première visite pour la Vierge Marie, en la basilique de Rome de Sainte-Marie-Majeure, ce jeudi 14 mars au matin, au premier jour de son pontificat. Il était accompagné par le préfet de la Maison pontificale, Mgr Georg Gänswein et par le vice-préfet Mgr Leonardo Sapienza.

     Une visite qu’il avait annoncée hier lors de son premier discours, de la loggia des bénédictions de la basilique vaticane, mais qui a créé la surprise ce matin : « tôt », selon Radio Vatican, le pape est arrivé sous le regard ébahis des enfants sur le chemin de l’école et des romains qui partaient au travail. 

    Le pape François est resté environ une demi-heure en prière à l'autel de la basilique de la Vierge Marie.

    « Nous nous reverrons rapidement : demain je veux aller prier la Vierge pour qu’Elle protège Rome tout entière », avait-il expliqué hier en concluant son premier face-à-face avec la foule en liesse.

    La basilique papale de Sainte-Marie-Majeure, sur la colline de l'Esquilin, non loin de la gare de Termini, est l'une des quatre basiliques majeures de Rome - avec Saint-Pierre, Saint-Jean, et Saint-Paul - que le nouveau pape doit traditionnellement visiter: cela appartient aux rites de son "installation".

    Mais cette visite, "privée" aura touché les Romains: la basilique abrite l'antique icône de Marie vénérée sous le vocable de "Salut du Peuple Romain" (Salus Populi Romani). 

    Cette icône de la Vierge à l'Enfant est de grandes dimensions et peinte sur un support de cèdre. Elle fait l'objet d'une dévotion particulière au moins depuis le XIIIe siècle, et elle se trouve dans la Chapelle Pauline (ou Borghese) de la basilique.

  • Top of the Pope

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    Sur bigbrowser (blog du Monde) :

    TOP OF THE POPE- Une application smartphone pour suivre en direct l’élection du nouveau pape

    Et si le smartphone remplaçait désormais bâton de pèlerin et missel ? Grâce à une application lancée par le Pontificium Consilium de Communicationibus Socialibus, chargé de la communication du Vatican, les fidèles du monde entier pourront voir mardi, de leur lieu de travail, dans le métro ou en faisant leurs courses, la fumée annonçant la décision prise par les cardinaux.

     

    Poursuivre ici

  • François, premier pape jésuite

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    Mais quel jésuite ? sur le site de “La Vie” Marie-Lucile Kubacki et Jean Mercier croient pouvoir préciser:

    “Né en décembre 1936, dans une famille d'origine italienne émigrée en Argentine, une famille de travailleurs de chemins de fer de la région de Turin, il grandit au milieu de sept frères et soeurs dans un milieu modeste. Le jeune Jorge boucle un diplôme de chimie en dépit d'une grande fragilité physique (il ne respire qu'avec un poumon depuis l'âge de 20 ans) avant d'entrer chez les jésuites. Ce profil intellectuel de grandes capacités gravit les échelons de la compagnie de Jésus, jusqu'à en devenir, en 1973, le provincial, à l'âge de seulement 36 ans. Il tiendra le poste pendant six ans. Bergoglio s'en tient à une vision traditionnelle - voire rigoriste - de la spiritualité ignatienne, ce qui le met en porte-à-faux avec sa base jésuite, séduite alors par la théologie de la libération.

    Ce sont alors les années de junte militaire en Argentine et de nombreux prêtres, y compris Jésuites, sont attirés par la théologie de la libération. « En tant que provincial des Jésuites, Bergoglio a insisté sur une lecture plus traditionnelle de la spiritualité ignatienne, exigeant que les Jésuites continuent à travailler dans les paroisses du personnel et agissent comme des aumôniers plutôt que de se tourner vers l'activisme politique. »

    En 1979, il est mis au placard par le chef des jésuites, Pedro Arrupe, pour n'avoir pas été assez solidaire dans le bras de fer qui oppose la Compagnie de Jésus au pape. La traversée du désert durera douze longues années. Reclus dans des couvents, Bergoglio se tait, se contentant de dire la messe et de confesser. Jusqu'au jour où le pape le nomme évêque auxiliaire de Buenos Aires en 1992…..”

    Ici: François Ier, l'outsider jésuite 

  • Election du pape François : réactions de Mgr Léonard et du Chanoine de Beukelaer

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    Selon  des propos rapportés par l’hebdomadaire « Le Vif », Mgr André-Joseph Léonard a déclaré ne pas connaître  personnellement le nouveau pape : son nom avait déjà été cité lors du dernier conclave, lors de l'élection du pape Benoît XVI mais cette élection est une surprise totale. Sa réaction est donc mesurée :

    « Pour l'archevêque, qui s'est exprimé au cours d'une conférence de presse à malines, mercredi soir, le fait que le nouveau pape vienne d'Amérique latine est une "bonne idée". "C'est la première fois que le continent offre un pape. L'Amérique latine est un continent important". La rapidité du choix a moins surpris Mgr Léonard. "Le fait que cela s'est passé si vite, montre qu'il y avait un certain consensus. Et c'est important", a-t-il indiqué. Ce choix est-il le bon? "Je suppose que oui", déclare Mgr Léonard. "Il a tout de même obtenu deux tiers des voix", précise l'archevêque qui juge très positif le choix du nom. "François est le saint le plus célèbre dans le monde". »

    Ici :L'élection de Bergoglio, une surprise totale pour Mgr Léonard

    Eric de Beukelaer, ancien porte-parole des évêques de Belgique et Curé-Doyen de Liège (rive gauche) interrogé par le journal « Le Soir », estime, lui que l’ élection du cardinal Bergoglio n’est qu’une demi-surprise  «  parce que son nom a été beaucoup cité lors du précédent conclave, en 2005, quand le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, a été élu. Mais lors de ce conclave, il était moins cité. C’est sans doute lié à son âge (76 ans) ! ». A propos du choix d’un nom de règne inusité  «  on peut se dire que le nouveau pape veut opérer un recentrage sur l’Évangile. François d’Assise, c’est l’homme qui a voulu, au 13e siècle, remettre l’Évangile au centre de l’action de l’Église. C’est donc sans doute une façon de dire qu’il va ramener au Christ, à de la simplicité et à de la proximité avec le peuple ». Sa première apparition publique fut très simple et même bonhomme : « Avant de donner la bénédiction à tous, il a demandé au Seigneur de le bénir lui, façon de rappeler que le pape n’est qu’un serviteur du Christ parmi d’autres. ». A propos du choix d’un sud-américain, Eric de Beukelaer cite le cardinal Danneels : « On n’élira pas un continent, on choisira l’homme qui correspond », mais évidemment, ajoute-t-il, « choisir un homme émanant du sud, c’est puissant ». Ce nouveau pape rompt-il avec l’Eglise incarnée par Benoît XVI ? « Je ne dirais pas ça. Il y a sans doute une alternance, mais on le souligne peu souvent : c’est souvent le cas dans l’Eglise. Paul VI était un grand intellectuel (passons Jean-Paul Ier, disparu très vite), Jean-Paul II était lui un pape charismatique et voyageur. Benoit XVI était effectivement un pape théologien et avec François Ier on a, apparemment, un pape qui a plutôt une figure de pasteur »

    Ici : «Choisir un pape émanant du sud, c’est puissant»

    Tout donne à penser que ce pape s’éloignera de la figure traditionnelle du « souverain pontife », mais cela c’est pour le style. Sur le fond, « c’est à voir », comme on dit à la télé…

  • Habemus Papam

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    A découvrir sur Zenit (en cliquant sur les liens) :

    HABEMUS PAPAM



  • Je vous connais, vous n'avez pas en vous l'amour de Dieu

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    Evangile du jour : Jean, 5, 31-47

    Jésus disait aux juifs : « Si je me rendais ce témoignage à moi-même, mon témoignage ne serait pas vrai ; il y a quelqu'un d'autre qui me rend témoignage, et je sais que le témoignage qu'il me rend est vrai.
    « Vous avez envoyé une délégation auprès de Jean Baptiste, et il a rendu témoignage à la vérité. Moi, je n'ai pas à recevoir le témoignage d'un homme, mais je parle ainsi pour que vous soyez sauvés. Jean était la lampe qui brûle et qui éclaire, et vous avez accepté de vous réjouir un moment à sa lumière.
    « Mais j'ai pour moi un témoignage plus grand que celui de Jean : ce sont les œuvres que le Père m'a données à accomplir ; ces œuvres, je les fais, et elles témoignent que le Père m'a envoyé. Et le Père qui m'a envoyé, c'est lui qui m'a rendu témoignage. Vous n'avez jamais écouté sa voix, vous n'avez jamais vu sa face, et sa parole ne demeure pas en vous, puisque vous ne croyez pas en moi, l'envoyé du Père. Vous scrutez les Écritures parce que vous pensez trouver en elles la vie éternelle ; or, ce sont elles qui me rendent témoignage, et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie !
    La gloire, je ne la reçois pas des hommes ; d'ailleurs je vous connais : vous n'avez pas en vous l'amour de Dieu.
    « Moi, je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, celui-là, vous le recevrez ! Comment pourriez-vous croire, vous qui recevez votre gloire les uns des autres, et qui ne cherchez pas la gloire qui vient du Dieu unique ! Ne pensez pas que c'est moi qui vous accuserai devant le Père. Votre accusateur, c'est Moïse, en qui vous avez mis votre espérance. Si vous croyiez en Moïse, vous croiriez aussi en moi, car c'est de moi qu'il a parlé dans l'Écriture. Mais si vous ne croyez pas ce qu'il a écrit, comment croirez-vous ce que je dis ? »

  • François : les premières morsures

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    Je me demandais quels seraient les premiers coups de crocs par lesquels on tâcherait, dès son élection, d’atteindre le nouveau pape. La réponse n’a pas tardé à venir : on l’attaque dès aujourd'hui sur « son passé trouble ». En fait, rien de précis ni de consistant, mais une accusation vague d’être lié à une Eglise argentine qui serait coupable de collusion avec la dictature des généraux. Cette accusation est déjà relayée par la RTBF ce matin avec, à l'appui, l'interview d’une activiste argentine présente sur le sol belge. Au procès de l’Eglise, tous les témoins sont les bienvenus, qu’on se le dise. Cela rappelle un autre procès où tout fut mis en œuvre pour aboutir à la crucifixion du condamné. Mais effectivement, souligne Sandro Magister :

    ...dans les terribles années soixante-dix, alors que la dictature faisait rage et que certains de ses confrères étaient prêts à prendre les armes et à appliquer les leçons de Marx, il s’opposa énergiquement à cette dérive, en tant que provincial de la Compagnie de Jésus en Argentine.

    Mais il y a d’autres coups de dents venant d’ailleurs. De certains « tradis » par exemple qui ne veulent lire les évènements qu’à travers leurs préoccupations de chapelles et que cette élection inquiète parce que le cardinal Bergoglio n’aurait pas fait montre de beaucoup d’empressement à mettre en application le décret « Summorum Pontificum » relatif à la célébration de la messe d’avant-concile. Et voilà déjà, de leur part, matière à suspicion. 

    Pour ma part, je trouve cette élection surprenante, intéressante et passionnante...

    Je ne vais pas m’étendre sur la surprise qui a déjà été largement soulignée par tous les commentateurs. En effet, ce cardinal ne figurait pas vraiment parmi les papabili les plus probables et l’on pensait généralement que son heure était passée depuis qu’on lui avait préféré Ratzinger au précédent conclave.

    Intéressant. Pour la première fois, il s’agit d’un pape jésuite. Effectivement, les jésuites sont censés, sauf exception, décliner les fonctions épiscopales. Voir un « compagnon », disciple d’Ignace, hissé sur le trône de Pierre, c’est une nouveauté mais c’est sans doute aussi tout un programme. Le peu que je sais sur la spiritualité ignatienne me fait espérer le meilleur. La pierre d'angle de celle-ci est le fameux principe et fondement des Exercices spirituels :

    L’homme est créé pour louer, révérer et servir Dieu notre Seigneur 

    et par là sauver son âme, 
    et les autres choses sur la face de la terre sont créées pour l’homme
    et pour l’aider dans la poursuite de la fin pour laquelle il est créé.

    C’est effectivement tout un programme que d’orienter la gouvernance de l’Eglise dans une telle optique. Un autre trait qui caractérise (ou devrait caractériser) la spiritualité jésuite est l’obéissance et l’on peut penser que cette attitude d’obéissance inconditionnelle au Christ et à l'Esprit s’écrira en filigrane dans le pontificat à venir. On sait aussi les exigences d’approfondissement intellectuel que comporte la formation d’un jésuite et qui ne s’arrêtent jamais après sa profession. Cela laisse augurer de la qualité de l’enseignement que François nous délivrera, dans la ligne de celui auquel le pape théologien qui vient de se retirer nous a habitués.

    Intéressant aussi parce qu’il a choisi de s’appeler François (inutile de préciser « premier » puisqu’il n’y en a pas eu d’autres). Or, François est probablement le saint qui s’est le plus identifié à la personne du Christ. D'abord par une pratique radicale de la pauvreté. Le cardinal Bergoglio avait, à Buenos Aires répudié le train de vie des prélats et mettait son point d’honneur à circuler en bus ou en métro, à faire ses courses lui-même, à vivre dans la simplicité. Sandro Magister insiste sur son radicalisme évangélique :

    C’est un pasteur à la doctrine solide et au réalisme concret. Aux Argentins il a voulu donner beaucoup plus que du pain. Il les a invités à reprendre aussi en main le catéchisme. Celui des dix commandements et des béatitudes. "Le chemin de Jésus, c’est cela", disait-il. Et ceux qui suivent Jésus comprennent que "fouler aux pieds la dignité d’une femme, d’un homme, d’un enfant, d’une personne âgée, est un péché grave qui crie vengeance au ciel", et ils décident de ne plus le faire.

    Comment va-t-il à présent conjuguer ces exigences avec les contraintes de l’appareil romain ? Sera-t-il pape « autrement » ? Quelles surprises ce "pape franciscain" succédant à un "pape bénédictin" nous réserve-t-il ? Les réponses sont à venir.

    Intéressant encore parce que ce pasteur qui a exercé ses responsabilités dans un pays chrétien se retrouve à présent au cœur d’une Europe qui a répudié son héritage chrétien, livrée à une idéologie libérale qui donne à l’individu tous les droits. Comment va-t-il faire face à cette confrontation, lui qui a déjà marqué très clairement son opposition à l’égard de toutes les dérives éthiques et sociétales (avortement, euthanasie, mariages homosexuels, etc.) ? Là aussi, la suite nous le dira.

    En tout cas, l’attitude qui convient le mieux aujourd’hui consiste à accueillir dans la confiance, l’espérance et la prière, celui que l’Esprit a choisi de nous donner et à prier pour qu’il nous confirme dans la foi en ces temps troubles.

    "Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le froment. Mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères." (Evangile selon Saint Luc , chap 22)

    YW

  • François : un pape jésuite

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    Jésuite sud-américain, âgé de 76 ans et de santé plutôt fragile, le nouveau pape est qualifié par Jean-Marie Guénois dans « Le Figaro » de pasteur très intelligent. Il fut, dit-on, le « concurrent » le plus direct de Joseph Ratzinger lors de l’élection de celui-ci en 2005. On le dit habile à gérer les questions difficiles : c’est ce qu’on verra, d’autant plus que, même sans suivre Benoît XVI dans la voie de l’abdication, le temps lui est tout de même compté.

    Selon le journaliste du grand quotidien français, ce sont surtout les compteurs de l’Eglise qui actuellement seraient « au rouge à peu près partout. En Europe, avec un vieillissement accéléré du clergé et une chute à prévoir de la pratique religieuse dans les vieux bastions comme la Pologne et l'Italie, mais avec un renouveau inattendu parmi une jeune génération aussi minoritaire que décidée. En Afrique, le catholicisme est en expansion, mais l'islam également, tout comme le protestantisme évangélique. En Asie, idem, l'expansion existe dans les pays touchés par le christianisme, tout reste à faire encore pour une religion perçue comme étrangère à la culture dominante. En Amérique, il s'agit de retrouver un second souffle. Au sud, pour reprendre la main sur les évangéliques protestants qui ont courtisé les classes les plus pauvres, déroutées par les errements de la théologie de la libération - catholique, et de gauche, importés d'Europe, de France et de Belgique notamment - des années 1980. Une dérive idéologique qui se paye très cher aujourd'hui. En Amérique du Nord, il s'agit de repartir après la longue crise des prêtres pédophiles. Elle est aujourd'hui en partie traitée, mais elle a fait beaucoup de ravages. C'est donc la confiance qu'il faut maintenant rétablir. Au Moyen-Orient, enfin, c'est un christianisme historique, mais très vivant, qu'il faut soutenir avant qu'il ne soit submergé par la montée d'un islam agressif et numériquement supérieur »

    Jean-Marie Guénois souligne aussi que "plus globalement, et après le pontificat relativement «intellectuel» de Benoît XVI" le cardinal Bergoglio aurait aussi été choisi "pour sa capacité de contact avec le plus grand nombre. Les cardinaux ont en effet pensé nécessaire de renouer le fil populaire de la papauté, dans le style Jean-Paul II, mais aussi dans la filiation de Jean XXIII et de Jean-Paul Ier. Une papauté simple, accessible. Mais cela reste un défi, car un nouveau style reste à inventer".

    À côté des trois questions fondamentales qu'il cite: réforme de la curie, évangélisation, style de papauté, l'auteur mentionne que "le Pape trouve aussi sur son bureau une série de dossiers plus techniques, mais également prioritaires. Il va devoir les suivre de près, à moins qu'il ne décide d'imprimer une orientation très nouvelle, ce qui est prématuré. Ces quatre dossiers sont les relations avec la Chine, la question des lefebvristes, l'attitude à adopter avec l'islam. Et puis, dossier de l'avenir, celui des jeunes: comme en 2005, le Pape a peine élu avait fondé, en quelque sorte, une génération Benoît XVI aux JMJ de Cologne, le nouveau Pape va inaugurer sa «génération» jeunes aux JMJ de Rio au Brésil. Ce sera en juillet prochain, soit une formidable opportunité pour poser et lancer son pontificat à une échelle mondiale. »

    L’article ici : François Ier, un pape apte à gérer des dossiers difficiles

  • Que savons-nous de François ?

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    Présentation par  une agence de presse internationale : http://www.lalibre.be/


    Sur Zenit.org :

    Le cardinal Jorge Maria Bergoglio, archevêque émérite de Buenos Aires et ancien primat d'Argentine, a été élu pape après 5 tours de scrutin ce 13 mars 2013 par 115 cardinaux réunis en conclave depuis mardi 12 mars, en la chapelle Sixtine. Il a pris le nom de François.

    Il a, à plusieurs reprises, invité à défendre la vie humaine de sa conception jusqu'à sa fin naturelle, notamment en 2009, à l'occasion de la fête de saint Raimondo Nonnato, invoqué par les femmes enceintes, celles qui souhaitent une grossesse ou qui vivent une grossesse difficile.

    C'est ce qu'a rapporté L'Osservatore Romano dans son édition du 2 septembre. A cette occasion, le cardinal a célébré la messe avec les « messagers de la vie » - ceux qui sont engagés à répandre une culture de vie en distribuant dans les maisons des images de saint Raimondo Nonnato - réunis pour une rencontre sur le thème « Unis à Jésus, nous demeurons dans l'amour ».

    Dans son homélie, le cardinal Bergoglio a exhorté ces « messagers » à témoigner personnellement de l'amour pour la vie dans la bataille contre la « culture de la mort ». Et il les a encouragés à défendre la vie de sa conception jusqu'à son terme naturel.

    Mais promouvoir vraiment la culture de la vie signifie aussi soutenir l'existence de ces enfants conçus, dans toutes les phases de leur enfance, rapporte encore L'Osservatore Romano. Il faut veiller à ce que « les enfants grandissent sainement, soient suffisamment nourris, reçoivent une bonne éducation fondée sur de solides principes moraux », a ajouté le cardinal.

    Pour le haut prélat, chaque enfant doit être « accompagné pour toute la vie », même dans « la douleur, dans la maladie, dans des hôpitaux propres » où le personnel assiste scrupuleusement les petits patients avec tendresse. Voilà la « culture de vie » soutenue tant et tant de fois par Jean-Paul II et aujourd'hui par Benoît XVI.

    « C'est une bataille à soutenir contre les nombreux attentats à la vie humaine, contre la diffusion de la culture de mort ». Une bataille, qui doit être soutenue aussi pour les personnes âgées, qui sont la « sagesse de la vie », et quand la vie humaine est proche de s'éteindre. Cela, évidemment, demande des dévouements et du sacrifice, a poursuivi le Primat d'Argentine en affirmant que si « la vie est belle » on ne peut pas pour autant « éliminer les difficultés ».

    « Nous ne pouvons pas embrasser la culture de la vie si nous ne mettons pas nos racines en Jésus, si nous ne sommes pas unis à lui comme le sarment de la vigne au tronc », a-t-il poursuivi. « Parce que Jésus est le patron de la vie. Il s'est défini comme le chemin, la vérité et la vie. Ce n'est qu'avec Jésus que nous pouvons répandre cette ardeur, que nous pouvons avoir cette ferveur pour proclamer le message de la vie ».

    Jeanne Smits - de son côté - titre : Bergoglio : un pape pro-vie et pro-famille de choc! et offre une première moisson d'informations :

    Plusieurs articles sur lui ici.

    Sur la force et la nécessité du baptême, dans un monde déchristianisé : sur le blog de Sandro Magister.

    Mais Golias le déteste.

  • Notre nouveau pape : François

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    benedicto-xvi-bergoglio-1024x512.jpgNous avons un pape; il a donné sa première bénédiction à la loggia de Saint-Pierre;  

    Il s'appelle François et il s'agit du cardinal Jorge Mario Bergoglio né le 17 décembre 1936. Un jésuite argentin, archevêque de Buenos Aires. Ce sera donc le premier pape jésuite en même temps que le premier pape venu d'Outre-Atlantique. Une personnalité qui devrait nous réserver des surprises, assez "inclassable" même si ses positions éthiques sont très affirmées, soucieux de simplicité comme on a pu le constater lors de cette première apparition.

    Jean-Paul II le nomme évêque auxiliaire de Buenos Aires le 20 mai 1992, puis coadjuteur du même diocèse le 3 juin 1997. À la mort du cardinal Antonio Quarracino, il devient archevêque du diocèse de la capitale.

    Il est aussi l’évêque ordinaire des fidèles de rite oriental. Au sein de la Curie romaine, il est membre de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, de la Congrégation pour le clergé, de la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, du Conseil pontifical pour la famille et de la Commission pontificale pour l’Amérique latine.

    Apportons-lui le soutien de notre prière.

  • Fumée blanche : suivre les évènements sur KTO

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    en cliquant sur ce lien : http://playtv.fr/television/kto/

  • La sollicitude maternelle du coeur de Dieu

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    A partir des lectures de ce jour, le Père Joseph-Marie Verlinde nous délivre un enseignement très dense (homélies.fr) :

    « Le Seigneur est tendresse et pitié ; sa bonté est pour tous, sa tendresse pour toutes ses œuvres. Il est fidèle en tout ce qu’il fait » (Ps 144). Cet extrait du psaume responsorial résume l’enseignement de la liturgie de la Parole de ce jour. Dans la méditation « Ad amorem » qui clôture les exercices spirituels, saint Ignace de Loyola s’émerveille devant l’humilité avec laquelle Dieu se met à notre service, travaillant sans cesse pour nous dans le plus grand effacement, afin de nous procurer à chaque instant « la vie, le mouvement et l’être » (Ac 17, 28). Cette action discrète est tout autant celle d’une mère que d’un père : les termes de la première lecture ne laissent subsister aucun doute : « Une femme peut-elle oublier son petit enfant, ne pas chérir le fils de ses entrailles ? Même si elle pouvait l’oublier, moi je ne t’oublierai pas ». Le Père se penche sans cesse sur chacun de nous avec une sollicitude maternelle, tout en prenant les initiatives qui s’imposent conformément à son ministère paternel : « Même sur les chemins, mes brebis pourront paître, dans toutes les terres désolées elles trouveront des pâturages. Car celui qui a eu pitié d’elles les guidera, et vers les sources il les conduira » (1ère lect.). C’est parce que Dieu a été bouleversé jusqu’en ses entrailles maternelles devant notre triste sort, qu’il est venu nous sauver, comme un père vient en aide à ses enfants : « Au moment favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je suis venu à ton secours » (Ibid.).

    Lire la suite