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BELGICATHO - Page 1854

  • Douze moines de l’abbaye de Fontgombault vont relancer celle de Wisques cet automne

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    car2.jpgNous l’avions déjà annoncé ici Confirmé : l’abbaye de Wisques (Pas-de-Calais) passe à la forme extraordinaire des rites liturgiques, mais le numéro d’été de la revue « Una Voce »  (une nouvelle présentation très réussie, tant sur le plan rédactionnel que pour la mise en page) nous apporte toutes les précisions (signées J. Dh.) : l’abbaye bénédictine de Wisques, près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais (diocèse d’Arras) va recevoir, dès cet automne, une douzaine de moines de Fontgombault : une excellente nouvelle qui réjouit aussi les Belges attachés à la grande tradition de l’Eglise :

    « Les fils de Solesmes s’entraident. L’Abbaye Notre-Dame de Fontgombault a déjà fait plusieurs fondations : trois en France (Randol, Triors et Donezan (Ariège) et une aux Etats-Unis. Douze moines âgés s’efforçent de maintenir Saint-Paul de Wisques en vie, mais ils ont besoin d’aide. Aussi Fontgombault, forte de 70 moines, va-t-elle partager.

    « Nous nous posions la question : Wisques a adopté le nouvel « ordo ». Comment la communauté va-t-elle s’organiser ? La réponse nous a été donnée par le Père Abbé de Fontgombault, Dom Jean Pateau lui-même dans une interview qu’il a accordée au Baptistère (avril-mai  2013) :

    Au sein de la Congrégation de Solesmes, Fontgombault et ses filles célèbrent la messe dans la forme extraordinaire du rite romain et utilisent également le bréviaire monastique traditionnel. Ces spécificités seront conservées : c’est une condition de la reprise de l’abbaye Saint-Paul. L’observance, tant monastique que liturgique, sera celle de Fontgombault. Néanmoins chez nos sœurs moniales de l’Abbaye Notre-Dame, qui usent  de la forme ordinaire, les moines de Saint-Paul célébreront selon cette forme.

    Compte tenu de la différence d’observance entre les deux communautés, le Père Abbé de Solesmes, Président de notre Congrégation, a laissé aux moines de Wisques la possibilité de demeurer dans le monastère de leur profession ou de gagner un autre monastère de la Congrégation. Six moines ont choisi de rester. Notre devoir est de leur faciliter ce choix. Si aujourd’hui nous pouvons venir à Saint-Paul de Wisques, c’est parce que les moines de cette abbaye ont tenu dans les épreuves que la communauté a traversées ‘

    Quand les moniales de l’Abbaye Notre-Dame, fondation de Sainte-Cécile de Solesmes, se sont installées à Wisques, elles ont eu besoin d’aumoniers et elles furent ainsi à l’origine du monastère Saint-Paul. Saint Benoît répondait à l’appel de sa sœur Scholastique. Les moines s’installèrent d’abord dans un petit château, mais les lois anti-catholiques de 1901 les chassèrent en Belgique où ils fondèrent l’abbaye Saint-Paul d’Oosterhout. Ils purent rentrer en France en 1920. C’est alors que fut construite l’abbaye en briques avec des effets de couleurs et de style original que l’on peut toujours admirer. Des agrandissements ont été réalisés en 1957 et 1968. Avec l’arrivée de moines de Fontgombault, les menaces de disparition sont dissipées ».  

     (Una Voce, Juillet-Août 2013, 42, rue de la Procession,  F 75015 Paris Tél : (00.33) (0)1 42 93 40 18. Courriel : unavoce@orange.fr

    Voilà un arrangement qui change du récent « dictatus papae »  (Liturgie de la messe : François en contradiction avec Benoît XVI ?)  à la Congrégation des Franciscains de l’Immaculée.

    A propos d’Una Voce, rappelons qu’il s’agit d’une  fédération internationale de sociétés laïques catholiques attachées à la forme extraordinaire du rite romain. Elle a été fondée en 1964 et inclut des organismes dans vingt-huit pays à travers le monde. Son nom provient de la préface du canon romain. En plus de promouvoir la messe codifiée par le pape saint Pie V, elle soutient activement le chant grégorien et la polyphonie sacrée dans la liturgie catholique traditionnelle. En savoir plus, sur son site web français : www.unavoce.fr

    JPSC

  • Rome : un commissaire nommé à la tête des franciscains de l'Immaculée

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    Lu sur Radio Vatican

    C’est une affaire qui fait grand bruit et soulève de vives polémiques : la Congrégation romaine pour les Instituts de Vie consacrée et les Sociétés de Vie apostolique a nommé par décret un Commissaire apostolique à la tête des communautés des Frères Franciscains de l’Immaculée pour une durée indéterminée. Ce décret a été approuvé par le pape François « en forme spécifique ». Ce jeune institut, qui avait décidé de privilégier la messe traditionnelle en 2007, avait fait l’objet d’une visite apostolique lancée il y a un an.

    Le Saint Père François a décidé que tout religieux de la congrégation des Frères Franciscains de l’Immaculée est tenu de célébrer la liturgie selon le rite ordinaire et que, éventuellement, l’usage de la forme extraordinaire (Vetus Ordo), libéralisée par le Motu Proprio Summorum pontificum de Benoît XVI devra être explicitement autorisé par les autorités compétentes, pour tout religieux et/ou communauté qui en fera la demande. Interrogé par la presse, le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège a précisé que la nomination du commissaire apostolique ne concernait pas les questions liturgiques à proprement parler mais la vie et la gouvernance de la communauté dans son ensemble. Cette décision du pape François n’entend en rien contredire, a précisé le père Lombardi,les dispositions générales de Summorum pontificum, mais répondre à des problèmes spécifiques et des tensions au sein des Frères Franciscains de l’Immaculée.

    Risques d'instrumentalisation par des groupes traditionnalistes

    Le commissaire, un capucin, le père Fidenzio Volpi, devra, tous les six mois, informer le Dicastère romain pour les religieux de son activité, en envoyant un rapport détaillé écrit concernant les décisions prises, les résultats obtenus et les initiatives qu'il considèrera utiles de mettre en œuvre pour le bien de l'Institut. Institut religieux masculin de droit pontifical, installé à l’origine dans la région italienne de Bénévent, les Frères Franciscains de l’Immaculée sont nés en 1970, sous l’impulsion d’un conventuel italien et ont connu au fil des ans un essor remarquable.

    Leurs idées maitresses : favoriser un retour aux sources originaires pour un renouvellement de la vie consacrée, être et agir comme Marie, à l’exemple de Saint Maximilien Kolbe. En France, les Frères ont une petite maison dans le diocèse de Fréjus-Toulon. Ils sont récemment revenus, en partie, à la forme extraordinaire de la messe en s’en faisant les promoteurs. Ce choix, préférentiel mais nullement imposé, selon les termes du supérieur, a été rendu possible par des textes adoptés sous le pontificat de Benoît XVI. La branche féminine de l’Institut en faisait un usage exclusif. Selon le site Vatican Insider ils auraient été « instrumentalisés » par des groupes traditionnalistes. Ils auraient même tenté une médiation entre le Saint-Siège et la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X. Le père Bruno, porte-parole de l’Institut a déclaré que les frères avaient accueilli, dans une attitude d’obéissance respectueuse la décision du Siège Apostolique et en tant que fils de l’Eglise, ils offrent leur totale collaboration la plus totale.

  • Charismatiques : Bruxelles n’est pas Rio

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    Dans l’hebdomadaire « Le Vif », Olivier Rogeau s’interroge : « Esprit-Saint, es-tu là ? » :

    « La basilique de Koekelberg a accueilli, fin juillet, la session annuelle du Renouveau charismatique de Belgique. Pendant cinq jours, adeptes et sympathisants de ce courant spirituel catholique apparu il y a quarante ans dans notre pays ont participé aux eucharisties, aux veillées, aux ateliers de formation à l’évangélisation. Entre les temps de louanges, de témoignages et d’adoration du Saint-Sacrement, ils ont reçu les enseignements du père Leroy, « berger » (leader) de la session. 

    Pendant un quart de siècle, le rendez-vous annuel des charismatiques s’est tenu à Beauraing, plus rarement à Banneux, hauts lieux de dévotion mariale. Toutefois, depuis l’an dernier, Bruxelles prend le relais, au grand dam de certains adeptes, qui ont lancé une pétition pour protester contre cette « délocalisation ». Arguments des anti-Koekelberg : Beauraing dispose de structures d’accueil et d’hébergement mieux adaptés et est situé dans un cadre rural plus « propice au recueillement ». Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles et fervent supporter du Renouveau, a lui-même qualifié la décision d’« étonnante » et de « peu réaliste ». « Les organisateurs de la session ont choisi la capitale pour répondre à l’appel de l’Eglise à porter le message d’amour du Christ au cœur des villes, là on en a le plus besoin », justifie un responsable. 

    « Le pape François l’affirme : si l’Eglise n’évangélise pas, elle n’est qu’une baby-sitter, martèle le père Leroy. Le Renouveau est la redécouverte de l’action de l’Esprit qui donne la force d’évangéliser. Hélas, nos groupes de prière ne sont souvent que des cocons chauds, des baby-sitters qui ne s’occupent que de leurs membres ! » L’accent mis sur l’évangélisation en milieu urbain traduit aussi une sombre réalité pour le mouvement charismatique : l’âge d’or des sessions de Beauraing n’est plus qu’un lointain souvenir. « Nous étions plus de 5 000 participants en 1989, pour 1 200 à peine ces dernières années », déplore un habitué du sanctuaire.

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  • Belgicatho bien suivi malgré les vacances

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    Sur belgicatho : 

    en juillet 2013, on a compté : 9.904 visiteurs uniques effectuant 32.178 visites (plus d'un millier par jour) consultant 88.663 notes;

    (En juillet 2012 : 8.826 visiteurs uniques effectuant 21.570 visites consultant 64.911 notes)

    (En juillet 2011, respectivement : 5.984, 16.374, 36.155)

  • Que nous veux-tu ?

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    L'Evangile du jour : Mt 13, 54-58

    Jésus alla dans son pays, et il enseignait les gens dans leur synagogue, de telle manière qu'ils étaient frappés d'étonnement et disaient : « D'où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N'est-il pas le fils du charpentier ? Sa mère ne s'appelle-t-elle pas Marie, et ses frères : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses soeurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? Alors, d'où lui vient tout cela ? » Et ils étaient profondément choqués à cause de lui.

    Jésus leur dit : « Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie et dans sa propre maison. » Et il ne fit pas beaucoup de miracles à cet endroit-là, à cause de leur manque de foi.

    L'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (archive 2007) :

    « Jésus alla dans “son” pays » : le possessif témoigne de l’enracinement humain de Notre-Seigneur. Certes, par sa résurrection il est « l’Homme Nouveau » (Ep 4, 24), en qui « il n’y a plus ni Juif ni païen, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a plus l’homme et la femme » (Ga 3, 28) ; mais pour nous élever au-dessus de nos particularismes et faire notre unité sans gommer nos diversités, le Verbe a voulu assumer les conditions de notre humanité : il est né au sein d’une race, d’un peuple, d’une famille bien concrète - « sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie, et ses frères (c’est-à-dire ses cousins) : Jacques, Joseph, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes chez nous ? » Il a « planté sa tente parmi nous » (Jn 1, 14) en un lieu précis, sur la terre de Galilée, dans le village de Nazareth, et à une date précise, qui servira de référence pour nos calendriers ultérieurs. On ne peut dire plus clairement que la Révélation divine, qui s’accomplit dans l’Incarnation rédemptrice, s’inscrit au cœur même de notre histoire.

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  • 21 août - 1er septembre : le festival Anuncio

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    Festival-Anuncio-300x125.jpg

    Charlène présente le festival sur "Jeunes cathos" :

    Le festival, qui existe depuis cinq ans, consiste en une dizaine de jours où on invite les jeunes à vivre une expérience d’évangélisation. L’intuition, c’est que, touchés par l’amour de Dieu, on a envie de le partager parce qu’on est persuadés que ça peut changer la vie de ceux qui l’entendent. On vit d’abord deux-trois jours de formation, de détente et de prière à la Sainte-Baume ou Sainte Anne d’Auray puis on est envoyés dans un lieu de mission. A l’origine, on n’avait pas le choix de la ville. Maintenant, c’est le cas, mais on a toujours la possibilité de demander à ne pas savoir : il y a une idée d’abandon, c’est très beau de se donner complètement. On vit cinq jours de mission, avec des temps fraternels, de prière, de formation, puis des envois en mission deux par deux où on va à la rencontre des personnes sur les places, dans les rues, ou à travers des activités (volley…)

    C’est l’occasion de faire des rencontres. Parfois on n’obtient pas un mot de la personne, parfois on a de très belles discussions avec la personne autour de Dieu dans leur vie, de la foi, de leurs croyances catholiques ou non… Le seul objectif, c’est d’aller à la rencontre de la personne, de lui parler de notre vie de foi, puis de l’interroger. L’évangélisation, ça n’est pas du prosélytisme ; la personne est libre, c’est très important.

    A l’issue de ces cinq jours de mission, les jeunes remontent à Paris, à Montmartre, au Sacré cœur, pour un festival de musique. (lire le témoignage de Charlène)

  • Révolutionnaires, nous ?

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    Lu ICI :

    "(...) dans ce monde paradisiaque du capitalisme financiarisé (...), il ne reste plus que l’Eglise catholique et romaine pour demander qu’une certaine dignité de l’homme soit respectée dans le travail (...)

    Benoit XVI, par exemple, avait été très clair dans son encyclique  Caritas in veritate : « Là, les politiques d’équilibre budgétaire, avec des coupes dans les dépenses sociales, souvent recommandées par les Institutions financières internationales, peuvent laisser les citoyens désarmés face aux risques nouveaux et anciens. Une telle impuissance est accentuée par le manque de protection efficace de la part des associations de travailleurs. L’ensemble des changements sociaux et économiques font que les organisations syndicales éprouvent de plus grandes difficultés à remplir leur rôle de représentation des intérêts des travailleurs, encore accentuées par le fait que les gouvernements, pour des raisons d’utilité économique, posent souvent des limites à la liberté syndicale ou à la capacité de négociation des syndicats eux-mêmes. »

    (...) Et puis le Pape François, maintenant. Et ces JMJ brésiliennes qui sont un immense succès. (...) Ce pape jésuite (ah les jésuites du Paraguay et leur Missions indiennes, expérience communiste attaquée par les esclavagistes portugais) a conclu : « Je vous demande d’être révolutionnaires, d’aller à contre-courant ; oui, en cela je vous demande de vous révolter contre cette culture du provisoire, qui, au fond, croit que vous n’êtes pas en mesure d’assumer vos responsabilités, que vous n’êtes pas capables d’aimer vraiment… »
    « Je vous demande d’être révolutionnaires »

  • Les intentions de prière du pape pour août 2013

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    Intention de prière pour l'évangélisation: 

    Que les Eglises d'Afrique soient fidèles à l'annonce de l'Evangile, promeuvent la paix et la justice.

    Intention de prière universelle : Les parents et les éducateurs (zenit.org)

    Pour que les parents et les éducateurs aident les nouvelles générations à grandir avec une conscience droite et une vie cohérente.

    « Eduquer, une aventure qui engage ! »

    Si je vous dis : « éduquer », quels mots vous viennent à l’esprit ? Transmission de connaissances ? Certes, mais aussi certainement vous penserez à cette expérience qui consiste à aider un jeune à grandir, à devenir lui-même, pleinement humain. Une aventure ? Oui, un engagement qui demande beaucoup de temps et de présence. Redisons-le avec force : le véritable éducateur est un témoin, au sens où sa vie va transparaître dans tout ce qu’il fait, bien au-delà de tout ce qu’il dit.   

    Lors d’une rencontre avec des enfants de Collèges jésuites, le Pape François a invité les éducateurs à  « être des témoins avec leur vie de ce qu’ils communiquent ». « Sans cohérence, a-t-il ajouté,  il n’est pas possible d’éduquer ». C’est cela qui fait la beauté et l’exigence de cette mission  qui nous implique entièrement. 

    Au cours de mes dernières années, j’ai été responsable d’un internat pour des collégiens et des lycéens, puis enseignant dans l’Education Nationale et formateur dans des Ecoles privées, animateur de multiples activités pour les 18-25 ans dans un centre social, initiant un Point Information Jeunesse et un Point Cyber, enfin accompagnateur spirituel et aumônier en collège, lycée et grandes écoles, etc. Le plus difficile à toujours été pour moi la cohérence entre mes paroles et ma vie, comme Jésus-Christ, mon maître et ami, me l’a enseigné. Nous ne pouvons communiquer aux autres que ce que nous vivons en vérité nous-mêmes. Cette cohérence est d’une grande exigence personnelle et cependant essentielle à l’éducation. Les jeunes y sont très sensibles. Le Pape Paul VI disait déjà : « Le monde n’a pas besoin de maîtres mais de témoins. » 

    Nous retrouvons cet appel exigeant dans les intentions de prière que le Pape François nous confie en juillet et qui concernent l’annonce de l’Evangile. Cela engage toute l’existence. Il n’y a pas de demi-mesure. Cela demande de livrer sa propre vie au point qu’elle rende un témoignage vivant à l'Evangile. C’est la seule condition pour que d’autres puissent être engendrés, dans l’Esprit-Saint, à la vie du Christ. C’est dans sa grande cohérence entre ses paroles et ses actes que Jésus donnait à voir dans sa vie la Bonne Nouvelle, la tendresse de DIEU pour l'humanité. Même si le don de soi ne garantit pas que d'autres puissent faire cette expérience, c’est ainsi que saint Paul à cherché à aider ses auditeurs de la Parole à naître à une vie nouvelle, celle de l'Evangile.

    Annoncer l’Evangile, comme éduquer, sont d’une grande exigence personnelle. On ne peut mentir. Nos vies parlent d’elles-mêmes. Prions, comme nous y invitent les intentions de prière de l’Eglise universelle exprimées par le Pape, pour que dans la position éducative que tous, à un moment ou à un autre, nous sommes appelés à avoir, il nous soit donné d’être le moins possible un obstacle à l’action de l’Esprit.

    P. Frédéric Fornos, jésuite - Coordinateur européen de l’Apostolat de la prière

  • Vous avez dit "réincarnation" ?

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    « Réincarnation »... Ca au moins c'est intéressant ! Ben oui, ce n'est pas en une vie qu'on peut devenir parfait. A force de revenir sur terre, on devient meilleur, on se purifie...  C'est « vrai ! » Il n'y a qu'à ouvrir les yeux pour voir combien le monde se bonifie, combien les gens deviennent aimables, corvéables à merci, respectueux et vertueux au fil de leurs réincarnations... Le problème, c'est qu'on ne se souvient absolument pas de ses vies antérieurs. Amnésiques ! Très embêtant ! Eh oui, cela veut donc dire que dans notre vie suivante, on ne se souviendra pas de celle-ci ! Autrement dit, pas de lien. Là, j'avoue qu'au niveau consolation, il y a mieux. Si on me dit : « Tu vas revivre, mais tu n'auras aucun souvenir de cette vie-ci, en quoi cela peut-il me réjouir, puisque je ne saurai pas que c'est moi ? Voilà pour ce qui est des réincarnations humaines. Je ne m' étendrai pas sur la spiritualité de ceux pensent qu'ils ont été une puce, un hérisson, une crevette, un dinosaure ou un poisson rouge. Passons ! Regardons ailleurs... Il se fait que les catholiques croient en l'existence du purgatoire, c'est à dire en une étape de purification avant d'entrer définitivement au paradis. Et dans cet au-delà, on se souviendra de notre vie présente. Une vie présente qu'il importe de prendre au sérieux afin de se préparer à celle qui nous attend.

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.com

  • Que restera-t-il des JMJ de Rio ?

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     Sur le site de la nuova bussola quotidiana,  Massimo Introvigne met ses pas dans ceux du pape François. Extraits de la traduction publiée par notre consoeur de «  Benoît et moi »  

    « (…) Personne aujourd'hui en Occident - le monde islamique, l'Inde, et aussi les Philippines catholiques ont parfois des nombres encore plus grands - n'est capable de rassembler 3 millions de personnes. Et l'Eglise, aux JMJ, les a rassemblées, pour la prière et la messe, pas pour un concert rock. Que cela plaise ou non, dans un moment de crise qui n'est pas seulement économique, à la fin, l'Eglise apparaît comme la seule présence crédible (...).

    Il est certainement possible que parmi les trois millions de personnes, il y ait de simples curieux. Mais il y a eu aussi des milliers de confessions. Certes, les JMJ n'ont aucun effet magique ou miraculeux. Pour que changent l'Eglise et la société - par exemple pour que de ce consensus autour de l'Eglise naissent aussi des conséquences politiques qui amènent à s'opposer aux lois immorales comme celles sur l'avortement, les unions homosexuelles, l'homophobie - il faut d'infinies médiations, et il faut aussi une classe politique bien formée - qui, comme eut l'occasion de le dire Benoît XVI, «ne s'improvise pas» . 

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  • L'I.O.R. joue la transparence

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    De zenit.org :

    Un site pour la transparence, par Ernst von Freyberg

    L’Institut pour les Œuvres de Religion (IOR), l'institut financier du Vatican, a inauguré mercredi 31 juillet, son site internet, www.ior.va, pour “continuer à aller vers plus de transparence”, a expliqué le président de l’IOR, Ernst von Freyberg, à Radio Vatican.

    Sur l'avion qui le ramenait de Rio à Rome, le pape François a résumé en deux mots ce qu'il exigeait de l'IOR: "transparence et honnêteté". Mais il a déclaré ne pas avoir encore décidé de l'avenir de l'institut.

    Ernst von Freyberg a expliqué qu'on trouvera sur le site de l'IOR« la présentation des services proposés, ainsi que la liste explicative des clients, les étapes historiques les plus importantes de l’IOR, le travail de réforme que nous opérons actuellement et les personnes qui y travaillent. » 

    Il a parlé de son propre rôle à la tête de l'institut dans cette phase de transition: « Notre travail consiste à diriger l’IOR de manière à ce qu’il puisse répondre à toutes les normes internationales, que ce soit un institut ‘propre’, qui soit un institut de service, pour offrir au Pape la possibilité de décider, pour ce concerne le futur, du profil adéquat que devra prendre l’IOR lui-même ».

    Il a rappelé l’engagement qu'il assumé  en mai dernier de « mener à bien le processus Moneyval, et donc la mise en œuvre de toutes les normes qui concernent le recyclage d’argent, et de créer toute la transparence ».

    Et de préciser:  « Le site internet veut informer les collaborateurs, les clients, l’Eglise et l’opinion publique qui s’intéressent à notre institut, sur nos objectifs, sur notre réforme et sur ce que nous faisons dans le monde, comment nous soutenons l’Eglise dans sa mission et ses œuvres de charité ».

  • Pour la monarchie

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    Notre ami Pascal de Roubaix propose une note argumentée consacrée à la monarchie intitulée "La monarchie, what else ?" qu'il introduit ainsi :

    Je voudrais dire, ici, pourquoi le régime de monarchie constitutionnelle que nous avons la chance de connaître en Belgique est à la fois le plus démocratique, le plus efficace et, surtout, le plus humain de tous les régimes.

    J’ai déjà eu l’occasion à de multiples reprises d’exprimer dans le Courrier du Beffroi, mes craintes et mes joies à propos de divers éléments d’actualité qui touchaient de près ou de loin notre régime monarchique. A l’occasion de l’avènement de notre nouveau Roi, je veux reprendre l’ensemble des éléments qui font de la monarchie constitutionnelle un régime génialement conçu, profondément ancré dans notre histoire, porteur des valeurs qui fondent la véritable liberté, et mieux armé que les autres pour affronter les périls nouveaux qui la menacent à ce jour.

    Lire la note