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BELGICATHO - Page 488

  • L'avortement bientôt interdit en Oklahoma ?

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    L’Oklahoma en passe d’interdire l’avortement

    24 mars 2022

    Avec 78 voix pour et 19 contre, la Chambre basse de l’Etat d’Oklahoma a approuvé mardi un projet de loi interdisant l’avortement, sauf en cas de danger pour la vie de la mère. Le texte doit encore être validé par le Sénat avant d’être promulgué par le gouverneur, Kevin Stitt, qui y serait favorable.

    Comme au Texas, le projet de loi permet aux citoyens d’intenter des poursuites civiles contre toute personne qui aiderait une femme à avorter, contre une récompense allant jusqu’à 10 0000 dollars (cf. Avortement au Texas : une loi restrictive entre en vigueur).

    Source : Swiss info (23/03/2022)

  • "Les engagés" ou la chronique d'une fin annoncée

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    Une Carte blanche de Simon Lefebvre parue sur le site du Vif :

    Les Engagés : chronique d'une fin annoncée

    Le récent changement de nom du cdH, devenu "Les Engagés", suffira-t-il à sauver le parti de Maxime Prévot ? pas selon l'avocat Simon Lefebvre, qui considère que la formation politique a "oublié l'essentiel" et que sa disparition semble inexorable.

    Les Engagés : chronique d'une fin annoncée (carte blanche)

    Elle est loin l'époque du parti catholique tout puissant ou de son successeur social-chrétien, majoritaire à la Chambre et premier parti belge. Lointaine, l'époque où les oranges se dressaient fièrement comme troisième voie entre capitalisme et socialisme. Toute aussi lointaine, l'époque de ce grand parti populaire qui rayonnait, ancré autour de valeurs fortes.

    Il ne plaide plus en faveur d'une troisième voie, ni libérale, ni socialiste. Maintenant, il se veut à la fois libéral et socialiste.

    Un peu des deux. Mais, surtout, un peu de tout. Les oranges sont devenus turquoises, à mi-chemin entre le bleu et le vert, mais ni vraiment bleu ni vraiment vert. Une couleur résume parfois mieux qu'un long discours.

    Créé en 1884, le parti catholique a fait les belles heures de la Belgique jusqu'en 1945, où le parti devient le "Parti social chrétien", avant d'être officiellement scindé en deux entre son aile francophone et son aile flamande à la suite à l'affaire de Louvain.

    En 2002, le Parti social-chrétien devient le cdH que l'on connait : centriste, démocrate et humaniste. De quoi augurer le néant idéologique qui rongera le parti et les années difficiles qui suivront.

    En vingt-cinq ans, le cdH n'aura plus participé qu'à deux gouvernements fédéraux, alors qu'il avait participé à tous les gouvernements belges entre 1958 et 1999. En 2014, il sera même pour la première fois relégué dans l'opposition là où son parti frère, le CD&V, montera au gouvernement.

    Le CDH n'est désormais même plus centriste, ni démocrate, ni humaniste - sans doute étaient-ce des valeurs encore trop harassantes à porter.

    Le CDH est devenu "Les Engagés". Mais engagés vers quoi ?

    Un parti en quête d'un nouvel électorat

    En 2002, le PSC finalisait son processus de réforme par un changement de nom en devenant le CDH, présidé alors par Joelle Milquet.

    Comme le développait feu Paul Wynants dans un article du Courrier hebdomadaire du CRISP de 2005, un argument essentiel motivait principalement ce changement de nom[1] : "le changement du corps social". D'une part, l'identité chrétienne s'érode petit à petit dans nos sociétés mais, surtout, le label "chrétien" constitue, de l'aveu des cadres du parti eux-mêmes, un "handicap pour la conquête de l'électorat étranger".

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  • La fabrique des enfants transgenres

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    De gènéthique.org :

    La fabrique de l’enfant-transgenre – Caroline Eliacheff et Céline Masson

    Publié le 25 Mar, 2022

    Dans un essai court et facile d’accès, Caroline Eliacheff et Céline Masson disent l’indispensable : « Sous prétexte d’interroger le binarisme, on assiste à l’émergence d’un dogmatisme qui prétend – au nom d’une certaine idéologie – que l’anatomie n’est qu’un épiphénomène : l’enfant autodéterminé devrait pouvoir choisir son sexe en fonction de ses ressentis ».

    Alors que de nombreux parents se laissent piéger, croyant « bien faire » en accompagnant la « transition » de leur enfant, les deux psychanalystes se livrent à un décryptage minutieux du phénomène. Exhibition médiatique, influence des réseaux sociaux, dérive sectaire sont détaillées et analysées. Sans oublier les risques médicaux pour des enfants en bonne santé transformés en patients à vie. Etudes et témoignages à l’appui.

    Les auteurs examinent également les tendances de fond dans lesquelles s’inscrit cette idéologie : marchandisation du corps, post-humanisme, volonté de toute-puissance finalement. « L’humain est faillible, sexué et mortel » : il est temps de revenir à la raison.

    « Le mouvement trans » « est parvenu à s’insinuer à tous les niveaux du champ social, rendant le ressenti hégémonique au détriment de la raison et de l’intérêt général ». Les enfants, nos enfants, sont en danger. La lecture de cet essai est indispensable à ceux qui auraient encore à cœur de les protéger.

    Editions : L’Observatoire

    Date de parution : 09/02/2022

    Nombre de pages : 112

  • Réforme de la Curie romaine : pour quels changements ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Réforme de la Curie par le pape, quelles conséquences ?
    Réponses avec le Club des Hommes en Noir

    Réforme de la Curie par le pape, quelles conséquences ? <br>Réponses avec le Club des Hommes en Noir

    Retrouvez Le Club des Hommes en Noir pour sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc.

    Les abbé Barthe, Celier et Viot ainsi que Jean-Pierre Maugendre sont les invités de Philippe Maxence pour le Club des hommes en noir de la semaine. Au programme la dernière Constitution apostolique Praedicate Evangelium qui vient réformer la Curie romaine mais... pour quels changements ?

     

  • Le pape a consacré la Russie et l'Ukraine au Coeur Immaculé de Marie

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    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro :

    Très ému, le pape a supplié la Vierge Marie pour la paix entre l'Ukraine et la Russie

    En introduction de cette prière, François a déploré que le monde «ait oublié la leçon des tragédies du siècle passé, le sacrifice de millions de morts des guerres mondiales » et que, « malades d'avidité, nous nous sommes enfermés dans des intérêts nationalistes (…).» Il a alors supplié Dieu par la Vierge : « En cette heure sombre, viens nous secourir et nous consoler (…) Nous sommes certains que tu ne méprises pas nos supplications et que tu viens à notre aide, en particulier au moment de l'épreuve.»

    Le pape a ensuite évoqué le «besoin urgent de ton intervention maternelle», avant d'énoncer une longue litanie à la Vierge : «Toi, étoile de la mer, ne nous laisse pas sombrer dans la tempête de la guerre (…) Libère-nous de la guerre, préserve le monde de la menace nucléaire (…) Reine de la paix, obtiens la paix pour le monde.» Il a ensuite demandé la protection pour «ceux qui souffrent et qui fuient sous le poids des bombes» ou «qui sont contraints de quitter leurs maisons et leur pays.»

    Pas une formule magique

    Avant cette prière, le pape avait conduit une cérémonie pénitentielle, avec des confessions où il s'est lui-même confessé, et une homélie où il a une nouvelle fois critiqué : «cette guerre odieuse» dont « les bombes détruisent les maisons de beaucoup de nos frères et sœurs ukrainiens sans défense».

    «Nous ressentons un sentiment d'impuissance et d'incapacité (…) nos forces ne suffisent pas, a-t-il observé. Nous ne pouvons pas résoudre seuls les contradictions de l'histoire, ni même celles de notre cœur. Nous avons besoin de la force sage et douce de Dieu, qui est le Saint-Esprit. Nous avons besoin de l'Esprit d'amour, qui détruit la haine, éteint la rancœur, la cupidité, nous réveille de l'indifférence (…)» François a ponctué : « Parce que, si nous voulons que le monde change, nos cœurs doivent d'abord changer. Pour ce faire, aujourd'hui, laissons-nous prendre par la main de la Vierge».

    Il a aussi expliqué une nouvelle fois le sens de son geste : «En union avec les évêques et les fidèles du monde entier, je désire porter solennellement au Cœur Immaculé de Marie tout ce que nous sommes en train de vivre : lui renouveler la consécration de l'Église et de toute l'humanité et lui consacrer, de manière particulière, les peuples ukrainien et russe, qui la vénèrent comme leur Mère avec une affection filiale.» Mais, a-t-il souligné, «il ne s'agit pas d'une formule magique, mais d'un acte spirituel. C'est un geste de pleine confiance des enfants qui, dans la tribulation de cette guerre cruelle et insensée qui menace le monde, ont recours à leur Mère en jetant peur et douleur dans son Cœur, se remettant à elle.»

  • La consécration de la Russie au Coeur de Marie et l'énigme de Fatima

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    De Peter Bannister sur La Sélection du jour :

    La consécration de la Russie et l'énigme de Fatima

    Demain, dans la basilique St-Pierre de Rome, le pape François consacrera solennellement la Russie et l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie, invitant tous les évêques du monde, les prêtres et les fidèles à se joindre à sa prière pour la paixSi l’événement a suscité de l’enthousiasme chez de nombreux catholiques, pour d'autres, il ressemble au mieux à un geste pieux mais impuissant face à la réalité sanglante de la guerre, au pire comme à la superstition, aussi ridicule que la croyance que l'ail puisse éloigner le diable.

    Pour l’Eglise Catholique, l’acte du Pape n’a pourtant rien d’arbitraire. L'idée de consacrer la Russie au Cœur Immaculé de Marie découle des apparitions de la Vierge à trois enfants (Lucia dos Santos, Francisco et Jacinta Marto) à Fatima au Portugal en 1917. Après la disparition de Francisco et Jacinta lors de la pandémie de grippe espagnole, c'est Lucia, devenue religieuse, qui transmettra la demande (faite lors d’une vision en 1929) de la consécration de la Russie au cœur de Marie par le Pape en union avec tous les évêques du monde. Le 31 août 1941, dans sa communication des "secrets" de Fatima, Lucia écrit que la Vierge avait déclaré en 1917 que "si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites. À la fin, mon Cœur immaculé triomphera".

    Lisant ces mots dramatiques, plusieurs Papes ont tenté de réaliser cette consécration : Pie XII en 1942 et 1952, Paul VI en 1964 et surtout Jean-Paul II le 25 mars 1984. La question de savoir si les conditions stipulées par Sœur Lucia étaient pleinement remplies par le pontife polonais reste âprement débattue. La position officielle de l'Église l’affirme, et cite la chute du mur de Berlin et l'effondrement inattendu de l'Union soviétique comme des fruits de la consécration. D’autres commentateurs soulèvent pourtant des difficultés, notant entre autres que Jean-Paul II n’a pas nommé la Russie en 1984 pour des raisons diplomatiques. Selon cette interprétation, malgré la fin des persécutions religieuses en Russie, le pays ne s'est pas encore "converti" et la paix promise à Fatima ne s'est pas matérialisée (ce qui semble incontestable). En tout cas, il n’est pas surprenant que l'invasion de l'Ukraine le 24 février par les forces russes ait suscité des appels à une nouvelle Consécration, notamment de la part de l’Archevêque de Kiev Sviatoslav Shevchuk, citant la prophétie donnée à Fatima sur la destruction des nations.

    Les sceptiques à l'intérieur ou en dehors de l'Église pourraient ici rétorquer que ce serait irrationnel d’espérer la paix en tenant aux seules paroles d'une religieuse portugaise. Tout au long de l'histoire, de nombreuses personnes ont prétendu entendre des messages du Ciel ; même sans poser la question de leur santé mentale, est-ce rationnel de croire à leurs récits, ceux-ci étant par nature invérifiables, relevant de l’expérience subjective ? Au niveau de la logique absolue, cette objection a clairement une certaine force : l'histoire des religions est en effet jonchée depuis toujours de pseudo-mystiques, charlatans et autres exaltés. Cependant, dans le cas de Lucia et des apparitions de 1917, ceux qui soutiennent leur authenticité font appel non seulement à la piété mais aussi à la logique. A Fatima, il ne s’agit pas uniquement d’un récit isolé, mais aussi de phénomènes documentés. Surtout concernant l'apparition finale du 13 octobre 1917, à laquelle assistèrent plus de 30 000 personnes, attirées par l’annonce par les enfants d’un miracle qui aiderait les gens à croire. Nous possédons de nombreux témoignages attestant que d'impressionnants phénomènes (la "Danse du Soleil") se sont alors produits dans le ciel qui restent encore inexpliqués par la science. Ils ont été notés non seulement par des journalistes d’abord hostiles aux apparitions mais aussi à distance par des observateurs sans intérêt particulier pour les événements de Fatima. Ce qui rend l’hypothèse d’une hallucination collective peu crédible.

    Pour les athées militants, ces faits sont peu confortables. Entre ceux qui ont saisi leurs implications pour la question de l'existence de Dieu a été le célèbre biologiste Richard Dawkins, vedette du « Nouvel Athéisme ». Essayant de démystifier le récit religieux de Fatima dans son livre Unweaving the Rainbow, il se contente d’affirmer qu'il est impossible que le soleil se soit déplacé (hypothèse que personne n’avance, par ailleurs). Cependant, il n'explique pas pourquoi 30 000 personnes auraient eu simultanément des perceptions aussi extraordinaires à une date annoncée à l'avance avec précision par Lucia, Francisco et Jacinta. Un Luc Ferry pourrait objecter qu'appeler aux miracles pour justifier la foi est un non-sens, mais l'énigme de Fatima nous renvoie néanmoins à la question de base de toute enquête philosophique face à un phénomène : pourquoi y a-t-il quelque chose ici plutôt que rien du tout ?

    Pour aller plus loin :

    Les prêtres du monde appelés à s’unir à la consécration à Marie de la Russie et de l’Ukraine

    >>> Lire l'article sur : Aleteia

  • Archevêque de Cracovie : Pour être un opposant crédible à l'impérialisme russe, l'Europe doit se rappeler de qui il s'agit

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    Marek uid_35a447b85d1e5e58ccd340cbac02a5491565516842603_width_1280_play_0_pos_0_gs_0_height_720_abp-jedraszewskiego-poparl-przewodniczacy-konferencji-biskupow-czeskich-kard-duka-op-fot-papgrzegorz-momot.jpgL'archevêque Marek Jędraszewski évoque les causes profondes de la guerre actuelle, le passé douloureux de la Pologne et de l'Ukraine, et les récentes sanctions de l'Union européenne contre la Pologne qu'il considère comme contre-productives. De Solène Tadié sur le site web National Catholic Register :

    « CRACOVIE, Pologne — La récente invasion de l'Ukraine par la Russie a rouvert de vieilles blessures inscrites dans la mémoire collective de tous les pays qui ont vécu sous le joug de l'Union soviétique au XXe siècle, à commencer par la Pologne, avec laquelle l'Ukraine partage la quasi-totalité de son frontière orientale et qui fait office de premier pays d'accueil pour les populations déchirées par la guerre en cours.

    Alors que les institutions catholiques du pays comme Caritas ou Sant'Egidio ont été à l'avant-garde de l'assistance offerte au flux ininterrompu de personnes - principalement des femmes et des enfants - fuyant l'Ukraine depuis le 24 février, certains responsables de l'Église en ont mis un point d'honneur pour montrer leur engagement personnel face à la crise humanitaire, spirituelle et politique qui s'est propagée à travers l'Europe.

    C'est le cas notamment de Mgr Marek Jędraszewski de Cracovie, qui a personnellement accueilli quelque 800 réfugiés à la gare de la ville le soir du 2 mars et qui a plus récemment ouvert les portes de sa propre résidence à quelques familles ukrainiennes.

    Le prélat, qui dirige depuis 2017 le diocèse historique de Saint-Jean-Paul II (dont il était un ami proche), ne cache pas son inquiétude face aux velléités expansionnistes de Vladimir Poutine, dans lesquelles il perçoit un rêve. de rétablir un empire russe sur les anciens territoires de l'Union soviétique. Mgr Jędraszewski évoque cette inquiétude dans cet entretien du Registre, au cours duquel il a également déploré la perte du socle commun de l'Europe, autrefois unifiée par le christianisme mais qui n'a plus de modèle ni de valeurs crédibles pour s'opposer aux forces qui la menacent.

    Comment définiriez-vous le moment historique dans lequel nous vivons ?

    D'une part, il y a le désir de Poutine et d'autres de recréer l'Union soviétique [qui s'est effondrée en 1991], précisément comme l'avait prédit feu notre président Lech Kaczyński - décédé dans la tragédie de Smolensk en 2010. Lors de l' invasion russe de la Géorgie en 2008, il se rendit avec les présidents de l'Ukraine, de la Lituanie et de la Lettonie à Tbilissi, en Géorgie, et prophétisa qu'après la Géorgie ce serait au tour de l'Ukraine, puis des pays voisins de la mer Baltique, et dans le finir probablement mon pays, la Pologne. Et voilà que ça se passe sous nos yeux.

    Maintenant, il y a une bataille en cours pour reprendre l'Ukraine, et puis, bien sûr, [nous sommes préoccupés par] la Lituanie, la Lettonie, l'Estonie. ... Nous savons que les Ukrainiens, qui se battent pour leur liberté, se battent aussi pour notre liberté.

    Comment avez-vous accueilli la nouvelle de la consécration de la Russie et de l'Ukraine au Cœur Immaculé de Marie ? Qu'est-ce que cela signifie pour vous et comment vous préparez-vous pour cet événement à Cracovie ?

    Le pape François a déclaré que cet événement est une conséquence des différentes voix qui lui sont parvenues avec la demande d'accomplir la volonté de Marie de Fatima et de consacrer la Russie à son Cœur Immaculé. Dans le texte que le Pape François nous a envoyé, il est mentionné qu'au Cœur Immaculé de Marie "nous nous confions et nous consacrons solennellement, l'Église et toute l'humanité, en particulier la Russie et l'Ukraine". À ce Cœur, nous consacrons donc le monde entier, qui aujourd'hui en divers endroits souffre beaucoup des guerres, et nous prions Marie pour le don et la grâce de la paix vraie et juste, cette paix qui nous apporte le Christ ressuscité, qui est le premier message de paix.

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  • Bruxelles : UNPLANNED sera projeté le 29 mars prochain

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    Venez regarder UNPLANNED avec nous !

    Le Pôle Jeunes XL et CLARA Life vous proposent UNPLANNED, une histoire vraie sur la réalité de l’avortement, vue par les yeux d’une directrice d’un clinique d’avortement devenue pro-vie, Abby Johnson.

    La seule chose qui importe pour Abby Johnson, c’est d’aider les femmes. Touchée par la souffrance de beaucoup d’entre elles, elle est convaincue des bienfaits du droit à l’avortement. Elle s’engage comme bénévole au planning familial américain puis devient l’une de ses plus jeunes et brillantes directrices de clinique, elle a été impliquée dans plus de 22 000 avortements et a conseillé d’innombrables femmes sur leurs problèmes de reproduction. Sa passion pour le droit de choisir d’une femme l’a même amenée à devenir porte-parole de Planned Parenthood, luttant pour promulguer une législation pour la cause en laquelle elle croyait si profondément Jusqu’au jour où ce qu’elle voit va tout bouleverser, amenant Abby à rejoindre ses anciens ennemis à 40 Days For Life et à devenir l’une des oratrices pro-vie les plus ardentes de tous les temps.

    Avec une intervention de notre invitée

    Brigitte De Win

    (gynécologue, obstétricienne & éthicienne)

    Au programme

    • 18h45 : Ouverture des portes
    • 19h20 : Présentation de CLARA Life
    • 19h30 : Projection « Unplanned »
    • 21h20 : Intervention de Brigitte De Win, gynécologue et éthicienne
    • 21h50 : Questions/Réponses
    • 22h10 : After bar
    • 22h30 : Clôture de la soirée
    Lieu : Espace Lumen: Chaussée de Bondael 36 – 1050 Ixelles
    Billetterie :
    • Adulte : 5€
    • Étudiants : 4€

    Réservez vos billets

    ATTENTION: PLACES LIMITÉES !!
    *Déconseillé aux moins de 16 ans, à moins d’être accompagné par un adulte*
  • Une nouvelle parution : "Le catholicisme contemporain en péril"

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    image le-catholicisme-contemporain-en-peril-9791033612025

    Date de parution : 01.03.2022
    Nb. de pages : 210
    EAN : 9791033612025

    Télécharger la couverture

    Le catholicisme contemporain en péril

    Ces questions essentielles qu'il lui faut affronter

    Philippe Capelle-Dumont

    Les inquiétudes qui pèsent sur le destin européen et mondial du christianisme ont franchi le seuil de la dramatique : crise mordante de la foi, déficit culturel brutal de sa mémoire bimillénaire, déritualisation globale, dénaturation du sacerdoce, effets-retard d'un anti-intellectualisme exacerbé.

    L'auteur les décline lucidement, tout en relevant leur corrélation avec la marche vacillante des sociétés contemporaines : crise anthropologique inédite, emprise numérique, montée en puissance des oligarchies, communautarisation des comportements, hégémonies politico-religieuses. Les signes de l'alerte étaient depuis longtemps nombreux et convergents. Ils se manifestent aujourd'hui selon leur caractère aggravant, irréductible aux préoccupations qui avaient jusque-là traversé la grande histoire de l'Église et des peuples.

    En finir avec la rhétorique des consolations autant qu'avec les marchands du pire, dénoncer les effets du Malin en embuscade pour aiguillonner une espérance qui ne diffère pas : l'impératif est proportionné à l'exercice de discernement qu'impose, en plusieurs régions du globe, un contexte de dernière chance. À l'écart des réponses précipitées, alors qu'il est rivé entre périls et résistances, l'avenir du catholicisme se jouera non pas dans l'affichage candide d'une « proposition », mais dans l'énergie évangélique de l'« invitation ». Sur cette voie seule, une renaissance spirituelle est pensable au sein d'une humanité qui attend, au milieu des troubles, une révélation.


    Le Père Philippe Capelle-Dumont, philosophe et théologien, professeur des universités, doyen honoraire de la faculté de philosophie de l'Institut catholique de Paris, chercheur associé à l'université de Paris-Sorbonne, président honoraire de la Conférence mondiale des facultés de philosophie des universités catholiques, ancien vicaire épiscopal, est président d'honneur de l'Académie catholique de France. Auteur d'une cinquantaine d'ouvrages dont certains sont traduits en plusieurs langues, il a reçu le Grand Prix du cardinal Grente de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre.

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  • La nouvelle Croix de Jeumont sur la E411, une initiative de la Fraternité de Tibériade

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    Communiqué de presse

    La nouvelle Croix de Jeumont sur la E411,
    une initiative de la Fraternité de Tibériade

    Wellin, mercredi 23 mars 2022. Il y 125 ans, une croix en pierre a été érigée sur la butte de Jeumont à Wellin. Effondrée il y a une trentaine d’années, le site accueille aujourd’hui une nouvelle croix, haute de 15 mètres, qui saluera dorénavant les centaines de milliers d’automobilistes qui empruntent sans doute la plus belle autoroute de Wallonie, précisément sur la E411, à hauteur de la sortie Wellin, entre Namur et Libramont.

    Né dans l’esprit du frère Marc Piret, fondateur de la Fraternité de Tibériade, ce projet a mûri durant plusieurs décennies. Il nous explique l’origine et le sens de sa démarche : “Il y a 125 ans, une famille a fait le vœu d’élever une croix sur la butte. Reconstruire cette croix est un hommage à cette famille. C’est aussi une opportunité de créer une croix visible depuis l’autoroute, une croix qui n’est pas une croix de malheur mais une croix de bénédiction. Dans le contexte de la guerre en Ukraine ou ailleurs, cette croix s’élève à un moment où la paix est nécessaire. Jésus cherche la paix et la bienveillance. La croix est un signe de réconciliation. Croyants ou pas, nous sommes invités à reconnaître que derrière la souffrance naît la vie, la paix. Il n’y a pas d’amour sans souffrance. Jésus est allé jusqu’à aimer ses ennemis. La croix appelle à la réconciliation, à aimer comme le christ. Aimez vos ennemis et priez pour eux. Chacun peut y trouver un signe de compassion, de joie”.

    Pierre-Louis François, fondateur de “La Croisée Architecture“, coordinateur du projet explique : “Lorsque le frère Marc m’a fait découvrir le site en 2018, nous avons été marqués par la beauté des jeux de lumières filtrants à travers une forêt de conifères. Rapidement, aidés par mon épouse, collaborateur et amis, des croquis et maquettes ont été élaborés. Une petite forêt d’une trentaine de chênes a servi à édifier une grande croix formée elle-même de 14 croix. Cette croix formée de multiples croix nous rappelle les souffrances et joies de chacun mais également la colline des croix visible près de la ville de Šiauliai, au nord de la Lituanie, dans la région d’une implantation de la Fraternité de Tibériade. Une croix à traverser, où sa vision évolue par rapport au point de vue, que l’on peut s’approprier, où chacun peut venir se recueillir ou simplement admirer la beauté du paysage”.

    Ce mercredi 23 mars, la croix a été installée sous un soleil radieux grâce à une équipe de monteurs aidés par des grues et des nacelles. La croix est implantée sur un site classé, propriété de la Fraternité de Tibériade. De longues démarches de permis d’urbanisme, d’études en stabilité, de tests, d’assemblages en atelier et sur site ont été nécessaires pour découvrir aujourd’hui une croix qui est le fruit d’une intense collaboration entre l’architecte Pierre-Louis François, le bureau d’étude Ney Partners, la société de charpenterie AVLN, l’entreprise de construction Nonet, la Fraternité de Tibériade et de généreux donateurs.

    Le bourgmestre Benoît Closson était présent lors de l’élévation de la Croix. Le site privé est ouvert à tous et le bourgmestre a annoncé qu’un circuit de promenade balisé sera prochainement créé par la commune de Wellin. L’investissement global s’élève à environ 100.000 euros, dont la moitié a déjà été récoltée. Les amis de la Croix recherchent encore de généreux donateurs. Nul doute que les amis de la Croix ainsi que les frères et sœurs de la Fraternité de Tibériade s’y retrouveront fréquemment.

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  • Le texte de la consécration de l’Ukraine et de la Russie au Cœur immaculé de Marie

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    Le texte de la consécration de l’Ukraine et de la Russie au Cœur immaculé de Marie

    source

    Le pape François va consacrer ce vendredi 25 mars la Russie et l’Ukraine au Cœur immaculé de Marie lors d’une cérémonie pénitentielle au Vatican. Voici le texte de l’acte de consécration.

    Alors que la guerre bat son plein en Ukraine, le pape François consacrera la Russie et l’Ukraine au Cœur immaculé de Marie, durant une célébration pénitentielle le 25 mars 2022 dans la basilique Saint-Pierre. Voici le texte de l’acte de consécration que tous les prêtres et évêques du monde sont appelés à réciter en union avec lui.

    Ô Marie, Mère de Dieu et notre Mère, en cette heure de tribulation nous avons recours à toi. Tu es Mère, tu nous aimes et tu nous connais : rien de tout ce à quoi nous tenons ne t’est caché. Mère de miséricorde, nous avons tant de fois fait l’expérience de ta tendresse providentielle, de ta présence qui ramène la paix, car tu nous guides toujours vers Jésus, Prince de la paix.

    Mais nous avons perdu le chemin de la paix. Nous avons oublié la leçon des tragédies du siècle passé, le sacrifice de millions de morts des guerres mondiales. Nous avons enfreint les engagements pris en tant que Communauté des Nations et nous sommes en train de trahir les rêves de paix des peuples, et les espérances des jeunes. Nous sommes tombés malades d’avidité, nous nous sommes enfermés dans des intérêts nationalistes, nous nous sommes laissés dessécher par l’indifférence et paralyser par l’égoïsme. Nous avons préféré ignorer Dieu, vivre avec nos faussetés, nourrir l’agressivité, supprimer des vies et accumuler des armes, en oubliant que nous sommes les gardiens de notre prochain et de la maison commune. Nous avons mutilé par la guerre le jardin de la Terre, nous avons blessé par le péché le cœur de notre Père qui nous veut frères et sœurs. Nous sommes devenus indifférents à tous et à tout, sauf à nous-mêmes. Et avec honte nous disons : pardonne-nous, Seigneur !

    Dans la misère du péché, dans nos fatigues et nos fragilités, dans le mystère d’iniquité du mal et de la guerre, toi, Mère sainte, tu nous rappelles que Dieu ne nous abandonne pas et qu’il continue à nous regarder avec amour, désireux de nous pardonner et de nous relever. C’est Lui qui t’a donnée à nous et qui a fait de ton Cœur immaculé un refuge pour l’Église et pour l’humanité. Par bonté divine, tu es avec nous, et tu nous conduis avec tendresse, même dans les tournants les plus resserrés de l’histoire.

    Nous recourons donc à toi, nous frappons à la porte de ton Cœur, nous, tes chers enfants qu’en tout temps tu ne te lasses pas de visiter et d’inviter à la conversion. En cette heure sombre, viens nous secourir et nous consoler. Répète à chacun d’entre nous : “Ne suis-je pas ici, moi qui suis ta Mère?” Tu sais comment défaire les nœuds de notre cœur et de notre temps. Nous mettons notre confiance en toi. Nous sommes certains que tu ne méprises pas nos supplications et que tu viens à notre aide, en particulier au moment de l’épreuve.

    C’est ce que tu as fait à Cana de Galilée, quand tu as hâté l’heure de l’intervention de Jésus et as introduit son premier signe dans le monde. Quand la fête était devenue triste, tu lui as dit : « Ils n’ont pas de vin » (Jn 2, 3). Répète-le encore à Dieu, ô Mère, car aujourd’hui nous avons épuisé le vin de l’espérance, la joie s’est dissipée, la fraternité s’est édulcorée. Nous avons perdu l’humanité, nous avons gâché la paix. Nous sommes devenus capables de toute violence et de toute destruction. Nous avons un besoin urgent de ton intervention maternelle.

    Reçois donc, ô Mère, notre supplique.

    Toi, étoile de la mer, ne nous laisse pas sombrer dans la tempête de la guerre.

    Toi, arche de la nouvelle alliance, inspire des projets et des voies de réconciliation.

    Toi, “terre du Ciel”, ramène la concorde de Dieu dans le monde.

    Éteins la haine, apaise la vengeance, enseigne-nous le pardon.

    Libère-nous de la guerre, préserve le monde de la menace nucléaire.

    Reine du Rosaire, réveille en nous le besoin de prier et d’aimer.

    Reine de la famille humaine, montre aux peuples la voie de la fraternité.

    Reine de la paix, obtiens la paix pour le monde.

    Que tes pleurs, ô Mère, émeuvent nos cœurs endurcis. Que les larmes que tu as versées pour nous fassent refleurir cette vallée que notre haine a asséchée. Et, alors que ne se tait le bruit des armes, que ta prière nous dispose à la paix. Que tes mains maternelles caressent ceux qui souffrent et qui fuient sous le poids des bombes. Que ton étreinte maternelle console ceux qui sont contraints de quitter leurs maisons et leur pays. Que ton Coeur affligé nous entraîne à la compassion et nous pousse à ouvrir les portes et à prendre soin de l’humanité blessée et rejetée.

    Sainte Mère de Dieu, lorsque tu étais sous la croix, Jésus, en voyant le disciple à tes côtés, t’a dit : « Voici ton fils » (Jn 19, 26). Il t’a ainsi confié chacun d’entre nous. Puis au disciple, à chacun de nous, il a dit : « Voici ta mère » (v. 27). Mère, nous désirons t’accueillir maintenant dans notre vie et dans notre histoire. En cette heure, l’humanité, épuisée et bouleversée, est sous la croix avec toi. Et elle a besoin de se confier à toi, de se consacrer au Christ à travers toi. Le peuple ukrainien et le peuple russe, qui te vénèrent avec amour, recourent à toi, tandis que ton Cœur bat pour eux et pour tous les peuples fauchés par la guerre, la faim, l’injustice et la misère.

    Mère de Dieu et notre Mère, nous confions et consacrons solennellement à ton Cœur immaculé nous-mêmes, l’Église et l’humanité tout entière, en particulier la Russie et l’Ukraine. Accueille cet acte que nous accomplissons avec confiance et amour, fais que cesse la guerre, assure au monde la paix. Le “oui” qui a jailli de ton Cœur a ouvert les portes de l’histoire au Prince de la paix ; nous espérons que la paix viendra encore par ton Cœur. Nous te consacrons l’avenir de toute la famille humaine, les nécessités et les attentes des peuples, les angoisses et les espérances du monde.

    Qu’à travers toi, la Miséricorde divine se déverse sur la terre et que la douce palpitation de la paix recommence à rythmer nos journées. Femme du “oui”, sur qui l’Esprit Saint est descendu, ramène parmi nous l’harmonie de Dieu. Désaltère l’aridité de nos cœurs, toi qui es “source vive d’espérance”. Tu as tissé l’humanité de Jésus, fais de nous des artisans de communion. Tu as marché sur nos routes, guide-nous sur les chemins de la paix. Amen.

    Certains émettent cependant des réserves à l'égard de cette consécration qui d'après eux ne correspond pas aux souhaits exprimés par la Vierge à Fatima : voir ce pdf

  • Nouvelle constitution apostolique : la "révolution" du pape François

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    A propos de la réforme de la curie romaine « Praedicare Evangelium » du pape François, publiée le 19 mars 2022, on peut lire sur le site web « Benoît et moi » ce commentaire du site Il Sismografo, considéré comme très proche des Salles sacrées, qui parle de « graves incohérences », d’ « étape opaque et triste » et de « conception verticaliste et bureaucratique évidente » :

    verticalité-198x300.jpg« Il a fallu plus de huit ans à Praedicare Evangelium pour achever sa gestation difficile, confuse et décousue. Après toutes ces années, elle a été publiée à la hâte, sans traduction dans les langues fondamentales de l’Église elle-même et du monde chrétien, éditée électroniquement avec un charabia enfantin, et n’a même pas été annoncée de manière adéquate et professionnellement sérieuse aux vaticanistes qui peuplent le Borgo Pio, le quartier romain où se trouve le Vatican.

    Nombreux sont ceux qui, sans même l’avoir lu en entier et analysé en profondeur, écrivent depuis samedi des choses surprenantes telles que : il s’agit d’un « document révolutionnaire », d’un « tournant copernicien », « à partir de demain, l’Église appartiendra aux laïcs et aux femmes » et d’autres choses du même genre…

    Heureusement, elle entrera en vigueur le 25 juin. Cela signifie qu’il est encore temps de corriger de graves incohérences comme celle de la « forme extraordinaire » du rite romain [Mgr Marco Mellino, secrétaire du Conseil des cardinaux, a admis le 21 mars, lors de la conférence au cours de laquelle il a présenté Praedicate Evangelium, que l’utilisation de l’expression « forme extraordinaire » pour la messe romaine est une « erreur », note d’AMV]. Et il y en a d’autres.

    Ce moment, malheureusement, est une étape très opaque et très triste pour de nombreux catholiques, et pourtant il aurait dû être l’un des jours les plus lumineux du pontificat.

    Quelqu’un au Vatican doit comprendre et prendre conscience du fait que la propagande et les éditoriaux ne suffisent pas à redresser une route erronée. L’Église du Christ est une chose très sérieuse, fondamentale pour la vie de millions et de millions de personnes. Plus que jamais à l’heure où l’horreur d’une guerre mondiale se profile à l’horizon et où nous voyons en même temps la douleur effrayante du peuple ukrainien.

    Ce qui frappe dans la nouvelle Constitution, c’est l’approche verticaliste et bureaucratique évidente. L’organigramme curial – bureaux, titres, fonctions et matières de gouvernement – s’est agrandi d’au moins un tiers par rapport à celui établi par Pastor Bonus du pape Wojtyla. En clair, seize dicastères, c’est trop et le coût de cette bureaucratie a déjà déclenché des alarmes rouges dans les finances. En outre, la simple comparaison conceptuelle des noms de certains de ces services met immédiatement en évidence l’existence de divers doublons de fonctions et de tâches.

    Certains ont déjà écrit que le nombre de dicastères montre qu’il y a une plus grande « démocratisation » du pouvoir. À cet égard, le mot « synodalité » est utilisé et abusé, manipulé avec désinvolture parce que c’est le slogan à la mode, destiné à être remplacé par un autre après 2023.

    Cette synodalité, dont on use et abuse, cache cependant un insidieux retour en arrière par rapport au concile œcuménique Vatican II, à savoir : de la Constitution, le pape sort encore plus souverain, plus autarcique, plus « un seul homme aux commandes ». Dans cette Constitution, tout ce qui précède ou suit a un et un seul point d’arrivée : le Pontife.

    Il ne semble pas s’agir d’un document rédigé dans une perspective clairvoyante et audacieuse et visant à préparer l’ensemble de la communauté des disciples du Christ à affronter les temps difficiles qui s’annoncent. Non, vraiment pas.

    La Constitution adapte à l’époque actuelle un texte législatif datant de plus de trente ans, au point qu’elle semble avoir été rédigée uniquement pour ce pontificat.

    Dans cette Constitution apostolique, cependant, il y a plusieurs passages et codifications qui doivent être pleinement approuvés et qui annoncent des développements possibles de grande importance pour la vie de l’Église. Nous aurons l’occasion d’analyser cet aspect même si, en fin de compte, c’est le temps, le passage des années qui décidera du succès ou de l’échec de ce document fondamental.

    Tout, cependant, dépendra de la question de savoir si ce que nous considérons comme une papauté « un seul homme aux commandes » s’enracinera dans le dynamisme des églises particulières. »

    Ref. Praedicare Evangelium consacre une Eglise avec un seul homme aux commandes