Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 708

  • Apprivoiser la mort avec Monseigneur Aupetit

    IMPRIMER

    De Bosco d'Otreppe sur le site de La Libre :

    "Regarder la mort en face, c’est aussi contempler la beauté de la vie"

    Opinions

     
     
    La pandémie mondiale qui nous a touchés nous a fait "prendre conscience d’une réalité que nous avions occultée", d’une réalité "devenue insupportable dans une société hédoniste" : la mort. Tel est le constat de l'Archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit. Mais pourquoi devrions-nous la réintégrer dans nos vies? Et comment?

    Est-ce parce qu’il préférait, enfant, les aventures de Popeye aux vies des saints, comme le notait Le Monde, que Mgr Michel Aupetit reste un adepte des punchlines efficaces et des passes d’armes intellectuelles, notamment sur les questions de bioéthique ? Qui sait. Fils de cheminot, né en 1951, médecin généraliste pendant onze ans, désormais archevêque de Paris, Mgr Aupetit a terminé durant la pandémie un ouvrage sur la mort. Au regard de la "terreur absolue" que provoque le Covid, la question centrale qu’il y pose est celle-ci : pourquoi avons-nous peur de la mort, celle que nous n’avons cessé de cacher ces dernières décennies pour cesser d’en faire "un mystère familier" ? Si son livre prend racine dans le confinement, son propos se déploie et présente une large réflexion sur la manière de penser cette mort et, par là, notre vie.

    Après avoir pris des mesures sanitaires pour les églises, Mgr Aupetit ne critique pas le confinement en tant que tel. Il redoute cependant que le dernier mot soit donné à de telles mesures. Le "Protégez-vous les uns des autres" est une injonction à manier avec prudence, sous peine de mettre notre humanité entre parenthèses, fait-il comprendre. Car c’est bien dans le don de soi, dans le risque de la rencontre, que grandit cette humanité. Par ces réflexions, son ouvrage préface adéquatement les fêtes de la Toussaint et de la Commémoration des morts que célèbrent les catholiques ce week-end.

    L'entretien

    La pandémie mondiale qui nous a touchés nous a fait "prendre conscience d’une réalité que nous avions occultée", d’une réalité "devenue insupportable dans une société hédoniste" : la mort. Et la réponse que nous avons eue fut "de nous protéger de la mort par tous les moyens . En réalité, nous nous sommes protégés de la vie. La vie est un risque, mais un risque magnifique. Le fameux principe de précaution désormais inscrit dans la Constitution revient, au fond, à refuser de vivre vraiment pour ne pas risquer de mourir". Tels sont les mots par lesquels Mgr Aupetit ouvre son ouvrage. Des mots qui soulignent une conviction profonde : c’est en acceptant sereinement sa mort, sans en faire ni une obsession ni un tabou, qu’elle devient une "condition essentielle de la présence à sa propre vie". Non pas qu’il faille se dérober aux soins, ni à la médecine, mais "s’y préparer paisiblement quand elle arrive", car "l’obsession permanente de la mort, même enfouie, empêche de vivre pleinement". Tout son ouvrage, sous-titré "Méditation pour un chemin de vie", s’attache à ce défi de donner à la mort sa juste place, pour que ce moment du départ devienne un acte d’abandon, de don et de communion.

    Lire la suite

  • Feuillets en temps de confinement (3-5 novembre) : Bessières, l'heure du sang

    IMPRIMER

    Sans titre.png

  • Epidémie du Covid19 en Belgique : le lockdown pour les cultes

    IMPRIMER

    Un aperçu concret lu sur le site web de l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) à Liège :

    DSC_0764.JPG« Suite aux dispositions de l’arrêté ministériel du 1er novembre 2020 portant des mesures sanitaires de lutte contre la pandémie du covid19 et des arrêtés de police complémentaires :

    1 La liturgie publique est interdite sur tout le territoire belge à partir du lundi 2 novembre 2020 jusqu’au moins le dimanche 13 décembre 2020.

    Toutefois :

    2 Les funérailles dans une église sont autorisées sans pouvoir excéder une durée de 30 minutes (arrêté de police provincial) et la présence de quinze personnes, les enfants de moins de 12 ans non compris.

    3 La célébration des mariages dans une église est permise à condition que l’assistance ne dépasse pas cinq personnes

    4 Les églises peuvent demeurer ouvertes sous la condition que soient respectées les dispositions suivantes prévues à l’article 6 de l’arrêté ministériel précité :

    informer les visiteurs et le personnel des mesures préventives, faire respecter la distance d’1,5 m entre chaque personne, recommander le port du masque, éviter les rassemblements, prévoir les produits nécessaires à l'hygiène des mains, désinfecter l'établissement et le matériel, assurer une bonne aération.

    A ce titre, l’église du Saint-Sacrement a choisi d’ouvrir ses portes pour la prière individuelle avec disponibilité d’un prêtre : tous les mardis de 17h à 19h, tous les jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h, tous les vendredis de 12h à 14h, tous les samedis de 15h à 18h et le dimanche de 15h à 18h.

    5 Enfin, le culte peut être célébré dans l’église porte closes avec maximum 10 personnes dans le but de diffuser la célébration par les médias.

    A ce titre, des messes (avec orgue et plain-chant) célébrées dans l’église portes closes seront diffusées vers le public via les réseaux audiovisuels disponibles. Une information sera organisée sous peu. »

    Plus de renseignements ici :

    Site web http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    Email sursumcorda@skynet.be

    Tel. 04 344 10 89

  • Dans la pensée de Benoît XVI

    IMPRIMER

    Lu sur le site web du mensuel « La Nef »

    Gouyaud-2018©La-Nef-620x330.jpg

    « L’abbé Christian Gouyaud, fidèle collaborateur de La Nef bien connu de nos lecteurs, vient de publier un fort essai (1) consacré à la pensée de Benoît XVI sur le ministère pétrinien, appelé à devenir une référence en la matière. Il bénéficie d’une belle préface du cardinal Sarah:

    La Nef – Pourquoi vous êtes-vous intéressé au « ministère pétrinien » vu par le cardinal Ratzinger et le pape qu’il est devenu ?

    Abbé Christian Gouyaud – De façon générale, je suis fasciné par la pensée de J. Ratzinger qui assume le meilleur de la « nouvelle théologie », soit le contact avec les sources, sans se restreindre à la critique historique. Ratzinger n’adopte certes pas la dialectique scolastique pour laquelle j’ai le plus grand respect, mais sa compréhension de l’Écriture et sa connaissance des Pères de l’Église lui permettent de restituer ce qu’on peut appeler « l’intuition de la foi » dans toute son incandescence. En ce qui concerne le ministère pétrinien, Ratzinger l’a côtoyé pendant vingt-trois ans comme préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi et Benoît XVI l’a exercé pendant huit ans. Il a donc été le témoin et l’acteur privilégiés de ce service.

    Y a-t-il sur cette question un apport spécifique ou une vision particulière de J. Ratzinger-Benoît XVI ?

    Benoît XVI avait une conception tragique de la fonction papale. Pour Ratzinger, la primauté est d’abord celle du martyre. L’investiture que Pierre reçoit du Christ est fondée sur le témoignage de foi de l’Apôtre, témoignage qui sera suprême. Le siège du vicariat du Christ, c’est la Croix ! Tel a été le sentiment de Benoît XVI au moment de son élection qu’il vécut comme le couperet d’une guillotine. Telle fut sans doute aussi la raison du choix de son nom – après Benoît XV, pape incompris – et de son attachement à saint Célestin V, son prédécesseur dans la renonciation. Le philosophe Agamben a compris le renoncement à l’exercice du pouvoir pour ne plus user que de sa dimension spirituelle comme démonstration du primat de la légitimité sur la légalité dans le contexte délétère de la Curie.

    Alors que la papauté n’a cessé de prendre de l’importance au cours de l’histoire, Benoît XVI n’était pas un adepte de « l’absolutisme pontifical », écrivez-vous : pouvez-vous nous résumer la position du pape émérite sur cette question ?

    Benoît XVI avait en effet une conception modeste du primat de juridiction. Le pape doit avant tout être un rempart contre l’arbitraire pour que l’Église reste fidèle à son fondateur. Ratzinger tient que c’est le déplacement du pouvoir impérial à Byzance qui, historiquement, a permis à l’évêque de Rome de s’affranchir d’une compréhension mondaine de l’exercice de l’autorité. Évidemment, le drame de la papauté tient dans la tentation récurrente de Pierre du rétablissement de la royauté en Israël, c’est-à-dire d’une eschatologie réalisée ici-bas, tentation dont les papes, en tant que chefs aussi temporels, n’ont pas toujours été exempts.

    Lire la suite

  • Benoît XVI : "Le dernier pape d'Occident" ?

    IMPRIMER

    De Stefano Fontana sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Seul Benoît XVI a défendu l'Occident

    02-11-2020

    La violence islamiste de ces derniers jours en France est une forte attaque contre l'Occident. L'Église catholique, qui ne mentionne même pas l'islam et l'islamisme, montre qu'elle ne veut pas défendre l'Occident. Le contraire du pontificat de Benoît XVI.

    La terrible violence islamiste qui a eu lieu en France ces derniers jours est une forte attaque contre l'Occident et l'Église catholique qui minimise ou prétend classer ces événements dans la catégorie générique du terrorisme sans adjectifs, montre qu'elle ne veut plus défendre l'Occident et qu'elle a perdu la conscience de son lien profond avec lui. Sur ce front, nous vivons des moments dramatiques. En ce moment, l'Occident est attaqué sur tous les fronts, y compris, comme toujours, le front interne de l'Occident contre l'Occident, et si l'Église l'abandonne aussi à lui-même, cela peut être sa fin. La sienne au sens de l'Occident ou aussi au sens de l'Église ?

    Benoît XVI a défendu l'Occident. Toute l'Eglise ne l'a pas suivi, en effet... mais il a défendu l'Occident. Il l'a d'abord défendu contre lui-même, contre le rien qui le dévore, contre la honte de son passé, contre la haine de sa propre identité, contre la méfiance envers la raison occidentale, contre le marécage du relativisme, contre la tendance à se vendre pour une assiette de lentilles. À Ratisbonne, il l'avait défendu d'une part contre la sécularisation d'origine protestante au sein de son histoire et d'autre part contre l'Islam : toutes deux contredisent - disait-il - la relation entre la foi et la raison qui est le plus beau fruit de la civilisation occidentale, si on la ramène à son âme. Il l'avait défendu contre le relativisme, expliquant au Parlement allemand sur quoi repose l'autorité politique et invitant l'Europe à se retrouver, chose impossible à faire si, comme le veulent Macron et Comte, les églises sont fermées. Il l'a défendu contre l'immigration généralisée, soutenant le droit primaire des personnes à ne pas émigrer, et contre l'écologisme des élites, parlant toujours d'écologie humaine et jamais seulement d'écologie environnementale.

    Benoît XVI ne défendait pas tout de l'Occident, mais il était sûr d'une chose : en Occident, il s'était passé quelque chose de providentiel et donc d'essentiel, à savoir la rencontre du christianisme avec la métaphysique grecque ; et puisque cette relation était rompue ici même en Occident, il fallait la rétablir. Il s'est passé ici quelque chose dont la foi chrétienne ne peut se passer et qu'aucune chrétienté africaine ou asiatique ne pourra remplacer si la chrétienté occidentale devait s'éteindre. Le christianisme est effectivement universel, mais en Occident, quelque chose d'universel s'est produit. Défendre l'Occident, c'est défendre non pas un espace géopolitique, mais une civilisation, y compris certains éléments sans lesquels l'Église ne peut être ce qu'elle est.

    Lire la suite

  • Covid19 et confinement: tenir bon !

    IMPRIMER

    Message de Mgr Eric Aumonier, évêque de Versailles, aux fidèles de son diocèse: suggestion pour un exemple à suivre...

    téléchargement (1).png

    cliquer sur le texte pour l'agrandir

    JPSC

  • Le djihadisme frappe en République Démocratique du Congo; des églises chrétiennes prises pour cible

    IMPRIMER

    Lu sur le site de la RTBF :

    RDC : au moins 21 morts dans une nouvelle attaque attribuée aux rebelles ADF

    Au moins 21 personnes ont été tuées dans un nouveau massacre des combattants du groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF) dans la région de Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué samedi l'administrateur de cette région.

    Les hommes des ADF se sont d'abord attaqués à une position des Maï-Maï, milice d'autodéfense, avant de "s'en prendre aux habitants" du village de Lisasa. "Le bilan actuel, encore provisoire, est de 21 morts", a déclaré l'administrateur du territoire de Beni dans le Nord-Kivu, Donat Kibwana, à l'AFP.

    Ce bilan provisoire a été confirmé par le chef du secteur de Buliki où est situé le village de Lisasa.

    Sur les 21 personnes tuées figurent "quinze femmes", écrit dans un communiqué l'ONG Centre d'étude pour la promotion de la paix, la démocratie et le droit de l'homme (Cepadho).

    Les trois sources affirment que d'autres personnes ont été enlevées et sont portées disparues, un centre de santé pillé, des maisons incendiées et une église catholique profanée.

    Historiquement, les ADF sont des rebelles musulmans ougandais installés dans l'Est de la RDC depuis 1995.

    Ils n'attaquent plus l'Ouganda voisin depuis des années, vivant de trafics dans la forêt dense autour de Beni, où ils se sont installés.

    Ils sont accusés du massacre de plus d'un millier de civils dans la région depuis octobre 2014.

    Depuis novembre 2019, les ADF ont tué des centaines de civils en représailles à une offensive de l'armée contre leurs bases et leurs leaders dans la forêt de Beni.

    Les ADF n'ont jamais revendiqué aucune action sur le sol congolais. Mais depuis avril 2019, plusieurs de leurs attaques ont été revendiquées par "l'État islamique - Afrique centrale", avec parfois des erreurs factuelles.

    Les ADF ont pris pour cible des églises chrétiennes

    Jeudi, dix-neuf civils ont été tués dans une attaque attribuée à ces ADF dans la localité de Baeti, au cours de laquelle une quarantaine de maisons et une église avait été incendiées.

    A travers son organe de propagande, le groupe jihadiste État islamique (EI) a revendiqué vendredi cette attaque, comme il l'avait fait le 21 octobre pour celle contre une prison de Beni qui a entraîné l'évasion de plusieurs centaines de détenus.

    "Au courant du mois d'octobre, les ADF ont pris pour cible des églises chrétiennes. Ce n'est pas anodin, c'est peut être une façon pour ce groupe de faire attester la thèse de l'islamisme" à leurs actes, a commenté un responsable de l'ONG Cepadho, Omar Kavota, auprès de l'AFP.

    Depuis près de trois décennies, l'est congolais est confronté à des violences.

    Plusieurs dizaines de groupes armés locaux et étrangers s'y attaquent aux civils ou s'affrontent aux forces régulières pour des raisons ethniques, foncières ou économiques.

  • Haut-Karabakh : la situation est critique et devrait nous alarmer

    IMPRIMER

    De Rémy Ourdan sur le site du Monde :

    Au cœur du Haut-Karabakh, l’ennemi est arrivé aux portes de Chouchi et menace le « corridor de Latchin »

    2 novembre 2020

    La montagne brûle à Karin Tak. Les combats sont intenses depuis quelques jours au sud de Chouchi, la cité historique perchée dans les montagnes du Haut-Karabakh. Des colonnes de fumée s’élèvent des forêts. Des missiles et des roquettes s’abattent dans la vallée. L’écho de tirs de mitrailleuses est le signe de combats rapprochés.

    Les forces armées azerbaïdjanaises ont réussi ces derniers jours des percées significatives sur le front Sud de leur guerre pour la reconquête du Haut-Karabakh (appelée la « République d’Artsakh » par les indépendantistes arméniens qui contrôlent la région depuis leur victoire contre l’Azerbaïdjan en 1994). La « capitale » Stepanakert, bombardée depuis cinq semaines par des missiles et des drones, est désormais menacée d’être coupée du monde.

    A Chouchi comme à Stepanakert, les mines sont tristes. L’inquiétude est manifeste, et ce n’est pas seulement à cause des missiles qui s’abattent sporadiquement sur les deux villes. Dans ces cités-fantômes, ceux qui ne sont partis ni au front ni vers l’Arménie voisine se sont déjà presque habitués, depuis que la guerre a éclaté le 27 septembre, aux sirènes d’alerte et aux explosions. Ils savent que ces bruits de guerre, qui les terrorisaient il y a encore quelque temps, ne sont rien en comparaison du roulement des terribles bombardements à l’œuvre dans les montagnes. Ils savent que là-bas, leurs combattants vivent l’enfer. Ils ont compris que l’ennemi se rapproche.

    Lire aussi, sur la Libre :

    Des heures cruciales au Karabakh: "Si l’Europe ne fait rien, une force négative va s’étendre des Balkans à la muraille de Chine"

    et l'éditorial N'oublions pas l'Arménie dont la conclusion de Christophe Lamfalussy est très claire :

    Le Karabakh est une terre arménienne depuis deux millénaires. S’il se trouve en droit international dans le territoire azerbaïdjanais, c’est à cause d’une décision prise par des dirigeants soviétiques en 1921 et appuyée par Staline, le dictateur qui déporta et affama des populations entières.

    Aujourd’hui, il y a un vrai risque d’épuration ethnique au Karabakh. Pourtant, hormis la France, les pays européens semblent tétanisés par les ambitions de la Turquie. Ils ne se rendent pas compte qu’en fermant - lâchement - les yeux sur la stratégie d’Erdogan dans le Caucase du sud, ils donnent au sultan d’Istanbul une deuxième arme pour soumettre l’Europe à ses ambitions. Car si le Karabakh tombe, la Turquie obtient la maîtrise de l’approvisionnement en gaz et en pétrole en provenance de la mer Caspienne. Et, après avoir joué la carte des 4 millions de réfugiés syriens, Erdogan pourra jouer celle de l’énergie.

  • Charleroi : la religion islamique est la plus enseignée dans les écoles communales

    IMPRIMER

    De sudinfo.be :

    Écoles communales à Charleroi: la religion islamique est la plus enseignée

    Pour rappel, suite à plusieurs modifications survenues ces dernières années, dans les écoles de l’enseignement officiel, tout le monde reçoit une heure de cours de philosophie et de citoyenneté par semaine. Pour la deuxième heure hebdomadaire, le choix est laissé libre entre les différentes confessions, la morale ou à nouveau de la citoyenneté (même si cette dernière option est reprise officiellement sous l’appellation dispense).

    Pour être complet, contrairement à ce qu’on pourrait penser naturellement, l’éducation à la philosophie et la citoyenneté, d’un côté, et la morale, de l’autre, font bien l’objet de cours différents, avec des programmes et des référentiels qui le sont tout autant. Par exemple, ceux de philosophie et citoyenneté ont l’obligation d’aborder de manière neutre la problématique du dialogue interconvictionnel.

    Comme déjà évoqué, ce n’est pas le nombre d’élèves dans les cours de religion islamique qui augmente, mais celui suivant le cursus catholique qui diminue.

  • Messes interdites pour cause de santé publique : «Les restrictions à la liberté de culte reposent sur une appréciation éminemment subjective »

    IMPRIMER

    Décryptage de Jean-Baptiste Chevalier sur le site web d’ « Aleteia »

    mass-italy-covid-illustration.jpg« Dans son décret du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures requises pour faire face à l’épidémie de covid-19, le gouvernement [français] a décidé de limiter l’exercice du culte. L’article 47 prévoit l’autorisation de l’ouverture des églises, mais l’interdiction de « tout rassemblement ou réunion à l’exception des cérémonies funéraires dans la limite de trente personnes ». La proportionnalité de ces restrictions fait l’objet de critiques qui ont déjà donné lieu à plusieurs référés-liberté. Alors que les présidents de groupes parlementaires de l’opposition demandent au président de la République d’accepter un exercice du culte sécurisé et contrôlé, Maître Jean-Baptiste Chevalier, avocat au barreau de Rennes, répond aux questions d’Aleteia sur la cohérence juridique des mesures décidées.

    Aleteia : Mgr Dominique Rey a écrit à propos du reconfinement adopté dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire que « la liberté de culte n’est pas négociable ». La formule est forte : sur quels arguments juridiques s’appuie-t-il ?

    Me Jean-Baptiste Chevalier : Mgr Rey a raison dans la mesure où la liberté de culte est une liberté fondamentale, protégée par la Convention européenne des droits de l’homme et par la Constitution française. C’est une liberté qui, aux côtés de la liberté de conscience ou de la liberté d’expression, fait partie des « assises de nos sociétés démocratiques », selon les termes de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Elle n’est pas négociable parce qu’elle fait partie de ces libertés qui sont une frontière entre les sociétés démocratiques et les sociétés totalitaires, qui la bafouent. C’est ce qui distingue les cultes des activités sportives ou des activités de loisir. 

    La liberté de culte peut-elle néanmoins faire l’objet de restrictions pendant cet état d’urgence sanitaire ?

    La liberté de culte, comme les autres libertés, peut être limitée, mais à la condition que ces limitations soient justifiées par des raisons impérieuses d’intérêt général, qu’elles soient nécessaires et proportionnées. En cette période de crise sanitaire, la justice administrative admet ainsi que ces libertés puissent faire l’objet de restrictions, justifiées par la « sauvegarde de la santé publique » et par le « droit au respect de la vie ».

    Lire la suite

  • Eglise de Belgique : plus mou que ça...

    IMPRIMER

    Du site de la RTBF :

    31 octobre 2020

    Coronavirus : l'Eglise attristée mais compréhensive quant à la suspension des célébrations religieuses

    L'Eglise de Belgique se montrait samedi à la fois attristée et compréhensive de la décision du comité de concertation de suspendre dès lundi, et à travers tout le pays, l'exercice collectif du culte afin de lutter contre l'épidémie de coronavirus. S'il est prématuré de déjà s'avancer, elle se veut "remplie d'espérance" quant à la période de Noël et à la possibilité de tenir symboliquement des messes en petit comité, selon les mots de Tommy Scholtès, porte-parole francophone de la conférence épiscopale.

    Le week-end de la Toussaint est marqué par un système hybride, avec des célébrations déjà interdites en Région bruxelloise mais toujours autorisées, moyennant le respect des protocoles sanitaires stricts, en Flandre et en Wallonie.

    Seulement les funérailles peuvent avoir lieu

    Dès lundi, plus aucune cérémonie religieuse ne pourra avoir lieu à travers tout le pays, à l'exception des funérailles, avec maximum 15 personnes, et de l'enregistrement et la diffusion d'une messe par internet, avec la seule présence des personnes nécessaires d'un point de vue technique.

    "On pouvait s'attendre à cette décision, qui nous attriste", commente Tommy Scholtès. "Car nous ne pourrons pas accompagner spirituellement les fidèles en cette période de Toussaint ni les familles des défunts." Il accepte toutefois la mesure car il s'agit de résister "ensemble", dans un esprit de "solidarité", au virus, souligne-t-il.

    Les églises restent tout de même ouvertes

    Les églises restent ouvertes pour y prier, s'y recueillir ou y allumer une bougie, insiste toutefois le porte-parole de la conférence épiscopale. "Elles doivent rester ouvertes et vivantes et montrer que l'Eglise est là. Mais nous allons devoir contrôler la présence des fidèles afin qu'ils n'y soient pas en trop grand nombre en même temps, en particulier dans les églises de ville", prévient-il.

    à comparer avec le tweet de Mgr Rey :

    Tweeter

  • Cet éclair rouge qui zèbre le ciel polonais

    IMPRIMER

    Du site "Benoît et moi" :

    L’éclair rouge, et la Pologne dans le chaos

    La décision récente de la Cour Constitutionnelle polonaise d’abolir l’avortement eugénique (cf. D’où vient la haine?) a littéralement déchaîné les feux de l’enfer. Préfiguration de ce qui attend les Etats-Unis en cas de victoire de Trump?
    Des manifestations se déroulent un peu partout avec églises profanées, fidèles menacés et rues prises d’assaut. La cible (comme à Nice!), ce sont les catholiques. Et l’épiscopat lance un appel. Comme c’est presque toujours le cas, il n’y a pas grand-chose de spontané dans ces protestations, et l’on fait plus que deviner derrière la longue main de Soros, qui du reste ne s’en cache même pas. Explications de la NBQ.

    éclair-rouge.jpgl’éclair rouge, « logo » de la protestation

    La Pologne dans le chaos, la régie occulte et l’argent de Soros

    Roberto Marchesini
    La NBQ
    30 octobre 2020
    traduction de Benoît et moi

    Après la décision de la Cour suprême d’interdire l’avortement eugénique, les Polonais assistent depuis plusieurs jours à de violentes manifestations : églises profanées et rues prises d’assaut. Un véritable chaos, alimenté par une régie occulte qui a organisé la manifestation par SMS et à grâce aux inévitables financement explicites de Soros.

    Nous l’avons écrit il y a quelques jours : la Pologne n’a plus de loi autorisant l’avortement. La loi de 1993 a été déclarée inconstitutionnelle par la Cour constitutionnelle. Certainement par la faute du rédacteur de l’article, mais je crois qu’en Italie [et en France!] nous n’avons pas saisi la portée énorme de l’information. Par contre, ce qu’on a perçu, c’est cela: la réaction a été violente et massive.

    Lire la suite