Le thème de cette année est consacré aux « Classiques » de la Philosophie.
C’est un cycle de conférences…
• pour les esprits curieux, venant à la rencontre de la philosophie pour la première fois.
• ou pour ceux qui ont déjà eu la joie de philosopher avec Stéphane Mercier lors des précédentes sessions.
- L’accès aux conférences est ouverte à tout le monde :
- Sur place à Bruxelles : Rue du Cornet 51.
- ou également ici, en ligne : en diffusion vidéo sur YouTube.
P.A.F. libre : participez à l'enseignement de la bonne philosophie !
- À l'issue de la conférence, nous aurons le plaisir de partager un moment de convivialité autour d'un verre, favorisant les échanges enrichissants avec le conférencier et tous ceux qui se joindront à nous sur place.
- Toutes les conférences sont disponibles ensuite sur le site www.philo.brussels. Il suffit de souscrire à un accès illimité, pour un prix très modique. Grâce à votre participation, nous avons la joie de poursuivre nos soirées de philosophie pendant de longues années…
De John Finnis, Peter Ryan et Robert P. George sur First Things :
L'ÉGLISE SÈME ENCORE PLUS DE CONFUSION SUR LES BÉNÉDICTIONS POUR LES PERSONNES DE MÊME SEXE
15 janvier 24
Le 18 décembre, le Dicastère du Saint-Siège pour la doctrine de la foi (DDF) a publié Fiducia Supplicans. Cette déclaration stipule que les prêtres peuvent bénir spontanément les couples en situation "irrégulière" - par exemple les couples "remariés" ou les couples de même sexe - dans certaines limites. Ces limites étaient censées protéger le témoignage de l'Église sur ses enseignements en matière d'éthique sexuelle et de mariage, des vérités connues par la raison et la révélation divine. Pourtant, de nombreux évêques et conférences épiscopales ont exprimé leur inquiétude quant au fait que de telles bénédictions pourraient entraver ce témoignage, en sapant les enseignements de l'Église selon lesquels (1) le mariage est l'union indissoluble d'un mari et d'une femme et (2) tous les actes sexuels non-maritaux sont gravement pécheurs.
En réponse, le DDF a publié un communiqué de presse qui tente de clarifier Fiducia Supplicans. Mais ce communiqué de presse est tout à fait insuffisant. Le fait d'en tenir compte ne permettra pas d'éviter les graves dommages que le DDF dit avoir espéré éviter. Les douze paragraphes ci-dessous expliquent pourquoi nous demandons instamment aux évêques et aux prêtres de ne pas autoriser ou fournir les bénédictions en question : les circonstances dans lesquelles elles éviteront de causer de graves dommages sont rares, voire pratiquement inexistantes - du moins dans l'ensemble des conditions que nous allons mentionner.
1. A une exception mineure près, discutée ci-dessous, le communiqué de presse ne fait qu'accentuer les aspects de la Fiducia Supplicans qui en font un obstacle à la transmission, à la défense et à la mise en pratique de l'enseignement de l'Evangile sur la morale sexuelle.
2. Le communiqué de presse insiste sur le fait que Fiducia Supplicans, en tant que Déclaration, "est bien plus qu'un responsum ou une lettre". Mais les deux documents négligent un enseignement évangélique d'une importance capitale qui a été réaffirmé dans une déclaration précédente du même dicastère, Persona Humana (29 décembre 1975) :
3. "L'observation de la loi morale dans le domaine de la sexualité et la pratique de la chasteté ont été considérablement mises en danger, surtout parmi les chrétiens les moins fervents, par la tendance actuelle à minimiser autant que possible, quand ce n'est pas à nier carrément, la réalité du péché grave, au moins dans la vie réelle des gens. . . .
Une personne (...) commet un péché mortel non seulement lorsque son action provient d'un mépris direct de l'amour de Dieu et du prochain, mais aussi lorsqu'elle choisit consciemment et librement, pour quelque raison que ce soit, une chose qui est gravement désordonnée. En effet, dans ce choix [...] est déjà inclus le mépris du commandement divin : la personne se détourne de Dieu et perd la charité. Or, selon la tradition chrétienne et l'enseignement de l'Église, et comme le reconnaît aussi la droite raison, l'ordre moral de la sexualité implique des valeurs si élevées pour la vie humaine que toute violation directe de cet ordre est objectivement grave. . .
Les pasteurs d'âmes doivent donc faire preuve de patience et de bonté ; mais il ne leur est pas permis de rendre caducs les commandements de Dieu, ni de réduire déraisonnablement la responsabilité des personnes. "Ne diminuer en rien l'enseignement salvateur du Christ constitue une forme éminente de charité envers les âmes. Mais celle-ci doit toujours s'accompagner de patience et de bonté, comme le Seigneur lui-même en a donné l'exemple dans ses rapports avec les hommes. Venu non pour condamner mais pour sauver, il s'est montré intransigeant avec le mal, mais miséricordieux envers les personnes.
Comme Fiducia Supplicans, le communiqué de presse évite scrupuleusement d'utiliser le mot "péché", et encore moins "péché grave" ou "péché mortel", lorsqu'il est question d'"unions irrégulières". Le communiqué de presse ne mentionne le péché que lorsqu'il fait référence à la demande de bénédiction que toute personne peut faire. Ces références suggèrent, sinon affirment, qu'il n'y a pas de différence morale ou pastorale cruciale entre (a) bénir des personnes qui se trouvent être des pécheurs, et (b) bénir des personnes en tant que parties à une relation exprimée par des actes pécheurs. L'Église n'a jamais autorisé une bénédiction sous une description qui identifie les bénéficiaires par référence à leur péché (par exemple, une bénédiction pour les pornographes en tant que tels).
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De Vatican News (Salvatore Cernuzio):
Nicaragua: 19 religieux libérés dont Mgr Rolando Álvarez, et accueillis au Vatican
Les évêques de Matagalpa, détenu depuis 2022, et de Siuna, ainsi que deux séminaristes et 15 autres prêtres ont été libérés et envoyés à Rome, dimanche 14 janvier.
Mgr Rolando Álvarez, détenu depuis plus d'un an, Mgr Isidoro del Carmen Mora Ortega, deux séminaristes et quinze prêtres, ont été remis en liberté par les autorités du Nicaragua. La libération des 19 représentants de l'Église catholique a été annoncée dimanche 14 janvier par les médias locaux avant d’être confirmée par le gouvernement de Managua. Tous, sauf un qui reste au Venezuela, sont arrivés à Rome ces dernières heures et ont été accueillis par le Saint-Siège.
Mgr Rolando Álvarez, évêque de Matagalpa et administrateur apostolique du diocèse d'Estelí, condamné à 26 ans de prison, était en prison depuis février dernier après avoir été assigné à résidence depuis août 2022. Mgr Isidoro del Carmen Mora Ortega, quant à lui, a été arrêté en décembre dernier.
La préoccupation constante du Pape
Lors de l'Angélus du 1er janvier, le Pape, rappelant la situation des évêques et des prêtres «privés de liberté» dans le pays d'Amérique centrale, a assuré sa «proximité dans la prière», invitant le peuple de Dieu à prier pour le Nicaragua, pour lequel il exprimait l'espoir «que la voie du dialogue soit toujours recherchée pour surmonter les difficultés».
L'année dernière déjà, en octobre, 12 prêtres nicaraguayens avaient été libérés de prison. Le Saint-Siège avait accepté de les accueillir. Depuis leur arrivée à Rome, ils sont hébergés dans des structures diocésaines.
D'Avvenire :
La guerre, les enfants, l'Eglise. Le Pape chez Fazio : priez pour moi, pas contre moi
14 janvier 2024
Près d'une heure d'interview pour François. "La démission ? Une possibilité, mais pas une pensée, ni un désir". La réforme la plus importante pour l'Eglise ? "Celle du cœur".
"Je vous demande de prier pour moi, pour que j'aille toujours de l'avant, pour que je ne manque pas à mon devoir. Mais s'il vous plaît, priez pour, et non contre, merci !" L'ironie avec laquelle le pape François a conclu le long entretien avec Fabio Fazio a suscité les applaudissements de l'assistance, pour un moment de télévision qui ne s'arrête pas à la seule émission.
Assis avec derrière lui l'image de la "Madone qui défait les nœuds", icône chère au pape François qui en a encouragé la diffusion, l'entretien sur "Che tempo che fa" a résumé et relancé le sens et l'esprit du pontificat. Nœuds inclus.
Depuis la Casa Santa Marta, le Pape François s'est connecté aux studios milanais de la chaîne 'Nove'. Environ 55 minutes pour réitérer un réquisitoire très sévère contre les seigneurs de toutes les guerres, les producteurs d'armes, ces "faiseurs de mort" que le pape François désigne comme les principaux promoteurs et bénéficiaires de chaque conflit. Et avec eux, les dirigeants qui décident de commander des armes, sans se soucier du sort de leurs soldats et des victimes civiles. En particulier les enfants, exploités, exploités, tués et souvent oubliés. Et ce sont précisément les plus petits, en vue de la Journée mondiale de l'enfance convoquée par le Pape pour le mois de mai prochain, qui ont été les protagonistes de l'interview télévisée.
Le souverain pontife a rappelé que des enfants ukrainiens accompagnés de leurs parents lui avaient rendu visite un mercredi. "Ils ont vu la guerre mais aucun d'entre eux n'a souri", a déclaré François. "Les enfants sourient spontanément" mais ils "avaient oublié le sourire" et quand "un enfant oublie un sourire, c'est criminel".
Pour le pontife, la guerre n'est pas un événement lointain, même géographiquement. "Chaque jour, j'appelle la paroisse de Gaza et on me raconte les choses terribles qui se passent. Combien de morts chez les Arabes et combien de morts chez les Israéliens, deux peuples appelés à être frères qui se détruisent l'un l'autre ?
En prime time, des paroles ont été diffusées qui ont même fait de l'interview un moment de catéchèse, avec le langage direct et profond de François. Le pape a répondu aux questions de M. Fazio pour réaffirmer certains thèmes clés du pontificat. À commencer par la "miséricorde" et le "pardon", sans lesquels même l'Église ne peut ouvrir ses portes "à tous, sans exclusion".
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De Nicolas Pouvreau-Monti sur Figaro Vox :
TRIBUNE - Si la crise de la natalité s’observe partout en Europe, la France se caractérise par des taux de fécondité très différents selon l’origine migratoire des populations, explique le cofondateur de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie.
La publication par l’Insee des derniers chiffres de la natalité en France, portant sur les onze premiers mois de l’année 2023, a été l’occasion d’une prise de conscience chez certains observateurs. En effet, ceux-ci attestent de manière incontestable de la poursuite et de l’approfondissement de l'« hiver démographique » dans lequel notre pays se trouve désormais plongé.
Le nombre de naissances a marqué un recul de 6,8% par rapport à la même période en 2022 : seuls 621.691 bébés sont nés sur le territoire, soit 45.000 de moins que l’année précédente. Cette comparaison prend d’autant plus de sens que 2022 avait déjà marqué un plus bas historique en la matière : le solde naturel (constitué de la différence entre les naissances vivantes et les décès survenus sur le sol national) s’y était établi à + 56.000 personnes à peine, soit un résultat quasiment nul.
À lire aussi : Baisse historique des naissances : pourquoi les Français font-ils moins d'enfants ?
Les données provisoires pour 2023 tendent à indiquer que ce solde basculera prochainement en négatif. (suite réservée aux abonnés)
Et de Joséphine Boone sur Les Echos :
Les naissances au plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale en France
5 janvier 2024
Les mois passent, la tendance se confirme. Les Français ont moins de bébés, et l'année 2023 devrait être la plus basse pour la natalité tricolore depuis la Seconde Guerre mondiale. Quelque 621.691 enfants ont vu le jour entre janvier et novembre 2023, selon les chiffres provisoires publiés tous les mois par l'Insee. Une baisse de 7 % par rapport à l'année précédente.
Même si un rebond venait à se produire pour les chiffres de décembre, le total resterait a priori inférieur aux chiffres de 2022. 726.000 bébés étaient nés, en baisse de 2,2 % par rapport à 2021.
Tendance longue
La baisse de la natalité s'ancre dans le temps long. Cela fait 17 mois sans interruption que les naissances reculent dans l'Hexagone, et cette tendance s'observe dans toutes les régions du pays.
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De Rod Dreher sur The European Conservative :
Houellebecq, prophète de l'Europe post-chrétienne
Houellebecq est peut-être décadent dans sa vie personnelle, mais aucun romancier ne voit la crise religieuse de l'Europe avec des yeux plus clairs.
14 janvier 2024
Un clip vidéo accompagné de l'affirmation alarmante "Conquis : Les chrétiens français se rendent" a fait le tour de la toile ces derniers temps. On y voit un Arabe musulman chanter l'adhaan, l'appel islamique à la prière, à l'intérieur d'une église parisienne,
Enfin, pas vraiment. Dans ce cas, l'appel à la prière faisait partie d'une représentation de "L'homme armé : A Mass For Peace", une œuvre de musique classique de 1999 du compositeur gallois Karl Jenkins, qui l'a composée à la suite de la guerre du Kosovo. Elle combine des éléments de la messe catholique avec l'appel à la prière de l'islam, un poème profane et un texte hindou.
On peut débattre de la question de savoir s'il est juste ou non d'autoriser les prières de religions non chrétiennes dans une église chrétienne, quel que soit le contexte ; personnellement, je suis un puriste en la matière et je serais tout à fait favorable à ce qu'une mosquée ou une synagogue interdise l'exécution de prières chrétiennes à l'intérieur de ses murs, quelles que soient les circonstances. Mais pour être juste, il faut reconnaître que dans le cas célèbre de Paris, l'adhaan n'apparaît pas comme un culte, mais comme une partie d'une performance artistique.
Voici la traduction anglaise de l'adhaan :
Dieu est grand (4x)
Je témoigne qu'il n'y a pas d'autre digne d'adoration que Dieu (Allah). (2x)
Je témoigne que Muhammad est le messager d'Allah (2x)
Venez à la prière (2x)
Il est facile de comprendre pourquoi certains chrétiens, en particulier en France, trouvent cela si alarmant. Il faudrait être idiot pour ignorer ou minimiser les vives tensions entre la population islamique de France et les non-musulmans, sans parler des "chrétiens", car la France est le pays le plus athée d'Europe. Il semble que ces Français non croyants préfèrent qu'il n'y ait pas de religion du tout, et se sont laissés aller à croire au mythe du progrès conduisant inévitablement à une place publique désacralisée.
On ne combat pas quelque chose avec rien. Si les Français n'aiment pas l'islamisation de la vie publique française, ce n'est pas en redoublant de laïcisme qu'ils vont l'arrêter. Dans le roman controversé de Michel Houellebecq, Soumission, paru en 2015, le public français démoralisé et déchristianisé se tourne volontairement vers un gouvernement islamiste, dans ce qui équivaut à une vaste confession publique de l'inadéquation du matérialisme impie pour fournir une base solide à un mode de vie.
Houellebecq est peut-être décadent dans sa vie personnelle - ses frasques sont parfois sordides et il a l'air de vivre sous un pont - mais aucun romancier ne voit la crise religieuse de l'Europe avec des yeux plus clairs.
Louis Betty, universitaire américain spécialiste de la littérature française dont on a parlé récemment dans ces pages pour son travail de traduction et d'édition des essais de Rénaud Camus, a publié en 2016 une analyse pénétrante de la vision religieuse de Houellebecq, intitulée Without God : Michel Houellebecq et l'horreur matérialiste. Bien que Houellebecq ne soit pas personnellement religieux, Betty affirme qu'il est "un écrivain profondément et inévitablement religieux".
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D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :
Le bureau doctrinal du Vatican prépare un "document très important sur la dignité humaine", selon le cardinal Fernández
Le préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi a déclaré dans une nouvelle interview que le document aborderait "des questions morales telles que la chirurgie de changement de sexe, la maternité de substitution et l'idéologie du genre".
13 janvier 2024
Le chef doctrinal du Vatican a révélé que son dicastère est en train de rédiger "un document très important sur la dignité humaine" qui contient "une forte critique" des tendances immorales de la société contemporaine.
Le cardinal Víctor Manuel Fernández, préfet du Vatican au Dicastère pour la doctrine de la foi (DDF), a déclaré vendredi à l'agence de presse espagnole EFE que le nouveau document comprendrait "non seulement des questions sociales, mais aussi une forte critique des questions morales telles que la chirurgie de changement de sexe, la maternité de substitution et l'idéologie du genre".
Cette nouvelle intervient quelques jours après que le pape François s'est prononcé contre la gestation pour autrui, qu'il a qualifiée de "déplorable" et dont il a préconisé l'interdiction à l'échelle mondiale. Le pape François a également souvent critiqué la théorie du genre, la qualifiant de "dangereuse" et de "l'une des colonisations idéologiques les plus dangereuses" qui estompe les différences et la valeur des hommes et des femmes.
En novembre 2022, le cardinal néerlandais Willem Eijk, ancien médecin, a demandé une encyclique papale pour combattre la fausse anthropologie au cœur de l'idéologie du genre. "La théorie du genre est mise en avant dans toutes sortes d'organisations et nous, en tant qu'Église, n'avons pas dit grand-chose à ce sujet", a-t-il déclaré dans une interview.
Le cardinal Fernández, qui a été critiqué pour une série de documents controversés depuis qu'il a pris ses fonctions de préfet du dicastère pour la doctrine de la foi en septembre, a déclaré que le texte à venir permettra à "la plupart des personnes qui sont préoccupées" par son travail "d'être rassurées".
Depuis qu'il a succédé au cardinal Luis Ladaria en tant que préfet du DDF il y a tout juste quatre mois, le cardinal Fernandez a connu un début de mandat tumultueux, doublé d'une production relativement prodigieuse.
Il a publié des réponses à deux séries de dubia, dont l'une émanait de cinq cardinaux et comportait cinq questions demandant des éclaircissements sur le synode d'octobre sur la synodalité. Les cardinaux ont jugé la réponse insuffisante et ont donc soumis de nouveaux dubia, qui n'ont pas encore reçu de réponse.
Le second dubia, du cardinal Dominik Duka, concernait l'administration de l'Eucharistie aux personnes divorcées vivant dans une nouvelle union. Son prédécesseur au poste de préfet de la DDF, le cardinal Gerhard Müller, a vivement critiqué la réponse du cardinal Fernández, s'étonnant que ce dernier ait indiqué que ces couples devaient décider eux-mêmes s'ils devaient ou non recevoir la communion.
Le cardinal Fernández a également publié quatre réponses à des questions doctrinales, qui ont toutes suscité la controverse, à l'exception d'une seule.
La première concernait la participation aux sacrements du baptême et du mariage des personnes transgenres et des personnes homosexuelles ; la deuxième réaffirmait l'interdiction de la franc-maçonnerie par l'Église et son inconciliabilité avec la foi catholique ; la troisième portait sur la conservation des cendres après la crémation ; et la quatrième concernait l'accès à l'eucharistie pour les mères célibataires.
Enfin, le 18 décembre, le cardinal Fernández a publié la déclaration Fiducia Supplicans sur la bénédiction des couples de même sexe et des unions irrégulières. Cette déclaration ayant été rejetée ou évaluée négativement par un grand nombre de cardinaux, d'évêques et de conférences épiscopales, le cardinal Fernández a publié un document de suivi visant à clarifier la déclaration.
Dans l'entretien qu'il a accordé à EFE, le cardinal Fernández a déclaré qu'il ne prévoyait pas, à l'heure actuelle, d'autres documents controversés de ce type : "Je dois dire que je ne pense pas faire parler de moi dans un avenir proche parce que dans le dicastère, nous ne prévoyons pas de sujets qui pourraient être très controversés, comme les derniers.
Edward Pentin est le collaborateur principal du Register et l'analyste du Vatican d'EWTN News. Il a commencé à faire des reportages sur le pape et le Vatican à Radio Vatican avant de devenir le correspondant à Rome du National Catholic Register d'EWTN. Il a également fait des reportages sur le Saint-Siège et l'Église catholique pour un certain nombre d'autres publications, notamment Newsweek, Newsmax, Zenit, The Catholic Herald et The Holy Land Review, une publication franciscaine spécialisée dans l'Église et le Moyen-Orient. Edward est l'auteur de The Next Pope : The Leading Cardinal Candidates (Sophia Institute Press, 2020) et de The Rigging of a Vatican Synod ? An Investigation into Alleged Manipulation at the Extraordinary Synod on the Family (Ignatius Press, 2015). Suivez-le sur Twitter à @edwardpentin.