Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 32

  • Le pape François oui, l'Eglise non : un sondage révèle que le pape est la personne la plus digne de confiance en Italie

    IMPRIMER

    De zenit.org (en) :

    Le pape François oui, l'Eglise non : un sondage révèle que le pape est la personne la plus digne de confiance en Italie

    Deux tiers des Italiens considèrent que l'engagement du pape François en faveur de la paix et de la fraternité est l'une des caractéristiques marquantes de son pontificat. Son insistance sur l'aide aux marginalisés et la promotion des valeurs de l'Évangile trouve un écho auprès de 60 % des personnes interrogées. De plus, son approche de la communication, qui allie, selon l'étude, clarté et compassion, lui a valu une admiration générale.

    21.01.2025

    Le pape François est la figure qui suscite le plus de confiance chez les Italiens, 76% d'entre eux exprimant leur confiance dans son leadership. Cette confiance va bien au-delà de la pratique religieuse. Ces résultats proviennent d'une  étude récente de l'Institut Demopolis , qui a interrogé plus de 3 000 Italiens pour explorer le sentiment public autour du Jubilé et des défis plus larges auxquels l'Église catholique est confrontée.

    L’espérance en temps de crise : un thème déterminant pour 2025

    Le thème central du Jubilé, « l’espérance », trouve une profonde résonance dans un monde où 75 % des Italiens estiment que l’espérance est en crise. Plutôt que de se concentrer uniquement sur le renouveau spirituel, beaucoup considèrent l’Année Sainte comme une plateforme pour répondre aux problèmes sociétaux urgents. Un nombre significatif de 70 % espèrent que le Jubilé amplifiera les efforts en faveur de la paix dans les régions déchirées par la guerre, tandis qu’une majorité attend de l’Église qu’elle renforce son plaidoyer contre la pauvreté, la faim et les inégalités, caractéristiques du pontificat du pape François.

    Deux tiers des Italiens considèrent que l'engagement du pape François en faveur de la paix et de la fraternité est l'une des caractéristiques marquantes de son pontificat. Son insistance sur l'aide aux marginalisés et la promotion des valeurs de l'Évangile trouve un écho auprès de 60 % des personnes interrogées. De plus, son approche de la communication, qui allie, selon l'étude, clarté et compassion, lui a valu une admiration générale.

    Plus de 40 % des personnes interrogées soulignent notamment l’importance qu’il accorde aux jeunes et sa vision d’une Église inclusive et en phase avec le monde moderne. Son engagement en faveur de l’environnement, illustré par son encyclique « Laudato Si », est également considéré comme un aspect caractéristique de son leadership.

    Les défis auxquels l'Église est confrontée

    Si le pape François jouit d’un niveau de confiance élevé, la confiance dans l’Église en tant qu’institution est en retrait (45 %). Cet écart reflète des tendances sociétales plus larges, notamment une baisse de la participation religieuse. Bien que 72 % des Italiens se déclarent catholiques, seulement un sur six assiste régulièrement à la messe.

    Les principaux défis identifiés par l’opinion publique sont notamment la réconciliation de la foi avec les réalités modernes, la lutte contre les scandales d’abus sexuels et l’engagement des jeunes générations. En outre, beaucoup considèrent que l’Église doit maintenir sa place dans les discussions sur la paix et la justice tout en faisant face à un déclin des vocations.

    Appels au renouveau et à la créativité

    Le Jubilé est un moment de réflexion et de nombreux Italiens le voient comme une occasion pour l’Eglise d’évoluer. Une majorité d’entre eux, 57 %, plaident pour une expression plus créative de la foi afin d’attirer les jeunes générations. Près de 40 % appellent à une plus grande implication des laïcs et des femmes, tandis que d’autres suggèrent de tirer parti des technologies et des médias sociaux pour renforcer les liens au sein de la communauté religieuse.

    Il est intéressant de noter qu'un segment plus restreint mais très actif (environ 20 %) souligne l'importance de défendre la tradition comme moyen de revitaliser l'Église. Cette tension entre innovation et tradition souligne la complexité du chemin que doit parcourir l'Église.

    La capacité du pape François à répondre aux préoccupations du monde réel a fait de lui une figure de confiance non seulement parmi les catholiques, mais aussi dans toute la population italienne. Comme l'a observé Pietro Vento, directeur de Demopolis, « les Italiens apprécient la capacité du pape à s'adapter aux besoins réels des familles et sa capacité à communiquer avec clarté et authenticité ».

  • Les citoyens européens ne voudraient pas du droit à l’avortement

    IMPRIMER

    De Franziska Harter sur le Tagespost :

    Les citoyens européens ne veulent pas du droit à l’avortement

    Si l’on prend comme référence les propositions présentées au Parlement européen, les citoyens de l’UE ne veulent ni d’un droit fondamental à l’avortement ni d’une reconnaissance transfrontalière de la parentalité. Mais dans quelle mesure ces chiffres sont-ils significatifs ?

    23 janvier 2025

    L’Union européenne est accusée à plusieurs reprises d’être éloignée de ses citoyens et de manquer de la transparence nécessaire. Il n’est pas étonnant que très peu de citoyens européens sachent qu’il existe un service qui fait office d’interface entre les citoyens et le Parlement européen. L'unité des demandes de renseignements des citoyens, également connue sous le nom de Ask EP, répond aux lettres, courriels et autres demandes du public concernant les activités, les positions et les questions générales de l'UE du Parlement.

    L’avortement ne devrait pas être inclus dans la Charte des droits fondamentaux

    En 2024, « Ask EP » a reçu 10 578 demandes individuelles – telles que des questions sur des préoccupations personnelles, des opportunités de stage et d’emploi, ainsi que des possibilités de visiter le Parlement – ​​et 90 709 demandes de campagne coordonnées.

    Lors de la plus grande campagne jamais enregistrée par Ask EP, plus de 59 000 citoyens ont appelé les députés en 2024 à voter contre l'inclusion du droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE. En avril 2024, le Parlement a adopté une résolution appelant le Conseil européen à lancer un processus visant à inclure le droit à un avortement sûr et légal dans la Charte. La proposition d' inclure le droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE remonte au président français Emmanuel Macron . La France a inscrit le droit fondamental à l’avortement dans sa constitution en mars 2024.

    Pas de reconnaissance de la maternité de substitution à l’échelle européenne

    Début 2024, près de 16 000 messages ont également été reçus en allemand dans lesquels des citoyens exprimaient leurs inquiétudes face à une proposition de la Commission européenne visant à réglementer la reconnaissance de la parentalité dans l'UE. Les citoyens ont appelé les membres du Parlement à voter contre la proposition car elle empièterait sur les pouvoirs législatifs des pays de l'UE.

    La proposition prévoit la création d'un certificat européen de parentalité pour faciliter la reconnaissance de la parentalité établie dans un État membre dans d'autres États membres. En effet, tous les pays de l’UE seraient contraints de s’adapter au pays doté de la loi sur la filiation la plus progressiste. Un pays qui interdit la maternité de substitution devrait également reconnaître la parentalité des personnes qui ont eu recours à la maternité de substitution dans un autre pays de l'UE et qui y ont été reconnues comme parents de l'enfant ainsi créé. Il en va de même pour l'adoption par des couples homosexuels.

    En 2024, la demande de près de 6 000 citoyens de l’UE selon laquelle l’UE devrait fixer un objectif climatique strict pour 2040 afin de maintenir l’augmentation de la température mondiale en dessous de 1,5 °C et d’éliminer progressivement les combustibles fossiles n’est qu’en troisième place en 2024. 

    Tant la modification de la Charte des droits fondamentaux de l’UE que l’introduction d’une reconnaissance transfrontalière de la parentalité nécessitent le consentement de tous les États membres et sont actuellement peu probables.

    Que disent les témoignages des citoyens ?

    Selon l'Office fédéral de la statistique, l'UE comptait 452,9 millions de citoyens en 2024. Sur 59 000 citoyens, 0,01 pour cent se sont prononcés contre un droit fondamental à l'avortement inscrit dans la Charte des droits fondamentaux de l'UE, ce qui pourrait être considéré comme un chiffre négligeable. Toutefois, pour évaluer l'importance de ces chiffres, trois éléments doivent être pris en compte : selon la règle empirique utilisée par les politiques pour évaluer le poids des lettres des citoyens, chaque lettre individuelle représente 1 000 personnes supplémentaires. Cela signifie que la proportion de citoyens qui rejettent le droit à l’avortement s’élève déjà à dix pour cent. En outre, il convient de tenir compte de la considération formulée au début : la possibilité de contacter directement le Parlement européen est probablement beaucoup moins connue des citoyens de l'UE que, par exemple, de leur propre membre du Bundestag. Troisièmement, le nombre de 59 000 citoyens, aussi petit soit-il, doit être comparé au nombre de communications sur d'autres sujets. La question de l’avortement y est clairement gagnante.

    Enfin, il convient de noter que les communications au sujet du droit à l'avortement et de la reconnaissance transfrontalière de la parentalité sont des demandes reçues dans le cadre de campagnes coordonnées. Peu importe ce que vous pensez du jeu des chiffres, une chose est claire : le réseau européen pour les droits à la vie et la protection de l’enfance fonctionne. Et c'est une bonne nouvelle.

  • L’autobiographie du Pape François est en vente; beaucoup de bruit pour rien

    IMPRIMER

    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (en français sur Diakonos.be) :

    L’autobiographie du Pape François est en vente. Beaucoup de bruit pour rien

    Étrange autobiographie que celle réalisée dernièrement par Jorge Mario Bergoglio, lancée à grand renfort de publicité dans le monde entier. Une autobiographie dont la première partie, qui s’étale sur presque 400 pages, parle davantage de sa famille que de lui enfant puis adolescent, et dont la suite passe sous silence ce qu’on s’attendrait le plus à lire, c’est-à-dire sa vie d’adulte avant et après son élection comme Pape.

    « À chaque fois qu’un pape tombe malade, on sent souffler comme un vent de conclave », écrit-il. Avant d’ajouter tout de suite « je me sens bien », « je peux manger de tout », et « je suis vieux » (comme sur la photo ci-dessus, prise le 18 janvier, avec un bras en écharpe après une chute, mais que cela n’affecte en rien son agenda).

    Pour sa sépulture, il a déjà opté pour la basilique de Sainte-Marie-Majeure « dans la pièce où l’on range pour le moment les chandeliers ». Et quant au choix de son successeur, qu’on se débrouille. Il raconte son élection comme Pape en 2013 en une vingtaine de pages, pour dire que tout s’est passé sans le moindre plan établi à l’avance, et que les votes n’ont commencé à pleuvoir sur lui qu’à partir de l’avant-dernier scrutin, sans savoir d’où ils venaient, et que lui aussi a tout improvisé sur le moment, du nom de François, aux premiers mots prononcés depuis la loggia des bénédictions, on apprend aussi qu’il n’a pas fait le choix d’habiter à Sainte-Marthe par amour de la pauvreté mais « pour des raisons psychiatriques », parce que « je ne peux pas vivre sans des gens autour de moi ».

    Après avoir évacué le champ des conjectures sur le prochain conclave, auquel le livre ne fait d’ailleurs pas la moindre allusion, il est cependant utile de noter quelques déclarations, ainsi que de nombreux silences.

    *

    La raison, par exemple, pour laquelle il ne cesse d’évoquer et d’exalter, dans sa prédication actuelle, le rôle des grands-parents dans la transmission de la foi à leurs petits-enfants, en ignorant les papas et les mamans, est bien expliquée par l’histoire de son propre lien affectif très fort avec sa grand-mère paternelle Rosa, « la pierre angulaire de mon existence », et par la relation difficile avec sa mère, Regina Maria qui, oui, depuis son enfance, lui faisait écouter et aimer les opéras, mais qui le faisait aussi « pleurer toutes les larmes de mon corps avec une angoisse qui me prenait aux tripes », ainsi que par ses querelles fréquentes avec son père. Ce dernier n’a jamais accepté que de son fils entre au séminaire, et pendant des années, il n’y a d’ailleurs jamais mis les pieds jusqu’au jour de son entrée dans la Compagnie de Jésus, tout en « gardant une certaine réserve » même après.

    *

    Le Pape François évoque clairement dans son livre une autre aventure de jeunesse, à savoir son adhésion au péronisme. Sa famille, non — écrit-il — ils étaient tous antipéronistes et même « radicaux ». Son maître à penser en politique, Esther Ballestrino de Careaga, était une marxiste pure et dure. Et pourtant, depuis son adolescence, il avoue avoir eu de la « sympathie » pour « les réformes sociales que Perón mettait en œuvre », jusqu’à en venir presque aux mains avec un oncle qui « n’arrêtait pas de dire du mal » de Perón et d’Evita, au cours d’une rixe « qui a été un peu le baptême public de ma passion politique ».

    Lire la suite

  • Les évêques américains critiquent les décrets de Trump sur le climat, la peine de mort et l'immigration

    IMPRIMER

    De

    Les évêques américains critiquent les décrets de Trump sur le climat, la peine de mort et l'immigration

    Concernant le décret exécutif sur le sexe biologique, le chef de l'USCCB a exprimé son accord avec le président.

    Le président de la Conférence épiscopale américaine a critiqué mercredi certains des premiers décrets du président Donald Trump sur des questions clés, notamment l'immigration et la peine capitale, avertissant que des dommages pourraient être causés aux « plus vulnérables d'entre nous ».

    Trump, dès son entrée en fonction lundi, a signé une série de décrets comprenant des restrictions sévères sur l'immigration , une directive en faveur de la peine de mort, un retrait d'un pacte climatique mondial clé et un décret affirmant la réalité du sexe biologique.

    Le président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), l'archevêque Timothy Broglio, a déclaré mercredi dans un communiqué qu'il était en désaccord avec certains ordres, les qualifiant de « profondément troublants ».

    « Certaines dispositions contenues dans les décrets exécutifs, comme celles qui portent sur le traitement des immigrants et des réfugiés, l’aide étrangère, l’extension de la peine de mort et l’environnement, sont profondément troublantes et auront des conséquences négatives, dont beaucoup porteront préjudice aux plus vulnérables d’entre nous », a écrit l’archevêque Broglio.

    Concernant le décret exécutif sur le sexe biologique, l'archevêque Broglio a exprimé son accord avec Trump.

    « D’autres dispositions des décrets exécutifs peuvent être considérées sous un jour plus positif, comme la reconnaissance de la vérité sur chaque personne humaine en tant qu’homme ou femme », a déclaré l’archevêque Broglio.

    L'archevêque Broglio a souligné que ni l'Église catholique ni l'USCCB ne sont alignées sur « aucun parti politique ». Les enseignements de l'Église « restent inchangés » indépendamment des dirigeants politiques, a-t-il déclaré.

    Le prélat a évoqué l'année jubilaire de 2025 et a déclaré que les évêques américains priaient pour que « en tant que nation bénie de nombreux dons, nos actions démontrent une réelle attention envers nos sœurs et frères les plus vulnérables, y compris les enfants à naître, les pauvres, les personnes âgées et infirmes, les migrants et les réfugiés ».

    « Nous espérons que les dirigeants de notre pays reconsidéreront ces actions qui ne respectent pas seulement la dignité humaine de quelques-uns, mais celle de nous tous », a déclaré l’archevêque.

    L'USCCB a déclaré qu'elle publierait des informations supplémentaires sur les décrets exécutifs sur son site Web.

    Le retrait de Trump de l'accord de Paris sur le climat représente la deuxième fois que le président retire le pays du pacte environnemental mondial ; il s'était retiré une première fois de l'accord en 2020. Le président de l'époque, Joe Biden, a rejoint l'accord en 2021.

    Le décret de Trump en faveur de la peine de mort a été largement perçu comme une réprimande des politiques antérieures de Biden sur la peine de mort, notamment un moratoire sur les exécutions fédérales en 2021 ainsi que la commutation par Biden en décembre 2024 de 37 prisonniers du couloir de la mort fédéral.

    Les décrets de Trump sur l'immigration sont le résultat de plusieurs années de promesses politiques visant à lutter contre les passages illégaux à la frontière sud des États-Unis. Le président s'est engagé à procéder à des expulsions massives d'immigrants illégaux vivant aux États-Unis.

    Plus tôt ce mois-ci, le pape François a fermement condamné les projets d'expulsion massive de Trump aux États-Unis, déclarant que « si cela est vrai, c'est une honte ».

    Lire également : Le décret de Trump interdit l'idéologie du genre et affirme que la vie commence à la conception

  • Un prêtre espagnol pourrait être poursuivi pour avoir refusé la communion

    IMPRIMER

    D'Edgar Beltran sur The Pillar :

    Un prêtre espagnol pourrait être poursuivi pour refus d'Eucharistie

    20 janvier 2025

    Alors que le conflit se poursuit entre le gouvernement espagnol et les dirigeants ecclésiastiques, le ministre de l'Égalité du pays a déclaré samedi qu'un prêtre de paroisse pourrait être poursuivi au pénal pour avoir interdit au maire d'une petite ville ayant une relation homosexuelle de recevoir l'Eucharistie.

    Mais le diocèse du prêtre a déclaré qu'il n'avait pas commis d'acte criminel de discrimination en agissant en accord avec les normes disciplinaires de l'Église concernant l'administration de la Sainte Communion.


    « [Refuser la communion] est contraire à la Constitution espagnole », a déclaré la ministre de l’Égalité, Ana Redondo, lors d’une interview le 18 janvier, ajoutant que l’Église « ne peut pas, même s’il n’existe pas de loi spécifique, être soustraite aux règles constitutionnelles, au principe d’égalité et de non-discrimination de l’article 14 ».

    « On ne peut pas discriminer un citoyen LGBTI et l’obliger à choisir entre sa foi ou sa condition sexuelle. C’est clairement discriminatoire et j’espère qu’il y aura une contestation judiciaire », a-t-elle ajouté.

    Les remarques du ministre font suite à une déclaration du 11 janvier de Rubén García, maire de la petite ville de Torrecaballeros, à Ségovie.

    Garcia a déclaré que son prêtre de paroisse lui avait refusé l'Eucharistie en raison de sa relation publique avec une personne du même sexe, ce qui a incité les responsables locaux du principal parti socialiste ouvrier espagnol - le PSOE - à accuser immédiatement l'Église de violer les lois anti-discrimination du pays.

    Dans une publication sur Twitter.com , García a déclaré que « le curé de Torrecaballeros m'a dit que je ne pouvais pas recevoir la Sainte Communion… en raison de ma condition sexuelle et parce que je vis avec mon partenaire. »

    García, le maire, a déclaré qu'il avait été lecteur jusqu'à il y a deux ans, lorsqu'il affirme avoir été informé qu'il ne pouvait pas continuer pour des « raisons politiques », parce qu'il est maire et membre du PSOE.

    Il a également affirmé que son curé était au courant de sa situation depuis l'arrivée du prêtre à la paroisse en août, mais lui a interdit l'Eucharistie ce mois-ci sur ordre du diocèse de Ségovie.

    Cette situation survient dans un contexte de tensions croissantes entre le gouvernement espagnol et l’Église.

    Le 23 octobre, le médiateur de la République a publié un rapport sur les abus sexuels qui fait état d'un nombre légèrement inférieur de cas d'abus en Espagne par rapport à d'autres pays : un peu plus de 2 000 en 70 ans. Mais des rapports ont également révélé que de nombreux évêques espagnols n'ont pas coopéré avec les autorités chargées de l'enquête et n'ont pas enquêté canoniquement sur les plaintes qui leur sont parvenues par l'intermédiaire des médias ou des autorités.

    Jusqu'à il y a quelques mois, les évêques étaient réticents à créer un fonds d'indemnisation pour les victimes, alors qu'ils subissaient des pressions, notamment de la part du médiateur.

    Un autre point de discorde est la Valle de los Caídos, un monument controversé construit pendant la dictature de Franco en hommage aux personnes tuées pendant la guerre civile espagnole.

    Lire la suite

  • Selon le pape, pour résoudre le problème démographique, il faut « accueillir davantage de migrants »

    IMPRIMER

    Du Nuovo Sismografo :

    Pape François : pour résoudre le problème démographique, « accueillir davantage de migrants »


    Il l'avait déjà dit clairement : rejeter les migrants est "un péché grave" . Aujourd’hui, le pape François ajoute une autre bonne raison d’accueillir les migrants : résoudre le problème démographique. Il l'a clairement dit en s'adressant à son ami Fabio Fazio, affirmant que l'Italie a besoin de migrants parce qu'elle est plongée dans un hiver démographique.

    «Le problème doit être résolu. L'Italie n'a plus d'enfants. Laissez entrer les migrants ! C'est ainsi que le Pape a répondu au présentateur de télévision Fazio . 

    Paradoxalement, le Vatican a récemment fermé ses frontières avec un décret du 19 décembre « prévoyant une peine de 1 à 4 ans et une amende de 10 mille à 25 mille euros pour « quiconque entre sur le territoire de l'État de la Cité du Vatican avec violence, menaces ou tromperie".

    * * *

    Il Fatto Quotidiano - Hier, 19 novembre, lors de l'émission "Che tempo che fa" animée par Fabio Fazio, le Pape François a abordé diverses questions d'actualité, en se concentrant en particulier sur la question des migrants. Au cours d'un entretien qui a duré près d'une heure, le Pontife a souligné l'importance de changer l'approche à l'égard des migrants : « Quatre choses doivent être faites avec les migrants : le migrant doit être embauché, accompagné, promu et intégré. En Argentine, nous avons l'expérience de l'intégration, ici tout le monde est intégré. Si le migrant n'est pas intégré, c'est un problème."

    Il a ensuite souligné comment l'hospitalité pourrait être une solution au déclin de la natalité : « En Italie, l'âge moyen est de 46 ans : il n'y a pas d'enfants. Laissez entrer les migrants. C'est quelque chose qui doit être résolu." Le pape a également adressé un message au président des États-Unis, Donald Trump, à la veille de son investiture à la Maison Blanche, critiquant l'expulsion annoncée des immigrés illégaux : « Si c'est vrai, c'est une honte parce que cela fait payer la facture du déséquilibre aux pauvres malheureux qui n'ont rien. Cela ne va pas. Cela ne va pas résoudre les choses ».

  • « La beauté et la mission du prêtre » selon le cardinal Robert Sarah

    IMPRIMER

    Du cardinal Sarah sur le site du Catholic Herald :

    EXCLUSIF : Le cardinal Robert Sarah sur la beauté et la mission du prêtre

    21 janvier 2025

    Le 15 janvier, dans le cadre de la troisième Conférence internationale du clergé catholique qui s’est tenue à Rome, Son Éminence le cardinal Robert Sarah a prononcé un discours intitulé « La beauté et la mission du prêtre ».

    Soulignant l’importance de la beauté dans le sacerdoce, fondée sur l’intégrité et la vérité, le discours a exploré les défis de la préservation de la beauté liturgique, les dangers posés par le subjectivisme et le rôle central de la célébration de la liturgie sacrée.

    Le Catholic Herald a eu un accès exclusif au discours complet que nous prenons la liberté de publier ici :

    Chers frères dans le sacerdoce de Jésus-Christ,

    Comme je l’ai dit dans mon homélie au cours de la Sainte Messe, c’est un grand privilège et une joie d’être avec vous. Vous avez fait l’effort de venir à Rome en pèlerinage en cette année jubilaire, en provenance de vos différents apostolats à travers le monde. Merci. Merci d’être venus partager la fraternité sacerdotale que cette conférence vous offre – qu’elle vous édifie et vous fortifie vraiment. Merci d’être venus aux tombes des apôtres Pierre et Paul, qui sont le cœur même de cette ville – que vos prières devant eux vous renforcent dans votre vocation de ministres du Christ et de gardiens des mystères de Dieu (1 Co 4, 1). Que ce temps particulier de grâce vous confirme dans la foi qui nous vient des apôtres, dont nous avons la joie de vivre et que nous avons le devoir solennel d’enseigner intacte et intacte.

    Je suis très reconnaissant de l’invitation à parler sur « La beauté et la mission du prêtre ». Il y a beaucoup de choses laides et mauvaises dans notre monde, et parfois même dans l’Église, et il est facile, même pour les prêtres, de se décourager et de se déprimer. Et pourtant, chers frères, vous souvenez-vous de la beauté de votre première offrande de la Sainte Messe ? Vous souvenez-vous de l’émotion, peut-être aussi des larmes, qu’elle a provoquées ? Notre première Messe a peut-être eu lieu il y a de nombreuses années, mais la beauté de l’offrande du Saint Sacrifice est la même aujourd’hui et tous les jours ! La beauté de notre vocation à notre configuration particulière avec Jésus-Christ, la beauté de notre ministère et la beauté de notre témoignage en le portant aux autres et en amenant les autres à Lui demeurent intactes, même si nous sommes plus âgés, fatigués ou découragés. Mes frères, j’espère que le temps que nous passerons ensemble ce soir pourra vous encourager et servir d’une certaine manière à vous renouveler dans votre vocation, car les prêtres sont indispensables à l’Église fondée par Jésus-Christ. Notre Seigneur a grand besoin de chacun de nous, chers Pères !

    Lire la suite

  • L’accord du Vatican avec la Chine est-il sur une voie sans issue ?

    IMPRIMER

    D'Ed. Condon sur The Pillar :

    L’accord du Vatican avec la Chine est-il sur une voie sans issue ?

    21 janvier 2025

    Le Saint-Siège a annoncé lundi la suppression d'un diocèse de Chine continentale et la création d'un autre, ainsi que la consécration du premier évêque du nouveau siège.

    Ces annonces regroupent deux décisions prises par le pape François concernant le territoire diocésain l'année dernière ainsi que l'installation du nouvel évêque, qui a eu lieu le 20 janvier.

    Mais que nous apprend la dernière série de restructurations diocésaines en Chine continentale sur l’accord récemment renouvelé entre le Vatican et la Chine ?

    Si, comme le soutient le Vatican, les progrès réalisés avec Pékin sont lents, les catholiques chinois peuvent-ils le voir de cette façon – ou verront-ils simplement l’Église faire des pas douloureux sur une route qui ne mène nulle part ?

    Le Saint-Siège a annoncé lundi que François avait « décidé » de supprimer le diocèse de Fenyang et de créer le nouveau diocèse de Lüliang dans le but de « promouvoir la pastorale du troupeau du Seigneur et de veiller plus efficacement à son bien spirituel ».

    En ce qui concerne les affirmations, la meilleure façon de décrire ce récit est probablement de le qualifier d’essentiellement vrai, mais incomplet.

    En réalité, la restructuration diocésaine — qui a vu quatre comtés chinois découpés dans l’ancien territoire de Fenyang et attribués à d’autres sièges — était la dernière mesure de ce type dans le cadre d’un projet plus vaste visant à redessiner la carte diocésaine du continent pour mieux l’aligner sur les limites juridictionnelles de l’État aux niveaux municipal et régional.

    Même si François a approuvé la décision, et son approbation est certainement nécessaire pour que la suppression et l'érection des diocèses soient valides, il est fort probable qu'elle ait été présentée au Vatican comme quelque chose que l'État s'était engagé à voir se produire, avec ou sans l'accord du pape, comme il l'a fait dans le passé .

    En ce sens, il est certainement juste de dire qu’éviter qu’une réorganisation diocésaine invalide et schismatique ait lieu « favorise » le soin pastoral et le bien spirituel des catholiques locaux, dans la mesure où cela évite de leur nuire activement.

    Et l’installation de l’évêque Ji Weizhong – un ancien prêtre de l’ancien diocèse de Fenyang – par accord mutuel entre Rome et Pékin, est également meilleure que l’une ou l’autre des alternatives évidentes : sa consécration illicite et son installation unilatérale par le PCC, ou laisser le diocèse vacant pour une période indéterminée.

    Il convient toutefois de noter deux détails importants. Le premier est que, selon le communiqué du Vatican, le pape François a approuvé les changements diocésains en octobre, dans les jours qui ont suivi le renouvellement de l'accord Vatican-Chine pour une nouvelle période prolongée de quatre ans. Le deuxième est que cette annonce n'a été faite qu'en même temps que la consécration de l'évêque Ji, le jour même où elle a eu lieu.

    Dans le cours normal des événements au Vatican, les changements majeurs dans les diocèses ne sont pas gardés secrets pendant des mois, et les nouveaux évêques ne sont généralement pas « nommés » le jour de leur consécration. Pourtant, au cours de tels événements en Chine, ce genre de choses est devenu une pratique de plus en plus courante.

    Une évaluation critique de cet état de fait pourrait conclure que Pékin continue d’avoir la mainmise sur son partenariat avec Rome en matière de nominations épiscopales, le Vatican s’efforçant de suivre le rythme (et d’approuver) les décisions du PCC au fur et à mesure qu’elles sont prises.

    Une telle vision pourrait sembler correspondre aux commentaires faits plus tôt ce mois-ci par le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin – souvent présenté comme le principal promoteur, voire le cerveau, de l’accord Vatican-Chine.

    Lire la suite

  • Le cardinal Sarah dénonce « un projet diabolique contre la messe latine »

    IMPRIMER

    Du cardinal Robert Sarah* sur la NBQ :

    Le cardinal Sarah : « Un projet diabolique contre la messe latine »

    Le projet d'élimination de la messe tridentine est "une insulte à l'histoire de l'Église". Benoît XVI rappelait déjà que "le Concile Vatican I n'a pas du tout défini le Pape comme un monarque absolu". Non à l'indifférentisme : « Celui qui, hors des frontières visibles du christianisme, parvient au salut, y parvient toujours et seulement par les mérites du Christ sur la Croix et non sans une certaine médiation de l'Église ». Les mots du cardinal Robert Sarah lors de la présentation, organisée par Bussola, de son livre Dieu existe-t-il ?

    «Le monde meurt parce qu'il manque d'adorateurs» (discours complet)

    22_01_2025

    R. Cascioli et carte. R. Sarah (photo de A. Zambrano pour La Bussola)

    La présentation du dernier livre du cardinal Robert Sarah, Dieu existe-t-il ? Le cri de l'homme qui demande le salut  (Cantagalli), dans lequel le préfet émérite de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements répond à une série de questions sur l'existence et la présence de Dieu dans nos vies.

    L'événement était organisé par La Nuova Bussola Quotidiana et  La Bussola Mensile. Nous publions ci-dessous de longs extraits de la lectio prononcée à cette occasion par Sarah (cliquez ici pour lire le discours complet )

    ***

    La prière est un regard silencieux, contemplatif et amoureux vers Dieu. La prière, c'est regarder Dieu et se laisser regarder par Dieu. C'est ce que nous enseigne le paysan d'Ars. Le Curé d'Ars, étonné de le voir régulièrement et chaque jour à genoux et en silence devant le Saint-Sacrement, lui demande : "Mon ami, que fais-tu ici ?". Et il répondit: «Je l'avise et il m'avise!».

    Le cardinal Ratzinger de l'époque, dans l'homélie de la Missa pro eligendo Romano Pontifice, disait : « Avoir une foi claire, selon le Credo de l'Église, est souvent qualifié de fondamentalisme. Tandis que le relativisme, c'est-à-dire se laisser emporter « çà et là par n'importe quel vent de doctrine », apparaît comme la seule attitude qui soit d'actualité à l'époque d'aujourd'hui. Une dictature du relativisme est en train de s'établir, qui ne reconnaît rien comme définitif et qui ne laisse comme mesure ultime que soi-même et ses désirs. Mais nous avons une autre mesure : le Fils de Dieu, le véritable homme. Il est la mesure du véritable humanisme. « Adulte » n'est pas une foi qui suit les vagues de la mode et les dernières nouvelles ; adulte et mûr est une foi profondément enracinée dans l’amitié avec le Christ. » Comme ce texte du cardinal Joseph Ratzinger est d’une actualité dramatique !

    La tâche la plus urgente est de retrouver le sens de l'adoration et de la prosternation avec foi et émerveillement devant le mystère de Dieu ! Comme les mages qui « se prosternaient et l'adoraient ». La perte de la valeur religieuse de l’agenouillement et du sens de l’adoration de Dieu est la source de tous les incendies et de toutes les crises qui secouent le monde et l’Église, de l’inquiétude et de l’insatisfaction que nous voyons dans notre société. Nous avons besoin de fidèles ! Le monde se meurt parce qu’il manque de fidèles ! L'Église est asséchée par le manque de fidèles. C'est le lieu premier et privilégié du dialogue avec Dieu : le Tabernacle, sa présence parmi nous.

    Lire la suite

  • Les évêques polonais dénoncent les suppressions « illégales » de cours de religion

    IMPRIMER

    De Luc Coppen sur le Pillar :

    Les évêques polonais dénoncent les suppressions « illégales » de cours de religion

    20 janvier 2025

    Une nouvelle réglementation gouvernementale réduisant de moitié les cours de religion dans les écoles publiques est un « acte illégal », ont déclaré dimanche les évêques polonais, à l'approche d'une élection présidentielle qui pourrait accélérer la sécularisation du pays.

    Le présidium de la conférence épiscopale polonaise a exprimé le 19 janvier une « ferme opposition » à un règlement signé par la ministre de l'Education Barbara Nowacka réduisant les cours de religion financés par l'Etat de deux heures à une heure par semaine.

    Le présidium a déclaré que le règlement, qui entre en vigueur le 1er septembre, était un acte illégal car les changements doivent être convenus avec l'Église catholique et d'autres associations religieuses reconnues par la loi polonaise qui organisent des cours.

    Le règlement du 17 janvier stipule également que les cours de religion, qui sont facultatifs, devraient être les premiers ou les derniers cours de la journée, sauf dans les écoles élémentaires où tous les élèves assistent aux cours.

    Le présidium, composé du président de la conférence épiscopale, l'archevêque Tadeusz Wojda, du vice-président, l'archevêque Józef Kupny, et du secrétaire général, l'évêque Marek Marczak, a déclaré que ces changements limitaient le droit constitutionnel des parents d'élever leurs enfants conformément à leurs convictions. Ils ont ajouté qu'ils violaient également les droits des enseignants en religion.

    « Nous attendons du ministère de l’Éducation nationale qu’il revienne à l’application des normes de l’État de droit et qu’il s’abstienne de prendre des mesures conflictuelles contre les croyants religieux qui sont des citoyens à part entière de la République de Pologne », ont déclaré les évêques.

    La déclaration des évêques souligne les relations tendues entre l'épiscopat polonais et le gouvernement de coalition, arrivé au pouvoir en décembre 2023 en promettant d'affaiblir les liens entre l'Église et l'État, après huit années de règne du parti Droit et Justice, perçu comme proche de l'Église.

    La coalition, une alliance idéologiquement diversifiée dirigée par le Premier ministre Donald Tusk, s'est également heurtée aux évêques au sujet de l'avortement , de l'éducation sexuelle et des propositions de réduction des subventions gouvernementales aux associations religieuses reconnues par la loi polonaise, y compris l'Église catholique.

    La volonté de la coalition de réduire l'influence de l'Eglise sur la vie publique s'est heurtée à la résistance du président polonais Andrzej Duda, un catholique pratiquant allié au parti Droit et Justice. Duda a déclaré qu'il opposerait son veto à toute loi visant à libéraliser la loi sur l'avortement dans le pays.

    Le deuxième et dernier mandat de Duda en tant que président se terminera le 6 août, lorsque le vainqueur de l'élection présidentielle du 18 mai prêtera serment. Rafał Trzaskowski, le maire de Varsovie, est actuellement en tête dans les sondages d'opinion .

    Trzaskowski, candidat de la coalition au pouvoir à la présidentielle, a perdu de justesse face à Duda lors de l'élection présidentielle de 2020. Il soutient les partenariats civils entre personnes de même sexe et la libéralisation des lois sur l'avortement.

    En mai 2024, il a été largement rapporté que Trzaskowski avait interdit l'affichage de symboles religieux, y compris de crucifix, dans l'hôtel de ville de Varsovie. Les crucifix sont couramment exposés dans les bâtiments officiels en Pologne, où 71 % de la population s'identifie comme catholique. Trzaskowski a depuis insisté sur le fait qu'aucun crucifix n'avait été retiré et que la décision signifiait seulement que les crucifix ne seraient pas exposés dans les espaces nouvellement ouverts.

    Peu de temps après son entrée en fonction, la ministre de l'Éducation Barbara Nowacka a indiqué que le gouvernement de coalition apporterait des changements profonds aux cours de religion dans les écoles publiques.

    Elle a annoncé en juin 2024 avoir commandé un projet de règlement réduisant les cours de religion de deux heures par semaine à une heure.

    La participation aux cours est facultative et dépend des souhaits des parents ou des élèves eux-mêmes dans les classes de lycée. Les cours sont en grande partie, mais pas exclusivement, des cours de catéchisme catholique. D'autres groupes religieux reconnus par l'État polonais, comme l'Église orthodoxe, peuvent également organiser des cours.

    Les cours de catéchisme catholique dans les écoles sont régis par le concordat de 1993 entre la Pologne et le Saint-Siège. Les enseignants de religion catholique, dont la plupart sont des laïcs, ont besoin d'une autorisation ( missio canonica ) de leur évêque.

    Dans les villes polonaises comme Varsovie, Poznań et Wrocław, environ 60 à 70 % des élèves de l’école primaire et 15 à 30 % des lycéens fréquentent les cours, signe d’une sécularisation croissante dans les zones urbaines.

    Les évêques polonais se sont formellement opposés à la refonte des cours de religion dans une déclaration de juin 2024 , dans laquelle ils ont noté que la religion est enseignée dans les écoles publiques de 23 des 27 pays de l'Union européenne. (Les exceptions sont la France, la Slovénie, le Luxembourg et la Bulgarie.)

    Ils ont également rappelé que l'enseignement religieux avait été supprimé des écoles polonaises lorsque les communistes sont arrivés au pouvoir après la Seconde Guerre mondiale et réintroduit en 1991, après la chute du rideau de fer.

    En août 2024, l'évêque Wojciech Osial, président de la commission d'éducation des évêques polonais, a soutenu une pétition contre les projets de suppression des cours de religion.

    Le ministère polonais de l'Éducation a suscité une nouvelle controverse en octobre 2024, lorsqu'il a dévoilé son projet de cours obligatoires d'éducation sexuelle dans les écoles publiques. Il a déclaré que cette nouvelle matière, officiellement connue sous le nom d'« éducation à la santé », serait introduite le 1er septembre 2025 pour les enfants âgés de 9 à 17 ans.

    Mais dans une interview du 16 janvier, Nowacka a déclaré que la nouvelle matière serait facultative pour l'année scolaire 2025-2026. Elle a ajouté que d'autres décisions seraient prises après des discussions avec les enseignants.

    Le père Leszek Gęsiak, SJ, de la conférence des évêques, a déclaré que l'Église devrait examiner attentivement les détails de la nouvelle politique.

    « S’il s’agit d’une matière supplémentaire, où le droit des parents de décider si leurs enfants participeront ou non à ces activités est préservé, c’est probablement une solution qui va dans la bonne direction », a-t-il déclaré.

  • Que peuvent attendre les catholiques de Trump 2.0 ?

    IMPRIMER

    De

    Que peuvent attendre les catholiques de Trump 2.0 ?

    Regardons vers l’avenir, alors que Donald Trump revient à la Maison Blanche.

    L’élection de Donald Trump comme 47e président des États-Unis en novembre dernier a été qualifiée de plus grand retour en force de l’histoire politique américaine.

    Il suffit de penser à l’état de la situation politique de Trump il y a quatre mois à peine. Après une défaite cuisante en 2020 et l’émeute qui a suivi au Capitole américain, Trump a été dénoncé par beaucoup, y compris au sein de son propre parti.

    Mais au cours des années qui ont suivi, Trump a regagné la confiance des électeurs tout en repoussant une opposition très coordonnée. Il a même littéralement évité une balle. Et le 6 janvier, son adversaire, la vice-présidente Kamala Harris, a ratifié sa victoire. On peut parler d’un retour en force.

    Les principaux catholiques au sein du Cabinet

    Le cabinet Trump 2.0
    Ci-dessus, de gauche à droite : JD Vance, Marco Rubio, Elise Stefanik, Sean Duffy et John Ratcliffe (Photo : domaine public)

    JD Vance

    Âge : 40 ans

    Bureau : Vice-président

    Faits saillants : JD Vance, deuxième vice-président catholique de l’histoire des États-Unis, s’est converti à la foi catholique en août 2019, citant les œuvres de saint Augustin et du philosophe français René Girard comme ayant contribué à sa conversion. Vance est souvent associé au mouvement « post-libéral » du catholicisme, qui cherche à aligner les politiques publiques sur l’enseignement social catholique. Il a été un ardent défenseur de l’augmentation substantielle du crédit d’impôt pour enfants, de la négociation de la fin de la guerre en Ukraine et de la revitalisation de l’industrie manufacturière américaine.

    Marco Rubio

    Âge : 53 ans

    Bureau : Secrétaire d'État

    Français:En bref : Le parcours religieux d'une ouverture désarmante de Marco Rubio l'a amené à quitter et à revenir à l'Église catholique à deux reprises. Connu comme un conservateur convaincu de la « paix par la force » en matière de politique étrangère, Rubio a fait preuve d'une aptitude diplomatique évidente lors des hauts et des bas très médiatisés de sa relation publique avec Donald Trump. Ces talents seront mis à l'épreuve alors qu'il élabore la politique étrangère américaine à une époque de guerre généralisée et de changements géopolitiques. Il est sur le point de devenir le premier Latino du pays à occuper ce poste.

    Elise Stefanik

    Âge : 40 ans

    Fonction : Ambassadeur auprès des Nations Unies

    En bref : la représentante américaine Elise Stefanik, RN.Y., a vu son étoile politique monter lors des audiences du Congrès début 2024, au cours desquelles Stefanik a interrogé les présidents de l’Université de Harvard et de l’Université de Pennsylvanie au sujet de l’antisémitisme sur le campus. Tous deux ont démissionné après leur rencontre. Stefanik, une catholique de naissance qui parle rarement de sa vie de foi, fera pression pour les intérêts américains à l’ONU, où elle recherchera « la paix par un leadership fort sur la scène mondiale ».

    Lire la suite

  • Paris : une fois de plus, ils ont marché pour la vie

    IMPRIMER

    20 janvier 2025

    « Choisir la vie n’est pas un délit », « Liberté de conscience pour les médecins de France » Dimanche 19 janvier, alors que la loi Veil fête son 50e anniversaire (cf. 50 ans de la loi Veil : l’IVG, un « drame » devenu une « liberté »), ils étaient des milliers à se rassembler dans lune ambiance joyeuse malgré le froid sur la place du Trocadéro à l’occasion d’une nouvelle « Marche pour la vie ». Une « marche de l’anticipation » pour l’ancien ministre Philippe de Villiers qui était présent.

    En dépit de cinquante ans d’« avancées » législatives (cf. De la loi Veil à l’inscription de l’avortement dans la Constitution), les marcheurs ne baissent pas les bras : « Si les fruits ne sont pour le moment pas des victoires législatives, vous pouvez être sûr qu’ils sont cachés mais si nombreux », assure Marie-Lys Pellissier, porte-parole de la Marche pour la vie. « Nous avons perdu beaucoup de batailles, mais il est possible de changer les choses », abonde Nicolas Tardy-Joubert, son président.

    Des propositions concrètes

    Face à celles du Planning familial qui promeut un « tout IVG » (cf. Accès à l’IVG : encore et toujours plus loin ?), l’association porte 10 propositions « pour que la protection de la vie humaine devienne une priorité nationale ». La première est de « faire réaliser une étude sur l’IVG par les pouvoirs publics ou un groupe d’associations, pour mieux comprendre les causes et les conséquences de l’avortement, comme le souhaitent 88% des Français (sondage IFOP octobre 2020) ». Avec plus de 240 000 avortements en 2023 (cf. France : 243 623 avortements en 2023, un chiffre encore en hausse), le sujet ne mérite-t-il pas en effet une étude approfondie ?

    La Marche pour la vie voudrait aussi que les actes liés à une maternité soient pris en charge à 100% par la Sécurité sociale. C’est le cas pour les IVG. Alors que la France enregistre une baisse historique de la natalité en 2024 (cf. « Se réapproprier la question de la natalité, qui est celle de l’avenir même »), la première mesure à prendre ne serait-elle pas que les frais médicaux liés à la grossesse soient pris en charge par la solidarité nationale ?

    Le collectif appelle en outre à mettre en place une politique familiale « pour combattre la précarité et accompagner tous les parents pour que l’IVG ne soit jamais un choix réalisé pour des raisons économiques ». L’avortement peut-il être un choix si c’est la précarité des femmes qui les conduit à le faire ?

    Défendre les patients en fin de vie

    La Marche pour la vie s’oppose également à la dépénalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, des pratiques « contraires à la solidarité » (cf. « La fin de vie n’est pas avant tout un sujet de liberté individuelle mais de solidarité collective »).

    François Bayrou a indiqué laisser l’initiative au Parlement sur le sujet, nul doute qu’il reviendra à l’agenda de l’Assemblée nationale (cf. Fin de vie : l’« obstination déraisonnable » d’Olivier Falorni). L’association appelle, elle, à « déployer un grand plan pour que les soins palliatifs soient accessibles à tout Français qui en aurait besoin ».

    Et alors que le Planning familial fait pression pour que soit supprimée la clause de conscience spécifique à l’avortement (cf. IVG dans la Constitution : la « liberté » des femmes au détriment de la liberté de conscience ?) et que la proposition de loi sur la fin de vie entend priver les pharmaciens de leur droit à l’objection de conscience (cf. « Aide à mourir » : les pharmaciens et les établissements exclus de la clause de conscience), la Marche pour la vie veut « défendre le droit absolu à l’objection de conscience des personnels de santé ».

    L’appel est lancé. Les pouvoirs publics s’en saisiront-ils ?