Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualité - Page 775

  • Large consensus des Français pour la famille traditionnelle « père-mère-enfant »

    IMPRIMER

    LE CONSENSUS FRANÇAIS AUTOUR DE LA FAMILLE « PÈRE-MÈRE-ENFANT »

     de genethique.org 

    Un sondage réalisé par l’Institut français d’opinion publique (IFOP) en février 2019, à la demande de la Manif pour tous, révèle un large consensus des français pour la famille traditionnelle « père-mère-enfant ». Cette enquête a été menée après l’adoption d’un amendement visant à remplacer les termes « père » et « mère » dans les formulaires scolaires par « parent 1 » et « parent 2 »  (Cf. « Parent 1 », « Parent 2 », une mesure qui réduit les parents à des responsables légaux) et « Père » et « Mère » remplacés par « Parent 1 » et « Parent 2 » dans les formulaires scolaires ?)

    Selon l’enquête :

    • 66 % des sondés s’avèrent opposés à la terminologie « parent 1 » et « parent 2 » ;
    • 77 % considèrent que père et mère ont un rôle complémentaire en matière d’éducation ;
    • 82 % estiment que l’enfant né par procréation médicalement assistée (PMA) « a le droit d’avoir un père et une mère ». Alors qu’en janvier 2018, une étude a démontré que 64% des français considéraient que l’Etat devait « garantir un père et une mère aux enfants nés de PMA », ce chiffre est passé à 82% en septembre 2018, et est de nouveau confirmé en février 2019.

    Ce sondage vient appuyer les résultats de la consultation des États généraux de la bioéthique (janvier à avril 2018), dans laquelle 90,61 % des participants se sont prononcés contre le fait d’« ouvrir l’accès à la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules ». Le consensus dépasse les partis politiques car « les électeurs et sympathisants LREM sont dans la même moyenne que les Français en général ».


  • Le grand livre politique du cardinal Sarah

    IMPRIMER

    De Guillaume de Thieulloy sur le site "les 4 vérités" :

    Cardinal Sarah : un grand livre politique

    J’ai beaucoup d’admiration pour le cardinal Sarah, originaire de la Guinée française. Je me promettais donc, en ouvrant son dernier livre, un bon moment capable d’élever l’âme. De ce point de vue, je n’ai pas été déçu, mais j’ai été surpris de constater à quel point ce livre était aussi un grand livre politique.

    C’est de cet aspect que je voudrais parler ici.

    Que le cardinal ne soit pas très « politiquement correct » était déjà clair. J’avais naguère été frappé par un livre – paru alors même que la société française pataugeait en plein psychodrame sur l’identité – où l’auteur disait sa reconnaissance à la France pour lui avoir appris à dire « nos ancêtres les Gaulois » – lui donnant par là même accès à sa riche culture.

    Dans son dernier livre, le cardinal n’est pas plus adepte de la langue de bois ni des inepties médiatiques à la mode.

    La première chose que je retiens de cet ouvrage, sur le plan politique, c’est une profonde défiance pour le mondialisme – c’est-à-dire cette idéologie qui voudrait faire des nations et des civilisations des survivances archaïques, des hommes des êtres interchangeables, et des frontières des ennemis à combattre.

    Pour le cardinal Sarah, au contraire, bien connaître notre identité, bien maîtriser nos frontières est la condition de tout échange pacifique entre des personnes humaines.

    Logiquement, il a donc des mots très durs contre l’immigration incontrôlée. Il la critique d’un double point de vue. Comme fils de l’Afrique souffrant de voir la jeunesse de son continent l’abandonner et comme fils de la civilisation européenne souffrant de voir l’Europe devenir une sorte de « no man’s land », sans identité ni culture.

    Au mondialisme, à l’invasion migratoire, il oppose une sorte d’écologie des civilisations où la diversité des cultures humaines apparaît comme une richesse (voulue par Dieu lui-même) et non comme un handicap.

    À la suite de Benoît XVI, il place le débat très haut, ciblant prioritairement la crise culturelle et identitaire de l’Occident.

    « L’Occident ne sait plus qui il est, parce qu’il ne sait plus et ne veut pas savoir qui l’a façonné. Cette autoasphyxie conduit naturellement à une décadence qui ouvre la voie à de nouvelles civilisations barbares, écrit-il. »

    Le grand prélat désigne sans ambages le totalitarisme islamique comme un ennemi. Mais il insiste aussi sur le fait que l’Occident est menacé également par le totalitarisme nihiliste. D’ailleurs, nihilisme et islamisme se nourrissent l’un l’autre.

    Plus remarquable encore, le cardinal Sarah invite à ne pas croire que la démocratie libérale soit l’horizon indépassable de la pensée comme disait Sartre du communisme.

    Je note enfin une condamnation appuyée de la répression macronienne contre les gilets jaunes. Emmanuel Macron est d’ailleurs ciblé plusieurs fois comme symbole du dirigeant mondialiste, indifférent à son peuple et à sa culture et soumis aux puissances d’argent. Dans le même temps, le cardinal loue les « populistes » européens comme Matteo Salvini et Viktor Orban pour leur courage à défendre leurs peuples.

    En bref, voici un livre d’une remarquable hauteur de vue, capable de réveiller les Européens pour qu’ils défendent enfin leur civilisation si nécessaire au monde !

  • La rencontre entre le pape et Xi Jinping n'a pas eu lieu : un échec cuisant pour la Secrétairerie d'État

    IMPRIMER

    Nous avions relayé sur belgicatho cette note publiée par les Missions Etrangères de Paris annonçant une probable rencontre entre le président chinois et le pape; il n'en a rien été comme le souligne le site "Benoît et moi" :

    Vatican-Chine: l'affront de Xi Jinping à François

    De passage à Rome, le président chinois n'a pas répondu à l'invitation du Pape. C'est un échec cuisant pour la diplomatie vaticane (26/3/2019)

    XI JINPING SNOBE OUVERTEMENT BERGOGLIO

    Campari & De Maistre  (24 mars 2019) Traduction de "Benoît et moi" :

    De nombreux journalistes ont longuement écrit qu'à l'occasion de la visite du président chinois en Italie, Bergoglio et son entourage se sont déclarés «disposés à rencontrer Xi». Des sources de la presse disent qu'être disposés signifie en fait que la diplomatie du Vatican a tout fait pour qu'il y ait une photo du Pape avec le dictateur athée, mais nada. Pour Parolin, en campagne électorale pré-conclave, c'est un camouflet. Concrètement, nous disent des sources anonymes, le Vatican s'est prosterné de toutes les façons possibles mais n'a reçu que des affronts! 

    La postérité verra la photo de Xi Jinping avec Di Maio [actuel ministre "Cinq étoiles" du travail] mais pas avec Papa Francesco !!!!

    Voici ce qu'écrivait Il Corriere della Sera il y a quelques jours.

    Titre: Le président chinois en Italie : pour le Pape, un refus serait un échec. 

    "Chapeau": Le refus de Xi Jinping, en visite dans notre pays depuis le 21 mars, de rendre visite à Bergoglio au Vatican renforcerait les courants qui, au sein du Saint-Siège, se sont toujours méfiés de l'accord secret et provisoire avec la Chine. 

    Texte: (...) C'est pourquoi, comme le Corriere l'avait anticipé, François souhaite fortement la rencontre. Il a beaucoup investi dans l'ouverture de la voie chinoise, au prix de l'accusation de «vendre» les catholiques chinois dans la clandestinité sur l'autel d'une entente: une critique derrière laquelle on peut aussi voir la méfiance des Etats-Unis, irritée par la stratégie de François. Mais Xi rencontre une résistance symétrique et opposée dans la nomenklatura du Parti communiste chinois, perplexe à l'idée de légitimer les accords provisoires conclus avec le Vatican. Et, du moins pour l'instant, il semble que ces perplexités soient toujours d'actualité.

    Dans la pratique, nous croyons comprendre que les Chinois ont un minimum de pudeur. Etant donné qu'ils emprisonnent et persécutent les chrétiens, ils se demandent pourquoi ils devraient rencontrer leur chef! Ils ne se moquent pas des gens, eux.

    La rencontre n'a donc pas eu lieu (...). Un échec cuisant pour la Secrétairerie d'État...

  • Le nouveau livre du cardinal Sarah : un livre prophétique et réconfortant

    IMPRIMER

    De Jean-Marie Dumont sur le site de l'hebdomadaire "Famille Chrétienne"

    Le nouveau livre du cardinal Sarah : prophétique et réconfortant

    Le cardinal Robert Sarah

    Le cardinal Robert Sarah est préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements

    ©M.MIGLIORATO-CPP-CIRIC

    MAGAZINE – Trois ans après son livre sur le silence, le cardinal guinéen prend à nouveau la parole. Prophétique et réconfortant.

    En cette période particulièrement difficile pour l’Église, le nouvel ouvrage du cardinal Robert Sarah, Le Soir approche et déjà le jour baisse, constitue une véritable bouffée d’air frais. En près de cinq cents pages, le cardinal guinéen âgé de 73 ans livre, sous la forme d’un entretien au long cours avec Nicolas Diat, la troisième partie de sa trilogie entamée avec Dieu ou rien (2015) et poursuivie avec La Force du silence (2016). Il y a un lien entre le silence habité dont il parlait en 2016 et la parole qu’il prend, dans cet ouvrage, près de trois années plus tard. Ce lien est Dieu, la foi et la prière, qu’il place au centre de tout, et dont le rejet et l’oubli sont pour lui la source ultime de tous les maux de l’Église et du monde moderne.

    « Ne doutez pas ! »

    « J’ai voulu ce livre pour réconforter les chrétiens et les prêtres fidèles », confie l’actuel préfet de la Congrégation pour le culte divin. « Restez sereins et confiants comme la Vierge et saint Jean au pied de la croix. [...] Les chrétiens tremblent, vacillent, doutent. J’ai voulu ce livre pour eux. Pour leur dire : ne doutez pas ! Tenez ferme la doctrine ! Tenez la prière ! » Alors que l’Église est ébranlée par des « abominations », évoquées dans un premier chapitre intitulé « Hélas, Judas Iscariote », le cardinal estime qu’il est de son devoir de rassurer et d’encourager les croyants dans ce qui est au cœur de leur foi : la conversion, les sacrements, la recherche de la sainteté.

    La prière occupe une place particulière dans ces conversations, nourries de nombreuses références intellectuelles et spirituelles (souvent françaises). « Celui qui ne prie plus a déjà trahi », déclare-t-il gravement. « Priez intensément ! », demande-t-il, citant en exemple les religieux contemplatifs et invitant à l’adoration régulière du Saint-Sacrement. La prière n’est-elle pas le « sang qui irrigue le cœur de l’Église » ?

  • L’Église congolaise a payé cher l’alternance démocratique

    IMPRIMER

    De Marie Malzac sur le site du quotidien La Croix :

    Mgr Fridolin Ambongo : « L’Église congolaise a payé cher l’alternance démocratique »

    Défenseur de longue date du peuple contre l’oppression politique en République démocratique du Congo, l’archevêque installé en novembre 2018 est de passage en France pour la Nuit des témoins, organisée par l’Aide à l’Église en détresse (1).

    Il en appelle à la communauté internationale pour lutter contre l’influence persistante de Joseph Kabila.

     

    La Croix : Après 17 ans de règne de Joseph Kabila, son opposant Félix Tshisekedi est aujourd’hui le président du Congo. Pourquoi les évêques congolais considèrent-ils sa victoire comme peu crédible ?

    Mgr Fridolin Ambongo : Le peuple a longtemps attendu l’alternance politique et s’est battu pour cela. L’accord de la Saint-Sylvestre a été signé entre l’opposition et Joseph Kabila le 31 décembre 2016, sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). Ce texte prévoyait la mise en place d’une transition politique jusqu’à la tenue des prochaines élections présidentielle, législatives et communales en 2017.

    À lire aussi : Le combat de l’Église de RD-Congo pour la « vérité des urnes » 

    Finalement, les élections n’ont pas eu lieu à la date prévue. Après les évêques, ce sont les laïcs qui se sont levés. De décembre 2017 à février 2018, le Comité laïc de coordination (CLC) a organisé de grandes mobilisations pour demander l’alternance démocratique. Il y a eu des morts, des lieux de culte ont été saccagés, des prêtres humiliés. L’Église a payé le prix fort pour que des élections puissent avoir lieu.

    Finalement, en décembre, le peuple a voté en faveur d’une rupture avec le régime de Kabila. Hélas, le scrutin a été entaché par la tricherie. D’après ce qu’ont rapporté les 40 000 observateurs déployés par l’Église catholique pour l’élection, Martin Fayulu, un autre opposant de l’ancien président, a recueilli 60 % des suffrages. Mais c’est Félix Tshisekedi qui a été déclaré officiellement vainqueur, car Kabila a œuvré en ce sens. L’issue finale de l’élection demeure une grande frustration pour le peuple.

    Lire la suite

  • La catastrophe démographique de l'Europe

    IMPRIMER

    La catastrophe démographique (et économique) de l'Europe

    Vidéo du quotidien économique française La Tribune (via ce site).

     
  • L'Eglise et ceux qui se targuent de la sauver

    IMPRIMER

    De l'abbé Guillaume de Tanoüarn sur son blog ('Metablog') :

    L'Eglise et ses "sauveurs"

    Cet article est paru dans le dernier numéro de Monde et vie (cf. monde-vie.com). 

    Il y a incontestablement, dans l’Eglise, un choc post-traumatique que chacun vit à sa façon. Et puis il y a ces hommes d’Eglise qui déroulent imperturbablement la partition qu’ils ont écrite pour promouvoir enfin une Eglise nouvelle, une Eglise autre. Une autre Eglise.

    Faut-il incriminer cinquante ans de laxisme dans l’Eglise pour expliquer la situation actuelle de l’Epouse du Christ ? Il y a un autre motif que l’on ne doit pas se cacher à soi-même : le monde change, la transparence y est désormais de rigueur, comme M. Castaner vient de le comprendre à ses dépens, alors que sa présence entre Minuit et deux heures du matin dans une boîte de nuit proche de son Ministère, fait le tour des réseaux sociaux, images à l’appui. L’Institution ecclésiale est soumise à ces contraintes nouvelles. Il faut bien reconnaître que, s’affichant comme professeur de vertu, elle est devenue la risée des médias ; elle est sans cesse sous les projecteurs (spotlights), une affaire de mœurs la concernant chassant l’autre. Aujourd’hui 15 mars, c’est l’ancien curé de la cathédrale de Santiago du Chili, Tito Rivera, qui est accusé d’avoir endormi sa victime, un homme venu lui demander de l’aide avant de la violer… Homosexualité violente aujourd’hui. Demain ce sera de la pédophilie. Et après-demain un abus de position dominante sur telle religieuse, comme on l’a vu dans le documentaire d’Arte. L’Eglise est violemment mise en cause dans les personnes de ses ministres. Elle va devoir boire le calice jusqu’à la lie. Certains hommes d’Eglise ont essayé de s’opposer à cette terrible opération transparence (on parle de glasnost en russe) en se cachant derrière la culture du secret qui caractérise les vieilles institutions. Peine perdue ! Le tourbillon des réseaux sociaux se charge de diffuser les paroles ou les images, ou même (dans le cas du cardinal Barbarin), un bon réalisateur se donne la peine de les reconstituer à l’aide d’un film qui a toute l’éloquence d’une vraie œuvre d’art, même si elle déborde parfois par rapport à la réalité des faits.

    Un complot divin

    Quoi qu’on puisse penser de ce sale imbroglio, nous entrons tous dans une autre phase de l’histoire de l’Eglise, où le plus important ne sera plus de tenter de « s’adapter » à l’infini aux désidératas des personnes. Il s’agira bien plutôt, pour le prêtre désormais, de faire ses preuves, en désarmant les préventions qui, naturellement naîtront ici et là à son encontre.

    Lire la suite

  • Constance du Bus nous dit tout sur la Marche pour la Vie 2019

    IMPRIMER

    D'Adélaïde Pouchol sur le site de l'Homme Nouveau :

    Marche pour la vie en Belgique : le défi de l’accueil de la vulnérabilité !

    Marche pour la vie en Belgique : <br>le défi de l’accueil de la vulnérabilité !
    Constance du Bus porte-parole de la Marche pour la vie de Bruxelles

    La Belgique est ce pays qui a légalisé l’euthanasie des mineurs... C’est aussi ce pays où se tient chaque année, depuis 10 ans maintenant, une Marche pour la vie. A l’approche des élections européennes, les marcheurs belges entendent bien interpeler leurs élus sur les sujets de bioéthiques et veulent mettre particulièrement en avant cette année la notion de vulnérabilité. 

    La porte-parole de la Marche pour la vie de Bruxelles nous en dit un peu plus sur l’actualité du mouvement pro-vie en Belgique.

    Une Marche pour la vie aura lieu à Bruxelles le 31 mars prochain, pour la dixième année consécutive. En 10 ans, la question de la protection de la vie a-t-elle évolué en Belgique ?

    On peut dire que pour la Belgique, c’est assez exceptionnel de parvenir à mobiliser, année après année, des milliers de personnes pour une cause qui reste la même. Nous ne cherchons pas à varier le message au gré des effets de mode. Il s’agit, avec persévérance, de dénoncer les atteintes à la vie que sont l’avortement, l’euthanasie et toute forme d’instrumentalisation du corps humain (GPA, destruction d’embryons..), et de proposer une société et des lois plus solidaires et respectueuses de la vie et de la dignité humaine. Certes, chaque année a ses particularités qui nous permettent d’actualiser l’importance de cette mobilisation. Cette année par exemple, puisque les élections européennes et nationales tombent en mai, nous allons inviter les marcheurs à faire attention au programme « bioéthique » des candidats, et si besoin, à interpeler les candidats sur ces questions pour voter en connaissance de cause.

    Depuis la première Marche pour la vie en 2010, une évolution nous a déterminés à poursuivre la mobilisation : la loi autorisant l’euthanasie des mineurs. Ce fut un électrochoc, et pas seulement pour la Belgique. On ne saura jamais si cette résistance a évité de dangereuses évolutions. Mais ce qui est certain et primordial, c’est que ces milliers de citoyens tiennent allumée la flamme vigilante de la défense des plus fragiles et des vies innocentes.

    Lire la suite

  • Le développement des migrations contribue à la fragilité des pays d’accueil comme de ceux de départ

    IMPRIMER

    De Matthieu Baumier sur le site de la Nef :

    La migration génère la migration

    Economiste britannique de renom, professeur à Oxford, Paul Collier lance un pavé dans la mare en publiant Exodus, un livre important sur l’immigration et le multiculturalisme. Présentation.

    L’économiste d’Oxford Paul Collier donne un ouvrage majeur, avec cet Exodus paru en 2013 dans le monde anglo-saxon. Pour ce qui est dit dans les pages dudit ouvrage mais aussi, car il est de gauche et familialement issu de l’immigration, ces deux derniers aspects étant indiqués dans son attachante introduction : « Il s’appelle Karl Hellenschmidt et me fait face alors que j’écris ces lignes. Au moment où il pose pour cette photographie, il n’est plus un jeune immigrant sans le sou mais un homme en costume, marié à une Anglaise et père de six enfants. […] Il ne sait pas encore que sa famille, bientôt, sera brisée par le racisme anti-immigrés de la Première Guerre mondiale. »

    Une étude fondée en science

    Suit un essai fondé scientifiquement, au sens des sciences humaines, sur un nombre impressionnant d’études et de résultats de recherches publiés par des économistes, des sociologues, des historiens, un ouvrage dont le propos renverse à la fois les a priori et les tabous relatifs aux migrations, comme l’idée que les migrations auraient pour fonction d’empêcher les populations européennes de vieillir ou celle qui prétend que nos économies ont un besoin pressant de migrants, idées qui sont les raisons principales des politiques européennes d’ouverture aux migrations – et donc des drames de 2015. On l’accusera, en France du moins, de jouer la partition du « rouge-brun ». C’est l’usage, détestable bien entendu. Reste que Paul Collier, né Paul Hellenschmidt, sait de quoi il parle, tant parce qu’il connaît ce qu’être né dans une famille immigrée et faire partie de la diaspora signifie ; mais aussi du fait de la scientificité de son travail. Au regard de la doxa en vogue cela décoiffe.

    Pourquoi ? Paul Collier met cette doxa à mal, à l’aide de travaux qui ne peuvent être menés dans une France qui se veut multiculturelle tout en refusant de regarder le caractère ethnique des populations qui la composent, de crainte de réalités dérangeantes et que l’on préfère soigneusement masquer. Ce sont justement ces réalités que Collier fait apparaître, non par xénophobie, racisme, etc., mais par simple souci de précision. N’oublions pas qu’il est professeur d’économie à Oxford. Il a aussi été directeur de recherche sur le développement de la Banque mondiale. Les réalités présentées répondent ainsi à un souci de clarté. L’axe principal de son étude est économique, ne délaissant cependant pas les aspects sociétaux de la question migratoire.

    Ce que montre Collier ? D’abord, que le creusement d’inégalités gigantesques, quoique niées par des libéraux outranciers prétendant que la richesse ruissellerait sur le monde pauvre, accélère les flux migratoires, accentue les difficultés des relations internationales et menace l’équilibre de nos propres sociétés. C’est son point de départ.

    Lire la suite

  • La renonciation du cardinal archevêque de Santiago du Chili pour occultation d'abus sexuels

    IMPRIMER

    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Chili : le pape accepte la renonciation du cardinal Ezzati

    Il est jugé pour occultation d’abus sexuels commis par des prêtres

    Le pape François a accepté la renonciation d’un nouvel évêque chilien, ce 23 mars 2019 : il s’agit de l’archevêque de Santiago, du Chili, le cardinal Ricardo Ezzati Andrello, 77 ans. Il est actuellement jugé pour occultation d’abus sexuels commis par trois prêtres, au sein d’une crise qui touche toute l’Eglise chilienne.

    Le pape a nommé un administrateur apostolique “sede vacante et ad nutum Sanctae Sedis” – en attente de la nomination d’un évêque titulaire – en la personne de Mgr Celestino Aós Braco, jusqu’alors évêque de Copiapó.

    Dans son diocèse, le cardinal Ezzati est accusé de couverture d’abus. Le 22 mars, la Cour d’appel de Santiago du Chili a rejeté une demande de classement des accusations portées contre lui.

    Il s’agit du huitième évêque chilien dont la démission est acceptée depuis la réunion qui a eu lieu au Vatican en mai 2018 : les 34 évêques du pays avaient remis leur charge entre les mains du pape, au terme de trois jours de réflexion sur les abus sexuels ou de pouvoir commis ces dernières décennies au sein de l’Eglise chilienne.

    En juin 2018, le pape a accepté la renonciation de cinq évêques : Mgr Cristián Caro Cordero, évêque de Puerto Montt, Mgr Gonzalo Duarte García De Cortázar, évêque de Valparaiso, Mgr Juan Barros Madrid, évêque d’Osorno, Mgr Alejandro Goić Karmelić, évêque de Rancagua et Mgr Horacio del Carmen Valenzuela Abarcade, évêque de Talca. Puis en septembre, il a accepté celle de l’évêque de San Bartolomé de Chillán, Mgr Carlos Eduardo Pellegrín Barrera, et de l’évêque de San Felipe, Mgr Cristián Enrique Contreras Molina.

    La grave crise chilienne a commencé alors que Mgr Juan Barros Madrid, nommé évêque d’Osorno en 2015, a été accusé par des laïcs de son diocèse d’avoir été au courant des actes de Fernando Karadima Fariña – reconnu coupable d’abus sexuels et psychologiques et réduit à l’état laïc en septembre dernier. Après avoir pris la défense de l’évêque dans un premier temps, le pape a reconnu « de graves erreurs dans l’évaluation et la perception de la situation, notamment en raison d’un manque d’information véridique et équilibrée ».

  • Les prélèvements d'organes et de tissus sur des personnes euthanasiées sont en augmentation

    IMPRIMER

    Du Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Le don d’organes après euthanasie : les chiffres parlent

    Le nombre de personnes euthanasiées sur lesquelles des tissus ou des organes sont prélevés, augmente aux Pays-Bas comme en Belgique. Malgré cela, des médecins considèrent que cette pratique n’est pas encore assez connue et veulent l’encourager pour répondre aux longues files d’attentes pour les transplantations (ex. 761 personnes sur la liste d’attente pour l’implantation d’une cornée).

    L’enjeu est de taille : les personnes mourant par euthanasie représentent 4,4 % des décès aux Pays-Bas. Le patient qui connaît le moment de sa mort, peut envisager à temps de donner ou non ses organes et tissus. Il va sans dire que la mort planifiée facilite aussi l’organisation des prélèvements et  transplantations.

    Aux Pays-Bas, l’euthanasie est pratiquée dans 80% des cas par le médecin traitant à domicile. Le patient peut avoir donné son accord pour qu’on lui prélève, une fois euthanasié, les tissus oculaires, la peau, les valves cardiaques, certaines veines, des tissus osseux ou des tendons. « Après le décès, le matériel corporel doit être congelé dans les 6 heures, dans une morgue, un hôpital ou un funérarium (…) Ce sont les membres de la Fondation néerlandaise pour la Transplantation (NTS) qui se chargent du procédé. » (VoirFlash Expert ICI)

    En revanche, le don d’organes après euthanasie (possible pour les reins, les poumons, le foie et le pancréas) requiert que l’euthanasie se passe à l’hôpital, pour qu’on puisse les prélever très rapidement après le décès. « Après 5 min sans battements de pouls, d’inconscience et d’absence de respiration, la mort est décrétée et le donneur est amené en salle d’opération pour qu’on prélève ses organes» Cela s’est déjà passé pour 46 personnes aux Pays-Bas de 2012 à 2017, et pour 35 personnes en Belgique (depuis 2005). Et la pratique se répand : aux Pays-Bas, contre 1 personne en 2012, 13 patients euthanasiés ont été prélevés en 2017.

    Certains regrettent qu’on ne puisse pas donner son cœur suite à une euthanasie, car celui-ci ne bat plus. Dans un article paru simultanément dans Knack et dans le Journal du médecin, le Dr Marc Cosijns relate le cas d’une de ses patientes, qui lui a demandé d’être sédatée (plongée dans l’inconscience), exprimant aussi son souhait qu’on lui prélève ses organes alors qu’elle vit encore. Elle décèderait ensuite du fait du prélèvement. Un vœu que son médecin aimerait exaucer, regrettant que la loi l’en empêche... (Voir Bulletin de l’IEB : Des médecins canadiens demandent d’autoriser l’euthanasie "par" prélèvement des organes)

    Les auteurs émettent cependant quelques réserves à la généralisation du don d’organes et de tissus après l’euthanasie, comme la charge psychologique, pratique et administrative que cela ajoute au médecin qui pratique l’euthanasie. « Pratiquer correctement l’euthanasie demande déjà beaucoup au médecin », disent-ils. Ensuite, il n’y a que la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg dont les ressortissants sont autorisés à recevoir des organes prélevés après euthanasie. Enfin, les directives actuelles ne permettent (théoriquement) pas au soignant de parler du don d’organes avec le patient de sa propre initiative en cas d’euthanasie, du fait qu’il n’y ait pas de relation d’égal à égal entre le patient et le médecin, et que le choix du patient pourrait ne pas être totalement libre. Les auteurs suggèrent néanmoins que l’information soit donnée « de façon neutre » au patient sous la forme d’une brochure ou d’une campagne médiatique d’une instance indépendante, par exemple. D’autres proposent que ce soient les médecins-SCEN, spécialisés dans l’euthanasie, qui amènent le sujet.

    Le Dr Peter van Rijn a réagi à cet article en montrant son inquiétude face à cette vision utilitariste du futur : « l’euthanasie pour tout le monde, à l’hôpital, après quoi des ateliers de production peuvent absolument tout manipuler pour la réutilisation. Cela ne nous fait-il pas penser à une période antérieure bien connue ? »

    Sources : Medisch Contact (27/02/2019) ; Artsenkrant (7/03/2019) 

  • Madrid : des milliers de personnes ont marché pour la Vie

    IMPRIMER

    De ACIPRENSA :

    Des milliers de personnes participent à grande manifestation « Oui à la vie » en Espagne

    Des milliers de personnes ont participé à la manifestation 'Oui à la vie' tenue à Madrid (Espagne) qui a lieu chaque année à l'occasion de la Journée internationale de la vie.

    Une grande vague verte, la couleur distinctive de cette marche, a inondé la rue Serrano à Madrid pour atteindre le centre à la Puerta de Alcalá, où était installée une grande scène où plusieurs témoignages ont été donnés.

    Cette grande manifestation a été présente Teodoro García Egea, secrétaire général du Parti populaire, qui a déclaré que « aujourd'hui devraient être unis tous les partis politiques défendant la vie et l'avenir de l'Espagne ». (...)

    Mónica López Barahona, présidente de la Fondation Jérôme Lejeune en Espagne, a expliqué qu'elle participait à la marche pour "aider toutes les personnes à naître et en particulier celles qui, dans le ventre de leur mère, peuvent être diagnostiquées du syndrome de Down, puisque malheureusement en Espagne, 90% d’entre elles sont avortées. "

    "Nous voulons lancer un grand Oui à la vie pour tout le monde et en particulier pour ceux qui ont le syndrome de Down, car ils peuvent être heureux. mener une vie décente et rendre la famille dans laquelle ils sont nés très heureuse. Ils ont beaucoup à apporter à la société ", a déclaré Lopez Barahona à ACI Prensa.

    La présidente de la Fondation Jérôme Lejeune a également qualifié la société actuelle de "schizophrène" dans la mesure où "d'une part, elle met fin à la vie des enfants atteints du syndrome de Down et d'autre part, elle apporte une aide précieuse aux entreprises qui les embauchent. Mais pour participer à leur insertion dans le travail, nous devons d'abord les laisser naître ".

    "En Espagne, nous accumulons plus de 100 000 avortements par an et nous voulons savoir qu'il y a beaucoup de gens qui ne sont pas d'accord avec ce massacre. Nous vous demandons donc de stimuler les politiques d'adoption et d'accueil et qu'il existe un réel soutien pour maternité, pour les grossesses en difficulté ", a souligné le président de la Fondation Jérôme Lejeune.

    À la fin de la marche, on a lu un manifeste dans lequel il était rappelé que "toute vie humaine est précieuse, unique et irremplaçable et qu’elle a une dignité qui ne perd pas avec l’âge, la maladie ou des circonstances défavorables". Sont rejetées "les techniques qui détruisent, manipulent et négocient des vies humaines à tout moment de leur existence".

    Ils ont également assuré leur intention de "démasquer la culture de la mort; sa stratégie idéologique et structurelle, ses euphémismes et ses mensonges." (...)