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Au rythme de l'année liturgique - Page 106

  • Des propositions de carême en ligne

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    De Venceslas Deblock sur le site du journal La Croix

    Des propositions pour un parcours de Carême en ligne

    Comme chaque année désormais, les propositions de parcours spirituels pour vivre le Carême, qui commence cette année mercredi 2 mars, se multiplient. Après s’être développés en ligne, ils sont désormais accessibles sur smartphones, via de nombreuses applications chrétiennes. La Croix propose une sélection non exhaustive.

    Pendant ce temps du Carême, les dominicains proposent de contempler le visage de Dieu. Leur « Carême dans la ville » s’inspire en effet de la parole de Philippe à Jésus dans l’Évangile de Jean : « Montre-nous le Père. »

    Le parcours en ligne, largement renouvelé chaque année, est constitué d’enseignements ou approfondissements par des frères, des sœurs et des laïcs. Il est par ailleurs proposé de participer à la prière des moniales de Beaufort. Des moments d’interactivité permettront aux retraitants de poser des questions et d’échanger en ligne sur leur vie de foi.

    Retraite avec les saints du Carmel

    Les carmes de la Province de Paris proposent également une retraite en ligne. Leur originalité est de la proposer en douze langues différentes, du roumain à l’indonésien. Cette année, les carmes proposent à leurs retraitants de vivre la miséricorde de Dieu avec les saints du Carmel : Thérèse d’Avila, Thérèse de Lisieux, Jean de la Croix… Par un mail hebdomadaire, des pistes de méditation et de mise en pratique seront proposées à leurs retraitants.

    Le parcours de Carême proposé cette année par Prions en Église sera disponible sur la nouvelle application, disponible le 1er mars. Bénéficiant de la souplesse de ce nouveau support, le parcours permettra au retraitant de marcher à son rythme, guidé par une méditation quotidienne de la Parole par le père Sébastien Antoni, invitant à découvrir le rêve profond de Dieu. Chaque vendredi, un espace ouvert sur la page Facebook de Prions en Église permettra échanges et réactions.

    Dans le même esprit, la communauté de l’Emmanuel propose quatre parcours guidés par quatre prêtres différents, sur des thèmes variés, selon des rythmes différents, disponibles en ligne ou sur application.

    « Se faire un cœur de pauvre » avec Lazare

    Les jésuites font, eux, cette année deux propositions différentes, en ligne ou sur application. Alors que le thème de la première appartient à la tradition spirituelle et biblique : « Que je voie ton visage », son déploiement joue sur la diversité des supports et d’expressions de prière : art, littérature, texte biblique…

    Par ailleurs, les participants peuvent choisir le rythme auquel ils désirent recevoir podcasts et méditations. L’originalité du deuxième parcours est de s’adresser aux familles, en leur offrant des ressources hebdomadaires adaptées, en compagnie des grandes figures de la famille ignatienne.

    Sur une thématique très biblique, mais avec la même diversité de regards, PRIXM, équipe de jeunes chrétiens autour des frères dominicains de l’école biblique de Jérusalem, propose un calendrier de Carême en 40 questions. Les réponses articulent apports bibliques, artistiques et culturels parfois surprenants, pour mener leurs lecteurs de la Création à la Résurrection en une « saga phénoménale ».

    En outre, l’association Lazare, qui propose des colocations solidaires entre jeunes actifs et des personnes sans domicile fixe, propose pour le Carême de « se faire un cœur de pauvre » et d’ainsi grandir en liberté.

    Cette proposition originale repose sur l’envoi quotidien d’un mail contenant une méditation de l’Évangile du jour, un témoignage d’un « coloc Lazare » et un défi à relever. De nombreuses autres propositions spirituelles diverses et variées existent pour vivre et approfondir ce temps du Carême en ligne.

  • Mercredi des Cendres, 2 mars 2022 : ouverture du carême

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    Lu sur le site web "Pro Liturgia" (archive 2019) :

    in-exitu-israel-de-egypto.jpg"L’entrée en Carême doit être pour tous les fidèles et le clergé l’occasion de redécouvrir une dimension absolument fondamentale de la prière liturgique : sa dimension ascétique. 

    La liturgie, en effet, a pour finalité propre l’union à Dieu par la contemplation. Mais cette finalité nécessite un état d’esprit, une disposition de la personne bien spécifique et qui ne peut pas être obtenue d’emblée. En effet, du fait du péché originel, l’être humain a naturellement tendance à ce que l’on pourrait appeler en psychologie « l’hypertrophie du moi », ou bien, en termes plus spirituels, le péché d’orgueil. Ce péché se manifeste de la manière suivante : l’individu se croit au centre de tout ; tout entier tourné sur lui dans une auto-contemplation nombriliste, il se rend incapable de voir le réel qui l'entoure, les autres et, bien évidemment, le vrai Dieu.

    Cette tendance, consubstantielle à la nature humaine blessée par le péché, éclate sous nos yeux dès que nous assistons à la plupart des célébrations qui ont lieu dans nos paroisses. Le sentimentalisme qui s’y exprime est la manifestation la plus explicite de cette dictature du « moi je » qui contribue à effacer de nos célébrations le visage du Christ et à réduire les eucharisties dominicales en de simples caisses de résonances où s’entrechoquent la cécité des egos : « Moi je suis un célébrant ouvert aux autres », « moi je suis une animatrice impliquée dans la vie paroissiale », « moi je veux célébrer des messes qui plaisent », « moi je raconte ma vie », « moi je », « moi je », « moi je »... Désormais soumise à la dictature du « moi je » déclinée en cent variations sur le même thème, la liturgie ne peut être que rongée de l’intérieur par l’expression infinie des affects, des idées personnelles, de la sensiblerie mièvre des uns, du sentimentalisme des autres, de l’infinie variété des goûts personnels, des humeurs, des choix subjectifs... Dès lors, elle devient totalement incapable d’exprimer la Vérité divine objective, de refléter l’image du vrai Dieu : un Dieu qui n’est jamais réductible ni à nos choix et à nos goûts personnels et changeants, ni à la personnalité d’un célébrant qui se veut sympathique. 

    Or, s’il y a bien un moyen d’empêcher la liturgie d’être envahie par ce sentimentalisme dissolvant, c’est l'ascèse. Du dénuement de Job dans l’Ancien Testament aux austérités des Pères du désert, du monachisme médiéval aux grands mystiques de l’époque moderne, l’ascèse a toujours été l’outil incontournable au service de l’épanouissement de la vie intérieure. Or, la prière liturgique est tout entière fondée sur l’ascèse, indispensable pour purifier nos corps et nos pensées des œuvres mortes pour, par le biais de la contemplation, être rendus dignes de rendre un culte juste et bon - comme le chantent les préfaces - au Dieu vivant.

    On le voit d’ailleurs : les pratiques ascétiques comme le jeûne sont toujours intimement liées aux différents temps liturgiques, comme préparation aux fêtes liturgiques. Tout, dans le culte liturgique, est comme façonné par l’ascèse, comme purifié par le feu de la vie ascétique.

    Si l’Eglise, à travers le concile Vatican II, a en quelque sorte « canonisé » le chant grégorien, c’est justement parce que ce type de chant, par sa nature profondément ascétique, ne verse pas dans le divertissement, dans la satisfaction d’une vaine sensibilité, mais au contraire nécessite l’effacement du choriste et de l’assemblée pour laisser s’exprimer, dans une noble sobriété, l’ineffable mystère divin. Ainsi, la sobriété et la pureté des mélodies expriment-elles une beauté qui n’est pas pure ornementation, mais reste au service du texte chanté, le révélant ainsi pour ce qu’il est : une Parole vivante et sainte.

    S’il y a une ascèse chorale avec le grégorien, il y a aussi une ascèse architecturale avec la pureté des lignes romanes, et aussi une ascèse rituelle, par laquelle le célébrant, par toute son attitude faite de retenue, d’humilité, de recueillement, d’effacement, d’humble obéissance aux normes et aux rites hérités de la Tradition, se comporte non comme un révolutionnaire prétentieux qui prétend tout changer selon ses caprices, mais comme un « serviteur inutile » qui s’efface derrière la personne du Christ qu’il représente.

    Ce qui est vrai pour les célébrants est vrai aussi pour les fidèles. Trop de fois les nefs des églises offrent le triste spectacle de fidèles agités, distraits, incapables de silence et de concentration, tout entier remplis d’eux-mêmes et donc incapables de s’immerger dans la liturgie, par la prière intérieure, le recueillement du chant et la contemplation. 

    Bien évidemment, cette importance de l’ascèse s’exprime de différentes manières selon les diverses traditions liturgiques et selon les contextes : un laïc n’est pas un moine. Dans les liturgies orientales, la dimension ascétique s’exprime par la durée des offices, par la station debout, mais aussi par l’iconostase qui masque le sanctuaire aux yeux des fidèles - à la façon de nos anciens jubés -, leur faisant ainsi comprendre que l’essentiel est de voir et d’entendre non avec les yeux et les oreilles du corps mais avec ceux du cœur et de la foi.

    Dans la tradition romaine, cette ascèse s’exprime davantage par la « noble simplicité » des ornements et de la paramentique liturgique (à ne pas confondre avec le misérabilisme indigent que l’on voit trop souvent dans nos célébrations), et surtout par le silence, qui est le contexte par excellence permettant à Dieu de nous parler et à nous de l’entendre, comme le rappelait le cardinal Sarah dans son ouvrage « La force du silence ».

    Si l'Eglise veut sortir par le haut du bourbier dans lequel elle semble irrémédiablement engagée, elle devra nécessairement restaurer cette notion fondamentale de l’ascèse dans tous les aspects de la vie chrétienne ; notion qui ne consiste, en réalité, qu’à s’effacer soi-même pour laisser le vrai Dieu occuper la première place, spécialement dans ce culte « en esprit et en vérité » que nous lui devons.

    Samuel NYOM "

    J.S. Bach, BWV 622 O Mensch, bewein dein Sünde groß:

    Ref. Mercredi, 6 mars 2019

    Voir aussi: http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    À noter: avec le Vendredi-Saint, le Mercredi des Cendres est -actuellement- la seule  occurrence où l’Eglise fait encore obligation aux fidèles de pratiquer le jeûne et l’abstinence.

    JPSC

  • Liège : ouverture du carême 2022 à l’église du Saint-Sacrement

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Bd d’Avroy, 132 à Liège

    logo 68px (003).jpg

    Le mercredi 2 mars 2022 à 18h00

    MESSE ET IMPOSITION DES CENDRES

    Chants grégoriens et Motets traditionnels

    Le dimanche 6 mars 2022 à 10h00

    MESSE DU PREMIER DIMANCHE DE CARÊME 

    chantée en polyphonie, grégorien et orgue

    affiche_premier dimanche du mois mars 2022.jpg

    Plus d'informations

    sursumcorda@skynet.be

  • Le message du pape pour le Carême 2022

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Message de carême 2022 du pape François (texte complet)

    « Nous récolterons, si nous ne perdons pas courage »

    24 février 2022

    « Nous récolterons, si nous ne perdons pas courage »: dans son message de carême, publié ce mercredi 24 février 2022, le pape François invite à persévérer dans le bien, dans la prière, dans la lutte contre le mal, spécialement pendant tout ce carême, qui commence mercredi prochain, 2 mars et conduit à Pâques, dimanche 17 avril.

    Le pape souligne la nécessité de prier sans se lasser: « Ne nous lassons pas de prier. Jésus a enseigné qu’il faut « toujours prier sans se décourager ». Nous devons prier parce que nous avons besoin de Dieu. Se suffire à soi-même est une illusion dangereuse. »

    Personne ne peut se dispenser de la prière, qui est source de « réconfort » et de « victoire », insiste le pape: « Si la pandémie nous a fait toucher du doigt notre fragilité personnelle et sociale, que ce Carême nous permette d’expérimenter le réconfort de la foi en Dieu sans laquelle nous ne pouvons pas tenir. Personne ne se sauve tout seul, car nous sommes tous dans la même barque dans les tempêtes de l’histoire. Mais surtout personne n’est sauvé sans Dieu, car seul le mystère pascal de Jésus-Christ donne la victoire sur les eaux sombres de la mort. »

    Enfin, la prière, dans la foi, dans l’Esprit Saint, permet de « traverser » les tempêtes dans « l’espérance » et « l’amour »: « La foi ne nous dispense pas des tribulations de la vie, mais elle permet de les traverser unis à Dieu dans le Christ, avec la grande espérance qui ne déçoit pas et dont le gage est l’amour que Dieu a répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint. »

    Avec la prière, le pape encourage le recours au sacrement du pardon, au jeûne – notamment le jeûne des réseaux sociaux dont « l’addiction » conduit à « appauvrir les relations humaines » -, et à la charité concrète.

    De fait, ce message de carême est en date du 11 novembre dernier, en la fête de saint Martin de Tours (+397), saint patron de Buenos Aires, et exemple d’une charité authentique, « apôtre de la miséricorde »: le pape le donne souvent en exemple.

    Voici le texte complet du message de carême dans la traduction du Vatican.

    « Ne nous lassons pas de faire le bien, car, le moment venu, nous récolterons, si nous ne perdons pas courage. Ainsi donc, lorsque nous en avons l’occasion, travaillons au bien de tous » (Gal 6, 9-10a)

    Chers frères et sœurs,

    Le Carême est un temps propice de renouveau personnel et communautaire qui nous conduit à la Pâque de Jésus-Christ mort et ressuscité. Pendant le chemin de Carême 2022 il nous sera bon de réfléchir à l’exhortation de saint Paul aux Galates : « Ne nous lassons pas de faire le bien, car, le moment venu, nous récolterons, si nous ne perdons pas courage. Ainsi donc, lorsque nous en avons l’occasion (chairós), travaillons au bien de tous » (Gal 6, 9-10a).

    1.Semailles et récolte

    Dans ce passage, l’Apôtre évoque l’image des semailles et de la récolte, si chère à Jésus (cf. Mt 13). Saint Paul nous parle d’un chairos : un temps propice pour semer le bien en vue d’une récolte. Quelle est cette période favorable pour nous ? Le Carême l’est, certes, mais toute l’existence [1] terrestre l’est aussi, et le Carême en est de quelque manière une image [1]. Dans notre vie, la cupidité et l’orgueil, le désir de posséder, d’accumuler et de consommer prévalent trop souvent, comme le montre l’homme insensé dans la parabole évangélique, lui qui considérait sa vie sûre et heureuse grâce à la grande récolte amassée dans ses greniers (cf. Lc 12 ,16-21). Le Carême nous invite à la conversion, au changement de mentalité, pour que la vie ait sa vérité et sa beauté non pas tant dans la possession que dans le don, non pas tant dans l’accumulation que dans la semence du bien et dans le partage.

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  • Robert d'Arbrissel (25 février)

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    Le bienheureux Robert d'Arbrissel (source)

    Qui était Robert ? Né d’une famille modeste dans le diocèse de Rennes vers 1047, au lieu dit Arbrissel, Robert fait ses études à Paris puis est appelé par son évêque à lutter avec lui contre les plaies morales de l’époque : relâchement des mœurs, simonie. L’évêque meurt. Robert passe en Anjou puis décide de partir au désert ; il rejoint d’autres ermites dans la forêt de Craon en 1091. Très vite son exemple et sa ferveur attirent de nombreux disciples et l’obligent à bâtir son premier monastère en 1096 : Notre Dame de la Roë. De là il rayonne dans les contrées voisines véritable apôtre de la vie évangélique. Les conversions se multiplient.

    Le pape Urbain II venu à Clermont pour prêcher la croisade se rend dans l’ouest. Il entend parler de robert et le fait prêcher devant lui à Angers. Tellement impressionné par sa dévotion et son éloquence il lui donne l’ordre de se consacrer entièrement à la prédication et lui donne le titre de missionnaire apostolique. Robert se démet de sa charge d’Abbé et prenant son bâton de pèlerin proclame partout pénitence et conversion. Véritable croisade spirituelle où se lèvent à sa suite hommes et femmes de toutes conditions. Il décide de les fixer dans la forêt de Fontevraud. Les cellules sont de pauvres cabanes, fossés et haies servent de clôture. La communauté ne cesse de grandir, on construit deux monastères, un pour les femmes qui comprend trois parties : le grand moutier dédié à Notre Dame – la Madeleine pour les femmes repenties – Saint Lazare pour les lépreux – Saint Jean est le monastère des moines. Il plaça son ordre sous le vocable de Notre Dame du Calvaire.

    La première Abbesse Pétronille de Craon, veuve du Seigneur de Chemillé reçoit les insignes et les pouvoirs de la charge abbatiale 16 mois avant la mort de Robert. Elle devient chef de tout l’ordre, y compris des hommes. C’est qu’apparaît l’originalité de cet Ordre nouveau. La Règle est celle de Saint Benoît partageant la vie entre prière, travail et méditation des Écritures, par contre le jumelage sort de l’ordinaire. Robert a puisé son inspiration dans l’Évangile en contemplant la Vierge Marie au Calvaire et en se situant aussi dans le contexte artistique et littéraire de la promotion de la femme au Moyen Age. Lorsque Robert meurt le 25 février 1117 son œuvre est en plein essor : 2000 moniales vivent dans une vingtaine de monastères. Elle est approuvée par plusieurs papes et son esprit sera défini dans une bulle de Sixte IV qui rappelle que cet Ordre est tenu par tous pour fondé sur ces paroles de Notre Seigneur Jésus Christ en Croix disant à sa Mère « Voici ton Fils et au disciple Voilà ta Mère ». 

    Dans ces monastères les religieux vivent comme des fils appliqués à la vie active pour servir les religieuses et les religieux comme des mères appliquées à la vie contemplative et à l’oraison, les unes et les autres devant se regarder comme mères et fils, imitant Marie et Jean. Durant deux siècles l’Ordre ne cessera de prospérer et de s’étendre, gagnant l’Espagne et l’Angleterre.

  • Liturgie : recul ou stabilisation du front dans la guerre contre la liturgie traditionnelle ?

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    Un commentaire du site web « Riposte Catholique » :

    « La Fraternité Saint-Pierre vient de faire connaître le décret que le pape François a promulgué le 11 février dernier, suite à la visite de deux de ses membres au pape François. Le pape a tenu à préciser, explique le supérieur général, lors de la visite des deux prêtres,

    « les instituts comme la Fraternité Saint-Pierre n’étaient pas concernés par les dispositions générales du motu proprio Traditionis custodes, l’usage des livres liturgiques anciens étant à l’origine de leur existence et prévu par leurs constitutions. »

    Le décret du pape a pour objet de préciser que sont toujours concédés à cette Fraternité l’usage de tous les livres liturgiques traditionnels dans leurs maisons propres, et avec la permission de l’évêque du lieu dans les autres églises. C’est en soi une très bonne nouvelle, qui permet à bien des prêtres et aux fidèles qui s’adressent à eux de respirer. Dans la situation de guerre ouverte inaugurée en juillet dernier, il convient bien entendu, de la recevoir avec une grande prudence et en même temps d’en tirer le meilleur parti possible.

    Diviser pour régner ?

    Ce décret ne présume en rien, malheureusement, du contenu du texte que doit publier au mois de mars la Congrégation pour les Religieux, qui pourrait obliger les prêtres de ces instituts à célébrer aussi la liturgie nouvelle, puisque le décret pontifical ne parle pas d’usage « exclusif ».

    En toute hypothèse, Rome semble ainsi réduire la célébration de la liturgie romaine traditionnelle, bien universel, à un charisme particulier. Il n’est pas parlé des autres instituts Ecclesia Dei, soit de droit pontifical (Icrsp, Ibp, Oratoire de Berlin), ni de droit diocésain (par exemple en France, la Communauté de la Miséricorde divine), mais ces communautés ne sont pas non plus exclues, et la présentation du supérieur de la FSSP les assimile à la concession en vertu des paroles expresses du pape.

    En revanche, il est clair que la faveur concédée appuie par comparaison les dispositions drastiques en forme de mort annoncée de l’usage de la liturgie traditionnelle : à l’exception de certains prêtres auxquels un statut particulier est concédé, l’ensemble des prêtres de rite latin, religieux et diocésains, n’ont plus le droit natif à célébrer la liturgie traditionnelle que leur avait reconnu Summorum Pontificum.

    Le commencement de la fin pour Traditionis custodes

    Ces prudentes réserves faites, il reste que cette « permission » apparaît comme un recul, ou au minimum comme une stabilisation du front dans la guerre contre la liturgie traditionnelle. Beaucoup de commentateurs ont analysé cette offensive à visée destructive lancée par le pape François, la liturgie d’avant le Concile étant assimilée par lui à la doctrine d’avant le Concile, comme le tir des dernières cartouches (de la liturgie nouvelle qui apparaît comme un formidable raté ? de Vatican II lui-même, que ne défend plus qu’une sorte d’association d’anciens combattants ?)

    C’est dans cette perspective qu’il faut délibérément considérer cette « concession » romaine. Concrètement, d’ailleurs, il ne sera pas possible aux évêques de distinguer ceux qui « ont le droit » de ceux qui ne l’ont pas. Il est clair que l’offensive contre le monde traditionnel et tout ce qu’il représente est en train de s’essouffler.

    Ref. Liturgie : recul ou stabilisation du front dans la guerre contre la liturgie traditionnelle ?

  • Un nouveau décret important pour la liturgie traditionnelle : le pape décrète publiquement que les instituts ne sont pas concernés par les dispositions générales du Motu Proprio Traditionis Custodes

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    Fraternité st pierre 2022-02-04-audience-pape-francois-recadre-1050x465.jpg

    Communiqué officiel de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre Le vendredi 4 février 2022, deux membres de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre, les abbés Benoît Paul-Joseph, Supérieur du District de France, et Vincent Ribeton, Recteur du Séminaire Saint-Pierre de Wigratzbad, ont été reçus en audience privée par le Saint-Père, le Pape François, pendant presqu’une heure.

    L’entretien s’est bien passé, dans un climat très cordial. À l’évocation de la naissance de la Fraternité en 1988, le Pape s’est dit très marqué par la démarche de ses fondateurs, leur volonté de rester fidèles au Pontife Romain et leur confiance en l’Église. Il a dit que ce geste devait être « préservé, protégé et encouragé ».

    Lors de cette audience, le Pape a notamment tenu à préciser que les instituts comme la Fraternité Saint-Pierre n’étaient pas concernés par les dispositions générales du Motu Proprio Traditionis Custodes, l’usage des livres liturgiques anciens étant à l’origine de leur existence et prévu par leurs constitutions.

    Le Saint-Père a par la suite envoyé un décret signé de sa main et daté du 11 février, jour où la Fraternité a été solennellement consacrée au Cœur Immaculé de Marie, confirmant pour les membres de la Fraternité, le droit d’utiliser les livres liturgiques en vigueur en 1962, à savoir : le Missel, le Rituel, le Pontifical et le Bréviaire Romain.

    Reconnaissants envers le Saint-Père, les membres de la Fraternité Saint-Pierre sont dans l’action de grâce pour cette confirmation de leur mission. Ils invitent tous les fidèles qui se sentent proches d’eux en tant que famille spirituelle à assister ou à s’unir par la prière à la Messe, demain, en la fête de la Chaire de saint Pierre, et à prier pour le Souverain Pontife.

    Voici le Décret du Pape François confirmant l’usage des livres liturgiques de 1962 :

    "Le Saint-Père François, concède à tous et à chacun des membres de la Société de vie apostolique « Fraternité Saint-Pierre », fondée le 18 juillet 1988 et déclarée « de droit pontifical » par le Saint-Siège, la faculté de célébrer le sacrifice de la Messe, d’administrer les sacrements et les autres rites sacrés, et de s’acquitter de l’Office Divin, selon les éditions typiques des livres liturgiques en vigueur en l’année 1962, c’est à dire le Missel, le Rituel, le Pontifical et le Bréviaire Romain.

    Ils peuvent user de cette faculté dans les églises et oratoires propres ; partout ailleurs, ils n’en useront qu’avec le consentement de l’ordinaire du lieu, sauf pour la célébration de la Messe privée.

    Sans préjudice de ce qui a été dit ci-dessus, le Saint-Père suggère que, dans la mesure du possible, les dispositions du motu proprio Traditionis Custodes soient également prises en compte.

    Donné à Rome, près de Saint-Pierre, le 11 février, en la fête de Notre-Dame de Lourdes, de l’an 2022, neuvième année de mon pontificat.

    François"

    Refle pape décrète publiquement que les instituts ne sont pas concernés par les dispositions générales du Motu Proprio Traditionis Custodes

  • Bruxelles, Saints Jean et Etienne "aux Minimes", 27 février - 1er mars : Quarante Heures d'Adoration eucharistique

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    Les Quarante Heures d’Adoration commenceront le dimanche 27 février à 14h (pour terminer le mardi 1er mars à 18h), à l’église des Saints Jean et Etienne "aux Minimes" (rue des Minimes 62, 1000 Bruxelles ; métro arrêt Louise - bus arrêt Sablon - tram arrêt Poelaert).
    Selon notre belle coutume reprise de la Tradition romaine, nous offrirons ces 40 heures d'Adoration à Jésus-Eucharistie :

     en réparation des péchés du carnaval et du monde,
     par amour pour Jésus dans le Saint Sacrement,
     en préparation de notre Carême…qui commencera le 2 mars, le Mercredi des Cendres.

    Pendant ces 40 heures, nous allons nous relayer devant le Très Saint Sacrement (2 personnes minimum en permanence). 

    L’inscription est possible sur fsspbru@gmail.com.

  • Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent !

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    Du site de l'abbé Christophe Cossement :

    Aimez vos ennemis !

    homélie du 7e dimanche C, 20 février 2022

    “Les chrétiens ne sont pas meilleurs que les autres”. On l’entend souvent dire, et c’est sans doute vrai (quoique cela reste quand-même à voir...) Mais en tous cas les chrétiens sont invités à un agir vraiment différent, un comportement qui dénote, qui interpelle les autres et nous-mêmes d’abord. Jésus nous invite ni plus ni moins qu’à aimer nos ennemis et à faire du bien à ceux qui nous haïssent, à ne pas réclamer à celui qui nous vole, à prêter sans espérer qu’on nous rende, à faire pour les autres ce que nous voudrions qu’ils fassent pour nous. Voilà ce qu’il nous demande. Jésus nous le dit, il faut le faire. Pourquoi nous demande-t-il cela ? Et avec quelle force pourrons-nous le faire ?

    La raison de ce comportement est que nous voulons faire comme Dieu notre Père, nous voulons « être les fils du Dieu très-haut » (v.35), les dignes fils de notre Père qui nous a tout donné. Il nous fait déjà habiter son Royaume. Et en quoi consiste ce Royaume de Dieu ? Que tous les hommes soient ses fils, ses filles, que tous les hommes soient des frères et des sœurs pleinement réconciliés. Pour cela, Jésus nous invite à commencer dès maintenant les relations du Royaume.

    Pour préparer les Journées Mondiales de la Jeunesse à Paris en 1997, une grande campagne d’affichage avait fait placarder sur d’immenses affiches quelques phrases de l’évangile, en grosses lettres, dont celle-ci : « Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent. » Lors d’un journal télévisé, on interviewait un passant, qui eut cette réflexion extraordinaire : “si tout le monde faisait ainsi, il n’y aurait plus d’ennemi.”

    Eh bien voilà, c’est bien de cela qu’il s’agit : dans le Royaume de Dieu, il n’y a plus d’ennemis, dans la vie du ciel il n’y a plus d’ennemis, et c’est pourquoi dès maintenant nous devons souhaiter du bien à nos ennemis. Cela tranche fort avec la mentalité actuelle, qui cherche des coupables pour tout, contre lesquels on pourra se retourner, qu’il faudra faire payer. Mais vous le savez bien, la paix ne vient pas de ce qu’on voit accablé celui qui nous a fait du mal ; nous ne trouvons pas la paix non plus quand nous cherchons à récupérer notre bien à tout prix. La paix ne vient que lorsque nous entrons dans les relations pour lesquelles nous sommes faits : celles du Royaume de Dieu. Ces relations sont marquées par la miséricorde, et par la gratuité (donner sans espérer en retour, faire pour les autres ce que nous voudrions qu’ils nous fassent, avant même qu’ils fassent ainsi). Et lorsque nous entrons dans ces relations, nous sommes comblés de joie, car Dieu n’est pas chiche, et la mesure que l’on utilise dans le Royaume est « une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante » (v.38).

    Parfois nous n’entrons qu’en espérance dans ces relations, car notre ennemi reste trop menaçant, ou que les blessures qu’il nous a fait endurer saignent encore. Mais vivons cela dans l’espérance, confiant que Dieu pourra donner une paix que nous souhaitons mais qui est hors de portée.

    Avec quelle force pouvons-nous agir ainsi ? Autant le dire tout de suite : cette force n’est pas en nous. C’est Jésus qui permet cela. C’est le juste qui accepte d’être injustement condamné et mis à mort qui stoppe l’enchaînement des représailles. C’est Jésus acceptant sa mort par amour qui désamorce le processus incessant d’hostilité envers le coupable. Et c’est celui qui s’est donné tout entier qui nous permet de dépasser le calcul, la dureté du cœur et l’avarice. Comme dit la lettre aux Éphésiens : « en sa personne, il a tué la haine. » (Ep.2,16)

    C’est Jésus qui aujourd’hui donnera la force d’introduire ceux qui nous ont fait du mal dans les relations du Royaume. C’est lui-même qui donnera la richesse intérieure pour donner sans attendre en retour, pour faire aux autres ce que nous voudrions qu’ils fassent pour nous. Tout cela nous sera donné parce que nous Le côtoyons. Jésus ne nous abandonne pas en nous laissant sur les bras un commandement impossible. Quand il nous appelle à vivre ainsi, il vient aussi tout près de nous.

    Il vient dans chaque eucharistie nous donner sa force et sa paix. Vous n’êtes pas venus à la messe seulement pour entendre un commentaire plus ou moins intéressant sur les lectures, vous n’êtes pas venu apprendre des choses sur Jésus ; vous êtes venu apprendre des choses de lui, par la rencontre que vous vivez avec lui, par ce fait qu’il se donne à vous et que vous l’accueillez, et que vous vous donnez à lui en retour.

    C’est par cette rencontre de Jésus que nous aurons la force d’introduire tous les hommes que nous croisons dans des relations valables pour le Royaume.

  • France : Pèlerinages de Chartres : c’est reparti !

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    Les contraintes sanitaires étant levées les unes après les autres, les pèlerins de Pentecôte vont pouvoir marcher cette année de nouveau entre Paris et Chartres.

    De Paris à Chartres, le pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté cheminera sur le thème du Sacré-Coeur, Espoir et salut des nations. Il est déjà possible de rejoindre une équipe soutiens en écrivant à  responsable.rh@nd-chretiente.com

    « Nous sommes la jeunesse de Dieu » tel est le thème proposé par le pèlerinage de Tradition entre Chartres et Paris

    Dans ce monde où, comme le dit le père Calmel, le diable s’acharne à rendre les hommes vieux… Nous marcherons derrière la petite sainte Thérèse, sainte Jeanne d’Arc et Godefroy de Bouillon dans l’enthousiasme de la jeunesse.

    Une fois de plus, nous ferons nôtre l’injonction de Charette : “On nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions ; faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de la fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver pour elle et pour ses fils, la créature humaine, la liberté de l’homme intérieur.”

    Ref. Pèlerinages de Chartres : c’est reparti !

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  • Prier Notre-Dame de Lourdes (11 février)

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    Notre Dame de Lourdes

    En la fête de Notre-Dame de Lourdes, prions pour nos malades !

    En ce vendredi 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, l'Église invite à prier pour les malades et ceux qui les accompagnent, à leur apporter un soutien. KTO s'associe à cette fête par sa programmation spéciale :

    • 10h00 : Messe internationale en direct de Lourdes présidée par Mgr Antoine Hérouard
    • 15h30 : Chapelet en direct la Grotte avec les petits chanteurs à la Croix de Bois
    • 21h40 : Diffusion du film documentaire « Mystères ! », une interprétation vidéo de Mystères (Première Partie), recueil de poèmes de Natalia Trouiller, illustrés par le peintre François-Xavier de Boissoudy. Une méditation, née de la souffrance d’une malade traversée par la Passion, qui met en lumière les mystères du rosaire. Une grâce qui pénètre nos douleurs.

    Le 11 février est le jour anniversaire de la première apparition de Marie à Bernadette Soubirous, en 1858. À Lourdes, les malades et les souffrants sont accueillis avec beaucoup d’attention. « Même lorsqu’il n’est pas possible de guérir, il est toujours possible de soigner, il est toujours possible de consoler, il est toujours possible de faire sentir une proximité qui manifeste de l’intérêt davantage pour la personne que pour sa pathologie », écrit le pape François dans son message pour la XXXème Journée Mondiale du Malade.

     

    Extraits d'une homélie prononcée par le Pape Jean-Paul II

    (Le 11 février 1988, dans la Basilique Saint Pierre, pour célébrer la mémoire de la première apparition de la Vierge à Lourdes (source)

    Aujourd'hui rappelons, chers Frères et Sœurs, une présence significative de cette nouvelle Femme dans notre histoire. Nous célébrons la mémoire liturgique de la première apparition de la Bienheureuse Vierge Marie à Bernadette Soubirous dans la grotte de Massabielle.

    Rappelons ensuite que - comme je le disais dans mon encyclique Redemptoris Mater - “ Marie est présente dans la mission de l'Église, présente dans l'action de l'Église qui fait entrer dans le monde le Règne de son Fils ” (n. 28). Cette présence se manifeste aussi, entre autre, “ par la force d'attraction et de rayonnement des grands sanctuaires où non seulement les individus ou les groupes locaux, mais parfois des nations et des continents cherchent la rencontre avec la Mère du Seigneur ”.

    Lourdes, comme tant d'autres lieux, est un signe particulier de cette action de Marie dans le cours de notre histoire. En effet -comme le dit Vatican II (Const. Dogm. Lumen Gentium, 62) - “ après son Assomption au ciel, son rôle dans le salut ne s'interrompt pas ; par son intercession répétée elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre salut éternel. Son amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n'est pas achevé, ou qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves, jusqu'à ce qu'ils parviennent à la patrie bienheureuse ”.

    Lourdes Marie accomplit une mission de soulagement de la souffrance et de réconciliation des âmes avec Dieu et avec le prochain.

    Les grâces que cette Mère de Miséricorde obtient aux foules immenses d'une humanité endolorie et égarée, ont toutes le but de les conduire au Christ et de leur obtenir le don de son Esprit.

    Lourdes, Marie, par l'intermédiaire de Sainte Bernadette, s'est révélée, de façon éminente, comme “ porte-parole de la volonté du Fils ” (cf. Enc. Redemptoris Mater, n. 21).

    Tout ce que la Madone dit à la Voyante, tout ce qu'elle l'exhorta à faire, tout ce qui ensuite est né, est arrivé et arrive, reflète, en un certain sens, la “ volonté ” de la Madone : mais au nom de qui a-t-Elle obtenu tout ceci, à la grâce de qui, si ce n'est de son Fils divin ? Donc, Lourdes, nous pouvons le dire, appartient au Christ encore plus qu'à sa Très Sainte Mère. A Lourdes, nous apprenons à connaître le Christ à travers Marie. Les miracles de Lourdes sont les miracles du Christ, obtenus par l'intercession de Marie.

    Pour cela, Lourdes est un lieu privilégié d'expérience chrétienne. A Lourdeson apprend à souffrir comme le Christ a souffert. On accepte la souffrance comme Il l'a acceptée.

    Lourdes la souffrance s'allège parce qu'on la vit avec le Christ. Pourvu qu'on la vive avec le Christ. Soutenus par Marie.

    Lourdes, on apprend que la foi soulage la souffrance, mais pas tellement dans le sens de la diminuer physiquement. C'est le devoir de la médecine, ou cela peut arriver exceptionnellement de façon miraculeuse.

    Lourdes, on apprend que la foi soulage la souffrance en ce qu'elle la rend acceptable comme moyen d'expiation et comme expression d'amour. A Lourdes, on apprend à s'offrir non seulement à la justice divine, mais aussi - comme le disait Sainte Thérèse de Lisieux - à l'Amour miséricordieux de Celui qui, comme je l'ai dit dans ma lettre apostoliqueSalvifici Doloris (n. 18), a souffert “ volontairement et innocemment ”.

  • France : bénédiction abbatiale à Notre-Dame de Triors

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    La page facebook du diocèse de Versailles relaye des photos de la bénédiction abbatiale de Dom Louis Blanc, nouvel abbé de l’abbaye Notre-Dame de Triors (Drôme) ce 2 février, fête de la Présentation de Jésus au temple. La messe était concélébrée par différents évêques et pères abbés et présidée par Mgr Michel, évêque de Valence.

    Triors-Benediction-Abbatiale-2.jpgAgé de 35 ans, Dom Louis Blanc est originaire de Saint Germain du Chesnay (diocèse de Versailles) et a été scout du Chesnay. L’abbaye Notre-Dame de Triors a été fondé en 1984 par des moines de Fontgombault. Elle a été érigée en abbaye en 1994 avec Dom Hervé Coureau comme premier Père Abbé. Dom Hervé Coureau avait remis sa charge en novembre dernier. L’abbaye compte une quarantaine de moines.

     

    Appartenant à la congrégation de Solesmes, l'abbaye a gardé les traditions liturgiques grégoriennes et dès 1984 a profité de l'indult envers le rite de Saint Pie V.