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Belgique - Page 15

  • Suivre les 2.000 Belges aux JMJ de Lisbonne avec 10 journalistes et correspondants sur 1RCF BELGIQUE

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  • Le grand départ des Belges aux Journées Mondiales de la Jeunesse de Lisbonne

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    De KTO Télévision :

    Le grand départ des Belges aux JMJ de Lisbonne !

    24/07/2023

    C’est parti ! 380 jeunes belges ont pris la route ce lundi matin, destination Lisbonne pour les Journées Mondiales de la Jeunesse. Première étape au sanctuaire Notre-Dame de Beauraing, où les jeunes ont confié leur pèlerinage. Reportage au coeur des JMJ vécues par les belges francophones, par Ophélie Marien. Retrouvez toute la programmation spéciale pour les Journées Mondiales de la Jeunesse sur ktotv.com

  • Un entretien exceptionnel avec Mgr Luc Terlinden, le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles (KTO)

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    De KTO télévision :

    Entretien exceptionnel avec Mgr Luc Terlinden, archevêque de Malines-Bruxelles

    21/07/2023

    La rédaction de KTO vous invite à découvrir le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles et Primat de Belgique, nommé par le pape François le 22 juin dernier. Il confie ses enracinements intellectuels et spirituels, entre le philosophe de la modernité Charles Taylor et saint John Henry Newman. Son expérience pastorale auprès des jeunes et en paroisse, ainsi que pour la formation des prêtres a renforcé son espérance. « Notre identité chrétienne est forte si elle est centrée sur le Christ » rappelle-t-il volontiers. « Pour annoncer l’Evangile, il faut se faire le frère de ceux à qui on s’adresse » souligne celui qui a choisi comme devise épiscopale Fratelli tutti. Mgr Terlinden revient sur la démarche synodale en cours dans l’Eglise. Il évoque enfin les défis de l’archidiocèse et la manière dont il vit le renouvellement de générations au sein de l’épiscopat belge. Cet entretien diffusé à l’occasion de la fête nationale en Belgique est animé par Etienne Loraillère.

  • Elections au Congo : La Ceni ne veut rien entendre, Fayulu appelle à la mobilisation du peuple

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    Selon la « Libre Afrique » : la Belgique reste étonnamment silencieuse et semble fermer les yeux jusqu’ici sur les dérapages du régime Tshisekedi :

    « Rien ! La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) congolaise, qui travaille à l’organisation du scrutin législatif et présidentiel annoncé pour le 20 décembre prochain ne modifie rien à sa feuille de route malgré les appels répétés de l’opposition politique mais aussi de nombreuses organisations de la société civile et des églises catholique et protestante qui appelaient à la décrispation du processus électoral, notamment par la mise sur pied d’un audit externe du fichier électoral.

    La réponse du président de la Ceni, Denis Kadima kazadi, est sans appel. Conforté par l’assemblée plénière de sa Ceni, il a balayé d’un revers de la main cette demande d’un audit externe. Pour lui, il est entendu que l’audit qu’il a fait mener au pas de charge par quelques experts étrangers, suffit à valider le processus en cours.

    “L’audit externe du fichier électoral ne constitue pas en soi une exigence légale”, explique le communiqué de la Ceni du 10 juillet qui balaie aussi les autres demandes de l’opposition qui appelaient à revoir la composition du bureau de la Ceni, de la Cour constitutionnelle ou la loi électorale, tous ces éléments acquis à la majorité présidentielle.

    Même la communauté internationale, très discrète jusqu’ici sur le processus en cours en République démocratique du Congo, appelle le pouvoir congolais à tout entreprendre pour faire baisser les tensions et pour crédibiliser ce passage par les urnes. Les États-Unis, par la voix du secrétaire d’État Antony Blinken, ont plusieurs fois appelé à la tenue d’un scrutin vraiment libre, démocratique et inclusif, indiquant par cette démarche ses doutes sur le processus en cours. L’Union européenne a aussi multiplié ses appels, tandis que la Belgique, qui avait adopté un positon très ferme face au régime de Joseph Kabila, semble étonnamment amorphe cette fois. “On suit le processus attentivement”, se contente-t-on d’affirmer au ministère des Affaires étrangères.

    “Tshisekedi aime la Belgique”

    “La Belgique a été traumatisée par l’attitude de Joseph Kabila à son égard. L’ancien homme fort du pays s’était montré très critique vis-à-vis de notre pays. Félix Tshisekedi, lui, entretient de bons contacts avec Bruxelles où il a vécu de longues années et où il aime revenir. Il a même acquis de belles propriétés chez nous. Il se montre respectueux à l’égard de nos autorités”, explique un diplomate qui ajoute que cette “attitude positive ne permettra pas qu’on ferme les yeux sur ses excès éventuels. Certains conseillers appellent déjà, si pas à une prise de distance, au moins à ce que nos responsables fassent passer des messages au président congolais pour éviter tout dérapage et promouvoir un scrutin crédible, démocratique et inclusif”. “Il faut aussi que la Belgique se montre un peu plus regardante sur les opérations immobilières de la famille présidentielle”, ajoute un politologue, alors qu’un homme d’affaires belge s’étonne “de la facilité avec laquelle ces achats se font alors qu’habituellement nos banques se montrent très réticentes par rapport aux flux financiers en provenance de la RDC”.

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  • Six Belges participeront au synode sur la synodalité

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    De Kerknet :

    Six Belges au synode sur la synodalité

    7 juillet 2023

    Le cardinal Jozef De Kesel figure sur la liste en tant qu'invité spécial du pape. Tous deux ont également participé au Synode continental à Prague en février dernier. Les Belges francophones présents au synode sont le théologien Alphonse Borras et Claire Jonard, tous deux dans le groupe des "experts et facilitateurs" (dont les membres n'ont pas de droit de vote).

    Le franciscain belge Dominique Mathieu, archevêque de Téhéran-Isfahan, a été délégué par la conférence épiscopale iranienne.

    Le cardinal De Kesel a répondu : "Il s'agit certainement d'un signe d'appréciation de la manière dont notre Église belge s'est engagée ces dernières années dans le processus synodal auquel le pape François invite toute l'Église mondiale". J'espère des rencontres fructueuses et beaucoup d'inspiration. Merci à tous de nous accompagner dans la prière".

    D'autres noms connus sont repris sur la liste des participants:

    • Austen Ivereigh, biographe du pape François
    • Frère Alois, frère de Taizé
    • Margaret Karram, présidente du mouvement des Focolari
    • James Martin, jésuite américain qui a fait de l'accompagnement pastoral des lgbti+ l'œuvre de sa vie
    • Myriam Wijlens, théologienne néerlandaise et membre du Secrétariat général du Synode des évêques
    • Georg Bätzing, évêque du Limbourg allemand et figure de proue de la voie synodale en Allemagne

    Il est remarquable qu'un bon équilibre continental ait été recherché dans tous les groupes de participants. Jamais auparavant le Synode des évêques n'aura été aussi diversifié dans sa composition, non seulement sur le plan géographique, mais aussi sur le plan du genre et de l'état de vie. Tous les participants, y compris les laïcs (mais pas les membres du groupe d'experts et de facilitateurs, ni les participants d'autres Églises), ont le droit de vote au synode.

    Voir la liste complète des participants.

    Deze infografiek maakt duidelijk welke onderscheiden groepen deelnemen aan de synode en welke groepen stemrecht hebben. © Secretariaat-generaal bisschoppensynode

    Cette infographie précise quels sont les groupes distincts qui participent au synode et quels sont ceux qui ont le droit de vote. (Secrétariat général du Synode des évêques).

  • Vous voulez être femme au foyer ? D'accord, mais à vos frais !

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    Lu sur le site de La Libre, cet article étonnant. Une ingérence inqualifiable dans les décisions des foyers, une vue incrroyablement réductrice du rôle d'une mère  :

    L'Open VLD veut activer les femmes au foyer et étendre les flexi-jobs: "C'est un groupe dont personne ne parle jamais"

    L'Open VLD veut coûte que coûte augmenter le taux d'emploi en Belgique et songe pour ce faire à une activation des femmes au foyer, écrit samedi le journal Het Nieuwsblad.

    01-07-2023

    "C'est un groupe dont personne ne parle jamais", affirme le Vice-Premier ministre Vincent Van Quickenborne. "Et appelons un chat un chat: celles-ci sont souvent issues de l'immigration. Pourquoi ne vont-elles pas travailler? En partie par manque de formation, en partie en raison de discrimination, en partie pour des raisons culturelles", juge le ministre de la Justice.

    Le libéral flamand souhaite que le gouvernement fédéral réduise les allocations de chômage pour le cohabitant avec charge de famille (anciennement appelé "chef de ménage"). Actuellement, celles-ci s'élèvent principalement à 60% du dernier salaire mais les libéraux flamands voudraient les faire baisser à 55%. "Nous devons activer ces personnes. Il y a là un énorme réservoir, de quelque 50.000 personnes", estime encore Vincent Van Quickenborne. "Si vous voulez être femme au foyer, d'accord, mais à vos frais".

    L'Open VLD entend également ferrailler pour une extension des flexi-jobs à une série d'autres secteurs comme l'enseignement, la pharmacie, les auto-écoles, les agents de voyage, l'accueil de la petite enfance, les taxis, les coiffeurs, etc.

  • 50% des Belges se disent catholiques

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    De Kerknet :

    50% des Belges se disent catholiques

    4 juillet 2023

    Le sociologue des religions Wim Vandewiele (KU Leuven) a fait une estimation du nombre de Belges qui se déclarent catholiques. Sur la base d'études internationales, il conclut qu'en 2022, 50,02 % des résidents enregistrés en Belgique professent le catholicisme romain.

    8,9 % fréquentent l'église au moins une fois par mois.

    En Belgique, il n'existe pas de chiffres exacts sur le nombre de résidents enregistrés qui professent le catholicisme (romain). Pour obtenir ces chiffres, le professeur Wim Vandewiele (KU Leuven) a combiné des données provenant de deux études représentatives récentes : l'enquête sociale européenne Round 10 (2022) et le rapport PEW "Being Christian in Western Europe" (PEW, 2018 : 7). Celles-ci permettent une estimation approximative du nombre de Belges qui déclarent appartenir à une confession chrétienne en 2022 et indiquent s'ils fréquentent l'église (au moins) une fois par mois.

    Sur la base de ces études, Vandewiele conclut que 6 487 044 Belges professent le christianisme, dont 1 118 400 sont des chrétiens pratiquants et 5 328 644 des chrétiens non pratiquants. Si l'on répartit ces chiffres selon les différentes confessions chrétiennes, 1 034 799 résidents enregistrés en Belgique appartiennent au catholicisme au sein du groupe des chrétiens pratiquants. En d'autres termes, 8,93% de tous les Belges assistent à un culte catholique romain au moins une fois par mois. Au sein du groupe des chrétiens pratiquants moins d'une fois par mois, 4.760.078 habitants, soit 41,09% de la population belge, se déclarent catholiques romains. En d'autres termes, ils ne vont pas à la messe tous les mois, mais se considèrent comme catholiques. Ils adhèrent (en partie) à la foi ou aux valeurs et participent occasionnellement à certaines activités religieuses (par exemple, choix du baptême ou du mariage à l'église).

    À titre de comparaison, 52 % des Belges confessaient être catholiques romains en 2018 (Vandewiele, 2018) et 58 % en 2012 (Commission européenne, 2012 : 98-99).

  • Luc Terlinden : des "accents propres"

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    De Vatican News :

    Mgr Terlinden, ou l’exigence d’une Église cohérente

    Nommé archevêque de Malines-Bruxelles le 22 juin, Mgr Luc Terlinden a participé à la messe célébrée ce jeudi 29 juin en la basilique Saint-Pierre en la solennité des saints Pierre et Paul. À cette occasion, il a reçu le pallium des mains du Pape François. Il se confie à Radio Vatican–Vatican News sur sa future mission et les défis qu’il devra relever.

    Entretien réalisé par Xavier Sartre – Cité du Vatican

    C’est confiant et serein que Mgr Luc Terlinden, 54 ans, nommé il y a quelques jours à peine, le 22 juin, archevêque de Malines-Bruxelles, reçoit cette nouvelle charge. C’est aussi plein d’humilité, conscient d’être le seul prêtre présent en la basilique Saint-Pierre à recevoir en cette solennité des saints Pierre et Paul le pallium des mains du Pape François, tous les autres nouveaux archevêques métropolitains étant déjà évêques. Il sera d’ailleurs ordonné évêque le 3 septembre prochain, lors de son installation à la tête de l’archidiocèse belge.

    Vicaire du cardinal De Kesel, il connait bien son futur diocèse pour y avoir été curé. Il sait donc les défis qui l’attendent, et en tout premier lieu celui de l’annonce de l’Évangile. «Cela passe par des communautés vivantes et rayonnantes» affirme-t-il, précisant que cela signifie des communautés «où l’on se met à l’écoute de l’Évangile», où l’on prie ensemble et «où l’on vit la solidarité et la fraternité», avec une attention toute particulière aux communautés existantes, aux prêtres et aux diacres, et à tous les animateurs pastoraux dans une période de changement de l’Église.

    Pas de rupture avec son prédécesseur

    L’archevêque nommé compte aussi aborder le dialogue interreligieux, tout particulièrement avec l’islam, Bruxelles comptant une grande communauté musulmane, sans négliger l’œcuménisme, «toujours important». Il a aussi une intuition, liée à la dimension européenne de la capitale belge. «Il y a quelque chose à faire, encore davantage», reconnaît-il.

    Faut-il s’attendre à une rupture avec le cardinal De Kesel? Non, car Mgr Terlinden partage «beaucoup de son analyse, notamment sur la place de l’Église dans la société d’aujourd’hui et de sa mission». Mais il reconnaît avoir «des accents propres»«J’ai envie de faire bénéficier aussi de mon expérience de pasteur, de prêtre de paroisse puis de vicaire et d’avoir une approche très pastorale sur le terrain», précise-t-il.

    Son ministère, Mgr Terlinden l’assumera dans le contexte d’une société belge beaucoup plus sécularisée, et d’une Église «beaucoup plus humble» mais qui a «pourtant sa place»«On sera crédible, comme le dit Charles de Foucauld, si l’on développe un apostolat de la bonté, si l’on se montre fondamentalement bon, fidèles à l’Évangile, tout en ne masquant pas notre message et ses exigences» estime-t-il. «Notre crédibilité passera par cet accord entre ce que nous disons et ce que nous faisons», insiste-t-il.

    Charles de Foucauld comme exemple

    S’il n’est pas encore ordonné évêque, Mgr Terlinden a déjà sa devise épiscopale: Fratelli tutti, avec laquelle il veut d’abord montrer qu’il sera un évêque parmi ses frères et sœurs, «au service de la communion autour du Christ». Il veut aussi, comme l’a souligné le Pape François, insister sur la dimension sociale et la mettre en œuvre. Il s’agit «de notre rapport au monde et de la société que l’on veut construire». Autre source d’inspiration, saint François d’Assise bien sûr, mais aussi saint Charles de Foucauld dont il est proche, étant membre d'une fraternité de prêtres éponyme. «C’est la recherche de cette fraternité universelle, pouvoir vivre comme un frère de tous», se rapprochant des plus petits et des plus pauvres.

    Pour mener sa nouvelle mission, Mgr Terlinden sait qu’il a le temps pour lui. Âgé de 54 ans, il devrait rester à la tête de l’archidiocèse de longues années. «Cela m’invite à une certaine patience» reconnaît-il. C’est aussi un avantage dans une perspective plus large, et dans le cadre du chemin synodal entamé par le Pape François. Cela permettra de «discerner au mieux avec les chrétiens, avec les communautés et avec mes collaborateurs, là où le Seigneur nous appelle»«On ne trouvera pas de réponses à ces défis enfermés dans un bureau à l’archevêché; il faut vraiment qu’ensemble, en peuple, on discerne. Et une conversion, cela prend toujours du temps» ajoute-t-il, pensant au processus synodal que le Saint-Père a ouvert.

    Entretien avec Mgr Luc Terlinden
  • Inquiétant !

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    A propos de la désignation de Luc Terlinden au siège de l'archevêché de Malines-Bruxelles, le commentaire que fait Vincent Delcorps dans Dimanche a de quoi inquiéter :

    Luc Terlinden? Une surprise qui n’en est pas une (Édito par Vincent Delcorps) : « Une chose est certaine: la nomination de Luc Terlinden est un signal fort du pape François. Un double signal même. 1) Le pape donne sa bénédiction au style largement adopté par l’Eglise de Belgique depuis plusieurs décennies. Un style qui se caractérise par une proximité avec l’Evangile, mais aussi par de l’humilité, de l’ouverture, une volonté de dialoguer avec la société – et de se laisser interpeller par elle. Entre Godfried Danneels, Jozef De Kesel et Luc Terlinden, la filiation est évidente. C’est toute cette lignée (!) qui se voit aujourd’hui saluée. (2. ...)

    Doit-on penser que, d'après l'éditorialiste, le nouvel archevêque s'identifie à cette vieille génération d'évêques pusillanimes ne risquant jamais de rappeler avec force les valeurs de l'éthique et de la doctrine catholique, laissant les choses aller à la dérive et allant même jusqu'à bénir les unions homosexuelles ? Et que si Luc Terlinden s'inscrit dans une filiation procédant de Godfried Danneels et Jozef De Kesel, il tournerait résolument le dos à l'héritage de Mgr Léonard ? Pourtant, nous ne sommes pas sûrs que Vincent Delcorps apprécie les choses avec justesse. Nous espérons que Luc Terlinden, appartenant à la génération des prêtres ordonnés lors du pontificat de Jean-Paul II, aura le souci de proclamer la foi de l'Eglise à temps et à contretemps. La suite nous dira ce qu'il faut en penser mais nous croyons, pour notre part, que le nonce apostolique a bien fait son travail et est allé chercher les candidats les plus susceptibles d'orienter l'Eglise de Belgique dans une direction moins calamiteuse que celle qu'elle a connue dans un passé récent. 

  • Un célèbre antiquaire flamand a été ordonné prêtre à Westminster

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    Patrick Van der Vorst (né à Bruges en 1971 - 52 ans), le célèbre antiquaire connu surtout au Royaume Uni et en Flandre grâce au programme ValueMyStuff.com, a été ordonné prêtre samedi. Il y a quatre ans, l'expert en art londonien a décidé de changer complètement de vie et de se mettre au service de l'Église catholique. L'ordination sacerdotale a eu lieu à la cathédrale de Westminster, dans la capitale britannique, où Patrick vit et travaille depuis 27 ans.

    Du site de la VRT (Sandra Cardoen):

    25 juin 2023

    Patrick van der Vorst, l'antiquaire de "Pieces of People", ordonné prêtre après quatre ans : "Un nouveau départ".

    Dans une cathédrale de Westminster bondée, Patrick van der Vorst a été ordonné prêtre en même temps que quatre autres candidats. Patrick van der Vorst est surtout connu pour l'émission "Pieces of People", dans laquelle il s'intéresse aux trésors et aux (ré)achats d'œuvres d'art et de meubles. En 2019, il a surpris en choisissant la prêtrise. "Un nouveau départ", comme il le dit lui-même. 

    La trajectoire de Van der Vorst, 52 ans, est tout à fait remarquable. Après des études de droit dans notre pays, il s'est installé à Londres en 1995, où il a travaillé pour la maison de vente aux enchères Sotheby's, spécialisée dans l'art impressionniste et le mobilier français.

    Il a ensuite créé sa propre société, ValueMyStuff, qui a pu compter sur de nombreux clients internationaux. Dans notre pays, le marchand d'art s'est fait connaître par sa participation à l'émission "Pieces of People" (Play4), où il a tenté d'enchérir contre des collègues tels que Bie Baert, Boris Devis et Paul De Grande.

    Il y a quatre ans, Van der Vorst a surpris en choisissant résolument la prêtrise, une vocation tardive. Hier, après quatre années de séminaire, autrement dit de formation sacerdotale, il a été ordonné dans la principale église catholique romaine de Londres, la cathédrale de Westminster - à ne pas confondre avec l'église anglicane de Westminster Abbey, beaucoup plus connue. Sa mère et Lode Aerts, l'évêque de Bruges, étaient présents.

    C'est très excitant d'apporter la lumière de Notre Seigneur

    "Cela faisait 30 à 40 ans que je caressais cette idée. Une certaine paix s'est installée en moi : la confirmation que c'est vraiment ce à quoi Dieu m'appelle", a déclaré M. Van der Vorst à Kerknet. Dans son style habituel, il qualifie cette formation d'excitante. "C'est tellement excitant d'apporter la lumière de Notre Seigneur dans un monde complètement sécularisé". 

    Avec un confrère après quatre années de séminaire.

    Patrick van der Vorst est engagé dans la paroisse londonienne, qui compte 500 000 fidèles, et dans une vie de club bien remplie. "Dans nos locaux, il y a une activité qui se déroule tous les jours : des cours de ballet à la boxe en passant par l'accueil des sans-abri", explique-t-il.

    Le père Van der Vorst sera prêtre assistant pendant les deux prochaines années, après quoi une nouvelle nomination suivra (toujours en tant qu'assistant). Ce n'est qu'au bout de quatre ans qu'il sera curé pour une période plus longue.

     

  • Les grands principes qui guideront notre futur archevêque dans l'exercice de sa charge

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    De Bosco d'Otreppe sur le site de La Libre via News.dayFR :

    « Pour les catholiques, le problème n’est pas d’être peu nombreux, mais d’être insignifiants »

    Jeudi prochain, vous rencontrez le Pape à Rome. Comment lui décririez-vous l’Église en Belgique ?

    Je dirais que c’est une Église qui traverse une transition forte, mais avec des signes d’espérance et une vitalité bien présente. On ne peut pas le réduire à certains clichés en disant que les églises se vident. Ce n’est pas mon expérience.

    Où voyez-vous ces signes ?

    Comme ici à la cathédrale de Malines, autour d’un nouveau curé, je vois se déployer de nombreuses communautés vivantes. Lorsqu’une communauté de croyants lit et écoute l’Évangile, lorsqu’elle célèbre la messe et vit concrètement la solidarité et la fraternité, elle bénéficie des fondements qui lui permettront de grandir. En 2006, la paroisse Sainte-Croix à Ixelles a lancé une messe familiale avec une petite chorale. Quelques années plus tard, elle organise une maison des jeunes. Ces initiatives étaient très petites au départ et ne rassemblaient pas grand monde. Puis ils se sont déroulés. Aujourd’hui, l’Église peut construire humblement des lieux de rencontre, de prière et de fraternité sans chercher à être plus nombreux, mais en prenant soin de vivre profondément ce que l’Évangile invite.

    N’oublions pas non plus que l’Église et les croyants ne sont pas seulement ceux qui vont à la messe tous les dimanches. Les personnes qui viennent de temps en temps brûler une bougie sont aussi des pratiquants. Vous devez en tenir compte. Quand je vois le nombre de cierges qui brûlent dans la cathédrale, dans la grotte de Lourdes ici à Malines, je me dis qu’il y a encore une pratique. Ce n’est peut-être pas spectaculaire, mais cela nous évite de tomber dans le défaitisme et nous invite à construire humblement.

    Charles de Foucauld, ce prêtre ermite qui a vécu dans la pauvreté dans le désert algérien au début du XXe siècle, est une figure dont parlait souvent votre prédécesseur le cardinal De Kesel. Vous l’admirez aussi. Son exemple et sa posture illustrent-ils la ligne que vous souhaitez donner à l’Église ?

    Je ne veux pas imposer ma propre spiritualité à l’Église, mais Charles de Foucauld m’inspire certainement. Il a vécu des relations de fraternité, dans la simplicité et la fidélité. Il voulait parler de Dieu, mais surtout veillait à être le témoin et l’exemple, à travers son quotidien, de la vie de l’Evangile. Comme le dit le pape François, le problème pour les catholiques n’est pas d’être peu nombreux, mais d’être insignifiants. L’Église doit être le signe de l’amour de Dieu pour les hommes.

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    L’historien français Guillaume Cuchet, qui a étudié l’avenir du catholicisme en Occident, affirme que lorsqu’un groupe devient minoritaire, il doit nécessairement passer par un renforcement identitaire s’il veut survivre. Le suivez-vous ?

    Tout dépend de ce que vous mettez derrière le terme identité. Certains courants veulent revenir à une identité qui se confond avec une idéologie nationaliste ou un repli sur soi. Notre profonde identité chrétienne nous empêche de nous replier sur nous-mêmes, dans un groupe ou une nation. Ce serait contre nature.

    En Belgique, un archevêque a toujours assumé une stature publique, un rôle quasi politique en intervenant dans le débat de société. Est-ce un rôle que vous assumerez ou l’Église devra-t-elle désormais se retirer du débat public ?

    Non, elle ne doit pas le fuir, mais doit toujours l’aborder avec humilité et se rappeler qu’elle est là pour proposer l’Evangile, pas pour défendre une idéologie. C’est très différent. On reproche parfois aux évêques belges de ne pas réagir assez, mais s’ils devaient le faire à chaque fois que quelque chose va à l’encontre de l’enseignement de l’Église, ils pourraient publier un communiqué de presse chaque semaine, sinon chaque semaine. jours. Et ils seraient discrédités. Il faut donc être capable de réagir, mais avec sagesse. Il est également bon que les évêques soutiennent et encouragent les chrétiens engagés dans la politique ou dans la société. Prenez les débats très brûlants autour des questions de genre et de l’éducation à la vie affective et sexuelle à l’école. Nous devons rencontrer les parents et les enseignants qui travaillent sur ces questions, afin que nous puissions promouvoir une vision de l’Homme qui soit pour nous la plus respectueuse de sa dignité et de sa vérité.

    Vous n’excluez donc pas de parler d’un sujet comme l’avortement, par exemple ?

    Non, car on ne peut pas banaliser l’avortement. Je dis cela à titre personnel, non pas pour condamner ou ramener à la maison, mais parce que j’ai rencontré trop de personnes, mères et médecins, qui souffraient de grandes souffrances liées à un avortement. Cependant, notre parole ne sera crédible que si nous nous rapprochons des réalités les plus douloureuses. Cela n’aurait aucun sens de s’opposer à l’avortement si nous ne nous engageons pas concrètement à soutenir les mères qui rencontrent des difficultés dans leur grossesse.

    On dit que vous êtes soucieux du consensus, de l’unité. Mais quand on entend le pape qui s’oppose à certains aspects du monde contemporain, quand on lit la vie des saints catholiques, on se dit qu’ils se distinguent avant tout par une forme de radicalité. Comment concilier les deux ?

    En suivant l’exemple de Jésus qui parlait avec autorité, mais qui s’approchait de tous. Rechercher l’unité n’est pas rechercher un dénominateur commun qui créerait un consensus. C’est réfléchir ensemble pour distinguer comment être fidèle à l’évangile. C’est prendre conscience que personne ne connaît toute la vérité et que l’Église doit aussi écouter le monde contemporain. C’est en se laissant interpeller au XIXe siècle par la cause ouvrière que les catholiques ont pu mieux comprendre l’Évangile. Il ne faut pas croire qu’il suffit de donner ou d’apporter au monde contemporain : il faut aussi en recevoir.

  • 1-2 juillet : Marche des pères de famille de Belgique

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    1ER AU 02 JUILLET | LA MARCHE DES PÈRES DE FAMILLE DE BELGIQUE 2023

    Le prédicateur sera Monseigneur Franco Coppola, Nonce Apostolique en Belgique et au Luxembourg. Il nous partagera ses réflexions sur ce sujet, suivies d’échanges-débats.

    « Fortifie-toi et prends courage. » (Josué 1-6)

    INSCRIPTIONS

    Inscrivez-vous à la marche 2023 ici.

    LA MARCHE DES PÈRES DE FAMILLE DE BELGIQUE

    La Marche des Pères de Famille est organisée par des pères qui ressentent le profond besoin de se retrouver « entre hommes » pour partager leurs sentiments de père, d’époux et de chrétien sur un thème donné dans un climat de totale confiance et d’abandon. La Marche des Pères est très attachée à saint Joseph. Elle est à la portée de tous. Il y a un faible kilométrage, aucun tronçon difficile ou physique et une utilisation de chemins ou de petites routes peu fréquentées.

    Les occasions sont rares au cours de l’année de pouvoir ainsi se confier, s’accorder un temps de réflexion, de méditation, de camaraderie et bien sûr prier ensemble.

    La marche a la vertu de dérouiller les muscles et aussi de déverrouiller les portes de notre âme et de notre coeur. Elle favorise les échanges, voire les confidences. Il n’y a pas de jugement ni de condamnation envers les personnes. Celle-ci permet le questionnement, elle accepte les non-réponses et le réconfort et le soutien sont également présents. Cette marche apporte également la joie de l’Evangile,

    Tous les hommes pour qui la paternité est d’une importance certaine seront accueillis. Même si cette marche est d’essence chrétienne, ils accueillent ceux qui sont en recherche, qui doutent, voire qui ne sont pas chrétiens mais qui ont un grand respect pour la religion.

    Cette marche s’appuie beaucoup sur le soutien spirituel et matériel des frères de Saint-Jean de Banneux. La communauté Saint-Jean a été assez vite impliquée dans l’accompagnement du pèlerinage des pères de famille de Cotignac (voir lien et il est apparu évident de continuer cette collaboration, ici en Belgique.

    De plus en plus de prêtres les rejoignent et les accompagnent chaque année. En 2016, ils avaient marchés en compagnie des frères de la fraternité Tibériade (Lavaux-Sainte Anne).

    Plus d’infos sur la Marche des Pères de Famille de Belgique, cliquez ici.

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    Date / Heure                                                Lieu

    1er - 2 juillet 2023             Sanctuaire de la Vierge des Pauvres                                                         Banneux

    Toute la journée                    rue de l'Esplanade 57 - 4141 Sprimont