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Belgique - Page 18

  • UCL: le masque est tombé

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       On peut lire dans le Catéchisme de l'Eglise catholique que "la vie humaine doit être respectée de manière absolue depuis le moment de la conception. Dès le premier moment de son existence, l'être humain doit se voir reconnaître les droits de la personne, parmi lesquels le droit inviolable de tout être innocent à la vie" (n. 2270). Le Pape actuel, qui prend tant de libertés sur d'autres sujets, réitère encore cet enseignement dans sa dernière interview, citée dans un des articles qui précèdent celui-ci. Tous les Papes et tous les évêques du monde, du reste, n'ont cessé de répercuter cet enseignement (sauf peut-être l'inénarrable Gaillot de Parténia). Même Simone Veil, qui porta la lourde responsabilité d'être la "mère" de la première légalisation de l'avortement en France, affirmait que l'avortement ne serait jamais "un droit".

       Eh bien, ce n'est pas, ce n'est plus l'avis de l'Université catholique de Louvain, s'il faut en croire son recteur actuel Vincent Blondel. "L’UCLouvain défend le droit à l’avortement dans les balises telles que prévues par la loi", a-t-il déclaré sur le site de La Libre. On trouvera ce propos cité dans le présent blog, jeudi 25 mai, suivi de commentaires tous judicieux. Que leurs auteurs en soient remerciés.

       Je souhaite simplement ajouter ceci. L'UCLouvain a un pouvoir organisateur dont quatre de nos évêques sont membres. L'archevêque de Malines-Bruxelles est en outre président de ce pouvoir organisateur et grand chancelier de l'Université. Si la prise de position du recteur de l'UCLouvain n'est pas démentie - elle ne l'a pas été à ce jour -, de trois choses l'une. Ou bien la conférence épiscopale de Belgique met fin, dans les plus brefs délais, à tous les liens organiques existant entre elle et l'UCLouvain. Les quatre évêques remettent leur démission du pouvoir organisateur et l'épiscopat fait savoir, par voie de communiqué, que l'UCLouvain ne peut plus, dans les balises de la loi de l'Eglise, se donner pour catholique. Ou bien notre conférence épiscopale est une assemblée de chiffes molles (je m'efforce de rester poli). Ou bien - ce que je me refuse à croire - l'épiscopat belge a fait sienne la position du recteur de l'UCLouvain, auquel cas c'est à Rome que le problème devrait être logiquement soumis. J'attends une réponse claire et je ne suis pas le seul.

    Paul Vaute  

  • À Liège, le dimanche 4 juin 2023 à 15h : concert « Mozart à l’église du Saint-Sacrement » (Bd d’Avroy, 132)

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  • Bruxelles (église Sainte-Anne à Auderghem), 8 juin : "Le Sacré-Coeur de Jésus plus que jamais pour aujourd'hui"

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    P. Edouard Marot et Mme Alicia Beauvisage © Vatican Media

    P. Edouard Marot Et Mme Alicia Beauvisage © Vatican Media

    « Le Sacré Cœur de Jésus, plus que jamais, pour aujourd’hui »

    Témoignage du p. Edouard Marot et de Mme Alicia Beauvisage (zenit.org, archive du 4 février 2021)

    lls ont rencontré le pape François à l’occasion d’une audience générale, en novembre 2016: il leur a pris les mains et les a posées avec la sienne sur le petit reliquaire de sainte Marguerite-Marie qu’Alicia a trouvé dans une brocante le lendemain de la mort du pape Jean Paul II, le 3 avril 2005, et c’était le dimanche de la Miséricorde Divine .

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  • 350 églises paroissiales vont être réaffectées en Flandre

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    De Filip Ceulemans sur Kerknet (traduction automatique) :

    350 églises paroissiales vont être réaffectées

    24 MAI 2023

    Le gouvernement flamand lance une plateforme pour préserver l'avenir des églises paroissiales.

    Dans un avenir proche, au moins 350 églises paroissiales en Flandre seront réaffectées à un usage secondaire. Environ 200 ont déjà été (partiellement) réaffectées, et à peu près autant d'autres églises font l'objet d'un processus similaire. La Plate-forme pour l'avenir des églises paroissiales du gouvernement flamand souhaite rassembler tous les partenaires concernés afin que les autorités locales qui souhaitent réutiliser ou réaffecter une église sachent à qui s'adresser pour poser des questions. La Plate-forme est composée des agences flamandes de l'administration interne et du patrimoine immobilier, de la Conférence épiscopale, du Maître d'œuvre flamand, de PARCUM et de l'Association flamande des villes et communes.

    L'église des pèlerins

    L'église Heilig Hart de Lier, où la Plate-forme a été présentée, symbolise les enjeux. "Le XXe siècle est le siècle au cours duquel la plupart des églises ont été construites, mais aussi le siècle au cours duquel la plupart des églises ont été fermées", a déclaré le bourgmestre de Lier, Rik Verwaest (N-VA). "L'église a été construite par Flor Van Reeth en 1938-1939, dans l'esprit du mouvement moderniste des pèlerins. Après une restauration complète, qui a coûté 2,7 millions d'euros, elle est utilisée pour la liturgie et les activités culturelles. L'autel est sur roulettes, ce qui nous permet de le faire glisser vers l'arrière".

    L'entretien et la restauration des églises étant souvent coûteux, ils sont parfois considérés comme une charge. "Il est vrai que l'aspect financier est souvent important, mais nous devrions considérer cela comme un défi plutôt que comme un fardeau", a déclaré le ministre du patrimoine immobilier, Matthias Diependaele (N-VA). "Les églises sont toujours considérées comme le centre de la communauté. Lorsque vous touchez une église, cela libère beaucoup d'émotions".

    Dôme

    Près de deux églises sur cinq en Flandre sont entièrement protégées en tant que monuments, 15 % le sont partiellement. "Cela montre à quel point la religion a contribué à façonner la Flandre", poursuit M. Diependaele. "Nous voulons transmettre cet héritage aux générations suivantes sans pour autant le couvrir d'un dôme.

    Nous devons être conscients qu'une nouvelle utilisation peut avoir un impact majeur sur la valeur patrimoniale d'une église. Cela nécessite des conseils supplémentaires".

    La plate-forme de connaissances peut jouer un rôle important à cet égard. "Nous sommes confrontés à des défis majeurs", a déclaré le ministre de l'intérieur Bart Somers (Open vld). "L'affectation secondaire ou la réaffectation d'une église nécessite de nombreuses consultations avec les autorités locales et les communautés paroissiales. Il n'est pas toujours facile pour les autorités locales de faire des choix. C'est là que la plateforme intervient en tant que point de contact pour les administrations paroissiales et ecclésiastiques.

    Nous permettons aux conseils locaux de réaliser une étude de faisabilité sur les projets d'avenir de leurs églises. L'objectif est d'accélérer le rythme des réalisations effectives et qualitatives".

    L'évêque d'Anvers, Johan Bonny, a souligné l'importance de la faisabilité des projets. "Les plans approuvés s'avèrent parfois difficiles à réaliser. Dans la ville d'Anvers, tous les plans originaux sont en suspens parce qu'ils sont irréalisables. Le fait que l'on travaille sur plus d'une voie est un pas dans la bonne direction. Jusqu'à présent, lorsque l'on discutait d'un projet secondaire ou de rezonage, un cortège d'autorités locales, de la province, de la Flandre et de bureaux immobiliers venait à ma rescousse. Il est remarquable de constater à quel point ils deviennent soudain pieux dans ces moments-là. Plus pieux que des religieuses", s'amuse l'évêque.

    Une destination communautaire

    Pour Johan Bonny, dans un monde de plus en plus agité, les églises sont des oasis de paix et de tranquillité qui méritent d'être préservées. "Les sacrements n'ont pas besoin de luxe, mais peuvent être célébrés dans la sobriété.

    En entretenant les églises de manière austère, il est possible d'en sauver davantage.
    Investissez dans l'entretien de base de toutes les églises au lieu de vous concentrer sur une seule d'entre elles", a conseillé M. Bonny au gouvernement.

    "Il est frappant de constater que les églises secondaires ou réaffectées qui réussissent sont souvent, et ce n'est pas une coïncidence, dotées d'une fonction communautaire", a conclu Wim Dries (CD&V), maire de Genk et président du VVSG. "À Genk, les églises réaffectées abritent un centre communautaire, une salle de sport scolaire, une galerie d'art et une épicerie sociale. L'élargissement et l'optimisation de l'utilisation des églises paroissiales, qui sont souvent la propriété de la municipalité, est une bonne chose car elle profite à l'ensemble de la communauté, y compris à ceux qui n'assistaient pas aux messes auparavant."

  • D'après Mgr Bonny, la décision de bénir les unions homosexuelles ne va pas à l'encontre du pape

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    L'évêque belge Bonny : Notre décision de bénir les unions homosexuelles ne va pas à l'encontre du pape

    Malgré une déclaration du Dicastère pour la doctrine de la foi rejetant le soutien à la bénédiction d'unions homosexuelles, l'évêque a déduit de ses conversations personnelles avec le Saint-Père qu'il y était favorable.

    19 mai 2023

    L'évêque d'Anvers, en Belgique, a déclaré que parce que le pape François n'a pas exprimé son opposition spécifiquement à la décision des évêques flamands de bénir les unions de même sexe, il a pris cela comme une approbation tacite de leur action.

    L'évêque Johan Bonny a déclaré dans une interview accordée le 17 mai à Katholisch.de qu'il avait eu "deux conversations" avec François et qu'il en avait déduit qu'il savait que lui et ses frères évêques "n'allaient pas à l'encontre du pape".

    L'ordinaire flamand a déclaré qu'il n'était pas autorisé à partager le contenu précis de ces conversations, mais il a souligné que connaître la position du pape était "très important pour moi et pour les autres évêques de Flandre". 

    Mgr Bonny et les autres évêques flamands de Belgique ont introduit une bénédiction pour les couples de même sexe en septembre 2022, en publiant un document contenant une suggestion de liturgie et de prières et en fondant leur argumentation sur l'exhortation apostolique de 2016 du pape François sur le synode de 2014-2015 sur la famille, Amoris Laetitia. 

    À la question de savoir si le fait de bénir des unions homosexuelles lui posait un conflit de conscience puisqu'il allait à l'encontre d'une décision définitive du Vatican de 2021 selon laquelle l'Église n'a pas le pouvoir de bénir des unions homosexuelles, Mgr Bonny a répondu : "Non, parce qu'il s'agit du pape. Tous les hommes à Rome ne sont pas papes". 

    "D'après mes conversations, je sais à quoi ressemble ma relation avec le pape François", a-t-il poursuivi, ajoutant : "Nous parlons 'cum Petro et sub Petro' - avec et sous Pierre - mais tout le Vatican n'est pas 'cum Petro et sub Petro'." 

    Il a déclaré que le Vatican avait "des positions et des développements différents" et qu'il y avait "des facultés de théologie à Rome qui appartiennent également au Vatican et à l'Église catholique", mais il a ajouté : "Rome n'est pas seulement un document ou un cardinal. Non, Rome, c'est aussi l'unité dans la diversité".

    Le Register a demandé au porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, si le Vatican répondrait aux affirmations de l'évêque Bonny sur l'apparent soutien tacite du pape aux bénédictions homosexuelles, mais il n'avait pas répondu à l'heure où nous mettions sous presse. Le diocèse d'Anvers n'a pas non plus répondu aux demandes d'éclaircissements.

    Bonny fait bouillir la marmite

    En mars dernier, Mgr Bonny, qui milite depuis longtemps pour une plus grande acceptation des relations homosexuelles au sein de l'Église catholique, a déclaré à l'assemblée synodale de la Voie synodale de l'Église allemande que, lors de la visite ad limina des évêques flamands en novembre dernier, le pape n'avait ni approuvé ni refusé de telles bénédictions, mais qu'il avait déclaré qu'il s'agissait du domaine pastoral des évêques flamands tant qu'ils étaient tous unis.

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  • 27 mai à l'abbaye de Brialmont (Tilff) : "Eclairage sur la fin de vie et son accompagnement" avec Constance du Bus (Institut Européen de Bioéthique)

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    Peut être un dessin de texte qui dit ’ÉCLAIRAGE SUR LA FIN DE VIE SON ACCOMPAGNEMENT Par Constance du Bus (Institut Européen de Bioéthique) TÉMOIGNAGES ÉCHANGES Déclaration anticipée Personne de confiance Soins palliatifs Acharnement thérapeutique Euthanasie... 12 11 10 2 9 3 8 4 5 6 Samedi 27 mai 2023 de 14h à 17h30 ABBAYE DE BRIALMONT (TILFF) Réservation obligatoire Mail l:pascal2lecocq@gmail.com Participation libre aux frais Tél. 0473 19 71 Vicariatde iocèse Liège couples familles Institut Européen de Bioéthique’

  • Ce dimanche 21 mai 2023 à Horion-Hozémont : Procession en l’honneur de l’Enfant Jésus de Prague

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    Voici le programme de la journée :

    10h : Messe solennelle suivie de la procession

    12h30 : Pique-nique et/ou petite restauration (sandwichs, frites, tartes, boissons) 14h : Enseignement à l’église 15h : Pèlerinage et bénédiction particulière pour les enfants (remise de la médaille de l’Enfant Jésus)

    Comme chaque année, le parcours de la procession est accessibles tous. Néanmoins, ceux qui ne peuvent se joindre à la procession pour des raisons de santé peuvent rester au Sanctuaire pour un temps de prière.

  • Congo : ouverture de l’enquête sur le martyre des missionnaires spiritains à Kongolo

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    De Vatican News (Pierre Dalin Domerson et Jean-Baptiste Malenge) :

    RDC: ouverture de l’enquête sur le martyre des missionnaires spiritains à Kongolo

    17 mai 2023

    Le diocèse de Kongolo en République démocratique du Congo a lancé dimanche 14 mai l’ouverture de l'enquête pour la déclaration de martyre de Jean-Marie Godefroid et ses 18 confrères prêtres belges et un frère hollandais, tous membres de la congrégation du Saint-Esprit. Une messe spéciale a été célébrée à l’occasion, en la cathédrale Saint-Cœur de Marie de Kongolo, présidée par l'évêque de Kongolo, Mgr Oscar Ngoy.

    Le 1er janvier 1962, vingt missionnaires spiritains furent tragiquement assassinés à Kongolo par des militaires, à la suite de la sécession de l’ex-province du Katanga. Cette sécession a eu lieu peu après l'indépendance du pays, le 30 juin 1960. Malgré les tensions politiques et sociales, les missionnaires sont restés fidèles à leur mission, servant tous sans distinction.

    Hommage aux martyrs et appel à la prière

    Dans son homélie, Mgr Ngoy a salué le sacrifice des martyrs, en citant l'évangile selon Saint Jean: «si le grain de blé tombé en terre meurt, il porte beaucoup de fruit». L’ordinaire de Kongolo qui a présenté ces martyrs comme «un exemple de dévouement et de fidélité à la mission, d'amour du Christ et du prochain jusqu'au sacrifice suprême», a demandé aux fidèles de prier pour leur béatification.

    Le supérieur provincial des spiritains en RDC, le père Pierre Kahenga, ainsi qu'une vingtaine de prêtres spiritains et diocésains ont concélébré la messe. Certains témoins des événements du 1er janvier 1962 étaient également présents, notamment un ancien petit séminariste, élève des missionnaires assassinés, et des religieuses de la congrégation du Cœur immaculé de Marie de Kongolo, rescapées du massacre.

    Souvenirs tragiques du 1er janvier 1962

    Les missionnaires furent confrontés à des défis et des dangers dès les premières semaines de la sécession du Katanga. Alors que les troupes nationales tentaient de reconquérir la région sécessionniste et que la population se réfugiait en grande partie ailleurs, les missionnaires avaient choisi de rester à Kongolo avec la population qui les avait accueillis. Les correspondances de l'époque révèlent qu'ils s'attendaient à des exactions, des vexations et même des meurtres.

    Les récits de l'époque témoignent de leur courage et de leur résilience face à cette tragédie. Le 31 décembre 1961, les missionnaires furent arrêtés brutalement par des soldats et emmenés dans un camp militaire où ils furent enfermés dans des cachots. Le matin du 1er Janvier 1962, extraits de leurs cachots, ils subissent une parodie d'interrogatoire avant d'être conduits vers le fleuve où ils sont massacrés. Même dans ces moments sombres, leur force et leur compassion étaient évidentes. Certains missionnaires ont même eu la force de dire "au revoir" à leurs bourreaux et de leur pardonner.

    Lancement de l'enquête diocésaine

    Après avoir reçu le "nihil obstat", l'autorisation du Saint-Siège, le diocèse de Kongolo commence l'enquête diocésaine visant à reconnaître le martyre des missionnaires. Mgr Ngoy a nommé un postulateur, l'abbé Etienne Kazadi, et lors de la messe du 14 mai, a désigné les membres de l'équipe d'enquête. Ce groupe comprend Mgr Emmanuel Mbuyu, le promoteur de justice, l'abbé Séraphin Simahaya, le notaire, l'abbé Boniface Kaloa et son assistante, sœur Jeannette Zani. Cette enquête est une étape essentielle vers la béatification des martyrs de Kongolo, un acte de reconnaissance de leur dévouement et de leur sacrifice.

  • Concert « Bach inspiration V » le dimanche 18 juin prochain à 17h00 à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132 à Liège).

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  • Une splendide édition de la procession de Hanswijk pour son 750ème anniversaire

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    750ste editie Hanswijkprocessie, Mechelen, 14 mei 2023 © Dienst Communicatie aartsbisdom Mechelen-Brussel

    750ste editie Hanswijkprocessie, Mechelen, 14 mei 2023 © Dienst Communicatie aartsbisdom Mechelen-Brussel

    De Geert de Kerpel sur kerknet :

    La 750e procession de Hanswijk s'est révélée une édition splendide

    15 MAI 2023

    Après des mois de préparation intense et avec la bénédiction des dieux de la météo, Notre-Dame de Hanswijk a de nouveau été portée dans les rues de Malines le 14 mai.

    À l'origine de la procession de la Hanswijk de Malines se trouvent les fléaux de la peste et d'autres maux qui ont également touché Malines au 13e siècle. Hanswijk se trouvait alors encore en dehors des murs de la ville et ses habitants ne savaient plus où donner de la tête. Avec leur statue de Marie, qu'ils vénéraient depuis 988, ils frappèrent à la porte de la ville, mais celle-ci resta fermée. Plus tard, la porte de Bruxelles fut ouverte et, selon la tradition, les maux cessèrent peu après. En remerciement, les habitants de Hanswijk transportent depuis lors chaque année leur statue de Marie à travers la ville lors d'une procession historique et religieuse.

    Une merveilleuse édition

    Après des mois de préparation intense, la statue de Notre-Dame de Hanswijk a traversé le centre de Malines dimanche dernier, le 14 mai 2023, pour la 750e fois. Cette année, les dieux de la météo ont été particulièrement cléments à l'égard de la procession. Après des semaines de pluie intense, le jour J, le ciel s'est dégagé et c'est sous un soleil radieux que la procession s'est élancée. Les 1 100 participants et les nombreux spectateurs le long du parcours ont pu profiter d'une édition splendide aux composantes à la fois historiques et religieuses. Le moment de prière final dans la basilique de Hanswijk était également très attrayant. Il était présidé par le cardinal Jozef De Kesel. Le nonce apostolique, Mgr Franco Coppola, et la plupart des évêques de notre pays ont également participé à cette édition festive.

    Dans la crypte de la belle basilique de Hanswijk, vous pouvez encore visiter l'exposition Door de stad gedragen over 750 jaar Hanswijkprocessie jusqu'au 11 juin. 

    Jetez également un coup d'œil au reportage de la télévision régionale RTV

  • Quand "la magie de Disney" opère dans l'église de Florennes...

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    De Bernard Polet sur Boukè.Media :

    Un concert Disney pas comme les autres !

    3 mai 2023
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    cliquer sur l'image pour accéder au reportage

    La magie de Disney opère maintenant dans les églises ! C'était le cas ce week-end de la collégiale de Florennes qui a accueilli en concert l'Harmonie Royale Sainte-Cécile. Septante musiciens de tous âges ont repris les grands standards musicaux de la franchise Disney devant un public conquis d'avance.

  • Quand le mariage gay est devenu un point de repère de l'identité flamande d'aujourd'hui

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    De Johan Bruynseraede sur doorbraak :

    Canon flamand : le mariage gay comme point de repère

    12/05/2023

    Le nouveau canon flamand ("60 événements, dates, personnes, traditions, livres, objets et œuvres d'art qui définissent la Flandre d'aujourd'hui") présente le mariage homosexuel comme une référence positive importante pour la Flandre : "En 2003, la Belgique était le deuxième pays au monde, après les Pays-Bas, où les personnes de même sexe pouvaient se marier. Pour le mouvement LGBT, il s'agissait d'une avancée importante. Il y a eu très peu d'opposition de la part des politiciens et de la presse".

    Cependant, cette présentation des faits ne mentionne pas du tout l'éléphant connu dans la pièce. Et les faits sont qu'elle a totalement changé la substance de l'institution du mariage.

    Le cardinal Francis George de Chicago l'a dit en 2013 : Une proposition visant à modifier la vérité concernant le mariage dans le droit civil est moins une menace pour la religion qu'un affront à la raison humaine et au bien commun d'une société. Cela signifie que nous devons tous faire semblant d'accepter quelque chose qui est physiquement impossible. Le législateur pourrait tout aussi bien abroger la loi de la gravité.

    En 2016, le pape François a écrit sur la joie de l'amour Amoris Laetitia. Personne ne peut penser que l'affaiblissement de la famille, en tant que forme naturelle de vie commune fondée sur le mariage, profite à la société. C'est le contraire qui se produit : cela nuit au développement des enfants, à la culture des valeurs communes et au développement moral des villes et des villages. Il n'y a plus de conscience claire que seule l'union exclusive et indissoluble entre mari et femme remplit pleinement une fonction sociale, car c'est un engagement durable qui permet la fécondité".

    Nous devons reconnaître la grande variété de situations familiales qui peuvent offrir une certaine protection, mais les unions de fait ou les partenariats entre personnes de même sexe, par exemple, ne peuvent simplement pas être comparés au mariage. Aucune union provisoire ou excluant la procréation ne peut assurer l'avenir de la société. Mais qui se préoccupe aujourd'hui de soutenir les familles, de les aider à surmonter les dangers qui les menacent, de les guider dans leur tâche éducative, de promouvoir la stabilité de l'union conjugale ?

    Qui se préoccupe aujourd'hui de (...) promouvoir la stabilité de l'union conjugale, demande le pape. Dans le texte ci-dessus du nouveau canon, nous lisons la réponse : "Du côté de la politique et de la presse, il n'y avait plus guère d'opposition". L'institution du "mariage" était déjà en jeu en Flandre bien avant 2003. L'ouverture aux couples de même sexe n'est donc plus perçue depuis longtemps comme une abrogation de la loi de la gravité. L'amour est l'amour et le mariage pour tous.

    Un canon flamand pourrait donc inclure le mariage homosexuel, mais pas nécessairement de la manière dont cela se fait aujourd'hui. Le professeur Herman De Dijn l'a également fait dans son livre Vloeibare waarden (valeurs fluides) : "À la fin de l'ère moderne, l'institution du mariage est également devenue fluide. Ce n'est plus un "sacrement" qui transforme notre être (en mari ou en femme) ; c'est devenu un instrument dans la construction du style de vie des individus".

    Mais le fait que le canon flamand favorise la construction de la vie (ingénierie sociale) ressort clairement du reste du texte : "(...) La nouvelle législation pénalise la discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et, depuis 2013, également sur la base de l'identité de genre. Toutefois, malgré l'égalité juridique, les personnes LGBTQ+ continuent d'être confrontées à la discrimination et à l'homophobie". (Voir aussi le canon sur la pilule).

    Le pape écrit également à ce sujet dans De la joie de l'amour : "Un autre défi émerge dans les diverses formes d'idéologie du genre qui nie la différence et la réciprocité naturelle de l'homme et de la femme. Elle envisage une société sans différence entre les sexes et érode la base anthropologique de la famille. (...) Comprendre la fragilité humaine ou la complexité de la vie est une chose, mais accepter des idéologies qui cherchent à séparer ces deux aspects inséparables de la réalité en est une autre".

    Du canon flamand, je devrais donc conclure - sur ce point - que le Flamand a pleinement embrassé et accepté l'idée de l'ingénierie sociale de la vie et, ce faisant, s'est également détaché de l'Église catholique romaine et de toute idéologie conservatrice (que je retrouve aujourd'hui chez de grands défenseurs du mariage tels que le professeur Robert P. George, Ryan T. Anderson, Mary Eberstadt, Sherif Girgis, Patrick Lee, Elizabeth Anscombe, John Finnis, Melissa Moschella, Madeleine Kearns, Patrick J. Deneen, Ryszard Legutko). Il s'agirait en effet d'un fait qui, s'il existe, devrait être inclus dans un canon flamand, tout simplement. Mais est-ce le cas ?