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Belgique - Page 28

  • Comment ils ont vécu l’ordination de Mgr Luc Terlinden comme archevêque de Malines-Bruxelles

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    De RCF :

    Reportage et réactions sur l’ordination de Monseigneur Luc Terlinden, nouvel archevêque de Malines-Bruxelles. Écoutez sa propre réaction et celles de jeunes qu’il a connu à Louvain-la-Neuve ou à la paroisse Sainte Croix d’Ixelles. Le roi, la reine, des autorités civiles, politiques et académiques ont rehaussé la cérémonie de leur présence.

  • Affligem : l'espoir renaît

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    Lu sur Het Nieuwsblad (5 septembre 2023, p. 5) :

    Affligem : Après dix-sept ans, enfin un nouveau moine à l'abbaye

    Johannes (32 ans) veut se débarrasser des clichés sur la "vie abbatiale ennuyeuse"

    Dix-sept ans se sont écoulés depuis qu'un moine a prononcé ses vœux solennels à l'abbaye d'Affligem, et encore, il s'agit d'un jeune trentenaire. Samedi dernier, Dom Johannes De Cubber, 32 ans, a prononcé ses vœux perpétuels. Dom Johannes est entré à l'abbaye il y a cinq ans. "Il y a une différence entre une entrée et un engagement définitif", se dit-il. "Il y a eu des entrées ces dernières années, mais la dernière fois que quelqu'un a prononcé des vœux solennels ou une profession, c'était en 2006. ... Dom Johannes fait désormais officiellement partie de la communauté de l'abbaye d'Affligem, ce qui porte le nombre de moines à trois. "Samedi, c'était la célébration de l'espoir. Dom Franco et l'abbé John ont prouvé que leur âge n'est qu'un chiffre et que l'ouverture et la vitalité restent la marque de fabrique de l'abbaye. Ils auraient parfaitement pu refuser mon entrée. Mais en m'acceptant dans la communauté samedi, ils veulent montrer qu'il y a encore un avenir pour l'abbaye", dit Dom Johannes. ... ... Bien que Dom Johannes se rende compte que tôt ou tard, il sera seul. "Nous ne sommes pas naïfs, bien sûr. Mais nous voulons perpétuer l'avenir de l'abbaye. Il est gratifiant de constater que tant de jeunes étaient présents samedi. Et le 11 août, nous avons pu accueillir encore 70 jeunes pour le culte, une initiative de leur part qui consiste à se réunir dans l'église.

  • Dimanche 3 septembre 2023 : ordination épiscopale du nouvel archevêque de Malines-Bruxelles

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    De zenit.org :

    Belgique : Ordination épiscopale de Mgr Luc Terlinden dimanche 3 septembre 2023

    « Je vois dans l’ordination une invitation à beaucoup d’humilité »

    Le mois d’août a été consacré à la préparation plus immédiate de l’ordination mais aussi de la rentrée pastorale et des premiers dossiers qui m’attendent, à commencer par trouver un successeur comme vicaire général de l’archidiocèse. Je prends aussi du temps pour consulter, faire connaissance avec certaines réalités nouvelles, mais aussi boucler différents dossiers que j’avais à traiter comme vicaire général, tout en secondant notre administrateur apostolique, le cardinal Jozef De Kesel. Fort heureusement, j’ai aussi eu l’occasion de prendre un temps de retraite dans une abbaye et de me préparer ainsi intérieurement à l’ordination.

    Vous sentez-vous déjà archevêque ?

    Pas vraiment tout à fait car je ne serai archevêque qu’avec l’ordination. La nomination ne fait pas encore un évêque, c’est l’ordination ! C’est important car, comme tout sacrement, nous reconnaissons par là que Dieu est à l’œuvre. L’imposition des mains et la prière d’ordination sont significatives à ce sujet. Au centre de la prière, il y a une demande pour la venue de l’Esprit sur le nouvel ordonné. On comprend dès lors que le ministère de l’évêque, comme celui des prêtres et des diacres, est l’œuvre de l’Esprit Saint. C’est pour cette raison que, pour être évêque, un morceau de papier, une nomination ne suffit pas. Il faut la prière de l’Église et la célébration du sacrement.

    L’ordination est donc un moment important…  

    Je vois dans cela une invitation à beaucoup d’humilité. Car si c’est d’abord l’Esprit qui est à l’œuvre, je suis comme un instrument à son service et au service de l’Église. Il faut chercher à rester fidèle à l’œuvre de l’Esprit et cela passe aussi par l’écoute des autres et de la Parole de Dieu. Par ailleurs, même nommé archevêque, je reste aussi moi-même. Ma vie, dans les plus petites choses du quotidien, ne change pas. Quand il réclame sa nourriture ou une promenade, Oscar, mon chien, se charge bien de me le rappeler ! Il peut me ramener les deux pieds sur terre si nécessaire.

    Avez-vous des souhaits particuliers pour la célébration du 3 septembre ?

    Je souhaite que nous puissions vivre un beau moment de communion, car cette célébration dépasse ma seule personne, elle concerne l’Église et le diocèse qui m’est confié. C’est aussi un envoi en mission de toute notre Église, pour une annonce joyeuse de l’Évangile.

    Dès le lundi 4 septembre, vous serez donc vraiment archevêque. Quels sont les dossiers sur lesquels vous vous pencherez de façon prioritaire ?

    Mon souhait est d’abord de travailler collégialement et dans un esprit de synodalité, à l’écoute de l’Esprit, des uns et des autres. Je dois donc résister à la tentation de vouloir agir trop vite ou de manière solitaire. C’est pour cela qu’il faut prendre du temps. Ce temps, je souhaite aussi le passer à rencontrer mes confrères évêques, les collaborateurs des différentes équipes et conseils du diocèse et de ses vicariats, les fidèles et tant d’autres…

    Cela étant, comme je l’ai dit, je vais toutefois déjà nommer un nouveau vicaire général. Et un des premiers dossiers sur la table est de préparer la succession de Mgr Jean-Luc Hudsyn, évêque auxiliaire en charge du Vicariat du Brabant wallon, qui a déjà largement dépassé l’âge de la retraite. Mon souhait serait aussi de pouvoir rapidement aller visiter les paroisses et les unités pastorales du diocèse. Sans nécessairement venir pour une grande occasion mais simplement pour célébrer ensemble une Eucharistie dominicale et prendre le temps, après la messe, de se rencontrer.

    La cérémonie sera retransmise en direct par KTO sur ce lien.

  • S'inscrire à "Bioethics for Youth", un cycle de formation annuel qui s'adresse à tous les jeunes désireux d'approfondir les questions bioéthiques, en théorie et en pratique.

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    Le Bioethics for Youth est un cycle de formation annuel qui s'adresse à tous les jeunes désireux d'approfondir les questions bioéthiques, en théorie et en pratique.

    Les inscriptions sont ouvertes pour sa 5e édition !

    Tu as entre 16 et 25 ans, et tu as envie d'en savoir plus ?

    Viens à la soirée d'information

    le 18 septembre à 19h à l'Espace Malibran

    49 rue Malibran - 1050 Bruxelles : à deux pas de la Place Flagey

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  • RDC: arrivée de la nouvelle ambassadrice de Belgique, Roxane de Bilderling, à Kinshasa

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    Lu sur le site web de « La Libre Afrique » :

    Roxane de Bilderling 39ae2ed11b14a4ccb41d35e9d1ba5d11-1670445892.jpg« La nouvelle ambassadrice de Belgique en République démocratique du Congo (RDC), Roxane de Bildering, est arrivé à Kinshasa pour prendre ses fonctions, a rapporté jeudi le média en ligne Actualite.cd, confirmant une information diffusée par l’ambassade. « Nous avons le plaisir d’annoncer l’arrivée à Kinshasa du nouvel ambassadeur belge désigné auprès de la RDC, Roxane de Bilderling », a indiqué la représentation diplomatique belge à Kinshasa sur les réseaux sociaux, photo à l’appui.

    Elle sera, après avoir présenté ses lettres de créances au président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la première femme à occuper cette fonction à Kinshasa – un poste occupé par un homme depuis l’indépendance de l’ex-Congo belge en juin 1960.

    Elle succède à Jo Indekeu, désigné comme ambassadeur en France après quatre ans passés en RDC.

    Jusqu’il y a peu ambassadrice de Belgique au Japon, Roxane de Bilderling l’avait auparavant été au Kenya, après avoir été collaboratrice de l’ancien ministre des Affaires étrangères Didier Reynders. Elle a en outre déjà été en poste en Afrique du Sud et en RDC plus tôt dans sa carrière, entamée en 2000.

    Selon Actualite.cd, la nouvelle ambassadrice arrive alors que les relations diplomatiques entre Bruxelles et Kinshasa connaissent « une amélioration notable ». Un moment clé de cette détente après une longue crise diplomatique a été la visite des souverains belges en RDC du 7 au 13 juin 2022.

    Sur le plan militaire, la Belgique a déployé depuis avril 2022 des instructeurs à Kindu, le chef-lieu de la province du Maniema (est), marquant ainsi la reprise d’une coopération militaire mise à mal dans les dernières années du régime de l’ancien président Joseph Kabila Kabange (2001-2019).

    Sur le plan culturel, un geste significatif a été posé avec la remise l’an dernier par le Premier ministre belge Alexander De Croo à son homologue Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge d’une liste de 84 000 objets d’art et d’objets culturels détenue par l’Africamuseum de Tervuren et potentiellement mal acquis durant la colonisation (1908-1960). »

    Ref.  RDC: arrivée de la nouvelle ambassadrice de Belgique, Roxane de Bilderling, à Kinshasa

    Originaire de Sambreville, dans la province de Namur, Roxane de Bilderling est diplômée en interprétariat de l’Université catholique de Louvain. Elle parle couramment le français, le néerlandais, l'anglais, l'espagnol, mais aussi le japonais et...le swahili.

     

  • Qui était le mentor du nouvel archevêque ?

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    D'Erik De Smet sur KerkNet :

    Le Père Emile, le mentor du nouvel archevêque [portrait]

    14 août 2023

    Lors de sa présentation en tant que nouvel archevêque, Luc Terlinden a explicitement désigné le curé Émile Vandenbussche (1930-2014) comme son mentor. Un portrait.

    Luc Terlinden (links) in 2010 in Lourdes met de toen zorgbehoevende Émile Vandenbussche. Op latere leeftijd was hij blind.  © Aartsbisdom Mechelen-BrusselLuc Terlinden (à gauche) à Lourdes en 2010 avec Émile Vandenbussche, alors en soins. Plus tard, il est devenu aveugle. Archidiocèse de Malines-Bruxelles

    Né le 27 juin 1930 à Anderlecht, Émile Vandenbussche fait partie des dernières grandes " années d'ordination " du séminaire archidiocésain, alors unitaire. La tradition voulait que les premiers du collège choisissent la prêtrise diocésaine. Le cardinal Van Roey l'a ordonné prêtre le 26 décembre 1955.

    Bruxellois typique, avec une double identité, il a travaillé dans l'aumônerie paroissiale bruxelloise tout au long de sa carrière sacerdotale.

    D'abord comme vicaire paroissial au Sacré-Cœur à Anderlecht (1955-1959), puis à Sainte-Alène à Saint-Gilles (1959-1964). En 1963, il est chargé de fonder une nouvelle paroisse dans les quartiers populaires de Saint-Gilles. À l'époque, il y avait beaucoup de pauvreté et le quartier était caractérisé par l'arrivée d'étrangers, un phénomène nouveau à l'époque", raconte Mgr Herman Cosijns, qui l'a bien connu.

    Il y a construit une église moderne en solidarité avec les travailleurs espagnols et portugais. Il était important pour lui de valoriser les personnes vivant dans ces conditions. La paroisse a été baptisée Jésus-Travaileur/Jesus Worker, un nom spécial.

    Prière et foi vécue

    Émile Vandenbussche était postconciliaire, mais ne pouvait être qualifié de progressiste. (...) C'était un homme de prière et de foi vécue, un véritable homme intérieur qui vivait de sa vie de prière.

    En 1981, Vandenbussche est nommé doyen de Schaerbeek-Nord et curé de Saint-Servais ; non pas le Schaerbeek bourgeois, mais les quartiers ouvriers multicolores, bientôt connus et reconnus pour les problèmes causés par la concentration de nouveaux arrivants. De 1976 à 1983, il est en même temps responsable de la formation pastorale au séminaire diocésain.

    "C'était vraiment Charles de Foucauld à lui tout seul", dit Cosijns, "à travers le parcours des fraternités sacerdotales de Charles de Foucauld, je vois le lien avec Luc Terlinden." Il existe un autre lien : le prédécesseur de Terlinden en tant que vicaire général de l'archevêché, Etienne Van Billoen, était un très bon ami de Vandenbussche.

    Après 2000, Vandenbussche est devenu aveugle et a séjourné dans une maison de repos à Laeken.
    Le fait de ne plus pouvoir lire, et plus tard de ne plus pouvoir présider l'eucharistie, a été une lourde épreuve pour le prêtre bruxellois. Dans ses prières quotidiennes, il demandait à Dieu de lui montrer les signes du Royaume à venir et savait regarder le monde avec foi et espérance. Émile Vandenbussche est décédé en 2014. L'évêque auxiliaire Jean Kockerols l'avait alors décrit comme "un prêtre au parcours et à l'engagement uniques".

    Mystère pascal et eucharistie

    Dans l'homélie qu'il a prononcée lors des funérailles de Vandenbussche, le Père Etienne Van Billoen a déclaré que "la vie intérieure de Miels était caractérisée par deux aspects : le mystère pascal et l'eucharistie".

    Sa foi dans le Seigneur mort et ressuscité était inébranlable. Il en a fait l'expérience dans sa chair. Lui qui aimait rappeler qu'il n'y a pas de Pâques sans Vendredi saint, a connu beaucoup de Vendredis saints.

    Emile était depuis longtemps imprégné intérieurement du vrai sens de la participation à l'Eucharistie. Il ne s'agissait pas d'accomplir un rituel ou de se soumettre à une tradition. Pour lui, l'Eucharistie était le lieu pour se donner entièrement à Dieu, pour se sacrifier à l'imitation du Christ, afin de pouvoir ensuite se donner entièrement aux autres. Si la foi d'Emile dans le mystère de la mort et de la résurrection du Christ était si forte, c'est parce que pendant près de 59 ans, il s'est donné dans la célébration de l'Eucharistie".

    Une clé pour comprendre aussi la spiritualité de Luc Terlinden ?

  • Maredsous, 16 septembre 2023 : messe pontificale à l’occasion de l’Installation du 51ème Grand Maître de l’Ordre Militaire et Hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem

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    Messe pontificale

    Le samedi 16 septembre 2023 à 11h dans l’église abbatiale, une messe pontificale sera célébrée à l’occasion de l’Installation du 51ème Grand Maître de l’Ordre Militaire et Hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem, Son Altesse Royale le Prince François d’Orléans, Comte de Dreux.

    Le messe sera Présidée par Son Eminence le Cardinal Antoine Kambanda, Archevêque de Kigali, et en Présence de Monseigneur Noël Treanor, Nonce Apostolique pour l’Europe. Et concélébrée par le Père Abbé, Dom Bernard Lorent.

    Plusieurs personnalités royales seront également présentes.

    La chorale des Petits Chanteurs de Belgique animera la  célébration.

    La messe est accessible à tous.

    Seul impératif, il faudra être installé dans l’église au plus tard pour 10h30, la messe commençant à 11h précise.

  • "Antwerp Pride" : l'Eglise catholique flamande se mobilise...

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    De cathobel.be (Vincent Delcorps) :

    En Flandre, l’Eglise catholique se mobilise à l’occasion de l’Antwerp Pride

    Ce samedi, à l’occasion de la grande parade de l’Antwerp Pride, un temps de recueillement œcuménique sera proposé par l’Eglise catholique. Les membres de la communauté LGBTQIA+ y sont particulièrement invités. Loin de toute polémique, l’initiative vise à répondre à l’appel du pape François pour qui tout le monde a sa place dans l’Eglise.

    En Flandre, l’Antwerp Pride est une véritable institution. En 2022, pas moins de 120.000 participants y étaient recensés. Cette grande parade dans les rues de la métropole célèbre l’égalité des chances et met à l’honneur les membres de la communauté LGBTQIA+. Cette année, à l’initiative de l’Eglise catholique en Flandre, elle sera précédée d’un temps de recueillement œcuménique.

    Grande sérénité

    Depuis septembre 2022, des points de contact « Foi et homosexualité » existent dans tous les diocèses flamands du pays. Willy Bombeek, qui en assure la coordination, a beaucoup voyagé. Dans plusieurs pays, il a pu assister à des messes ou autres célébration spécialement proposées à la communauté LGBTQIA+. « Et à chaque fois, je me disais que des temps de ce type manquaient ici… », nous partage Bombeek. Depuis plusieurs années, lors de la Brussels Pride, la paroisse Notre-Dame du Bon Secours a pris l’habitude de proposer un temps de prière œcuménique. « Je trouvais dommage qu’il n’y ait rien à Anvers »

    Objectif de ce samedi: proposer un temps de recueillement ouvert à tous dans un climat de grande sérénité. « L’important, c’est d’être présent« , insiste Willy Bombeek. « Nous voulons donner un signal à cette communauté. N’oublions pas qu’il y a là pas mal de personnes qui ont quitté l’Eglise, déçus par l’institution, mais qui n’ont perdu la foi! Nous voulons aussi toucher un autre public: les personnes qui sont toujours dans l’Eglise, mais qui ne parlent pas de leur orientation. »

    « Todos »

    Willy Bombeek croit inscrire son initiative dans une certaine actualité. « En lisant les textes du Synode, j’ai vu que la question de la place des femmes revenait souvent, mais aussi celle des membres de la communauté LGBTQIA+. De ce point de vue, nous n’agissons pas pour revendiquer mais pour rendre visible. Nous voulons montrer qui nous sommes, mais sans la moindre arrogance… »

    L’homme a aussi été très touché par les récentes paroles du pape François. « Aux JMJ, il a insisté sur le mot « todos [ndlr: « tous » en espagnol]. C’est son message: tout le monde doit pouvoir se sentir accepté tel qu’il est dans l’Eglise. Quel autre homme d’Etat se prononce aussi souvent que lui de la sorte? Je souhaite profiter de l’ouverture et de l’élan qu’il nous offre. »

    « On ne peut pas être dans la peur »

    Pendant le temps de célébration, un drapeau arc-en-ciel sera posé au pied de l’autel. Les personnes qui ont préparé ce moment ont aussi prévu des chants (de Taizé notamment), des témoignages de vie, de la prière. La Parole sera aussi présente: le texte de l’Evangile – la rencontre de Jésus avec la Samaritaine – sera lu par une femme transgenre, catholique pratiquante engagée dans une communauté anversoise. Le thème de l’eau sera central. Les personnes qui le souhaitent pourront notamment allumer une bougie et la déposer sur un plan d’eau. Ce n’est qu’en fin de célébration que les prêtres s’avanceront vers l’avant de l’église. Ils béniront alors la communauté des personnes présentes et les enverront.   

    La démarche est collégialement portée. Si elle émane des différents points de contact « Foi et homosexualité », elle bénéficie aussi de l’appui d’IJD (la pastorale des jeunes flamande). Des membres de communautés protestantes sont aussi associés au projet.

    Willy Bombeek est conscient des réactions négatives que la démarche pourrait susciter.

    C’est avec prudence qu’il a voulu porter le projet. A la veille de la rencontre, il se dit dans la confiance. « Quand on est croyant, on ne peut pas être dans la peur… Je sais que certaines personnes ne sont pas d’accord avec cette démarche. Je les invite simplement à la respecter. Je suis tout prêt à discuter avec elles si elles sont dans le respect. Au-delà, mon but n’est pas de convertir. En revanche, j’aimerais tellement que certaines personnes qui se sont éloignées de l’Eglise puissent à nouveau s’en rapprocher… »

    Quand le pape demande que l'Eglise soit ouverte à tous, cela implique-t-il qu'elle doive bénir et cautionner toutes les initiatives, quelles qu'elles soient ?

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège : fêtez l’Assomption de Notre-Dame les 14-15 août 2023 (Bd d’Avroy, 132)

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  • Un prélat belge oublié : Xavier de Mérode, l'aumônier de Pie IX

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    De Fabio Piemonte sur la nuova Bussola Quotidiana :

    Xavier de Mérode, l'aumônier de Pie IX

    Xavier de Mérode

    Un grand protagoniste de son temps qui a réussi à sauver les catacombes et les cimetières chrétiens des premiers plans régulateurs du Royaume d'Italie, en jetant les bases de l'urbanisation de Rome et de la région pontine.

    10_08_2023

    "Je suis chargé d'une mission très sérieuse, celle de veiller aux besoins de l'armée pontificale. Je m'efforcerai de la remplir avec la plus tendre vénération pour le Saint-Père et la plus ardente sollicitude pour ses fils généreux, dont la fidélité, au milieu de si grandes épreuves, est un sûr garant de l'avenir". Tel est le programme auquel Xavier de Mérode (1820-1873) répond avec un zèle apostolique généreux. C'est ce que raconte François-Nicolas-Xavier-Louis Besson (1821-1888) dans une puissante biographie (Xavier de Mérode. Ministro della guerra ed elemosiniere nella Roma di Pio IX sous la direction de Guglielmo Gualandris, Ares, Milan 2023, pp. 416) du ministre de la guerre et de l'aumône du bienheureux Pie IX, qui reproduit abondamment des extraits des nombreuses épîtres de l'archevêque belge.

    Xavier reçut de sa mère le nom d'Apôtre des Indes dans l'espoir de devenir un jour prêtre. Alors qu'il est encore lieutenant, il mûrit sa vocation religieuse en écrivant : "Il n'y a que Dieu à aimer, il n'y a que Dieu à considérer dans cette vallée de larmes. J'espère que Dieu m'inspire, car maintenant je me sens parfaitement heureux".

    Dès son ordination diaconale, il "donne des preuves éclatantes de sa fidélité et de son dévouement à l'Église". Se faisant passer pour un touriste, de Mérode échappe à la surveillance et court récupérer les vases sacrés dans l'église de la Trinité des Monts au nez et à la barbe des sentinelles, défiant ainsi le gouvernement républicain. Défenseur acharné du pouvoir temporel de l'Église, il est appelé, grâce à son intelligence clairvoyante et à son habileté diplomatique, au service du dernier Pape-Re, Pie IX.

    Nommé aumônier du pape, il se préoccupe de la formation spirituelle, culturelle et professionnelle des plus jeunes et veille tout particulièrement à sauver les jeunes enfants en danger de mort grâce au pouvoir rénovateur des sacrements, se rendant personnellement, même la nuit, pour leur administrer l'onction. Dans le domaine caritatif, il consacra des ressources économiques considérables à la création de couvents de religieuses dédiés à l'assistance aux nécessiteux.

    Soucieux d'embellir Rome et les provinces pontificales, il contribue à redessiner le visage de la ville en prévoyant la construction de "routes, aqueducs, chemins de fer et télégraphes, casernes et prisons, écoles et couvents, établissements industriels et agricoles, hospices de toutes sortes". Entre autres travaux publics, il fait construire la route de Subiaco à Frosinone, une nouvelle prison, des écoles à Civitavecchia et la fontaine d'Anagni. Sur la place Termini à Rome, il ordonne que les travaux qu'il n'avait pas pu faire le jour soient réalisés la nuit. En effet, l'archevêque belge est à l'origine de la construction de ce qui deviendra la Piazza della Stazione Termini et des rues qui l'entourent, à savoir Via Firenze, Via Torino et Via Palermo. La via Nazionale elle-même, avant d'être appelée ainsi, était connue sous le nom de via de Mérode en hommage à sa figure.

    Il a également réussi à sauver de nombreuses catacombes et cimetières chrétiens de la destruction par les plans de réglementation du tout nouveau Royaume d'Italie et a donné une impulsion considérable aux études archéologiques visant à identifier ces sites, en collaboration avec le célèbre archéologue Giovanni Battista De Rossi. Accusé d'être un "palazzinaro" sans scrupules, il a en réalité jeté les bases d'une grande partie de l'urbanisation de Rome et de la région pontine, en réalisant des œuvres encore visibles aujourd'hui.

    Extrêmement critique à l'égard de la manipulation de la communication de masse, de Mérode apostrophe les journalistes comme "des écrivains anonymes, sans mission, sans droits qui, sans aucune responsabilité, mettront une chape de plomb sur tout ce qui leur déplaira et exerceront un empire absolu sur les hommes et les choses. Ce sera le triomphe de l'esprit moderne sous sa forme la plus oppressive et la plus hostile à l'esprit catholique, c'est-à-dire à l'autorité". Ces paroles sont extrêmement prophétiques de l'idéologie dominante d'aujourd'hui, le "politiquement correct".

    Le prélat belge aime chanter le Requiem dans sa chambre, déclarant ironiquement : "C'est ainsi qu'ils chanteront bientôt à Saint-Pierre, lors de mes funérailles ; mais ils chanteront mieux, car je n'y comprends pas grand-chose". Atteint d'une pneumonie aiguë, avant de mourir, il répète aux spectateurs : "Je suis heureux, je suis heureux, parce que je vais à l'éternité".

    En résumé, de Mérode était "un homme aux vues élevées, aux sentiments nobles, au grand esprit et au cœur magnanime" et témoignait avec une foi profonde et une charité laborieuse de ce qu'il enseignait : "L'Église n'est pas votre ennemie, mais votre bienfaitrice et votre mère".

    Espérons qu'une traduction française de ce livre sera bientôt publiée...

  • Lumumba : une histoire encombré de mythes

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    De Paul Vaute sur son blog "Le Passé belge" :

    Lumumba, « une histoire encombrée de mythes »

    La « responsabilité morale » du gouvernement belge dans l’assassinat du Premier ministre congolais demeure la vérité « officielle » depuis qu’une commission d’enquête parlementaire a conclu en ce sens. Mais la responsabilité des acteurs locaux et les crimes que suscita le « héros de l’indépendance » sont absents de ce récit (1960-1961)

    Le retour d’un héros: sous ce titre, un film récemment promotionné relate les manifestations et célébrations qui ont accompagné et suivi la restitution aux représentants de la République démocratique du Congo (RDC), le 20 juin 2022, d’une relique supposée de Patrice Lumumba. Le documentaire donne largement la parole au sociologue Ludo De Witte, auteur d’un livre qui fit grand bruit, il y a plus de vingt ans, en présentant l’assassinat du leader du Mouvement national congolais (MNC) et de deux de ses compagnons, le 17 janvier 1961, comme le résultat d’un complot fomenté par les milieux dirigeants politiques et économiques belges [1]. En dépit du fait que la commission d’enquête parlementaire mise sur pied à la suite de cette parution arriva, quant à elle, à de tout autres conclusions…

    Lire la suite sur "Le Passé belge"