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conférences, spectacles, manifestations

  • L'Olympisme et l'Eglise

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    Sais-tu que les trois valeurs de l’olympisme sont l’excellence, l’amitié et le respect ? Ces trois qualités constituent le socle de l’olympisme, par lequel il fait la promotion du sport, de la culture et de l’éducation en vue d’un monde meilleur.

    L’olympisme est un mouvement international, et qui va bien au-delà du sport. Il est même profondément ancré dans l’histoire de l’Eglise catholique et les traditions chrétiennes…

    Depuis des décennies, les chrétiens reconnaissent l’importance de la pratique sportive pour la santé physique, mentale et spirituelle. L’Eglise a même joué un rôle important, en développant les patronages dans les paroisses, permettant à des millions d’enfants de pratiquer un sport, de contribuer au développement de l’éducation et de la formation des jeunes.

    A la fin du XIXe siècle, des compétitions ont rassemblé des athlètes venus de plusieurs pays, c’était l’occasion de se rencontrer entre nations, ailleurs que sur les champs de bataille, l’occasion aussi de promouvoir des valeurs universelles telles que la fraternité, la paix et l’unité.

    Les Jeux Olympiques modernes sont nés d’une rencontre et d’une amitié entre Pierre de Coubertin et un prêtre dominicain, le père Henri Didon (o.p.) en 1890. Les premiers Jeux Olympiques modernes se déroulent à Athènes (Grèce) en 1896. Le p. Didon célèbre à ce moment-là une messe au cours de laquelle il évoque la paix par l’olympisme et l’exercice physique.

    Pour le pape Jean-Paul II, les JO sont un symbole de la paix et de l’harmonie entre les nations, une vision qui reflète les valeurs chrétiennes de fraternité et d’unité entre les peuples.

    « Le sport revêt aujourd’hui une grande importance, car il peut favoriser chez les jeunes l’affirmation de valeurs importantes telles que la loyauté, la persévérance, l’amitié, le partage, la solidarité. (…) »

    (Jean-Paul II, homélie pour le jubilé des sportifs, 28 octobre 2000)

    Lire : Les rapports entre l’Église catholique et les Jeux olympiques modernes (1896-1920) 

  • Le programme du voyage du Pape au Luxembourg et en Belgique

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    De Vatican News (Marie Duhamel) :

    Le programme du Pape au Luxembourg et en Belgique dévoilé

    Moins de deux semaines après son retour d’Asie et du Pacifique, le Pape reprend son bâton de pèlerin pour se rendre, du 26 au 29 septembre, dans le Benelux. Il passera la journée de jeudi dans le Grand-Duché, avant de rejoindre la Belgique où il restera trois jours, s’arrêtant à Bruxelles, Louvain et Louvain-la-Neuve.

    Tout juste rentré de Singapour et quelques jours avant le début de la deuxième session de l’Assemblée ordinaire du Synode des évêques sur la Synodalité qui reprend le 2 octobre au Vatican, le Pape François reprend la route, sans ménager ses forces, malgré la fragilité due à ses 87 ans.

    La Salle de presse du Saint-Siège publie ce vendredi 19 juillet le programme de son 46ème voyage apostolique au Luxembourg et en Belgique. En quatre jours, onze rencontres sont prévues dont six publiques; neuf discours seront prononcés, ainsi qu’une homélie lors de l’unique messe – et événement final - de ce déplacement dans le Benelux, où François se rendra à l’invitation des autorités politiques et ecclésiastiques luxembourgeoises et belges.

    Une journée au Luxembourg

    Le Pape quittera Rome à 8 heures jeudi 26 septembre, son avion atterrira à l’aéroport international de Luxembourg où se déroulera une cérémonie de bienvenue. Après une visite de courtoisie au Grand-Duc, le Pape rencontrera -toujours en privé- le Premier ministre Luc Frieden, du Parti populaire chrétien-social. En fin de matinée, au Cercle Cité, le Pape prononcera son premier discours adressé aux autorités, à la société civile et au corps diplomatique.

    Jeudi après-midi, à 16h30, le Pape se rendra en la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg, où il s’adressera à la communauté catholique du Grand-Duché qui ne compte qu’un diocèse créé à la fin du XIXe, erigé en archidiocèse un siècle plus tard par le Pape Jean-Paul II. L’archevêque de Luxembourg est le cardinal Jean-Claude Hollerich que François connait très bien puisque l’ancien missionnaire au Japon est membre du C9 et rapporteur du synode en cours.

    À 17h45, le Pape quittera le Luxembourg pour la Belgique. Une cérémonie de départ sera donc suivie par une cérémonie d’arrivée à la base aérienne de Melsbroek. Mais la visite apostolique du Pape en Belgique ne commencera que le jour suivant.

    Célébrer l'université catholique

    Vendredi 27 septembre, François se rendra tout d’abord au château de Laeken pour une visite de courtoisie au roi des Belges. Philippe et son épouse, la reine Mathilde, avaient été reçus au Vatican, le 14 septembre 2023. Sur place, le Pape échangera en privé avec le Premier ministre belge Alexander de Croo, du parti libéral Open VLD et à la tête d’une coalition sortante. S’en suivra la traditionnelle adresse publique aux autorités et à la société civile. Après une pause à la mi-journée, le Pape reprendra ses activités à 16h30. Il rencontrera des professeurs universitaires à la Katholieke Universiteit de Leuven, l’université catholique KU Leuven, néerlandophone. Elle fête, en 2025, les 600 ans de sa création, tout comme l’université catholique de Louvain (UCLouvain), francophone, avec laquelle elle ne fit qu’un jusqu’en 1968. Le Pape s’y rendra le lendemain, samedi 28 septembre.

    À la rencontre des catholiques de Belgique

    La journée de samedi 28 septembre débutera à 10 heures, par une première rencontre avec les évêques, les prêtres, les diacres, personnes consacrées, séminaristes et acteurs pastoraux. Dans la basilique du Sacré-Cœur de Koekelberg, une des plus grandes églises au monde, le Pape leur adressera un discours sans doute d’encouragement dans un pays souffrant d’une forte sécularisation. L’Église de Belgique a été marquée également et encore récemment par le scandale des abus.

    En deuxième partie de journée, à 16h30, le Pape se rendra donc à l’UCLouvain -deuxième volet avec le monde universitaire – mais pour échanger cette fois avec les étudiants de l’établissement catholique francophone. À 18h15, une rencontre privée avec des membres de la Compagnie de Jésus est programmée.

    Au dernier jour de son déplacement, François présidera une messe à partir de 10 heures au stade Roi Baudoin, d’une capacité de plus de 50 000 places assises, à Bruxelles. Il y récitera la prière de l’Angélus. À l’issue de la messe, le Pape reprendra la route vers l’Italie. Une cérémonie de départ est prévue à 12h15 et François devrait être de retour à Rome vers 15 heures.

  • Les évêques américains espèrent que le Congrès eucharistique national pourra accroître la foi dans le Saint Sacrement

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    De Charles Collins sur Crux Now :

    Les évêques américains espèrent que le Congrès eucharistique national pourra accroître la foi dans le Saint Sacrement

    Les évêques catholiques des États-Unis peuvent-ils raviver la dévotion de l’Église à l’Eucharistie ?

    C’est le thème central du Congrès eucharistique national qui se déroule au stade Lucas Oil, dans le centre-ville d’Indianapolis.

    Des dizaines de milliers de catholiques se sont rassemblés mercredi au stade pour un rassemblement de cinq jours, qui, espèrent les évêques, suscitera un renouveau eucharistique.

    « Nous savons qu'un tel renouveau, s'il s'accompagne toujours d'une dévotion sacramentelle, doit s'étendre également au-delà des pratiques dévotionnelles », a déclaré le cardinal Christophe Pierre, représentant du pape François dans le pays, aux participants à l'ouverture.

    « Lorsque nous sommes vraiment « ravivés » par l'Eucharistie, alors notre rencontre avec la présence réelle du Christ dans le Sacrement nous ouvre à une rencontre avec Lui dans le reste de la vie », a déclaré Mgr Pierre.

    Les statistiques montrent que la croyance dans les enseignements de l'Église sur l'Eucharistie est en baisse depuis des années parmi les catholiques aux États-Unis.

    Un sondage réalisé en 2019 par le Pew Research Center a révélé que seulement un tiers des catholiques américains étaient d'accord avec l'enseignement de l'Église selon lequel l'Eucharistie est le corps, le sang, l'âme et la divinité de Jésus-Christ.

    En plus de demander aux catholiques ce qu’ils croient à propos de l’Eucharistie, l’enquête Pew comprenait également une question qui testait si les catholiques savaient ce que l’Église enseigne sur le sujet.

    « La plupart des catholiques qui croient que le pain et le vin sont symboliques ne savent pas que l’Église soutient la transsubstantiation. Dans l’ensemble, 43 % des catholiques croient que le pain et le vin sont symboliques et que cela reflète également la position de l’Église. Pourtant, un catholique sur cinq (22 %) rejette l’idée de la transsubstantiation, même s’il connaît l’enseignement de l’Église », indique l’étude.

    « La grande majorité de ceux qui croient que le pain et le vin deviennent en réalité le corps et le sang du Christ – 28 % de tous les catholiques – savent que c’est ce qu’enseigne l’Église. Une petite partie des catholiques (3 %) professent croire en la présence réelle du Christ dans l’Eucharistie, même s’ils ne connaissent pas l’enseignement de l’Église sur la transsubstantiation », poursuit le rapport.

    Cependant, l'étude Pew a révélé qu'environ six sur dix (63 %) des catholiques les plus pratiquants - ceux qui assistent à la messe au moins une fois par semaine - acceptent l'enseignement de l'Église sur la transsubstantiation, mais parmi les catholiques qui n'assistent pas à la messe chaque semaine, une grande majorité dit croire que le pain et le vin sont symboliques et ne deviennent pas réellement le corps et le sang de Jésus.

    Un sondage de suivi utilisant plusieurs phrases décrivant l'enseignement de l'Église sur l'Eucharistie a été organisé en 2022 par le Centre de recherche appliquée sur l'apostolat affilié à l'Université de Georgetown et a révélé que 64 % des catholiques ont exprimé leur croyance en la présence de Jésus dans l'Eucharistie dans au moins une réponse, comme pratiquement tous ceux qui assistaient à la messe chaque semaine.

    Ces différents sondages indiquent que la formulation de l’enseignement de l’Église sur la transsubstantiation influence souvent la réponse à la question.

    Mgr Pierre a déclaré que la rencontre avec la présence réelle du Christ dans le sacrement « nous ouvre à une rencontre avec lui dans le reste de notre vie ».

    « Il est présent non seulement dans notre famille, nos amis, nos communautés, mais il est également présent dans nos rencontres avec des personnes dont nous nous considérerions autrement comme séparés. Il peut s’agir de personnes d’une classe économique ou d’une race différente. Des personnes qui remettent en question notre façon de penser, des personnes dont la perspective est nourrie par des expériences très différentes de la nôtre », a ajouté le cardinal.

    Le Congrès eucharistique national est le premier aux États-Unis depuis plus de 80 ans. Entre 1895 et 1941, il y en a eu neuf, mais la pratique de la dévotion a décliné après la Seconde Guerre mondiale et le Concile Vatican II dans les années 1960.

    Les évêques américains tentent désormais de le relancer – et espèrent ainsi encourager les catholiques à accroître leur dévotion aux enseignements de l’Église.

    L'archevêque de Détroit, Allen H. Vigneron, a déclaré aux participants de sa région que l'Eucharistie représente « l'humiliation » de Dieu envers lui-même.

    « L’Eucharistie concerne tout ce qui est vrai dans l’Alliance, car ici le Christ tout-puissant, impuissant, humilié, devient encore plus humble. Il devient notre hôte, il nous nourrit et, plus humblement encore, il se fait nourriture. C’est le Dieu tout-puissant et impuissant », a-t-il déclaré.

  • Le Congrès eucharistique national est la meilleure chose qui soit arrivée aux États-Unis depuis longtemps

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    Du Tagespost (Franziska Harter) :

    Comme Dieu en Amérique

    C’est déjà clair : le Congrès eucharistique national est la meilleure chose qui soit arrivée aux États-Unis depuis longtemps.
    Venant des quatre directions, les groupes de pèlerins accompagnés de leurs prêtres ont visité le Saint-Sacrement pendant plusieurs semaines et sur des centaines de kilomètres jusqu'à Indianapolis.

    50 000 visiteurs en même temps, ce n’est rien de spécial à Indianapolis. La troisième plus grande ville du Midwest possède une zone métropolitaine de plus de deux millions d'habitants. La capitale de l'État américain de l'Indiana est également appelée la « capitale mondiale des courses » et l'« Indy 500 », l'une des courses sur circuit les plus anciennes au monde, s'y déroule depuis plus de 100 ans. De son côté, le Lucas Oil Stadium accueille habituellement l'équipe de football locale, les Colts d'Indianapolis, avec ses supporters plus ou moins sages.

    Mais ces gens ne ressemblent pas aux fans habituels de courses et de football. L'immense palais des congrès à côté du stade est déjà plein le matin. Les files d'attente interminables lors des inscriptions durent jusqu'au soir. Beaucoup de familles, des nuées de collégiens, de séminaristes, de sœurs ... Quiconque regarde ces visages rayonnants aura l’impression d’entrer lui-même dans le monastère.

    L'histoire est écrite ici

    Vers le soir, la foule envahit le stade. La séance d'ouverture du Congrès eucharistique national des États-Unis commence par des clips vidéo du pèlerinage eucharistique qui a commencé à la Pentecôte et se termine ici aujourd'hui. Petit à petit, les participants se rendent compte : l’histoire s’écrit ici. Parce que jamais auparavant il n’y a eu de pèlerinage eucharistique à l’échelle nationale dans le monde. Depuis les quatre directions, les quatre petits groupes de pèlerins et leurs prêtres ont porté le Saint-Sacrement pendant plusieurs semaines et sur des centaines de kilomètres jusqu'à Indianapolis pour le Congrès eucharistique. Ils sont accueillis par des applaudissements assourdissants. 

    Et puis IL est là. Tout devient soudainement très calme lorsque Mgr Cozzens, directeur du Congrès eucharistique, introduit le Saint-Sacrement dans l'ostensoir personnellement béni par le Saint-Père . La Pange Lingua résonne doucement tandis que les gens s'agenouillent devant Jésus. Lorsque l'ostensoir est posé sur l'autel, des rayons rayonnent sur les personnes rassemblées ; l'effet de lumière est unique. S'ensuit un culte de près d'une heure, le silence suivant les chants d'adoration. Le raclement de gorge qui accompagne discrètement le silence de temps en temps vient en partie de votre éditeur, qui n'est pas le seul à construire au bord de l'eau en ce moment. Un petit bonhomme tient courageusement sur les genoux de son père. Avec autant d’enfants dans la congrégation, il est étonnant de constater à quel point l’immense stade est calme. 

    Prière pour la paix, l'unité, la guérison

    Puis Mgr Cozzens prie. À propos de paix, d’unité, de guérison. « Nous avons vu des gens revenir à la foi lors du pèlerinage eucharistique. Nous avons vu des guérisons, spirituelles et physiques. Seigneur, nous espérons en voir encore plus », prie l'évêque. « Aimons comme vous et aimons. Apprenez-nous à être missionnaires... Guérissez-nous, guérissez votre Église, guérissez votre pays. Nous te proclamons Roi de l’univers et Roi de nos cœurs. Démocrates et Républicains, Latinos, noirs, blancs, tous sont ici ensemble dans le corps du Christ .

    Après la bénédiction eucharistique, nous passons à la partie la plus chaude. Lorsque la présidente d'EWTN News, Montse Alvarado, salue les participants d'abord en anglais puis en espagnol, la salle explose. Des milliers de personnes se joignent au cri « Viva Christo Rey ». Suivent maintenant les salutations de l'évêque local Thompson et du nonce apostolique le cardinal Christophe Pierre. Le point culminant solitaire est un témoignage – ou était-ce un sermon ? - la célèbre religieuse Bethany Madonna des Sœurs de la Vie, avant que le prêtre cool avec les Vans aux pieds ne mène la louange. 

    La soirée se termine par une courte visite au Saint-Sacrement dans l'église en face du Palais des Congrès. Les croyants reçoivent des fleurs qu'ils peuvent déposer dans des vases devant l'ostensoir et passer quelques minutes tout près de Jésus. Un homme pleure doucement.

    Lire également : « Renforcer la croyance en une présence réelle »

  • Bloquez la date ! Grande conférence sur le DON D'ORGANES

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    Grande conférence de l'IEB

    15 octobre 2024 - Bruxelles

    Les nouvelles frontières du don d'organes :

    Entre altruisme et tentation utilitariste

    Rendez-vous le 15 octobre prochain à 20h00 à Bruxelles (centre-ville), pour la Grande conférence 2024 de l'Institut Européen de Bioéthique consacrée au don d'organes.

    Cette soirée sera l'occasion de réfléchir ensemble aux dernières évolutions scientifiques, politiques et éthiques concernant le don d'organes:

    • Comment garantir la dimension éminemment altruiste de ce geste?
    • Quel regard porter sur le principe du consentement présumé pour le don d'organes post mortem ?
    • Quels enjeux éthiques soulèvent les nouvelles techniques de transplantation?
    • Comment appréhender le don d'organes dans le contexte de l'euthanasie?

    Bloquez d'ores et déjà la date, et rendez-vous dans quelques semaines sur www.ieb-eib.org pour l'ouverture des inscriptions !

    Fondé en 2001 et basé à Bruxelles, l’Institut Européen de Bioéthique (IEB) est un centre d’étude en matière d’éthique biomédicale. Ses experts travaillent en étroite collaboration avec le milieu universitaire et les professionnels de la santé.

    Indépendant de toute structure institutionnelle, l’IEB cherche à informer, former et sensibiliser les citoyens, les professionnels de la santé ainsi que les décideurs politiques sur les enjeux bioéthiques, dans le souci d’une éthique basée sur la promotion de la personne humaine et de sa dignité. 

    Cette mission se révèle urgente dans un contexte sociétal où une culture utilitariste de l'individu tend à masquer l'interdépendance humaine et le besoin vital de relation à l'autre.

    L'IEB mène à bien ses missions uniquement grâce à votre soutien financier

    Si vous souhaitez pérenniser nos actions, faites un don dès aujourd'hui !

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    Participation financière libre : scannez le QR-code avec votre application bancaire

  • Le pape au stade roi Baudouin

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    Du site de la RTBF :

    Le pape François terminera sa visite par une eucharistie au Stade Roi Baudouin le 29 septembre

    Le pape François terminera sa visite en Belgique par une eucharistie au stade Roi Baudouin le 29 septembre à Bruxelles, a indiqué vendredi la Conférence des évêques de Belgique. La célébration, multilingue, sera retransmise à l’international.

    Au début de l’eucharistie, le pape François béatifiera la Carmélite Anne de Jésus, décédée à Bruxelles en 1621. "Un événement exceptionnel puisque les béatifications sont en principe effectuées par le pape François lors de célébrations à Rome", rappelle la Conférence.

    Les personnes qui désirent assister à l’événement peuvent s’inscrire en ligne, individuellement, à partir du lundi 19 août à 10h00. Un lien sera alors activé sur le site officiel de la visite : www.visitedupape.be. Le ticket (gratuit) émis servira de billet d’entrée. "La possibilité de s’inscrire en groupe est actuellement à l’étude", précise la Conférence des évêques de Belgique, qui promet des précisions "avant l’ouverture des inscriptions". Sur place, les participants devront être installés au stade à 08h30 au plus tard, insistent les prélats. Ceux-ci recommandent en outre d’emprunter les transports en commun pour rejoindre le stade. Les groupes sont encouragés à se déplacer en car. Un livret de messe leur sera distribué à l’arrivée.

    Le souverain pontife sera en Belgique du jeudi 26 au dimanche 29 septembre, dans le cadre du 600e anniversaire de la KU Leuven et de l’UCLouvain. Il se rendra dans la capitale, à Louvain et à Louvain-la-Neuve. La dernière visite d’un pape en Belgique remonte à 1995, lorsque Jean-Paul II était venu pour la béatification du père Damien, canonisé depuis lors.

  • En Loire Atlantique, le côté sombre, violent et anti-chrétien d'un rendez-vous musical

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    De Peter Bannister sur La Sélection du Jour :

    « Infernopolis » en Loire-Atlantique : le visage troublant du « metal » au festival Hellfest

    Le "Hellfest", rendez-vous incontournable des « metalleux » depuis 2006, vient de se terminer à Clisson en Loire-Atlantique. Présenté comme un festival avant tout ludique, il s'accompagne désormais d'un spectacle « Hellfest Kids » pour les enfants. Retour sur les origines troublantes du « metal » et sur son côté sombre, violent et anti-chrétien qui persiste aujourd'hui.

    Malgré son nom sulfureux, le festival de « musiques extrêmes » Hellfest (Fête de l'enfer en français, ndr) semble être devenu un élément plus que respectable du paysage culturel français. Sa dernière édition vient de se dérouler devant quelque 240 000 personnes à Clisson en Loire-Atlantique (44). Dans ses premières années, Hellfest avait provoqué plusieurs réactions fortes chez certains en raison de son imagerie diabolique. Ces temps sont désormais révolus. Le festival est désormais suffisamment bien établi pour collaborer avec la Philharmonie de Paris. Ensemble, ils ont créé une exposition à la gloire du metal, colloque académique à l'appui. Cet exposé « suivant le plan de la nef d'une église et orienté vers sept chapelles rayonnantes » présente notamment un vitrail à la mémoire du bassiste du groupe Metallica. Une provocation qui semble ne plus choquer personne.

    Et pourtant… musicologues et théologiens continuent de s'interroger : derrière une façade souvent humoristique, dans la lignée du Grand-Guignol, le metal cacherait-il un côté sombre ? Pour illustrer cette ambiguïté, observons l'étrange histoire du groupe anglais Black Sabbath. Tirant leur nom d'un film d'horreur avec Boris Karloff, les "Sabs" ont inventé le genre à la fin des années 1960. Ils ont ensuite connu un succès mondial sur des titres glaçants comme le tube éponyme "Black Sabbath". La chanson raconte de manière terrifiante une supposée rencontre avec le prince des ténèbres. Elle est basée sur les expériences du bassiste du groupe Geezer Butler dont les mémoires viennent de sortir en édition de poche. Issu d'une famille irlandaise catholique, le jeune Butler a lu les livres du magicien anglais Aleister Crowley – popularisé de manière posthume par des musiciens comme Jimmy Page de Led Zeppelin. Suite à cela, Butler s'est adonné à des pratiques occultes qu'il a pourtant rejetés après l'épisode paranormal sinistre que relate la chanson "Black Sabbath", décrite par le groupe comme un avertissement contre l'occultisme.

    Curieusement, les membres de Black Sabbath étaient personnellement loin d'être satanistes, malgré un style écrasant et un son menaçant imité par des générations de « metalleux ». Leur guitariste légendaire, Tony Iommi, a fini par composer un morceau inspiré par le Psaume 133 pour la cathédrale de Birmingham. Leur chanteur, Ozzy Osbourne, malgré ses nombreuses addictions et frasques sur scène, se dit quant à lui membre de l'église anglicane. Toutefois, le nom du groupe et la noirceur de ses albums, savamment promue par sa maison de disques, ont vite attiré de véritables sorcières et satanistes. Ils ont alors essayé – sans succès – d'inviter les quatre musiciens à leurs cérémonies.

    Plus de 50 ans après les débuts de Black Sabbath, on peut dire que le Hellfest exhibe précisément la même ambiguïté que les fondateurs du metal envers leur progéniture musicale. D'un côté, la plupart des musiciens et auditeurs traitent sans nul doute les concerts comme un simple divertissement réhaussé d'un d'un brin de flirt avec l'occultisme (comme pour Harry Potter). De l'autre, les scènes de Hellfest, surtout « l'Autel » et « le Temple », accueillent des partisans de musiques « extrêmes » qui prennent absolument tout au sérieux. Certains affichent un satanisme explicite (comme le black metal de groupes sembables aux Polonais Behemoth) ou expriment un néo-paganisme violent, typique du Viking metal, dont l'ancêtre lointain serait l' « Immigrant Song » de Led Zeppelin (et ses cris sanguinaires : « Valhalla, j'arrive… »). Ces deux tendances s'entrecroisent dans les années 1990 en Norvège, donnant lieu à des homicides et des incendies criminels contre plus de 50 églises. L'ancien batteur « Faust » du groupe Emperor, qui vient de jouer à Hellfest, a été condamné pour le meurtre homophobe de Magne Andreassen, tandis que d'autres membres d'Emperor ont été impliqués dans des incendies - des délits également admirés par d'autres groupes musicaux invités à Clisson. On trouve ainsi les Norvégiens Gorgoroth et les Suédois Watain, dont le chanteur Erik Danielsson s'est dit prêt à encourager d'éventuels actes terroristes inspirés par le groupe.

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  • Pourquoi tant de documents préparatoires au prochain Jubilé de 2025 manquent-ils de références à Jésus-Christ ?

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    De George Weigel sur le CWR :

    Un seul nom

    Pourquoi tant de documents préparatoires au prochain Jubilé de 2025 — le logo, les vidéos, l’hymne — manquent-ils de références à Jésus-Christ ?

    À gauche : Logo du Jubilé de 2025 (Image : Wiki Commons) ; à droite : La Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre de Rome. (Image : Mattana / Wikipedia)
    Rome est un endroit chaotique dans ses moments les plus calmes, mais trois semaines de travaux en mai ont suggéré que le chaos s'est intensifié à des niveaux sans précédent. Les transports publics sont régulièrement paralysés par des grèves. Les graffitis sont partout. Comme toujours, la circulation est un cauchemar, mais les folies habituelles de la conduite romaine (qui incluent les  conducteurs de motos casse  -cou qui entrent et sortent de leur voie) ont été amplifiées par la hâte d'achever la ligne C du métro local, ce qui implique de creuser de larges pans de la ville, souvent dans des endroits déjà encombrés comme la Piazza Venezia. (Il y a des années, des plaisantins locaux d'humeur théologique disaient que l'ouverture de la ligne C était un concept eschatologique, c'est-à-dire quelque chose qui se produirait le lendemain du retour du Christ dans la gloire. Nous verrons bien.)

    Alors, un conseil : si vous prévoyez une visite dans la Ville Éternelle dans les prochains mois, ne comptez pas sur la tranquillité.

    La pression exercée par la municipalité pour achever  la ligne C de la Métropole  reflète la détermination de l'administration de la ville à se préparer à accueillir les dizaines de millions de pèlerins attendus à Rome pour le Jubilé de 2025, annoncé officiellement par le pape François dans la  « bulle d'indiction »  publiée le 9 mai, solennité de l'Ascension. Mais avant cela, le Vatican et les agences diocésaines locales avaient publié des documents préparatoires pour l'année jubilaire. Certains d'entre eux méritent d'être commentés.

    Tout d’abord, le  logo du jubilé .

    On dit souvent, et à juste titre, que dans un monde où la vérité et la bonté sont confuses, la beauté, la troisième « transcendance », peut être une invitation à reconsidérer le scepticisme moderne et le relativisme moral. Si nous voyons (ou entendons) quelque chose de beau, nous  savons  que c’est beau en soi – ce n’est pas une question de « ma » beauté ou de « ta » beauté. Et nous comprenons instinctivement que cette beauté est bonne – pas seulement « bonne pour moi ». Hans Urs von Balthasar a construit tout un édifice théologique sur la base d’une réflexion approfondie sur la beauté de Dieu : « la gloire du Seigneur ».  La série sur le catholicisme  de l’évêque Robert Barron est un outil d’évangélisation si puissant parce qu’elle est visuellement belle – et ouvre ainsi les spectateurs aux idées catholiques du vrai et du bien.

    Pourquoi alors le Vatican a-t-il imaginé un logo de jubilé aussi kitsch ? Le catholicisme qui a inspiré  Fra Angelico ,  Michel- Ange ,  Raphaël ,  Le Caravage et Henry Ossawa  Tanner ne peut-il pas  produire un beau logo, plutôt qu'un logo kitsch qui ressemble à un projet artistique de sixième année ? Cette auto-dégradation esthétique a commencé avec le logo du Grand Jubilé de 2000 et n'a cessé depuis.  Basta !

    Si, dans ce monde de marketing, nous devons avoir des logos, qu'ils soient beaux. Car, comme l'a souligné Benoît XVI, la beauté est l'une des « preuves » de la vérité de la foi chrétienne.

    Il y a aussi certains documents préparatoires actuellement diffusés par les diocèses. L’un d’eux est une vidéo intitulée « Vers le Jubilé 2025 ». Le texte n’utilise pas les mots « Jésus-Christ ». Pourtant, comme le pape l’a noté dans sa bulle d’indiction, 2025 est le 1700e anniversaire du premier concile œcuménique, Nicée I, qui a proclamé dans son Credo la divinité du Christ, « consubstantielle au Père », contre les hérétiques ariens qui insistaient sur le fait qu’« il fut un temps où le Fils n’était pas ». Alors que des formes d’arianisme sont aujourd’hui répandues dans le monde et dans l’Église – Jésus est un exemple humain, un gourou spirituel, un avatar d’une volonté de salut générique et divine – la confession de Nicée I selon laquelle « un seul Seigneur, Jésus-Christ : Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière, Vrai Dieu né du Vrai Dieu » est un rappel urgent de la vérité fondamentale de la foi chrétienne. Ainsi, l’absence des mots « Jésus-Christ » dans cette vidéo promotionnelle du Jubilé 2025 est, pour le dire gentiment, frappante.

    Il y a aussi l'  hymne pour le Jubilé de 2025. Dans la musique catholique contemporaine, il est acceptable sur le plan mélodique et le texte est tolérable. Mais l'hymne officiel du Jubilé de 2025 n'a rien du christocentrisme robuste et sans complexe de l'hymne pour le Grand Jubilé de 2000,  Gloria a Te, Christo Gesu  [Gloire à toi, Jésus-Christ] : il est le plus émouvant lorsqu'il est interprété par  Andrea Bocelli  et le Chœur de l'Académie nationale Sainte-Cécile de Rome.  Gloria a Te, Christo Gesu  est entièrement et intensément christologique, comme il sied à un hymne composé pour la célébration du 2000e anniversaire de l'Incarnation.

    Alors pourquoi cette réticence christologique à l'égard de l'hymne du Jubilé 2025, qui marquera l'anniversaire de la définition dogmatique de la divinité du Seigneur Jésus par l'Église ? Qu'est-il arrivé à l'Église au cours des vingt-cinq dernières années ?

    Aujourd’hui comme toujours, la leçon d’Actes 3.1-7 est pertinente. Comme Pierre parlant à l’homme boiteux dans le Temple, l’Église n’a rien à offrir d’autre que ce qui est le plus important : « Jésus-Christ de Nazareth ».

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    À propos de George Weigel  499 articles 
    George Weigel est membre éminent du Centre d'éthique et de politique publique de Washington, où il est titulaire de la chaire William E. Simon en études catholiques. Il est l'auteur de plus de vingt ouvrages, dont Witness to Hope: The Biography of Pope John Paul II (1999), The End and the Beginning: Pope John Paul II—The Victory of Freedom, the Last Years, the Legacy (2010) et The Irony of Modern Catholic History: How the Church Rediscovered Itself and Challenged the Modern World to Reform . Ses ouvrages les plus récents sont The Next Pope: The Office of Peter and a Church in Mission (2020), Not Forgotten: Elegies for, and Reminiscences of, a Diverse Cast of Characters, Most of Them Admirable (Ignatius, 2021) et To Sanctify the World: The Vital Legacy of Vatican II (Basic Books, 2022).
  • Bruxelles, cathédrale Saint-Michel, 1er juillet : Missa pro Europa à l'occasion de la présidence hongroise du Conseil de l'UE

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    Lire également : European Churches meet with Deputy Prime Minister Zsolt Semjén

  • Quels logos pour le voyage du Pape au Luxembourg et en Belgique ?

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    De KTO TV :

    Les logos du voyage du Pape au Luxembourg et en Belgique

    26/06/2024

    Ce mardi 25 juin, le Vatican a dévoilé les logos du voyage du pape François au Luxembourg et en Belgique, qui aura lieu du 26 au 29 spetembre 2024. La visite au Luxembourg sera dédiée au thème du service et celle en Belgique à l’espérance. Il s’agira du premier voyage du Pape dans ces deux pays, et de son 46e déplacement à l’étranger depuis son élection en 2013.

    logos voyage pape luxembourg belgique septembre 2024
     

    Du 26 au 29 septembre 2024, le pape François se rend au Luxembourg et en Belgique. Le Vatican a dévoilé ce 25 juin les logos et devises de ce déplacement. La visite au Luxembourg sera dédiée au thème du service et celle en Belgique à l’espérance.

    Le logo du déplacement au Luxembourg, aux couleurs jaune et blanche du Vatican, et bleu de la Vierge Marie, patronne du pays, présente une image du pape François donnant sa bénédiction. En arrière-plan, se dessinent les flèches gothiques de la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg, construite au 17e siècle. La devise de ce court voyage d’une journée, le 26 septembre, est « Pour servir », et constitue une invitation à l’Église « à être au service de l’humanité », expliquent les organisateurs dans un communiqué. Le logo du voyage en Belgique représente quant à lui une carte du pays, traversé par un chemin où marchent des personnes de divers âges et cultures, autour du pape en blanc. Une référence à la devise du voyage, intitulée « En route avec Espérance ». (source I.Media)

    Le pape visitera Bruxelles, Louvain et Louvain-la-Neuve mais le Saint-Siège n’a pour l’heure pas détaillé le programme du déplacement du pape François. La visite du pontife argentin en Belgique a été motivée par le 600e anniversaire de l’Université catholique de Louvain et de l’université néerlandophone belge KU Leuven. Selon les informations de I.Media, le Pape honorera deux événements distincts pour célébrer cet anniversaire. Une messe sera par ailleurs célébrée le dimanche matin à Bruxelles.

    Toutes les étapes du voyage seront à suivre en direct sur KTO.

  • "La vie humaine ne peut faire l'objet d'aucun compromis" (pape François)

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    "La vie humaine ne peut faire l'objet d'aucun compromis". C'est la forte mise en garde contenue dans le message que le Pape François a voulu adresser aux organisateurs et aux participants de la Manifestation nationale pour la vie, qui s'est déroulée à Rome le samedi 22 juin avec un cortège des familles de la Piazza della Repubblica au Forum impérial. Dans son message, remis au porte-parole de la manifestation pour la vie, Massimo Gandolfini, le Saint-Père remercie ceux qui sont venus à Rome pour leur "engagement et leur témoignage public en défense de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle", les exhortant à "aller de l'avant avec courage malgré toute adversité", car, dit le pape, "ce qui est en jeu, c'est-à-dire la dignité absolue de la vie humaine, don de Dieu Créateur, est trop élevé pour faire l'objet d'un compromis ou de médiations". Le pape François a invité ensuite les manifestants à témoigner de "la beauté de la vie et de la famille qui l'accueille", afin de construire "une société qui rejette la culture du rebut à chaque étape de l'existence : de l'enfant à naître le plus fragile à la personne âgée qui souffre, en passant par les victimes de la traite, de l'esclavage et de toutes les guerres". Enfin, le Pape a transmis "la bénédiction de Dieu, auteur et Seigneur de la Vie" à tous les participants à la manifestation du 22 juin à Rome.

  • Contribuer financièrement à la visite pastorale du pape en Belgique : un appel de Mgr Terlinden

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