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conférences, spectacles, manifestations

  • Lituanie : la Marche pour la vie à Vilnius a réuni des milliers de personnes

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    De  sur le NCR :

    La Marche pour la vie à Vilnius, en Lituanie, attire des milliers de personnes et suscite un soutien à la cause pro-vie.

    Les témoignages personnels ont fait partie des témoignages édifiants du week-end.

    Des jeunes filles portent des affiches qui signifient « Chaque vie est importante et précieuse » lors de la Marche pour la vie à Vilnius, en Lituanie, le 4 octobre 2025.
    Des jeunes filles brandissent des affiches sur lesquelles est écrit « Chaque vie est importante et précieuse » lors de la Marche pour la vie à Vilnius, en Lituanie, le 4 octobre 2025. (Photo : Erlendas Bart)

    Le cœur de la capitale lituanienne s'est animé de musique, de discours et de témoignages personnels poignants alors que des milliers de personnes se sont rassemblées samedi pour la « Žygis už gyvybę » (« Marche pour la vie »), un événement dédié à la célébration du caractère sacré de la vie et à la sensibilisation à la nécessité de sa protection.

    La marche a attiré des participants de toute la Lituanie ainsi que des pays voisins, notamment de Lettonie, d'Estonie et de Pologne.

    Les participants marchent le long de l'avenue Gediminas en direction de la place de la cathédrale de Vilnius lors de la Marche pour la vie à Vilnius, en Lituanie, le 4 octobre 2025. Crédit : Erlendas Bart
    Les participants marchent le long de l'avenue Gediminas en direction de la place de la cathédrale de Vilnius lors de la Marche pour la vie à Vilnius, en Lituanie, le 4 octobre 2025. Crédit : Erlendas Bart

    La manifestation du 4 octobre a débuté en début d'après-midi près de la Bibliothèque nationale Martynas Mažvydas, attirant un public diversifié composé de familles, d'étudiants, de militants, d'artistes et de membres du clergé. Portée par diverses organisations civiles et religieuses, la marche visait à affirmer la valeur de chaque vie humaine.  

    Des personnalités religieuses extérieures à la Lituanie ont exprimé leur soutien à l'initiative, notamment l'archevêque catholique letton de Riga, Mgr Zbigņevs Stankevičs, et l'évêque luthérien letton, Mgr Rinalds Grants, qui ont tous deux exprimé leur solidarité avec les objectifs de la marche. L'évêque auxiliaire de Kaunas, en Lituanie, Mgr Saulius Bužauskas, a participé en personne à la marche.

    Les participants se sont réunis près de la Bibliothèque nationale de Lituanie pour la cérémonie d'ouverture, où les intervenants ont partagé leurs points de vue personnels, médicaux, sociaux et philosophiques. Parmi eux, le Dr Lina Šulcienė a souligné la nécessité morale et spirituelle d'une société plus compatissante.

    « Notre conscience profonde nous appelle à une autre voie que la culture de la mort », a-t-elle déclaré. « Notre humanité profonde appelle à une culture de la vie, marquée par la solidarité, une compassion sincère et une sensibilité à l'égard des êtres humains, respectueuse de leur vie. »

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  • Plus de 3 000 participants à une grande manifestation pro-vie à Vienne

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    De kath.net/news :

    Plus de 3 000 participants à une grande manifestation pro-vie à Vienne

    4 octobre 2025

    Trois évêques catholiques impliqués - Cobra a évacué Karlskirche avant le début de la manifestation - Des extrémistes de gauche tentent de perturber la manifestation - Des politiciens de l'ÖVP et du FPÖ étaient présents au rassemblement

    Vienne (kath.net/KAP) Environ 3 000 personnes ont manifesté samedi lors de la « Marche pour la vie » de Vienne pour une meilleure protection de la vie et un soutien accru aux femmes enceintes. Aux chants « Aimez-les tous les deux » – en référence aux mères et aux enfants – et « Vienne est pro-vie », elles ont défilé après un programme scénique devant l'église Saint-Charles, traversé la Ringstrasse de Vienne, fermée à la circulation, jusqu'à la Heldenplatz, puis de là, jusqu'à la Karlsplatz. L'objectif commun, selon l'association interconfessionnelle organisatrice, est de rendre l'avortement inutile en Autriche. La manifestation, organisée chaque année depuis 2006, était rythmée par des ballons roses, une musique joyeuse et une participation majoritairement composée de jeunes et de familles, comme l'a résumé Felicitas Trachter, présidente de la « Marche pour la vie ». Grâce à une importante présence policière, aucun incident n'a été à déplorer.

    Il n'y a pas eu de confrontation directe avec les contre-manifestants qui avaient appelé sur les réseaux sociaux pour perturber la marche. Trois évêques catholiques, Klaus Küng, Franz Scharl et Stephan Turnovszky, ont également participé au plus grand rassemblement pro-vie d'Autriche. Au cours du programme, Ruben Avram, pasteur de l'Église pentecôtiste roumaine de Brunn am Gebirge et membre de la direction de la communauté chrétienne Elim, a évoqué la nécessité de donner la parole aux personnes sans voix dans la société, en particulier aux femmes confrontées à des conflits liés à la grossesse et aux enfants à naître. L'Autriche doit proposer des alternatives à l'avortement. « Les enfants sont une bénédiction, pas un échec ni un frein à la carrière », a insisté le prêtre.

    Le slogan « Mon choix – mon corps » pourrait être accepté à condition qu'il ne concerne que la femme, mais un enfant à naître « a son propre corps et a également droit à la vie ». Dialogue pour la vie : Petra Plonner, de l'initiative citoyenne fairaendern.at, a souligné que les femmes choisissent souvent l'avortement non pas de leur propre initiative, mais sous la pression et dans des situations de désespoir. Une pétition qu'elle a lancée auprès du gouvernement du Land de Salzbourg plaide actuellement pour un meilleur soutien aux femmes enceintes.

    Maria Czernin, de Pro Life Europe, a souligné que les conversations informelles, par exemple entre étudiants, sont souvent déterminantes pour la survie d'un enfant. Descendre dans la rue une fois par an ne suffit pas à instaurer un changement culturel favorable à la vie : il est également nécessaire de ne pas hésiter à dialoguer et d'exprimer ses propres opinions. Czernin a également critiqué le fait que les étudiants autrichiens soient contraints de cofinancer des avortements grâce à leurs cotisations à l'ÖH.

    Deux hommes politiques, Caroline Hungerländer (vice-présidente de Vienne) et Hubert Keil (Parti de la Liberté de Basse-Autriche), ont également pris la parole. Hungerländer a rapporté que l'engagement en faveur de la protection de la vie avait rencontré un rejet considérable en politique, contrastant clairement avec la joie de vivre ressentie lors de la marche. Keil a remercié les participants pour leur « geste courageux » et a souligné que la liberté « commence là où l'on est le plus vulnérable ». Le droit fondamental à la vie doit être défendu avec véhémence, car il est fondamental pour tous les autres droits fondamentaux ; pourtant, il est souvent tabou.

    Leo Stolberg, président de l'association « Jeunesse pour la vie », reconnue par la Conférence épiscopale autrichienne, a présenté la campagne internationale de prière « 40 jours pour la vie », qui se déroule à Vienne depuis deux semaines, en face d'une clinique d'avortement sur Mariahilfer Gürtel. Les premiers problèmes avec les autorités ont été résolus et, depuis jeudi, la campagne bénéficie également d'une autorisation officielle, a indiqué M. Stolberg. Menée par des bénévoles et se poursuivant jusqu'au 2 novembre, cette campagne attire l'attention sur la protection de la vie par la prière silencieuse et vise à offrir un soutien spirituel aux femmes. Il n'existe pas d'approche directe.

    Mgr Küng : Chaque être humain est une créature

    La veille de la marche, un office religieux présidé par Mgr Küng a eu lieu en l'église Saint-Charles de Vienne. L'évêque retraité de St. Pölten a appelé les personnes présentes à défendre courageusement la dignité de chaque être humain, de sa conception à sa mort. « Chaque être humain est une référence à son Créateur », a déclaré Mgr Küng. Il est également important d'apporter soutien et attention aux personnes en situation de crise ou d'urgence, et de leur faire comprendre qu'elles ne sont pas seules et qu'elles peuvent recevoir de l'aide. C'est particulièrement vrai pendant la grossesse. « La voix de celles qui ont déjà vécu cette expérience est particulièrement importante ici », a déclaré Mgr Küng. Le sermon a établi des liens entre la vision de la création de saint François d'Assise, célébrée samedi dans l'Église catholique, et la protection de la vie.

    Manfred M. Müller, de l'association « Prêtres pour la Vie », a décrit l'avortement comme une atteinte à la confiance fondamentale en la bonté de la création divine. Selon les estimations publiques – les statistiques ne sont pas disponibles –, entre 30 000 et 60 000 enfants sont avortés chaque année en Autriche. « Cela représente quatre à huit classes par jour dont l'existence même est niée », a déclaré le prêtre. Parallèlement, une cérémonie de prière a eu lieu au Campus Hub de Vienne, près de la gare centrale, avant la « Marche de la Vie ». Déploiement Cobra à l'église Saint-Charles. Immédiatement après la cérémonie, l'église Saint-Charles a dû être évacuée par l'unité spéciale Cobra après que les fidèles présents dans l'église ont d'abord entendu le tic-tac d'un sac placé près de la boîte à aumônes, puis, peu après, la découverte d'un sac clignotant derrière un pilier. Les deux se sont avérés être des faux. Apparemment, l'intention était de provoquer une panique générale pendant la cérémonie et de perturber la marche qui suivrait, selon le recteur de l'église Saint-Charles, Marek Pucalik, et Johannes Pasquali, de l'Association de la Joie de l'église Saint-Charles, cités dans le journal « Krone ». Ils ont qualifié l'attaque de violente et l'ont condamnée.

  • Grand événement européen pour la vie (15 octobre, Bruxelles)

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  • Le 28 septembre à Paris : une manifestation inédite pour dénoncer la persécution des chrétiens en France et dans le monde

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    D'Anna Ashkova sur Aleteia.org :

    Une première manifestation à Paris pour faire entendre la voix des chrétiens persécutés

    1.500 personnes ont manifesté à Paris contre Christianophobie en France

    La place de la Nation, à Paris, a accueilli dimanche 28 septembre une manifestation contre la christianophobie.

    29/09/25

    À la suite du meurtre d’Ashur Sarnaya, chrétien d’Orient réfugié à Lyon, un groupe de jeunes créateurs de contenus chrétiens a décidé d'organiser le 28 septembre une manifestation inédite à Paris pour dénoncer la persécution des chrétiens en France et dans le monde. Quelques 1.500 personnes se sont ainsi retrouvés place de la Nation, estiment les organisateurs.

    La place de la Nation, dans le XIIe arrondissement de Paris, a accueilli dimanche 28 septembre un rassemblement inédit : une manifestation pour interpeller l’opinion publique sur la christianophobie en France et dans le monde. Un événement pacifique, organisée par un collectif de jeunes chrétiens catholiques, protestants et orthodoxes, qui faisait suite à l’assassinat dramatique d’Ashur Sarnaya, un chrétien Irakien, handicapé, poignardé en plein direct à Lyon le 10 septembre dernier. Porté par une cinquantaine de bénévoles et soutenu par le Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), la manifestation a tenu à rester apolitique et inclusif, invitant toute personne de bonne volonté, sans distinction de convictions, à se joindre à une démarche pour défendre le respect de la liberté de croyance et d’expression. 

  • En Europe, le sécularisme persécute la foi chrétienne

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    De Clément Laloyaux sur Cathobel :

    « En Europe, le sécularisme persécute la foi chrétienne »: l’évangéliste Franklin Graham se confie en marge d’une prédication historique à Bruxelles

    Partout où il se rend, le pasteur américain draine les foules. Demain, l'ING Arena (ex-Palais 12) sera pleine à craquer ! Nous avons rencontré le révérend Franklin Graham à la veille de l'évènement.

    Ce samedi 27 septembre, l’ING Arena accueille un grand festival protestant évangélique. Près de 620 Eglises de Belgique et 14.000 participants seront de la partie aux côtés de l'évangéliste américain Franklin Graham. Si personne ne sait encore la teneur de la prédication que prononcera ce pasteur proche de Donald Trump, celui-ci s'est exprimé en conférence de presse sur le "déclin de l’Eglise" en Europe, l’assassinat de Charlie Kirk et d’autres sujets brûlants.

    Ce 27 septembre 2025, 14.000 fidèles provenant de toute la Belgique convergeront vers le Heysel pour un évènement évangélique massif : le Festival of Hope (Festival de l'Espoir). L'ING Arena, anciennement Palais 12, sera remplie jusqu’au dernier siège. Ouvert à tous et entièrement gratuit, le festival débutera à 18h avec des concerts live, avant de se poursuivre par des temps de prière et des prêches.

    Point culminant de la soirée : la prédication du révérend Franklin Graham, évangéliste de renommée mondiale. Le pasteur américain est arrivé il y a deux jours à Bruxelles, entamant son séjour par un peu de tourisme.

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  • 1-2 octobre : 31ème pèlerinage familial de tradition à Foy-Notre-Dame

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    Le pèlerinage traditionnel de Foy-Notre-Dame (Rochefort, Belgique) se tiendra les :

    • Samedi 4 octobre 2025 : pèlerinage des jeunes, avec marche, enseignements et messe, pour former la jeunesse à une foi joyeuse et enracinée.
    • Dimanche 5 octobre 2025 : pèlerinage des familles, marqué par la messe traditionnelle et une procession mariale vers le sanctuaire de Notre-Dame de Foy, protectrice des pèlerins depuis le XVIIᵉ siècle.

    Ce pèlerinage est :

    • profondément enraciné dans la Tradition liturgique et spirituelle de l’Église,
    • soutenu par les autorités diocésaines,
    • ouvert à tous, avec un prix volontairement très accessible, afin que jeunes, familles nombreuses et fidèles attachés à la liturgie traditionnelle puissent y participer largement,
    • marqué par une atmosphère joyeuse, fervente et familiale.

    Toutes les informations sont disponibles sur https://www.pelefoy.be

  • La Marche pour la Vie a rassemblé 7 000 participants à Berlin et Cologne

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    De kath.net/news :

    « La société se réveille : le droit à la vie est un droit humain »

    21 septembre 2025

    La Marche pour la vie a rassemblé 7 000 participants à Berlin et Cologne. Cette marche est un signal clair adressé aux politiciens pour promouvoir des alternatives de vie et pour veiller à ce que l'avortement et le suicide assisté ne soient pas encouragés.

    Berlin - Cologne (kath.net/Bundesverband Lebensrecht) « D'un bébé de trois mois à une arrière-grand-mère de 89 ans : la 21e Marche pour la vie à Berlin et la troisième Marche pour la vie à Cologne ont démontré de manière impressionnante que le droit à la vie est une question qui nous concerne tous. Des personnes, non seulement d'Allemagne, mais du monde entier, se sont engagées à défendre publiquement la dignité humaine et le droit à la vie de chaque être humain. Elles ont assisté à des événements de grande envergure qui ont abordé des questions importantes de manière pacifique, objective et humaine et ont présenté des exemples impressionnants de mise en œuvre concrète de la dignité humaine. » Telle est la déclaration d'Alexandra Linder, présidente de l'Association fédérale pour le droit à la vie, à l'occasion de la Marche pour la vie qui se tiendra aujourd'hui à Berlin et Cologne, le 20 septembre 2025.

    Le professeur Holm Schneider a raconté l'histoire d'une famille berlinoise courageuse qui, avec son soutien, a pris le risque de mettre au monde des quadruplés. L'alternative aurait été l'avortement d'au moins un enfant.

    Johanna Durairaj, qui vit en Inde avec sa famille, y construit une structure pro-vie, allant d'une ligne d'assistance téléphonique à des formations professionnelles et des foyers pour les jeunes femmes enceintes qui, autrement, se retrouveraient à la rue.

    De près, les participants ont pu rencontrer des personnes courageuses, comme le pharmacien berlinois Andreas Kersten, qui, malgré les plaintes, les attaques contre sa pharmacie et les poursuites judiciaires, est resté déterminé et a refusé de vendre des médicaments pouvant provoquer des avortements précoces, comme la pilule du lendemain.

    Les jeunes étaient également présents : à Berlin comme à Cologne, des jeunes engagés ont témoigné de leur travail de rue et de la difficulté de débattre pacifiquement avec ceux qui pensent différemment.

    La liberté de conscience a également été un sujet de discussion à Cologne, avec l'intervention du Dr Felix Böllmann, avocat chez ADF International.

    La sage-femme Sarah a parlé de son travail passionnant et de la valeur de la vie, tandis que le Dr Elisabeth Luge a insisté sur l'importance de la prévention des grossesses non désirées. 

    Ces grands événements, qui ont rassemblé près de 7 000 participants (environ 4 000 à Berlin et environ 3 000 à Cologne), ont également envoyé un signal clair aux responsables politiques, avec des revendications concrètes pour promouvoir des modes de vie alternatifs et garantir que l'avortement et le suicide assisté ne soient pas encouragés.

    Selon Alexandra Linder, présidente de l'Association fédérale pour le droit à la vie, cela représente toujours une capitulation de l'État et de la société face à des problèmes pourtant solubles. Heureusement, la société prend de plus en plus conscience des principes éthiques et des services de soutien.

    La prochaine Marche pour la vie à Berlin et Cologne aura lieu le samedi 19 septembre 2026.

    Photo de la Marche pour la vie Berlin 2025 (c) Association fédérale pour le droit à la vie

    EWTN : Marche pour la vie 2025 de Berlin et Cologne/Lifestream

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  • Face au lobby LGBTQ, le silence ne suffit plus

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    De Riccardo Cascioli sur la NBQ :

    Le silence ne suffit plus face au lobby LGBTQ

    La démonstration de force des groupes LGBTQ à Saint-Pierre et leur événement jubilaire, ainsi que la complicité évidente de la machine vaticane, exigent une réponse appropriée : la défense de la morale catholique et le sens du Jubilé sont en jeu.

    10_09_2025

    Revenons au cas du pèlerinage jubilaire LGBTQ à Saint-Pierre le 6 septembre, car la gravité des événements ne peut être sous-estimée. Il convient de souligner au moins deux aspects de cette histoire.

    Tout d'abord, le vaste réseau de complicité qui a permis la mini-Gay Pride témoigne de l'ampleur et de la puissance du lobby gay au Vatican. L'affichage de symboles et de slogans LGBTQ, à commencer par la croix arc-en-ciel du Jubilé, l'importante publicité entourant cet événement, l'exploitation habile par le père James Martin d'une audience privée avec Léon XIV, et le silence obstiné du Bureau de presse du Vatican malgré les demandes insistantes d'explications, sont éloquents.

    Il y a un cerveau derrière tout cela, et bien que le pape n'ait pas accepté d'audiences spéciales, de baisemains ou de bénédictions, le plan a réussi. Des photos de couples homosexuels militants entrant main dans la main à Saint-Pierre, d'autres arborant des accessoires arc-en-ciel, et d'autres encore portant des t-shirts avec des phrases vulgaires, ont fait le tour du monde et ont fait flotter un nouveau drapeau au Vatican.

    Il faut le préciser une fois de plus : il ne s’agit pas d’accueillir des homosexuels qui, comme tous les pèlerins, viennent à Rome pour un chemin de conversion, un engagement à orienter leur vie vers Dieu. Non, il s’agit de groupes organisés qui prônent la normalisation d’actes que l’Église a toujours considérés comme un péché grave. Ces groupes exigent que l’Église se convertisse à eux et, malheureusement, ils rencontrent des évêques qui les soutiennent, comme Mgr Francesco Savino, évêque de Cassano all’Jonio et vice-président de la Conférence épiscopale italienne (CEI), qui a célébré leur messe jubilaire ( voir l’homélie ). En la transformant en un espace de revendications sectorielles, à l’image des syndicats, ils ont jeté une lumière négative sur le sens du Jubilé et sur la nature même d’un pèlerinage.

    Ceci est lié au deuxième point : nous avons dit précédemment que l’objectif de cet événement, comme de toutes les activités des groupes LGBTQ autoproclamés catholiques, est de normaliser l’homosexualité, c’est-à-dire de la faire accepter comme une variante normale et naturelle de la sexualité. Or, selon l’Écriture Sainte et le Catéchisme de l’Église catholique, elle fait partie des quatre « péchés qui crient au Ciel » (CEC 1867), c’est-à-dire des péchés si graves qu’ils perturbent l’ordre social et nécessitent l’intervention de Dieu pour rétablir la justice.

    En d’autres termes, les actions du lobby LGBTQ , et en particulier ce qui s’est passé le 6 septembre, sont une tentative de révolution morale, de subvertir la doctrine catholique. Comme l'avait déjà anticipé en 1986 le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, en signant la Lettre aux évêques de l'Église catholique sur la pastorale des personnes homosexuelles :
    « Aujourd'hui, un nombre toujours croissant de personnes, y compris au sein de l'Église, exercent une pression énorme pour la contraindre à accepter la condition homosexuelle, comme si elle n'était pas désordonnée, et pour légitimer les actes homosexuels. Ceux qui, au sein de la communauté de foi, militent dans cette direction entretiennent souvent des liens étroits avec ceux qui agissent en dehors d'elle. Ces groupes extérieurs sont désormais animés par une vision opposée à la vérité sur la personne humaine, pleinement révélée à nous dans le mystère du Christ. (…)
    (…) Au sein même de l'Église, un mouvement a émergé, composé de groupes de pression aux noms et aux tailles variés, qui tente de s'autoproclamer représentant de toutes les personnes homosexuelles catholiques. En réalité, ses adeptes sont pour la plupart des personnes qui ignorent l'enseignement de l'Église ou cherchent à le subvertir d'une manière ou d'une autre. Il s'agit de se rassembler sous son égide. du catholicisme, les personnes homosexuelles qui n’ont pas l’intention d’abandonner leur comportement homosexuel.

    Tentative de révolution morale, subversion de la doctrine catholique : l’offensive a éclaté, de manière flagrante, à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre. L’enjeu est donc considérable. Ayant pu compter sur le soutien du pape François, ils tentent désormais, dans un contexte de transition et de réflexion, de forcer la main à Léon XIV : avec des gestes de plus en plus audacieux et en s’appuyant sur de vastes complicités au sein de l’appareil vatican, comme nous l’avons vu cette fois-ci.

    Jusqu'à présent, le pape Léon n'a pas dit un mot sur le sujet, évitant toute implication médiatique personnelle ; cette fois encore, il n'a accordé aucune audience spéciale, envoyé aucun message ni prononcé un discours à l'Angélus. Mais face à l'audace des organisations LGBTQ et à l'impact médiatique de leurs initiatives, la stratégie de l'esquive ne suffit plus. D'autant plus que le silence du bureau de presse, souvent prompt à intervenir sur d'autres sujets (voir les éclaircissements immédiats concernant la récente audience accordée au président israélien Isaac Herzog ), suscite des interrogations.

    Il est indéniable, comme l'a souligné Robert Royal dans The Catholic Thing , que le 6 septembre est le premier événement jubilaire « pour des groupes célébrant un péché », et le silence, qu'on le veuille ou non, légitime ceux qui promeuvent ce programme. Le pape Léon XIV, confronté aux profondes divisions de l'Église, a jusqu'à présent sagement démontré sa capacité à s'adapter sans provoquer de divisions ; mais si les modalités du pèlerinage jubilaire LGBTQ, comme nous le pensons, ont toutes les caractéristiques d'une embuscade, des signaux plus forts sont nécessaires.

  • Le Royaume-Uni organise la plus grande Marche pour la vie de son histoire

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    Du Catholic Herald :

    8 septembre 2025

    Le Royaume-Uni organise la plus grande Marche pour la vie de son histoire

    Le samedi 6 septembre, les rues de Londres ont été le théâtre de la plus grande Marche pour la vie jamais organisée au Royaume-Uni, avec plus de dix mille défenseurs du droit à la vie réunis dans une manifestation pacifique et joyeuse pour soutenir les enfants à naître et leurs parents. Marqué par une présence remarquable de jeunes, de familles et d'enfants, l'événement a mis en évidence un élan générationnel croissant au sein du mouvement pro-vie britannique, malgré les origines très différentes de nombreux participants.

    La marche de cette année a été importante non seulement par son ampleur, mais aussi par le message profond d'unité qu'elle a envoyé à toutes les confessions chrétiennes. Sept évêques catholiques romains, deux évêques de l'Église d'Angleterre, des membres du clergé orthodoxe, des pasteurs évangéliques et des leaders chrétiens de tout le Royaume-Uni se sont tenus côte à côte dans une puissante démonstration de solidarité. Un message spécial de soutien du pape Léon XIV a été lu à la foule, offrant encouragement et bénédictions.

    La marche a été précédée d'un sommet sur les droits humains pro-vie, avec un panel juridique et des interviews en direct de femmes touchées par l'avortement, des sessions pour les enfants de tous âges et des stands de nombreuses organisations pro-vie présentant leur travail.

    Les discours principaux ont été prononcés par Carla Lockhart, députée pro-vie, Sara Spencer, sage-femme écossaise (censurée pour sa position pro-vie), Isabel Vaughan-Spruce, codirectrice de March for Life UK (actuellement sous enquête policière pour avoir prié en silence près d'un centre d'avortement), et Josiah Presley, survivant de l'avortement. Chaque discours a mis en évidence le coût personnel et politique de la défense de la vie, mais aussi l'espoir et la conviction qui alimentent le mouvement.

    Josiah Presley a partagé son témoignage profondément émouvant, celui d'un survivant d'une tentative d'avortement chirurgical, élevé par des parents adoptifs aimants. Autrefois rempli d'amertume, il a raconté comment sa rencontre avec Jésus-Christ à l'âge de seize ans a changé sa vie. Il a exhorté la foule à ne pas se contenter de dire la vérité, mais à agir en conséquence.

    Malgré un contexte tendu en raison d'une manifestation pro-avortement bruyante, la foule de la Marche pour la vie, qui la dépassait largement en nombre, est restée pacifique, joyeuse et résolue, un contraste frappant remarqué par de nombreux spectateurs.

  • Jubilé : le pape Léon XIV n’a pas béni le pèlerinage arc-en-ciel, ne l’a pas nommé ni commenté

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    Lu sur Tribune Chrétienne :

    Le pape Léon XIV traité de « machiavélique » par les « pèlerins gays » : retour sur un mensonge médiatique

    Déçus de ne pas retrouver les élans du très complaisant François, les pèlerins arc-en-ciel ont découvert un pape Léon XIV qui n’a pas béni ce pèlerinage, ne l’a pas nommé, ne l’a pas commenté. Un silence ressenti comme une gifle par ceux qui espéraient une reconnaissance

    « Léon XIV ne concède pas, il calcule. Il n’ouvre pas les portes, il évite simplement de les fermer » : ces mots violents ne viennent pas de la plume d’un éditorialiste catholique conservateur mais de la journaliste italienne Mandalina Di Biase, sur le site militant Gay.it. Ce jugement cinglant révèle la frustration des activistes LGBT, qui, loin de célébrer une reconnaissance ecclésiale, se disent « trahis par le silence » du pape.

    En France, certains médias, dont La Croix, ont voulu présenter ce pèlerinage comme un « jubilé gay » reconnu par l’Église, accréditant l’idée d’une reconnaissance implicite de l’identité LGBT. Or, les premiers à démentir cette fable sont précisément ceux qui espéraient cette reconnaissance.

    Sur Gay.it, Mandalina Di Biase écrit : « Léon XIV n’a pas prononcé ne serait-ce qu’une seule parole pour le pèlerinage catholique LGBT au Jubilé. » Et encore : « À l’Angélus qui suivait la canonisation d’Acutis et de Frassati, aucun mot du pape américain pour les 1 500 fidèles queer qui, quelques heures plus tôt, traversaient la Porte Sainte : une procession approuvée mais non nommée, existante et pourtant invisible. » Autrement dit : même leurs propres médias admettent qu’il n’y a eu ni geste ni parole pontificale.

    Ce que la presse militante omet sciemment de rappeler est tout aussi révélateur. L’entrée dans la basilique Saint-Pierre a été marquée par des provocations ouvertes : une croix arc-en-ciel brandie pour franchir la Porte Sainte en lieu et place de la croix officielle du Jubilé, un sac à dos proclamant « fottere le regole » – « baiser les règles » – porté par un couple de pèlerins, un exhibitionnisme prévisible qu’aucun service n’a empêché. Ces gestes ne sont pas des témoignages de foi mais des actes de défi et d’agression symbolique, visant à instrumentaliser un lieu sacré et à humilier les fidèles.On peut d’ailleurs regretter qu’au moment du franchissement des portes de la basilique Saint-Pierre, les « pèlerins arc-en-ciel », souvent vêtus de manière peu conforme au respect dû à un lieu sacré, n’aient pas été rappelés à l’ordre par les services de sécurité. Ceux-ci exigent normalement une tenue décente pour entrer dans la basilique.

    Ce contraste entre les provocations tolérées dans la basilique et l’absence de réaction officielle éclaire d’autant mieux la virulence des critiques formulées ensuite par Mandalina Di Biase. En effet Le ton de la journaliste est sans équivoque :

    « Léon XIV ne concède pas, il calcule. Il n’ouvre pas les portes, il évite simplement de les fermer : un geste machiavélique déguisé en miséricorde. »

    Il est frappant de voir que ce sont les militants eux-mêmes qui qualifient le pape de « machiavélique ». Ce vocabulaire trahit une colère : ils attendaient une validation explicite, ils n’ont eu que l’indifférence. Ils espéraient une rupture historique, ils n’ont trouvé qu’un silence ferme. Là où les médias français voient une « reconnaissance », les militants parlent, eux, de « trahison ».

    Le pape Léon XIV n’a pas béni ce pèlerinage, il ne l’a pas nommé, il ne l’a pas commenté. Le silence qu’il a choisi ressemble à une indifférence prudente face à un événement qui n’avait, aux yeux de l’Église, aucune valeur ecclésiale.

    Comme le reconnaît Di Biase : « Pour les personnes catholiques LGBTIAQ+ dans l’Église de l’Américain Prevost, il n’y a que le silence. » Voilà la vérité : il n’y a jamais eu de « jubilé gay » reconnu par l’Église. Il n’y a eu qu’une marche militante, instrumentalisée par certains médias pour fabriquer une reconnaissance qui n’existe pas.

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  • La basilique Saint-Pierre accueillera une messe tridentine à l’occasion du pèlerinage Ad Petri Sedem

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    De Tribune Chrétienne :

    [ LITURGIE ] Le Pape Léon XIV tend la main aux « tradis » : vers la fin d’un long purgatoire pour les fidèles traditionnalistes ?

    La basilique Saint-Pierre accueillera de nouveau une messe tridentine à l’occasion du pèlerinage Ad Petri Sedem

    Le climat autour de la liturgie traditionnelle pourrait connaître un infléchissement. Selon le site messainlatino.it , le pape Léon XIV a donné son accord pour qu’une messe en rite tridentin soit célébrée dans la basilique Saint-Pierre de Rome, le samedi 25 octobre prochain. La célébration, prévue à l’autel de la Chaire, s’inscrira dans le cadre du pèlerinage Ad Petri Sedem (anciennement Summorum Pontificum), qui réunit chaque automne des prêtres, religieux et fidèles du monde entier. La messe sera présidée par le cardinal Raymond Burke, figure emblématique du courant attaché au missel de 1962.

    « Une grande nouvelle : le cardinal Burke célébrera la Sainte Messe à Saint-Pierre lors du prochain pèlerinage Summorum Pontificum ! (Rome, 24-26 octobre 2025)Après la belle annonce faite il y a quelques jours concernant la célébration des vêpres pontificales par le cardinal Matteo Maria Zuppi (ICI), une communication extraordinaire nous est parvenue officiellement de Christian Marquant, président du Coetus Internationalis Summorum Pontificum, au sujet de la 14e Peregrinatio ad Petri Sedem, qui se tiendra à Rome et à la Cité du Vatican du 24 au 26 octobre : le cardinal Raymond Leo Burke, Patron émérite de l’Ordre souverain militaire de Malte, célébrera la Sainte Messe pontificale à l’autel de la Chaire de saint Pierre le samedi 25. » ( extrait de messainlatino.it )

    Depuis deux ans, les pèlerins n’avaient plus obtenu l’autorisation de célébrer à Saint-Pierre, conséquence des restrictions introduites après la publication de Traditionis custodes en 2021. Pour les fidèles attachés au rite ancien, cette décision avait été vécue comme une mise à l’écart. L’autorisation accordée par Léon XIV marque donc une rupture avec cette période de blocage.Soucieux de maintenir l’unité liturgique autour de la messe de Paul VI, le pape Léon XIV n’entend pas bouleverser la place de la liturgie réformée. Mais en acceptant cette célébration, il manifeste une volonté d’apaisement. Dans ses interventions récentes, il a rappelé que la beauté de la liturgie ne divise pas, elle rassemble quand chacun cherche à glorifier Dieu et non à défendre son camp .

    Le choix du pape prend une portée symbolique forte. La messe tridentine célébrée à Saint-Pierre sera scrutée par les observateurs. Pour les communautés « tradi », ce sera un signe clair que Rome ne les exclut plus.

    En France, depuis la publication de Traditionis custodes, plusieurs diocèses ont en effet réduit drastiquement le nombre de messes tridentines, parfois en fermant des lieux de culte où elles étaient célébrées depuis des décennies. Les communautés attachées au rite ancien s’y sentent marginalisées, voire suspectées d’infidélité à l’Église. Le geste du pape, en ouvrant à nouveau les portes de Saint-Pierre, offre un contraste saisissant avec la volonté d’exclusion de certains épiscopats. Il pourrait relancer le débat français sur la place de ces fidèles, nombreux et jeunes, qui se sentent malmenés mais qui expriment pourtant, comme à Rome, leur attachement au successeur de Pierre. La célébration d’octobre prendra ainsi valeur de test : l’ouverture romaine marquera-t-elle un tournant, ou restera-t-elle un geste isolé sans conséquence pour l’Eglise de France ?

    La question reste ouverte : ce qui est certain, c’est que la célébration d’octobre sera un moment de vérité pour mesurer la capacité de l’Église à conjuguer diversité des sensibilités et fidélité à Rome.

  • L'un des parcs d'attractions les plus célèbres au monde, situé en Vendée, a pour fil conducteur l'identité chrétienne de la France et de l'Occident.

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    De Solène Tadié sur le NCR :

    L'âme catholique de la France à l'honneur au Puy du Fou

    L'un des parcs d'attractions les plus célèbres au monde, situé en Vendée, a pour fil conducteur l'identité chrétienne de la France et de l'Occident.

    L'histoire des Vikings, y compris ses débuts chrétiens, est dramatisée ici.
    L'histoire des Vikings, y compris ses débuts chrétiens, est ici dramatisée. (photo : Solène Tadié)

    LES EPESSES, France — Dans la chaleur du mois d'août, sous les grands arbres de Vendée et parmi les artisans à l'œuvre — sculptant le bois, sculptant des saints, soufflant du verre, fabriquant des bougies, façonnant des bijoux et enluminant des manuscrits — l'atmosphère du Puy du Fou transporte les visiteurs dans un autre monde.

    Fondé en 1977, ce vaste parc à thème historique ne ressemble à aucun autre : une institution culturelle où l'histoire n'est pas racontée mais incarnée, sur de grandes scènes, dans des villages immersifs et à travers un patrimoine vivant.

    Chaque recoin de ce territoire, autrefois marqué par la Révolution française (1789-1799) et les tragédies de l'insurrection vendéenne (1793-1796), raconte des histoires de martyrs, de nobles, de paysans, de révolutionnaires et de rois. Ces épisodes, marqués à la fois par la gloire et le deuil, sont unis par l'identité chrétienne qui a façonné la grandeur durable de la France.

    Au fil des ans, le parc a acquis une renommée internationale, et a récemment été couronné à Hollywood en 2024 par le prix du « Meilleur spectacle du monde ». Parmi les distinctions précédentes, citons celles de « Meilleur parc du monde » à Los Angeles (2012) et Orlando (2014), de « Meilleur spectacle de l'année » à Londres (2020) et de « Meilleur spectacle du monde » à Vienne (2023).

    L'histoire comme protagoniste

    Pour comprendre ce qui distingue le Puy du Fou, Nicolas de Villiers, son actuel président et fils du fondateur Philippe de Villiers, souligne d'abord l'ampleur et l'ambition du parc. Plus qu'un parc de loisirs, c'est une vaste scène où l'histoire elle-même est protagoniste. 

    Mousquetaires, fidèles à la reine Anne/Puy du Fou
    Une émission explique les Mousquetaires, fidèles à la reine Anne et en conflit avec le cardinal de Richelieu, qui fut également premier ministre de France. (Photo : ARTHUR AUMOND, avec l'aimable autorisation du Puy du Fou) ARTHUR AUMOND

    Les visiteurs déambulent dans des villages immersifs, s'assoient dans de grandioses arènes ou dînent dans des hôtels à thème où chaque détail est méticuleusement étudié. Villiers a souligné que la véritable force du Puy du Fou réside dans son universalité. 

    « Au Puy du Fou, nous n'essayons pas de flatter les modes passagères ; nous cherchons à surprendre les visiteurs avec ce qui est intemporel », a-t-il déclaré au Register, soulignant que le parc cherche à éveiller des désirs plus profonds à travers la beauté, l'histoire et des idéaux qui s'élèvent au-dessus des distractions de la vie moderne. 

    Cette vision est visible partout : dans la précision des costumes et de l'architecture qui transportent les spectateurs à travers les siècles, et dans l'engagement envers une narration qui transcende les idéologies. Pour Villiers, le Puy du Fou doit rester un haut lieu , un lieu élevé où le public est uni par une beauté et une mémoire communes.

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