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conférences, spectacles, manifestations

  • Le bienheureux Aloysius Stepinac (10 février) - un témoignage de foi, de persévérance et d'espérance

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    Du Sismografo (Ivan Tašev, Glas Koncila) (archive du 24 mars 2023):

    La conférence intitulée "Le bienheureux Aloysius Stepinac - un témoignage de foi, de persévérance et d'espérance" s'est tenue au Parlement européen

    La conférence intitulée "Le bienheureux Aloysius Stepinac - un témoignage de foi, de persévérance et d'espérance" s'est tenue au Parlement européen le 21 mars. Elle était organisée par l'eurodéputée croate Željana Zovko. Parmi les intervenants figuraient des historiens et des représentants de l'Église.

    "Dans les circonstances du totalitarisme le plus sombre, l'archevêque Stepinac mérite la place d'un homme juste", a déclaré l'eurodéputée Zovko, soulignant que son souhait était de contribuer à la préservation de la figure du bienheureux Stepinac et de promouvoir la vérité sur sa vie et son héritage. "Cet événement a d'autant plus de poids qu'il est centré sur une personne qui a également été victime d'un régime totalitaire. En tant que membre du groupe pour la promotion de la culture de la mémoire, je suis fermement engagé dans la condamnation de tous les régimes totalitaires", a déclaré M. Zovko.

    Le postulateur de la cause du bienheureux Aloysius Stepinac, Mgr Juraj Batelja, a déclaré que la grande propagande serbe et communiste avait répandu des contre-vérités et des demi-vérités sur l'archevêque Aloysius Stepinac de Zagreb pendant des décennies, et que leur gouvernement avait convaincu le public que l'Église catholique était une institution fasciste et antisémite.

    "Le régime du gouvernement impie a interdit à l'Église toute possibilité de faire connaître la vérité au public. C'est ainsi que le meurtre judiciaire de l'archevêque Stepinac a pratiquement commencé et a été commis, et ils ont essayé d'imposer le mensonge comme la vérité", a déclaré Mgr Batelja, qui a également ajouté que lorsque les premiers juifs exilés d'Allemagne et de Pologne ont commencé à arriver à Zagreb en 1936, l'archevêque coadjuteur Stepinac s'est placé à la tête du comité chargé de s'occuper de ces personnes et de collecter des fonds pour leur permettre de vivre une vie décente et d'avoir un emploi. "De nombreuses lettres d'appréciation de la part de juifs, de particuliers et d'institutions juives témoignent d'une activité aussi étendue et animée", a déclaré M. Batelja.

    Le chargé d'affaires de la nonciature apostolique auprès de l'UE, Mgr Hrvoje Škrlec, a expliqué dans sa conférence qui était Alojzije Stepinac et dans quel environnement social et politique il a agi en tant qu'archevêque de Zagreb. "À l'étranger, nombreux sont ceux qui ont cru à l'innocence de Stepinac. Par exemple, le prix Nobel français François Mauriac a écrit qu'Aloysius Stepinac avait été condamné pour avoir refusé de couper les liens avec le pape. En Serbie, la critique de ce verdict a toujours été et reste encore un sujet presque tabou. Alors que la majorité des évêques et des prêtres de l'Église orthodoxe serbe et l'opinion publique en Serbie considèrent Stepinac comme coupable, certains ne partagent pas cette opinion, comme par exemple l'évêque Dositej de Zagreb, dont la vie a été sauvée par Alojzije Stepinac, et l'évêque Dionysius du Canada", a déclaré Mgr Škrlec.

    La traduction anglaise du livre de Mgr Batelja "Blessed Alojzije Stepinac - Saving Jews and Serbs in the World War II" a été présentée lors de la conférence. Les historiens Dr. Robin Harris et Dr. Ester Gitman ont parlé plus en détail du livre, tandis qu'Ivan Vučak, le prêtre de la paroisse de Krašić, a parlé de Stepinac et de son attitude envers les Juifs de Krašić.

  • Tenneville, 12 février : le Collège Notre-Dame au Coeur d'Or ouvre ses portes

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    Nous sommes heureux de vous accueillir le mercredi 12 février de 14h à 19h pour notre journée Portes Ouvertes. Venez découvrir le collège ! Prévoyez une à deux heures de visite.

    Au programme :
    •⁠ ⁠Rencontre avec la direction, les professeurs, les élèves qui se feront un plaisir de répondre à toutes vos questions.
    •⁠ ⁠Visite guidée des locaux : salles de classe, internat, lieux de vie.
    •⁠ ⁠Présentation de nos enseignements et des piliers éducatifs du collège.
    •⁠ ⁠Animations assurées par les élèves et leurs professeurs.

    N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez prendre rendez-vous à une autre date.

    Explorer le site du Collège : https://www.collegecoeurdor.be/

  • Terres de Mission n°396 - Un débat passionnant sur la messe traditionnelle

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    Terres de Mission n°396 - Un débat passionnant sur la messe traditionnelle

    26/01/2025  

    Terres de Mission organise un débat exceptionnel entre Jean-Pierre Maugendre, directeur de Renaissance catholique, et Christophe Geffroy, directeur du mensuel "La Nef". Tous deux sont ce que l'on appelle souvent des "traditionalistes", c'est-à-dire des catholiques attachés à la liturgie traditionnelle. Mais Christophe Geffroy défend l'idée que défendre la messe traditionnelle ne doit pas s'accompagner d'une critique de la nouvelle messe, tandis que Jean-Pierre Maugendre considère, au contraire, que l'un des arguments en faveur de la messe traditionnelle réside dans le caractère équivoque de la nouvelle. Un débat passionnant (et courtois) qui touche à la question de l'obéissance dans l'Eglise et de la fidélité à la Tradition et au Magistère.

  • Marche pour la vie à Washington : le nouveau président s'engage à défendre hardiment la vie et la famille

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    De Kate Scanlon sur Catholic Standard :

    Marche pour la vie

    Le président Trump annonce par vidéo au rassemblement de la Marche pour la vie qu'il défendra hardiment la vie et la famille

    24 janvier 2025

    WASHINGTON (OSV News) - Le président Donald Trump s'est engagé à « défendre fièrement les familles et la vie » dans un message vidéo à l'occasion de la 52e Marche annuelle pour la vie, le 24 janvier.

    M. Trump, qui a pris ses fonctions quelques jours auparavant, a délivré le message à la foule lors du rassemblement qui a précédé l'événement, tandis que le vice-président JD Vance s'est adressé aux marcheurs en personne.

    S'appuyant sur un message anti-avortement après avoir tenté d'adopter un ton modéré sur la question pendant sa campagne, M. Trump a déclaré qu'il était « si fier de participer » au processus visant à renverser l'arrêt Roe v. Wade rendu en 1973 par la Cour suprême des États-Unis.

    Lors de sa troisième candidature républicaine à la Maison-Blanche, M. Trump a affirmé que l'avortement devait relever de la compétence des États et non du Congrès, et a déclaré qu'il opposerait son veto à une interdiction fédérale de l'avortement si celle-ci parvenait sur son bureau. À plusieurs reprises, M. Trump a attribué à la question de l'avortement et aux électeurs pro-vie la responsabilité de la contre-performance du parti républicain lors des élections de mi-mandat de 2022.

    Mais M. Trump a déclaré aux manifestants : « À toutes les personnes très spéciales qui défilent aujourd'hui dans ce froid glacial, je sais que vos cœurs sont chauds et que vos esprits sont forts parce que votre vision est très, très pure : forger une société qui accueille et protège chaque enfant comme un beau cadeau de la main de notre Créateur ».

    Parmi les premières mesures de son second mandat, M. Trump a gracié 23 personnes qui, selon lui, avaient été indûment poursuivies par l'administration Biden en vertu de la loi sur l'accès aux cliniques (Federal Access to Clinic Entrances Act, ou FACE Act), qui interdit notamment d'obstruer l'entrée d'une clinique pratiquant l'avortement.

    M. Trump a évoqué ces grâces dans ses commentaires, déclarant que ces personnes avaient été « persécutées par le régime de M. Biden ».

    Dans les remarques qu'il a faites aux journalistes à la Maison Blanche avant de partir enquêter sur les catastrophes en Caroline du Nord et en Californie, M. Trump a été interrogé sur la manifestation en faveur de l'avortement.

    « Nous avons hâte de le voir », a-t-il répondu. « JD Vance, notre vice-président, sera présent et nous représentera très bien. La manifestation aura lieu dans peu de temps et, à part un peu de froid, c'est une belle journée.

    Dans un discours prononcé en personne lors du rassemblement, M. Vance a déclaré que le second mandat de M. Trump serait le « retour du président américain le plus pro-famille et le plus pro-vie de notre vie ».

    Lors de sa candidature au Sénat américain en 2022 dans l'Ohio, M. Vance, un catholique, a déclaré qu'il soutenait l'interdiction fédérale de l'avortement après 15 semaines. Mais deux ans plus tard, dans les jours qui ont précédé sa sélection comme candidat républicain à la vice-présidence, M. Vance a modéré sa position sur l'avortement, s'alignant sur M. Trump pour dire que la politique de l'avortement devrait être laissée aux États, confirmant la position déclarée de M. Trump selon laquelle il s'opposerait à une interdiction fédérale de l'avortement si le Congrès adoptait une telle loi.

    Dans une interview accordée en juillet, M. Vance a également déclaré qu'il était favorable à ce que la mifépristone, une pilule couramment utilisée pour les avortements du premier trimestre, soit « accessible ». Bien que la mifépristone puisse être utilisée dans les protocoles de soins pour les fausses couches précoces, M. Vance n'a pas nuancé sa déclaration. Près de neuf avortements sur dix ont lieu au cours du premier trimestre, et plus de six avortements sur dix sont pratiqués à l'aide de la mifépristone.

    Dans son discours lors du rassemblement de la Marche pour la vie, M. Vance a déclaré : « Je veux plus de bébés aux États-Unis d'Amérique » et a affirmé que la prise en compte des problèmes liés au coût de la vie ferait partie de cette approche.

    « Nous avons besoin d'une culture qui célèbre la vie à tous les stades, d'une culture qui reconnaît et croit vraiment que le critère de réussite nationale n'est pas notre PIB ou notre marché boursier, mais le fait que les gens sentent qu'ils peuvent élever des familles prospères et en bonne santé dans notre pays », a déclaré M. Vance.

    M. Vance a également souvent évoqué une approche politique plus agressive pour lutter contre les causes profondes de la pauvreté, en plaidant par exemple pour un salaire minimum plus élevé et en proposant un crédit d'impôt de 5 000 dollars par enfant. Certains chercheurs pro-famille ont fait état de résultats indiquant que l'octroi de solides allocations familiales aux parents pourrait avoir des effets à la fois anti-pauvreté et pro-vie en permettant aux ménages avec enfants de sortir de la pauvreté. Aux États-Unis, l'avortement est fortement corrélé aux faibles revenus, sept femmes sur dix ayant déclaré à des chercheurs de l'Institut Guttmacher qu'elles n'avaient pas les moyens d'avoir un bébé, ce qui a été un facteur important dans la décision d'avorter.

    Dans leurs discours respectifs, ni M. Trump ni M. Vance n'ont mentionné leur intention de rétablir la politique de Mexico, qui interdirait aux contribuables de financer des organisations non gouvernementales à l'étranger qui pratiquent des avortements.

    Le gouverneur Ron DeSantis, R-Fla, le président de la Chambre des représentants Mike Johnson, R-La, le chef de la majorité au Sénat John Thune, R-S.D., et le représentant Chris Smith, R-N.J., figuraient parmi les orateurs du rassemblement.

    M. DeSantis a déclaré dans son discours qu'il soutenait le décret de M. Trump visant à modifier l'interprétation du 14e amendement afin de mettre un terme à la citoyenneté de naissance, mais il a ensuite affirmé que cette décision avait suscité une couverture médiatique des préoccupations des mères d'« enfants à naître ».

    L'archevêque de Kansas City, Mgr Joseph F. Naumann, a prononcé une prière d'ouverture et a remercié la présidente sortante de la Marche pour la vie, Jeanne Mancini, pour son leadership.

    Bethany Hamilton, surfeuse professionnelle, auteur et conférencière, a raconté que lorsqu'elle a perdu son bras à la suite d'une attaque de requin, « quelqu'un est venu à mes côtés et m'a donné de l'espoir ».

    « Ils m'ont rappelé l'amour de Dieu », a déclaré Mme Hamilton, exhortant les personnes présentes à être une voix d'espoir pour celles qui sont confrontées à des grossesses dans des circonstances difficiles.

    (Kate Scanlon est reporter national pour OSV News et couvre Washington).

    Discours intégral : Le vice-président catholique JD Vance s'exprime lors de la Marche pour la vie 2025

    Texte intégral : Le président Trump s'adresse à la Marche pour la vie 2025

  • 19 mars : 15è édition de la "Marche des Hommes"

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    Communiqué de presse

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    « Qui suis-tu ? » sera le thème de la 15è édition de la Marche des Hommes avec saint Joseph ce 19 mars 2025. Plus de 300 hommes sont attendus autour de 7 abbayes et hauts lieux partout en Belgique.

    Orval, le 22 janvier 2024. Le mercredi 19 mars 2025 tombe un mercredi, en plein milieu de la semaine, au début du carême. Quelques centaines d’hommes vont se libérer pour se ressourcer dans la nature lors de la 15è édition de la marche des hommes avec saint Joseph.

    Autour de 7 abbayes et hauts lieux

    Partie spontanément en 2010 d'un petit noyau sans grand plan stratégique, elle se déploie cette année partout en Belgique, autour de 7 abbayes et hauts lieux, principalement trappistes. Ces 7 marches ont lieu en parallèle et ont rassemblé environ 300 hommes en 2024 : Orval, Chimay, Val-Dieu, West Vleteren, Beauraing, Diest, La Cambre.

    Depuis le lancement, plus de 1.700 hommes ont déjà marché avec saint Joseph. Cette marche s’adresse à tous les hommes, pères, époux, célibataires, prêtres, de toutes générations et de toutes conditions physiques ou sociales, croyants ou en questionnement. C’est une initiative d’hommes membres ou amis de la Communauté de l’Emmanuel en Belgique, mouvement catholique, tandis que les mères sont invitées à la marche des mères des 5 et 6 avril à Banneux.

    « Qui suis-tu ? »

    Le but de cette journée était de permettre aux participants de prendre du temps pour eux, avec les autres, avec leurs questions, et, librement, avec Dieu. Le tout sous le regard de saint Joseph, père terrestre de Jésus de Nazareth. Cet évènement est aussi une démarche de carême, cette période de 40 jours durant lesquels les chrétiens cheminent vers la fête de Pâques, cœur de la foi chrétienne. Le thème de la marche 2025 est « Qui suis-tu ? ». Dans ces temps particuliers, qui voulons-nous suivre dans le fond ? Quel leader inspirant voulons nous suivre ? Ce thème fait référence à l'évangile de Jean 14,6 où Thomas demande à Jésus : «Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment pourrions-nous savoir le chemin ?». Jésus lui répond : «Moi, je suis le Chemin, la Vérité et la Vie ; personne ne va vers le Père sans passer par moi». Et si nous devenions des "followers" de Jésus ?

    Le concept de la journée

    Le concept de la marche des hommes avec saint Joseph est simple. Après l’accueil vers 8h15 et un petit café-croissant, la journée débute par un temps de prière-louange animée avec des instruments. Le thème est expliqué pour donner la couleur de la journée. La marche fait environ 12-13km, ce qui permet des temps de pause, de témoignages en pleine nature, des moments de partage, de contemplation. Une messe est célébrée sur le parcours. Il y a de nombreuses rencontres inspirantes. La journée se termine par une dégustation de bières trappistes. Certains lieux étant plus éloignés, il est proposé d’être accueilli dès la veille, le mardi 18 mars soir, pour un temps convivial et de témoignages ainsi qu'un logement.

    « Chaque 19 mars, depuis 2010, peu importe la météo, peu importe le jour de la semaine, nous marchons. Le fait de libérer son agenda d’une journée est déjà une première étape pour un éventuel discernement important », explique José Beaudoint, directeur d’entreprise et coordinateur de la marche des hommes avec saint Joseph, autour des 7 abbayes et hauts lieux.

    Saint Joseph

    Patron de la Belgique, patron des travailleurs et des pères de familles, Saint Joseph a même sa statue sur le bureau du pape François qui l’apprécie particulièrement et ne manque pas de le faire savoir.

    « Saint Joseph, c'est un homme tout à fait fascinant, un homme de silence. Cela, c'est quand même important dans notre société d'agitation », dit l’abbé Vincent Jemine, curé de Neupré. Avec deux autres prêtres, il accompagnait la marche autour de l’abbaye de Val-Dieu en 2024 qui regroupait 75 marcheurs. « C’est un homme qui était aussi à l’écoute de ce que le seigneur attendait de lui, même dans ses songes ou à travers des événements. Les évangiles racontent que Joseph est prêt, au taquet, à faire ce que le Seigneur lui demande. Je constate que la personne de saint Joseph parle aux hommes d'aujourd'hui ».

    Informations et inscriptions

    Sites : www.marche-de-saint-joseph.be - www.sint-jozefstocht.be
    Inscriptions : https://bit.ly/MarcheSaintJoseph2025
    Page Facebook : https://www.facebook.com/marchedesaintjosephbelgique
     
    Contacts :
    Coordination : José Beaudoint : +32 (497) 06 77 66
    Resp. communication : Jacques Galloy info@marche-de-saint-joseph.be

    En partenariat avec 1RCF Belgique et les radios RCF, CathoBel/Dimanche et Egliseinfo.be.

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    Témoignages

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    José Beaudoint, coordinateur de la marche, a donné une interview sur 1RCF Belgique : podcast et article avec citations libres de droits :

    La marche des hommes avec Saint Joseph | 1RCF Belgique

    « Je suis rentré chez moi avec l’impression d’avoir passé une semaine de vacances en quelques heures ;) » Benoit

    « Merci pour cette marche de gratitude envers Dieu et la Vie. Gratitude parce que nous recevons beaucoup, et quand une situation difficile se présente, elle contient en germe un espoir à révéler. » Eric

    Lode, évêque de Gand : « Je me souviens encore de votre passage à l'abbaye d'Orval lorsque j’y étais le père abbé. Maintenant, je suis évêque à Gand. Je vous souhaite le meilleur pour cette belle initiative. Le pape François a écrit une belle lettre sur saint Joseph (Patris corde - Avec le cœur d'un père). Il le voit comme un guide pour les croyants dans les moments difficiles. Il loue son courage créatif et sa modestie, sa tendresse et sa responsabilité. Dans cet esprit, je marche avec vous dans mes pensées. Je vous porte dans mes prières. »

    « Ce rendez-vous d'homme, de tout bord, de toute la Belgique, pour partager dans un environnement magnifique autour d'une abbaye est un must. Découvrir et approfondir ma relation à Saint Joseph, père comme moi est une merveille. Le prendre en exemple devient un objectif. Lui demander de l'aide pour mes amis et ma propre famille une évidence. J'ai découvert cela grâce aux témoignages des autres. Pouvoir parler, en baissant la garde de l'homme parfait, fort sans soucis; pouvoir parler de ce que l'on vit ou a vécu; se sentir écouté sans être jugé est véritablement ce que la société n'offre pas souvent. La marche de Saint Joseph le permet. Une belle fraternité universelle en ressort entre des hommes qui au départ ne se connaissent pas obligatoirement. Cela fait du bien. ... » a témoigné Henri après avoir marché le 19 mars 2024

    François témoigne après avoir participé à l’édition 2024 : « J'ai un emploi du temps super chargé comme beaucoup de monde je pense. Faire une pause et déconnecter, pour le Seigneur, c'est vraiment chouette. Une journée complète de marche avec des temps de silence et des temps de partage fraternel, cela permet de faire le point, de relativiser certaines choses et de repartir avec un nouvel élan. »

    « Cette marche a fait beaucoup de bien. Prendre une journée de repos, d'arrêt, en semaine et confier sa journée à Saint-Joseph est un luxe », dit Pierre-Louis, architecte trentenaire. « Ce qui m’a le plus touché, c’est le temps de partage », poursuit Eric, directeur commercial. « Nous avons eu une halte de 45 minutes sur notre chemin. Cela nous a permis de partager sur le but de notre vie et de nous écouter avec beaucoup de respect alors que nous ne nous connaissions pas. Une bienveillance extraordinaire. »

  • Paris : une fois de plus, ils ont marché pour la vie

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    20 janvier 2025

    « Choisir la vie n’est pas un délit », « Liberté de conscience pour les médecins de France » Dimanche 19 janvier, alors que la loi Veil fête son 50e anniversaire (cf. 50 ans de la loi Veil : l’IVG, un « drame » devenu une « liberté »), ils étaient des milliers à se rassembler dans lune ambiance joyeuse malgré le froid sur la place du Trocadéro à l’occasion d’une nouvelle « Marche pour la vie ». Une « marche de l’anticipation » pour l’ancien ministre Philippe de Villiers qui était présent.

    En dépit de cinquante ans d’« avancées » législatives (cf. De la loi Veil à l’inscription de l’avortement dans la Constitution), les marcheurs ne baissent pas les bras : « Si les fruits ne sont pour le moment pas des victoires législatives, vous pouvez être sûr qu’ils sont cachés mais si nombreux », assure Marie-Lys Pellissier, porte-parole de la Marche pour la vie. « Nous avons perdu beaucoup de batailles, mais il est possible de changer les choses », abonde Nicolas Tardy-Joubert, son président.

    Des propositions concrètes

    Face à celles du Planning familial qui promeut un « tout IVG » (cf. Accès à l’IVG : encore et toujours plus loin ?), l’association porte 10 propositions « pour que la protection de la vie humaine devienne une priorité nationale ». La première est de « faire réaliser une étude sur l’IVG par les pouvoirs publics ou un groupe d’associations, pour mieux comprendre les causes et les conséquences de l’avortement, comme le souhaitent 88% des Français (sondage IFOP octobre 2020) ». Avec plus de 240 000 avortements en 2023 (cf. France : 243 623 avortements en 2023, un chiffre encore en hausse), le sujet ne mérite-t-il pas en effet une étude approfondie ?

    La Marche pour la vie voudrait aussi que les actes liés à une maternité soient pris en charge à 100% par la Sécurité sociale. C’est le cas pour les IVG. Alors que la France enregistre une baisse historique de la natalité en 2024 (cf. « Se réapproprier la question de la natalité, qui est celle de l’avenir même »), la première mesure à prendre ne serait-elle pas que les frais médicaux liés à la grossesse soient pris en charge par la solidarité nationale ?

    Le collectif appelle en outre à mettre en place une politique familiale « pour combattre la précarité et accompagner tous les parents pour que l’IVG ne soit jamais un choix réalisé pour des raisons économiques ». L’avortement peut-il être un choix si c’est la précarité des femmes qui les conduit à le faire ?

    Défendre les patients en fin de vie

    La Marche pour la vie s’oppose également à la dépénalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, des pratiques « contraires à la solidarité » (cf. « La fin de vie n’est pas avant tout un sujet de liberté individuelle mais de solidarité collective »).

    François Bayrou a indiqué laisser l’initiative au Parlement sur le sujet, nul doute qu’il reviendra à l’agenda de l’Assemblée nationale (cf. Fin de vie : l’« obstination déraisonnable » d’Olivier Falorni). L’association appelle, elle, à « déployer un grand plan pour que les soins palliatifs soient accessibles à tout Français qui en aurait besoin ».

    Et alors que le Planning familial fait pression pour que soit supprimée la clause de conscience spécifique à l’avortement (cf. IVG dans la Constitution : la « liberté » des femmes au détriment de la liberté de conscience ?) et que la proposition de loi sur la fin de vie entend priver les pharmaciens de leur droit à l’objection de conscience (cf. « Aide à mourir » : les pharmaciens et les établissements exclus de la clause de conscience), la Marche pour la vie veut « défendre le droit absolu à l’objection de conscience des personnels de santé ».

    L’appel est lancé. Les pouvoirs publics s’en saisiront-ils ?

  • Le pape évoque des formes de limitation de la liberté religieuse en Europe et dénonce un "soi-disant droit à l'avortement"

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    DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS 
    AUX MEMBRES DU CORPS DIPLOMATIQUE ACCRÉDITÉ PRÈS LE SAINT-SIÉGE 
    POUR LA PRÉSENTATION DES VŒUX POUR LA NOUVELLE ANNÉE

    source

    Salle des bénédictions
    Jeudi 9 janvier 2025

    _________________________________

    Excellences, Mesdames, Messieurs,

    nous nous retrouvons ce matin pour un moment de rencontre qui, au-delà de son caractère institutionnel, se veut avant tout familial : un moment où la famille des peuples est symboliquement réunie par votre présence pour échanger des vœux fraternels en laissant de côté les querelles qui divisent, et en redécouvrant plutôt ce qui unit. Au début de cette année, qui revêt pour l’Église catholique une importance singulière, notre rencontre a une valeur symbolique particulière, car le sens même du Jubilé est de “faire une pause” dans la frénésie qui caractérise de plus en plus la vie quotidienne, pour se ressourcer et se nourrir de ce qui est vraiment essentiel : se redécouvrir enfants de Dieu et frères en Lui, pardonner les offenses, soutenir les faibles et les pauvres, faire reposer la terre, pratiquer la justice et retrouver l’espérance. C’est à cela que sont appelés tous ceux qui servent le bien commun et exercent cette forme élevée de charité – peut être la forme la plus élevée de charité – qu’est la politique.

    C’est dans cet esprit que je vous accueille en remerciant tout d’abord Son Excellence l’Ambassadeur Georges Poulides, Doyen du Corps diplomatique, pour les mots avec lesquels il s’est fait l’interprète de vos sentiments communs. Je vous souhaite à tous une chaleureuse bienvenue, reconnaissant de l’affection et de l’estime que vos peuples et vos gouvernements portent au Siège Apostolique, et que vous représentez si bien. Les visites de plus de trente chefs d’État et de Gouvernement que j’ai eu la joie de recevoir au Vatican en 2024, ainsi que la signature du Deuxième Protocole Additionnel à l’Accord entre le Saint-Siège et le Burkina Faso sur le statut juridique de l’Église Catholique au Burkina Faso et de l’Accord entre le Saint-Siège et la République Tchèque sur certaines questions juridiques, conclus l’année dernière, en témoignent. En octobre dernier, l’Accord provisoire entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine sur la nomination des évêques a été renouvelé pour quatre ans, signe de la volonté de poursuivre un dialogue respectueux et constructif pour le bien de l’Église catholique dans le pays et de tout le peuple chinois.

    Pour ma part, j’ai voulu répondre à cette affection par mes récents voyages apostoliques qui m’ont conduit à visiter des pays lointains comme l’Indonésie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Timor oriental et Singapour, et plus proches comme la Belgique et le Luxembourg et, enfin, la Corse. Bien qu’il s’agisse évidemment de réalités très différentes, chaque voyage est pour moi l’occasion de rencontrer et de dialoguer avec des peuples, des cultures et des expériences religieuses différentes, et d’apporter une parole d’encouragement et de réconfort, en particulier aux personnes les plus vulnérables. À ces voyages s’ajoutent les trois visites que j’ai effectuées en Italie : Vérone, Venise et Trieste.

    Au début de cette année jubilaire, je souhaite exprimer de manière particulière ma gratitude aux Autorités italiennes, nationales et locales, pour les efforts déployés dans la préparation de Rome au Jubilé. Les travaux incessants de ces derniers mois, qui ont causé beaucoup désagréments, sont maintenant récompensés par l’amélioration de certains services et espaces publics, afin que tous, citoyens, pèlerins et touristes puissent profiter plus encore de la beauté de la Ville éternelle. Aux Romains, connus pour leur hospitalité, j’adresse une pensée particulière, en les remerciant pour la patience qu’ils ont eue ces derniers mois et pour celle qu’ils auront encore en accueillant les nombreux visiteurs qui arriveront. Je tiens également à remercier chaleureusement toutes les forces de l’ordre, la protection civile, les autorités de santé et les bénévoles qui œuvrent quotidiennement pour assurer la sécurité et le bon déroulement du Jubilé.

    Chers Ambassadeurs,

    dans les paroles du prophète Isaïe, que le Seigneur Jésus fait siennes dans la synagogue de Nazareth au début de sa vie publique selon le récit que nous a transmis l’évangéliste Luc (4, 16-21), nous trouvons résumé non seulement le mystère du Noël que nous venons de célébrer, mais aussi celui du Jubilé que nous sommes en train de vivre. Le Christ est venu             « annoncer la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs leur délivrance, aux prisonniers leur libération, proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur » (Is 61,1-2a).

    Nous commençons malheureusement cette année alors que le monde se trouve déchiré par de nombreux conflits, grands et petits, plus ou moins connus, ainsi que par la reprise d’actes odieux de terreur, comme ceux qui se sont produits récemment à Magdebourg en Allemagne et à la Nouvelle-Orléans, aux États-Unis.

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  • L’Université de la vie d’Alliance VITA : comprendre pour agir

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    L’Université de la vie d’Alliance VITA : comprendre pour agir

    Notre Université de la vie, avant de s’étendre à de nombreuses villes de France, est née du besoin d’alerter et de former des parisiens motivés en plus grand nombre pour réussir certaines de nos actions nationales, qui se tiennent dans la capitale. Nous savons, par expérience, que, pour agir dans la tempête anthropologique qui jette à bas de multiples repères d’humanité, il est indispensable de comprendre la situation. « Qu’est-ce qui se passe ? » précède le « Que puis-je faire ? ». D’où l’idée de lancer, en janvier 2006, un cycle de formation à Paris sur les enjeux du respect de la vie, sous le label ambitieux et attractif d’Université de la vie. A l’époque ce sont les permanents de l’association qui interviennent sur des formats longs, dans une salle du centre-ville : arguments, réflexion, mise en pratique. Le succès est immédiat : de tous âges, des centaines de franciliens se pressent. Les éditions annuelles se succèdent. Il se trouve qu’à chaque mois de janvier l’actualité politico-médiatique corrobore nos alertes, offrant aux participants l’opportunité d’agir : révisions successives des lois bioéthiques, évolution continue des dispositions législatives régissant l’avortement, offensive de l’euthanasie, appuyée sur l’exploitation de faits divers etc. Spécificité d’Alliance VITA, nos arguments s’enracinent dans l’expérience : celle de nos services d’écoute et des soignants VITA, à commencer par notre président d’alors, le cancérologue Xavier Mirabel, solidement formé à l’éthique. La formule « comprendre pour agir » fait ses preuves. Des étudiants rejoignent nos équipes ; des soignants nous disent à quel point ils se sentent solidifiés ; un professeur de réanimation nous encourage même à l’issue d’une des premières sessions : « L’université de la vie a renouvelé mon regard et révisé ma pratique médicale ».

    Au fil des ans, le succès de ces sessions exclusivement franciliennes incite nos équipes locales d’autres régions à les réclamer pour leur public. La technique aidant, nous nous lançons en 2014 dans un nouveau concept, celui d’une « émission » nationale. Réalisée depuis une salle parisienne, elle sera diffusée en direct dans une centaine d’autres. Chacune bénéficiera de la capacité de mobilisation, d’organisation et d’animation d’une équipe locale. Dès la première année, 6000 personnes s’inscrivent. La soif de comprendre reste la même depuis, même si le concept s’est modernisé : interventions plus brèves, élargissement des thèmes et multiplication des intervenants. La parole est donnée à des experts mais aussi à des témoins. La culture de vie peut s’étendre en tout temps, à toute personne, particulièrement dans les situations de fragilité. Des orateurs porteurs de handicaps ou responsables d’œuvres de terrain s’expriment comme des maitres en humanité. Les séquences courtes touchent ; leur qualité n’a rien à envier aux émissions de télévisions, mais la part d’interactivité n’est pas factice.

    Très vite, notre nouvelle Université de la vie a aussi pris une dimension internationale, dans les communautés francophones de Belgique, de Suisse puis d’une dizaine d’autres pays, parfois en décalé. Elle est traduite et diffusée au Portugal. L’initiative a traversé les années Covid en s’adaptant à ses contraintes. Mais sa formule résiste à l’individualisme et au « tout numérique » : les participants qui convergent vers des salles s’y rencontrent et découvrent la réalité de terrain de notre association, tandis que des témoins locaux sont invités par les équipes pour prolonger ces soirées. Ce panachage entre écrans et rencontres directes est une clé de la fécondité. Car le but n’est pas seulement d’informer : il faut aussi et surtout « mettre en mouvement ». Et pour agir, ne pas se sentir seul !

    Chaque année, le programme se renouvelle autour d’un thème qui permet d’ouvrir des angles de réflexion inédits. Les figures de l’association organisatrice croisent leurs regards avec celles d’autres mouvements, des soignants, des universitaires. Les philosophes font prendre de la hauteur. A chaque édition s’inscrivent autant d’anciens participants que de nouveaux. Chacun reçoit un livret qui l’aide à suivre ce qui est donné et de noter ce qu’il veut en garder. Au fil du temps, l’Université de la Vie a ainsi rejoint, éclairé, consolé, et aussi mobilisé des dizaines de milliers de personnes, bien au-delà de notre ambition originelle. Bienvenue à l’édition 2025 sur le thème : « Être humain et le rester demain ». En somme, à nous d’humaniser le futur !

    Tugdual Derville
    Porte-parole d’Alliance VITA

    Pour s’inscrire à l’Université de la Vie 2025 d’Alliance VITA, 3 soirées de formation bioéthique les lundis 20 janvier, 27 janvier et 3 février : https://www.alliancevita.org/

  • Le bienheureux Charles de Habsbourg, une lumière pour notre temps

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    Du sur The European Conservative :

    Le bienheureux Charles, une lumière pour notre temps

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  • Les organisateurs du Jubilé hésitent à parler de la journée LGBT prévue à Rome le 6 septembre

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    D'Edward Pentin sur le NCR :

    Les organisateurs du Jubilé et les partisans de l'initiative hésitent à parler de la journée LGBT prévue à Rome

    Les organisateurs du Jubilé du Vatican affirment qu'ils ne soutiennent ni ne s'opposent à l'événement, tandis que les personnalités qui en sont à l'origine se refusent à tout commentaire.

    11 décembre 2024

    Une association italienne de chrétiens LGBT a déclaré avoir reçu l'approbation officielle du Vatican pour effectuer un pèlerinage au Jubilé de l'année prochaine à Rome, bien que les organisateurs du Jubilé du Vatican disent qu'ils ne soutiennent ni ne s'opposent à l'événement, tandis que les personnalités qui en sont à l'origine se refusent à tout commentaire. 

    L'association La Tenda di Gionata (la tente de Jonathan) a demandé à ses membres de « retenir la date » du 6 septembre 2025 à 15 heures et a invité « toutes les associations et tous les groupes qui soutiennent les personnes LGBT+ et leurs familles à se joindre à nous lorsque nous franchirons officiellement la Porte Sainte du Jubilé à la basilique Saint-Pierre ».

    Le soir, les pèlerins LGBT, leurs parents et les agents pastoraux sont invités à une messe à l'église jésuite du Gesù, l'église baroque historique du centre de Rome, célébrée par le vice-président de la Conférence épiscopale italienne, Mgr Francesco Savino. Le Gesù accueillera également une veillée de prière pour les pèlerins la veille au soir. 

    Le Jubilé 2025, qui commence avec l'ouverture de la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre le 24 décembre et se termine le 6 janvier 2026, devrait attirer à Rome 32 millions de pèlerins du monde entier, qui pourront bénéficier d'une indulgence plénière et assister à une série d'événements spirituels et culturels. 

    Agnese Palmucci, porte-parole officiel du Jubilé, a déclaré au Register que l'association La Tenda di Gionata avait proposé de faire un pèlerinage à la Porte Sainte et qu'il avait donc été « inclus dans le calendrier général en tant que pèlerinage, au même titre que tous les autres pèlerinages que feront les autres diocèses ». 

    « Il ne s'agit pas d'un événement du Jubilé parrainé ou organisé par nous », a poursuivi M. Palmucci. « Il s'agit d'un pèlerinage organisé par cette association qui, comme les autres diocèses, organismes et associations, fera le pèlerinage comme elle l'entend. 

    Le quotidien italien Il Messaggero a qualifié l'événement prévu de « nouveauté absolue, impensable il y a encore quelques années, fruit d'une pastorale qui s'étend à des groupes habituellement considérés comme marginaux ». 

    Francis DeBernardo, rédacteur en chef du site web de défense des LGBT New Ways Ministry, a déclaré que la nouvelle l'avait profondément touché, car il se souvenait de la résistance à l'homosexualité à Rome lors du Jubilé de 2000. « Si l'événement de 2025 peut sembler un petit pas, si on le compare à la façon dont le Vatican a réagi à la présence d'homosexuels à Rome en 2000, nous pouvons constater qu'un changement radical s'est produit en termes de réponse aux personnes LGBTQ+ », a-t-il écrit sur le site web de New Ways. « Cette évolution ne s'est pas produite du jour au lendemain, mais elle est le fruit de nombreux petits pas qui ont préparé le terrain. New Ways a été dénoncé à la fois par la conférence épiscopale américaine et par le bureau doctrinal du Vatican pour avoir semé la confusion parmi les fidèles catholiques en matière de morale sexuelle.

    Dans le quotidien catholique La Nuova Bussola Quotidiana, Luisella Scrosati a qualifié les événements prévus de « défaite non seulement de la doctrine morale de l'Église, mais aussi de son activité pastorale » et a noté que ces associations qui promeuvent l'homosexualité en tant qu'identité et ne tolèrent pas d'être corrigées « entreront à Saint-Pierre ». 

    Madame Scrosati a également noté que les membres de ces associations « ont été créés par Dieu homme ou femme » mais qu'on leur « dit le grand mensonge que leur tendance, complètement disharmonieuse avec ce qui est exprimé par leur corps, n'est pas désordonnée ». 

    Il Messaggero a rapporté que la proposition avait rencontré une « résistance interne » mais que le pape François avait « accepté l'idée du père Pino Piva, un jésuite de Bologne, qui s'est toujours consacré au monde de l'arc-en-ciel ». 

    The Register a demandé au porte-parole du Vatican, Matteo Bruni, si le pape soutenait les événements prévus par l'association, mais il n'a pas répondu. 

    Les médias italiens ont également indiqué que le cardinal Matteo Maria Zuppi, archevêque de Bologne et chef des évêques italiens, l'archevêque Rino Fisichella, organisateur de l'Année sainte, et le supérieur général des Jésuites, le père Arturo Sosa, ont tous apporté leur soutien à l'initiative. 

    Interrogé par e-mail par le Register pour confirmer qu'il soutenait l'événement et pour savoir s'il craignait qu'il n'aggrave les divisions dans l'Église, le cardinal Zuppi a répondu que « la question devrait être posée aux organisateurs du Jubilé au Saint-Siège ». Lorsqu'on lui a demandé à nouveau s'il soutenait ou non l'initiative, il n'a pas répondu.

    Le recteur de l'église du Gesù a également été contacté pour un commentaire, mais il a déclaré qu'il ne donnerait pas d'interviews par téléphone. Le Register lui a alors envoyé par courrier électronique une série de questions auxquelles il n'a pas répondu. 

    La Tenda di Gionata n'a pas non plus répondu aux questions générales sur l'événement, y compris la question pressante de savoir si les couples de même sexe recevront des bénédictions non liturgiques dans l'église du Gesù, comme l'autorise la déclaration vaticane de 2023 Fiducia Supplicans. 

    Interrogé sur le fait de savoir si les organisateurs du Jubilé soutenaient ou non l'événement, M. Palmucci a déclaré : « En réalité, nous ne soutenons pas toutes les associations ou entités qui proposent et organisent leur pèlerinage : « En réalité, nous ne soutenons pas toutes les associations ou entités qui proposent et effectuent leur pèlerinage. Il ne s'agit pas de soutenir ou de ne pas soutenir. Nous n'accordons notre soutien à personne, nous ne donnons pas notre approbation, nous ne portons pas de jugement sur un événement. Donc chaque diocèse, chaque association, chaque entité qui veut passer la Porte Sainte nous le demande, et nous l'inscrivons au calendrier ; mais c'est un événement qui est, disons, autonome ». 

    Il poursuit : « Étant donné qu'en tant que dicastère nous gérons les entrées des Portes Saintes, si une association vient nous voir et demande à pouvoir passer la Porte Sainte à telle date, ce que nous faisons, c'est simplement de voir si cette date est libre. » Si c'est le cas, ils enregistrent le groupe et le nombre de pèlerins afin qu'ils puissent passer la Porte Sainte ce jour-là. C'est tout ce que nous faisons. 

    Palmucci a déclaré que le bureau du Jubilé ne gère réellement que « les grands événements du Jubilé », qui sont au nombre de 36 au total, et « ce sont ceux qui figurent dans le calendrier [principal] ». Le Register a demandé à Palmucci s'il y avait des groupes que les organisateurs n'autoriseraient pas à passer la Porte Sainte, mais il n'a pas répondu.  

    Mme Scrosati a déclaré qu'avec cet événement jubilaire, « la fausse miséricorde entrera triomphalement à Saint-Pierre, avec la bénédiction du pape, des cardinaux et des évêques ». 

    Citant Matthieu 24:15, elle a demandé : « Serait-ce la nouvelle 'abomination de la désolation' qui se dresse dans un lieu saint ?

    The Register a demandé au cardinal Gerhard Müller ainsi qu'à deux évêques africains opposés à de tels événements - l'archevêque Andrew Nkea de Bamenda, au Cameroun, et l'évêque Emmanuel Badejo d'Oyo, au Nigeria - s'ils souhaitaient commenter ces projets, mais ils n'avaient pas répondu à l'heure où nous mettions sous presse. 

    Edward Pentin est collaborateur principal du Register et analyste du Vatican pour EWTN News. Il a commencé à faire des reportages sur le Pape et le Vatican à Radio Vatican avant de devenir le correspondant à Rome du National Catholic Register d'EWTN. Il a également fait des reportages sur le Saint-Siège et l'Église catholique pour un certain nombre d'autres publications, dont Newsweek, Newsmax, Zenit, The Catholic Herald et The Holy Land Review, une publication franciscaine spécialisée dans l'Église et le Moyen-Orient. Edward est l'auteur de The Next Pope : The Leading Cardinal Candidates (Sophia Institute Press, 2020) et de The Rigging of a Vatican Synod ? An Investigation into Alleged Manipulation at the Extraordinary Synod on the Family (Ignatius Press, 2015). Suivez-le sur Twitter à @edwardpentin

  • Les bénédictines de Liège vous invitent à leur Marché de Noël (jusqu'au 26 décembre)

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  • Le Vatican prévoit un pèlerinage LGBTQ pendant l'Année Sainte

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    De kath.net/news :

    Journal : Le Vatican prévoit un pèlerinage LGBTQ pendant l'Année Sainte

    6 décembre 2024

    L'idée vient apparemment d'un jésuite italien : le "pèlerinage" est prévu pour le 6 septembre.

    Rome (kath.net/KAP) Pour la première fois, selon un article de presse, le Vatican organise son propre pèlerinage pour les personnes non hétérosexuelles. Comme l'a rapporté vendredi le journal romain "Il Messaggero", un pèlerinage pour les membres de la communauté LGBTQ aura lieu le 6 septembre dans le cadre de l'Année sainte 2025. Le pape François a décidé cela malgré la résistance de l'équipe d'organisation.

    Durant l'Année Sainte, le Vatican propose ses propres pèlerinages à de nombreux groupes et organisations. Cependant, le pèlerinage LGBTQ n'est pas encore répertorié dans la version en ligne actuelle du vaste programme anniversaire.

    Selon "Il Messaggero", une prière du soir est prévue le soir du 5 septembre dans l'église principale de l'ordre des Jésuites Il Gesu. L'après-midi du 6 septembre, les pèlerins passeront par la Porte Sainte de la Basilique Saint-Pierre avant de célébrer la messe à Il Gesu. Celle-ci sera dirigée par le vice-président de la Conférence épiscopale italienne, Mgr Francesco Savino.

    Selon le journal, l'idée de l'offre destinée aux membres de la communauté LGBTQ et à leurs proches est venue d'un jésuite bolognais, Pino Piva, qui travaille depuis plusieurs années dans la pastorale auprès des personnes non hétérosexuelles. Après consultation avec l'organisateur de l'Année Sainte, Mgr Rino Fisichella, et le président de la Conférence épiscopale italienne, le cardinal Matteo Zuppi, François a pris cette décision. Le chef de l'ordre des Jésuites, Arturo Sosa, a également approuvé la proposition. Le fondateur de l'ordre des Jésuites, Ignace de Loyola, est enterré dans l'église Il Gesu.

    Dans le passé, le pape François a parlé à plusieurs reprises positivement des membres de la communauté LGBTQ, par des mots et des gestes. À l’inverse, il a semé le trouble avec ses déclarations critiques sur la pratique « pédé » parmi les prêtres. Le sujet a également suscité une controverse parmi les participants à l’Assemblée générale du Synode mondial en octobre.