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Débats - Page 283

  • Pourquoi il faut à tout prix s'opposer à l'IVG à 18 semaines

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    #IVG-18semaines
    Le Dr Arielle Nuchowicz est gynécologue et praticienne en haptonomie.

    Pour elle, il est impossible de concilier cette pratique avec le fait que les bébés, à ce stade, sentent et ressentent. Au niveau purement physique, c'est une pratique barbare.

  • Pologne : Andrzej Duda remporte l'élection présidentielle

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    De Michel Janva sur Le Salon Beige :

    Pologne : Andrzej Duda donné vainqueur de la présidentielle

  • Le désir de plaire au monde : l'erreur fatale de Vatican II

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    Du blog d'Aldo Maria Valli en traduction française sur le le site "Benoît et moi" :

    Le concile et cette erreur fatale

    Le thème du Concile Vatican II ressemble à un fleuve karstique. Même si pendant longtemps il n’émerge pas à la surface, nous savons qu’il est là et marque en profondeur notre appartenance à l’Église. Puis, lorsqu’il se manifeste à nouveau, comme cela s’est produit récemment avec le débat lancé par Mgr Carlo Maria Viganò, le thème est systématiquement passionné et clivant. Parce que c’est un thème incontournable.

    Pour beaucoup de gens de ma génération (je suis né en 1958), le Concile pendant des décennies n’était pas un problème: c’était simplement un fait. Né et élevé dans l’Église post-conciliaire, j’ai longtemps vu dans le Concile quelque chose d’inéluctable : il fallait qu’à un certain moment l’Église fasse certains choix.

    Plus tard, lorsque j’ai commencé à étudier l’Église pré-conciliaire et à prendre conscience de la confrontation et des blessures qui ont marqué les assises conciliaires, j’ai oscillé entre deux tendances: d’un côté, une sorte de regret de ne pas avoir pu vivre une période qui a dû être difficile mais aussi enthousiasmante, et de l’autre, le désir de mieux comprendre le point de vue de ceux qui, en contradiction avec l’esprit de l’époque, mettaient en garde contre les résultats du Concile et l’usage qui en serait fait à l’avenir.

    Maintenant que j’approche de la vieillesse et que je ressens le besoin d’aller à l’essentiel de la foi, il me semble que je peux dire, en toute humilité et en tant que simple baptisé, que le Concile a été mû par une erreur fatale: le désir de plaire au monde.

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  • Refuser le voile islamique ne relève pas du racisme. Bien au contraire

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    Du site de la Libre Belgique (OpinionsContribution externe) :

    Le voile islamique n’est pas un détail vestimentaire

    Le voile est un signe politico-religieux, relevant d’une lecture politique de l’islam qui impose une vision du monde et des rapports de domination aux femmes.

    Une carte blanche signée par le Collectif Laïcité Yallah (1) (voir la liste des signataires ci-dessous).

    Décidément la décision de la Cour constitutionnelle relative au port des signes convictionnels dans l’affaire de la Haute École Francisco Ferrer a eu l’effet d’un coup de tonnerre. Dans certains milieux, cet avis ne cesse de susciter des réactions depuis le 4 juin dernier. On devine pourquoi. L’interprétation que fait le plus haut tribunal du pays de la neutralité en matière d’enseignement est univoque. Et l’âge des élèves (au-delà de 18 ans) n’y change rien. La Cour a tranché : la liberté de religion n’a pas préséance sur les autres libertés constitutionnelles tout aussi importantes dans un cadre scolaire. Le positionnement de la Cour constitutionnelle rejoint ainsi celui des responsables de l’enseignement obligatoire. La préoccupation de la Cour a été de mettre en avant un socle de valeurs communes dans le respect de la pluralité et de la diversité des opinions. Autrement dit, ceux qui affichent leurs signes convictionnels ne peuvent les imposer à ceux qui ne les affichent pas. D’où cette interprétation de la neutralité qui va dans le sens d’une « obligation d’abstention ». C’est le sens de cette décision.

    Distinguer le voile de la tête

    Nous, citoyennes et citoyens, membres du Collectif Laïcité Yallah soucieux de faire de l’école le lieu de la formation de l’esprit critique accueillons cet avis avec soulagement. En ces temps de confusion, répéter l’évidence (encore une fois) : les signes convictionnels n’ont pas leur place à l’école et ce, autant pour les enseignants que pour les élèves. L’arrêt rendu par la Cour constitutionnelle contribue à lever de nombreuses ambiguïtés. Pour autant, préparer les élèves à la nécessaire distanciation entre ce qui relève de leur être et ce qui a trait à leurs croyances reste un immense défi. Comment espérer vivre en bonne intelligence si chacun reste prisonnier de ses seules certitudes sans tenir compte de l’intérêt général? Savoir distinguer la peau de la chemise comme le suggérait le grand Montaigne est un impératif de tous les temps. La pensée visionnaire de ce précurseur des Lumières n’a pas pris une ride.

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  • Le pape déplore la reconversion de Sainte-Sophie en mosquée

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    De franceinfo Culture :

    Sainte-Sophie : le pape François "très affligé" par la décision turque de convertir l'ex-basilique en mosquée

    Le pape s'est exprimé pour la première fois sur la question à l'issue de la prière de l'Angélus, dimanche 12 juillet.

    Le pape François s'est dit "très affligé", dimanche 12 juillet, par la conversion de l'ex-basilique Sainte-Sophie en mosquée, décidée par la Turquie. "Ma pensée va à Istanbul, je pense à Sainte-Sophie. Je suis très affligé", a dit brièvement le pape argentin, sortant du discours prévu. Les paroles du pape représentent le premier commentaire du Vatican à la décision turque.

    L'Osservatore Romano, le quotidien du Vatican, avait rapporté la veille de manière factuelle les événements, citant les principales réactions internationales, mais sans commenter.

    Une des principales attractions touristiques d'Istanbul

    Œuvre architecturale majeure construite au VIe siècle par les Byzantins qui y couronnaient leurs empereurs, Sainte-Sophie est un site classé au patrimoine mondial par l'Unesco, et l'une des principales attractions touristiques d'Istanbul avec quelque 3,8 millions de visiteurs en 2019.

    Siège du patriarche (chrétien orthodoxe) de Constantinople a été transformé, la basilique a été convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453, puis en musée en 1934 par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de "l'offrir à l'humanité".

    Plusieurs pays, notamment la Russie et la Grèce, qui suivent de près le sort du patrimoine byzantin en Turquie, ainsi que les Etats-Unis et la France, avaient notamment mis en garde Ankara contre la transformation de Sainte-Sophie en lieu de culte musulman, une mesure pour laquelle le président turc Recep Tayyip Erdogan, issu d'un parti islamo-conservateur, milite depuis des années.

    Vendredi, après la révocation par le Conseil d'Etat (plus haut tribunal administratif turc) du statut de musée de l'ex-basilique, Recep Tayyip  Erdogan a annoncé qu'elle serait ouverte aux prières musulmanes en tant que mosquée le vendredi 24 juillet. Il a rejeté en bloc le lendemain les condamnations internationales.

    La directrice de l'organisation de l'ONU pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), Audrey Azoulay, a déploré cette décision "prise sans dialogue préalable" concernant "un chef d'oeuvre architectural et un témoignage unique de la rencontre de l'Europe et de l'Asie au cours des siècles".

    Le gouvernement grec a condamné "avec la plus grande fermeté" la décision turque, la ministre de la Culture Lina Mendoni la qualifiant de "provocation envers le monde civilisé".

    Outre "son impact dans les relations gréco-turques, ce choix "affecte les relations d'Ankara avec l'Union européenne, l'Unesco et la communauté mondiale", a fustigé le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis.

    Les Eglises orthodoxes réagisssent 

    Du côté des chrétiens orthodoxes, le patriarche Bartholomée de Constantinople a averti le mois dernier que la transformation de Sainte-Sophie en mosquée pourrait "tourner des millions de chrétiens dans le monde contre l'islam".

    "Nous constatons que l'inquiétude des millions de chrétiens n'a pas été entendue", a renchéri le porte-parole de l'Eglise orthodoxe russe Vladimir Legoïda.  Le patriarche russe Kirill avait dénoncé dès lundi dernier "toute tentative d'humilier ou de piétiner l'héritage spirituel millénaire de l'Eglise de Constantinople" dont la Russie se considère comme la principale héritière avec la Grèce.

    Le Kremlin avait pour sa part relevé que Sainte-Sophie avait "une valeur sacrée" pour les Russes, tout en jugeant que la question de la reconversion ou non du lieu relevait "des affaires intérieures de la Turquie".

    Washington s'est dit "déçu" et Paris "déplore" la décision turque, tandis que le Conseil oecuménique des Eglises, qui réunit environ 350 églises chrétiennes, notamment protestantes et orthodoxes, a exprimé samedi son "chagrin et consternation".

    Ces nombreuses critiques n'ont cependant pas fait bouger d'un millimètre le président turc. "Ceux qui ne bronchent pas contre l'islamophobie dans leurs propres pays (...) attaquent la volonté de la Turquie d'user de ses droits souverains", a déclaré M. Erdogan samedi au cours d'une cérémonie en visio-conférence. "Nous avons pris cette décision non pas par rapport à ce que les autres disent mais par rapport à nos droits, comme nous l'avons fait en Syrie, en Libye et ailleurs", a-t-il ajouté.

  • Sainte-Sophie : le chagrin et la consternation du Conseil oecuménique des Eglises

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    D'Ara Toranian sur le site de Nouvelles d'Arménie Magazine

    Sainte-Sophie : « Chagrin et consternation » du Conseil oecuménique des Eglises

    11 juillet 2020

    Le Conseil oecuménique des Eglises, qui réunit environ 350 églises chrétiennes, notamment protestantes et orthodoxes, a exprimé samedi son « chagrin et consternation » après la décision des autorités turques de transformer l’ex-basilique Sainte-Sophie d’Istanbul de musée en mosquée. Le secrétaire général par intérim du Conseil, le professeur Ioan Sauca, a fait part de cette réaction dans une lettre au président turc Recep Tayyip Erdogan, publiée sur le site de l’organisation basée à Genève et qui rassemble environ 500 millions de croyants. L’Eglise catholique n’en fait pas partie, mais collabore avec le Conseil sur certains dossiers.

    Depuis 1934 - date de la transformation du temple en musée - Sainte-Sophie "a été un lieu d’ouverture, de rencontres et d’inspiration pour les gens de toutes les nations et toutes les religions", écrit M. Sauca, membre de l’Eglise orthodoxe roumaine, à M. Erdogan. C’était là une belle preuve de « l’attachement de la Turquie à la laïcité » et de son « désir de laisser derrière elle les conflits du passé », poursuit-il. Il reproche à M. Erdogan d’avoir "inversé ce signe positif de l’ouverture de la Turquie pour en faire un signe d’exclusion et de division". En outre, cette décision risque d’encourager "les ambitions d’autres groupes, ailleurs, qui cherchent à modifier le statu quo et promouvoir le renouvellement de divisions entre les communautés religieuses", avertit-il.

    Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé vendredi que l’ex-basilique byzantine de l’ancienne Constantinople serait ouverte aux prières musulmanes en tant que mosquée le vendredi 24 juillet, tout en restant ouverte aux visiteurs. Convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans en 1453, elle a été transformée en musée par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de « l’offrir à l’humanité ». Cette décision du président Erdogan a provoqué condamnations et regrets en Grèce, France, Russie, Etats-Unis mais également à l’Unesco, qui avait classé Sainte-Sophie au patrimoine mondial.

    Lire : Jean-François Colosimo: «Ne laissons pas Erdogan transformer la basilique Sainte-Sophie en mosquée!» (Le Figaro)

  • Quand un islam radical et politique se propage presque partout en France

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    Instructif et bien évidemment applicable à notre pays.

    De Philippe Oswald sur la Sélection du Jour :

    L’islam se propage presque partout en France

    C’est un rapport sénatorial qui l’affirme : « Toute la France sauf l’Ouest est touchée par un islam radical », « un islam politique ». Disons tout de suite qu’on se demande où, quand et pour combien de temps, on a pu trouver un islam qui ne soit ni radical, ni politique ? La question n’est pas anodine : nous y reviendrons.

    Dans ce texte qu’a pu se procurer Le Figaro (8 juillet), la commission d’enquête constituée à l’initiative du groupe Les Républicains au Sénat s’alarme de « la réalité de la radicalisation islamiste » en France et de ses répercussions sur l’organisation de la société. « L’islamisme radical est polymorphe, s’insinuant dans tous les aspects de la vie sociale et tend à imposer une nouvelle norme sociale en se prévalant de la liberté individuelle » constatent les sénateurs après quelque soixante-dix auditions d’acteurs institutionnels, associatifs, chercheurs et responsables politiques. Les parlementaires soulignent « la diffusion des comportements qui remettent en cause le vivre ensemble et portent atteinte directement à la liberté de conscience, à l’égalité entre les hommes et les femmes et aux droits des personnes homosexuelles ». « On assiste à la constitution dans certains quartiers d’un écosystème islamiste, où l’on vit entre soi » commente le rapporteur, la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio (Val-d’Oise). Et de conclure : « On ne peut pas l’accepter. C’est maintenant ou jamais qu’il faut réagir. »

    Réagir, oui, mais comment ? Les sénateurs avancent 44 propositions qui balayent les champs économique, éducatif, social et culturel. Ils plaident notamment pour que les élus locaux et les agents des administrations publiques soient mieux informés sur « la laïcité » et « l’islam radical », ce qui ressemble à un vœu pieux : bien malin qui pourrait définir aujourd’hui cette « laïcité » française réduite à de nébuleuses « valeurs », tout en prétendant, au nom de ces mêmes « valeurs », dissocier l’islam de la radicalité qui lui est consubstantielle. Cette radicalité imprègne les sermons dans les mosquées, à propos des femmes, des prescriptions alimentaires ou vestimentaires, des rapports avec les non-musulmans. Les mosquées qui maillent aujourd’hui la France ne sont pas seulement des lieux de prière mais de pouvoir, explique l’universitaire spécialiste de l’islam, Annie Laurent (lire son article).

    Il faut « enrayer la machine de prédication » dans les mosquées, affirment justement les sénateurs. Mais alors, faudra-t-il réécrire le Coran ou le faire « interpréter » par des « modérés » qui seraient vite éjectés de leur communauté et dont la vie même serait menacée ? La commission d’enquête parlementaire se dit à juste titre « très réservée » sur les tentatives de l'État d'organiser l'islam de France. Elle demande le rétablissement de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) transférée en décembre 2019 sous la seule autorité du ministère de l'Intérieur), la réactivation du renseignement territorial et de la police des cultes, le contrôle du financement et du recrutement des associations à caractère cultuel, ou encore l’interdiction sur le territoire des prédicateurs des Frères musulmans. Quant à renforcer « l’infraction d’atteinte à la liberté de conscience », l’idée semble excellente… sur le papier (au fait, la République n’aurait-elle pas elle-même quelques repentances à formuler à ce sujet ?)

    Le fond du problème, ce n’est pas « l’islam radical » ou « l’islam politique », mais l’islam tout court ! Comme le soulignait Rémi Brague dans un entretien au Figaro (8 février 2018), « l’islam est à la fois une religion et un système juridique. La charia est décisive. Ce système de lois régit la totalité du comportement humain, y compris le religieux ». Face à cette réalité plus que millénaire, que pèsent les « valeurs » vacillantes de La République et sa « laïcité » ? Comme le constate ce rapport, les « tenants de l’islamisme tentent aujourd’hui de prendre le contrôle de l’islam en France » pour « instaurer le califat, c’est-à-dire le règne de Dieu sur Terre ». Pour s’en sortir, il faut cesser de tourner autour du pot et regarder la réalité en face : ce n’est pas « la religion » qui menace les Français et la République mais bel et bien un système totalitaire – puisqu’il enserre toute la personne et prétend régir l’ensemble de la société en réduisant peu à peu à la dhimmitude les « infidèles », ceux qui n’appartiennent pas à « la communauté des croyants ». Il ne s’agit évidemment pas de persécuter les musulmans et de leur interdire de pratiquer leur culte, mais de renforcer les lois – et plus encore, de les appliquer ! – pour éviter que notre pays bascule dans une violence incontrôlable ou, pire encore, en sorte au prix de la « paix islamique ».

    Philippe Oswald

  • Le port du masque obligatoire dans les églises

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    De cathobel.be :

    Le port du masque généralisé dans les églises

    par 

    L’Eglise catholique s’aligne sur la décision prise par le Comité de concertation et rend le port du masque obligatoire lors des offices et, de manière générale, dans l’ensemble des églises du pays. Le port du masque sera effectif dès le samedi 11 juillet.

    Dès cette date, les personnes qui refusent ou négligent de porter un masque dans un lieu public encourent le risque d’être sanctionnées pénalement. La Conférence des évêques de Belgique précise, dans un communiqué, que le port du masque n’empêche pas de se conformer aux autres mesures sanitaires en vigueur, parmi lesquelles le lavement régulier des mains et le maintien d’une distance sociale d’un mètre cinquante.

    Pour rappel, depuis le 1er juillet, 200 personnes maximum sont autorisées à se rassembler dans un lieu de culte, pour autant que la capacité des locaux le permette et moyennant le respect de la distanciation sociale.

    Le protocole mis en place lors des célébrations liturgiques est consultable ici.
    Le communiqué officiel publié par la Conférence des évêques de Belgique en date du 10 juillet est accessible ici.

    Sur cathobel également : Opinion – La culture du masque … plutôt la dictature du masque et de la peur !

  • Black Lives Matter : l'hypocrisie du Parlement européen

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    De Gregor Puppinck sur le site de Valeurs Actuelles via Le Salon Beige :

    Black Lives Matter : l’indignation sélective du Parlement européen

    Black Lives Matter : l’indignation sélective du Parlement européen

    Tribune de Gregor Puppinck parue dans Valeurs Actuelles, le 28 juin :

    Le Parlement européen s’est engagé, avec véhémence, contre le racisme et pour le mouvement Black Lives Matter. Sa récente résolution sur les « manifestations contre le racisme après la mort de George Floyd » est un exemple de novlangue, multipliant les condamnations et dénonciations de discriminations structurelles et intersectorielles.

    Le Parlement dénonce le fait que « les Noirs et les personnes de couleur représentent jusqu’à 40 % de la population carcérale, alors qu’ils ne forment que 13 % du total de la population » ou encore que « le taux de mortalité en garde à vue aux États-Unis est six fois plus élevé pour les Noirs que pour les Blancs ». Dans son indignation, il omet toutefois de déplorer une autre statistique ethnique, pourtant enracinée dans l’histoire raciste de l’Amérique : celle de l’avortement. En effet, alors que les femmes noires ne représentent que 13 % de la population, 38 % des avortements visent des Noirs, soit 16 millions de “Black lives” depuis 1973. Selon l’Institut Guttmacher, une femme noire a cinq fois plus de risques de subir un avortement qu’une blanche. Ce n’est pas un hasard : 79 % des cliniques d’avortement du Planning familial sont situées dans les quartiers des minorités.

    Un racisme eugéniste

    Cibler en priorité les faibles d’esprit et les Noirs fut le projet du Planning familial, dès sa fondation par Margaret Sanger, il y a près de cent ans. Elle fut proche du Ku Klux Klan et élabora un “Negro project” pour promouvoir l’avortement des Afro-Américains. Sanger s’inquiétait de voir la société se « soumettre au diktat d’une classe d’êtres humains qui ne cessent de croître et de se reproduire sans cesse, et qui n’auraient jamais dû naître du tout ». Elle y voit un « péril pour les générations futures, sauf s’ils sont empêchés de se reproduire ». Dans l’Amérique des années 1920, comme dans l’Allemagne des années 1930, il s’agissait d’empêcher les “inférieurs” et les “déficients” de procréer, par l’interdiction des mariages mixtes, la stérilisation forcée et l’avortement.

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  • Erdogan rétablit le culte musulman dans la basilique Sainte-Sophie

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    De franceinfo Culture :

    Turquie : le président Erdogan redonne à Sainte-Sophie son statut de mosquée, l'Unesco exprime ses "vifs regrets"

    Après une décision de justice invalidant le statut de musée de l'ex-basilique, Recep Tayyip Erdogan a annoncé l'ouverture de Sainte-Sophie aux prières muslmanes. 

    Erdogan reprend la Basilique Sainte-Sophie pour la convertir en ...

    Basilique dans l'empire Byzantin, mosquée sous le règne Ottoman, Sainte-Sophie est finalement devenue un musée en 1934.

    Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a signé, vendredi 10 juillet, un décret rendant à l'ex-basilique Sainte-Sophie d'Istanbul son statut de mosquée, en dépit des inquiétudes exprimées par plusieurs pays ou institutions étrangers. Le décret a été pris une heure à peine après que la plus haute juridiction administrative turque a annulé un autre décret gouvernemental, datant cette fois de 1934 et ayant transformé l'édifice en musée.

    L'Unesco, l'agence de l'ONU en charge de la culture, a annoncé qu'elle "regrettait vivement" la décision des autorités turques, "prise sans dialogue préalable", de "modifier le statut" de ce site classé au patrimoine mondial de l'humanité. Exprimant leur déception, les Etats-Unis ont dit prendre acte "de l'engagement du gouvernement turc de garantir un accès à Sainte-Sophie à tous les visiteurs".

    Une première prière dans deux semaines

    Recep Tayyip Erdogan a annoncé que les premières prières collectives musulmanes auraient lieu le 24 juillet. Le dirigeant conservateur a précisé que l'ex-basilique "resterait ouverte à tous, Turcs et étrangers, musulmans et non-musulmans".

    Plusieurs pays, notamment la Russie et la Grèce, qui suivent de près le sort du patrimoine byzantin en Turquie, ainsi que les Etats-Unis et la France, avaient auparavant mis en garde Ankara contre la transformation de Sainte-Sophie en lieu de culte musulman, une mesure que le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan appellait de ses voeux depuis des années.

    Oeuvre architecturale majeure construite au VIe siècle par les Byzantins, qui y couronnaient leurs empereurs, Sainte-Sophie est un site classé au patrimoine mondial de l'Unesco et l'une des principales attractions touristiques d'Istanbul. Convertie en mosquée après la prise de Constantinople par les Ottomans au XVe siècle, elle a été transformée en musée en 1934 par le dirigeant de la jeune République turque, Mustafa Kemal, soucieux de "l'offrir à l'humanité".

  • Restauration de Notre-Dame : quand le bon sens l'emporte

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    Notre-Dame : la cathédrale sera reconstruite à l’identique

    9 juillet 2020
     
    Notre-Dame de Paris : « Cette cathédrale, nous la rebâtirons tous ...

    Emmanuel Macron a tranché : le joyau architectural parisien sera restauré tel qu’il était avant l’incendie.

    Après de longs mois d’hésitation, le sort de la cathédrale Notre-Dame est enfin arrêté : l’édifice sera reconstruit à l’identique, selon la décision d’Emmanuel Macron annoncée ce jeudi 9 juillet, rapporte notamment Le Point.

    « Le président a fait confiance aux experts »

    Le président a « acquis la conviction » que la cathédrale doit être restaurée à l’identique, a fait savoir l’Élysée dans la soirée, après une réunion de la Commission nationale du patrimoine et de l'architecture (CNPA). Elle rassemblait des élus, experts et architectes du chantier. Le palais présidentiel ajoute : « Le président a fait confiance aux experts et préapprouvé dans les grandes lignes le projet présenté par l'architecte en chef (Philippe Villeneuve), qui prévoit de reconstruire la flèche à l'identique ». 

    Après l’incendie du 15 avril 2019, le chef de l’État avait pourtant émis l’hypothèse d'« un geste architectural contemporain » pour rebâtir la cathédrale. Des projets avaient alors émergé, prévoyant une flèche en verre, ou encore une terrasse panoramique. Finalement, au terme de la réunion de la CNPA, cette dernière a « approuvé à l'unanimité le parti de restauration proposé consistant à rétablir l'architecture de Viollet-le-Duc, en ce qui concerne la couverture et la flèche dans le respect des matériaux d'origine », a expliqué le sénateur Jean-Pierre Leleux, à la tête de la commission.

  • La France doit-elle s'excuser pour la colonisation de l'Algérie ?

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Repentance — De quoi la France devrait-elle s'excuser en Algérie ?

    La tribune de l’historien Jean Sévillia sur les demandes répétées de repentances (et de compensations sonnante ste trébuchantes) demandées à la France pour sa colonisation de l’Algérie. En réclamant de nouvelles excuses à la France, le président algérien Abdelmadjid Tebboune entretient un ressentiment qui fait obstacle à un travail mémoriel apaisé sur la présence française en Algérie, estime l’historien. Jean Sévilla est chroniqueur au Figaro Magazine et membre du comité scientifique du Figaro Histoire, auteur de nombreux essais historiques, dont notamment Les Vérités cachées de la guerre d’Algérie (Fayard, 2018)

    Depuis 1962, l’Algérie a organisé de manière systématique l’écriture de son passé sur la base d’une propagande destinée à confirmer la légitimité de l’État-FLN, notamment avec le chiffre mythique de 1,5 million d’Algériens morts pendant la guerre d’indépendance (le chiffre réel, déjà bien assez lourd, est de 250 000 à 300 000 victimes, tous camps confondus). Avec le temps, ce récit à sens unique s’est étendu à la conquête de l’Algérie au XIXe siècle, ce qui permet aux hiérarques du système d’englober la totalité de la présence française en Algérie, de 1830 à 1962, dans un même discours réprobateur. Nul n’a oublié comment Abdelaziz Bouteflika, en visite d’État à Paris en 2000, avait pris la parole depuis la tribune de l’Assemblée nationale pour semoncer la France et l’inviter à reconnaître « la lourde dette morale des anciennes métropoles envers leurs administrés de jadis ».

    En 2005, à Sétif, il montait d’un cran dans l’accusation : « L’occupation (française, NDLR) a adopté la voie de l’extermination et du génocide qui s’est inlassablement répétée durant son règne funeste. » Et en 2018, pour son dernier discours présidentiel, il reprenait le refrain habituel en saluant « le combat d’un peuple contre lequel le colonisateur a porté sa barbarie répressive à ses ultimes extrémités ». [Étrange génocide qui a vu la population musulmane passée de 2 millions à 12 millions sous l’occupation française]

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