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Débats - Page 537

  • Synode discordant. Vers un "schisme de fait" dans l’Église?

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    Le théologien dominicain Thomas Michelet met à nu les ambiguïtés du texte du rapport conclusif du synode d'octobre 2015: un synode qui n’a pas fait l’unité mais a couvert les divisions, le conflit entre "herméneutique de la continuité" et "herméneutique de la rupture" , et le dilemme du pape François (à supposer que celui-ci se pose la question en ces termes).  C’est, sur le site « Chiesa » de Sandro Magister, une analyse à lire ci-dessous. Les italiques et les grasses ajoutées au fil de la lecture du texte, sont de notre fait.

    La conclusion du Père Michelet est claire : si un document magistériel sans équivoque se situant dans la ligne de la tradition n’est pas publié, les différentes pratiques pastorales qui existent déjà continueront à se développer. J'ouvre ici les guillemets :« les unes étant pleinement conformes à l’orthodoxie, les autres ne l’étant pas, ce qui aura comme conséquence inéluctable un schisme de fait ».  JPSC.

    Que dit vraiment le synode sur les divorcés remariés ?

    par Thomas Michelet O.P.

    Il n’aura échappé à personne que la question des "divorcés remariés"  (que l’on devrait plutôt appeler "séparés-réengagés") aura été la plus âprement discutée tout au long de ce synode sur la famille, tant parmi les pères synodaux que chez les fidèles, et jusque dans le grand public – faisant même régulièrement la "une" des journaux, ce qui ne s’était pas vu depuis longtemps. Peu de questions auront finalement suscité autant d’intérêt que celle-là. 

    La complexité du débat se traduit dans les documents officiels, les points directement concernés étant ceux qui ont recueilli à chaque fois le moins de votes positifs, malgré des rédactions successives en vue d’obtenir un large consensus. Mais cela se retrouve également dans les conclusions les plus contradictoires des médias, qui crient selon les cas à la victoire de l’un ou l’autre camp, que ce soit d’ailleurs pour s’en réjouir ou pour le déplorer : les uns retenant l’accès au cas par cas des divorcés remariés à la communion comme inaugurant la révolution tranquille d’une Église nouvelle ; les autres, au contraire, son absence criante dans le rapport final et donc le maintien ferme du "statu quo ante". 

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  • Question pour un champion : lequel des deux est-il le plus légitime d'euthanasier ?

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    http://www.lameuse.be/1410865/article/2015-11-03/region-liegeoise-au-nom-de-l-ethique-marie-une-maman-de-30-ans-pourrait-mourir-f

    Marie, une mère de famille de 30 ans, a besoin d’un foie. En région liégeoise, un homme pourrait lui sauver la vie. Il se trouve dans un état de conscience minimale depuis 5 ans. L’euthanasie a été refusée à sa famille qui, en lisant l’histoire de Marie parue dans une précédente édition, a demandé au médecin de réévaluer le cas. Le refus est toujours d’actualité… La famille plaide pour une flexibilité de la loi sur l’euthanasie.
  • Le rapport final du Synode sur la famille est disponible en français (La Croix)

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    Pour recevoir par email le rapport final du Synode sur la famille, cliquer sur le lien suivant : 
     

  • Catholicité, synodalité et… crustacé

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    Une chronique d'Eric De Beukelaer dans "La Libre" de ce jour:

    Jadis au synode, les évêques osaient de timides nuances. Aujourd’hui, ils expriment ouvertement des désaccords. Cette nouvelle culture du débat, nuit-elle à "la catholicité" de l’Eglise - c’est-à-dire à son universalité ? Nullement. L’Eglise renoue ce faisant, avec la séculaire tradition de la disputatio - la controverse théologique - qui fleurit en son sein jusqu’à la Révolution française. La catholicité n’est pas monolithique. Il s’agit de l’universalité d’une famille, où coexistent des approches divergentes autour d’un unique credo. D’où la synodalité. Ce 17 octobre dernier, le pape François enseigna qu’ "une Eglise synodale est une Eglise de l’écoute. Peuple fidèle, collège épiscopal, évêque de Rome : l’un à l’écoute des autres et tous à l’écoute de l’Esprit Saint" .

    Cela insécurise ? J’aime rappeler que le défi spirituel du baptisé est de devenir un vertébré plutôt qu’un crustacé. Si le homard est doté d’une carapace, c’est parce qu’il est mou à l’intérieur. De même, le chrétien-crustacé se protège du réel, en se forgeant une cuirasse de principes amidonnés. A ses yeux, toute évolution est signe de dégradation et de relativisme. Le chrétien-vertébré - lui - est souple et doux, car il construit sa foi autour d’une colonne vertébrale. Animé de fortes convictions, il les applique avec résilience, en rebondissant sur les imprévus de la vie. En termes philosophiques, le vertébré chrétien concilie la sophia - mot grec qui désigne la sagesse de contemplation - et la phronesis - ou sagesse d’action. La sophia l’invite à vivre selon la radicalité de l’Evangile. La phronesis mobilise son sens pratique, sans jamais renier l’idéal. Face à la complexité du réel, l’ingénieur, le juge, le médecin, le politicien, le parent, l’éducateur social, l’enseignant, etc. ne prend jamais de décision parfaite. Il recherche la moins mauvaise solution, compte tenu des circonstances (exemple : le patron chrétien de PME doit chercher à laborieusement concilier les idéaux de la doctrine sociale de l’Eglise avec la rigueur d’un bilan comptable).

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  • Le Dialogue des Carmélites dénaturé

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    Un ami revient sur le jugement de la Cour d'appel de Paris concernant la mise en scène par Tcherniakov du Dialogue des Carmélites :

    Dans un jugement de la Cour d'appel de Paris, la Justice a jugé qu'une mise en scène "moderne" du sublime "Dialogue des carmélites" dénaturait complètement l'intention de l'auteur, au point que ses ayants-droits- qui réclamaient l'arrêt de sa diffusion- ont obtenu gain de cause. Dans un arrêt d'une finesse remarquable (qu'on vous laisse savourer ci-dessous) et témoignant d'une compréhension profonde de cette oeuvre majeure de Poulenc et Bernanos, le juge prends ses responsabilité et évite la tentation de se laver les mains dans la nébuleuse de "la liberté d'expression", fait suffisamment rare que pour être souligné.

    Appelant un chat un chat, le juge ose statuer sur le fond de l'affaire en donnant raison aux descendants de l'auteur, au grand dam des critiques bien-pensantes,hurlant au vol de la sacro-sainte "liberté d'expression" de l'auteur de cette mise en scène, par ailleurs poids lourd du "nouvel opéra". Ainsi cet article de France Musique, qui s'interroge :

    Mais comment être certain que cette vision proposée par Tcherniakov aurait déplu à Bernanos ou Poulenc ?

    Et bien... en le lisant par exemple ?

  • Belgique: "La loi sur l'euthanasie ne fonctionne pas"

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    Les nuages n'en finissent pas de s'accumuler sur la commission fédérale de contrôle de l'euthanasie, assaillie de critiques de toutes parts. Dans l’hebdomadaire « Le Vif », cette carte blanche de Xavier Lombard :

    « Décidément, les nuages n'en finissent pas de s'accumuler sur la commission fédérale de contrôle de l'euthanasie. Celle-ci est assaillie de critiques de l'étranger où elle est présentée régulièrement comme le modèle de ce qu'il ne faut pas faire. Elle est aussi attaquée à l'intérieur du pays par une opposition déterminée à démontrer sa partialité, critiquée par des universitaires de tous bords et accusée d'organiser l'absence de contrôle effectif. De l'aveu de ses propres membres (dont son président Wim Distelmans), cette commission est incapable d'enrayer les milliers d'euthanasies non-déclarées annuellement. De plus, elle est noyautée par les lobbys pro-élargissement de la loi.

    Elle est encore apparue la semaine dernière sous un jour peu flatteur dans la presse nationale. La commission s'est montrée incapable de rassembler encore suffisamment de membres répondant au profil légal. Mais aujourd'hui enfin, elle apparaît dans les médias pour avoir fait son travail ! Car ce mercredi, pour la première fois en 13 ans et plus de dix mille (!) cas d'euthanasies et sans doute autant de non-déclarées, bien qu'en affaires courantes, la commission de contrôle a décidé "à l'unanimité" de transférer un cas au parquet, et non des moindres: l'euthanasie de Simone par Marc Van Hoey. Ce dernier, par ailleurs, rien moins que président de Recht op Waardig Sterven (RWS), le principal lobby en faveur de l'extension de l'euthanasie au nord du pays.

    Motivation invoquée à l'euthanasie : la "fatigue de vie", prétexte invalide, mais maquillé, qui causerait des "souffrances psychiques insupportables".

    On pourrait, et on espère, y voir le signe d'un réveil tardif, mais salutaire de la commission de contrôle pour faire appliquer la loi. Force est cependant de constater qu'en l'occurrence, elle n'avait guère le choix; En effet, toute la procédure a été filmée par la télévision australienne révélant publiquement des détails particulièrement accablants pour le médecin et la manière dont l'euthanasie est pratiquée en Belgique.

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  • Les tweets inquiétants de Jacqueline Herremans (ADMD)

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    Cela a suscité la publication d'une note sur le blog de Koz(toujours) intitulée : Réveils pour ceux qui ne se lèveront plus

    Il y a les petits matins blêmes et ceux, pourtant heureux, où l’on blêmit toutefois. Ce matin en est un, au réveil. Et je m’accroche à cet espoir, qui s’échappe parfois, qu’en y prenant ma part d’autres réveils sont possibles encore. Il faut s’y tenir ferme à cet espoir restant. Ce matin, je découvre les tweets de Jacqueline Herremans. Jacqueline Herremans : avocate au barreau de Bruxelles, présidente de l’ADMD (Association – dite – pour le Droit de Mourir dans la Dignité) Belge, et membre de la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie. Non contente de pousser toujours plus loin sa logique mortifère en Belgique, Jacqueline Herremans intervient également dans les affaires françaises, que ce soit dans le cas de Vincent Lambert (ici) ou pour témoigner au procès Bonnemaison ().

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  • Euthanasie : "une érosion des balises"

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    Interrogé sur la libre.be par Annick Hovine, le professeur Michel Dupuis, professeur d’éthique biomédicale à l’UCL, philosophe et membre du Comité consultatif de bioéthique concède que dans la pratique de l'euthanasie les balises sont en train de s'éroder; à l'observation : "Certains praticiens semblent prendre des libertés par rapport au cadre légal.", il répond : "J’observe cette évolution. Je suis surpris et profondément déçu parce que je ne croyais pas à cette objection de la pente glissante. Mais il y a tout de même une forme d’érosion des balises."

  • Synodes sur la famille : les novateurs sont restés sur leur faim

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    C’est en tout cas la lecture de Sandro Magister sur son site « Chiesa »:

    kasper berggy.jpg" ROME, le 30 octobre 2015 –L'insatisfaction du pape François quant à la manière dont le synode s’est terminé était perceptible. Dans son discours et son homélie de clôture il s’en est pris encore une fois à l'"herméneutique de conspiration", à l'aride "foi ‘programmée’", et à ceux qui veulent "s’asseoir sur la chaire de Moïse pour juger avec supériorité les cas difficiles et les familles blessées" :

    > Discours du 24 octobre

    > Homélie du 25 octobre

    Et pourtant le document final, qui a été approuvé le samedi 24 octobre, est, de la première à la dernière ligne, un hymne à la miséricorde :

    > Relazione finale del sinodo dei vescovi

    On notera tout de même qu’il n’y a pas, dans ce document, un seul mot qui dissocie la doctrine et la discipline de l’Église catholique de ce "non" à l’accès des divorcés remariés à la communion qui, dans le projet des novateurs, constituait le véritable mur à abattre, le passage qui aurait conduit tout droit à l'acceptation du divorce et du remariage qui y fait suite.

    L’opération a duré deux ans, depuis le moment où le double synode a été annoncé jusqu’à sa conclusion. Elle a connu un commencement foudroyant, au mois de février 2014, lorsque le théologien et cardinal Walter Kasper, réformateur toute sa vie, a été chargé par François de donner le ton aux cardinaux réunis en consistoire.

    En effet le fait d’avoir choisi Kasper comme acteur principal était en lui-même tout un programme. Cela faisait trente ans que celui-ci bataillait contre son adversaire historique - c’est-à-dire contre son compatriote Joseph Ratzinger, lui aussi théologien, ensuite cardinal et enfin pape - et justement sur les deux questions capitales traitées pendant le synode qui vient de s’achever : l’accès des divorcés remariés à la communion et l’équilibre des pouvoirs entre l’Église universelle et les Églises locales.

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  • Euthanasie en Belgique : tout est à revoir !

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    La Libre.be publie cette opinion :

    Euthanasie : il faut tout revoir !

    Une opinion d'Etienne Dujardin et Drieu Godefridi, juristes.

    Lorsqu’en 2014 débuta le débat parlementaire sur l’extension de l’euthanasie aux mineurs, nous avions émis des réserves sur le mécanisme de contrôle en place, pour les majeurs, depuis 2002.

    Rappelons que le contrôle du respect des conditions légales de l’euthanasie relève, en Belgique, d’une commission administrative, la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie. Durant les douze premières années de son existence, cette commission jugea que pas un seul cas d’euthanasie n’avait enfreint les conditions de la loi.

    Ce qui est tout à fait possible, à condition de supposer que les médecins belges sont tous des anges. Mais ce cas, on peut se poser la question de la nécessité d’un contrôle, voire même d’une loi : autant s’en référer au jugement divinement inspiré de chaque médecin.

    Plus sérieusement, cette commission compte en son sein une majorité d’activistes pro-euthanasie, à commencer par sa co-présidente Jacqueline Herremans, laquelle se déroba à nos propositions de débat public. Depuis 2006, l’ancien sénateur libéral Philippe Monfils, auteur de la loi sur l’euthanasie, demande la démission de l’autre co-président de la commission, Wim Distelmans, en raison de la caution donnée par celui-ci à des violations de la loi. N’est-il pas révélateur que la commission soit aujourd’hui en affaires courantes, ayant de plus en plus de difficulté à trouver des candidats disposés à en cautionner les procédures défaillantes ?

    Scoop ! Lalibre.be révélait hier qu’un premier dossier d’euthanasie venait d’être transmis par la commission aux autorités judiciaires. En effet, la télévision australienne a réalisé un reportage sur « Simone », une patiente qui a choisi de mourir parce qu’elle en avait « marre de vivre ». Cela, alors qu’elle ne souffrait d’aucune affection physique ou psychique particulière. Les conditions légales de l’euthanasie n’étaient absolument pas réunies.

    Qu’à cela ne tienne ! Simone a trouvé un médecin qui se vante, face à la caméra australienne, de se préoccuper des conditions légales de l’euthanasie comme de sa première seringue, et qui s’est effectivement occupé d’euthanasier Simone. Simone est morte.

    Le cas « Simone » n’est que la pointe du sommet de la partie visible de l’iceberg. On estime que 50% des cas d’euthanasie, en Belgique, ne sont pas déclarés du tout. L’autre moitié faisant l’objet, on le constate, d’un « contrôle » qui a tout d’une amusante mascarade.

    Le débat sur l’euthanasie est parasité par une confusion : beaucoup de gens pensent qu’une personne qui veut mourir doit pouvoir le faire dans la dignité. Soulignons avec force que ce n’est pas du tout notre sujet.

    Le point que nous soulevons est le suivant : est-il acceptable que les médecins se voyent offrir de facto le droit de vie et de mort sur leurs patients, en dehors de tout contrôle effectif ? Ne voit-on pas les dérives vertigineuses dont ce système est gros ?

    Il nous semble impératif et urgent d’ouvrir un débat serein sur l’euthanasie telle qu’on la pratique en Belgique. D’autant qu’un arrêt de la Cour constitutionnelle vient de confirmer le travers que nous dénoncions en 2014, soit le fait de s’en remettre de plus en plus à la décision arbitraire du médecin. Le monde entier a le regard rivé sur l’étrange expérience en cours dans notre petit pays, et ses yeux sont éberlués.

  • "L'humble sagesse du feu orange" : le père Xavier Dijon répond à l'abbé Eric de Beukelaer

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    Le 20 octobre, l'abbé Eric de Beukelaer publiait dans la Libre une opinion intitulée : "L'humble sagesse du feu orange" que l'on pourra lire ICI; cette opinion a pu en déconcerter plus d'un.

    Le père Xavier Dijon lui a adressé une réponse (parue en commentaire sur le blog de l'abbé Eric de Beukelaer) que nous reproduisons ci-dessous :

    Cher Eric,

    Par l’image du feu orange que tu emploies dans ta chronique (LLB 21/10/2015), tu veux rendre compte de l’entre-deux qui sépare, d’un côté, l’interdiction de tuer, de l’autre, le colloque singulier noué entre le médecin et son patient en fin de vie. Cette image illustre bien la complexité du débat qui concerne l’euthanasie aujourd’hui, mais on peut se demander si elle éclaircit la question : n’induit-elle pas plutôt une confusion des plans, alors même que tu tiens à rappeler nettement l’interdiction de principe de l’euthanasie ?

    Dans la comparaison employée, le feu rouge signifie l’interdiction de tuer. L’image est claire : devant la perspective de donner la mort, on s’arrête. Que représente alors le feu vert ? Tu ne donnes pas explicitement la transposition de cette balise-là, mais nul doute qu’il s’agit de la vie : puisqu’il s’agit de vivre, on peut passer, on passe, on vit ! Or s’il est vrai que, dans la comparaison employée, le rouge et le vert renvoient respectivement à la mort et à la vie, alors une conclusion s’impose : il n’y a pas de feu orange ! Car il n’y a pas de zone intermédiaire entre la mort et la vie. Tant qu’une personne n’est pas morte, elle vit. Telle est la force incroyable de la vie, et le tranchant de la mort. L’éthique s’ensuit : on n’arrête jamais la vie par un geste de mort !

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  • Synode : le document final analysé par Mgr Anatrella

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    zenit.org publie cette analyse approfondie en 4 épisodes :

    Mgr Anatrella analyse le document final (1/4)

    (26 octobre 2015)

    Mgr Anatrella analyse le document final (2/4)

    (27 octobre 2015)

    Mgr Anatrella analyse le document final (3/4)

    (28 octobre 2015)

    Mgr Anatrella analyse le document final (4/4)

    (29 octobre 2015)