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Débats - Page 728

  • De quelle communion s’agit-il ?

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    hom_100314-Le-Dieu-des-vagabonds-et-des-fetards_search.jpgSous le titre « tant que la communion est maintenue », Dimanche, l’hebdomadaire des paroisses belges francophones, qui a changé de look mais pas de ton, publie ce billet du P. Charles Delhez, s.j.  dans la foulée d’une visite de Benoît XVI, qui n’a pas fait du bruit qu’en Allemagne.

     « En marge du troisième voyage du pape dans son pays natal – voyage dont on peut louer les initiatives œcuméniques et interreligieuses et entendre certaines interpellations fortes (lire p.7) –, il faut pouvoir évoquer la douloureuse question de la “révolte des prêtres” et de leur “appel à la désobéissance”, née en Autriche (voir Dimanche n°31) et qui gagne notamment l’Église d’Allemagne. Qu’il faille parfois désobéir, c’est certain.

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  • A chacun ses préoccupations

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    Tandis que le diocèse de Liège concocte, pour le 22 octobre prochain,  un symposium avec le fondateur de l’association « habitat et humanisme » sur le recyclage social de ses églises et autres bâtiments ecclésiaux désertés, le diocèse de Toulon, qui n’a apparemment pas ce genre de problème, accueille, au même moment (les 22 et 23 octobre) à l’abbaye de Lérins, un colloque sur la régulation des systèmes monétaire et bancaire : un question aussi éthique, aux retombées sociales très importantes.

    Voici l’ annonce par Eric Martin le 27 septembre 2011 dans Agenda, Economie/entreprises, Nos brèves, Religion :

    « Alors que le sommet du G20 à Cannes des 3 et 4 novembre aura pour trame de fond la réforme du système monétaire international et le renforcement de la régulation financière, l’abbaye de Lérins accueille un colloque sur la crise des systèmes monétaires les 22 et 23 octobre. Organisé par l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon (site|blog) avec le soutien de l’Association des Economistes Catholiques (site), « cet autre sommet entend porter la voix de l’Eglise sur ces sujets sur lesquels se joue l’avenir de nos sociétés ».

    En présence de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, plusieurs économistes internationalement reconnus tels Jacques Bichot (université Jean Moulin, Lyon), Guido Hülsmann  (Université d’Angers), Pierre Garello (Université de Marseille), directeur à l’IREF) , Nikolay Gertchev  (Commission européenne), Pierre de Lauzun (Fédération française des banques) ou encore Charles Le Lien aborderont de façon concrète les thèmes de la réforme du système monétaire international, de la responsabilité bancaire, de la régulation des marchés financiers, ou encore du crédit social.. L’ensemble des solutions étudiées sera présenté lors d’une conférence de presse la veille du G20, à Cannes, le 2 novembre 2011 à 20 heures.

  • Pour une herméneutique de tradition

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    ab_barthe.jpgUn nouveau « Carnet » de l’abbé Claude Barthe, excellent observateur de la problématique du concile Vatican II, paraîtra au mois d’octobre aux Editions Muller, dans la collection « Hora Decima », sous le titre : « Pour une herméneutique de la tradition. A propos de l’ecclésiologie de Vatican II ».

    Le portail « Riposte catholique », qui -soit dit en passant- vient de faire peau neuve publie, en avant-première, quelques extraits choisis de cet ouvrage :

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  • La loi naturelle incompatible avec la laïcité républicaine ?

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    promethee.jpgDans l’éditorial du dernier numéro (24 septembre 2011) du bimensuel « L’Homme Nouveau », Denis Sureau, directeur de la revue signe cet éditorial qui concerne une controverse française mais dont la portée est universelle :

    « Dans la bataille contre l’idéologie du « genre » dans les programmes scolaires, Luc Ferry, intellectuel et ministre de l’éducation émérite, est venu à la rescousse de son successeur, Luc Chatel. Dans une chronique parue dans le Figaro, s’opposant explicitement à l’enseignement de l’Église (et plus particulièrement à sa condamnation des pratiques homosexuelles), il dénonce la reconnaissance d’un ordre naturel comme contraire à la République. Il précise : « Depuis le XVIIIe siècle, toute la pensée démocratique s’est construite à l’opposé de ce naturalisme. Ce qui marque la naissance de l’humanisme moderne, c’est justement la conviction que la nature est tout sauf une norme morale ». La nature, ajoute-t-il, « pour les héritiers des Lumières, c’est d’abord l’ennemi » et « toute éducation doit nous en arracher pour nous faire entrer dans l’espace de la civilité, de l’Histoire et de la culture ». Conclusion : « En tant que républicain, je ne puis donc qu’encourager notre ministre, Luc Chatel, à tenir bon sur cette ligne-là ».

    Luc Ferry, de son point de vue, n’a pas tort. Le Gender n’est qu’un avatar tardif du libéralisme moderne qui, se fondant sur le désir de l’individu, exalte sa capacité indéterminée de s’autoconstruire, d’être le créateur de ses valeurs. A cette folie, seule peut s’opposer une théologie qui perçoit dans la Création les traces de son Créateur, un « plus d’être » qui ne peut venir qu’au-delà de la nature visible, et qui la tire comme hors d’elle-même. Le Genre ou la Création, telle est bien l’alternative ».

    Pour Luc Ferry et ses semblables les droits et devoirs humains n’ont rien d’imprescriptible : ils résultent d’un « contrat social » toujours amendable, selon des mécanismes « démocratiques », eux-mêmes aléatoires. Sur ce point, une controverse (au sens de la disputatio médiévale) avait été organisée, au théâtre Quirino à Rome le 21 septembre 2000, entre le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, et un professeur à l’Université romaine de la Sapienza, le philosophe Paolo Flores d’Arcais, pour explorer des voies de convergence possibles. Au moment décisif du dialogue, le modérateur – Gad Lerner, journaliste à la  Repubblica – s’est demandé si des principes aussi fondamentaux que ceux du Décalogue ne pourraient pas être retenus comme base éthique commune, même par des athées (qui y souscriraient seulement « velut si [comme si] Deus daretur »). Mais cette proposition fut aussitôt rejetée par le philosophe laïc. 

    Ce dernier nia que certaines règles morales ou de droit naturel  puissent constituer des postulats, ou des acquis irréversibles, pour l’humanité : le contrat social est toujours relatif, contingent, renégociable. Ainsi, certains revendiquent-ils maintenant à l’ONU l’insertion de nouveaux « droits » (à l’avortement, à l’euthanasie, au choix du « genre » etc.) dans une Déclaration universelle des droits de l’homme vieille de 50 ans à peine (1948) ! Tout s’écoule, disait déjà le vieil Héraclite. Pareille impasse montre à quel point une définition véritablement universelle (« ubique, semper et ab omnibus ») des droits (et donc des devoirs) humains sans Dieu semble aléatoire.

     

     

     

  • Le remède des docteurs tant pis

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    C’est dans « Le Figaro » d’hier sous la signature de Patrick Saint-Paul :

    « Benoît XVI abordera dimanche à Fribourg, dans le Bade-Wurtemberg, en plein cœur de l'Allemagne catholique, la dernière étape de son voyage dans son pays natal. Ce sera aussi l'épreuve la plus délicate et la plus attendue. À Fribourg, le Souverain Pontife ira à la rencontre d'une Église catholique allemande déchirée par de nombreux courants réformateurs et contestataires. Attisée par les scandales d'abus sexuels et physiques qui ont secoué l'Église depuis janvier 2010. La crainte d'un schisme entre conservateurs et progressistes est de plus en plus présente outre-Rhin. Et de nombreux catholiques allemands espèrent une main tendue du Pape, pour amorcer la réconciliation.

    «L'Église s'inflige un silence destructeur sur la crise qu'elle traverse», juge le père jésuite Klaus Mertes. Ancien directeur du très huppé collège jésuite Canisius, à Berlin, il déclencha la vague de révélations sur les scandales pédophiles en dévoilant les abus survenus dans son établissement entre 1970 et 1980. Résultat : pour la première fois en 2010, le nombre de catholiques tournant le dos à leur Église - 181 000 - a largement dépassé le nombre de protestants quittant leur institution - 150 000. Depuis 1990, l'Église catholique allemande a connu une érosion inquiétante. En vingt ans, le nombre de catholiques a baissé de 12,7 % outre-Rhin, selon les chiffres de la Conférence des évêques allemands. Le nombre de paroissiens assidus à la messe a chuté de 42,5 %. Les mariages à l'église ont baissé de 58,3 %, les baptêmes de 43,1 %. Le nombre de candidats au sacerdoce est en chute libre (- 62,1 %).

    Le déclin ne cesse de s'accentuer. «Jusqu'à présent la hiérarchie de l'Église n'a pas eu le courage de reconnaître sincèrement la gravité de la situation qu'elle traverse», déplore Hans Küng, théologien et critique du Pape. Plusieurs hauts responsables de confession catholique issus du parti conservateur d'Angela Merkel, parmi lesquels le président de la République fédérale, Christian Wulff, et le président du Bundestag, Nobert Lammert, réclament une modernisation de l'Église catholique » La suite est ici : Le spectre d'un schisme plane sur les catholiques allemands 

    La question est de savoir si ce ne sont pas précisément les recettes modernistes qui  ont mis à mal l’Eglise depuis quarante ans. Il est peu probable que Benoît XVI soit prêt à en rajouter…

     

  • Un des plus lourds voyages du pontificat...

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    Il est clair que l'Allemagne et l'Autriche ne comptent pas que des sympathisants du pape actuel. "Nul n'est prophète en son pays"; c'est vraiment d'actualité dans cette région où un vent de fronde souffle en rafales. Certains commentateurs, sur différents sites, évoquent un risque de schisme et une bi-polarisation très marquée entre traditionalistes et progressistes. Ces tensions sont surtout très marquées en ce qui concerne le célibat sacerdotal et l'exclusion du sacrement de l'Eucharistie de ceux qui ne sont pas en règle avec les exigences catholiques à propos du mariage, sans compter l'impact négatif des scandales de pédophilie. Un éloignement à l'égard de Rome est assez sensible chez d'assez nombreux croyants qui refusent notamment de contribuer au culte. Quel sera l'impact du voyage du pape sur ce terrain miné? Les jours prochains nous le diront mais il est sûr que la tâche ne sera pas simple et qu'il devra affronter l'hostilité de tous ceux qui veulent lui faire sentir qu'il n'est pas le bienvenu. Cela rappelle certaines circonstances de l'évangile lorsque le Christ est venu à Nazareth et que ses concitoyens ont voulu se débarrasser de lui.

    Ce n'est pas pour rien que Jean-Marie Guénois s'apprête à suivre un voyage à risques :

    "Habemus papam" ? Ou plutôt, cette semaine, "haben wir einen Papst ?" puisque Benoît XVI va accomplir de jeudi à dimanche, un des plus lourds voyages de son pontificat dans son pays natal avec une étape très attendue à Berlin.

    Il semble bien que le slogan "wir sind Papst" (nous sommes tous pape) qui avait fleuri en Allemagne lors de son élection en 2005 soit maintenant défraîchi. Il dispose toujours de solides soutiens mais il frappé d'un profond désamour dans beaucoup de milieux.

    Ce n'est pas tant sa personne qui est visée mais l'Eglise catholique. La société allemande, plus que dans d'autres pays, n'est pas encore remise du poids des scandales de prêtres pédophiles... voir la suite ici : http://blog.lefigaro.fr/religioblog/2011/09/habemus-papam-ou-haben-wir-ein.html

  • Bruxelles : L’Islam à l’assaut de la modernité

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    h-4-1260560-1220888605.jpgDans « Le Soir » de ce lundi 19 septembre, Ricardo Gutiérrez consacre une double page» Notre dossier à la réislamisation de la jeunesse d’origine musulmane. Nous y apprenons qu’à Bruxelles (où 17% de la population confesse la religion de Mahomet) l’identité à laquelle adhèrent de plus en plus les jeunes arabes est influencée par deux mouvances activistes : les Frères Musulmans (une organisation panislamiste fondée en 1928 en Égypte) et les Néosalafistes (mouvement sunnite étroitement lié au fondamentalisme wahhabite  revendiquant un retour à l'islam des origines).

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  • Le "rock" (suite 4)

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    Le blog "les yeux ouverts" poursuit la publication de ses notes consacrées au phénomène "rock" : http://www.citeetculture.com/article-a-propos-de-rock-n-roll-le-regard-d-un-chretien-4-82550775.html Bien sûr, c'est un point de vue que d'aucuns jugeront discutable mais certaines observations sont assez interpellantes. 

    (Les trois précédentes restent consultables sur le même blog.)

  • Pourquoi "Assise 2011" ?

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    Le "webmestre" de "Metablog" propose son interprétation de la façon de procéder de Benoît XVI en l'identifiant à "la méthode des patchs":

    "Une vieille connaissance me demande «Pourquoi Assise IV (2011) ?» je lui réponds: parce qu’Assise I (1986), et II (1993), et III (2002). Assise IV, j’en suis convaincu, sera le patch des ‘Assise’ précédents. Mais qu’est-ce qu’un patch? C’est en informatique un petit programme nouveau qui vient corriger les anomalies d’une version précédente. Patch veut dire rustine en anglais – on peut aussi bien considérer l’image du cycliste qui a crevé: il ne jette pas sa chambre à air défectueuse, mais avec un patch il la répare.

    C’est bien ainsi que procède Joseph Ratzinger. Il ne jette rien, il répare: Il y a, dans tel texte, telle formulation étonnante? C’est que nous l’avions mal comprise! Par exemple cette phrase : «L'unique Église du Christ subsiste en l'Église catholique» (1965), qui a fait grincer quelques dents. En 1985 le Cardinal Ratzinger nous en explicite le sens: elle signifie que «l'Église du Christ continue à exister en plénitude dans la seule Église catholique».

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  • Fête de l'Aïd chez les bénédictines de Liège; comment prier ensemble si l'on ne prie pas le même Dieu ?

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    Sous la plume de Françoise Mélard, un compte-rendu de la rencontre entre chrétiens et musulmans qui a eu lieu à l'Abbaye Paix Notre-Dame à Liège, le 9 septembre dernier, figure sur le site du diocèse de Liège.

    Nos amis et visiteurs connaissent nos réticences à l'égard de ce genre d'évènements et des ambiguïtés qu'ils véhiculent, quelles que soient les cautions épiscopales, cardinalices ou même pontificales dont ils bénéficient. Cela n'empêche pas certains d'entre nous de rencontrer et d'accueillir chaque semaine des musulmans dans le cadre de l'aide qui leur est apportée, en particulier dans le cadre des centres de distribution sous l'égide de saint Vincent de Paul.

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  • Les nouvelles prévisions de l’ONU sur les population prévoient aussi un monde plus grisonnant que celui qu’on imaginait

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    C-Fam.jpgPar Susan Yoshihara, Ph.D.

    Ce qui est peut-être le plus significatif, c’est la croissance soudaine du nombre des personnes âgées (de plus de 65 ans) et encore plus âgées ( plus de 80ans). D’ici à 2050, ces groupes représenteront 2% de plus dans la population en Allemagne, en Inde, au Japon, en Russie, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis que les prévisions précédentes.

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  • Coran et Occident, quelle compatibilité ?

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    Découvert sur "Enquête et perspective": un point de vue libéral (mais intéressant tout de même!) sur le rapport entre le Coran et l'Occident :
    Le Coran et l’Occident : constat et perspectives, par Jacques de Guenin et Jacques Peter.

    Jacques de Guénin est ingénieur de formation, ancien élève de l’École des Mines de Paris et titulaire d’un Master of Sciences de l’université de Berkeley (Californie). Il a fait sa carrière professionnelle au sein d’ExxonMobil puis de PSA Peugeot-Citröen dont il était un des dirigeants avant sa retraite en 1993. Il a été candidat libéral aux élections législatives, conseiller municipal puis maire de son village. Élève de deux prix Nobel d’Économie (Maurice Allais et Robert Solow), il a publié lui-même divers travaux dans cette discipline, ainsi que deux livres : Attac ou l’intoxication des personnes de bonne volonté et Logique du Libéralisme, qui vient dêtre publié aux Etats-Unis. Il a fondé en 1990 le Cercle Frédéric Bastiat, dont il a été président jusququ’à l”année dernière et dans lequel il est toujours actif. Il est également membre de l’International Society for Individual Liberty (ISIL).

    Jacques Peter est ancien élève de l’école des Hautes Etudes Commerciales. Il a fait toute sa carrière à la Société Générale où il a exercé des responsabilités variées, notamment responsable de l’Agence internationale (financement du négoce international), responsable de la Zone Asie – Australasie, responsable des activités de la banque en Allemagne impliquant une expatriation à Francfort. A sa retraite (1998) il a exercé pendant 10 ans des fonctions de “censeur” puis “commissaire” au Comité de la Charte, association qui veille au respect d’une charte de déontologie que ses membres, des associations humanitaires et sociales faisant appel à la générosité du public, ont signé. Il s’intéresse à l’économie et a une passion pour la liberté. Membre de diverses associations libérales.

    1. Ce que dit le Coran

    Le Coran comprend 114 sourates contenant un nombre variable de versets. Ainsi la première sourate en a 7, la deuxième 286. Le nombre total de versets est de 6235. La notation (2. 193) signifie Sourate 2, verset 193. L’immense majorité des occidentaux n’a aucune idée de ce que Le Coran enseigne à des millions d’enfants de par le monde.
    Dans ce qui suit, nous listons les préconisations du Coran qui posent problème aux occidentaux et nous donnons un exemple pour chacune (en italique). Les autres occurrences de la même préconisation sont listées en Annexe 1 avec de brefs commentaires...

    lire la suite ici : http://www.enquete-debat.fr/