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Famille - Page 12

  • Mobilisation pour la vie en Pologne : une réponse à la crise actuelle du mariage et de la famille

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    Narodowy Marsz dla Życia i Rodziny. Tłumy na Placu Zamkowym w Warszawie.  "Maszerujemy w obronie tradycyjnych wartości" | Warszawa Nasze Miasto

    De TVN Warzawa :

    Sous la devise " Je te promets ", environ 10 000 personnes ont parcouru les rues de la capitale polonaise dimanche pour participer à la Marche nationale pour la vie et la famille.

    "Des marches similaires sont organisées tout au long de l'année dans 150 villes de Pologne, et rassemblent plusieurs centaines de milliers de personnes", a déclaré Pawel Ozdoba, président du Centre pour la vie et la famille, qui était chargé d'organiser la marche.

    Le président polonais Andrzej Duda a salué les participants dans un message vidéo spécial.

    L'événement a eu lieu pour la 17e fois. Au cours de l'année, de telles marches sont organisées dans environ 150 endroits en Pologne et rassemblent des centaines de milliers de personnes.

    Je te le promets. La Marche pour la vie et la famille a traversé Varsovie.

    18 septembre 2022

    Marche pour la vie et la famille

    - Cette année, nous voulons rappeler aux époux et à ceux qui sont appelés à cet état le sens et la signification du vœu de mariage", a déclaré l'organisateur de la Marche pour la vie et la famille, Paweł Ozdoba. La marche a été précédée d'une prière commune et d'un spectacle d'Arka Noego. 

    Après la prière de l'Angelus dirigée par le recteur de la paroisse de la cathédrale, Monseigneur Bogdan Bartholomew, la 17e Marche nationale pour la vie et la famille s'est élancée dans les rues de la capitale en direction de l'église Sainte-Croix, rue Krakowskie Przedmieście. Elle s'est achevée par une Sainte Messe à 13 heures, présidée par le gardien spirituel de la communauté des "Guerriers de Marie", le prêtre salésien Dominik Chmielewski. Les participants à la 17e Marche nationale pour la vie et la famille ont défilé sous le slogan "Je te promets".

    Une réponse à la crise actuelle du mariage et de la famille

    Comme l'a expliqué le président du Centre pour la vie et la famille Paweł Ozdoba, la marche est une réponse à la crise actuelle du mariage et de la famille. - Elle est causée, entre autres, par divers programmes sociaux et politiques qui tentent de désavouer le mariage et la famille, de changer leur signification ou de redéfinir la compréhension du mariage, a-t-il déclaré.

    Il a souligné qu'"en dehors des situations pathologiques, il vaut la peine de se battre pour le mariage, d'essayer de le maintenir et de rechercher la compréhension. - Souvent, cela nécessite aussi une aide extérieure, par exemple en prenant conseil auprès d'un psychologue ou d'un autre spécialiste, mais l'expérience de nombreux couples montre qu'ils parviennent à surmonter les difficultés", a souligné Mme Ozdoba.

    Comme il l'a souligné, "à Varsovie, un mariage sur deux se brise, et à l'échelle nationale, un mariage sur trois se brise". - Le plus souvent, la principale raison de la rupture est la soi-disant incompatibilité de caractères", a-t-il ajouté.

    La première marche a eu lieu en 2006 à Varsovie. Depuis lors, l'organisation de la marche a été prise en charge par plus de 150 villes et villages du pays.

  • Quelle est la place de la famille dans la nouvelle évangélisation ?

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    De l'abbé Stéphane Seminckx sur didoc.be :

    La famille chrétienne, un phare dans la nuit

    13 septembre 2022

    Quelle est la place de la famille dans la nouvelle évangélisation ?

    Le climat actuel

    La « mid-life crisis », la « crise des 40 ans », est dépassée. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à la crise du « quart de vie », un malaise existentiel qui semble toucher une majorité des jeunes adultes entre 25 et 35 ans. Les premiers à en parler furent les Américaines Alexandra Robbins et Abby Wilner dans leur livre, publié en 2001 : Quarterlife Crisis, the Unique Challenges of Life in your Twenties. Cette crise se caractérise par une démotivation, une recherche éperdue de sens, une soif d’épanouissement personnel : même avec un diplôme sous le bras, même avec un bon job, on ne sait pas quoi faire de sa vie.

    Que faire de notre vie ? Pourquoi ce déficit de motivation ? Lors de l’homélie de la messe d’entrée en conclave, le 18 avril 2005, le cardinal Ratzinger, futur Benoît XVI, avait eu ces mots célèbres : Nous nous dirigeons vers une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien pour certain et qui a pour but le plus élevé son propre ego et ses propres désirs. Cette expression — dictature du relativisme — nous situe au cœur de la crise contemporaine.

    Beaucoup de gens sentent confusément que nous vivons une sorte d’époque-charnière, un tournant dans l’histoire. Mais ils en méconnaissent le motif. Depuis la renaissance, les prétentions de la raison humaine n’ont cessé de grandir, créant de grands mouvements philosophiques et idéologiques, qui nous ont souvent conduits au désastre. Le 20ème siècle a été le siècle le plus meurtrier de l’histoire, avec deux guerres mondiales, plusieurs génocides, la légalisation de l’avortement, la préparation de la mentalité euthanasique. Les idéologies marxiste et nationale-socialiste sont responsables de dizaines de millions de morts. Une certaine idéologie capitaliste ultra-libérale tue aussi, de façon plus subtile, en asphyxiant les consciences et les aspirations les plus profondes de la personne au nom du seul profit.

    A l’heure actuelle, la décomposition des idéologies (Benoît XVI, Via Crucis 2005) a entraîné une sorte de rejet, d’écœurement face à toute prétention de vérité, face à toute autorité. Le monde politique a perdu toute crédibilité, de même que l’Eglise, que l’autorité parentale, etc. Seules les sciences dites « exactes » peuvent prétendre à la vérité de ce qui est prouvé par les mathématiques ou l’expérimentation scientifique. Tout le reste n’est que goût, opinion ou idée personnelle. Il n’y a plus d’idéal : si rien n’est vraiment vrai, rien n’est vraiment bon, rien ne vaut la peine de s’engager. Il y a un déficit énorme d’espérance aujourd’hui. En termes plus terre à terre, on parlerait d’un déficit de « motivation ». Pour quoi vivre, en définitive ? Quand rien n’en vaut vraiment la peine, après un temps, on est fatigué de tout.

    Plus fondamentalement, s’il n’y a plus de vérité, il n’y a plus de liberté, plus de capacité d’aimer. Car la liberté est la capacité de se donner à ce qui est vrai et bon. Pourquoi voyons-nous tant de jeunes hésiter à se lancer dans la vie ? Pourquoi tant de jeunes couples, de jeunes vocations pour l’Eglise sont si fragiles ? Pourquoi réduisons-nous tout à notre intérêt, au calcul utilitariste, jusqu’à la réalité la plus belle, l’amour, ramené à l’érotisme, à la recherche effrénée du plaisir sensuel, tentant de justifier toutes les expériences sexuelles, même les plus viles ?

    La raison humaine est malade, avec le danger, comme pour toutes les pathologies de la raison, que nous ne soyons même plus en état d’en prendre conscience : de même que le sourd ne peut pas entendre qu’il est sourd, de même, le relativiste n’accepte pas son relativisme, car il le relativise.

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  • Le discours de l'Eglise sur la contraception va-t-il changer ?

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    De l'abbé Stéphane Seminckx sur didoc.be :

    Des changements dans le discours de l’Eglise sur la contraception ?

    Stéphane Seminckx | Publié le .

    La publication récente des actes d’un congrès de l’Académie Pontificale pour la Vie a donné lieu à quelques conjectures sur un changement d’attitude de l’Eglise face à la contraception.

    Il y a quelques années, le 5 mars 2014, dans une interview au Corriere della Sera, répondant à un journaliste à propos d’une possible révision de la doctrine de l’Eglise sur le contrôle des naissances, le pape François déclarait : « Tout dépend de la manière dont l’encyclique Humanae Vitae est interprétée. Paul VI lui-même, à la fin de sa vie, recommandait aux confesseurs d’être très miséricordieux et attentifs aux situations concrètes. Mais sa génialité a été prophétique, il a eu le courage de se dresser contre la majorité, de défendre la discipline morale, de faire jouer un frein culturel, de s’opposer au néo-malthusianisme présent et futur. La question n’est pas celle d’un changement de doctrine, mais d’un travail en profondeur, qui fasse en sorte que la pastorale tienne compte des situations et de ce que les gens sont en mesure de faire. »

    En 1968, Humanae Vitae, l’encyclique de saint Paul VI « sur le mariage et la régulation des naissances, s’exprimait déjà dans le même sens : « Ne diminuer en rien la salutaire doctrine du Christ est une forme éminente de charité envers les âmes. Mais cela doit toujours être accompagné de la patience et de la bonté dont le Seigneur lui-même a donné l’exemple en traitant avec les hommes. Venu non pour juger, mais pour sauver (cf. Jn 3, 17), il fut certes intransigeant avec le mal, mais miséricordieux envers les personnes. Au milieu de leurs difficultés, que les époux retrouvent toujours, dans la parole et dans le cœur du prêtre, l’écho de la voix et de l’amour du Rédempteur. » (n. 29)

    Le pape François en appelle donc à un « travail en profondeur » dans le domaine pastoral. Mais « la question n’est pas celle d’un changement de doctrine ».

    Ce qui ne peut changer

    Dans l’exhortation apostolique Amoris Laetitia, qui a suivi les deux synodes récents sur la famille, au n. 80, il y a une phrase qui est pratiquement passée inaperçue : rappelant le sens de l’acte conjugal, dans lequel union et procréation sont indissociables, le pape François conclut en affirmant que « donc, aucun acte génital des époux ne peut nier ce sens », avec une référence explicite aux nn. 11-12 de l’encyclique Humanae Vitae de Paul VI.

    Cette affirmation du pape François confirme l’enseignement de cette encyclique sur un point essentiel : on ne peut jamais, pour aucune raison, dans aucune circonstance, priver de son sens l’acte conjugal. Humanae Vitae le signale au n. 14 : « C’est donc une erreur de penser qu’un acte conjugal rendu volontairement infécond et, par conséquent, intrinsèquement déshonnête, puisse être rendu honnête par l’ensemble d’une vie conjugale féconde. »

    C’est un rappel de la pierre angulaire de tout l’agir moral : on ne peut jamais adhérer consciemment et délibérément à une action mauvaise. C’est ainsi qu’on ne peut jamais voler, même si on respecte habituellement la propriété d’autrui. On ne peut jamais tromper son conjoint même si on lui est généralement fidèle. On ne peut jamais mentir, même si on dit d’ordinaire la vérité. De même, on ne peut jamais contrefaire l’acte conjugal, même si on le vit bien la plupart du temps.

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  • Nouvelle saison de formation de "Bâtir sa maison sur le roc"

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    Bâtir sa maison sur le roc. Logo

    D'Oriane et Christophe de Hemptinne :

    Chers amis de "Bâtir sa maison sur le roc",
     
    Nous avons le plaisir de vous signaler qu'une nouvelle saison de formation à l'amour et au mariage "Bâtir sa maison sur le roc" démarrera d'ici quelques semaines.

    Comme les années précédentes, deux cycles sont prévus en français, à savoir chez Véronique et Christophe Depreter à Rixensart (première séance le samedi 5 novembre 2022) et chez nous à Bruxelles (première séance le samedi 19 novembre 2022). Un cycle "Je huis op de rots bouwen" en néerlandais, chez Geertrui et Jef Segers à Leuven (Heverlee), démarrera le samedi 22 octobre 2022.

    Nous comptons sur vous pour faire la promotion auprès de vos amis et connaissances! Tous les couples sont les bienvenus, fiancés, mariés ou réfléchissant à un engagement. Ils peuvent tous en tirer profit. Mais les inscriptions allant déjà bon train, qu’ils ne tardent pas à se manifester car le nombre de places est limité.

    Pour toutes informations, y compris les dates des séances des cycles de cette nouvelle saison, nous vous renvoyons à notre site www.batirsamaisonsurleroc.be / www.jehuisopderotsbouwen.be.

    Enfin, nous vous invitons à suivre notre page facebook, sur laquelle vous trouverez de nombreuses publications enrichissantes.

     
    Bien cordialement,
     
    Oriane et Christophe de Hemptinne
  • Contraception et infaillibilité

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    De

    Contraception et infaillibilité

    Malgré les opinions diffusées par l'Académie pontificale pour la vie, l'enseignement pérenne de l'Église sur l'immoralité de la contraception est un enseignement établi et immuable de la loi divine.

    21 août 2022

    Un tweet du 8 août de l'Académie pontificale pour la vie (PAV) affirmait qu'Humanae Vitae (HV) n'enseignait pas une vérité garantie par l'infaillibilité de l'Église. Pendant que nous rédigions ce commentaire, la déclaration tweetée (texte intégral ici) a été supprimée sans explication. Mais la confusion au cœur du tweet est répandue et ne disparaîtra pas avec le tweet. Elle est la suivante. Bien que Paul VI ait choisi de ne pas inclure dans HV une définition formelle, ex cathedra et manifestement infaillible, l'enseignement pérenne contre la contraception qu'il a réaffirmé dans l'encyclique avait depuis longtemps été proclamé de manière infaillible, par l'accord des papes, des évêques et de leurs prêtres dans le monde entier qui le présentaient, depuis des décennies et des siècles, comme un enseignement établi et immuable de la loi divine. 

    Screenshot of the statement from the Pontifical Academy for Life.
    Capture d'écran de la déclaration de l'Académie pontificale pour la vie qui a été tweetée depuis le compte twitter officiel de l'Académie pontificale pour la vie, puis retirée début août (Photo : Twitter).

    Le tweet de PAV faisait référence à ce que Mgr Ferdinando Lambruschini, professeur de théologie morale dans une grande université pontificale, a déclaré lors de la conférence de presse de présentation de l'encyclique. Personne ne doute qu'il avait la permission de Paul VI de dire que le pape "n'a pas voulu publier un document irréformable et déterminant ; l'enseignement présenté ici est l'enseignement ordinaire de l'Église...". Mais l'affirmation du tweet selon laquelle Mgr Lambruschini a dit que "Humanae Vitae n'a pas exprimé une vérité de foi définitive [garantie] par l'"infallibilitas in docendo" [infaillibilité dans l'enseignement]" modifie subtilement ce qui est dit dans l'article et le livre de 2018 auxquels il renvoie, de manière à introduire (ou à conserver) la confusion que nous avons mentionnée.

    A since deleted tweet from the Pontifical Academy for Life.
    Un tweet depuis supprimé de l'Académie pontificale pour la vie (Photo : Twitter).

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  • Quatre enfants de moins de cinq ans et un seul revenu : un choix pour la liberté

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    De didoc.be :

    Quatre enfants et un seul revenu : un choix pour la liberté ?

    Thomas et Linde Wouters-Declercq

    .

    Linde et Thomas, deux jeunes trentenaires du think tank Logia, ont choisi de vivre dans une petite maison au confort financier limité afin que Linde puisse se consacrer pleinement à leur famille. Car, selon eux, le bonheur ne dépend pas tant de ce que vous possédez, mais de la qualité de vos relations. Après trois ans, ils évaluent leur choix. Sur son blog Ons Thuis, Linde parle de sa vie de mère au foyer et de mère de jeunes enfants. (...)

    Notre famille est un peu atypique : quatre enfants de moins de cinq ans, et un seul revenu. Lorsque nous étions encore étudiants, nous aurions probablement pensé que cette situation devait être une bonne blague. Nous avons essayé d'obtenir les meilleurs diplômes possibles et avons étudié dans notre pays et à l'étranger en vue de valider au maximum nos talents dans le monde professionnel.

    Jusqu'à ce que les enfants arrivent.

    Nous nous sommes rendu compte que personne à l'université ne nous avait appris ce que signifiait être parent. Dès que nous sommes devenus pères et mères, nos enfants ont été la chose la plus importante de notre vie, la priorité numéro un, non résiliable comme n'importe quel emploi ; nous l'avons vite compris.

    Laisser le bébé entre les mains d'inconnus pendant une journée entière dans une crèche n’était pas évident, et Linde a été attirée par l'authenticité de certaines « mères vétéranes » qui s'étaient occupées elles-mêmes de leurs enfants. En anglais, on appelle cela « homemaking », un beau terme pour indiquer qu'une maison est un lieu qui n'est pas seulement là, mais qui doit être créé. Comment cela se fait-il ? Par la présence et l'attention complète d'une personne pour les choses de la maison et des enfants. La présence est si importante pour créer une atmosphère de confort à la maison, l'attention aux personnes réelles, la chaleur. Quelle est la meilleure chose que nous puissions donner à nos enfants, avons-nous pensé ? Notre temps. Beaucoup de temps, un temps désintéressé passé ensemble avec eux. Il ne s'agit pas de dire que l'un est « autorisé à travailler » et que l'autre « doit rester à la maison » ; pour les deux, la famille est l'objectif.

    Ainsi, Linde a mis sa carrière sur le côté, même un beau projet de doctorat à l'Université de Gand a dû céder la place pour se dédier totalement à la famille. Avec les mêmes motivations, nous avons choisi de donner cours nous-mêmes à nos enfants. Bien sûr, il existe des solutions intermédiaires : travailler à temps partiel, prendre un congé parental, etc. Mais le choix radical de rester à la maison semblait plus simple, plus facile et plus naturel.

    Il est clair que la mère au foyer n'est plus l'option par défaut. On nous adresse régulièrement des questions sur ce choix, ainsi que sur sa faisabilité financière. Est-ce vraiment possible ? Après trois ans, nous répondons à cette question par l'affirmative. Nous avons renoncé à un morceau de liberté pour recevoir à sa place un autre type de liberté.

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  • Le pape François modifie la gouvernance de l'Opus Dei : mais qu'est-ce que cela signifiera ?

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    Alors que la direction de la prélature personnelle souligne son acceptation filiale de la décision de François, mais les avocats canonistes soulignent l'importance du changement. Lu sur le National Catholic Register :

    « NEW YORK – Lorsque le pape François a décrété le 22 juillet que le chef de l'Opus Dei, connu sous le nom de prélat, ne serait plus évêque comme les deux derniers dirigeants l'avaient été, la décision a été adoptée par la direction du groupe sans la moindre protestation.

    "La volonté du Pape de mettre en évidence la dimension charismatique de [l'Opus Dei] nous invite désormais à renforcer le climat familial d'affection et de confiance : le Prélat doit être un guide mais, avant tout, un père", lit -on dans une réponse formelle émise par Mgr. Fernando Ocariz , l'actuel prélat de l'Opus Dei. 

    Mgr. Ocáriz a souligné l'acceptation filiale du groupe de la décision du Saint-Père, qui, selon le pape François, a été prise afin de fonder la gouvernance de l'institut ecclésial "plus sur le charisme que sur l'autorité hiérarchique". 

    Mgr. Le message rassurant d'Ocáriz a été repris par Brian Finnerty, directeur américain de la communication de l'Opus Dei.

    "Nous voulons que ce moment soit l'occasion d'approfondir ce merveilleux charisme que Dieu a confié à notre fondateur, et nous voyons le Pape nous encourager à le faire", a déclaré Finnerty au Register.

    Mais alors que la direction de l'Opus Dei a accepté les modifications, qui incluent le transfert de la supervision de la prélature personnelle du Dicastère pour les évêques au Dicastère pour le clergé, sans hésitation, les canonistes contactés par le Registre ont exprimé leur surprise face à la décision du pape François. Et bien que ces experts en droit de l'Église aient déclaré que le motu proprio du Pape , Ad Charisma Tuendum (Garder le charisme), n'affecterait pas nécessairement la vie quotidienne des plus de 93 000 membres de l'Opus Dei, ils se sont demandé si des changements significatifs étaient nécessaires.  

    Prélature personnelle

    L'Opus Dei est devenu la première et la seule prélature personnelle en 1982, lorsque saint Jean-Paul II a publié la constitution apostolique Ut Sit de 1982 , peu de temps avant de publier la révision du Code de droit canonique de 1983, qui cherchait à incorporer les enseignements du Concile Vatican II dans Loi de l'Église.

    Cette création de la prélature personnelle semblait cohérente avec les discussions du Concile Vatican II autour de la création de nouvelles entités, telles que les prélatures, les vicariats ou les ordinariats, qui pourraient servir les catholiques dont les besoins particuliers ne sont pas satisfaits dans la structure diocésaine géographique. Ce groupe de catholiques comprenait des soldats vivant sur des navires et des bases militaires étrangères et des laïcs suivant un charisme particulier. 

    Cela correspondait également au désir de saint Josémaria Escrivá, qui, en 1928, fonda une organisation de laïcs, de femmes et de prêtres dédiée à l'idée que tous les hommes - pas seulement le clergé ou les religieux - sont appelés à la sainteté personnelle dans la vie ordinaire. Il a qualifié son groupe d'"Œuvre de Dieu" - en latin, "Opus Dei".

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  • Protection des femmes enceintes, avortement, euthanasie, GPA... : l'actualité de la bioéthique

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    De l'Institut Européen de Bioéthique :

    Fact-checking : les lois « pro-vie » aux Etats-Unis protègent aussi la vie des femmes enceintes

    Fact-checking : les lois « pro-vie » aux Etats-Unis protègent aussi la vie des femmes enceintes

    Etats-Unis Fact-checking : les lois « pro-vie » aux Etats-Unis protègent aussi la vie des femmes enceintes

    Les 23 états des États-Unis d’Amérique dotés de lois qui protègent l’enfant à naître, permettent un traitement médical nécessaire et dans les temps requis pour sauver la vie de la femme enceinte si celle-ci est en danger, notamment en cas de fausse couche ou de grossesse extra-utérine. A l’heure où ces états sont accusés de mettre la vie des femmes en danger à cause de leurs lois contre l’avortement, l’Institut Charlotte Lozier a publié une analyse juridique et médicale qui résume chacune des lois des 23 états et s’appuye sur les bulletins du Collège Américain des Obstétriciens et Gynécologues relatifs à différents traitements médicaux en cas de grossesses dangereuses pour la vie de la mère. Cette analyse très précise fournit d’ailleurs un...

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    Les grossesses pour autrui (GPA) présentent davantage de risques pour la femme

    Etats-Unis - Les grossesses pour autrui (GPA) présentent davantage de risques pour la femme

    En comparaison aux grossesses « spontannées » (hors cas de GPA), les grossesses « pour autrui » présentent davantage de complications et de risques élevés pour la santé de la femme, et ce indépendamment de son âge ou du nombre de grossesses qu'elle a déjà eues. C'est ce que montre une étude menée par le Center for Bioethics and Culture et parue en juillet dernier dans la revue scientifique Dignity, une publication consacrée à l'analyse des phénomènes d'exploitation et de violence. Au total, 96 femmes américaines ayant vécu à la fois une ou des grossesses « pour elles-mêmes » et une ou des grossesses « pour autrui » ont répondu à l'enquête. Il en ressort différents constats préoccupants : Une grossesse pour autrui a trois fois plus de risques de finir par une césarienne qu'une grossesse normale. Cela s'explique notamment par le fait que certains contrats de GPA internationaux planifient une césarienne pour que les parents d'intention puissent assister à la naissance de l'enfant. L'un...

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    Des femmes contraintes d’avorter : une actualité qui reste méconnue

    Des femmes contraintes d’avorter : une actualité qui reste méconnue

    Selon un sondage de la BBC en mars 2022 sur la coercition liée à la procréation, 15% des femmes britanniques ont subi des pressions pour avorter. En outre, 3% des femmes interrogées se sont vues donner un comprimé ou une autre substance pour provoquer un avortement à leur insu.

    Une part non négligeable d’entre elles (5%) a subi de la violence physique avec l’intention de provoquer une fausse couche.

    Par ailleurs, 14% des femmes interrogées disent avoir été forcées à utiliser un contraceptif contre leur gré.

      Active en Grande-Bretagne pour la défense des femmes et des enfants à naître, la SPUC (Society for the Protection of the Unborn Children) invite par conséquent le gouvernement britannique à ordonner une enquête sur la question de la contrainte autour de l’avortement, et à reconnaître que l’avortement...

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    Le nombre d’euthanasies monte en flèche au Canada

    Canada Le nombre d’euthanasies monte en flèche au Canada

    Le dernier rapport sur l'euthanasie au Canada indique une hausse considérable du nombre d'euthanasies pour l'année 2021, par rapport à l'année précédente : + 32,4% soit plus de 10 000 personnes, et 3,3% du total des décès pour 2021. Pour la première fois, y sont comptées des personnes dont le décès n'était pas prévu à brève échéance mais qui ont demandé l'euthanasie sur la base du dernier élargissement de la loi en 2021.

      La première raison invoquée par les personnes avant leur euthanasie est la perte de capacité à se livrer à des occupations porteuses de sens. Le contrôle insuffisant de la douleur ne vient qu'en troisième position.

      Presque 1 canadien sur 5 décédé par euthanasie en 2021 a précisé qu'il souffrait de solitude et d'isolement, et que cela constituait une des raisons pour lesquelles il voulait mourir. Plus d'un tiers se considérait comme un « fardeau pour leur famille, leurs amis ou les soignants ».

      Le 26 juillet dernier, soit le même jour que la publication du ra...

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  • Etats-Unis : le moment est-il venu pour "Pro-Life 3.0" ?

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    De Mary Frances Myler sur le National Catholic Register :

    Le moment est-il venu pour "Pro-Life 3.0" ?

    Avec la disparition de l'arrêt Roe, certains pro-vie préconisent une approche qui met l'accent sur la diminution de la demande d'avortement par des politiques gouvernementales proactives.

    8 août 2022

    Avec l'annulation de Roe et l'élimination d'un droit à l'avortement au niveau fédéral, certains pro-vie disent qu'il est temps pour une nouvelle phase du mouvement : "Pro-Life 3.0". 

    C'est le nom donné à une approche du plaidoyer pro-vie qui vise à diminuer la demande d'avortement par le biais de programmes et de politiques gouvernementales, au lieu de se concentrer plus exclusivement sur la limitation de l'accès légal à l'avortement.

    Charles Camosy, un théologien moraliste qui enseigne à la faculté de médecine de l'université Creighton et au séminaire St. John de Yonkers, dans l'État de New York, est l'un des principaux partisans de l'approche "Pro-Life 3.0". Il soutient que cette forme de plaidoyer en faveur de la vie est plus cohérente avec l'étendue de l'enseignement social catholique et offre également des possibilités de collaboration bipartisane.

    Si Pro-Life 3.0 représente un changement d'approche, il s'appuie sur les phases précédentes du mouvement pro-vie, comme l'explique M. Camosy dans une récente chronique de Religion News Service. Pro-Life 1.0, écrit-il, a précédé Roe v. Wade et était un "mouvement politiquement complexe" qui ne s'inscrivait pas dans le clivage politique gauche-droite. Après Roe, Pro-Life 2.0 s'est défini en grande partie par son fusionnisme, canalisant l'activisme politique en grande partie par le biais d'une coalition de la droite religieuse, des libertaires à petit gouvernement et des faucons anticommunistes. 

    "Cela a donné lieu à d'étranges associations", a noté M. Camosy dans sa chronique.

    Pro-Life 3.0, expliqué

    Avec la décision rendue le 24 juin dans l'affaire Dobbs contre Jackson Women's Health, le paysage de la législation sur l'avortement - et le potentiel d'action politique du mouvement pro-vie - a changé. 

    "Avant l'arrêt Dobbs, les législateurs n'avaient pas la possibilité d'adopter une approche globale de l'élaboration des politiques en faveur de la vie", explique au Register Rick Garnett, professeur à la faculté de droit de Notre Dame. "Les décisions malencontreuses de la Cour dans les affaires Roe et Casey ont privé les citoyens de la capacité d'exprimer en droit et en politique un engagement envers la dignité humaine des enfants à naître et des femmes enceintes."

    Libéré des limitations imposées par Roe, et coïncidant avec le virage populiste du parti républicain, M. Camosy a déclaré que le mouvement pro-vie a maintenant la possibilité de "nouveaux arrangements politiques créatifs qui n'étaient pas possibles auparavant".

    Dans le cadre de cette possibilité de nouveaux arrangements, M. Camosy a déclaré que c'était l'occasion pour les catholiques de soutenir un programme politique plus conforme à l'enseignement social catholique. 

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  • Pourquoi l'enseignement d'Humanae vitae sur la contraception est irréformable

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    De Carl Bunderson sur Catholic News Agency :

    Réagissant à l'Académie pontificale pour la vie, un théologien affirme que l'enseignement d'Humanae Vitae ne peut pas changer

    Le père Petri a rappelé que saint Jean-Paul II avait confirmé l'enseignement d'Humanae vitae comme faisant partie du magistère ordinaire et universel.

    9 août 2022

    L'enseignement d'Humanae vitae sur la contraception est un exemple du magistère ordinaire et universel, et en tant que tel, il est irréformable, a déclaré un théologien moraliste en réponse à une déclaration de l'Académie pontificale pour la vie.

    Le père dominicain Thomas Petri, président de la Dominican House of Studies à Washington, D.C., a noté que même les critiques de l'enseignement sur la contraception ont "reconnu que cela a toujours été l'enseignement de l'Église" et que nulle part dans l'enseignement de l'Église il n'y a eu de permissivité, sous quelque forme que ce soit, pour la contraception.

    "Cela suggère que cela a toujours été l'enseignement de l'Église, et que cela fait donc partie du magistère ordinaire et universel", a déclaré le père Petri. "Ainsi, même si une encyclique particulière, comme Humanae vitae, n'est pas infaillible, l'enseignement qu'elle présente est en fait irréformable, car il fait partie du magistère ordinaire et universel de l'Église."

    Dans Humanae vitae, son encyclique de 1968 sur la régulation des naissances, saint Paul VI écrivait que "toute action qui, soit avant, soit au moment, soit après l'acte sexuel, vise spécifiquement à empêcher la procréation - que ce soit comme fin ou comme moyen" est "exclue", comme moyen illicite de régulation des naissances.

    L'Académie pontificale

    L'Académie pontificale pour la vie, une institution associée au Saint-Siège mais qui n'est pas elle-même un organisme magistériel, a accueilli en 2021 un séminaire d'éthique au cours duquel un participant a discuté de "l'éventuelle légitimité de la contraception dans certains cas".

    Une synthèse du séminaire a récemment été publiée par la Maison d'édition du Vatican, ce qui a suscité des questions sur le caractère réformable de l'enseignement de l'Église sur le contrôle des naissances.

    L'Académie pontificale pour la vie a défendu la discussion qu'elle a organisée sur la licéité de la contraception, en tweetant le 5 août que "les archives historiques de l'abbé [Ferdindando] Lambruschini ont confirmé que Paul VI lui a dit directement que les HV n'étaient pas sous infaillibilité".

    Puis, dans une déclaration du 8 août, l'académie a écrit que "de nombreuses personnes sur Twitter semblent croire qu'Humanae Vitae est une déclaration infaillible et irréformable contre la contraception."

    Elle a noté que "lorsque le théologien moral de l'Université pontificale du Latran, Mgr Ferdinando Lambruschini, a présenté Humanae Vitae lors d'une conférence de presse ... il a déclaré, conformément au mandat de Paul VI, que l'encyclique Humanae Vitae ne doit pas être considérée comme faisant partie des déclarations infaillibles. Lambruschini a souligné qu'Humanae Vitae n'exprimait pas une vérité de foi définitive accordée par 'infallibilitas in docendo'".

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  • Un islam féministe ?

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    D'Annie Laurent sur La Petite Feuille Verte :

    Lire les deux premières parties de cette étude :

    Islam et féminisme (3/3)

    Comment le féminisme musulman est-il conçu ? S’aligne-t-il sur le féminisme occidental ? Que faut-il en attendre en termes d’amélioration du statut et de la vie des musulmanes ?

    Dans leurs livres, Zeina El-Tibi, Nayla Tabbara et Asma Lamrabet considèrent aussi l’islam comme la religion qui, historiquement, a apporté les plus grands progrès à la condition féminine. Nous proposons ici une réflexion pour répondre à cette démonstration.  

    Z. El-Tibi : « L’étude des textes fondamentaux de l’islam, l’analyse de la doctrine des nombreux penseurs, le rappel historique de la place des femmes dans le développement de l’islam et de la société islamique permettent de constater que les idées reçues faisant de l’islam une sorte de religion misogyne sont inexactes. Pourtant, dans la pratique, force est de constater que les prescriptions du Coran et de la Sunna n’ont pas toujours été respectées : elles ont été soit détournées de leur sens par des interprétations douteuses, soit totalement ignorées » (La condition de la femme musulmane, Cerf, 2021, p. 121). Il s’agit donc, affirme-t-elle, de « retrouver la vérité de l’islam » (ibid., p. 200).

    Pour A. Lamrabet, « la création égalitaire des hommes et des femmes dans le référentiel coranique est essentielle à rappeler aujourd’hui, à l’heure où au nom du religieux on veut nous faire croire que l’inégalité est une prescription divine et qu’accepter l’inégalité c’est faire preuve de soumission et d’obéissance à l’ordre de Dieu » (Islam et femmes. Les questions qui fâchent, Gallimard, 2017, p. 24).

    L’ISLAM, RELIGION DE LA FACILITÉ ?

    Z. El-Tibi met en garde contre « des attitudes dogmatiques trop abstraites ou trop rigides » pour comprendre et appliquer les principes de l’islam. « Sur le plan de la vie sociale comme sur celui de la vie spirituelle, la pensée islamique expose que la religion n’est pas destinée à faire peser sur les êtres humains des charges intolérables, pas plus qu’elle ne demande une servilité aveugle ». Elle se réfère au Coran : « Dieu veut pour vous la facilité ; Il ne veut pas pour vous la difficulté » (2, 185) ; « Ainsi, avons-Nous fait de vous une communauté de juste milieu » (2, 143) (op. cit., p. 35-36).

     

    Cet auteur considère les « règlementations excessives » comme « des innovations blâmables » (ibid., p. 43) qui contredisent les recommandations exposées par Mahomet dans son sermon d’adieu, donné à La Mecque en 632 : « Prenez garde, ne vous écartez pas du droit chemin après ma mort […]. Raisonnez bien, ô peuple, et comprenez bien les mots que je vous transmets. Je laisse derrière moi deux choses : le Coran et mon exemple, la Sunna. Et si vous les suivez, jamais vous ne vous égarerez » (ibid., p. 43). Pourquoi alors conseille-t-elle « de ne pas s’enfermer dans des détails surajoutés sans intérêt » lorsqu’ils font partie de ces textes, et de « ne plus dénaturer le sens véritable du Message » qui est pour la femme « celui de l’émancipation et de l’égalité des droits » ? (ibid., p. 43).

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