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Famille - Page 12

  • 1-2 juillet : Marche des pères de famille de Belgique

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    1ER AU 02 JUILLET | LA MARCHE DES PÈRES DE FAMILLE DE BELGIQUE 2023

    Le prédicateur sera Monseigneur Franco Coppola, Nonce Apostolique en Belgique et au Luxembourg. Il nous partagera ses réflexions sur ce sujet, suivies d’échanges-débats.

    « Fortifie-toi et prends courage. » (Josué 1-6)

    INSCRIPTIONS

    Inscrivez-vous à la marche 2023 ici.

    LA MARCHE DES PÈRES DE FAMILLE DE BELGIQUE

    La Marche des Pères de Famille est organisée par des pères qui ressentent le profond besoin de se retrouver « entre hommes » pour partager leurs sentiments de père, d’époux et de chrétien sur un thème donné dans un climat de totale confiance et d’abandon. La Marche des Pères est très attachée à saint Joseph. Elle est à la portée de tous. Il y a un faible kilométrage, aucun tronçon difficile ou physique et une utilisation de chemins ou de petites routes peu fréquentées.

    Les occasions sont rares au cours de l’année de pouvoir ainsi se confier, s’accorder un temps de réflexion, de méditation, de camaraderie et bien sûr prier ensemble.

    La marche a la vertu de dérouiller les muscles et aussi de déverrouiller les portes de notre âme et de notre coeur. Elle favorise les échanges, voire les confidences. Il n’y a pas de jugement ni de condamnation envers les personnes. Celle-ci permet le questionnement, elle accepte les non-réponses et le réconfort et le soutien sont également présents. Cette marche apporte également la joie de l’Evangile,

    Tous les hommes pour qui la paternité est d’une importance certaine seront accueillis. Même si cette marche est d’essence chrétienne, ils accueillent ceux qui sont en recherche, qui doutent, voire qui ne sont pas chrétiens mais qui ont un grand respect pour la religion.

    Cette marche s’appuie beaucoup sur le soutien spirituel et matériel des frères de Saint-Jean de Banneux. La communauté Saint-Jean a été assez vite impliquée dans l’accompagnement du pèlerinage des pères de famille de Cotignac (voir lien et il est apparu évident de continuer cette collaboration, ici en Belgique.

    De plus en plus de prêtres les rejoignent et les accompagnent chaque année. En 2016, ils avaient marchés en compagnie des frères de la fraternité Tibériade (Lavaux-Sainte Anne).

    Plus d’infos sur la Marche des Pères de Famille de Belgique, cliquez ici.

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    Date / Heure                                                Lieu

    1er - 2 juillet 2023             Sanctuaire de la Vierge des Pauvres                                                         Banneux

    Toute la journée                    rue de l'Esplanade 57 - 4141 Sprimont

  • Quand le Comité consultatif de bioéthique de Belgique décrète que la gestation pour autrui est « éthiquement acceptable »

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    Une Note d’analyse de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Dans un avis du 17 avril 2023, le Comité consultatif de bioéthique de Belgique recommande au législateur de légaliser la gestation pour autrui (GPA). Le Comité revient ainsi sur son avis de 2004 où il abordait déjà la question, en raison dit-il de l’évolution des connaissances et des développements sociétaux et juridiques de ces 20 dernières années.

    Logique instrumentale du corps humain

    Le Comité prend appui sur le principe d’autonomie personnelle des parents d’intention et leur droit au respect de la vie privée et familiale, ainsi que sur la maîtrise corporelle de la « femme gestatrice » (le Comité préfère cette expression à celle de « mère porteuse », problématique selon lui car elle maintient un lien entre grossesse et maternité). L’invocation du principe d’indisponibilité du corps humain pour s’opposer à une légalisation de la GPA est rejetée, au profit du principe d’autodétermination vis-à-vis de son propre corps. Ainsi, le Comité explique qu’aujourd’hui, « l’individu souhaite pouvoir décider plus librement de [son corps], comme il souhaite pouvoir effectuer ses propres choix en ce qui concerne l’engendrement (ou la contraception et l’interruption de grossesse) et la fin de vie (dont la possibilité de demander l’euthanasie). » C’est donc bien dans une vision instrumentale du corps humain que s’inscrit cet avis.

    A l’objection suivant laquelle la convention de GPA est illicite en raison de son objet (transfert de l’enfant), le Comité oppose une autre vision : l’objet du contrat n’est pas la cession de l’enfant, mais le « travail de gestation ». L’enfant pourrait être, dès sa conception, considéré comme celui des parents d’intention.

    Ce postulat implique la négation du principe en droit selon laquelle la mère est celle qui accouche de l’enfant (mater semper certa est). Il s’agit donc d’opérer une véritable révolution juridique et anthropologique dans l’ordre de la filiation.

     

    Texte complet de la Note d'analyse :

    La gestation pour autrui est « éthiquement acceptable » selon le Comité consultatif de bioéthique de Belgique

    Dans un avis du 17 avril 2023, le Comité consultatif de bioéthique de Belgique recommande au législateur de légaliser la gestation pour autrui (GPA). Le Comité revient ainsi sur son avis de 2004 où il abordait déjà la question, en raison dit-il de l’évolution des connaissances et des développements sociétaux et juridiques de ces 20 dernières années.

    Actuellement en Belgique, la GPA est pratiquée dans 5 hôpitaux qui ont chacun mis au point leur propre protocole étant donné l’absence d’encadrement légal en la matière – mais aussi l’absence de condamnation ferme de la GPA par la loi. Le droit de la filiation constitue néanmoins un obstacle à son développement, dû à l’absence de reconnaissance des conventions de mères porteuses et donc au risque que la mère porteuse ne se rétracte et garde l’enfant. Le couple d’intention doit en outre passer par l’adoption plénière pour établir un lien de filiation avec l’enfant.

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  • Et si les hommes étaient désormais le sexe défavorisé ?

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    De Fernando Rodríguez-Borlado sur aceprensa via didoc.be Ce texte a été traduit de l’espagnol par Stéphane Seminckx.

    Le labyrinthe du « malaise masculin »

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    Pour une partie de l’opinion publique, l’idée qu’être un homme représente un privilège social est considérée comme tellement évidente qu’elle ne mérite pas d’être discutée. Le mouvement woke, en particulier, en a fait l’une de ses thèses fondatrices. Cependant, de plus en plus de voix s’élèvent pour la mettre en doute, aussi dans le camp de la gauche. Et si c’était exactement le contraire, c’est-à-dire que les hommes sont désormais le sexe défavorisé, au moins dans certains domaines ?

    Certaines données semblent le démontrer : les garçons échouent beaucoup plus à l’école que les filles, ils vont moins souvent à l’université et sont moins souvent diplômés, ils sont plus nombreux à quitter le marché du travail, ils consomment plus de drogues, ils se suicident plus souvent, ils ont un taux de criminalité plus élevé et moins d’amis, ils perdent plus de temps sur les écrans, ils sont de plus en plus mis à l’écart de l’éducation des enfants.

    Dans ce contexte, il est bon que des voix s’élèvent dans l’opinion publique pour souligner la gravité du problème et proposer des solutions à partir d’une image non pathologisée de la masculinité.

    Un livre courageux

    Fin 2022, Richard Reeves — chercheur britannique à la Brookings Institution, le think tank de référence de la gauche modérée aux États-Unis — a publié Of Boys and Men. Why the Modern Male Is Struggling, Why It Matters, and What to Do about It (A propos de garçons et d’hommes. Pourquoi le mâle moderne est en crise. Pourquoi c’est important. Et que faire ?). Sa thèse s’oppose frontalement au postulat woke sur la masculinité. Selon Reeves, être un homme aujourd’hui, de fait, s’est converti en un désavantage dans de nombreux domaines : l’éducation, l’emploi, la santé, le bien-être psychologique, les relations familiales, etc.

    Reeves n’est certainement pas le premier auteur à se pencher sur cette question. Depuis le début du siècle, plusieurs ouvrages ont été publiés sur la crise de la masculinité, mais presque toujours axés sur les enfants et les jeunes. C’est le cas de The War Against Boys (2001) de Christina Hoff Sommers, Boys Adrift (2016) de Leonard Sax, ou encore The Boy Crisis (2018) de Warren Farrell et John Gray.

    Cependant, le livre de Reeves a eu plus d’impact. Entre autres, parce qu’il est écrit par quelqu’un qui a une réputation de progressiste — bien qu’il se décrive lui-même comme un « objecteur de conscience dans la guerre culturelle » —, qui utilise une approche et un vocabulaire très aimés par la gauche actuelle, et qui, pourtant, défend certains points de vues considérés comme « conservateurs », tels que l’importance du biologique dans la configuration du masculin et du féminin, les dommages causés par la monoparentalité ou la convenance d’une discrimination positive en faveur des hommes dans certains secteurs de l’emploi.

    Différents dès le berceau

    Le livre affirme sans ambiguïté — et en claire opposition avec l’idéologie du genre — que les hommes et les femmes sont différents par nature.

    Cependant, Reeves ne tombe pas non plus dans le déterminisme biologique. Il estime simplement, comme le montrent la science et le bon sens, que le féminin et le masculin sont le résultat d’un mélange de facteurs biologiques et culturels. Toutefois, l’auteur britannique prétend que, si les premiers pèsent davantage sur l’identité de la femme (notamment en raison de la « constitution maternelle » de son corps), le « script » qui dirige le développement du masculin est davantage culturel : le garçon doit terminer l’apprentissage de sa masculinité dans la société, en créant des liens avec d’autres personnes. Traditionnellement, la famille, le travail et la communauté religieuse fournissaient ces liens, et avec eux un sentiment d’appartenance et d’utilité publique. Le problème est que beaucoup d’hommes sont « en retrait » dans ces trois domaines.

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  • L'Afrique qui résiste : non à la contraception, oui à Humanae Vitae

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    Lu dans la Nuova Bussola Quotidiana (Luisella Scrosati) :

    « Les paroles prophétiques de Paul VI dans Humanae Vitae trouvent surtout confirmation en Afrique, victime des tentatives néo-malthusiennes de l'Occident qui subordonne l'aide à l'acceptation d'anti-valeurs sur la sexualité et la famille. Mais une culture pro-vie plus forte que l'idéologie résiste sur le continent noir

    Peu se souviennent que Paul VI, dans sa ferme condamnation de la contraception, avait clairement conscience que les diverses techniques qui empêchent l'acte conjugal de conserver son sens procréateur auraient été de plus en plus utilisées par les agences néo-malthusiennes, avec l'intention de mettre fin à ce , selon leur point de vue, constituerait la grande calamité de la société mondiale : la surpopulation. Humanae Vitae voyait déjà assez clairement la grande « tentation des autorités d'opposer à ce danger des mesures radicales » (§ 2).

    Non seulement un diagnostic, mais une véritable dénonciation était venue de la plume de Paul VI : « Il faut aussi réfléchir à l'arme dangereuse qui serait ainsi mise entre les mains des pouvoirs publics, insouciants des nécessités morales. Qui pourra reprocher à un gouvernement d'appliquer à la solution des problèmes communautaires ce qui était reconnu comme licite aux époux pour la solution d'un problème familial ? Qui empêchera les gouvernants de favoriser et même d'imposer à leurs peuples, chaque fois qu'ils le jugeront nécessaire, la méthode de contraception qu'ils jugeront la plus efficace ? (§17).

    Aujourd'hui, il est plus clair que jamais que la peur de Paul VI est devenue une réalité ordinaire. Et ce qui nous le rappelle, c'est surtout l'expérience africaine, qui s'est exprimée lors du Congrès dédié à l'HV, organisé les 19-20 mai derniers, par la Chaire internationale de bioéthique Jérôme Lejeune, et dont les vidéos des interventions et quelques sont maintenant disponibles des rapports écrits  (voir ici ).

    Obianuju Ekeocha , biologiste, président de Culture of Life Africa, est parti d'une grande vérité souvent oubliée : « Il n'y a pas d'endroit où la théorie et la pensée malthusiennes se traduisent en politiques nationales comme à travers le continent africain ». et une croissance démographique irresponsable.

    L'Afrique a en effet le taux le plus élevé d'enfants par femme (4,5): un mirage pour notre Italie, dont la population est aujourd'hui au bord de l'extinction. Mais pourquoi l'Afrique continue-t-elle à avoir ces taux de natalité ? La réponse d'Ekeocha est tout sauf défensive : "Pourquoi en savons-nous si peu sur la contraception ? Pourquoi n'avons-nous pas d'éducation ? Ou n'avons-nous pas accès à la contraception chimique ? Non, la contraception ne réussit pas à percer, du moins dans certaines régions d'Afrique, à cause de l'attitude que nous avons envers les enfants. Les enfants sont toujours considérés comme l'accomplissement de la vie conjugale; les enfants sont une fête. En effet, le taux de natalité élevé correspond également à une utilisation modeste de la contraception et à un fort taux d'arrêt de la même contraception. C'est pourquoi il y a une poussée pour répandre les implants contraceptifs sous-cutanés,

    On parle de chiffres fous, qui s'élèvent à environ 9 milliards de dollars par an , "pour combattre l'ennemi imaginaire de la fertilité des femmes africaines", explique Ekeocha. De l'argent destiné uniquement à cet effet : « Il existe de nombreux cas dans lesquels un hôpital qui ne dispose pas d'antibiotiques vitaux est entièrement approvisionné en médicaments et dispositifs contraceptifs ». Tout comme fleurissent les projets sur la "santé de la reproduction" qui s'adressent désormais directement aux enfants africains, leur rendant facilement accessible la contraception dans leurs écoles. Les écoles dans lesquelles très souvent "il n'y a presque pas de livres à la bibliothèque" ou même les bibliothèques elles-mêmes manquent à l'appel.

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  • Le message du pape pour le lancement du Family Global Compact

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    source

    MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS 
    POUR LE LANCEMENT DU FAMILY GLOBAL COMPACT (1)

    [30 mai 2023] 

    Chers frères et sœurs !

    Dans l’Exhortation apostolique Amoris laetitia, j’ai souligné que « le bien de la famille est déterminant pour l’avenir du monde et de l’Église » (n. 31). C’est avec cette conviction que je souhaite soutenir le Family Global Compact, un programme commun d’actions visant à faire dialoguer la pastorale familiale avec les centres d’études et de recherches sur la famille, présents dans les Universités catholiques du monde entier. Il s’agit d’une initiative du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie et de l’Académie Pontificale des Sciences Sociales, née d’études et de recherches sur l’importance culturelle et anthropologique de la famille et sur les nouveaux défis auxquels elle est confrontée.

    L’objectif est la synergie, faire en sorte que le travail pastoral avec les familles dans les Églises particulières utilise plus efficacement les résultats de la recherche et de l’engagement didactique et éducatif qui ont lieu dans les Universités. Ensemble, les Universités catholiques et la pastorale peuvent mieux promouvoir une culture de la famille et de la vie qui, à partir de la réalité, aide les nouvelles générations – en ces temps d’incertitude et de manque d’espérance – à apprécier le mariage, la vie familiale avec ses ressources et ses défis, la beauté d’engendrer et de préserver la vie humaine. En résumé, « un effort plus responsable et plus généreux est nécessaire, qui consiste à présenter […] les raisons d’opter pour le mariage et la famille, de manière à ce que les personnes soient mieux disposées à répondre à la grâce que Dieu leur offre » (Amoris laetitia, n. 35).

    Les Universités catholiques ont pour tâche de développer des analyses approfondies de nature théologique, philosophique, juridique, sociologique et économique sur le mariage et la famille, afin de soutenir leur importance réelle dans les systèmes de pensée et d’action contemporains. Les études menées mettent en évidence un contexte de crise des relations familiales, alimenté tant par des difficultés contingentes que par des obstacles structurels, ce qui rend plus difficile la formation sereine d’une famille en l’absence de soutiens adéquats de la part de la société. C’est aussi la raison pour laquelle de nombreux jeunes déclinent le choix du mariage au profit de formes de relations affectives plus instables et informelles. Cependant, les enquêtes montrent aussi que la famille reste la source prioritaire de la vie sociale et qu’il existe de bonnes pratiques qui méritent d’être partagées et diffusées à l’échelle mondiale. En ce sens, les familles elles-mêmes pourront et devront être des témoins et des protagonistes de ce parcours.

    En effet, le Family Global Compact ne veut pas être un programme statique, visant à cristalliser certaines idées, mais un chemin, articulé en quatre étapes :

    1. Mettre en place un processus de dialogue et de collaboration accrue entre les centres universitaires d’études et de recherches qui s’occupent de questions familiales, afin de rendre leur activité plus fructueuse, notamment en créant ou en relançant les réseaux d’instituts universitaires inspirés par la Doctrine sociale de l’Église.

    2. Créer une plus grande synergie, dans les contenus et les objectifs, entre les communautés chrétiennes et les Universités catholiques.

    3. Favoriser la culture de la famille et de la vie en société, afin que jaillissent des propositions et des objectifs utiles aux politiques publiques.

    4. Harmoniser et soutenir, une fois identifiées, les propositions qui sont apparues, afin que le service à la famille soit enrichi et soutenu sur les plans spirituels, pastoraux, culturels, juridiques, politiques, économiques et sociaux.

    La plupart des rêves de Dieu sur la communauté humaine se réalisent dans la famille. Nous ne pouvons donc pas nous résigner à son déclin au nom de l’incertitude, de l’individualisme et du consumérisme, qui envisagent un avenir fait d’individus qui ne pensent qu’à eux-mêmes. Nous ne pouvons pas être indifférents à l’avenir de la famille, communauté de vie et d’amour, alliance irremplaçable et indissoluble entre l’homme et la femme, lieu de rencontre des générations, espérance de la société. La famille, rappelons-le, a des effets positifs sur chacun, car elle est génératrice de bien commun : de bonnes relations familiales représentent une richesse irremplaçable non seulement pour les époux et les enfants, mais pour toute la communauté ecclésiale et civile.

    Je remercie donc ceux qui ont adhéré et ceux qui adhéreront au Family Global Compact, et je les invite à se consacrer avec créativité et confiance à tout ce qui peut contribuer à remettre la famille au cœur de notre engagement pastoral et social.

    Rome, Saint-Jean-de-Latran, 13 mai 2023.

    FRANÇOIS

    (1) Le premier objectif de ce Family Global Compact (Pacte mondial de la famille) est «la synergie». Le «travail pastoral avec les familles dans les Églises particulières» est en effet appelé à utiliser «plus efficacement les résultats de la recherche et de l’engagement didactique et éducatif qui ont lieu dans les Universités» catholiques.

  • Bruxelles (Abbaye de la Cambre), 9 juin : grande procession des enfants pour fêter le Saint-Sacrement

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    La procession aura lieu dans les jardins de l’Abbaye avec beaucoup de chants grâce aux chorales d’adultes et d’enfants. Après la procession, grand goûter convivial avec glaces et frites!
    Tout le monde est le bienvenu mais l’évènement vise particulièrement les familles et les enfants.

  • Célibat, avortement, pédophilie, cléricalisme, Ukraine... une nouvelle interview du pape

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    Du site "Silere non possum" :

    PAPE FRANCOIS : LA PEDOPHILIE DANS L'EGLISE ? LE CÉLIBAT N'A RIEN À VOIR AVEC CELA

    Le pape donne une interview à Telemundo et aborde un certain nombre de sujets : la guerre en Ukraine, le célibat, la pédophilie et le cléricalisme.

    Quelqu'un a-t-il réussi à comptabiliser le nombre d'interviews que le pape a accordées à divers journaux, chaînes de télévision, etc. Aujourd'hui, la chaîne de télévision américaine de langue espagnole Telemundo a publié une interview que François a accordée au journaliste Julio Vaqueiro (le 25 mai). 

    Le pape y aborde divers sujets (pédophilie, célibat, rencontre avec Zelens'kyj) et, à quelques détails près, il répète toujours et uniquement les mêmes choses. Désormais, ces interviews sont devenues des séances de photos, le reste n'est que du copier-coller. Les sujets tabous demeurent : Rupnik, Zanchetta et autres situations inconfortables pour ce pontificat.

    Vaqueiro a interrogé le pape sur le célibat des prêtres, souvent considéré comme la nature même de la pédophilie cléricale, et François a sagement répondu : "Mon cher, 32%, dans certains pays 36%, des abus ont lieu dans les familles : un oncle, un grand-père, et tous mariés, ou des voisins. Plus tard dans la vie, dans les sports, puis dans les écoles... Ce sont les statistiques, voilà ce qu'elles sont. Donc ça n'a rien à voir avec le fait que les oncles sont mariés, les grands-parents sont mariés, et parfois ce sont eux les premiers violeurs. [...] Bien sûr, je ne dis pas que c'est le cas de tous les oncles ou grands-parents. Je parle des statistiques". 

    Les remarques stériles sur le cléricalisme, devenu un mantra pour François, n'ont pas manqué, surtout depuis qu'il a vu les médias le relancer avec enthousiasme. Toujours au sujet des femmes au service de l'État de la Cité du Vatican, J. Bergoglio a déclaré : "Bien sûr, une partie de ce pastoralisme incluait des femmes qui ont beaucoup changé à l'intérieur. Elles sont très, très exécutives, très pratiques : le vice-gouverneur est une femme. Beaucoup de choses ont été changées, mais tout cela a été demandé par les cardinaux qui se réunissent lors des réunions clés qu'ils convoquent". (...)

    Il est également intéressant de noter comment le pape répond aux questions. Vaqueiro demande : "Vous avez changé beaucoup de choses, qu'aimeriez-vous changer à nouveau ?". Bergoglio ne répond pas : "Bah vous savez, nous verrons, peut-être que mon successeur poursuivra alors mon travail". Non. Cette hypothèse n'existe pas dans son esprit. Le pape dit : "Tout". Selon lui, tout doit donc encore être changé.

    L.M.

    Silere non possum

    Julio Vaqueiro : Votre Sainteté, merci beaucoup de nous avoir accordé votre temps et de vous être joint à nous. Comment vous sentez-vous ? Comment va votre santé ? (on sait que, depuis hier, le pape s'est senti fatigué et fiévreux et reste confiné à la maison Santa Martha. ndb)

    Pape François : Beaucoup mieux. Je peux maintenant marcher. Ils ont réparé mon genou et avant je ne pouvais pas marcher. Maintenant, je marche à nouveau. Certains jours sont plus douloureux, comme aujourd'hui. D'autres ne le sont pas, mais cela fait partie du processus.

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  • Humanae Vitae : audacieuse, prophétique et toujours plus pertinente

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    Du site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Humanae Vitae : audacieuse, prophétique et toujours plus pertinente

    20-05-2023

    Des relations sexuelles excluant les enfants aux enfants générés, ou plutôt "produits", excluant le sexe, à un avenir qui, à force de manipulations, fera disparaître non seulement la dualité homme-femme, mais l'homme lui-même. Seule une anthropologie intégrale nous sauvera de la dérive post-humaine : telle est la validité permanente de l'encyclique de Paul VI, selon les mots du cardinal Ladaria Ferrer.

    Nous publions Humanae Vitae comme une encyclique audacieuse et prophétique. Le cardinal Luis Francisco Ladaria Ferrer, qui s'est exprimé lors de la conférence "Le corps est à moi", en a souligné l'importance aujourd'hui. Humanae Vitae, l'audace d'une encyclique sur la sexualité et la procréation organisée par la Chaire internationale de bioéthique Jérôme Lejeune (Rome, 19-20 mai). 

    Salutations aux participants

    Je tiens à saluer cordialement la présidente de la Fondation en Espagne, le Dr. Mónica López Barahona, et à la remercier pour l'invitation à participer à ce congrès international consacré à Humanae Vitae, organisé par la Chaire internationale de bioéthique Jérôme Lejeune. Je salue également tous les participants et leur souhaite un bon séjour à Rome.

    Introduction

    L'encyclique Humanae Vitae aborde les questions de la sexualité, de l'amour et de la vie, qui sont intimement liées. Ce sont des questions qui touchent tous les êtres humains, à toutes les époques. C'est pourquoi son message est toujours valable et pertinent aujourd'hui. Le pape Benoît XVI l'a exprimé en ces termes : "Ce qui était vrai hier reste vrai aujourd'hui. La vérité exprimée dans Humanae Vitae ne change pas ; au contraire, précisément à la lumière des nouvelles découvertes scientifiques, son enseignement devient plus actuel et provoque une réflexion sur sa valeur intrinsèque" (Discours aux participants au congrès international sur le 40e anniversaire de l'encyclique Humanae Vitae, 10 mai 2008).

    Le pape François lui-même nous a invités, dans son exhortation post-synodale Amoris Laetitia, à revenir en arrière et à redécouvrir "le message de l'encyclique Humanae Vitae de Paul VI" (n° 82), comme une doctrine non seulement à préserver, mais qu'il nous est proposé de vivre. Une norme qui transcende la sphère de l'amour conjugal et constitue un point de référence pour vivre la vérité du langage de l'amour dans toutes les relations interpersonnelles.

    L'audace d'Humanae Vitae

    On a insisté sur l'audace de Paul VI qui a résisté aux pressions pour approuver l'utilisation des contraceptifs hormonaux dans les relations sexuelles au sein du mariage catholique. Toutefois, à mon humble avis, la véritable audace de l'encyclique est bien plus profonde. Elle est de nature anthropologique, et c'est en ce sens que cette encyclique peut nous aider aujourd'hui à relever les défis anthropologiques auxquels notre société est confrontée.

    En répondant au problème de l'utilisation des contraceptifs, l'encyclique situe son jugement moral dans une large perspective anthropologique, avec une vision intégrale de l'homme et de sa vocation divine (cf. n. 7). L'encyclique fonde sa doctrine sur la vérité de l'acte d'amour conjugal dans le "lien inséparable, que Dieu a voulu et que l'homme ne peut rompre de son propre chef, entre les deux significations de l'acte conjugal : la signification unitive et la signification procréative" (n. 12). Sur cette base, elle s'oppose à l'anthropologie dominante qui considère l'être humain comme un constructeur de sens en vertu de ses actes. Dans le domaine de la sexualité, cela se traduit par l'affirmation que l'homme ne peut se limiter à être un sujet passif des lois de son corps, mais que c'est lui-même qui donne un sens à sa sexualité. C'est l'anthropologie qui place la liberté avant la nature, comme s'il s'agissait de deux éléments inconciliables. Paul VI avertit cependant qu'avant la liberté, il y a certaines significations, que l'homme peut saisir grâce à la raison, et qu'il n'a pas choisies, qui règlent et orientent son comportement. Si l'homme est capable de reconnaître et d'interpréter les sens unitif et procréatif de l'acte conjugal, il réalisera correctement sa propre existence, en la portant à sa plénitude. Selon l'encyclique, la nature n'est pas en tension avec la liberté, au contraire, elle confère à la liberté les significations qui rendent possible la vérité de l'acte conjugal d'amour et permettent sa pleine réalisation. C'est là, à mon avis, la véritable audace d'Humanae Vitae, qui donne à l'encyclique son actualité radicale.

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  • Peut-on assimiler un animal de compagnie à un enfant ? L'agacement du pape

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    D'Eugenio Capozzi sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Enfants et animaux, pourquoi le monde ne comprend pas le Pape

    16-05-2023

    Les médias ont fait grand cas de l'anecdote racontée par le Pape François condamnant l'assimilation des enfants aux animaux domestiques. C'est le symptôme d'une culture triste, égoïste et non plus générative, dans laquelle l'Eglise apparaît comme un corps étranger.

    En marge du discours du pape François aux États généraux de la naissance, il y a quelques jours, une grande clameur médiatique et polémique s'est élevée autour de l'épisode, raconté par lui, du reproche adressé à la fidèle qui lui demandait de bénir son chien en l'appelant "mon bébé". L'importance obtenue par ce passage du discours du pontife, relatif à un raisonnement beaucoup plus large sur la nécessité de revenir à une culture qui promeut la vie et la famille comme des aspects naturels de la société, est cependant très symptomatique, car il a manifestement touché une corde sensible dans notre culture répandue, comme pratiquement chaque fois que l'on se réfère aux relations entre les êtres humains et les animaux, sans adhérer parfaitement à la rhétorique "politiquement correcte" imprégnée de sentimentalisme à l'égard de ces derniers.

    La phrase du pape a suscité d'innombrables critiques et commentaires furieux dans les médias et sur les réseaux sociaux, parce qu'elle exprime un mépris pour les "animaux de compagnie", qu'elle considère comme sans valeur et non dignes d'être bénis. Or, comme il est évident pour quiconque a écouté ou lu le discours, François n'a absolument rien voulu dire de tel.

    D'autre part, il n'aurait jamais pu le faire, car l'Église, dans son histoire millénaire, a une longue et incontestable tradition d'amour des animaux, de leur association non pas fortuite mais constante avec le divin, et en particulier avec la figure du Christ, et, plus spécifiquement, de bénédictions d'animaux, liées à des aspects de son culte et de la vénération de nombreux saints. Il aurait été absurde et contradictoire de la part d'un pontife de prétendre que les animaux ne sont pas dignes d'être bénis. Et en fait, le pape Bergoglio n'a manifestement pas dit cela.

    Au contraire, son amère réprimande du croyant en question lui a servi à souligner combien il est faux et inadmissible, d'un point de vue chrétien, d'assimiler un animal de compagnie à un enfant, d'annuler toute différence de nature et de valeur entre la créature animale dont on est responsable et à laquelle on peut certainement être lié par une profonde affection, et un enfant ; et même la tendance de plus en plus marquée dans nos sociétés à renoncer à la maternité et à la paternité tout court, en les remplaçant par la cohabitation avec des animaux domestiques, en se berçant d'illusions et en prétendant qu'il s'agit de la même chose, et qu'une ou deux personnes avec des chiens et/ou des chats peuvent être considérées comme une "famille".

    Un substitut qui, selon le pontife, représente un symptôme et une composante importante de la "tristesse", du dépérissement, de l'égoïsme inextricablement liés à des sociétés qui ne sont plus génératives. Une tristesse à laquelle il est urgent d'opposer une espérance qui ne soit pas abstraite, mais fondée sur des "choix concrets", dont celui de fonder des familles solides et fécondes, capables de faire regarder l'avenir avec joie.

    L'alarme sur la perception déformée de l'amour et de la famille véhiculée par la substitution psychologique d'animaux aux enfants n'est pas un motif nouveau dans les interventions publiques du pape François. En janvier 2022, il avait notamment souligné avec inquiétude que beaucoup préféraient avoir des chiens et des chats plutôt que des enfants, alors que les deux types de liens ne sont pas comparables, car "avoir des enfants est une plénitude dans la vie d'une personne". En août de la même année, il avait défini cette préférence comme la recherche d'une affection "sans problèmes".

    Chaque fois que le pontife réitère cette idée, il provoque régulièrement le scandale. Mais ce sont précisément les réactions négatives, et leur origine, qui montrent clairement comment, sous la forme brute et sans prétention qu'il tend à utiliser dans ses discours, Bergoglio saisit un noyau central de la culture de la "tristesse", c'est-à-dire essentiellement la tendance à l'autodestruction et à la décadence qu'il a identifiée dans les sociétés occidentales.

    Il s'agit d'un anti-humanisme radical désormais fermement ancré dans la vision du monde non plus seulement des élites, mais d'une partie substantielle des masses dans les sociétés d'abondance, de consommation, de "droits" et de liberté apparemment illimitée.

    Un anti-humanisme qui se présente comme une hydre à deux têtes. D'une part, une déclinaison fanatique de l'environnementalisme, combinée à la dégénérescence du féminisme et de l'idéologie de la protection des minorités sexuelles, qui condamne ouvertement la génération d'enfants dans des familles "traditionnelles" (ou plutôt authentiques), ou la génération d'enfants tout court, comme un choix dangereux pour l'équilibre de l'"écosystème" ou fonctionnel pour maintenir les femmes dans une position subalterne. D'autre part, l'animalisme, en tant qu'idéologie qui présuppose l'assimilation des animaux aux êtres humains et, inversement, la réduction des êtres humains à de simples animaux ; la négation radicale de l'anthropocentrisme, inséparable au contraire de l'humanisme occidental ; l'attribution aux animaux de "droits" fantômes ; la stigmatisation de l'alimentation à base de viande et de l'utilisation des animaux eux-mêmes.

    Les classes dirigeantes de l'Occident sécularisé et déchristianisé, et les masses involontaires qui les suivent, adoptent largement comme religions de substitution, d'une part, celle de l'"écosystème", du climat, d'un univers déshumanisé ; d'autre part, la vénération panthéiste, idolâtre et indistincte des formes de vie non humaines, avec leur élévation indue au rang de "personnes". L'Église catholique qui, par son chef, préserve "obstinément" l'anthropocentrisme sous-jacent au message du Christ ainsi que la rationalité héritée de millénaires d'histoire européenne, apparaît comme un corps étranger dans "l'hiver" d'une civilisation aliénée et tristement repliée sur elle-même, quand elle ne cherche pas activement à s'autodétruire. Comme l'"étranger" dont Thomas Eliot parlait de manière prophétique il y a 90 ans, dans les chœurs de "The Rock".

  • La famille, antidote à la pauvreté et à l'hiver démographique (pape François)

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    De Vatican News (Alessandro Di Bussolo) :

    François: la famille, antidote à la pauvreté et à l'hiver démographique

    À l'occasion de la Journée internationale de la famille, instituée par l'ONU, le Pape demande dans un tweet sur son compte @Pontifex_fr de promouvoir dans tous les pays des politiques sociales, économiques et culturelles «favorables à la famille» et à «l'accueil de la vie».

    «La #famille est le principal antidote à la pauvreté, matérielle et spirituelle, ainsi qu’au problème de l'hiver démographique», écrit le Pape François dans un tweet publié ce lundi sur le compte @Pontifex_fr, à l'occasion de la Journée internationale de la Famille 2023, instituée par les Nations unies en 1989 et célébrée pour la première fois en 1993, à la veille de l'Année internationale de la famille 1994. «Des politiques sociales, économiques et culturelles favorables à la famille et à la vie doivent être promues dans tous les pays», poursuit le Pape.

    France et Italie des natalités en berne

    Le thème choisi par l'ONU pour cette Journée 2023 est en effet «Tendances démographiques et familles». Comme l'a fait remarquer François lui-même, vendredi 12 mai au matin, lors de la troisième édition des États généraux de la natalité organisée par le Forum des associations familiales en Italie, la péninsule compte «seulement 393 000» nouvelles naissances en 2022. Il s'agit du chiffre le plus bas depuis l'unification de l'Italie, pour la première fois en dessous de 400 000 naissances en une année.

    La France a, quant à elle, connu sa natalité la plus basse depuis 1946. En 2022, le pays a comptabilisé 743 000 naissances, 19 000 de moins qu’en 2021.

    Les naissances, indicateur de l'espoir d'un peuple

    À cette occasion, le Souverain pontife avait exprimé sa préoccupation face au déclin démographique de l'Europe, car «la naissance d'enfants est le principal indicateur de l'espérance d'un peuple». Le Pape François a exprimé la même préoccupation à l'égard de la culture actuelle, «ennemie» de la famille, qu'il a exhorté à contrer en mettant au monde de nouvelles vies. Il a également expliqué qu'il fallait surmonter ces «conditions presque insurmontables pour les femmes», «les plus abîmées» et «esclaves de ce travail sélectif». Pour ce faire, «des politiques clairvoyantes sont nécessaires» qui prépareront un terrain fertile «pour faire fleurir un nouveau printemps et laisser derrière soi cet hiver démographique». Il a recommandé de ne jamais opposer «natalité et accueil».

  • La résolution de l'ONU sur la soi-disant "éducation sexuelle complète" des enfants a été bloquée

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    De kath.net/news :

    La résolution de l'ONU sur la soi-disant "éducation sexuelle complète" des enfants a été bloquée

    14/05/2023

    22 pays d'Afrique, d'Asie, du monde arabe et d'Europe de l'Est ont exposé avec succès leurs objections à un projet poussé par le gouvernement américain et l'UE, selon lequel les enfants devraient être initiés, entre autres, à l'idéologie transgenre.

    New York (kath.net/mk) 22 Etats d'Afrique, d'Asie, du monde arabe et d'Europe de l'Est ont empêché la Commission de la population et du développement de l'ONU d'adopter une résolution demandant une "éducation sexuelle complète" pour les enfants, comme le rapporte LifeSiteNews. Ce concept comprend l'encouragement des enfants à la masturbation ainsi qu'au choix autonome de leur propre sexe. En outre, les enfants devraient avoir accès à l'avortement et aux moyens de contraception sans le consentement des parents. La résolution a été poussée par le gouvernement américain et l'Union européenne et a finalement été présentée à la Commission par l'ambassadeur moldave. Après des heures de débat initié par les 22 Etats, il a dû retirer le projet.

    La déléguée pakistanaise a condamné les pays occidentaux pour avoir lié l'aide au développement à l'adoption de tels concepts idéologiques. Alors que l'ONU fait de l'éducation sexuelle un thème majeur, 263 millions d'enfants n'ont pas accès à l'éducation de base et aux soins de santé. L'émissaire égyptien a souligné le refus de l'Occident de reconnaître le droit prioritaire des parents à éduquer leurs enfants. En d'autres occasions, la ministre hongroise de la Justice Judit Varga a récemment déclaré que la Hongrie ne ferait aucun compromis sur ses lois favorables à la famille et qu'elle resterait ferme sur la législation de protection de l'enfance la plus stricte d'Europe. La présidente hongroise Katalin Novák s'est également exprimée dans ce sens.

  • Quand le mariage gay est devenu un point de repère de l'identité flamande d'aujourd'hui

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    De Johan Bruynseraede sur doorbraak :

    Canon flamand : le mariage gay comme point de repère

    12/05/2023

    Le nouveau canon flamand ("60 événements, dates, personnes, traditions, livres, objets et œuvres d'art qui définissent la Flandre d'aujourd'hui") présente le mariage homosexuel comme une référence positive importante pour la Flandre : "En 2003, la Belgique était le deuxième pays au monde, après les Pays-Bas, où les personnes de même sexe pouvaient se marier. Pour le mouvement LGBT, il s'agissait d'une avancée importante. Il y a eu très peu d'opposition de la part des politiciens et de la presse".

    Cependant, cette présentation des faits ne mentionne pas du tout l'éléphant connu dans la pièce. Et les faits sont qu'elle a totalement changé la substance de l'institution du mariage.

    Le cardinal Francis George de Chicago l'a dit en 2013 : Une proposition visant à modifier la vérité concernant le mariage dans le droit civil est moins une menace pour la religion qu'un affront à la raison humaine et au bien commun d'une société. Cela signifie que nous devons tous faire semblant d'accepter quelque chose qui est physiquement impossible. Le législateur pourrait tout aussi bien abroger la loi de la gravité.

    En 2016, le pape François a écrit sur la joie de l'amour Amoris Laetitia. Personne ne peut penser que l'affaiblissement de la famille, en tant que forme naturelle de vie commune fondée sur le mariage, profite à la société. C'est le contraire qui se produit : cela nuit au développement des enfants, à la culture des valeurs communes et au développement moral des villes et des villages. Il n'y a plus de conscience claire que seule l'union exclusive et indissoluble entre mari et femme remplit pleinement une fonction sociale, car c'est un engagement durable qui permet la fécondité".

    Nous devons reconnaître la grande variété de situations familiales qui peuvent offrir une certaine protection, mais les unions de fait ou les partenariats entre personnes de même sexe, par exemple, ne peuvent simplement pas être comparés au mariage. Aucune union provisoire ou excluant la procréation ne peut assurer l'avenir de la société. Mais qui se préoccupe aujourd'hui de soutenir les familles, de les aider à surmonter les dangers qui les menacent, de les guider dans leur tâche éducative, de promouvoir la stabilité de l'union conjugale ?

    Qui se préoccupe aujourd'hui de (...) promouvoir la stabilité de l'union conjugale, demande le pape. Dans le texte ci-dessus du nouveau canon, nous lisons la réponse : "Du côté de la politique et de la presse, il n'y avait plus guère d'opposition". L'institution du "mariage" était déjà en jeu en Flandre bien avant 2003. L'ouverture aux couples de même sexe n'est donc plus perçue depuis longtemps comme une abrogation de la loi de la gravité. L'amour est l'amour et le mariage pour tous.

    Un canon flamand pourrait donc inclure le mariage homosexuel, mais pas nécessairement de la manière dont cela se fait aujourd'hui. Le professeur Herman De Dijn l'a également fait dans son livre Vloeibare waarden (valeurs fluides) : "À la fin de l'ère moderne, l'institution du mariage est également devenue fluide. Ce n'est plus un "sacrement" qui transforme notre être (en mari ou en femme) ; c'est devenu un instrument dans la construction du style de vie des individus".

    Mais le fait que le canon flamand favorise la construction de la vie (ingénierie sociale) ressort clairement du reste du texte : "(...) La nouvelle législation pénalise la discrimination sur la base de l'orientation sexuelle et, depuis 2013, également sur la base de l'identité de genre. Toutefois, malgré l'égalité juridique, les personnes LGBTQ+ continuent d'être confrontées à la discrimination et à l'homophobie". (Voir aussi le canon sur la pilule).

    Le pape écrit également à ce sujet dans De la joie de l'amour : "Un autre défi émerge dans les diverses formes d'idéologie du genre qui nie la différence et la réciprocité naturelle de l'homme et de la femme. Elle envisage une société sans différence entre les sexes et érode la base anthropologique de la famille. (...) Comprendre la fragilité humaine ou la complexité de la vie est une chose, mais accepter des idéologies qui cherchent à séparer ces deux aspects inséparables de la réalité en est une autre".

    Du canon flamand, je devrais donc conclure - sur ce point - que le Flamand a pleinement embrassé et accepté l'idée de l'ingénierie sociale de la vie et, ce faisant, s'est également détaché de l'Église catholique romaine et de toute idéologie conservatrice (que je retrouve aujourd'hui chez de grands défenseurs du mariage tels que le professeur Robert P. George, Ryan T. Anderson, Mary Eberstadt, Sherif Girgis, Patrick Lee, Elizabeth Anscombe, John Finnis, Melissa Moschella, Madeleine Kearns, Patrick J. Deneen, Ryszard Legutko). Il s'agirait en effet d'un fait qui, s'il existe, devrait être inclus dans un canon flamand, tout simplement. Mais est-ce le cas ?