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Films - Page 26

  • Savoir pourquoi on croit, et en témoigner

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    La grandeur de croire / source : Osservatore Romano (1/8/2012)

    Benoît XVI est revenu plusieurs fois sur le thème de la foi. Dans ses vœux de Noël à la Curie romaine, il a dit: «Le centre de la crise de l’Eglise en Europe est la crise de la foi. Si nous ne trouvons pas une réponse à celle-ci, si la foi ne retrouve pas une nouvelle vitalité, en devenant une conviction profonde et une force réelle grâce à la rencontre de Jésus Christ, toutes les autres réformes resteront inefficaces».

    Dans la même ligne, il observait pendant son voyage en Allemagne: «Faut-il peut-être céder à la pression de la sécularisation, devenir modernes moyennant une édulcoration de la foi? La foi doit être repensée, naturellement, et surtout elle doit être vécue aujourd’hui d’une manière nouvelle pour devenir quelque chose qui appartient au présent. Mais ce n’est pas l’édulcoration de la foi qui aide, mais seulement le fait de la vivre entièrement dans notre aujourd’hui. Ce ne seront pas les tactiques qui nous sauveront, mais une foi repensée et vécue d’une façon nouvelle».

    Comme on peut l’observer, deux idées reviennent fréquemment: la foi doit être repensée et vécue. L’Année de la foi pourrait être une occasion propice sur ce versant. Un vrai kairos à saisir pour permettre à la grâce d’éclairer l’esprit et au cœur de laisser la place de faire émerger la grandeur de croire.

    Un esprit éclairé devrait être capable, avant tout, de souligner les raisons pour lesquelles on croit. Ces dernières décennies, le thème n’a pas été proposé en théologie, ni par conséquent dans la catéchèse. La chose n’est pas indolore. Sans une solide réflexion théologique qui soit en mesure de produire les raisons de croire, le choix du croyant n’est pas tel. Celle-ci s’arrête à une répétition lasse de formules ou de célébrations, mais ne porte pas en elle la force de la conviction. Ce n’est pas seulement une question de connaissance des contenus, mais de liberté.

    On peut parler de foi comme s’il s’agissait de formules chimiques connues par cœur. Mais si manque la force du choix soutenu par une confrontation avec la vérité sur sa propre vie, tout s’effrite. La force de la foi est la joie d’une rencontre avec la personne vivante de Jésus Christ qui change et transforme la vie. Savoir donner raison de cela permet aux croyants d’être de nouveaux évangélisateurs dans un monde qui change.

    Le second terme utilisé par Benoît XVI est une foi vécue. Celle-ci est d’autant plus nécessaire, que l’on saisit mieux la valeur du témoignage. Par ailleurs, en référence à l’évangélisation, Paul VI affirmait sans hésitations que «L’homme contemporain écoute plus volontiers les témoins que les maîtres ou s’il écoute les maîtres, c’est parce qu’ils sont des témoins» (Evangelii nuntiandi,  n. 41). Plusieurs décennies sont passées et pourtant cette vérité perdure avec une force et une actualité inaltérées. Le monde d’aujourd’hui a faim de témoin. Il en sent le besoin vital, parce qu’il recherche la cohérence et la loyauté.

    Nous sommes face au thème du cor ad cor loquitur, qui a trouvé en Newman un grand maître. Une foi qui porte en soi les raisons du cœur est plus convaincante, parce qu’elle a la force de la crédibilité. Le défi, par conséquent, est de pouvoir conjuguer la foi vécue avec son intelligence et vice-versa.

      Rino Fisichella

    1 août 2012

  • Batman, figure mythologique d'un monde désenchanté

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    Maxime Roffay, sur Itinerarium, consacre une note intéressante à "Batman, mythologie d’un monde désenchanté"

    Après une attente des plus longues arrive enfin la date fatidique du 25 juillet 2012, sortie du troisième et dernier volet de la trilogie Batman de Christopher Nolan, The Dark Knight Rises. Comme de nombreux fans, je fais la queue pendant plus de quarante minutes pour la première séance en version originale au Gaumont Pathé d’Ivry, l’un des deux seuls cinémas équipés d’un écran IMAX en région parisienne (avec celui du Disney Village). Les places sont chères mais le spectacle promet d’être total.

    Tout va s’embraser, annonce l’affiche. Et le spectateur n’est effectivement pas déçu. Pendant près de trois heures, le film de Nolan enchaîne des séquences explosives, au paroxysme de l’action. Les situations sont conduites aux extrémités de l’extrême, la tension plus que palpable, le danger omniprésent. Les fauteuils vibrent au rythme des vrombissements d’une batmobile ultra-technologique et des explosions. Les gadgets et les véhicules renvoient James Bond et consorts à l’âge de pierre. Du début à la fin, le coeur palpite. Le gigantisme du modèle IMAX nous en met vraiment plein la vue. Comme pour le précédent (avec l’inoubliable interprétation de Heath Ledger), le caractère monumental de l’ensemble nous laisse pardonner quelques incongruités du scénario et quelques raccourcis faciles, disséminés ci et là. On sort de la salle avec la gueule de bois.

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  • L’inquisition pour les nuls

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    La saga de l’été télévisuel sur France 2 Inquisitio a débuté mercredi 4 juillet. Des jeunes cathos réagissent. Commentaire d’Anne-Laure Fihol sur le site web de “La Vie” (extrait):

    “Cette série, sorte de thriller médiéval sur fond de Grand Schisme et d'Inquisition sera diffusée tous les mercredis à 20h40, à raison de huit épisodes. Raccourcis historiques, clichés redondants, mise en scène proche de la science-fiction...

    Quelques blogeurs cathos, se sont emparés du web pour s’en moquer gentiment. Leur arme : l’autodérision.

    "Qui a éteint la lumière ? On n’y voit plus rien… Bon. Passez-moi un hérétique, je vais rallumer." "J’aurais bien passé une petite soirée tranquille, mais j’ai encore plein de travail sur le feu…". "Vient de se faire poker par un réformé. Cherche un châtiment à la hauteur de l’outrage".  @SaturniNapator. Plus de 150 tweets depuis dimanche soir, près de 200 abonnés. L'inquisiteur du pape Clément VII a également sa page Facebook, fleurie des mêmes posts empreints de cynisme. Et ça fonctionne : la page de Saturnin a davantage d’amis que celle officielle de la saga de France 2, Inquisitio.

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  • Robert Hossein reçoit un prix au festival du film catholique

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    Zenit.org (Anne Kurian) nous apprend que Robert Hossein sera primé au Vatican pour son film "Une femme nommée Marie".

    Le metteur en scène français Robert Hossein sera primé au cours du 3e Festival international du film catholique qui aura lieu au Vatican, du 2 au 5 juillet 2012.

    Le film de Robert Hossein intitulé "Une femme nommée Marie", qui avait été projeté le 13 août 2011 à Lourdes devant 30.000 personnes et diffusé en direct à la télévision, fera l’ouverture du Festival, le 2 juillet à 21h.

    Robert Hossein recevra également le prix du "Poisson d'Argent" (du nom du Prix du festival, en hommage aux premiers chrétiens dont le poisson était le symbole) à Rome, au cours du dîner de gala et de remise des Prix au Musée du Vatican, le 5 juillet.

    Le Festival international du film catholique « Mirabile Dictu» ("Merveilleux à dire"), est une initiative placée sous l’égide du Conseil pontifical de la culture, qui a pour but de « donner de l’espace aux producteurs et réalisateurs de films, documentaires, docu-fictions, séries télévisées, court-métrages qui promeuvent des valeurs morales universelles et des modèles positifs ».

    Le Festival sera inauguré par le Congrès international “Cinéma et nouvelle évangélisation”, l’après-midi du 2 juillet. Ce Congrès, co-organisé par les Conseils pontificaux de la culture et pour la promotion de la nouvelle évangélisation, sera le premier d’une dizaine de rendez-vous organisés dans différentes villes du monde, - dont Vienne, Los Angeles, Toronto et Rio de Janeiro - en 2012 et 2013.

  • Une ode à l'euthanasie primée à Cannes

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    Extraits de la note consacrée au film qui a reçu la palme d'or à Cannes par Vincent Malausa, chroniqueur cinéma du Nouvel Obs :

    "Avec "Amour", Michael Haneke a frappé très fort. Malgré son indécrottable sens de la manipulation, son film est un des plus sérieux concurrents pour la Palme. Par Vincent Malausa, critique aux "Cahiers du cinéma" et chroniqueur cinéma au Plus, sur place à Cannes.

    "Amour" commence par une très belle scène montrant le couple rentrer d'un spectacle et découvrir que la porte de l'appartement semble avoir été forcée. C'est un simple détail, dont on ne saura rien par la suite, mais qui scelle une fois pour toutes le destin des personnages. A cet instant, la mort est entrée dans l'appartement et tout le film va décrire chaque étape de la longue coulée vers le néant dont le récit se fait le tombeau. Le film bouleverse car la minutie de sa description est portée par un amour indéfectible et non par l'habituel mépris qui mobilise le cinéma d'Haneke.

    On n’est pas passé loin du chef-d’œuvre, malheureusement l’indécrottable sadisme hanekien se révèle sur la fin – au cours d’une insoutenable scène d’euthanasie – et renverse quelque peu le sens de certaines séquences limites du film. Haneke pouvait faire son plus beau film, mais son goût du pensum et son caractère foncièrement antipathique pèsent lourdement sur le résultat final. Mais le lyrisme qui sourd du film, son extraordinaire puissance souterraine ont l'effet d'un uppercut en plein cœur."

    Voir également le commentaire de Jeanne Smits

  • Le Saint Suaire et le cinéma

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    Quel rapport entre le Linceul de Turin et le cinéma ? Telle est la question posée sur Zenit.org et à laquelle répond un Entretien avec un historien (Alberto Di Giglio) du cinéma sacré (ZENIT.org - Maria Chiara Petrosillo - Traduction d’Océane Le Gall)

    – Quel rapport entre le Saint-Suaire et le cinéma ? Alberto Di Giglio, historien du cinéma sacré, répond à cette question en soulignant que le cinéma christologique, à savoir la représentation de la figure du Christ, est un fil rouge dans l'histoire du cinéma.

    Un diplôme de spécialisation en Etudes sur le Suaire de Turin, a été présenté le 16 mai 2012, à Rome, à l’Université pontificale Regina Apostolorum (www.uprait.org). Parmi les intervenants, le professeur Alberto Di Giglio, spécialisé enHistoire du Cinéma sacré et religieux au Centre expérimental de Cinématographie - Siège Lombardie, qui a accordé cet entretien à Zenit sur le rapport entre le Saint-Suaire et le cinéma.

    Depuis 1990, Alberto Giglio est président de l’association culturelle Sindonis Cultores. Egalement fondateur du site web sindonologia.it et auteur du documentaire « Le Saint-Suaire, un Signe de notre temps », il aété de 1999 à 2003 directeur de « La Toile », une revue consacrée au Linceul de Turin qui paraît tous les 4 mois.

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  • L'histoire bouleversante de Gianna, rescapée d'un avortement

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    Sur Benoît-et-moi, notre vaillante amie a traduit ce récit paru  dans Vatican Insider. La bouleversante histoire vraie qui a inspiré un film qu'on ne verra sans doute pas sur nos écrans "October baby". (22/5/2012).

    Elle a survécu à l'avortement, mais ce n'est pas qu'une fiction

    L'histoire de Gianna Jessen, 35 ans; son émouvante histoire est devenu un film intitulé «October Baby» (Domenico Agasso Jr.)

    «Mon nom est Gianna Jessen. J'ai été avortée et je ne suis pas morte. Ma mère biologique était enceinte de sept mois quand elle est allée au Planned Parenthood (ndt: planning familial, chez nous) dans le sud de la Californie, et on lui a conseillé de faire un avortement tardif par solution saline. Un avortement par solution saline consiste en l'injection d'une solution saline dans l'utérus de la mère. Le bébé avale la solution, qui le brûle à l'intérieur et à l'extérieur, puis la mère donne naissance à un enfant qui meurt dans les 24 heures. Cela m'est arrivé! je suis restée dans la solution pendant environ 18 heures et j'ai été accouchée vivante le 6 Avril 1977, à 6 heures du matin dans une clinique d'avortement en Californie».
    Aujourd'hui Gianna Jessen, rescapée de l'avortement, est une femme de 35 ans, et son histoire émouvante est aussi devenue un film intitulé «October Baby», tandis qu'elle continue à parcourir le monde pour répandre son puissant témoignage.

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  • L'exorcisme à la une

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    Un procès sensationnel à Bruxelles, un film à Cannes ("Au-delà des collines"), et voilà l'exorcisme projeté à l'avant-plan. Même s'il s'agit d'exorcismes pratiqués en-dehors de l'Eglise (musulman dans le premier cas, orthodoxe dans le second), on se doute bien qu'on ne manquera pas de mettre en cause cette pratique dans le contexte catholique. Christian Laporte fait écho à cette question et propose un "éclairage" du Père T. Scholtès :

    L’exorcisme n’est pas ce que l’on croit - Christian Laporte

    Bien des inexactitudes ont été lancées à propos de l’exorcisme autour des assises de Bruxelles. Mises au point catholique mais aussi musulmane…

    Éclairage

    Le procès autour de la mort brutale de Latifa Hachmi devant la cour d’assises de Bruxelles a donné lieu à moult interprétations à propos de l’exorcisme dans plusieurs religions.

    Dans l’islam, bien entendu, puisque cette religion a été directement mise en cause, mais aussi à propos de l’Eglise catholique que l’on a associée un peu rapidement à certaines dérives dans lesquelles même les musulmans ne se retrouvent nullement. Démontons ces assertions...

    lire la suite : l'exorcisme n'est pas ce que l'on croit

    Voir aussi : l'exorcisme, ça existe encore aujourd'hui (catholique.org) où l'on conclut ainsi:

    Si l’exorcisme est aujourd’hui méconnu, il n’en demeure pas moins important pour la foi chrétienne, comme a voulu le rappeler Jean Paul II dans son discours du 24 mai 1987 :

    "Cette lutte contre le Démon, qui spécifie le personnage de l’Archange Saint Michel, est bien actuelle aujourd’hui encore, puisque le Démon est toujours vivant et agissant dans le monde. En effet, le mal qui est présent sur terre, le désordre..., l’incohérence ... ne sont pas seulement les conséquences du péché originel, mais aussi l’effet de l’action dévastatrice et obscure de Satan. »

  • Les ravages du libéralisme au grand écran

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    Un observateur critique (mais qui nous est très cher) de notre blog m'adresse cette invitation :

    Je sais que le cinéma ne te mobilise pas souvent mais à tout hasard, je te signale (pour un soir de désoeuvrement) deux films intéressants vus cette semaine.

    Elena d'Anndreï Zviaguintsev (Le retour, Le bannissement). Nous étions 5 dans la salle! Un film sobre, bien construit, qui, à travers une famille, peint, de manière saisissante, la gangrène de la société russe. La première et la dernière séquences montrent que le réalisateur a sans doute lu Shakespeare!

    Detachment de Tony Kaye, injustement, à notre avis, égratigné par La Libre Belgique. Nous étions deux dans la salle !! Sur un sujet traité vingt fois au cinéma, un film remarquable par sa construction et ses images (enfin!). Le portrait profond, attachant, original d'un professeur blessé et bon confronté à une société qui se désagrège. On regrette presque d'avoir quitté l'enseignement secondaire...
    Pour nous, le film le plus intéressant depuis des mois...
     
    Deux films qui, à leur manière, nous parlent des ravages du libéralisme...
    Si les yeux vous en disent...
  • Génocide des Arméniens : la vérité a ses droits

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    arslan-antonia-masalouettes-2007.jpgRencontre avec Antonia Arslan (Traduction d'Hélène Ginabat, avec Anita Bourdin) sur ZENIT.org

    Le génocide des Arméniens perpétré en 1915 par les nationalistes turcs a été commémoré le 24 avril : c’était le premier génocide du XXe siècle. Il a fait au moins un million deux-cent mille victimes.

    Malgré le négationnisme présent dans certains milieux turcs, « les recherches sur la vérité historique avancent », déclare Antonia Arslan  qui affirme la nécessité de « guérir enfin le pays de la haine ».

    C’est un événement tragique connu par peu de monde, mais devenu fameux en Italie grâce à Antonia Arslan et à son premier roman Le Mas des alouettes. Publié en 2004, le livre a obtenu le prix Campiello (2004) et eu un très grand succès auprès du public. (...)

    Antonia Arslan, diplômée en archéologie, a enseigné la littérature italienne moderne et contemporaine à l’université de Padoue.

    A travers l’œuvre du grand poète Daniel Varujan, dont elle a traduit (avec Chiara Haiganush Megighian et Alfred Hemmat Siraky) les recueils Le chant du pain (1992) et Mari di grano (1995), elle a redécouvert son identité arménienne profonde et jusqu’alors inexprimée (en effet, le véritable nom de sa famille est Arslanian).

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  • Séminaristes et souverains poncifs

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    Arte programme une série sur les séminaristes pour l'automne prochain, intitulée "Ainsi soient-ils". Isabelle Francq, dans La Vie, commente cet "évènement" :

    Ainsi soient-ils, la série télé qui met en scène des séminaristes

    Arte diffusera à l'automne une série (8 x 52 mn) qui prend pour cadre un séminaire parisien. Nous avons vu les quatre premiers épisodes, présentés au festival Séries Mania du Forum des Images, le 20 avril dernier.

    L'annonce risque de faire frémir les catholiques chatouilleux (en serions-nous ?), ceux qui sont persuadés que le monde en général et la TV en particulier leur veulent du mal (quelle idée biscornue!). Pour les autres téléspectateurs, la perspective d'une série entre les murs d'un séminaire n'a rien d'affriolant. Pourtant, lors de l'avant-première d'Ainsi soient-ils, le 20 avril, au festival Séries Mania du Forum des images, à  Paris, la salle était pleine. Et elle ne s'est guère vidée au cours de la projection des quatre premiers épisodes qui s'est prolongée tard dans la soirée.

    Il faut dire que la bande de séminaristes dont on suit les premiers pas vers la prêtrise est bien troussée - et bien interprétée. Cinq profils archétypaux, certes, mais pas caricaturaux. Surtout, on sent la bienveillance des scénaristes pour leurs personnages.

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  • BXL, 31 mai : Qui a envie d'être aimé ?

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