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Jeunes - Page 13

  • France : 105 nouveaux prêtres ordonnés cette année

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    105 NOUVEAUX PRÊTRES POUR L’ÉGLISE DE FRANCE

    19 Juin 2024
     
    Les ordinations sacerdotales seront au nombre de 105 en France cette année. Un chiffre en légère hausse par rapport aux 88 prêtres de l’année dernière, mais qui reste faible en comparaison avec ceux du siècle précédent.

    La Conférence des Évêques de France (CEF) a annoncé le mercredi 19 juin dernier que 105 séminaristes seraient ordonnés en 2024, principalement au cours du mois de juin. En France, la majorité des ordinations de prêtres a lieu en juin, généralement le dimanche précédant la fête des apôtres saint Pierre et saint Paul, piliers de l’Église.

    Six séminaristes sont ordonnés ce samedi 29 juin 2024 pour le diocèse de Paris. De son côté, la Communauté Saint-Martin a ordonné neuf prêtres le 22 juin. La Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, quant à elle, en a ordonné sept, dont un Français, dans l’église de Lindenberg près de Wigratzbad, le 15 juin dernier.

    En 2024, sur les 105 ordonnés (détail en fin d’article), 63 le sont pour un diocèse, 16 pour un ordre religieux, 22 pour une communauté ou une société de vie apostolique et 4 pour le missel de 1962. Par ailleurs, en Nouvelle-Calédonie, un prêtre de 40 ans a été ordonné le 8 décembre dernier, une première depuis sept ans.

    En 2022, 122 prêtres ont été ordonnés en France, puis en 2023 seulement 88, une baisse toujours aussi inquiétante. Cette diminution presque de moitié des ordinations en vingt ans envoie un signal fort, particulièrement pour les entrées au séminaire. De ce fait, chaque ordination devient un événement exceptionnel.

    Une crise des vocations sans précédent

    L’Église catholique de France fait face à une crise des vocations depuis le début des années 1960. En 1901, les vocations restaient encore nombreuses malgré un contexte politique particulièrement anticlérical, et 9 277 jeunes hommes se préparaient à devenir prêtres. Les vocations diminuèrent considérablement au fur et à mesure des décennies. Dans les années 1950, on comptait encore environ 1 000 ordinations par an (1 500 en 1945). Ce nombre chuta ensuite à 646 en 1965, pour finalement tomber à environ une centaine dans les années 1990. Malgré un faible regain en 2000, avec 150 ordonnés, les chiffres actuels restent très faibles.

    Certains séminaires diocésains ont désormais si peu de séminaristes qu’ils ferment, pendant que des communautés, comme la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, ou certains séminaires, comme Ars, Toulon ou bien Vannes, enregistrent un grand nombre d’entrées. Rappelons aussi qu’un jeune homme qui rentre au séminaire s’apprête à passer par six ou sept ans de formation philosophique, théologique et pastorale, sans compter l’année de propédeutique, avant d’être accepté à la prêtrise. Les différentes étapes, comme l’acolytat et le lectorat, ou le sous-diaconat et les ordres mineurs pour l’ancien rite, permettent d’en rythmer la progression.

    Cette crise des vocations s’accompagne d’une même baisse de la pratique religieuse catholique, 1,5 % de pratiquants seulement aujourd’hui. En corrélant le nombre d’ordinations à la pratique religieuse, on constate que ce taux est relativement stable voire en hausse. Il ne reste plus qu’à prier pour les vocations, sans faiblir.


    Détail des ordinations

    Congrégations

    • Compagnie de Jésus (Jésuites) : 6
    • Ordre des Frères Prêcheurs (Province de Toulouse) : 1
    • Abbaye bénédictine Sainte-Madeleine du Barroux : 1
    • Abbaye Saint-Wandrille : 1
    • Congrégation des Augustins de l’Assomption : 2
    • Ordre de Prémontré Mondaye : 2
    • Bénédictins Olivétains : 1
    • Ordre de Saint-Benoît : 1
    • Société des Salésiens de Don Bosco : 1

    Communautés

    • Communauté du Chemin Neuf : 3
    • Fraternité Saint-Thomas Becket : 1
    • Communauté de la Très Sainte Eucharistie : 1
    • Fils de Notre-Dame des sept Douleurs : 2
    • Communauté de l’Emmanuel : 2
    • Communauté Saint-Martin : 9
    • Communauté bénédictine de Maylis : 1

    Sociétés de vie apostoliques

    • Missions Etrangères de Paris (MEP) : 3

    Prêtres célébrant selon le missel romain de 1962 :

    • Fraternité Saint-Pierre : 1
    • Institut du Bon Pasteur : 1
    • Institut du Christ Roi : 2
  • Guide pour l'EVRAS et Santé Mentale des enfants et des adolescents: un texte résolument toxique

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    Guide pour l'EVRAS et Santé Mentale des enfants et des adolescents: un texte résolument toxique

    Lettre datée du 17 juin 2024 et une analyse de la Ligue Wallonne pour la Santé Mentale concernant le Guide EVRAS

    Depuis de nombreuses années, des séances d’animation Evras ont cours à l’école et nous, membres de la Ligue Wallonne pour la Santé Mentale, sommes tout à fait favorables à leur principe.

    Depuis quelques semaines, les centres de planning familial clament haut et fort la réussite concrète de ces séances à l’école. Auto-satisfecit qui est une belle application de la méthode Coué, émanant d’institutions qui sont à la fois juges et parties ! Une évaluation soignée et indépendante aurait très probablement montré que certaines de ces animations ont été bonnes et même très bonnes, d’autres nulles et d’autres traumatisantes pour les enfants et les adolescents.       
    A l’arrière-plan de ces animations, il y a la compétence variable des animateurs, leur formation et la  référence qu’ils font plus ou moins-au moins actuellement- au guide pour  l’Evras.

    Ce guide, publié au Moniteur belge le 25 mars 2024, est considéré par les responsables des formation Evras comme un instrument de référence essentiel [1].

    Pourtant, depuis plus d’un an, la Ligue Wallonne pour la Santé Mentale est alertée par des parents, des institutions et des cliniciens, tous préoccupés par l’orientation et de nombreux contenus de ce guide pour l’Evras. Nous avons dès lors pris le soin de lire attentivement l’ensemble du texte du guide et de formuler dans le rapport ci-joint les critiques qui nous paraissent devoir lui être adressées.

    C’est d’abord le mode de rédaction du guide qui pose question. En 2021, il a été entouré de beaucoup de mystère... très difficile de savoir à la demande de qui et avec qui le groupe de rédaction s’est constitué : aucune Université n’y a été convoquée, aucun professionnel notoire de la psychologie de l’enfant, belge ou étranger, aucune référence substantielle à des manuels francophones d’éducation sexuelle déjà bien rodés, aucune explication sur la méthode, aucune évaluation indépendante quant à la scientificité  du produit fini !

    C’est plutôt une sorte d’essai, émanant de la plume d’un petit groupe de rédacteurs très inspirés par l’idéologie du genre, qui transparaît abondamment dans le texte.

    La neutralité nécessaire dans une matière aussi délicate n’a donc pas été respectée et cela nuit grandement à la pertinence d’un grand nombre d’items et points d’attention que comprend le guide.

    Nous pensons que le guide tel qu’il a été élaboré n’aidera pas à redonner le sens de l’appartenance au collectif mais au contraire, privilégiera l’individualisme à tout crin.

    Le principe de diffuser des informations à des fins partisanes est alors venu se substituer à l’écoute des jeunes et aux réponses qu’il s’agit de leur donner en fonction de leurs questions et aussi de leur âge.

    Nous sommes majoritairement des cliniciens attentifs à l’éducation à la vie sexuelle et relationnelle et nos remarques et critiques visent à ce que le guide retrouve sa consistance sans aucunement devoir céder aux idéologies ambiantes.

    Nous espérons que vous trouverez dans notre analyse de quoi réfléchir au bien- fondé de la version actuelle de ce guide et que ceci pourra susciter un véritable débat dont notre démocratie a bien besoin et qui, en l’occurrence, a été soigneusement évité.

    Croyez à notre considération distinguée.

    la Ligue Wallonne pour la Santé Mentale

    LIGUE WALLONNE POUR LA SANTÉ MENTALE

    Association Sans But Lucratif

    -----------

    [1]Lors des débats au Parlement de la Communauté française, la ministre de l’Éducation, Madame Caroline DESIR, a d'ailleurs précisé, en réponse à une interpellation, que le guide est « un texte réglementaire et contraignant à l'égard des professionnels qui organiseront les animations EVRAS ».

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  • En Slovaquie : communisme, consumérisme et évangélisation de ceux qui cherchent

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    D'Edgar Beltran sur The Pillar :

    En Slovaquie : communisme, consumérisme et évangélisation des "chercheurs".

    18 juin 2024

    Pour beaucoup de gens, la Slovaquie n'est pas la première nation qui leur vient à l'esprit lorsqu'ils pensent aux pays catholiques d'Europe. Ils pensent peut-être d'abord à l'Italie, où se trouve la Cité du Vatican, au Portugal, où est apparue Notre-Dame de Fatima, ou à la Pologne, où a grandi le pape saint Jean-Paul II.

    Mais la Slovaquie, petite nation d'Europe centrale, s'enorgueillit d'une profonde tradition catholique, qui s'est maintenue même pendant les décennies de communisme du XXe siècle.

    La figure catholique la plus connue en Slovaquie aujourd'hui est sans doute l'évêque Jozef Hal'Ko, 60 ans, évêque auxiliaire de Bratislava, la capitale du pays.

    La défense publique de la foi catholique et l'activité de Mgr Hal'ko sur les médias sociaux ont fait de lui une personnalité bien connue dans son pays.

    La principale activité de l'évêque sur les médias sociaux est sa série Na minútku - "Une minute" - dans laquelle l'évêque prêche brièvement sur l'Évangile de chaque dimanche.

    L'évêque Hal'Ko a parlé avec The Pillar de ses activités pastorales, de la sécularisation en Europe et de la mission d'évangélisation.

    Cet entretien a été édité pour des raisons de longueur et de clarté.

    Pour beaucoup de gens, la Slovaquie n'est pas un pays très connu. Pourriez-vous d'abord nous donner un aperçu général de l'Église catholique en Slovaquie ?

    Pendant 50 ans, l'Église catholique a vécu sous la domination du communisme en Slovaquie ; cela ne fait que 25 ans que nous nous sommes libérés de ce régime. La Slovaquie est un pays majoritairement catholique - 62 % de la population est catholique.

    Le pays compte de nombreuses écoles catholiques et une université catholique, ainsi que de nombreuses aumôneries dans des universités non catholiques. Nous essayons toujours d'atteindre ceux qui sont plus éloignés de l'Église.

    Nous avons des cours d'éducation religieuse dans les écoles afin que les enfants puissent être préparés à recevoir la première communion et la confirmation dans les écoles.

    Actuellement, la conférence épiscopale de Slovaquie compte 17 évêques et environ 2 000 prêtres officient dans le pays.

    L'Église catholique comprend également une minorité de catholiques byzantins.

    Vous êtes récemment rentré de votre visite ad limina avec le pape François, en compagnie des autres évêques slovaques. Quelle est la vision du pape pour l'Église en Slovaquie ?

    Il nous a dit, à nous évêques, une chose très fondamentale : soyez proches.

    Soyez proches de Dieu, soyez proches de vos prêtres et soyez proches les uns des autres.

    Il nous a montré l'image du bon berger. Un bon berger va devant le troupeau pour le conduire, derrière lui pour le protéger et au milieu de lui pour le comprendre. C'est l'image de base de la mission d'un évêque.

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  • La Cour Européenne des Droits de l'Homme valide l’interdiction des signes religieux visibles faite aux élèves belges

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    Du site de l'ECLJ :

    La CEDH valide l’interdiction des signes religieux visibles faite aux élèves belges

    11 juin 2024

    Saisie par trois jeunes Belges musulmanes qui souhaitaient conserver leur voile islamique dans leur établissement scolaire malgré l’interdiction du port de signes religieux visibles, la Cour européenne des droits de l'homme a jugé le 9 avril 2024 que cette interdiction était légitime et proportionnée aux fins d’assurer la protection des droits et libertés d’autrui et de l’ordre public. Malgré les recommandations contraires des Comités onusiens, la jurisprudence de la Cour demeure constante. 

    Dans son arrêt Mikyas et autres contre la Belgique du 9 avril 2024 (n° 50681/20), la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a estimé que l’interdiction pour les élèves de porter des signes religieux visibles, au nom de la neutralité de l’enseignement, « ne heurte pas en soi » l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme (liberté de religion), et ce même s’il peut exister d’autres conceptions de cette neutralité. L’affaire concerne trois jeunes femmes musulmanes qui indiquent porter le voile islamique en accord avec leurs convictions religieuses.  

    En 2009, le Conseil de l’enseignement officiel organisé par la Communauté flamande décida d’étendre à l’ensemble de son réseau l’interdiction du port de signes convictionnels visibles, voulant ainsi lutter contre « une ségrégation, non seulement entre les écoles, mais aussi entre les élèves du même établissement ». En effet, le Conseil déplorait des pressions sur des jeunes filles pour leur faire porter certains symboles convictionnels. Il regrettait également le fait que le choix de l’école soit exclusivement déterminé par l’autorisation ou non de symboles convictionnels. En 2017, les parents des requérantes, scolarisées dans des établissements du réseau du Conseil, demandèrent à la justice belge que cette interdiction soit déclarée illégale car ils l’estimaient contraire à la liberté de religion. 

    Accusations d’islamophobie et misogynie : la mauvaise foi des requérantes encouragée par l’ONU mais condamnée par la CEDH 

    Devant la CEDH, les requérantes contestent le but légitime d’une telle interdiction. Selon elles, la mesure vise en réalité à « dissuader les jeunes filles musulmanes de s’inscrire dans les établissements scolaires concernés ». Dans leurs observations, le Centre des droits de l’homme de l’Université de Gand et l’Equality Law Clinic de l’Université libre de Bruxelles affirment que l’interdiction litigieuse témoigne « d’une hostilité croissante à l’égard des musulmans » et « invitent la Cour à adopter, pour appréhender la question de la vulnérabilité des jeunes filles musulmanes, une approche intersectionnelle, c’est-à-dire une approche qui prenne en compte non seulement leur religion, mais aussi leur genre, leur âge et leur race ».  

    Cette « approche intersectionnelle » trouve sa justification dans les observations des différents Comités de l’ONU. En 2014, le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale avertissait que l’interdiction du « port de symboles religieux dans toutes les écoles » de la communauté flamande était « susceptible d’ouvrir la voie à des actes de discrimination contre les membres de certaines minorités ethniques ». Des positions similaires furent tenues par le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, le Comité des droits de l’enfant, le Comité des droits de l’homme et le Comité des droits économiques, sociaux et culturels, ce dernier évoquant même en 2020 « le risque de décrochage scolaire causé » par cette interdiction. 

    La Cour écarte en bloc les positions des Comités de l’ONU. D’une part, la question porte sur la « compatibilité de l’interdiction litigieuse avec la Convention européenne des droits de l’homme dont elle assure le respect », et non pas sur la compatibilité avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), qui appartient au système onusien. D’autre part, et bien que les articles 18 du PIDCP et 9 de la Convention soient en substance très similaires, la Cour préfère naturellement se référer à sa propre « jurisprudence déjà fournie sur la question présentement en jeu ». À cet égard, elle note qu’il « n’a pas été établi que l’interdiction litigieuse ait été inspirée par une quelconque forme d’hostilité à l’égard des personnes de confession musulmane ». En effet, « l’interdiction litigieuse ne vise pas uniquement le voile islamique, mais s’applique sans distinction à tout signe convictionnel visible ». Enfin, la Cour met en avant que les requérantes avaient librement choisi leurs établissements scolaires, sans qu'elles puissent ignorer l’impératif du respect du principe de neutralité, et avaient accepté de se conformer aux règles applicables. 

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  • Plus de dix mille jeunes ont participé à la Marche de Saint-Antoine à Zagreb

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    De kath.net/news :

    Plus de dix mille jeunes à la Marche de Saint-Antoine à Zagreb

    12 juin 2024

    De jeunes croyants de huit pays, dont l'Autriche, ont prié et célébré ce week-end dans la capitale croate

    Zagreb (kath.net/KAP) Plus de dix mille jeunes de huit pays ont participé ce week-end à la marche de la Saint-Antoine dans la capitale croate Zagreb. Samedi, sous la devise "Celui qui donne le cœur, donne tout", ils ont marché 16 kilomètres depuis le faubourg de Sesvetska sela en passant par la place centrale Jelacic jusqu'à la basilique Saint-Antoine dans le quartier du Saint-Esprit (Sveti Duh), à l'ouest. de la ville. Les jeunes ont célébré la compréhension chrétienne de l'amour par des chants, des danses et une dévotion silencieuse, comme l'a rapporté l'agence de presse catholique IKA. À l'invitation de la Province minoritaire croate, des jeunes croyants de Croatie, de Bosnie-Herzégovine, d'Allemagne, d'Autriche, de Suisse, de Slovénie, de Serbie et de Macédoine du Nord y ont participé.

    Malgré la chaleur extrême, les jeunes catholiques ont chanté et dansé pendant environ une heure et demie sur la place Jelacic, par ailleurs bordée de touristes. Ils ont brandi des drapeaux avec des messages de foi et ont prié. Cette année, la marche a eu lieu pour la sixième fois autour de la fête en l'honneur de saint Antoine de Padoue (vers 1195-1231), que l'église célèbre le 13 juin. Le saint bien connu est également très populaire en Croatie.

    "Nous avons vu que les jeunes ne sont pas affectés par le soleil, la fatigue ou quoi que ce soit d'autre. Ils rendent gloire à Dieu avec un tel cœur et une telle joie que je suis convaincu qu'il s'agit d'un grand réveil spirituel", a-t-il déclaré. Initiateur de la marche, le Père Stjepan Brcina, à la fin de l'événement de près de dix heures. Les religieux ont appelé les jeunes croyants à suivre l'exemple de saint Antoine. « Donnez entièrement votre cœur aux autres, où que vous soyez, dans votre famille, au travail, dans votre communauté, où que vous soyez », s'est-il adressé aux participants.

  • Le 100e anniversaire du Grand Séminaire Saint-Paul de Kipalapala (Tanzanie), où 290 séminaristes poursuivent actuellement leurs études théologiques

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/TANZANIE - "Source de vie nouvelle et de croissance des vocations" : le cardinal Rugambwa à l'occasion du centenaire du Grand Séminaire Saint-Paul de Kipalapala

    11 juin 2024
     

    Tabora (Agence Fides) – "Nous sommes reconnaissants à Dieu pour la croissance continue des vocations au Grand Séminaire Saint-Paul de Kipalapala, où environ 290 séminaristes poursuivent actuellement leurs études théologiques. Avec leurs formateurs, les enseignants et le personnel non enseignant, c'est un honneur pour nous de vivre cette année, alors que nous nous préparons à célébrer son centenaire". Ce sont les mots que le Cardinal Protase Rugambwa, Archevêque de Tabora, a adressés à l'Agence Fides à l'occasion de la remise des diplômes à 40 séminaristes qui ont achevé leurs études théologiques et leur formation aux ordres sacrés.

    "Le séminaire de Kipalapala, poursuit le Cardinal, est l'un des trois séminaires de théologie gérés par la Conférence épiscopale de Tanzanie. Situé dans l'archidiocèse de Tabora, il a été fondé par les Missionnaires d'Afrique lorsque Tabora était encore un vicariat apostolique d'Unyanyembe dans la ville d'Ushirombo où le vicariat était basé. C'était en fait en 1918. Plus tard, le séminaire a déménagé à un endroit connu sous le nom d'Utinta, dans l'actuel diocèse de Mpanda, et depuis 1925, il se trouve à Kipalapala".

    "Comme je l'ai précisé, ajoute Mgr Rugambwa, le séminaire dessert tous les territoires ecclésiastiques de Tanzanie, et il accueille parfois des séminaristes de pays voisins, ainsi que des membres d'instituts religieux et de sociétés de vie apostolique.

    L'archidiocèse de Tabora a joué un rôle déterminant dans l'existence et la croissance de ce séminaire. L'archevêque de Tabora en est en quelque sorte le gardien au nom de la Conférence épiscopale tanzanienne, en plus d'être membre du conseil d'administration. "En fait, je suis personnellement impliqué avec mes collaborateurs et les fidèles dans diverses activités et événements en vue des préparatifs du centenaire qui auront lieu au second semestre de l'année prochaine et qui sont déjà en cours", dit-il.

    Nous prions le bon Dieu de bénir nos efforts", conclut le cardinal Rugambwa, "afin que les célébrations du centenaire deviennent une source de vie nouvelle et de croissance vocationnelle visant à obtenir des ministres de l'Église de qualité et futurs pour la vie et la mission de l'Église en Tanzanie et ailleurs".

    (AP) (Agence Fides 11/6/2024)

  • La FAFCE écrit une lettre ouverte aux députés européens élus pour la législature 2024-2029 du Parlement européen

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    COMMUNIQUE DE PRESSE

    La FAFCE écrit une lettre ouverte aux députés européens élus pour la législature 2024-2029 du Parlement européen

    Bruxelles, 11 juin 2024

    Ce lundi dernier, la Fédération des associations familiales catholiques en Europe (FAFCE) a écrit une lettre ouverte à tous les députés européens élus après les élections du Parlement européen de 2024, signée par le président de la FAFCE, Vincenzo Bassi, au nom de ses organisations membres à travers le continent.

    Cette lettre fait suite à la diffusion d'une boîte à outils politique détaillant les priorités de la nouvelle législature, du point de vue de la famille. Les cinq domaines mis en avant sont l'hiver démographique, la famille en tant qu'investissement, l'équilibre travail-famille, la protection des enfants et l'écologie intégrale.

    Lettre ouverte à tous les élus du Parlement européen

    Chère députée, cher député,

    Félicitations pour votre élection ! Les citoyens européens vous ont confié l'honneur de les représenter pour cette cinq ans législature. C'est une grande responsabilité pour l'avenir de l'Europe et pour les familles européennes.

    A cette occasion, au nom de toutes les organisations membres de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE), je voudrais partager avec vous quelques-unes de nos réflexions et propositions pour ce mandat, que vous pourrez trouver dans la boîte à outils que nous avons préparée dans le but d’inspirer votre activité législative.

    1. L'Europe est plongée dans un hiver démographique qui constitue un défi pour les générations futures.

    Les défis démographiques doivent reposer sur le principe de la solidarité intergénérationnelle, en mettant l'accent sur la promotion des réseaux familiaux en tant qu'antidote à la solitude : Les familles sont le trésor de l'Europe. Je voudrais vous inviter à soutenir, promouvoir et garantir la renomination d'un commissaire européen en charge du sujet de la démographie, doté de ressources suffisantes pour mettre en place une coopération intergouvernementale en vue de relever ces défis. J'aimerais également proposer de créer et de rejoindre un intergroupe du Parlement européen sur « la démographie, l'équilibre travail-famille et les générations futures », en vertu de l'article 35 du Règlement.

    2. Les familles jouent un rôle central dans la formation de nos sociétés et constituent un investissement pour l'avenir de l'Europe

    Investir dans les familles, c'est investir dans l'avenir. C'est la raison pour laquelle les politiques familiales devraient être considérées comme des investissements dans la balance des comptes des États, et non comme des coûts. Je vous invite à promouvoir et à participer à une réflexion européenne de haut niveau et au sein du Parlement européen sur la réforme des critères macroéconomiques des politiques familiales.

    3. L'équilibre travail-famille devrait être la clé des politiques d'égalité de traitement

    Les États membres sont compétents en matière de politiques familiales et le principe de subsidiarité doit toujours être respecté pour le bien de l'Union européenne. Cependant, l'Europe peut promouvoir l'équilibre travail-famille en reconnaissant le droit à la déconnexion et le dimanche comme jour de repos commun en Europe. Il existe également quatre directives pertinentes qui peuvent être révisées afin d'améliorer l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée des familles.

    4. Nos enfants sont l'avenir de l'Europe et leur protection doit être une priorité

    Nos enfants sont notre avenir. Les nouvelles générations sont confrontées à des risques croissants liés à l'évolution rapide de notre époque. La numérisation aide les sociétés à bien des égards, mais il est nécessaire d'en faire un usage responsable pour éviter les effets secondaires destructeurs.

    Dans cette optique, nous aimerions proposer de reconnaître la consommation de pornographie comme un problème de santé publique et de l'introduire comme une forme d'abus sexuel sur les enfants dans la proposition de directive de la Commission relative à la lutte contre les abus sexuels sur les enfants. En outre, je vous invite à soutenir l'initiative de la European Child Shield Platform, car ses membres très divers font un travail fructueux en rassemblant des données et en proposant des solutions aux conséquences sur la santé physique et mentale de nos générations futures.

    En outre, nous vous invitons à soutenir une convention internationale pour l'abolition de la maternité de substitution, inspirée de la déclaration de Casablanca, car la maternité de substitution est une forme de traite des enfants et d'exploitation des femmes.

    Enfin, nous aimerions vous proposer, en tant que membre du Parlement européen, de promouvoir une institution véritablement inclusive, par la création d'un organe représentatif au sein du Parlement européen pour les personnes handicapées et les personnes ayant des besoins particuliers.

    5. La Création souffre et les familles sont la clé de l'écologie humaine intégrale

    Il n'y a pas de développement durable sans familles. Comme le rappelle la résolution de notre dernière réunion de printemps du Conseil de Présidence, « l'écologie humaine intégrale implique une approche holistique de la complexité des problèmes écologiques, unissant les dimensions culturelles, politiques, sociales et économiques de cette réalité ». Je vous invite à placer les familles au centre de la solution pour protéger la Création et prévenir une dégradation catastrophique de l'environnement.

    La FAFCE souhaite mettre à disposition son expérience en Europe et ses idées issues de la base de nos associations membres sur tout le continent.

    La FAFCE souhaite contribuer à la résolution des défis actuels et être la voix des familles. Nous serons très heureux de coopérer avec vous pendant votre mandat.

    Notre équipe basée à Bruxelles et moi-même restons à votre disposition et vous souhaitons un mandat fructueux pour les familles.

    Je vous adresse mes meilleurs vœux,

    Vincenzo Bassi, Président de la FAFCE

    The Federation of Catholic Family Associations in Europe represents 33 national and local organisations: we are the voice of families from a Catholic perspective at the European level. FACE holds a participatory status with the Council of Europe since 2001 and is a member of the Fundamental Rights Platform of the European Union. 

  • L’antisémitisme en Belgique est à son plus haut niveau

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    D'Alain Destexhe sur Causeur via Artofuss :

    L’antisémitisme en Belgique à son plus haut niveau 

    « Certains chiffres donnent une image mitigée du « vivre ensemble » à la belge tant vantée par les médias et les acteurs politiques », observe l’institut Jonathas, créé après les massacres du 7 octobre 

    6 juin 2024

    Selon un sondage IPSOS pour l’Institut Jonathas, 14% des Belges expriment une aversion pour les Juifs, deux fois plus que les Français. Ce chiffre monte à 22% à Bruxelles où 11% de la population a de la sympathie pour le Hamas. Alarmant.


    On savait l’antisémitisme répandu en Belgique, ce sondage en apporte une nouvelle confirmation et montre que la perception des juifs s’est encore beaucoup dégradée depuis le 7 octobre avec l’augmentation d’actes antisémites, dénoncés par La Ligue Belge contre l’antisémitisme. Ce qui frappe dans le sondage, c’est qu’à chaque question, le préjugé antisémite est beaucoup plus important à Bruxelles qu’au niveau national : la capitale de la Belgique et de l’Europe compte 30 à 40% de musulmans.

    Affolant

    Ainsi, 16% des Bruxellois pensent qu’il y a trop de juifs en Belgique (contre 11% au niveau national), 29% qu’ils sont responsables des crises économiques (14%), 48% qu’ils se sentent supérieurs aux autres (34%), 47% qu’ils font subir aux Palestiniens ce que les Allemands ont fait subir aux juifs (35%).

    Sur l’ensemble du pays, 43% des musulmans pensent que «les Juifs belges ne sont pas vraiment des Belges comme les autres». 

    Ces chiffres sont affolants. Le constat n’est cependant pas sans défaut. Les conclusions de l’étude minimisent le facteur central de l’antisémitisme contemporain en Belgique qui est l’implantation, relativement récente, de l’islam.

    Elle met sur le même pied comme coresponsables de cette situation les musulmans, l’extrême droite et l’extrême gauche, ces deux dernières étant définies selon une méthode propre à l’Ipsos et représentant respectivement 4 et 2% de l’échantillon. Pourtant, l’extrême gauche et la gauche en Belgique, comme en France, ont pris massivement fait et cause pour les Palestiniens dans le conflit à Gaza, leurs actions s’accompagnant souvent de débordements antisémites.

    À l’inverse, le Vlaams Belang en Belgique et le Rassemblement national en France (...) qualifiés d’extrême-droite, ont plutôt montré de la sympathie envers Israël et n’ont été à l’origine d’aucun dérapage antisémite depuis le 7 octobre. Sans doute que ce nouvel Institut Jonathas, créé au début de l’année 2024, par des personnalités libérales de gauche, éprouve encore quelques difficultés à se débarrasser des anciens logiciels assimilant l’antisémitisme à la chrétienté ou à l’extrême droite.

    De nombreux autres signaux témoignent de cette triste réalité que les juifs ne sont plus en sécurité à Bruxelles. Les lieux communautaires juifs sont protégés par des plots de béton, des caméras et un sas d’entrée. Alors que le voile est omniprésent dans l’espace public bruxellois (porté par plus de la moitié des femmes dans certains quartiers), on ne voit plus de kippa dans les rues de Bruxelles. Une école juive située près de la Gare du Midi, quartier à dominante musulmane, a dû déménager après la multiplication d’incidents mettant en danger les adolescents juifs qui prenaient le métro. La Shoah n’est plus enseignée depuis belle lurette dans la majorité des écoles de Bruxelles. Sur le campus de la mal nommée Université Libre de Bruxelles, des étudiants juifs ont été harcelés et molestés après le 7 octobre.

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  • Le pape s'inquiète de la pénurie des vocations

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    DISCOURS DE SA SAINTETÉ LE PAPE FRANCIS AUX PARTICIPANTS DE LA PLÉNIÈRE DU DICASTÈRE POUR LE CLERGÉ

    Salle Clémentine
    Jeudi 6 juin 2024

    [Multimédia]

    ________________________________________

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Je vous salue avec affection et je voudrais avant tout remercier tous les membres du Dicastère pour le Clergé : vous êtes venus à Rome des quatre coins du monde pour offrir votre importante contribution à la réflexion sur le ministère ordonné et, avec vous, il y a aussi les consulteurs du Dicastère. Je vous remercie de votre présence. Et merci au Cardinal Préfet et aux autres supérieurs et fonctionnaires du Dicastère, surtout pour le travail que vous accomplissez chaque jour, souvent en silence et dans l'ombre, au service des ministres ordonnés et des séminaires.

    En cette occasion, je voudrais avant tout exprimer ma gratitude, mon affection et ma proximité aux prêtres et aux diacres du monde entier. J'ai souvent mis en garde contre les dangers du cléricalisme et de la mondanité spirituelle, mais je suis bien conscient que la grande majorité des prêtres travaillent avec une grande générosité et un grand esprit de foi pour le bien du saint peuple de Dieu, en supportant le poids de nombreuses difficultés et en affrontant des défis pastoraux et spirituels qui ne sont parfois pas faciles à relever.

    Votre Assemblée plénière se concentre en particulier sur trois domaines d'attention : la formation permanente des prêtres, la promotion des vocations et le diaconat permanent. Je voudrais m'arrêter brièvement sur chacun de ces thèmes.

    La formation permanente. C'est un thème dont on parle beaucoup, surtout ces dernières années, et qui avait déjà été évoqué dans la Ratio fundamentalis en 2016. Le prêtre aussi est un disciple à la suite du Seigneur et, par conséquent, sa formation doit être un parcours continu ; cela est encore plus vrai si nous considérons qu'aujourd'hui nous vivons dans un monde marqué par des changements rapides, dans lequel émergent toujours de nouvelles questions et des défis complexes qui exigent une réponse. Par conséquent, nous ne pouvons pas nous tromper en pensant qu'il suffit que la formation au séminaire pose des bases sûres une fois pour toutes ; nous sommes plutôt tenus de consolider, de renforcer et de développer ce que nous avons au séminaire, dans un processus qui peut nous aider à mûrir dans la dimension humaine, à grandir spirituellement, à trouver des langages appropriés pour l'évangélisation, à explorer ce dont nous avons besoin pour aborder de manière adéquate les nouvelles questions de notre temps.

    J'aime rappeler ici que l'Écriture dit : « Vae soli - malheur à celui qui est seul quand il tombe et qui n'a pas un autre pour le relever » (Ec 4,10). C'est très important pour le prêtre : le voyage ne peut pas se faire seul ! Et pourtant, malheureusement, beaucoup de prêtres sont trop seuls, sans la grâce de l'accompagnement, sans ce sentiment d'appartenance qui est comme une bouée de sauvetage dans la mer souvent orageuse de la vie personnelle et pastorale. Tisser un solide réseau de relations fraternelles est une tâche prioritaire dans la formation permanente : l'évêque, les prêtres entre eux, les communautés par rapport à leurs pasteurs, les frères et sœurs religieux, les associations, les mouvements : il est indispensable que les prêtres se sentent « chez eux ». Vous, en tant que Dicastère, avez déjà commencé à tisser un réseau mondial : Je vous exhorte à tout faire pour que cette vague se poursuive et porte du fruit dans le monde entier. Travaillez de manière créative pour que ce réseau se renforce et offre un soutien aux prêtres. Vous avez un rôle clé à jouer à cet égard !

    Le soin des vocations. L'un des grands défis pour le Peuple de Dieu est le fait que, dans un nombre croissant de régions du monde, les vocations au ministère sacerdotal et à la vie consacrée diminuent fortement et, dans certains pays, elles sont presque en voie d'extinction. Mais la vocation au mariage, avec le sens de l'engagement et de la mission qu'elle requiert, est également en crise. C'est pourquoi, dans les derniers messages pour la Journée mondiale de prière pour les vocations, j'ai voulu élargir le regard à l'ensemble des vocations chrétiennes, et je l'ai adressé en particulier à cette vocation fondamentale qu'est la vie de disciple, conséquence du baptême. Nous ne pouvons pas nous résigner à ce que, pour de nombreux jeunes, l'hypothèse d'une offre radicale de vie ait disparu de l'horizon. Nous devons au contraire réfléchir ensemble et rester attentifs aux signes de l'Esprit, et vous pouvez vous aussi poursuivre cette tâche grâce à l'Œuvre pontificale pour les vocations sacerdotales. Je vous invite à réactiver cette réalité, d'une manière adaptée à notre temps, peut-être en travaillant en réseau avec les Églises locales et en identifiant les bonnes pratiques à faire circuler. C'est une tâche importante !

    Enfin, le diaconat permanent. Celui-ci a été réintroduit par le Concile Vatican II et, au cours de ces décennies, il a reçu un accueil très varié. Aujourd'hui encore, cependant, des questions sont souvent posées sur l'identité spécifique du diaconat permanent. Comme vous le savez, le rapport de synthèse de la première session de l'Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques, en octobre dernier, a recommandé de « procéder à une évaluation de la mise en œuvre du ministère diaconal après le Concile Vatican II » (Rapport de synthèse 11 g), et appelle également à une focalisation plus décisive, parmi les diverses tâches des diacres, sur la diaconie de la charité et le service des pauvres (4 p et 11 a). Accompagner ces réflexions et ces développements est une tâche assez importante pour votre Dicastère. Je vous encourage à y travailler et à déployer toutes les forces nécessaires.

    Chers frères et sœurs, merci encore. Travaillez toujours pour que le peuple de Dieu ait des pasteurs selon le cœur du Christ et qu'il grandisse dans la joie de la vie de disciple. Que la Vierge Marie, Mère et modèle de toute vocation, vous accompagne. Moi aussi, je vous accompagne par ma prière. Et s'il vous plaît, n'oubliez pas de prier pour moi. Je vous remercie.

    Bulletin du Bureau de presse du Saint-Siège, 6 juin 2024

  • La vocation d'une université catholique selon le cardinal Sarah

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    Du site de La Nef :

    Cardinal Sarah : quelle est la vocation d’une université catholique ?

    Discours prononcé en avril 2024 aux étudiants prêtres, religieux, religieuses et laïcs de l’École Théologique Saint-Cyprien du diocèse d’Obala (Cameroun), sur le thème suivant : « La vocation d’une université catholique à la lumière de l’enseignement de Benoît XVI »

    Chers étudiants de l’École Théologique Saint Cyprien du diocèse d’Obala,

    Je voudrais aujourd’hui réfléchir avec vous sur la vocation d’une université et en particulier d’une université catholique à la lumière de l’enseignement de Benoît X  VI.

    Benoît XVI l’a plusieurs fois souligné : « La vocation originelle de l’université est la recherche de la vérité, de toute la vérité de notre être. Et avec son obéissance à la vérité et aux exigences de sa connaissance, l’université devient une école d’humanitédans laquelle se cultive un savoir vital, se forgent de hautes personnalités et se transmettent des connaissances et des compétences de valeur »[1].

    La recherche de la vérité est donc votre programme, comme le proclame votre devise : « Au service de la Vérité et de la Justice ».

    Benoît XVI ajoutait : « Sans être orientée vers la vérité, sans une attitude d’humble et courageuse recherche de la vérité, toute culture se désagrège, tombe dans le relativisme et se perd dans l’éphémère ».

    Le sens de la Vérité est la pierre qui doit fonder toute culture solide. Sans recherche de la vérité, on ne peut s’appuyer sur rien. Tout devient liquide.

    Sans l’objectivité de la vérité, nous sommes livrés aux appétits et aux passions subjectives. Sans vérité, il n’y a plus d’ordre juste objectif et intangible, personne ne peut être protégé contre l’égoïsme capricieux et la violence.

    La vérité est le seul rempart solide qui s’oppose à la tentation de la toute-puissance et de l’arbitraire. La vérité fonde l’ordre et la justice. Son absence nous livre au chaos. Sans vérité, les opinions s’entrechoquent et nul ne peut les départager.

    Sans vérité, il n’y a plus d’unité possible entre les hommes. Ils sont condamnés à s’entre-déchirer sans cesse. Car la vérité est le seul bien qu’ils possèdent en commun et à partir duquel ils peuvent s’entendre.

    Benoît XVI le savait bien, lui qui avait vu dans sa jeunesse son pays sombrer dans l’idéologie nazie. Il avait vu de ses yeux un pays, héritier d’une civilisation raffinée, sombrer dans la barbarie. Pourquoi ? Parce qu’à l’amour de la vérité on avait substitué le doute. Et après le doute est venu le règne de la violence et de la volonté de puissance.

    Il y a là un enjeu capital pour l’Afrique de demain. Je voudrais vous inviter non seulement à chercher la vérité mais à l’aimer passionnément !

    Le monde universitaire africain doit prendre garde à ne pas se laisser contaminer par les maladies de l’esprit que l’Occident voudrait lui imposer. L’Occident a peur de la recherche de la vérité. Pour nombre d’Occidentaux la vérité est devenue un terme imprononçable. Si vous parlez de vérité, on vous accuse de dogmatisme, d’oppression. Mais en fait derrière ces discours trompeurs se cache la violence de la dictature du relativisme qui elle-même est souvent le masque des intérêts financiers et matériels inavoués.

    Le 13 décembre 2012, Benoît XVI rappelait à un groupe d’ambassadeurs africains : « De nos jours, dire le vrai est devenu suspect, vouloir vivre dans la vérité semble suranné, et la promouvoir semble être un effort vain. Et pourtant, l’avenir de l’humanité se trouve également dans la relation des enfants et des jeunes avec la vérité : la vérité sur l’homme, la vérité sur la création, la vérité sur les institutions, etc. C’est pourquoi, il est nécessaire d’éduquer dans la vérité et à la vérité ».

    N’ayons donc pas peur d’aimer et de chercher la vérité ! L’Occident est devenu sceptique à l’image de Ponce Pilate. Il répète sans cesse sur un ton désabusé : « Mais qu’est-ce que la vérité ? » (Jn 18, 38). Et comme Pilate, il met sa confiance dans la force politique pragmatique et souvent injuste parce qu’il ne peut plus s’appuyer sur la force de la vérité.

    Pourtant, « que se passe-t-il si la vérité ne compte pour rien ? Quelle justice sera alors possible ? Est-ce qu’il ne doit pas y avoir des critères communs qui garantissent véritablement la justice pour tous -critères soustraits à l’arbitraire des opinions changeantes et aux concentrations du pouvoir ? N’est-il pas vrai que les grandes dictatures se sont maintenues par la force du mensonge idéologique et que c’est la vérité seule qui a apporté la libération ? »[2]

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  • Liège : Église du Saint-Sacrement : messe chantée par les élèves de l’Académie de chant grégorien le samedi 8 juin 2024 à 17h00 (Bd d’Avroy, 132)

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    cours chant gregorien2.jpg

    Pour toute information :  

    Tous renseignements : tel 04.344.10.89 • email : sursumcorda@skynet.be

  • De l'hindouisme au catholicisme : Comment le bienheureux Carlo Acutis a inspiré un homme à se convertir

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    De Courtney Mares sur CNA :

    De l'hindouisme au catholicisme : Comment le bienheureux Carlo Acutis a inspiré un homme à se convertir

    Rajesh Mohur and Carlo Acutis
    Rajesh Mohur en compagnie de Carlo Acutis le jour de sa confirmation. | Crédit : Photo avec l'aimable autorisation d'Ignatius Press

    27 mai 2024

    Le 23 mai, le pape François a reconnu un miracle attribué à l'intercession du bienheureux Carlo Acutis, lui ouvrant ainsi la voie pour devenir le premier saint millénaire.

    Cet adolescent italien spécialisé dans le codage informatique, décédé d'un cancer en 2006, est connu pour sa grande dévotion à la présence réelle de Jésus dans l'Eucharistie. Son témoignage a incité ses propres parents à revenir à la pratique de la foi catholique et sa jeune fille au pair hindoue à se convertir et à se faire baptiser.

    Ce qui suit est un extrait adapté du livre "Blessed Carlo Acutis : A Saint in Sneakers" par Courtney Mares, correspondante de CNA à Rome.

    Le bienheureux Carlo Acutis a incité le fils d'un prêtre brahmane hindou à se faire baptiser en tant que catholique grâce au témoignage joyeux du jeune garçon de la présence de Jésus dans l'Eucharistie et de son amour pour les pauvres.

    Dans une interview, Rajesh Mohur a raconté son parcours spirituel et comment il a connu Acutis, le jeune informaticien qui a été le premier millénaire béatifié par l'Église catholique et le patron des Journées mondiales de la jeunesse [en août 2023].

    Mohur a grandi sur une petite île de l'océan Indien, au large de la côte africaine, à environ 500 miles à l'est de Madagascar. Comme la plupart des habitants de l'île Maurice, Mohur était hindou. Il a grandi en parlant le créole et en étudiant le sanskrit, la langue ancienne utilisée dans les écritures hindoues.

    La famille Mohur appartenait à la caste sacerdotale des brahmanes, la plus élevée des quatre castes de la société hindoue. Le père de Mohur était un prêtre hindou qui présidait l'association hindoue de l'île Maurice. 

    Mohur se souvient : "[Mon père] m'enseignait dès le début toutes les prières... les écritures, les écritures indiennes".

    À l'âge de 16 ans, le père de Mohur l'a envoyé en Inde pour poursuivre ses études à Gujarat, la ville où est né le Mahatma Gandhi. Pendant son séjour en Inde, Mohur s'est encore plus imprégné de la culture et des pratiques religieuses hindoues.

    J'ai visité tant de temples. J'ai rencontré tant de gourous au centre de méditation, et j'ai rencontré des swamis", a déclaré M. Mohur. 

    J'ai été témoin de tous ces endroits. C'était paisible, vous savez. C'était agréable. Mais votre vie ne change pas. ... J'étais à la recherche d'un Dieu vivant.''

    Mon voyage a toujours consisté à trouver quelque chose que je n'arrivais pas à réaliser au plus profond de moi-même.

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