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Justice - Page 30

  • France : "Renaissance catholique" mis en examen

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    Du site de "Renaissance catholique" :

    Renaissance catholique mis en examen

    En ce mercredi 24 février Jean-Pierre Maugendre a été mis en examen, comme directeur de publication du site internet Renaissance catholique, par le juge d’instruction pour « provocation à la discrimination à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ». Ceci fait suite à une plainte, avec constitution de partie civile, déposée par l’association Stop homophobie le 30 juillet dernier.

            Il est reproché à Renaissance catholique d’avoir publié sur son site, le 13 juin 2019, un article intitulé : L’Eglise du Dieu vivant : la colonne et l’appui de la vérité (1 Tim 3 ,15) tenant « notamment les propos suivants : « Les autorités civiles ne doivent pas établir d´unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe, qui clairement imitent l´union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d´un grave scandale pour d´autres (cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles, 3 juin 2003) ».

                 Le texte incriminé était signé des cardinaux Burke, patron de l’Ordre de Malte, Pujats, archevêque émérite de Riga, et des évêques Peta, archevêque de Sainte-Marie en Astana, Lenga, archevêque émérite de Karaganda et Schneider évêque auxiliaire de Sainte-Marie en Astana.   L’association Stop homophobie fait partie de cette constellation d’associations dont la vocation est d’assurer « la veille en temps réel sur les réseaux sociaux et internet » et de lutter « contre les discriminations liées au sexe, au genre ou à l’orientation sexuelle ». Elle intervient en milieu scolaire et professionnel sur ces problématiques et mène des actions judiciaires. Cette association est largement subventionnée par la puissance publique, en particulier la région Ile-de-France dirigée par l’élue ex-LR Valérie Pécresse. Le site de la région Ile de France, sous le titre, « La lutte contre l’homophobie, une priorité pour la Région solidaire » mentionne Stop homophobie parmi les associations bénéficiant régulièrement de fonds publics – 1,1 millions d’Euros entre 2016 et 2020 pour 71 associations-. 

                Notre avocat sera maître Jérôme Triomphe, bien connu des défenseurs de la vie humaine innocente. Nous espérons vivement qu’au-delà de la mise en cause de notre modeste association de nombreux catholiques :

    laïcs, prêtres et évêques comprendront que ce procès sera, en fait, celui de la liberté de l’Eglise à proclamer son enseignement moral, à la lumière de l’Evangile et à rappeler ses exigences, dans une société sécularisée.

    Avec l’aide de Dieu nous ne nous déroberons pas ! En ce temps de carême nous confions cette intention à la prière de nos amis, connus ou inconnus. Nous savons que demain, malgré le triomphe apparent des méchants, brillera sur ceux qui se tiennent au pied de la croix la lumière de Pâques.

  • RDC : les évêques congolais appellent Tshisekedi à moraliser la composition du nouveau gouvernement congolais en gestation

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    Lu sur le site web de « La Libre Afrique » :

    CENCO 2016-12-21t151737z_1649537079_rc11dc6a1000_rtrmadp_3_congo-politics_0-690x450.jpg« Les évêques congolais ont déploré la régression constatée dans les domaines du respect des droits de l’Homme et de la justice sous le régime du président Félix Tshisekedi en République démocratique du Congo, dans une déclaration rendue publique lundi. La conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a constaté « une régression » dans le domaine du respect des droits de l’Homme, après avoir salué « des avancées » enregistrées après l’investiture du président Tshisekedi en janvier 2019.

    « Nous déplorons les répressions d’activistes des droits humains, les attaques contre les civils par les groupes armés ou les forces gouvernementales, l’entrave de la liberté d’expression et de manifestation », ont écrit les évêques.

    « Le souci de la justice qui s’était manifesté dans le procès » qui mettait en cause Vital Kamerhe, directeur de cabinet du président Tshisekedi, « ne semble plus continuer sur la même lancée. Il s’est estompé et parait sélectif », a déploré l’épiscopat catholique congolais.

    « La vraie justice » devrait s’étendre « sans distinction aucune, à tous les auteurs de crimes économiques et de violation des droits humains », ont insisté les évêques.

    A quelques jours de la mise en place du nouveau gouvernement pro-Tshisekedi, les évêques invitent le chef de l’État à veiller sur « le profil éthique des membres du prochain gouvernement et des gestionnaires des entreprises publiques ». L’influente église catholique, qui revendique parmi ses fidèles 40% de la population congolaise suggère que « seuls les hommes et les femmes qui ont fait preuve d’une bonne éthique dans leur passé et qui ont une expérience dans le domaine requis » soient cooptés pour gérer les affaires de l’Etat.

    Les évêques invitent également ce nouveau gouvernement à « tout mettre en oeuvre pour gagner le pari de l’organisation des élections crédibles, transparentes et apaisées en 2023 et pas plus tard », conformément à la Constitution congolaise. »

    RDC: l’épiscopat déplore la « régression » en matière de droits de l’Homme et de justice

    Vœu pieux après la méthode utilisée pour constituer la majorité parlementaire présidentielle ?...

    JPSC

  • RDC : Luca Attanasio, un martyr de plus dans une liste déjà longue au pays des grands lacs

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    fb-img-1614007109815.jpgL’histoire bégaye dans l’Est du Congo depuis les lendemains anarchiques de l’indépendance bricolée, voici soixante ans, par un gouvernement belge irresponsable.

    L’ambassadeur italien Luca Attanasio (43 ans), assassiné ce 22 février 2021 sur la route de Goma à Rutshuru (à hauteur du Nyiragongo, en plein parc des Virunga) est un martyr de plus dans la liste impressionnante jalonnant l’histoire du Congo depuis 1960. Diplomate au grand cœur, il   était aussi un chrétien ami des pauvres, en Italie et au Congo, comme le relate ici Colette Braeckman sur son blog hébergé par le journal  bruxellois « Le Soir » :

    "Luca Attanasio, l’ambassadeur d’Italie tué lundi matin au nord de Goma, dans la zone du parc des Virunga alors qu’il allait visiter un centre de distribution de vivres dans une école gérés par le Programme alimentaire mondial, était plus qu’un diplomate, qu’un politique. Il a laissé au Congo le souvenir d’un homme de cœur et les témoignages commencent à se multiplier. Depuis son arrivée au Congo voici 5 ans, d’abord attaché d’ambassade puis ambassadeur, il s’était donné une double mission : représenter son pays comme diplomate européen mais aussi se montrer attentif aux pauvres, faire pour eux ce qu’il pouvait, à titre personnel et avec son épouse mère de ses trois enfants.

    Proche des sœurs des pauvres de Bergame, il multipliait les visites auprès des plus humbles des Congolais, les malades, les vieillards, les enfants des rues. On le vit à la mission de Tumikia, à Kikoti. Son épouse et lui se rendaient régulièrement dans le home de vieillards de Masina où ils préparaient de la nourriture et partageaient le repas des personnes âgées  A Kisangani, où les religieuses manquaient de courant, ce qui mettait en danger les couveuses et la banque de sang, le diplomate trouva bien vite la solution : son épouse et lui achetèrent un groupe électrogène de 100 KVA et la livraison se fit sans caméras ni communiqué de presse.

    A Kinshasa, il organisa à l‘hôtel Pullman une collecte de fonds pour soutenir des actions de bienfaisance et sa femme ouvrit dans la capitale un centre appelé « Mama Sophia » destiné à accueillir les enfants de la rue. C’est là qu’il découvrit une fillette, presque à l’agonie et l’emmena à l’hôpital du Cinquantenaire, couvrant tous les frais d’une opération coûteuse…

    Son engagement social était bien antérieur à sa nomination au Congo : proche de la communauté Sant Egidio, il avait monté des projets pour les personnes handicapées, pour les vieillards et en Italie, il avait reçu le Prix Nassiryia, récompensant les œuvres de paix mais jamais il ne se vantait de cette distinction.

    Il connaissait bien l’Est du Congo et compatissait avec les victimes de la guerre. A plusieurs reprises il avait visité l’hôpital de Panzi où il avait rencontré le Docteur Mukwege. La veille de sa mort, il se trouvait à Bukavu, et avait assisté à une messe en compagnie du père Franco, très connu dans la ville et rencontré Marie Masson, une religieuse belge qui avait longtemps dirigé le bureau des œuvres diocésaines et qui s’occupe actuellement d’une organisation qui prend soin des personnes âgées, Wawe Wetu. L’ambassadeur s’était aussi informé de la situation des ressortissants italiens vivant au Sud Kivu dont plusieurs prêtres et religieuses. Avec de tels contacts, le diplomate engagé aux côtés des pauvres et des victimes n’ignorait rien des souffrances subies depuis un quart de siècle par les populations de l’Est du Congo et c’est discrètement, trop discrètement sans doute, qu’il rendait visite aux plus démunis et en compagnie de son épouse, tentait de les aider. Lors de sa mission au Nord Kivu, il avait emprunté une route classée « jaune » et pour laquelle aucune autorisation particulière n’était nécessaire et il n’était pas homme à se faire escorter par des caméras et précéder par des jeeps chargées d’hommes armés jusqu’aux dents…

    A son retour en Italie, l’ambassadeur mort en héros des pauvres reçut un accueil ému. Quant aux Congolais, ils se souviendront d’un homme qui les aimait vraiment et qui, à force de fréquenter et d’écouter les plus humbles d’entre eux, en avait peut-être appris trop sur les secrets de la région…"

    Ref. Luca Attanasio était l’ami des pauvres, en Italie et au Congo

    JPSC

  • Belgique : les maisons de religieux exclues des priorités de vaccination contre la pandémie de coronavirus

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    Les Belges sont-ils tous égaux devant les normes sanitaires ministérielles et autres relatives à la pandémie de coronavirus ? Après le numerus clausus impraticable limitant à 15 le nombre de fidèles autorisés à prendre part ensemble à un acte du culte dans une église, quelle qu’en soit la dimension, les pouvoirs publics en Wallonie et à Bruxelles auraient, maintenant, exclu des priorités de vaccination les résidents des maisons de repos de congrégations catholiques constituées pour les religieuses et religieux âgés. Un article de Sarah Poucet publié par le site web « cathobel » ce 24 février 2021 :

    mains-agees-275x150.jpg« Les maisons de repos de congrégations catholiques, accueillant religieux et religieuses, ne sont pas comprises dans les premières phases des plans de vaccinations bruxellois et wallon, alors que les maisons de repos classiques le sont. Discrimination ? L’affaire sera bientôt discutée au Parlement wallon.

    La Maison Saint-Claude La Colombière, située à Bruxelles, accueille une quarantaine de jésuites âgés qui terminent leur vie dans une maison qu’ils partagent. Comme dans des maisons de repos ordinaires, les résidents bénéficient de soins infirmiers avec un personnel soignant, de cuisine et d’entretien. Pourtant, les résidents de cette maison ne sont pas encore vaccinés. Après s’être adressé à Iris Care, en charge de la vaccination à Bruxelles, les responsables de l’établissement ont reçu une réponse indiquant que le vaccin arriverait en février. Depuis, plus de nouvelles et aucun vaccin à l’horizon. Si la Colombière a décidé de ne pas s’inquiéter et d’attendre patiemment, ce n’est pas le cas de tous les lieux de séjour pour religieux et religieuses. En effet, ils sont tous écartés des premières phases des campagnes de vaccination (wallonne et bruxelloise) qui concernent les homes et les collectivités comme les maisons pour personnes handicapées.

    Le Coreb, la Conférence des Religieux et Religieuses en Belgique, a décidé de fédérer les inquiétudes des différentes congrégations. Elle a envoyé ce vendredi 19 février une lettre aux ministres de la santé, dont Franck Vandenbroucke (sp.a), demandant que ces 1750 religieux et religieuses tout comme le personnel soignant de ces établissements, soient reconnus comme personnes à risque. Elle demande de mettre fin à cette différence de traitement avec les homes traditionnels en procurant rapidement le vaccin aux médecins référents de chaque communauté.

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  • Pakistan : deux jeunes chrétiens faussement accusés de blasphème risquent la peine capitale

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    Dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - Inculpation pour blasphème de deux jeunes chrétiens grâce à de fausses accusations pouvant les conduire à la peine de mort

    17 février 2021

    Lahore (Agence Fides) – Deux jeunes chrétiens ont été inculpés de blasphème, étant accusé d'avoir prêché le christianisme à de jeunes musulmans et d'avoir déshonoré publiquement l'islam, le coran et Mahomet au Model Town Park de Lahore. Il s'agit de Haroon Ayub Masih, 25 ans et de Salamat Mansha Masih, 30 ans, tous deux membres d'une communauté évangélique. L'arrestation de l'un des deux inculpés – le second ayant pris la fuite – a eu lieu immédiatement après que Haroon Ahmad, un musulman, ait déposé plainte au poste de police de Model Town à l'encontre des deux jeunes le 13 février dernier, leur contestant la violation des lois sur le blasphème inscrites à l'article 295 a, b, et c du Code pénal pakistanais.

    Selon le plaignant, Haroon Ayub Masih et Salamat Mansha Masih se sont approchés d'un groupe de musulmans, commençant à prêcher le Christianisme et leur remettant un livre en langue urdu intitulé "Zindagi ka Paani" (littéralement Eau de la Vie). Haroon Ahmad, dans le texte de sa plainte (FIR) déclare : « Les deux hommes ont commencé à commettre un blasphème en déshonorant Mahomet, en disant qu'il était un vagabond, qu'il s'était marié pour augmenter sa génération alors que Jésus ne s'est pas marié et a proclamé la Vérité ». Le texte de la plainte parvenu à Fides ajoute : « Ils ont déclaré que la Torah et les Evangiles sont des livres vrais et que le coran ne dit pas la vérité. Ils ont continué à déshonorer l'islam, blessant nos émotions et nos sentiments religieux ouvertement et publiquement ». L'auteur de la plainte affirme en outre : « Les chrétiens ont commis un blasphème en déshonorant Mahomet, le coran et l'islam. Je vous demande de punir les deux hommes et la maison d'édition au titre des lois sur le blasphème pour avoir publié et imprimé ces textes ».

    La police a lancé une procédure basée sur les lois sur le blasphème et en particulier l'article 295 a/ du Code pénal pakistanais qui punit « des actes délibérés ou volontaires visant à outrager les sentiments religieux e toute personne, insultant sa religion et ses croyances religieuses » d'une peine pouvant aller jusqu'à 10 ans de réclusion ou par le biais d'une amende. Est ensuite cité l'article 295 b/, relatif à la «profanation du coran », qui prévoit la réclusion à perpétuité, sachant que sont formulées également des accusations fondées sur l'article 295 c/ pour avoir « utilisé des observations péjoratives, prononcées, écrites directement ou indirectement qui offensent le nom de Mahomet ou d'autres prophètes », article qui prévoit la peine de mort obligatoire.

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  • Le fondateur de l'Aide à l'Eglise en Détresse coupable de violences sexuelles ?

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    Lu sur cathobel :

    Abus sexuels du fondateur d’Aide à l’Eglise en Détresse

    Le Père Werenfried van Straaten, fondateur d’AED/ACN connu sous le nom de « Père au lard » et décédé en 2003, a été accusé en 2010, dans une lettre, de tentative de viol commise en 1973 sur une jeune femme d’une vingtaine d’années, employée de l’œuvre.

    Le supplément Christ und Welt du quotidien allemand Die Zeit, qui s’est procuré une copie de la lettre de dénonciation, a révélé l’affaire le 10 février 2021. Un compte rendu crédible avait été fait en 2010, et la lettre avait été envoyée au Vatican et à la conférence des évêques allemands.

    « Les responsables d’AED/ACN ont alors suivi la pratique recommandée par l’Eglise en Allemagne pour faire face aux cas d’abus. En conséquence, la personne affectée a reçu une aide financière de 16’000 euros en reconnaissance de ses souffrances », a déclaré Thomas Heine-Geldern.

    En outre, « selon la situation des dossiers dans les archives, on peut supposer que le Père van Straaten a effectué, en 1996/1997, un paiement au père de la victime (lui même salarié d’AED/ACN Ndlr)« , a précisé l’oeuvre. Mais en 2011, ce dernier a nié par écrit que ce paiement avait un rapport avec une agression sexuelle sur sa fille. Il s’agissait plutôt d’un paiement en compensation du traitement injuste que lui avait réservé le Père van Straaten lorsqu’il avait quitté son poste d’employé d’Aide à l’Église en détresse.

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  • Diocèse de Liège : reprise des activités paroissiales au seuil du carême

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    Lu sur le site web officiel du diocèse :

    diocese-150x150.jpg« A l’approche du Carême, alors que le protocole pour les cultes n’a pratiquement pas changé  depuis deux mois, les responsables du diocèse de Liège souhaitent une reprise progressive des activités et célébrations, tout en invitant les acteurs pastoraux à faire preuve de créativité.

    Dans une lettre publiée cette semaine et adressée à tous les acteurs paroissiaux du diocèse, y compris les Fabriques d’église, le vicaire général du diocèse de Liège, Eric de Beukelaer, souhaite que partout, on reprenne « un rythme de vie pastorale, dans le respect des règles sanitaires qui risquent de durer ».

    Au centre évidemment, les eucharisties dominicales, qui ont déjà repris dans un grand nombre de paroisses. Actuellement et jusqu’à nouvel ordre, les assemblées ne peuvent pas dépasser 15 personnes. Malgré cette limitation, le vicaire général souhaite que l’eucharistie soit de nouveau célébrée partout, normalement sur réservation. Il est même permis d’agrandir le nombre de messes, « mais en veillant de ne pas dépasser le doublement du nombre de messes normalement célébrées ».

    Cendres sans messe ?

    Le Carême commence par le grand geste du Mercredi des Cendres. Comment faire en sorte qu’un maximum de paroissiens puisse recevoir les cendres? Réponse du chanoine de Beukelaer: « Dans toutes les églises, il est suggéré de déléguer une équipe de fidèles pour imposer les cendres à diverses heures, au cours d’une célébration de la parole dépouillée, permettant à un maximum de groupes de 15 personnes de vivre ce moment fort de l’entrée en carême. »

    Les baptêmes, mariages et funérailles peuvent être célébrés dans le respect des restrictions sanitaires. Mais qu’en est-il des premières communions, professions de foi et confirmations? Après les annulations en 2020, le retard n’avait pas été rattrapé partout. « Il n’est pas bon de continuer à remettre indéfiniment ces étapes dans le parcours chrétien des jeunes », lit-on dans la lettre aux acteurs pastoraux.  « Nous vous invitons donc à célébrer les premières communions avec une ou maximum deux familles. Pour les professions de foi, on peut imaginer une proclamation des jeunes filmée par vidéo et diffusée sur les réseaux sociaux et un accueil individualisé dans l’église de chaque jeune avec sa famille et parrains. Pour les confirmations, quelque chose de similaire peut être mis en œuvre, le confirmateur accueillant, tour à tour, chaque jeune et sa famille dans l’église. »

    Le texte complet de cette lettre des responsables diocésains peut être consulté en français ou allemand en cliquant ici.

                                                                                                               Ralph SCHMEDER »

    Ref. : Diocèse de Liège : reprise des activités paroissiales au seuil du carême

    Voir aussi : ouverture du carême 2021 : célébrations du mercredi des cendres à l’église du saint-sacrement à Liège

    Le mouvement se prouve en marchant : il avait déjà largement et spontanément anticipé les souhaits officiels qui l’entérinent maintenant et en attendant mieux que la jauge sanitaire absurde prescrite par les arrêtés ministériels qui l’entravent encore aujourd’hui.

    Faut-il rappeler ici ce que déclarait avant-hier le pape François au corps diplomatique accrédité auprès du Saint-Siège à propos de l’importance de la liberté du culte dans le cadre de la crise sanitaire :

    « […] Les exigences pour contenir la diffusion du virus ont aussi eu des conséquences sur diverses libertés fondamentales, y compris la liberté de religion, en limitant le culte et les activités éducatives et caritatives des communautés de foi. Il ne faut pas négliger cependant le fait que la dimension religieuse constitue un aspect fondamental de la personnalité humaine et de la société, qui ne peut être effacé ; et que, alors que l’on cherche à protéger les vies humaines de la diffusion du virus, on ne peut considérer la dimension spirituelle et morale de la personne comme secondaire par rapport à la santé physique.

    La liberté de culte n’est pas un corollaire de la liberté de réunion mais dérive essentiellement du droit à la liberté religieuse qui est le premier et plus fondamental droit humain. Il est donc nécessaire que celle-ci soit respectée, protégée et défendue par les Autorités civiles, comme la santé et l’intégrité physique. D’ailleurs, un bon soin du corps ne peut jamais faire abstraction du soin de l’âme… ».

    JPSC

  • Église de France : « Un clivage générationnel »

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    Lu sur le site web du mensuel « La Nef » :

    Raison-du-Cleuziou©Emmanuelle-Marchadour-620x330.jpg« Le confinement a été l’occasion de débats sur la place et l’importance de la messe pour les fidèles qui en ont été privés pour un temps qui leur a paru bien long. Au-delà des divergences que l’on peut avoir, il nous a semblé intéressant d’interroger sur cette question un historien et sociologue, et le nom de Yann Raison du Cleuziou s’imposait tant il est aujourd’hui, avec Guillaume Cuchet, l’un des plus fins observateurs du catholicisme français, auteur d’ouvrages remarqués sur la sociologie de l’Église de France. Cette analyse, sociologique et donc extérieure à la foi, interroge le croyant malgré les limites inhérentes à ce genre d’approche. Il nous faudra revenir sur ces questions essentielles. – C.G.

    Le confinement a révélé chez une partie des catholiques pratiquants un fort attachement au culte, soutenus en cela par quelques évêques, alors qu’une autre partie de catholiques a jugé inapproprié et même infantile la demande de messe en plein confinement : que pensez-vous de ces divergences ?

    Yann Raison du Cleuziou – La messe est un observatoire privilégié des clivages internes au catholicisme. Il faut tout d’abord rappeler que si 53,8 % des Français (18 ans et +) se déclarent catholiques, seulement 1,8 % vont à la messe chaque semaine, 2,3 % plusieurs fois par mois, 2,5 % à l’occasion de grands rassemblements (Lourdes, Frat), 11 % uniquement pour les fêtes saisonnières (Pâques, Noël). Les messes qui touchent la plus large population sont privatives (baptême, mariage, funérailles) (1). Par ailleurs si on demande aux Français s’ils s’estiment pratiquants, 8 % environ d’entre eux revendiquent cette qualification. Ces quelques chiffres permettent de mesurer la grande hétérogénéité de la place accordée à la messe dominicale parmi les catholiques. Je crois qu’il est important de rappeler cette complexité parce que la plupart des catholiques l’ignorent. En effet, les recompositions affinitaires de la pratique et les réseaux sociaux, enferment la plupart des catholiques dans le cercle du même, ce qui leur donne l’impression d’être la norme alors qu’ils ne sont qu’un îlot d’un archipel.

    Le sentiment de privation de la messe ne concerne donc qu’une faible partie des catholiques. Mais ces derniers sont divisés. Même en dehors d’un contexte pandémique, pris dans une liturgie commune, les fidèles ne prêtent pas attention aux mêmes choses et vivent des expériences différentes. Les manières dont ils vérifient l’authenticité d’une messe comme dispositif de mise en relation avec Dieu reposent sur des critères différents que j’ai retrouvés sans surprise au cœur des controverses récentes sur la suspension des messes. Il serait caricatural de résumer l’opposition à une tension entre piété individuelle et service du « prochain ».

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  • L'abbé Jean-François Six, star ecclésiastique des années 80, renvoyé de l'état clérical pour graves faits d'abus sexuels

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    De Céline Hoyeau sur le site du journal La Croix :

    Abus sexuels : Jean-François Six renvoyé de l’état clérical

    Les faits 

    Une quinzaine de femmes avaient signalé à la Mission de France avoir été abusées sexuellement par ce prêtre qui bénéficia d’une aura considérable en France dans les années 1980.

    01/02/2021

    Jean-François Six a été renvoyé de l’état clérical. Au terme d’un procès canonique diligenté à partir de l’automne 2019, ce prêtre âgé de près de 92 ans a été reconnu coupable « de graves faits d’abus sexuels envers des personnes sur lesquelles il exerçait une autorité spirituelle et morale », selon le communiqué publié, lundi 1er février, par la Mission de France et signé du prélat, Mgr Hervé Giraud.

    Les faits les plus anciens remonteraient à la fin des années 1950, les plus récents aux années 1990. Ces femmes, dont plusieurs ont aujourd’hui entre 80 et 90 ans, n’ont pas souhaité s’étendre sur un passé douloureux, humiliant, et par crainte de subir un nouveau « harcèlement » de la part de l’accusé.

    → À LIRE. Le père Jean-François Six écarté de tout ministère pastoral par son évêque

    Selon des informations recueillies par La Croix, l’abbé Six, qui les conseillait spirituellement à l’époque, aurait abusé de son autorité morale et spirituelle pour leur imposer, par la manipulation et l’emprise, des actes allant d’attouchements sexuels à des fellations et viols selon les cas, parfois même assortis de rituels de purification. Ces jeunes femmes, adultes au moment des faits (1), lui accordaient une grande confiance non seulement en sa qualité de prêtre, mais aussi en vertu de l’aura dont ce fin connaisseur de sainte Thérèse de Lisieux et du bienheureux Charles de Foucauld jouissait dans l’Église, ainsi que dans les milieux politiques.

    Premier signalement en février 2019

    Il aura fallu des années, et sans doute le mouvement de libération de la parole sur ces abus commis par des figures jusque-là intouchables dans l’Église, pour qu’elles osent parler.

    À la suite d’un premier signalement en février 2019, Mgr Giraud avait saisi le procureur de la République et la justice ecclésiastique. Le 17 juillet 2019, Jean-François Six a été écarté de tout ministère pastoral par décision de l’évêque, le temps de l’enquête.

    Interrogé pour savoir si le père Six fera appel de cette décision, son avocat, l’abbé Bernard Du Puy-Montbrun n’a pas souhaité répondre.

    Après la publicité faite à cette première mesure conservatoire, Mgr Giraud a été contacté par une douzaine d’autres femmes, qui faisaient état des mêmes griefs. Six plaintes ont été retenues pour le procès - une procédure pénale extrajudiciaire destinée à juger des « graviora delicta » (les délits les plus graves).

    Ordonné prêtre en 1956

    Né en 1929, le père Jean-François Six avait été ordonné prêtre en 1956 pour le diocèse de Lille, avant d’être incardiné dans la Mission de France dont il est membre depuis 1964. Docteur en lettres, théologie et sciences des religions, ce brillant intellectuel s’est fait connaître par la médiation, dont il est devenu un expert renommé. Il a dirigé le Centre de formation à la médiation. Membre de la Commission nationale des droits de l’homme, il a également fondé, avec un membre du Grand Orient de France, la revue de dialogue maçonnique Brèche.

    Ce théologien a publié de nombreux ouvrages consacrés entre autres à sainte Thérèse de Lisieux et au bienheureux Charles de Foucauld dont il est un spécialiste, parfois controversé. Le père Six animait notamment l’« Union-Sodalité », une confrérie dont avait rêvé Charles de Foucauld, composée de religieux, prêtres et laïcs, pour évangéliser par une vie évangélique.

    (1) L’une était mineure pour le droit français à l’époque où la majorité était encore à 21 ans, mais majeure pour le droit romain.

  • L'avortement eugénique bientôt interdit en Hongrie ?

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    De Nicolas Bauer sur le site de l'European Center for Law & Justice :

    Vers une interdiction de l’avortement eugénique en Hongrie ?

    3 février 2020

    La Cour constitutionnelle de Hongrie a autorisé l’ECLJ à intervenir en tant qu’amicus curiae dans une affaire pendante relative à l’avortement eugénique, que nous avions déjà évoquée dans un article. Dans cette affaire (N° III/01838/2020), les parents d’un enfant handicapé poursuivent un hôpital pour obtenir des dommages et intérêts en compensation de la « naissance préjudiciable » de leur enfant, qui souffrait de troubles congénitaux. Autrement dit, ils auraient voulu que la maladie de leur enfant soit diagnostiquée pendant la grossesse, afin de pouvoir l’avorter plutôt que de le soigner et de s’en occuper.

    Un tel avortement eugénique est légal en Hongrie jusqu’à la 20e semaine de grossesse (ou la 24e en cas de procédure de diagnostic prolongée) s’il y a au moins 50 % de risques que l’enfant présente une ou plusieurs malformations fœtales. L’avortement sur demande de tous les enfants est légal jusqu’à la 12e semaine de grossesse. Les enfants potentiellement malades ou handicapés font donc l’objet d’un traitement d’exception, visant à les éliminer avant la naissance. C’est la loi hongroise LXXIX de 1992 « sur la protection de la vie fœtale » qui prévoit cet avortement eugénique jusqu’à 20 ou 24 semaines de grossesse.

    L’avortement eugénique bientôt reconnu comme inconstitutionnel ?

    Le préjudice dont s’estiment victimes les demandeurs est la naissance de leur enfant, qui a échappé à l’eugénisme. La Cour régionale de Budapest a considéré que pour trancher cette affaire, elle ne pouvait pas appliquer la loi LXXIX, en raison de son inconstitutionnalité. En effet, d’après l’article 2 de la Constitution hongroise de 2011 : « La dignité humaine est inviolable. Chacun a droit à la vie et à la dignité humaine ; la vie de l'embryon et du fœtus est protégée dès le moment de la conception ». L’action en responsabilité civile des parents est donc devenue une question constitutionnelle, que la Cour constitutionnelle examine cette semaine.

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  • Pakistan : le régime est sourd aux plaintes des familles chrétiennes touchées par l'enlèvement et la conversion forcée de leurs filles à l'islam

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - Le drame des familles chrétiennes lié à l'enlèvement et à la conversion de leurs filles à l'islam face à l'impunité entourant ce crime

    jeudi, 28 janvier 2021

    Rawalpindi (Agence Fides) - Rafique Masih est un chrétien pakistanais qui, en père à l'esprit déchiré, implore la police de retrouver sa fille qui a été enlevée alors qu'il se trouvait au travail. Ainsi que l'a appris l'Agence Fides, Rafique Masih, qui vit à Rawalpindi, a déclaré que, le 5 janvier, alors qu'il se trouvait au travail, un musulman, Muhammad Hamza, est entré de force à son domicile et a enlevé sa fille, Mashal, 17 ans, avec l'aide de deux complices. Son autre fille, de 11 ans, était à la maison et s'est enfuie épouvantée.

    En s'adressant à la police, au sein d'un commissariat dont le personnel est composé en presque totalité de musulmans, le père de la jeune fille n'a reçu aucune aide. Lorsqu'il s'est rendu à la station de police de Bani, à Rawalpindi, pour déposer plainte suite à l'enlèvement de sa fille, au lieu d'enregistrer celle-ci, les agents de police l'ont tourné en dérision et se sont refuser de prendre la plainte en considération. « Depuis que Mashal a été enlevée, la police n'a démontré aucun intérêt pour la récupérer des mains de ses ravisseurs. Elle n'a pas levé le petit doigt » indiquent des activistes chrétiens à l'Agence Fides. Rafique Masih accuse la police de retarder délibérément la récupération de sa fille parce qu'il est chrétien.

    L'ONG CLAAS, qui défend les droits des chrétiens au Pakistan, remarque que, si rien n'est fait rapidement pour récupérer la jeune fille, les ravisseurs pourraient obtenir son certificat de conversion à l'islam et peut-être son certificat de mariage ainsi que la déclaration qui affirme qu'elle s'est convertie à l'islam et a épousé Mohammad Hamza de son plein gré.

    « Rafique Masih est un père désespéré qui supplie actuellement la police de l'aider à retrouver sa fille, de faire son devoir en matière d'assistance aux citoyens qui subissent des violences et sont victimes de crimes » note l'organisation.

    Une autre jeune chrétienne, Shiza, a récemment échappé à ses ravisseurs musulmans et a publié une vidéo dans laquelle elle menace de s'immoler par le feu et de se suicider si elle n'obtenait pas justice. Selon ses parents, la police ne collabore pas et n'est pas disposée à recevoir sa plainte pour arrêter ses ravisseurs. Le tribunal de première instance n'a, lui non plus, pas examiné sa demande. Shiza a diffusé sa vidéo en proie au désespoir en ce qu'elle est encore traumatisée et déclare avoir perdu tout espoir de justice. Elle a été enlevée le 28 septembre par cinq hommes armés qui sont entrés de force chez elle, dans un village de la zone de Faisalabad. Deux mois plus tard, elle est parvenue à s'échapper et est retournée dans sa famille en novembre. Cependant, aucun des hommes identifiés par Shiza (comme étant ses ravisseurs NDT) n'a encore été arrêté par la police.

    Nasir Saeed, Directeur de l'ONG CLAAS, déclare à Fides : « C'est une constante : la police ne prend pas au sérieux ces cas et au lieu de faire son devoir et d’être impartiale, elle se range aux cotés des ravisseurs, n'entreprenant aucune action tant qu'elle ne subit pas de pressions. La police évite souvent d'enregistrer les plaintes de ce type en pensant qu'elles pourraient ternir l'image du Pakistan au sein de la communauté internationale qui a exprimé à plusieurs reprises sa préoccupation suite à l'augmentation du nombre de cas de conversions forcées au Pakistan ».

    Le Direteur de CLAAS poursuit : « Nous avons récemment suivi les cas de Huma Younis, Arzoo Raja et Maira Shahbaz qui ont eu les honneurs de la chronique dans les moyens de communication chrétiens et laïcs au niveau international. Les parents chrétiens se sentent impuissants et ont fait appel au Président, au Premier Ministre, mais sans obtenir de réponse. Les parents chrétiens désirent seulement que leurs filles mineures leur soient rendues, qu'elles reviennent à la maison mais la police et les tribunaux ne respectent la loi et la violent de manière flagrante. Cette situation fait que la communauté chrétienne est plutôt amère mais tout tombe dans les oubliettes des autorités ».

    Nasir Saeed conclut : « Les chrétiens ne se sentent pas en sécurité et sont préoccupés pour leur avenir au Pakistan à cause de l'inaction et de l'indifférence du gouvernement concernant la lutte contre ce phénomène de violence envers les minorités chrétiennes. Si l'impunité existe, les coupables sont encouragés et de tels cas continuent à augmenter diminuant l'espoir des minorités religieuses ». (PA) (Agence Fides 28/01/2021)

     
  • Cour Européenne des Droits de l'Homme : un "juge Soros" abandonne à la mort un patient polonais

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    De Grégor Puppinck sur le site de Valeurs Actuelles :

    Conflit d'intérêt à la CEDH : un “juge-Soros” abandonne à la mort un patient polonais

    27 janvier 2021

    Le juge Yonko Grozev, ancien membre de l’Open Society de George Soros, a jugé sommairement une affaire d’euthanasie en la rejetant sans fournir d’explication. Sa décision est sans appel et n’est pas publiée sur le site de la Cour ; le patient polonais va mourir de faim et de soif. Le dossier, n°55987/20, sera prochainement détruit. L’affaire pose à nouveau la question de la partialité des juges de la Cour européenne des droits de l’homme, explique Grégor Puppinck, directeur de l’European Center for Law and Justice.

    Yonko Grozev, l’un des anciens employés de George Soros devenus juges à la CEDH, vient d’abandonner à la mort, sans autre forme de procès, un patient polonais dans le coma depuis novembre dernier. C’est par une simple lettre que la Cour a informé les avocats du patient de sa décision, estimant son appel manifestement mal fondé.

    Une décision prise par un juge seul, sans aucune explication

    Cet homme est en train de mourir de soif et de faim, rejoignant ainsi Vincent Lambert, Alfie Evans et quelques autres que la Cour a abandonnés avant lui.

    Ce patient polonais – dont le nom et l’image ne peuvent être révélés, sur ordre des juridictions britanniques – est hospitalisé en Grande Bretagne, dans un service ayant décidé de l’abandonner à la mort et, selon sa famille, de prélever certains de ses organes car il s’était déclaré donneur potentiel. Sa famille et le gouvernement polonais ont pourtant demandé son rapatriement sur son sol natal, pour l’y soigner dignement. Les évêques polonais avaient déclaré prendre en charge tous les frais. En vain. Les juridictions britanniques ont décidé qu’il devait mourir au Royaume-Uni, et M. Grozev vient de leur donner raison.

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