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Histoire - Page 142

  • Il y a 1200 ans, quand mourait Charlemagne...

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    Sur Herodote.net :

    Charlemagne, le grand Roi     

    Il y a 1200 ans, le 28 janvier 814, mourait Charlemagne. 

    Assisté de clercs visionnaires, il a creusé les fondations d'un nouveau monde, le nôtre. 

    Peu d'hommes ont autant que lui pesé sur le cours de l'Histoire.

    Revenons sur ce personnage exceptionnel et méconnu... 
     
    Charlemagne s'entretient avec son fils Pépin, roi d'Italie
     
     
     
     
     
  • Bois-Seigneur-Isaac : célébration du 6e centenaire de l'Abbaye et de la procession du Saint-Sang

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    Le Père Supérieur et les moines libanais maronites  de l'Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac - Monastère Saint Charbel

    ont l'honneur de vous inviter à participer à leur année jubilaire  (600 ANS)

    1413 – 2013 : 600ème anniversaire de la fondation de l’Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac

    1414-2014 : 600ème anniversaire de la première procession en l’honneur du Saint Sang

     

    Colloque eucharistique

    (Entrée gratuite)

     

    - Jeudi 20/2/2014 à 20h00 : Conférence historique sur Bois-Seigneur-Isaac, donnée par M. le Baron Bernard SNOY. Professeur à l’institut d’études européennes (UCL).

     

    - Jeudi 20/3/2014 à 20h00 : Conférence donnée par son Exc. Mgr. Jean-Pierre Delville évêque de Liège. Professeur de l’histoire de l’Eglise à l’UCL.

    Thème : « L’histoire de la dévotion eucharistique depuis le Moyen-âge. Qu’en retenir aujourd’hui ?»

     

    - Mardi 29/4/2014 à 20h00 : Conférence avec  le Père Paul De Clerck, professeur à l’Institut Supérieur de Liturgie (ICP).

    Thème: « La Présence du Christ dans l’Eucharistie».

     

    - Mardi 3 juin 2014 à 20h00 : Conférence avec le Père Abbé Elias Khalifé, professeur de théologie dogmatique (USEK). Thème : « l’Eucharistie dans la tradition maronite ». 

     

    Célébrations

    Messes et animations

     

    1. Chaque dimanche à 15h30 : Chapelet et Adoration du Saint Sacrement.

     

    2. Chaque 22 du mois à 19h30: Chapelet, adoration eucharistique et messe avec le groupe de prière « Saint Charbel ».

     

    3. Dimanche 2 février 2014 à 10h30 : La présentation du Seigneur au Temple, Eucharistie animée par Foi et Lumière.

     

    4. Retraite spirituelle donnée par le Père Charbel EID.

    Thème : « Oraison et Eucharistie ». Du vendredi 4 avril à 19h00 au Dimanche 6 avril à 18h00. (Inscription obligatoire avant le 25 mars 2014).

     

    5. Jeudi Saint 17/4/2014 : Une journée eucharistique : adoration du Saint Sacrement de 9h00 jusqu’à minuit. Messe en mémoire de la dernière Cène du Seigneur à 19h30

     

    6. Vendredi 6 juin 2014 à 10h30 : Messe du Précieux Sang, présidée par le curé de Haut-Ittre.

     

    7. Exposition de sculptures de Giovanna Riggi: 

        du 7 au 9 juin 2014. 

     

    8. - Lundi de Pentecôte 9 juin 2014 à 10h30 : Messe pontificale du Grand Pèlerinage du Saint Sang, présidée par son Excellence l’Archevêque Mgr. André-Joseph Léonard.

    -    Adoration du Saint Sang à 16h00.

    (La relique du Saint Sang sera exposée toute la journée).

     

    9. Dimanche 29 juin 2014 à 10h30: « Eucharistie et Famille » : Messe pour les familles, présidée par le R.P. Doyen Alain de Maere, suivie d’un verre de l’amitié.

     

    10. Dimanche 14 septembre 2014 à 10h30 : Messe pontificale de la Grande Procession du Saint Sang, présidée par son Excellence Mgr.  François Garnier, Archevêque de Cambrai, avec la concélébration de son Excellence Mgr. Jean-Luc Hudsyn et le Révérendissime Père Abbé Tannous Nehme, Supérieur Général de l’OLM. La messe  sera suivie par une Grande Procession dans les rues du village.

    Adoration du Saint Sacrement à 16h30.

     

  • Comment vivaient les familles chrétiennes dans les premiers siècles

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    Le rôle de la famille dans l'expansion du christianisme

    Par Ignacio Aréchaga sur didoc.be :

    « Les défis de la famille dans le contexte de la nouvelle évangélisation » est le défi lancé par le pape François en convoquant un synode extraordinaire des évêques pour 2014. Il va de soi que la famille est un milieu-clé pour la transmission de la foi. Elle l’était déjà au commencement du christianisme. C’est pourquoi il n’est pas inutile de jeter un coup d’œil en arrière pour voir comment vivaient les familles chrétiennes dans l’ambiance païenne des premiers siècles.

    Il est évident qu’entre l’empire romain et l’époque actuelle il y a beaucoup de différences dans la façon de concevoir la famille. Mais il y a aussi de curieuses similitudes dans le contexte où évoluaient les familles chrétiennes. A l’époque, comme de nos jours — du moins en Europe — les chrétiens constituaient une minorité. Et bien qu’ils fréquentaient les mêmes milieux que les païens, les chrétiens agissaient conformément à d’autres critères dans le cadre familial.

    Lire la suite sur didoc.be

     

  • Un nouveau bienheureux, assassiné en haine de la foi par des miliciens républicains espagnols en 1939

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    Un prochain bienheureux, et sept vénérables (Radio Vatican)

    Le Pape François a autorisé, le 27 janvier, la publication d'un décret reconnaissant le martyre d’un prêtre espagnol, Pedro Asua Mendia (1890-1936), pendant la Guerre civile (1936-1939). Le Pontife a également reconnu les vertus héroïques d’une Canadienne, la religieuse Marcelle Mallet (1805-1871), fondatrice des Sœurs de la charité de Québec.

    Le prêtre basque Pedro Asua Mendia sera donc prochainement béatifié. Cet homme fut assassiné « en haine de la foi » par des miliciens républicains pendant la Guerre civile espagnole. Plus de 500 religieux ont été béatifiés en octobre 2013 à Tarragone, au nord de l'Espagne, dont beaucoup furent tués à la même période que le Père Mendia. 

    Parmi les décrets validés également par le Pape, figurent aussi les vertus héroïques de six autres vénérables. (...)

  • Israel : découverte d'une église du 6e siècle

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    700_g7v3jkyc12q8fagjdirmtwtckbmworq5.jpgIsraël. Encore une église byzantine mise au jour (source)

    Les vestiges d’une église vieille de quelque 1500 ans, ornée de magnifiques mosaïques, et cinq inscriptions ont été découverts lors des fouilles de sauvetage menées par les Autorités des Antiquités d’Israël, avant la construction d’un nouveau quartier à Moshav Aluma, près de Pelugot Junction, à côté de la route principale reliant Ashkelon à Beit Guvrin et Jérusalem. L’édifice mesure 22 mètres de long et 12 mètres de large. Il comprend une nef centrale divisée par des colonnes de marbre. À l’avant du bâtiment se trouve une grande cour ouverte (atrium) avec un sol en mosaïque blanche, ainsi qu’une citerne. Partant de la cour, une salle rectangulaire transversale (narthex) avec un sol en mosaïque fine décorée de motifs géométriques colorés ; en son centre, en face de l’entrée de la salle principale, une inscription dédicatoire de douze lignes, en grec, contient les noms de Jésus et de Marie, et celui de la personne qui a financé la construction de la mosaïque.

    La nef principale est ornée d’une mosaïque colorée décorée de rinceaux de vigne formant quarante médaillons qui contiennent des représentations d’animaux : zèbre, léopard, tortue, sanglier, divers oiseaux ailés ainsi que des dessins géométriques et floraux. Trois médaillons contiennent des inscriptions dédicatoires en grec commémorant de hauts dignitaires religieux : Démétrios et Héraclès. Les deux nefs latérales sont également décorées de mosaïques pavimentales représentant des dessins géométriques et floraux, et des symboles chrétiens.

    Un atelier de poterie a aussi été découvert : amphores, pots, cratères, bols et différents types de lampes y ont été mis au jour, ainsi que des récipients en verre typiques de l’époque byzantine. Toutes ces découvertes indiquent une culture locale riche et florissante. L’église récemment découverte peut avoir servi comme centre de culte chrétien à toutes les communautés environnantes.

    Quant à l’avenir du site, il a été décidé de le préserver pour les générations futures. La magnifique mosaïque sera conservée, retirée du site et exposée au public dans un musée régional.

    Source : HeritageDaily, 2014 (http://www.heritagedaily.com/2014/01/discovery-of-a-major-church-with-mosaic-from-the-byzantine-period/100962)

  • Shoah : des milliers de juifs ont été sauvés dans des églises et des couvents à Rome et en Italie

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    jpg_1350704.jpgDe Sandro Magister sur chiesa.espresso.repubblica.it :

    Les milliers de juifs sauvés dans des églises et des couvents

    Relance de la polémique à propos des "silences" de Pie XII. Mais les faits parlent. L’Église catholique a donné refuge à un grand nombre d’israélites. Un commentaire de l’historienne juive Anna Foa 

    Le rabbin argentin Abraham Skorka, qui vient de rendre visite à son ami de longue date Jorge Mario Bergoglio avec qui il se rendra prochainement en Israël, a déclaré au Sunday Times, à propos du pontificat de Pie XII : "Je crois que le pape ouvrira les archives".

    En disant cela, Skorka n’a rien révélé de nouveau, mais ces quelques mots ont suffi à susciter l’attente d’une ouverture imminente des archives concernant le pape Eugenio Pacelli, qui aurait lieu avant même le voyage du pape François en Terre Sainte, programmé du 24 au 26 mai.

    Déjà, dans les années Soixante, Paul VI avait fait publier – avec une avance exceptionnelle sur les délais habituels – douze gros volumes de documents du Vatican datant de la période de la seconde guerre mondiale.

    Mais maintenant on attend que le pape François rende disponible la documentation complète du pontificat de Pie XII, de 1939 à 1958, une documentation qui comprend seize millions de feuilles, plus de 15 000 enveloppes, 2 500 fascicules.

    Au Vatican cela fait six ans que l’on travaille à mettre en ordre cette imposante masse de documents, afin de la rendre effectivement consultable par les chercheurs. Et le préfet des archives secrètes du Vatican, l’évêque Sergio Pagano, a déclaré au Corriere della Sera que "cela prendra encore un an, un an et demi".

    C’est Benoît XVI qui a lancé l’ouverture des archives de Pie XII. Mais lorsque, à la fin de 2009, il a proclamé l’héroïcité des vertus de ce pape, ce qui constitue le premier pas sur le chemin de la canonisation, les polémiques à propos des présumés silences de celui-ci pendant la Shoah ont connu un retour de flamme. Le Yad Vashem de Jérusalem, le musée de la mémoire, a jugé "déplorable" que les vertus soient reconnues avant la publication de la totalité des documents.

    C’est à cette époque que remontent les "impatiences" de Bergoglio, qui était alors archevêque de Buenos Aires – exprimées dans des entretiens avec le rabbin Skorka qui ont par la suite été réunis dans un livre – à propos de l’ouverture des archives concernant Pie XII, parce qu’il voulait "comprendre s’il s’est agi d’une erreur de vision ou ce qui s’est véritablement passé", parce que "si nous nous sommes trompés à propos de quelque chose, nous devons dire : 'Nous nous sommes trompés sur ce point'. Nous ne devons pas avoir peur de le faire".

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  • Le pape Pie XII, la Shoah et les archives du Saint-Siège

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    Pie XII et la Shoah : Le Pape François serait prêt à une ouverture des Archives


    (Radio Vatican) Le Pape François serait prêt à ouvrir les Archives du Saint-Siège, afin de faire toute la lumière sur le rôle de Pie XII et de l’Eglise durant l’Holocauste. C’est ce qu’a révélé le rabbin argentin Abraham Skorka, ami de longue date du Pape François, dans un entretien au Sunday Times.

    « La question est très délicate, et nous devons continuer à l’analyser ». Le Souverain pontife voudrait donc ouvrir les Archives, avec pour objectif de lever le moindre doute sur Pie XII, avant de poursuivre le processus de canonisation d’un Pape, dont le rôle dans la Shoah reste, pour beaucoup, controversé.

    Le rôle de Pie XII durant la Shoah

    Les contempteurs du Pape Pie XII accusent par ailleurs le Saint-Siège de ne pas avoir fait assez pour contrer le plan d’extermination des Juifs, mis en œuvre par l’Allemagne nazie. Plusieurs historiens pointent du doigt le Pape Pacelli pour son silence devant la « Solution Finale », et en particulier devant la déportation des Juifs de Rome en 1943. Mais il est également nombre d’historiens qui le défendent, rappelant par exemple comment les églises et les couvents, sur indication du Vatican, sauvèrent des milliers de Juifs des camps de la mort du III° Reich.

    Le Saint-Siège a subi de nombreuses pressions -notamment de la part de l’Etat d’Israël- pour qu’il ouvre enfin ses Archives. Et selon certains experts, il est possible que pareille requête soit à nouveau exprimée au Pape François, lors de son voyage en Terre Sainte, en mai prochain, voyage au cours duquel est prévue une étape au Yad Vashem, musée de l’Holocauste à Jérusalem.

    Désir de vérité du Pape François

    Officiellement, cela fait des années que le Vatican travaille à rendre disponible les documents sur Pie XII, comme l’avait déjà annoncé le Préfet des Archives Secrètes du Vatican, Mgr Sergio Pagano, lequel avait alors parlé d’une possible ouverture dans les 5 ans.

    Dimanche, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi a toutefois tempéré les paroles du Rabbin Skorka : « il me semble qu’il n’y ait là aucune nouveauté. Le Saint-Siège a évoqué déjà plusieurs fois l’ouverture des Archives. Celle-ci est prévue depuis des années, mais requiert des délais techniques pour le travail d’organisation des documents, avant d’en permettre la consultation. Les archives, en définitive, devraient être ouvertes une fois cette organisation achevée, lorsqu’elles seront effectivement consultables ».

    Selon le rabbin Skorka, le Pape François voudrait parvenir à la publication des documents, avant de poursuivre le processus de canonisation de Pie XII. Le cardinal Bergoglio avait d’ailleurs déjà affirmé avec force son désir de vérité sur cette question. C’était en 2010, dans l’ouvrage Le Ciel et la Terre, écrit à quatre mains avec le Rabbin Skorka. Il y affirmait notamment que l’Eglise ne devait pas avoir peur de la Vérité, et que celle-ci devait être son ultime but. 

  • Sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin

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    9782740318003.jpgL'impératrice sainte Hélène : à la croisée de l'Orient et de l'Occident : histoire, traditions, légendes

    Hélène Yvert-Jalu

    Téqui, Paris, collection Les saints du monde, (décembre 2013)

    Présentation sur le site de La Procure :

    Résumé

    Portrait d’Hélène, mère de l'empereur romain Constantin le Grand, convertie au christianisme. L'auteure replace sa vie dans le contexte social, politique et culturel de son époque et éclaire sa contribution à l'Eglise notamment en servant de lien entre catholiques et orthodoxes, entre Orient et Occident. Les coutumes populaires liées à sainte Hélène et son iconographie sont également examinées.

    Quatrième de couverture

    L'illustre empereur Constantin ne serait sans doute pas le premier empereur chrétien sans sa mère, l'impératrice Hélène, et cette dernière n'aurait sans doute pas «découvert» la Sainte Croix sans l'aide matérielle de son fils. Tous les deux étaient intimement liés par leur amour réciproque et leur rôle politique. Ainsi ne peut-on pas évoquer l'un sans évoquer l'autre...

    L'auteur, Docteur ès Lettres, a voulu rendre justice à cette grande dame trop méconnue au destin fabuleux et d'une origine très modeste. Pour ce faire, Hélène Yvert-Jalu a fait appel à une multitude de sources, aussi bien historiques que tirées de la tradition de l'Église orientale ou de légendes et coutumes diverses, ou encore de la numismatique et de l'art.

    L'auteur montre tout ce que l'Église doit à sainte Hélène et apporte une contribution notable à la connaissance de l'Antiquité tardive dans la seconde moitié du IIIe siècle et au début du IVe siècle. L'Impératrice fut un lien fort entre catholiques et orthodoxes, entre l'Orient et l'Occident, et contribua ainsi à l'unité de l'Église universelle.

  • Felicité Pricet et ses compagnes fusillées à Avrillé (18 janvier)

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    (source) Félicité Pricet (1745-1794) fait partie des martyrs d'Avrillé, massacrés pendant la guerre de Vendée, sous la Révolution Française.

    Laïque, originaire de Châtillon-sur-Sèvre, dans le Poitou, elle avait suivi les rebelles, et a été fusillée à Avrillé (Maine-et-Loire), près d'Angers le 18 janvier 1794 (30 pluviôse an 2) avec d'autres prêtres, religieuses et laïcs, dont Monique Pichery, Carole Lucas et Victoire Gusteau.

    Félicité Pricet a été béatifiée par Jean-Paul II le 19 février 1984, en même temps que 99 des 2 000 personnes fusillées à Avrillé en 1793 et 1794.

    Entre avril et janvier 1794, durant les guerres de Vendée, près de 2000 personnes seront fusillées par les colonnes infernales de Turreau. Le Champ des Martyrs, où se déroulèrent ces exécutions, est devenu un lieu de pèlerinage en Anjou. Une chapelle y a été édifiée au XIXe siècle.

  • Un nouveau bienheureux Joseph ?

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    jCardijn.jpgLu sur le site de la RTBF (Odile Leherte) :

    Le procès en béatification du cardinal Cardijn a débuté en Belgique

    Au siège de l'archevêché Malines-Bruxelles se déroule un procès un peu particulier puisque le principal protagoniste est décédé depuis près de 47 ans. Il s'agit du cardinal Cardijn, fondateur de la Jeunesse ouvrière chrétienne internationale.

    Et le tribunal ecclésiastique doit vérifier si le cardinal Cardijn mérite ou non d'être béatifié. La béatification, est l'étape obligatoire pour être un jour canonisé et ainsi devenir Saint. Un statut rare, puisque chez nous deux belges seulement ont été béatifiés, dont le père Damien. Mais qu'a donc fait le cardinal Cardijn pour mériter un tel honneur?

    Son combat pour les ouvriers

    Joseph Cardijn s'est illustré au début du siècle dernier dans un combat pour que les ouvriers ne soient plus exploités. Il a créé la Jeunesse ouvrière chrétienne qui s'est très vite développée à l'international, notamment en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie. Et c’est précisément d’Asie qu'est venue la demande de béatification du cardinal Cardijn.

    Mais un procès en béatification doit avoir lieu dans le pays où est enterré le principal intéressé. C'est pourquoi le tribunal siègera dès aujourd'hui en Belgique. La première étape consiste à montrer les vertus de Joseph Cardijn.

    Louis-Léon Christians, professeur de droit des religions à l'UCL explique que ce que le procès belge doit mener, "c’est le procès intégral: rassembler les témoignages et les écrits – publics et privés- et entendre les personnes". Une grosse quarantaine de témoins qui ont connu Joseph Cardijn seront entendus dans une procédure qui devrait durer entre 6 mois et un an... Ensuite, tout sera envoyé à Rome.

    L'étape romaine

    "L’étape romaine est une étape de vérification et d’évaluation par la congrégation pour la cause des Saint". Durant cette étape romaine, il faudra aussi attester d'un miracle réalisé par Joseph Cardijn. Ce n’est qu’alors que l’on pourra parler du Bienheureux Joseph

    Le tarif d'une béatification

    Une enquête pour une possible béatification coûte beaucoup de temps et d'argent. Experts, déplacements... tout cela a un prix. Un prix parfois trop élevé pour les diocèses les plus pauvres. Les plus riches -les Occidentaux- peuvent donc davantage béatifier. Le Pape François souhaite changer les choses. Désormais, il y aura une grille tarifaire qui permettra de contenir les coûts des enquêtes.

  • La bienheureuse Jeanne Haze, fondatrice des Filles de la Croix (7 janvier)

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    marie-th-r-se-du-sacr--coeur.jpgJeanne Haze1782-1876 - source

     

    Jeanne était la fille du secrétaire du dernier prince-évêque de Liège, et naquit à Liège (Belgique) le 17 février 1782 (1), avant-dernière de six enfants.

    La France révolutionnaire occupa la Belgique jusqu’en 1815. La famille Haze dut fuir, et le père mourut dans ces circonstances à Düsseldorf. Les deux sœurs, Fernande et Jeanne, seraient volontiers entrées en religion, mais les lois antireligieuses interdisaient encore les congrégations religieuses et les deux sœurs s’organisèrent à domicile, discrètement, en groupe de piété. Elles vivaient de leçons privées à domicile.

    La mère mourut à son tour en 1820. 

    Les deux demoiselles s’occupèrent à Liège des pauvres et des enfants abandonnés de la ville, au lendemain des ravages causés par l’esprit révolutionnaire français.

    En 1824, on leur demanda de prendre en charge une école paroissiale, privée et très discrète, officiellement interdite par le pouvoir hollandais. Mais quand la Belgique acquit son indépendance (1830), Jeanne put faire reconnaître son établissement. Puis, avec quelques compagnes, elle donna naissance à la Congrégation des Filles de la Croix.

    Dès 1833 elles prononcèrent leurs premiers vœux. Jeanne prit le nom religieux de Marie-Thérèse du Sacré-Cœur de Jésus. En 1845 l’archevêque les reconnut officiellement, et approuva les constitutions en 1851.

    Le mot d’ordre de Jeanne était : Aller aux pauvres avec un cœur de pauvre.

    La priorité des nouvelles Religieuses allait à l’éducation des jeunes filles, mais aussi aux malades à domicile, aux femmes incarcérées, à la catéchèse, aux personnes âgées et handicapées, à la broderie, pour occuper les enfants durant la journée et les adultes dans les soirées. On commençait à les connaître dans la ville : elles avaient la charge de la prison des femmes, d’une maison pour réhabiliter les prostituées, d’une maison d’accueil pour les mendiants.

    Bien vite s’ouvrirent d’autres maisons en Allemagne (1849), en Inde (1861), en Angleterre (1863) et particulièrement dans le monde anglophone… jusqu’à cinquante communautés et près d’un millier de Religieuses, lorsque la Fondatrice s’éteignit. 

    Jeanne Haze mourut à Liège le 7 janvier 1876, à l’âge vénérable de quatre-vingt quatorze ans. Cinquante ans plus tard, le corps exhumé apparaissait intact.

    Elle a été béatifiée en 1991.

    Outre les pays mentionnés plus haut, les Filles de la Croix de Liège sont actuellement environ un millier, présentes dans cent treize maisons en Italie, au Congo belge, au Pakistan et au Brésil. En Inde, elles ont d’importants centres en pleine expansion. (2)

    Elles ont donné naissance à trois congrégations indigènes devenues autonomes, les Sœurs du Cœur Immaculé de Marie, en Inde et au Congo-Kinshasa.

     

     (1)  On trouve aussi 27 février 1777, ce qui ferait mourir la Bienheureuse à quatre-vingt dix-neuf ans. Mais cette date semble moins officielle que celle qu’on a choisie ci-dessus.


    (2) De wikipedia : La maison généralice a quitté la rue Hors-Château de Liège (Belgique) pour s'installer en Angleterre en septembre 2012. Une communauté restant présente à Liège à quelques pas de l'ancienne maison généralice, celle-ci étant reprise par la Haute École HELMo pour y construire des classes afin de former de futurs enseignants.

    La chapelle de la rue Hors-Château reste propriété de la Congrégation des Filles de la Croix.

  • Un bon dossier sur Jésus

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    valeurs4021_001.jpgValeurs Actuelles a consacré un dossier à Jésus. Dominique Daguet le recense sur France Catholique :

    J’ai reçu vers le 15 décembre le numéro double de Valeurs actuelles… dont une moitié est consacrée à Jésus ! Non pour nous faire croire qu’il n’a pas existé, ou qu’il n’est pas celui qu’il dit être ou qu’il n’a rien fait ce qu’il avait promis de faire : au contraire, les articles constituant cet ensemble abordent de nombreux sujets et forment un tout très objectif tout en étant à la gloire du Christ, ce dont on peut à la fois se réjouir et remercier l’hebdomadaire.

    La couverture s’orne de l’un des plus beaux portraits du Christ peints par Rembrandt : si beau que certains ont pensé que le peintre avait pu être favorisé de visions, ce que les documents historiques ne suggèrent pas. Peu de peintres ont su s’approcher de si près de l’idée que l’on peut se faire du visage du « Fils de l’Homme » : même si le plus étonnant et le plus juste, le Visage qui se découvre sur la photographie en négatif du Linceul de Turin, n’a pas été l’œuvre d’une main d’homme…

    J’ai attendu ce jour premier de l’année nouvelle pour découvrir ce dossier : au-delà de l’’entreprise journalistique, il me semble qu’il s’agit là d’un excellent témoignage qui a servi, certes, le propos initial avoué par Éric Branca, montrer à quel point Jésus fut le « personnage historique le plus important », mais l’a dépassé en permettant à quelques-uns de nos contemporains, que l’on n’attendait sans doute pas sur ce terrain, d’avouer la nécessité de la foi chrétienne en un temps où certains de nos dirigeants l’oublient, la disent obsolète, ‘’dépassée’’, parfois la bafouent en servant de faux dieux qui semblent de vrais démons…

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