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Société - Page 261

  • Le pape et l'avortement : censure médiatique ou réserve pontificale?

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso. en traduction sur diakonos.be :

    Non pas une censure mais un silence calculé.  Une lettre d’Argentine sur le Pape et l’avortement

    L’article précédent de Settimo Cielo sur « Le Pape François censuré chaque fois qu’il s’exprime contre l’avortement » a provoqué la critique cinglante d’un lecteur argentin de premier ordre, le philosophe José Arturo Quarracino, neveu du cardinal Antonio Quarracino, le prédécesseur de Jorge Mario Bergoglio à la tête de l’archidiocèse de Buenos Aires.

    Selon lui, même si le Pape François prononce des mots durs contre l’avortement, il le fait de telle manière que ceux-ci ne trouvent pas d’écho dans les grands médias, il ne subit donc pas une forme de censure mais c’est plutôt lui qui s’adapte volontairement à ce silence.

    Car si le Pape voulait vraiment donner un plus grand impact à ses déclarations publiques sur l’avortement, pourquoi – se demande Quarracino – ne les prononce-t-il pas lors d’un Angélus dominical, ou au cours d’une grande audience publique, comme il le fait pour ses plaidoyers vibrants en défense de l’environnement ou des migrants, et pourquoi préfère-t-il les glisser dans des lettres privées dont même l’Osservatore Romano ne signalent pas l’existence ?

    En effet, si l’on repense aux années de Jean-Paul II, tout le monde se rappelle du formidable impact public de la bataille menée par ce pape en défense de la vie à naître.

    On se souviendra notamment de l’exemple donné en 1994, avant et pendant la Conférence internationale pour la population et le développement organisée au Caire par l’ONU.

    L’objectif de cette conférence était d’« assurer les droits reproductifs », une formule que Jean-Paul II avait traduite en « mort systématique des enfants à naître ».

    Et donc, à la veille de cet événement, ce Pape s’est dressé en défense de la vie et de la famille à l’occasion d’une série d’Angélus du dimanche, il a convoqué au Vatican les ambassadeurs du monde entier pour l’écouter, il a remis à tous les dirigeants de l’ONU un mémorandum avec toutes ses objections, il a reçu le président américain Bill Clinton dans une audience décrite comme « très tendue » par les témoins.

    Avec pour résultat que la Conférence du Caire est devenue dans les médias du monde entier une bataille rangée du Pape contre les puissants de ce monde, pro et anti avortement, les contraceptifs et la stérilisation.  Les plus grands correspondants de guerre avaient même été dépêchés au Vatican pour l’occasion, dont Christiane Amanpour pour CNN.

    Aujourd’hui, en revanche – objecte Quarracino – le Pape François préfère accompagner ses condamnations discrètes de l’avortement d’une cordiale entente avec les magnats du « capitalisme inclusif », ceux-là même qui financent les politiques d’avortement à grande échelle.

    On trouvera ci-dessous sa lettre. 

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  • Pour combattre l'injustice ou la tyrannie : prier avant d'agir

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    Réflexions d’un moine publiées sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    Du siècle passé on garde en mémoire, émergeant au-dessus de l’âpre mêlée, des géants qui surent s’opposer aux tyrannies du moment, affronter les totalitarismes, les durs comme les mous.

    La stature de Soljénitsyne tranche sur le siècle ; venu du système marxiste, qu’il sut dénoncer ensuite, il a payé ce retournement au prix d’années de déportation. Mais, comme il l’écrit, le paradoxe est qu’« il a acquis la liberté grâce à la prison. »

    Autre géant, le Père Popieluszko, assassiné à 37 ans pour avoir provoqué le pouvoir polonais par sa parole, assénée chaque dimanche. J’ai pu visiter sa paroisse peu après sa mort, lorsque Solidarnosc venait d’être interdit après un temps de libéralisation. Elle faisait penser à une forteresse assiégée par la ville de Varsovie, encastrée entre des ronds-points et supermarchés. L’ensemble paroissial, grillagé, avec l’église au centre, entourée d’un jardin, s’étendait sur deux à trois petits hectares. La tombe du Père, immense, en occupait une large part. En forme de croix, elle mesurait quelque deux mètres de long et assemblait les 50 énormes grains d’un grand chapelet déployé sur la prairie. Sur la grille du jardinet, des dizaines de banderoles donnaient le message interdit sur la voie publique : elles résumaient la doctrine prohibée de Solidarnosc, mais dans une version plus mystique : « Il nous reste encore à faire la grève… de l’alcool ». À l’intérieur de l’église, des dessins d’enfants du catéchisme résumaient le sens du don de la vie du prêtre. L’un d’entre eux, tracé au crayon, montrait le martyr bras en croix, tenant l’hostie et le calice, encadré par deux gendarmes qui le bastonnaient. La vie séculière, à dix mètres de là, ronronnait avec sa circulation urbaine, incapable de répondre au cri de la foi.

    Je logeais chez les bénédictines de Varsovie. Ayant confié mon admiration pour un tel témoignage, de la part tant du prêtre que de sa paroisse et du pays « réel », j’ai entendu la supérieure me répondre avec justesse qu’en Pologne on trouvera toujours une jeunesse convaincue et provocante avec panache, mais, en revanche globalement, ces jeunes sont trop rarement capables de faire l'oraison quotidienne d'une demi-heure à heure fixe. Cela donne à réfléchir sur la stratégie à opposer à une société qui endort les âmes pour mieux les broyer. La croisade nécessaire commence au fond des cœurs, face à Dieu.

    Mère Teresa, autre grande figure emblématique, priait beaucoup ; elle a ainsi jeté à la mer des montagnes d’injustice par son oraison. En même temps, elle a su parler en transgressant la langue de bois, obligatoire à Oslo, quand elle reçut le Prix Nobel de la paix : l’avortement y fut déclaré sans fard comme étant le grand fléau de notre temps, ce qui entretient la guerre endémique sur la planète. La transgression fut d’abord, ici, celle de la plainte devant Dieu, avant de remettre de l'ordre dans les affaires des hommes, et c’est là la prudence la mieux assurée, à la hauteur du présent enjeu.

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  • De l’importance absolue de la messe dominicale

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    De l’abbé Laurent Spriet, prêtre du diocèse de Lyon, membre de l’association sacerdotale Totus tuus, cet article publié dans le mensuel « La Nef », décembre 2020 : 

    « De nombreux curés se sont plaints, après le premier déconfinement, de ne pas voir revenir de nombreux baptisés à la messe dominicale. Qu’en sera-t-il après le deuxième confinement ? Même si les restrictions (souvent ridicules) imposées par le gouvernement ont tendance à réveiller la ferveur de certains, ne peut-on pas craindre que de nouvelles brebis vont encore quitter le troupeau sur la pointe des pieds ? Je le crois malheureusement, surtout en entendant des personnes me dirent qu’elles se passent bien de la messe en ce moment et qu’elles n’en ressentent pas la privation…

    Pourquoi aller à la messe ?

    Avant de répondre à cette question il faudrait sans doute la reformuler et se demander : « Pour qui aller à la messe ? » Car nous n’allons pas d’abord et avant tout à la messe pour nous-mêmes. Nous n’y allons pas d’abord pour communier, ni pour entendre la Parole de Dieu et nous en nourrir, mais pour Dieu ! Il s’agit de rendre à Dieu l’amour, l’action de grâces, la louange, en un mot « le culte[1] » qui lui est dû. Or, comment donner à Dieu un amour qui soit digne de Lui et qui soit à sa mesure ? Par la messe qui est l’actualisation sacramentelle de l’unique sacrifice de la croix. Il faut relire ce que saint Jean-Paul II a écrit dans sa dernière encyclique Ecclesia de Eucharistia vivit (cf. n° 11 à 14). À la messe c’est le Christ qui est le Prêtre : c’est Lui qui s’offre à son Père, c’est Lui essentiellement qui prie, et nous qui prions en Lui, par Lui, avec Lui[2]. Nous allons donc à la messe pour Dieu, même si nous n’en ressentons pas le besoin pour nous-mêmes (malheureusement !). Nous allons à la messe tous les dimanches pour rendre à Dieu, par le Christ, le culte qui lui revient. C’est une œuvre de justice. Aller à la messe, c’est juste ; ne pas y aller, c’est injuste.

    Une obligation ?

    Ce n’est pas tant une question de devoir que d’amour. La morale chrétienne n’est pas une morale de l’obligation mais de la sainteté. Elle n’est pas d’abord et avant tout une morale du mal à éviter mais une morale du bien à pratiquer.

    A-t-on besoin d’un commandement pour aimer nos parents ? Normalement non. Mais il se trouve que l’homme et la femme étant blessés par le péché originel, Dieu leur a commandé d’honorer et de respecter leurs parents (4ème Commandement). Il en est de même pour Dieu. Il ne devrait pas être nécessaire de dire qu’il faut aimer Dieu… Il est normal, il est juste, il est digne et il est salutaire d’aimer Dieu, mais, comme l’homme et la femme sont blessés par le péché originel, alors Dieu a donné trois commandements destinés à rappeler que l’homme doit L’aimer, dont le 1er et le 3ème qui sont : « tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de ton esprit et de toutes tes forces » et « tu sanctifieras le Jour du Seigneur » (c’est-à-dire le dimanche puisque Jésus est ressuscité un dimanche). Et comme si cela ne suffisait pas, l’Église notre Mère nous a donné 5 préceptes ou commandements supplémentaires (que la plupart des baptisés ignorent totalement tant la transmission du contenu de la foi est lamentable depuis des décennies) parmi lesquels se trouve le premier : « Participer à l’Eucharistie dominicale et aux autres fêtes d’obligation et s’abstenir des travaux et des activités qui pourraient empêcher la sanctification de tels jours ». Les 5 préceptes de l’Église ont « pour but de garantir aux fidèles le minimum indispensable en ce qui concerne l’esprit de prière, la vie sacramentelle, l’engagement moral, et la croissance de l’amour de Dieu et du prochain »[3]. Vous avez bien lu : le minimum… La messe dominicale fait partie du minimum de la vie chrétienne ! Et tant de personnes baptisées s’en affranchissent allègrement. Soit, c’est vrai, par ignorance ; soit par choix. Voilà pourquoi nous pouvons lire dans un texte du 3ème siècle intitulé Didascalie des Apôtres : « Le jour du Seigneur, laissez tout et courez en hâte à votre assemblée, parce que c’est votre louange à Dieu. Autrement, quelle excuse auront devant Dieu ceux qui ne se réunissent pas le jour du Seigneur pour écouter la parole de vie et se nourrir de l’aliment de vie qui demeure éternel ? » Hâtons-nous donc d’aller participer à la Messe tous les dimanches. C’est obligatoire même si c’est d’abord une question d’amour de Dieu.

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  • Avec l’avortement, l’Etat de droit est inversé, ce n’est plus tuer mais refuser de le faire qui est criminel.

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    En France, il est aussi question d'un allongement du délai durant lequel la pratique de l'avortement est autorisée; de Jean-Marie Le Méné sur gènéthique.org :

    « L’avortement est moins une question de morale personnelle qu’une arme politique absolue »

    14 décembre 2020

    Alors que le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) vient de livrer une opinion sur l’avortement (cf. Délai pour pratiquer une IVG : le CCNE fait naufrage), Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, réagit pour Gènéthique.

    Gènéthique : A la demande du gouvernement, le CCNE vient de se prononcer concernant l’extension du délai légal pour avorter, estimant qu’il n’a pas d’objection éthique à allonger ce délai. Comment réagissez-vous à cette annonce ?

    Jean-Marie Le Méné : Aucun problème éthique pour le comité d’éthique étatique. Cette opinion favorable à l’allongement de l’avortement à 14 semaines ne décevra que ceux qui pensent encore que le CCNE est chargé d’exprimer un point de vue moral sur des questions de sociétés. Il n’y a pas lieu d’en être surpris, ni même affligé. Le comité d’éthique, créé pour soumettre la morale naturelle aux exigences de la modernité, est rigoureusement fidèle à sa mission. Le CCNE a généralement soutenu toutes les transgressions auxquelles il doit accoutumer l’opinion publique. En l’espèce, les gynécologues-obstétriciens sont majoritairement opposés à l’allongement du délai d’accès à l’avortement. Qu’à cela ne tienne, le comité d’éthique prend le prétexte des quelques femmes qui avorteraient hors délai à l’étranger pour ouvrir la possibilité légale à toutes les autres d’avorter encore plus tard, au nom de l’égalité d’accès, fût-ce au pire. Le CCNE est un outil politique, pas une autorité morale.

    G : Cet avis s’inscrit dans un ensemble législatif : multiplication des propositions de loi sur l’avortement, cavalier budgétaire dans le PLFSS, amendement dans la proposition de loi qui vise à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification. Pourquoi tant de précipitation dans une période où la France traverse une crise sanitaire ?

    JMLM : Les gens ne comprennent pas que la légalisation de l’avortement est moins une question de morale personnelle qu’une arme politique absolue. Un Etat qui préfère qu’une mère supprime son enfant avec la complicité de la médecine, parce qu’il a peur de passer pour l’adversaire des femmes en soutenant la maternité, est prêt à tout trahir. L’avortement produit un effet cliquet, crante les progrès sociétaux et condamne à la marche en avant les yeux fermés. Il n’y a pas une seule transgression nouvelle qui, pour circonvenir les hésitants, n’invoque l’avortement. Puisque nous avons été capables de légaliser l’avortement, nous pouvons bien accepter la PMA pour toutes, le remplacement des animaux de laboratoire par des embryons humains, l’eugénisme et les chimères, bref toutes les folies de la marchandisation du vivant qui font la fortune des transhumanistes et de leurs bretteurs d’estrade. L’avortement est un dogme qui ouvre toutes les portes. Ne pas y adhérer, c’est renoncer aux mandats électifs, aux médias, aux hautes responsabilités dans beaucoup de professions. L’avortement est un critère de sélection pour appartenir au camp du bien, un brevet de soumission au progressisme et un instrument d’asservissement des consciences depuis près d’un demi-siècle.

    G : Le nombre d’avortements est en progression croissante depuis 3 ans. Comment l’expliquez-vous ? Quelles mesures seraient à prendre pour endiguer cette recrudescence ?

    JMLM : Personne ne risque plus sa vie, sa réputation, sa carrière et ses émoluments à réfuter ce nouvel ordre immoral parce que s’y opposer peut conduire en prison. Si toutefois l’on voulait diminuer le recours à l’avortement, il faudrait d’abord arrêter de souhaiter un retour à « l’esprit de la loi Veil ». La loi Veil n’est pas la solution, mais le problème. Elle est, par construction, une loi évolutive et féconde qui contient le scénario de tout ce qu’elle ne cesse d’engendrer. La malice de l’avortement ne réside pas dans l’excès d’une pratique qui passerait de 12 à 14 semaines. L’enfant ne meurt pas moins à 12 qu’à 14 semaines. La loi Veil, dans sa logique, est appelée à disparaître dès lors que l’avortement sera considéré comme une pratique bienfaisante, ce qui est en bonne voie. Pourtant, avec ou sans loi, il conviendrait de rappeler que l’homicide ne saurait être le geste d’un médecin. Enfin, il est nécessaire de sortir l’avortement de la sphère exclusive des femmes. La chaîne des mensonges indispensables qui le permet (depuis la négation de l’humanité de l’embryon et l’éviction du père jusqu’au déni des conséquences) est telle qu’elle n’impacte pas que les femmes mais la société dans son ensemble. Avec l’avortement, l’Etat de droit est inversé, ce n’est plus tuer mais refuser de le faire qui est criminel. Si cela était dit et compris, se fixer une diminution du taux de recours à l’IVG deviendrait une évidence.

  • Culte : appel à l'aide pour interpeller une nouvelle fois le Conseil d'Etat

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    Chers amis

    Cela n’a pu vous échapper : grâce à une requête déposée par la communauté juive, le conseil d'Etat a reconnu que l'interdiction du culte est inconstitutionnelle et a obligé le gouvernement à prendre de nouvelles mesures pour permettre la pratique publique des religions reconnues.

    Suite à cela, le gouvernement a décidé d’autoriser les cérémonies religieuses jusqu'à un maximum de 15 personnes présentes. Cette mesure est en vigueur à partir du 13 décembre, indépendamment de la taille de l’édifice, qu’il s’agisse d’une chapelle, de la cathédrale de Tournai ou de la basilique de Koekelberg. Certains de ces édifices sont aussi des musées, activité qu’ils pourraient exercer avec une assistance bien plus nombreuse que pour l’eucharistie !

    Cette disposition du gouvernement est ridicule et méprisante envers les croyants et la constitution. Elle ne fait de plus que contourner l'arrêt du conseil d'état en dépit du bon sens et touche durement nos communautés chrétiennes.

    Sur avis de nos avocats, nous avons décidé d'interpeller une nouvelle fois le Conseil d'État au sujet de cette interdiction de facto du culte.

    Le succès de la semaine dernière a marqué un coup d’arrêt dans notre action juridique et notre collecte de fond, mais nous avons donc toujours besoin de votre aide pour défendre notre droit à recevoir les sacrements !

    Vous pouvez toujours contribuer de plusieurs manières, à savoir:

    • en faisant un virement sur BE93 0837 8173 9167, au nom de Wouter J.M. Suenens. (ce compte sera exclusivement utilisé pour cette action) ; 
    • ou avec le lien Paypal https://paypal.me/pools/c/8uY2IMW8rx ;
    • ou en faisant suivre ce message à tous vos amis ou connaissances disposés à soutenir l'initiative ;
    • enfin en soutenant par votre prière notre action, qui est entre les mains de la Providence.

    Depuis le début de notre action de la semaine dernière - avant la décision du Conseil d'Etat – nous avons récolté un peu plus de 3000 euros, que nous utiliserons intégralement pour financer cette procédure devant le Conseil d'Etat.

    Cependant, nous sommes toujours à la recherche d'environ 80 personnes souhaitant faire un don de 50 euros. Bien sûr, tout autre montant, quelle que soit sa taille, est plus que bienvenu.

    Si vous souhaitez nous aider d'une autre manière, ou pour toute question, n'hésitez pas à nous contacter à herwigdufaux@mac.com.

    Comme pour notre précédente collecte de fonds, nous retournerons, si nécessaire, les dons excédentaires au pro rata de nos donateurs après la fin de notre campagne. Et si cela s'avère impossible, nous en ferons don à une association belge ayant un but similaire ou dont l'activité est en ligne avec les enseignements de l'Église catholique.

    Nous vous remercions de votre aide.

  • François censuré chaque fois qu'il s'exprime sur l'avortement

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo); traduction sur Diakonos.be :

    Le Pape François censuré, chaque fois qu’il s’exprime contre l’avortement

    Sachant qu’entendre un Pape revenir sur ce sujet ne manquera pas d’en irriter beaucoup… »

    C’est par cet avertissement que le Pape François introduit les paroles dures qu’il consacre à l’avortement dans son dernier livre « Un temps pour changer », en vente le 1er décembre dans le monde entier.

    Et c’est bien ce qui se passe. Chaque fois qu’il aborde ce sujet, François n’a plus très bonne presse.  En fait, on l’ignore même systématiquement.

    Et pourtant, le Pape s’est justement exprimé à plusieurs reprises ces derniers contre l’avortement, dont se rend notamment complice son Argentine natale, où le président actuel, le péroniste Alberto Fernandez, tente de faire approuver une loi qui libéraliserait la mise à mort des enfants à naître.  La loi est passée au Congrès ce 11 décembre avec 131 pour, 117 voix contre et 6 abstentions.  Mais c’est au sénat que se déroulera le vote décisif, comme en 2018 où les sénateurs ont rejeté une loi pro-avortement similaire elle aussi approuvée par le Congrès par 129 voix contre 125 et une abstention.

    *

    Le Pape a ouvert les hostilités dans une lettre manuscrite adressée le 22 novembre à un réseau de femmes des quartiers populaires de Buenos aires qui se battent depuis 2018 contre la légalisation de l’avortement.

    Settimo Cielo a reproduit cette lettre dans son intégralité qui, dans son passage le plus dur, pose ces deux questions : « Est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?  Est-il juste de louer les services d’un tueur à gages pour résoudre un problème ? ».

    *

    Des paroles à ce point tranchantes n’ont pas pu échapper par mégarde à Jorge Mario Bergoglio étant donné qu’il les réitère telles quelles dans son livre « Un temps pour changer », à l’intérieur de ce raisonnement :

    « Je ne peux pas me taire sur les 30-40 millions de vies à naître qui sont éliminées chaque année à cause de l’avortement, selon les données de l’OMS.  Cela me fait mal de constater que dans de nombreuses régions soi-disant développées, on promeut cette pratique parce que les enfants à naître sont handicapés ou non planifiés.  Mais la vie humaine n’est jamais un poids.  On doit lui faire une place, pas l’éliminer. »

    « L’avortement est une grave injustice.  Elle ne peut jamais être l’expression légitime d’une autonomie et de pouvoir.  Si notre autonomie exige la mort de quelqu’un, alors cette autonomie n’est rien d’autre qu’une cage en fer.  Je me pose souvent deux questions : est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?  Est-il juste de recruter un tueur à gages pour résoudre un problème ? ».

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  • Janvier-février 2021 : l'Université de la Vie, à Liège

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    UDV LIÈGE

    L’édition 2021 abordera le thème suivant :

    MIEUX COMPRENDRE LA NOTION DE DIGNITÉ HUMAINE
    POUR MIEUX LA DÉFENDRE

    LUNDIS 11, 18, 25 JANVIER ET 1ER FEVRIER 2021

    4 soirées de formation bioéthique pour 
    s’informer et se former sur les questions bioéthiques d’actualité.

    Comme pour les sessions des années antérieures, voici l’invitation à participer aux soirées de l’Université de la vie d’Alliance VITA 2021.

    Il s’agit d’un cycle de formation bioéthique qui a lieu chaque année en janvier, pour s'informer et se former sur toutes les questions bioéthiques actuelles.

    S’appuyant sur l’expérience de ses services d’écoute et son analyse des textes législatifs, politiques, scientifiques, Alliance VITA propose, dans ce cycle de formation, un panorama des grandes questions bioéthiques pour comprendre les enjeux actuels et agir au service de la vie.

    Les interventions s’appuient sur des expériences concrètes, certaines issues des services d’écoute ou de l'expérience propre à l'intervenant.

    Cette année, étant donné la situation de sécurité Coronavirus, tout se fera par réunion/vidéoconférence. A toute personne inscrite, sera envoyé un carnet du participant chez elle pour lui permettre de suivre les vidéos à chaque soirée.

    En ce cas de confinement strict tel que nous le vivons, un lien d’accès Internet sera envoyé à chaque participant afin qu’il puisse suivre les 4 soirées de formation directement de chez lui (plus la soirée du 07/01/2020 qui sera une soirée de présentation purement belge..).

    Un plus, cette année : le prix d’inscription n’est que de 15 € par personne (nous contacter en cas de difficultés pour l’inscription ou le paiement).

    Chaque lundi, nous nous connectons ensemble par vidéo avec le lien qui vous sera envoyé par mail, via la ville à laquelle vous serez inscrits. (ex : UDV LIÈGE…) Nous visionnons ensemble une vidéo d’1h30 de formation élaborée par Alliance VITA. Ensuite, pour ceux qui le souhaitent, nous pourrons échanger quelques instants sur les sujets qui ont été abordés dans la vidéo.

    Par facilité, nous nous répartissons les personnes : vous nous répondez à l’adresse mail udv.liege@gmail.com avec le nom de la personne avec laquelle vous aimeriez suivre les soirées. Cette personne vous recontactera et vous donnera le lien pour l’inscription.

    Attention, pour recevoir par courrier le carnet du participant, il est nécessaire de s'inscrire

    DES QUE POSSIBLE  Tenez-nous au courant !

    A très bientôt, Pour l’UDV Liège,

    les organisateurs

    udv.liege@gmail.com

  • "Nous allons en justice pour la liberté d'exercice collectif du culte et pour nos libertés fondamentales"

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    D'amis qui mènent une action dans les tribunaux francophones en parallèle avec une autre action menée dans les tribunaux du nord du pays :

    Ce mardi 8 décembre, nous avons introduit un référé devant le président du tribunal de première instance pour demander la levée de l'interdiction de l’exercice collectif du culte suite au comité de concertation du 27 novembre. 

    Le même jour, le Conseil d’Etat a confirmé que cette interdiction portait atteinte aux libertés fondamentales. L'autorisation dans la limite de 15 personnes, entérinée par l’arrêté ministériel du vendredi 11 décembre, n’est pas proportionnée et constitue toujours une atteinte à la liberté de culte. Après un report, notre avocat plaidera au civil contre cette mesure vendredi 18 décembre. 
    En parallèle, nous saisirons en début de semaine le Conseil d'Etat contre le nouvel arrêté. Pour assumer les frais des recours, nous faisons appel à un financement collectif, car l’union fait la force.
     
    Pour contribuer:
  • Suspension / limitation des cultes : quelques réflexions

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    D'un ami :

    En Belgique, les catholiques, singulièrement les évêques et une partie du clergé semblent timorés à l’extrême quand il s’agit de demander la reprise du culte public.

    Pourtant c’est une très grave erreur (et dans le cas de certains, probablement un péché très grave).

    • Notons qu’en demandant la reprise DES cultes, les catholiques ne demandent pas un privilège mais un droit pour toutes les religions.
    • Réclamer la reprise du culte public revient, du point de vue humain et juridique, à demander le respect de la Constitution du peuple belge, qui stipule

    « article 19 - La liberté des cultes, celle de leur exercice public, ainsi que la liberté de manifester ses opinions en toute matière, sont garanties, sauf la répression des délits commis à l'occasion de l'usage de ces libertés. »

    Les catholiques sont moralement tenus de se montrer solidaires du reste de la population en exigeant le strict respect des libertés constitutionnelles, qui ne peuvent être restreintes que des lors qu’une forme de leur exercice présente un trouble pour l’ordre public.

    • Etant moralement tenus d’être soucieux de la santé de tous et d’être solidaire avec le personnel soignant, les catholiques doivent, en tout lieu, respecter les gestes sanitaires demandés tels que le port du masque, pratiquer une grande hygiène des mains (lavage et désinfection) et respecter la distance physique entre personnes, en ce compris dans les églises.
    • La plupart des lieux publics sont aujourd’hui ouverts, seuls sont interdites les activités qui ne permettent a priori pas de se tenir à moins de 1,5 mètre l’un de l’autre et avec le masque (impossible pour le coiffeur de se tenir à 1,5 mètre de son client, ou pour des clients de boire ou manger dans l’horeca en portant le masque, de même pour les repas entre membres de ménages différents, etc)

    Il est considéré comme sanitairement non dangereux d’être dans un magasin, de quelque nature qu’il soit, du moment que les clients se désinfectent les mains à l’entrée, portent le masque, se tiennent à 1,5 mètres les uns des autres et qu’il y ait n’importe quel nombre de personnes au total du moment que ce ne soit pas plus de 1 par 10 m².

    Il n’y a aucune raison scientifique pour penser que le virus se propage plus vite dans une église que dans un magasin, bien au contraire, puisque les fidèles restent à leur place alors que les clients d’un magasin bougent sans cesse.

    Pire encore, les églises restent ouvertes pour la prière personnelle sous réserve du respect des normes générales (les même que dans les magasins), de sorte qu’une cathédrale peut accueillir 100 personnes simultanément pour la prière personnelle mais pas plus de 15 pour la messe. Ceci est évidemment absurde.

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  • Suivre en direct la messe traditionnelle de ce dimanche 13 décembre 2020 en l’église du Saint-Sacrement à Liège :

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    Troisième dimanche de l’Avent

    Dimanche du Psaume « Gaudete », la joie des captifs qui voient approcher leur Libérateur, le Psaume 84, répété de l’Introït à l’Offertoire en passant par l’Epitre de saint Paul aux Philippiens

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    La messe vous est offerte en live

    ce dimanche 13 décembre en cliquant  à 10h sur le lien ci-dessous :

    https://www.youtube.com/watch?v=doCmNCNlEJE

     

  • Liège : à l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132. Exposition autour de la Crêche :

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    Cent cinquante petits santons illustrent l’histoire de Noël en quinze tableaux exposés durant les mois de décembre 2020 et janvier 2021

    Entrée libre :

    Tous les mardis, de 17h à 19h

    Tous les jeudis, de 10h à 12h et de 14h à 17h

    Tous les vendredis de 12h à 14h

    Tous les samedis de 15h à 17h

     

    Autres informations ici :

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

    JPSC 

  • "Quand les gens cessent de croire en Dieu, c'est pour croire en n'importe quoi..."

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    De Judikael Hirel sur La Sélection du Jour :

    SORCELLERIE, ASTROLOGIE, VOYANCE… QUAND LES FRANÇAIS CROIENT EN N’IMPORTE QUOI

    À quel moment nos contemporains ont-ils perdu la foi, et la raison ? « Quand les gens cessent de croire en Dieu, ce n’est pas pour croire en rien, c’est pour croire en n’importe quoi », anticipait G.K. Chesterton. Il semble que ce soit désormais le cas.

    Ainsi, une note de la Fondation Jean Jaurès intitulée « La vérité est ailleurs ? », revient sur les résultats d'une enquête réalisée par l'Ifop pour Femme actuelle le 30 novembre 2020. Le constat est édifiant : « contrairement à certaines idées reçues qui tendent à les réduire à des croyances obscures et marginales, l’engouement pour les parasciences est un phénomène à la fois majoritaire et de plus en plus répandu. » En effet, une majorité de Français (58%) déclare croire à au moins une des disciplines de parascience, à savoir l’astrologie (41%), les lignes de la main (29%), la voyance (26%), la numérologie (26%) ou la cartomancie (23%). Concernant la sorcellerie, 28% disent y croire (contre 18% en 1981), et même 69% des 18-24 ans…

    Selon Louise Jussian, auteur de la note, cet engouement pour la sorcellerie « peut être relié au goût prononcé des jeunes pour le paranormal, notamment véhiculé par les productions culturelles américaines. On ne compte plus le nombre de films et de séries reprenant les thématiques de sorcellerie qui ont envahi nos grands et petits écrans depuis la fin des années 1990 : du triomphe de la saga Harry Potter à la vague vampires et sorcières impulsée par la série Charmed et la pentalogie Twilight. » Les jeunes adultes d’aujourd’hui ont littéralement baigné dans cet univers qui a pu les marquer, sinon banaliser certaines croyances et pratiques.

    Les jeunes femmes, qui auraient tendance à consommer davantage les séries et films mettant en scène sorcières et autres êtres paranormaux, y sont plus sensibles encore. Ainsi, 53% des femmes de 25-34 ans croient eux envoûtements et à la sorcellerie, contre 23% des femmes de 65 ans et plus et 15% des hommes de 65 ans et plus. « On peut aussi y voir le retour en grâce de la figure de la sorcière dans certains milieux féministes », comme le fit Marlène Schiappa il y a quelques mois de cela, revendiquant dans une tribune que l’on réhabilite la figure de la sorcière afin d'en faire un symbole féministe. La transformation actuelle de l’astrologie en repère identitaire ne devrait pas améliorer les choses. « À travers l’astrologie, estime Louise Jussian, les jeunes parlent le même langage et utilisent les mêmes codes pour se comprendre et ils n’hésitent pas à le montrer, comme en témoignent les réseaux sociaux, notamment Instagram, où sont régulièrement postées des publications sur l’astrologie. »

    Plus largement, on peut aussi voir dans ces croyances ésotériques « des refuges au besoin de croire ».

    Comme le soulignait déjà en 2002 le politologue Daniel Boy dans son article « Les Français et les para-sciences : vingt ans de mesure » de la Revue française de sociologie, « une part de plus en plus importante du public se détache des systèmes de représentations du monde fortement structurés que constituent d’un côté le catholicisme orthodoxe, de l'autre l’athéisme militant. Or, les croyances au paranormal se développent précisément, en l'absence de ces systèmes de représentation du monde. »