Madame, Monsieur,
Ce dimanche 2 juillet 2023, l'ECLJ fête ses 25 ans d'existence!
C'est au début du mois de juillet 1998, que Jay Sekulow et d'autres avocats créèrent, à Strasbourg, le Centre européen pour le droit et la justice.
C'est une grande grâce pour nous de fêter cet anniversaire, en contemplant ce que notre association a pu réaliser pour la protection de la vie, de la famille et de la liberté religieuse en France, en Europe et dans le monde.
Ces dizaines d'interventions à la CEDH, l'affaire des crucifix, l'affaire Lambert, nos rapports sur la CEDH et sur l'ONU, ces conférences, ces chrétiens emprisonnés dont nous avons obtenu la libération... Tous ces combats n'auraient pas pu être menés sans votre soutien! Alors du fond du cœur, Grégor Puppinck et toute l'équipe de l'ECLJ vous remercient!
De Stefano Fontana sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :
Les évêques américains contre les politiciens catholiques pro-avortement, un exemple à imiter
Les députés catholiques-démocrates voudraient réconcilier les batailles de la foi et de l'avortement. Mgr Broglio n'est pas d'accord : cette prise de position claire est aussi un signal clair sur l'équilibre entre les prélats américains et Santa Marta.
01_07_2023
Un événement de grand intérêt s'est produit aux États-Unis : les évêques ont corrigé la position en faveur de l'avortement revendiquée par un groupe de parlementaires catholiques. L'intervention des évêques a clarifié certains points fondamentaux de la question politique concernant les catholiques et l'avortement : du rôle de la conscience à la tâche des fidèles laïcs, en passant par le sens authentique de la laïcité et de la liberté de religion. Il a également écrit un nouveau chapitre important dans la relation entre les évêques américains et le pape François : sur ce point, comme on le sait, il n'y avait et il n'y a toujours pas de convergence entre les deux parties.
Dans une déclaration de principes rédigée le 24 juin, jour du premier anniversaire de l'arrêt de la Cour suprême qui a annulé Roe vs. Wade sur le droit à l'avortement, sur papier à en-tête du Congrès, une trentaine de membres du Congrès, dont l'actuelle whip en chef Rosa L. DeLauro et la vétérane Nancy Pelosi, ont à nouveau énuméré les raisons pour lesquelles ils se battent, en tant que catholiques, pour la promotion du droit à l'avortement.
Leur argumentation s'articule autour de quatre points, qui découlent tous - selon les pétitionnaires - des principes de la Doctrine sociale de l'Église. Le premier point concerne le devoir d'aider les personnes défavorisées, et les femmes qui avortent entreraient dans les catégories des pauvres, des discriminés et des victimes du racisme. Le deuxième est que la conscience éclairée doit être laissée libre de prendre des décisions concernant son propre corps, citant le Catéchisme lorsqu'il dit qu'il faut toujours obéir à la conscience même lorsqu'elle est erronée. Le troisième est la séparation de l'Église et de l'État, avec l'impossibilité d'imposer par la loi ses propres croyances religieuses à ceux qui ne les partagent pas. La quatrième est la référence même à Christifideles laici de Jean-Paul II, selon laquelle la tâche des laïcs ne serait qu'une animation éthique générale.
La faiblesse de ces arguments est très évidente. Dans l'ordre : 1) Les femmes qui avortent ne sont pas toujours victimes d'une injustice sociale, alors que les enfants avortés le sont certainement ; 2) L'ignorance invincible des errements de la conscience qui nous libère de la responsabilité morale est très difficile à prouver ; 3) les catholiques s'opposent à la réglementation de l'avortement pour des raisons religieuses mais aussi pour des raisons de raison (laïque) et il ne s'agit donc pas d'imposer leur foi à qui que ce soit mais de rappeler tout le monde à une vérité naturelle ; 4) enfin, sur le pas téméraire de l'utilisation des Christifideles laici, il vaut mieux jeter un voile pieux.
Cela aurait pu être comme avant, chacun pour soi et Dieu pour tous. Au lieu de cela, le 28 juin, le nouveau président des évêques américains, Timothy Broglio, ancien ordinaire militaire, ainsi que les évêques d'Arlington (Virginie) et de Brownsville (Texas), ont publié une déclaration rectificative au nom de l'ensemble de l'épiscopat. Ils ont été très clairs dans leur condamnation de la position des démocrates catholiques : "Les membres du Congrès qui ont récemment invoqué les enseignements de la foi catholique elle-même pour justifier l'avortement ou soutenir un prétendu droit à l'avortement déforment gravement la foi. Il est faux et incohérent d'affirmer que la suppression d'une vie humaine innocente à son stade le plus vulnérable puisse être compatible avec les valeurs de défense de la dignité et du bien-être des personnes dans le besoin". Après avoir rappelé l'enseignement clair du Catéchisme (n° 2270 et 2273), les évêques affirment que "l'avortement viole ce respect pour les enfants à naître et apporte une souffrance indicible à d'innombrables femmes.
Quant à la conscience, précisément en raison de la haute considération qu'elle mérite, "les responsables politiques devraient défendre la liberté des catholiques et d'autres personnes de servir le bien commun conformément à leurs convictions dans un large éventail de domaines (...) Cependant, la conscience n'est pas un permis de commettre le mal et d'ôter des vies innocentes. La conscience ne peut pas justifier et ne justifie pas l'acte ou le soutien de l'avortement. En effet, la conscience "doit être informée et le jugement moral éclairé" par la Parole de Dieu dans la foi et la prière, et "guidée par l'enseignement autorisé de l'Église" [CEC 1783, 1785]. En outre, la réalité selon laquelle les enfants à naître sont nos frères et sœurs vivants n'est pas seulement une question de foi, mais elle est attestée par la science et la saine raison".
Cette intervention revêt une importance considérable. Tout d'abord, elle s'adresse aux catholiques démocrates américains, mais elle s'applique également aux catholiques européens et à tous ceux qui se cachent derrière ces arguments. Elle constitue donc également un stimulant pour des prises de position similaires de la part d'autres épiscopats. En outre, la "déclaration corrective" confirme que, malgré les changements au sommet de la conférence épiscopale américaine et malgré les actions inquiétantes du Saint-Siège et de François lui-même, la ligne de l'Église américaine reste celle de la protection de la loi naturelle. Enfin, indirectement, la "déclaration" propose à nouveau la question non résolue de l'intégration dans la communion des catholiques favorables à l'avortement. Et dans ce cas également, c'est la position d'ouverture décisive du pape François qui en pâtit.
Les évêques belges en prendront-ils de la graine ?
De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :
Des émeutes ? Non : une insurrection !
Les émeutes de Nanterre ont mis le feu à la France. Un scénario devenu presque banal : une bavure policière, un jeune homme de 17 ans multirécidiviste tué à bout portant au cours d’un refus d’obtempérer au volant d’un bolide à Nanterre. Cette cité s’enflamme... et l’incendie se propage comme une traînée de poudre aux « banlieues » et à une vingtaine de villes, grandes, moyennes et petites, dans toute la France et jusqu’à Bruxelles... Voitures, bus, trams incendiés, mobilier urbain vandalisé, commerces pillés, mairies et commissariats attaqués, et même les portes de la prison de Fresnes sont touchées !
Les premières réactions des autorités n’étaient pas de nature à étouffer les flammes : dès le matin du 28 juin, à Marseille, le président de la République a qualifié le tir du policier d’acte « inexplicable » et « inexcusable ». Quelques heures plus tard, à l’Assemblée nationale, la première ministre, Élisabeth Borne, a estimé que « les images choquantes » diffusées sur les réseaux sociaux montraient une intervention de police « qui n'est manifestement pas conforme aux règles d'engagement de nos forces de l'ordre ». Autant dire que la cause semblait entendue sans autre forme de procès, a déploré Élisabeth Lévy, la directrice de Causeur, au micro de Sud-Radio. En plus de ces déclarations du chef de l’État et de la première ministre, l’Assemblée nationale s’est levée et a observé une minute de silence pour rendre hommage à la victime, ce qui a indigné Elisabeth Lévy : « Nahel c’est très triste, mais il n’est pas mort pour la France, il n’est pas mort en héros... C'est totalement démago. Et pourquoi ? Pour calmer le jeu ! [...] La lâcheté n’est pas une politique. » Ou si c’en est une, la poursuite des émeutes a montré qu’elle n’était pas payante.
Après une première nuit chaotique, Emmanuel Macron a changé de registre pour dénoncer « des scènes de violences injustifiables ». Après une deuxième nuit explosive, le président de la République a convoqué une cellule interministérielle de crise le jeudi 29 juin, suivie d’une autre, le 30 juin, après une troisième nuit de déchaînements. Le président a dénoncé « une instrumentalisation inacceptable de la mort d'un adolescent » et annoncé que « des moyens supplémentaires » allaient être déployés par le ministre de l'Intérieur. Malgré le déploiement de 40 000 policiers et gendarmes, mais aussi d'unités du Raid et de la BRI, la nuit du 29 au 30 juin a de nouveau été marquée par de très nombreuses violences dans la plupart des villes de France. Au total, dans la nuit de jeudi à vendredi, 875 personnes ont été interpellées en France, dont 408 à Paris et sa proche banlieue, selon le ministère de l'Intérieur. Bilan à compléter par les chiffres donnés par le président de la République lui-même : 492 bâtiments dégradés, 2 000 véhicules brûlés et 3 880 incendies allumés sur la voie publique dans toute la France, pour la seule nuit du 29 au 30 juin.
Pour expliquer ces émeutes, on entend parler à nouveau de « relégation sociale » dans des « banlieues abandonnées ». Vincent Trémolet de Villers ne croit pas à la pertinence de cette explication. Dans son éditorial d’Europe 1 (30 juin, en lien ci-dessous), il la juge « doublement fausse » :
- D’une part, explique-t-il, beaucoup d’émeutiers exploitent ce drame pour déchaîner une violence qu’ils pratiquent rituellement le Jour de l’An, le 14 juillet ou après un match de foot... « Ce sont des émeutiers d’opportunité qui dès qu’ils le peuvent agressent les policiers, les pompiers, les journalistes ».
- D’autre part, il ne s’agit pas de jeunes « abandonnés » dans ces quartiers où ont été engloutis des dizaines de milliards pour construire écoles, bibliothèques, salles de sport, murs d’escalade, et autres bâtiments périodiquement vandalisés, dont les habitants des campagnes ne verront jamais l’ombre. « La vérité, c’est que cette jeunesse n’est pas abandonnée, elle est déshéritée ». Quelle différence ? « C’est celle entre la matière et l’esprit : ces jeunes sont déshérités parce qu’ils ont été privés de notre héritage immatériel, héritage que nous avons nous-mêmes bradé. [...] Ils ont été privés des deux piliers de la civilisation : l’école et l’autorité ». Celle-ci a été récupérée par des islamistes et/ou par des trafiquants de drogue dont on soupçonne qu’ils sont à la manœuvre dans ces « quartiers » pour y reprendre leur business en anticipant une nouvelle défaite de l’État. D’où l’enjeu crucial d’une réponse dont la fermeté ne soit plus seulement verbale mais pénale, en attendant une refonte de fond en comble de notre système judiciaire et une réforme drastique de notre politique migratoire. À Nanterre, lors de la curieuse « marche blanche » où il s’agissait de « venger » la mémoire de Nahel, ce n’est pas un drapeau français mais bel et bien un drapeau algérien qui flottait au-dessus du cortège. Comment ne pas voir que toutes ces émeutes participent à une insurrection ethnique, religieuse, civilisationnelle appelée à connaître d’autres manifestations ?
Du site des Missions Etrangères de Paris :
Des extrémistes hindous saccagent un centre catholique en construction à Allahabad
29/06/2023
Plusieurs groupes extrémistes hindous, dont les organisations Bajrang Dal et Vishva Hindu Parishad, ont dévasté un centre communautaire catholique en construction au village de Shahzadpur, dans le diocèse d’Allahabad (dans l’Uttar Pradesh, dans le nord de l’Inde). Le centre est destiné à apporter une aide éducative et sociale aux habitants, toutes confessions confondues. Mgr Gerald Mathias, évêque de Lucknow (capitale de l’Uttar Pradesh), estime que ces groupes « se comportent comme s’ils étaient au-dessus des lois ».
Des extrémistes hindous ont attaqué et pillé un centre communautaire catholique en construction à Shahzadpur, un village du district de Kanpur Dehat, dans le diocèse d’Allahabad (au sud de l’État indien de l’Uttar Pradesh, dans le nord du pays). Le centre était destiné à offrir une aide sociale et éducative aux croyants de toutes confessions, afin de servir le développement des plus démunis dans la région.
Pourtant, la présence d’une croix et l’utilisation du centre comme salle de prière par la communauté catholique locale a mis en colère les individus les plus extrémistes. Ceux-ci ont hissé des drapeaux couleur safran, symboles du nationalisme hindou, sur le site, en affirmant que le bâtiment allait devenir une église et qu’il était construit sans permis de construction officiel. Ils ont recouvert les murs de graffitis à la louange des dieux hindous, et endommagé les caméras de surveillance et les statues.
Le centre doit être construit à côté de l’école catholique Sainte-Marie, qui offre des services sociaux et une éducation de qualité aux élèves de toutes confessions, y compris parmi les milieux les plus vulnérables. Toutes les demandes officielles de permis de construction ont été déposées par l’Église locale, qui est toujours en attente d’autorisation.
Des groupes partisans de « l’hindutva », l’idéologie nationaliste hindoue
Une plainte a été déposée auprès de la police locale contre les groupes partisans de « l’hindutva » (une idéologie politique et extrémiste qui prône la suprématie hindoue et qui cherche à transformer une Inde laïque et diversifiée en un État hindou ethnoreligieux), dont les organisations Bajrang Dal et Vishva Hindu Parishad (VHP), des mouvements nationalistes hindous.
Satish Kumar Singh, commissaire de la station de police d’Akbarpur (Uttar Pradesh), explique que les assaillants ont aussi agi de manière inappropriée avec les forces de l’ordre. Il dénonce également le fait qu’ils se fassent justice eux-mêmes. « Même s’il n’y a pas les permis nécessaires, qui a autorisé le Bajrang Dal, le VHP ou tout autre groupe à détruire des structures, même illégales ? », proteste Mgr Gerald Mathias, évêque de Lucknow (capitale de l’Uttar Pradesh).
« Ces groupes se comportent comme s’ils étaient au-dessus de la loi », dénonce-t-il, en estimant qu’ils se sentent encouragés par le fait qu’ils « ne sont pas contrôlés » et qu’ils peuvent agir en toute impunité. « La police doit intervenir contre ces pilleurs pour que ces crimes ne se répètent pas », insiste l’évêque.
(Avec Asianews)
D'IFamNews :
Le mouvement pro-vie sort victorieux du rejet par Malte de la légalisation de l’avortement
28 juin, 2023
Le mouvement pro-vie de Malte est sorti victorieux de sa lutte pour maintenir l’avortement illégal dans le pays. Le gouvernement maltais a récemment publié une nouvelle version de l’amendement sur l’avortement, précisant que le meurtre d’enfants à naître ne sera pas légalisé. L’amendement vise à codifier les pratiques de sauvetage existantes à Malte et à fournir des garanties supplémentaires pour les mères, les enfants à naître et les médecins.
Le gouvernement a reformulé l’amendement en réponse à la pression écrasante exercée par une coalition pro-vie composée de médecins, d’avocats, d’éthiciens, de juges et de dizaines de milliers de citoyens qui ont signé des pétitions. La coalition a exprimé ses préoccupations par le biais de courriels, de manifestations et des médias sociaux, envoyant un message clair selon lequel le projet de loi initial était inacceptable pour le peuple maltais.
Le mouvement pro-vie de Malte est reconnaissant au gouvernement d’avoir écouté ses préoccupations. La coalition, menée par des organisations telles que Life Network Foundation, Doctors For Life et I see Life, a été soutenue par divers groupes pro-vie, des ONG et un groupe d’experts composé de professionnels de tout le pays.
Miriam Sciberras, PDG de la Life Network Foundation, a exprimé son soulagement face à la nouvelle version de l’amendement, déclarant qu’elle leur permettait de se concentrer sur l’aide aux mères en situation de crise et sur la prise en charge de leurs enfants. Elle a souligné que Malte est une nation pro-vie qui valorise chaque vie, y compris celle de la mère et de l’enfant à naître.
La bataille pour maintenir l’avortement illégal à Malte a commencé en 2021 après qu’une touriste américaine a demandé un avortement qui lui a été refusé. Par la suite, le gouvernement a annoncé une révision de l’interdiction de l’avortement, certains préconisant un régime plus permissif. Cependant, le mouvement pro-vie s’est mobilisé et a exigé le maintien du régime existant, qui permet aux médecins d’intervenir pour sauver la vie d’une mère. Malte a un bilan louable en matière de santé maternelle, aucun cas de mortalité maternelle n’ayant été enregistré au cours de la dernière décennie.
Malgré les informations erronées diffusées par les médias, les efforts du mouvement pro-vie ont permis d’empêcher la légalisation de l’avortement. Reuters a reconnu l’impact des manifestations sur la décision du gouvernement, en soulignant le rôle du mouvement pro-vie.
À Malte, les médecins sont déjà protégés pour intervenir si la vie de la mère est en danger, même si cela entraîne la mort de l’enfant. Le cas qui a motivé l’examen de l’avortement ne représentait pas une menace pour la vie de la mère, comme l’a établi le tribunal. Cependant, elle a été utilisée comme argument par les partisans de la légalisation de l’avortement. La victoire du mouvement pro-vie garantit que les enfants à naître restent protégés à Malte.
Cette réussite est attribuée au travail acharné et au dévouement de milliers de citoyens maltais, dont le président George Vella, qui s’est fermement opposé à la légalisation de l’avortement. Leurs efforts ont permis d’assurer la protection continue des enfants à naître à Malte, marquant un moment de célébration et de gratitude pour le mouvement pro-vie.
De Luke Coppen et Brendan Hodge sur The Pillar :
Les catholiques allemands ont quitté l'Église en nombre record l'année dernière
28 juin 2023
Un nombre record de 522 821 personnes ont officiellement quitté l'Église catholique en Allemagne en 2022, selon de nouvelles statistiques.
Si l'on tient compte des décès, le nombre de membres de l'Église a diminué de 708 285 en 2022, avec seulement 1 447 personnes rejoignant l'Église pour la première fois et 3 753 personnes réadmises.

Le précédent record de "sorties de l'Église" avait été établi en 2021, avec 359 338 personnes ayant quitté l'Église, ce qui représentait en soi une augmentation significative par rapport à 2020, où 221 390 personnes avaient quitté l'Église.
Les nouveaux chiffres ont été publiés le 28 juin par la conférence épiscopale allemande et les 27 diocèses du pays.
La perte de plus d'un demi-million de catholiques signifie qu'il y a maintenant 20 937 590 membres de l'Église en Allemagne, ce qui représente 24,8 % de la population totale de 84 millions d'habitants, contre 26 % l'année précédente.
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De zenit.org :
Le lien entre homosexualité et abus sexuels est « grave et scientifiquement indéfendable », selon le cardinal Parolin
Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Vatican, a récemment rejeté les affirmations selon lesquelles les abus sexuels commis par des prêtres seraient liés à l’homosexualité. Dans la préface d’un nouveau livre, Il dolore della Chiesa di fronte agli abusi (La douleur de l’Église face aux abus), il qualifie cette idée d' »association grave et scientifiquement indéfendable ».
« L’orientation homosexuelle ne peut être considérée ni comme une cause ni comme un aspect typique de l’abuseur », écrit le cardinal italien dans la préface de l’ouvrage. Le livre, publié en mars 2023 en italien par Pazzini, rassemble les réflexions de plusieurs théologiens catholiques, psychologues et autres experts sur les abus sexuels commis par des membres du clergé.
Une corrélation non scientifique
De telles réflexions, de la part du numéro deux du Vatican, « sont notables », note le journaliste Christopher White dans un article publié sur le site du National Catholic Reporter (NCR) le 21 juin 2023.
Les thèses du secrétaire d’État sont également cohérentes avec les principales conclusions scientifiques sur l’origine des abus, note le journaliste. En effet, une étude de 2011 du John Jay College of Criminal Justice, commandée par la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (cliquez ici), n’a trouvé aucune corrélation entre l’identité homosexuelle et les abus sexuels sur les enfants. Le rapport ne conclut pas non plus que les prêtres homosexuels sont plus susceptibles d’abuser de mineurs que les prêtres hétérosexuels, ce qui est conforme aux conclusions d’autres études (voir ici en espagnol).
Et les abus … ne sont pas liés au célibat
Le prêtre jésuite Gerald McGlone, ancienne victime d’abus cléricaux qui a l’autorité professionnelle d’avoir été psychologue en chef au Collège pontifical nord-américain de Rome, a également réfuté les affirmations selon lesquelles il pourrait y avoir un lien entre l’homosexualité et les abus dans un article publié le 22 novembre par le journal en ligne Outreach. « Nous savons aujourd’hui que la plupart des pédophiles et autres types de délinquants sexuels aux États-Unis sont des hommes blancs, mariés et hétérosexuels » a écrit le jésuite. « Il serait illogique, infondé et potentiellement préjudiciable de suggérer que le fait d’être blanc, hétérosexuel ou marié joue un rôle dans la pédophilie ou la délinquance sexuelle, ou même en est la cause. »
Dans la préface du nouveau livre, le cardinal Parolin propose une réflexion similaire. « Toute fragmentation de la personne en un seul aspect de son histoire ou de sa personnalité représente une condamnation a priori lourde et injuste », déclare-t-il. Pour le prélat italien, « il est donc de plus en plus clair que le fléau des abus, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Église, est plutôt lié à des personnalités déséquilibrées, gravement déficientes sur le plan affectif et relationnel. »
Le cardinal rejette également le lien entre le célibat des clercs et les abus. Il appelle les séminaires et les instituts religieux à consacrer plus de temps et de moyens à l’examen psychologique des prêtres et à la formation de toutes les dimensions de la personne humaine, avant et après l’ordination.
Dans une publication sur le portail de Forum Libertas intitulée « J’accuse », son directeur, Josep Miró i Ardévol, souligne que la Fondation ANAR a publié fin 2021 l‘étude exhaustive Abus sexuels dans l’enfance et l’adolescence selon les personnes concernées et leur évolution en Espagne (2008-2019), où les prêtres seraient responsables de 0,2 % à 0,4 % des cas. Cette étude – poursuit Miró i Ardévol – permet d’établir que, pour chaque crime commis par une personne liée à l’Église catholique, 5 ont été perpétrés par des animateurs, 18 par des enseignants et des professeurs, 26 dans des relations nouées sur Internet, 50 par un partenaire ou un ex-partenaire et 72 par un ami ou un collègue, et la majorité au sein de la famille et de son environnement.
Une autre étude, intitulée Sexual abuse of children in Spain, réalisée par Save the Children, indique que la moitié des délits ont été commis dans le cadre familial. En dehors du milieu familial, les abus commis par des amis (un sur dix) ou par les proches de la victime sont les plus fréquents. Six pour cent sont commis par des éducateurs. « Il s’agit d’une réalité bien connue », poursuit Miró i Ardévol, « car dans une première étude sur ce thème, réalisée en 1994 par le Dr Félix López, professeur de psychologie de la sexualité à l’université de Salamanque, à la demande du ministère des affaires sociales, il a été établi que les abus commis sur des enfants par des enseignants et des professeurs touchaient 23 % des filles et 10 % des garçons ». Malgré tout cela, les pouvoirs publics ont fermé les yeux, n’ont rien tenté et aujourd’hui, près de trente ans plus tard, il s’avère qu’ils se concentrent sur un groupe minoritaire, les catholiques, et ignorent 99,5 % des cas et des victimes.
Selon le rapport de l’ANAR, seulement 0,2 % des plaintes pour abus d’enfants impliquent des prêtres ou des religieux.
De Vatican News :
Au Canada, une lettre pastorale pour défendre la liberté religieuse
Dans un Canada de plus en plus sécularisé, la Conférence des évêques catholiques du Canada publie une lettre pastorale sur la liberté de religion et la liberté de conscience dans le pays. Intitulé «Vivre en catholiques sur la place publique», le document, constitué de 21 points, rappelle que la liberté de religion constitue le fondement d’une démocratie.
«Au Canada, la liberté de religion et de conscience, avec les autres libertés fondamentales incluses à l’article 2 de la Charte canadienne des droits et libertés, constitue le fondement de notre société démocratique et reflète notre vie commune en tant qu’êtres humains porteurs de l’image et de la ressemblance de Dieu», rappelle la Commission épiscopale pour la justice et la paix de la Conférence des évêques du Canada (CECC) dans sa lettre pastorale publiée le 22 juin, à l’occasion de la mémoire de saint Thomas More.
Longue de huit pages, cette lettre pastorale revient d’abord sur l’importance de préserver la liberté de religion de chacun dans la société canadienne. «La liberté de religion et la liberté de conscience sont des libertés connexes qui nous permettent de vivre pleinement tels que nous sommes, tels que nous sommes appelés à être», rappellent les évêques canadiens.
«Un postulat postmoderne répandu et erroné voudrait qu’on puisse sacrifier la liberté de religion ou de conscience au profit d’une liberté d’expression ou d’association plus large», écrivent-ils également, dans un pays où selon le recensement de 2019, 19,3 millions de personnes ont déclaré être chrétiens, soit 53,3% de la population. Des chiffres en baisse ces dernières décennies, en 2011, 67,3% des Canadiens se déclaraient chrétiens. «L’idée d’éroder ainsi la défense de la liberté religieuse est un symptôme d’amnésie, un oubli de ce que nous sommes en tant qu’êtres humains, de nos désirs les plus profonds et de notre véritable dignité», note la lettre pastorale.
Liberté religieuse et État
Toujours selon l’article 2 de la Charte canadienne des droits et des libertés, l’État a obligation de défendre les libertés fondamentales de chacun. Mais selon la CECC, ce droit est régulièrement bafoué. «À tous les échelons, ces institutions imposent de plus en plus souvent non pas une laïcité ‘’ouverte’’, telle que définie par le philosophe catholique Charles Taylor, où l’État est véritablement neutre et fait place à toutes les formes de croyances exprimées pacifiquement, mais plutôt une laïcité « fermée » qui ne veut pas accommoder les différentes croyances ou qui ne permet à peine – voire pas du tout – la manifestation publique de ces croyance», dénoncent les prélats, s’inquiétant par exemple de la fermeture d’écoles ou d’hôpitaux catholiques.
Les évêques canadiens notent aussi que dans une démocratie pluraliste «l’accueil de la diversité suppose qu’on reconnaisse le droit de défendre des positions théologiques et morales précises, même lorsqu’elles remettent en cause les normes qui prédominent à notre époque». Chacun doit pouvoir défendre ses convictions sans violences et de manière authentique. «En tant que catholiques, notre foi nous appelle à défendre sur la place publique ce que nous croyons être vrai», lit-on.
Par ailleurs, avertit la CECC, sans une solide liberté de religion, les autres libertés fondamentales peuvent être remises en question.
En conclusion de cette lettre pastorale, les évêques canadiens invitent, comme Pierre, à rendre explicitement compte de la foi.
De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro via Il Sismografo :
Les Frères de Saint-Jean publient un rapport accablant sur les abus sexuels de leur fondateur
DÉCRYPTAGE - Le Père Marie-Dominique Philippe, mort en odeur de sainteté mais aujourd'hui déchu, serait à l'origine d'une spiritualité légitimant des actes réprouvés par la morale catholique.Les Frères de Saint-Jean publient un rapport accablant sur les abus sexuels de leur fondateur --
Un « saint » déchu. Le Père Marie-Dominique Philippe, dominicain, fondateur en 1975 de la communauté des « Frères de Saint-Jean » était mort le 26 août 2006 en odeur de sainteté. Il avait 93 ans. Sa photo trônait dans toutes les pièces de la trentaine de prieurés qu'il avait fondés en France et dans le monde. Il fallait accueillir l'extraordinaire afflux de vocations masculines et féminines qu'il suscitait. Ce religieux à la voix frêle était vénéré. Le succès de son œuvre était cité en modèle. Il est désormais voué aux gémonies.
Officiellement désavoués une première fois en 2013 par les responsables de l'ordre pour ses abus sexuels avérés - ce que nient encore certains frères et sœurs qui ont fait scission - les méthodes cachées du Père Marie-Dominique Philippe, les effets de son enseignement sur une partie des religieux, les origines théologiques et psychologiques de ses déviances, les mesures prises pour en sortir, sont aujourd'hui publiquement révélés par sa congrégation dans un implacable rapport de 800 pages, intitulé «comprendre et guérir». Il a été élaboré par une commission mixte impliquant des experts et des Frères de Saint-Jean.
Appelés «petits-gris» pour la couleur de leur coule, leurs effectifs ont fondu de moitié depuis 2013 : il reste aujourd'hui 422 religieux. Quant à la branche féminine de l'ordre, elle compte 53 religieuses contemplatives et 175 Sœurs apostoliques. Certains prieurés ont été fermés.
En 2022, la référence au fondateur a été officiellement exclue des constitutions de cet ordre religieux. La «règle de vie» du fondateur a été bannie. L'ordre a également remanié ses modalités de gouvernance, ses critères de discernement pour les vocations et son programme de formation. Il est vrai que le Père Marie-Dominique Philippe cumula longtemps les fonctions de fondateur, de prieur général, de supérieur, d'unique professeur référant, de confesseur suprême…
C'est une commission d'écoutes des victimes mise sur pied en 2015 qui a conduit ses disciples religieux à prendre conscience de l'étendue des conséquences des comportements déviants transmis par le fondateur chez nombre de frères de Saint-Jean et chez quelques religieuses : même mode opératoire pour capter les victimes ; même justification de leurs abus.
Ce qui décida le lancement d'une «commission d'enquête» aboutissant aujourd'hui à ce rapport. La démarche d'introspection - certes contrôlée par la congrégation, ce que critiquent certains - est sans concession. Elle est inédite dans l'Église catholique à ce niveau de précision et de révélation.
24 victimes identifiées
Le rapport s'intéresse d'abord au fondateur : «il est clair que le Père Marie-Dominique Philippe a entretenu des relations d'ordre sexuel dans la durée avec plusieurs personnes en même temps. À la fin des années 80, il est établi qu'il menait en parallèle au moins quatre relations impliquant des pratiques sexuelles».
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Lu dans le site web de la Libre Afrique ce 27 juin un article d’Hubert Leclercq qui montre le président congolais, dans une posture matamoresque, défiant le clergé catholique (le Président est converti au « Pentecôtisme ») et menace tout Congolais d’arrestations arbitraires :
« Un front de plus, un !
Ce dimanche, en direct de Mbuji Mayi, dans la province du Kasaï orientale, le président Félix Tshisekedi s’en est pris ouvertement à l’Église catholique dans un discours prononcé au stade Kashala Bonzola, devant 40 000 personnes, à l’occasion de la célébration du jubilé d’argent de l’évêque Bernard Kasanda.
Le Chef de l’État a prêché l’unité entre l’Église et le pouvoir avant de fustiger “certaines dérives constatées au sein de l’Église catholique. Une dérive que je qualifierais de dangereuse, surtout dans une année électorale”, avant de poursuivre en expliquant que “l’Église doit être au milieu du village et au milieu des Congolais”.
RDC: la Cenco réclame des élections libres et fustige un recul démocratique
Un discours qui s’inscrit dans la lignée des propos tenus par ses prédécesseurs quand ils se sont tous retrouvés confrontés, au moment où ils s’éloignaient des voies de la démocratie, à une Église catholique qui, si elle a perdu un peu de sa puissance avec la percée des églises du réveil, a conservé toute sa cohérence et son pouvoir d’indignation.
Comme ses prédécesseurs, Félix Tshisekedi ne supporte pas que l’Église catholique – qui avance aujourd’hui main dans la main avec les protestants – continue de réclamer des élections libres, démocratiques et inclusives et se permette de juger que le processus électoral actuel ne répond à aucun de ces critères.
Inacceptable pour un Félix Tshisekedi qui semble de plus oublier qu’avant d’être candidat à la présidentielle, il est aujourd’hui le président de la République et donc premier responsable de la situation catastrophique que vit son pays.
Trouver des boucs émissaires
Sans sourciller, le président de la République a expliqué qu’il luttait depuis son accession au pouvoir contre “la corruption, le tribalisme, l’impunité et le séparatisme”. Des maux dont le Clergé pourrait être le moteur, selon lui. Or, Félix Tshisekedi, qui s’est entouré d’un personnel pléthorique essentiellement issu de son ethnie, est le vrai responsable de l’affaissement de l’État qui se retrouve désormais au 170e rang (sur 180 avec un recul de 9 places en trois ans) de l’indice de perception de la corruption et à la 183e place (sur 190) dans le classement du doing business.
“Tshisekedi est dans le déni complet”, explique un observateur congolais. “Il se drape dans les habits du sauveur après avoir précipité son pays dans les abysses économiques et sociaux”.
À la veille du scrutin présidentiel et législatif annoncé pour le 20 décembre, avec un bilan social, économique et militaire désastreux, Félix Tshisekedi multiplie les anathèmes pour tenter de rejeter sur d’autres ses manquements.
Dans son discours de Mbuji-Mayi, le président de la République n’a pas hésité à se montrer menaçant en lançant un surréaliste et inquiétant : “Je m’attaquerai sans hésitation, sans remords à tout Congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité de notre pays. Peu importe ce que l’on dira : violation des droits de l’homme, privation de liberté. Je n’ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soit”.
RDC: des ONG s’inquiètent après des déclarations du président Tshisekedi
Des propos épinglés ce lundi par les ONG de défense des droits de l’homme qui lancent : “plus de doute sur l’identité du donneur d’ordre et auteur intellectuel des exactions contre les personnes et leurs biens.” Et dire qu’il reste encore près de six mois avant le passage par les urnes…
Ref. RDC : Dérapage mal contrôlé d’un Félix Tshisekedi qui ouvre un front face à l’Église catholique
De Solène Tadié sur le National Catholic Register :
Le catholicisme en France pourrait bientôt devenir minoritaire mais plus traditionnel, selon les experts
Dans le pays connu comme la "fille aînée de l'Église", l'islam et le protestantisme évangélique pourraient atteindre des positions hégémoniques au cours des prochaines décennies, tandis que le catholicisme s'ancrerait dans une dynamique plus orthodoxe.
26 juin 2023
L'annonce aujourd'hui de la démission de deux évêques français souffrant d'épuisement épiscopal et la publication imminente d'un rapport potentiellement dévastateur sur les allégations d'abus sexuels au sein de la Communauté Saint-Jean en France ont attiré une nouvelle fois l'attention sur l'état fragile de l'Église en France. Le catholicisme est-il aujourd'hui en voie d'extinction en France, "fille aînée de l'Église" et patrie de saint Louis et de sainte Jeanne d'Arc ?
Des études sur l'évolution du paysage religieux du pays l'ont déjà suggéré au cours des derniers mois. La plus récente d'entre elles montre que le catholicisme est la religion qui connaît le plus fort déclin et le plus faible taux de transmission intrafamiliale.
Ces résultats ont conduit l'historien et sociologue des religions Guillaume Cuchet à suggérer que, dans quelques décennies, le catholicisme pourrait être minoritaire, dépassé par l'islam, le protestantisme évangélique et, surtout, par les personnes sans religion. Dans le même temps, cette tendance devrait s'accompagner d'une approche plus traditionnelle et plus pratiquante chez les catholiques minoritaires.
Si ces prévisions se vérifient, le visage de la France, dont l'histoire de 1500 ans a commencé avec le baptême du roi Clovis par saint Remi, sera profondément modifié, tout comme celui de la pratique catholique elle-même.
L'effondrement de la transmission familiale
Ce déclin du catholicisme, contre lequel Cuchet a souvent mis en garde ces dernières années, s'est accéléré de façon spectaculaire depuis 2008, comme le montre l'enquête "Trajectoires et Origines 2" (TEO2) commandée par l'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques). Les résultats de cette enquête ont été rendus publics en avril 2023.
En effet, seuls 25 % des Français âgés de 18 à 59 ans se déclarent catholiques en 2020, contre 43 % en 2008 selon l'enquête Trajectoires et Origines 1. Alors que les personnes sans religion sont passées de 45 % à 53 %, l'islam a progressé de 37 % au cours de la même période, et une autre étude indique que les musulmans représentent aujourd'hui environ 10 % de la population totale de la France
Commentant l'étude dans une interview accordée au magazine La Vie, M. Cuchet a également souligné la "montée spectaculaire" des protestants évangéliques au cours de la dernière décennie, qui représentent une part croissante des 9 % de la population française qui sont des chrétiens non catholiques.
Ces données ont conduit le sociologue à émettre l'hypothèse que le catholicisme pourrait devenir, "un jour assez proche", la deuxième, voire la troisième religion du pays.
Pour l'historien Yann Raison du Cleuziou, spécialiste du catholicisme contemporain et auteur de Qui sont les Cathos aujourd'hui ?, cette théorie est presque une évidence mathématique.
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