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Société - Page 100

  • J-7 avant la Marche pour la vie 2023

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    MARCHE POUR LA VIE 2023

    ON A BESOIN DE VOUS

    Dans 7 jours se tiendra, la Marche pour la vie 2023. Nous vous attendons nombreux ce dimanche 2 avril, Place Poelaert à Bruxelles. Les récentes recommandations du comité "scientifique" sur l'avortement en Belgique nous amènent à redoubler nos efforts pour défendre les vrais droits à la vie. Retrouvez ici notre analyse et opinion ainsi que la synthèse de l'Institut Européen de Bioéthique.

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    LA BIÈRE DE CLARA LIFE

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      L'organisation d'un tel évènement implique d'importantes dépenses. 
    • Nous sommes encore à la recherche de 7 000€. Pour récolter cette somme, nous ne pouvons compter que sur vos dons.
    • Vous pouvez aussi nous aider en transférant cet email à un ami qui voudrait nous aider financièrement.

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    MERCI BEAUCOUP

  • Communiqué de CLARA Life sur le rapport du "Comité scientifique" concernant l'avortement en Belgique

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    COMMUNIQUÉ SUR LE RAPPORT DU "COMITÉ SCIENTIFIQUE"

    • Extension du délai d’avortement de 12 à 18 semaines de grossesse ;
    • Suppression du délai de réflexion de six jours imposé à la femme qui demande l’avortement ;
    • Reconnaissance de l’avortement comme soin de santé ;
    • Remboursement total de l’avortement par la sécurité sociale ;
    • Organisation de cours spécifiquement dévolus à la pratique de l’avortement, à l’attention de
      tous les étudiants en médecine du pays.

    L’association CLARA Life a pris acte des récentes conclusions du comité d’experts chargé d’étudier et d’évaluer la pratique et la législation de l'avortement. Les principales recommandations du comité sont les suivantes: 

    CLARA Life constate que ces recommandations visent davantage à accroitre et sanctuariser la pratique de l’avortement, beaucoup moins à diminuer la détresse des femmes qui demandent à y avoir recours. Affirmant s’appuyer sur le principe de « l’autonomie des femmes », tout en érigeant l’avortement en solution unique de fait et en fin en soi, les experts semblent ne pas envisager qu’une femme en détresse puisse souhaiter une alternative à l'avortement.

    Pourtant, dans son rapport portant sur 2020-2021, la Commission nationale d’évaluation de l’interruption volontaire de grossesse indique qu’en 2021, sur les 16 702 avortement déclarés, 10 000 (60%) avaient été pratiqués sur des femmes célibataires. Une telle proportion suffit à mettre en évidence le lien entre recours à l’avortement et précarité affective ou financière. De même, selon une étude de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes publiées en 2017, 22% des travailleuses enceintes ont été confrontées à des discriminations directes et 69% à des discriminations indirectes sur leur lieu de travail. Autrement dit, pour de très nombreuses femmes, le recours à l’avortement n’est pas un droit, mais une obligation dictée par leurs finances, leur état civil ou leurs impératifs professionnels.

    Banaliser davantage l’avortement, notamment en réduisant le délai de réflexion préalable à l’intervention, ne soulagera donc en rien la détresse de ces femmes confrontées au non-choix de l’avortement. Pire encore, allonger le délai légal risquerait de prolonger une période d’ambivalence par rapport à l’acceptation de la grossesse, tandis que l’étape des douze semaines peut être sécurisante pour certaines femmes qui hésitent ou subissent les pressions d’un environnement hostile à leur grossesse.

    CLARA Life rappelle également qu’à partir de treize semaines de grossesse, la taille du fœtus implique des méthodes abortives très lourdes : soit accouchement provoqué avec fœticide préalable ; soit morcellement du fœtus in utero, suivi d’une recomposition des morceaux, afin de s’assurer qu’aucun ne demeure dans l’utérus. De telles interventions, s’avèrent contraignantes sur le plan physique et ne sont pas non plus sans risque pour la femme. Plus globalement, les études montrent que la mortalité maternelle à la suite d’un avortement augmente à chaque semaine de gestation [1].

    En outre, l’impact psychologique d’un avortement n’est aucunement négligeable, ainsi qu’une certaine doxa pseudo-féministe voudrait le faire accroire. Celui-ci est d’autant plus important, que le stade de développement du fœtus est avancé. Ainsi, dès treize semaines, un avortement se soldera par un véritable processus de deuil [2], tandis que les syndromes de stress posttraumatique se feront plus fréquents (symptômes d’intrusion, rêves angoissants, difficultés du sommeil) [3].

    De même, on ne peut raisonnablement pas négliger l’impact psychologique des avortements tardifs sur le corps médical, dont les témoignages sont nombreux. À titre d’exemple, le docteur Warren Hern, fondateur d’une clinique d’avortement aux Etats-Unis, écrit : « Il n’est pas possible de nier qu’il y a un acte de destruction par le praticien. C’est là devant ses yeux. La sensation de démembrement remonte à travers les forceps comme un courant électrique. » [4] De tels témoignages révèlent l’importance pour les soignants d’un droit inaliénable à l’objection de conscience. Cependant, celui-ci serait-il encore garanti si l’avortement était reconnu comme un soin de santé et si tous les étudiants de médecine devaient être formés à le pratiquer ?

    Enfin, CLARA Life tient à rappeler que le produit d’une rencontre entre deux gamètes humains est un embryon doté d’un ADN humain, lequel ne peut dès lors être qualifié que d’être humain. Ce banal constat fondé sur la biologie et la logique élémentaires se doit d’être répété aujourd’hui, tandis qu’activistes, idéologues et médias rivalisent d’euphémismes, dont « tas de cellule » demeure le plus emblématique, pour mieux déshumaniser le petit d’homme et justifier son élimination. Au contraire, CLARA Life réaffirme qu’un avortement, aussi précoce soit-il, consiste bet et bien à éliminer un être humain, acte qui n’est jamais souhaitable, ce d’autant moins que son développement est avancé.

    En conclusion, la question est la suivante. L’avortement, autrement dit l’élimination in utero d’un embryon ou d’un fœtus humain, est-il en soi souhaitable, ou bien est-il une défaite à laquelle doivent consentir de nombreuses femmes qui n’ont pas réellement le choix ? La réponse tombe sous le sens. CLARA Life appelle donc le législateur à ne pas céder aux sirènes de l’idéologie et à sortir de cette spirale mortifère du « tout avortement ». Plus concrètement, sans a priori idéologique, le législateur doit d’urgence de renforcer le soutien aux femmes enceintes isolées et envisager tous les moyens possibles pour réduire le nombre d’avortements.

    CLARA Life asbl
    Mars 2023 

    [1] The American College of Obstetricians and Gynecologists, Practice Bulletin, 135, juin 2013

    [2] M. Soulé, Introduction à la psychologie fœtale, Paris, 1992, p. 133.

    [3] P. Colleman et al., Late-Term elective Abortion and Susceptibility to Posttraumatic Stress
    Symptoms, in Journal of Pregnancy, 2010.

    [4] Warren Hern et. al., What About Us? Staff Reactions to the D&E Procedure, paper presented
    at the Annual Meeting of the Association of Planned Parenthood Physicians, San Diego, 1978.

  • Les abonnés à Scarlet n'auront plus accès à KTO

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    Les abonnés à "Scarlet One" ont reçu un courrier les informant que, dès juin 2023, Scarlet One cessera d'exister et sera remplacé par Scarlet Trio.

    L'ancienne sélection de chaînes (Scarlet One) comprenait KTO.

    KTO ne figure plus dans la nouvelle sélection de chaînes (Scarlet Trio).

    L'audience de KTO en Belgique s'en trouvera diminuée et les abonnés n'auront plus qu'à changer de distributeur pour continuer à profiter de leur chaïne favorite.

  • Quels sont les secrets d'un mariage durable ?

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    De Paola Belletti sur Aleteia.org via didoc.be :

    Le secret d'un mariage durable

    22 mars 2023

    Se marier jeune sans cohabiter au préalable serait l’un des secrets d’un mariage durable. C’est ce que disent plusieurs études sociologiques américaines.

    Dans les années 1970, les Français se mariaient en moyenne à 25 ans. Aujourd’hui, l’âge moyen frôle les 40 ans (38,1 ans pour les hommes et 35,6 ans pour les femmes), selon une récente étude de l’Insee. Depuis 20 ans, l’âge des mariés n’a pas cessé de croître. La raison principale réside dans le fait que les couples se forment plus tard et vivent souvent ensemble avant de se dire « oui ».

    La société moderne tend à croire que pour avoir un mariage solide, il faut d’abord terminer ses études, commencer sa carrière, puis chercher un conjoint avec les mêmes qualifications. Sans oublier qu’avant de s’engager dans le mariage, les couples se donnent en général « une période d’essai ».

    Cette période de cohabitation permet de « tester » l’autre et de voir comment il se comporte au quotidien entre les corvées domestiques, les courses, le travail, les disputes (et peut-être même comment il élève un enfant). Volontairement ou non, les couples ont ainsi un état d’esprit de consommateur : « Avant de valider un achat, on doit tester si le produit ou le service correspond à mes attentes ». Toutefois, la recherche sociologique montre que ce n’est pas la meilleure approche en matière de mariage. Un couple marié durerait plus longtemps s’il s’est dit « oui » jeune, et sans avoir cohabité avant le Jour J.

    Multiplier les partenaires avant le mariage favoriserait le divorce

    D’après une étude menée par la psychologue Galena Rhoades et publiée dans la revue scientifique américaine Journal of Family Psychology, vivre ensemble avant le mariage favoriserait les divorces. Selon cette étude, 20% des couples qui vivaient ensemble avant le mariage ont au moins une fois évoqué le divorce, contre seulement 10% pour ceux qui se sont installés après, et 12% pour ceux qui cohabitaient depuis leurs fiançailles.

    Dans une vidéo YouTube, la psychologue Galena Rhoades affirme que si certains « pensent généralement qu’avoir plus d’expérience c’est mieux pour une relation amoureuse, les chercheurs ont constaté le contraire ». « Les personnes qui avaient vécu avec un petit ami ou une petite amie auparavant et qui avaient eu plusieurs partenaires sexuels avant le mariage avaient une qualité conjugale inférieure plus tard ». La psychologue cite diverses raisons possibles à cela. Par exemple, comparer constamment la relation actuelle avec celles du passé ou avoir eu à rompre les relations précédentes à plusieurs reprises pourrait affaiblir l’engagement conjugal.

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  • Chine : les parents d’élèves forcés de dénoncer les croyances religieuses

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Au Zhejiang, les parents d’élèves forcés de dénoncer les croyances religieuses

    23/03/2023

    Le 15 février, les autorités de Wenzhou, dans la province de Zhejiang, dans l’est de la Chine, ont demandé aux parents d’élèves en école maternelle de s’engager à « n’adhérer à aucune croyance religieuse ». Ils sont aussi censés « respecter de manière exemplaire l’idéologie du Parti et les lois et les règlements du pays ». La décision surprend certains enseignants, malgré une série de restrictions dans la région ces dernières années, la ville comptant une importante population chrétienne.

    L’église catholique Notre-Dame de Lourdes de l’île de Shamian, dans la province de Guangdong.

    Dans le district de Longwan, dans la ville chinoise de Wenzhou (dans la province de Zhejiang, dans l’est du pays), les autorités ont demandé aux parents d’élèves en école maternelle de signer un formulaire imposant aux familles de « ne pas adhérer à une croyance religieuse ». Cet ordre contredit le droit à la liberté religieuse garanti par la Constitution du pays communiste, selon une information rapportée le 20 mars par le groupe ChinaAid, une organisation chrétienne défendant l’État de droit et la liberté religieuse en Chine.

    Un enseignant en école maternelle de Wenzhou, sous condition d’anonymat, assure que cette décision est surprenante. « Autrefois, le département de l’éducation interdisait déjà toute forme de superstition ou de participation à des organisations religieuses pour les enfants en école maternelle, mais il n’empêchait pas les familles des élèves de croire et de participer à des activités religieuses », souligne-t-il.

    Selon les conditions imposées par le formulaire, les parents doivent s’engager à n’adhérer à aucune croyance religieuse, à ne participer à aucune activité religieuse, et à « ne pas propager ou diffuser une religion dans aucun lieu ». Les parents sont également censés « respecter de manière exemplaire l’idéologie du Parti communiste et les lois et les règlements du pays », et ne rejoindre « aucun ‘Falun Gong’ ni aucune autre organisation sectaire ».

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  • Le procureur de Munich n’a pas trouvé de « preuves suffisantes d’actes criminels » dans l’accusation portée contre Benoît XVI

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    De zenit.org :

    Benoît XVI dispensé de procès en Allemagne

    Absence de preuves de dissimulation d’abus sexuels

    Le procureur de Munich n’a pas trouvé de « preuves suffisantes d’actes criminels » dans l’accusation portée contre Benoît XVI et deux autres ecclésiastiques d’avoir couvert des abus sexuels commis sur des mineurs. La décision a été prise par la justice civile après que des enquêtes ont été menées sur la base du rapport d’abus de l’archidiocèse de Munich-Freising.

    Dans des déclarations à la presse, le procureur a indiqué que l’acte principal n’était pas vérifiable et que, de plus, il était déjà prescrit. Par conséquent, les personnes présumées n’ont pas été interrogées au cours de cette procédure et il n’y a donc pas eu de signalement de lancement ni de clôture de la procédure, a ajouté le procureur Hans Kornprobst. Il a en outre estimé qu’il n’y avait pas de « preuves suffisantes d’actes criminels concernant le cardinal Ratzinger, le cardinal Wetter et le vicaire général de l’époque, le P. Gerhard Gruber. »

    Le procureur Kornprobst a déclaré que les faits exposés, qui étaient d’ailleurs déjà connus, « ne permettent pas de déduire un comportement pénalement répréhensible », ajoutant que dans les autres cas, les preuves concrètes sont inexistantes ou ne sont que des rumeurs.

  • Un documentaire de Disney présente la discussion du pape François avec la génération Z sur les questions LGBTQ, l'avortement, etc.

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    De Peter Pinedo sur Catholic News Agency :

    Un documentaire de Disney présente la discussion du pape François avec la génération Z sur les questions LGBTQ, l'avortement, etc.

    21 mars 2023

    Disney sortira le 5 avril un nouveau documentaire intitulé "The Pope Answers", diffusant une longue conversation entre le pape François et 10 membres de la génération Z, discutant de la position de l'Église sur les questions LGBTQ+, l'avortement, les abus du clergé, le féminisme, et plus encore.

    Tourné à Rome et réalisé par les cinéastes espagnols de gauche Jordi Évole et Marius Sanchez, le documentaire est entièrement en espagnol et sera diffusé exclusivement sur Hulu aux États-Unis.

    La société de production d'Évole, Producciones del Barrio (Neighborhood Productions), est connue pour des documentaires tels que "Mr. Trump, Pardon the Interruption", qui étudie l'impact des politiques frontalières de Trump sur les communautés hispaniques, et "What You Give Me", qui explore le sens de la vie avec le musicien espagnol Pau Dones, aujourd'hui décédé.

    Évole est également connu pour avoir animé, réalisé et produit l'émission d'information espagnole "Salvados" ("Sauvés", 2008-2019), qui a suscité la controverse en raison de ses critiques et de son humour satirique à l'égard de l'Église catholique. Dans un épisode, Évole a visité le sanctuaire Torreciudad de l'Opus Dei et a été filmé en train de servir d'enfant de chœur à la messe.

    La bande-annonce de "Le pape répond", que vous pouvez regarder ici, montre une conversation informelle entre François et un petit groupe de jeunes qui discutent de certaines des positions les plus controversées de l'Église et de certains des problèmes les plus difficiles de la société.

    Parmi les questions posées par le pape :

    "Savez-vous ce qu'est une personne non binaire ?". 

    "Si je n'étais pas féministe, est-ce qu'il serait mieux d'être chrétien ?" 

    "Que faisons-nous de ces femmes [qui ont avorté], dans l'Église, en tant qu'institution ?"

    À la fin de la conversation, François dit : "J'ai beaucoup appris de vous, cela m'a fait beaucoup de bien et je vous remercie pour ce que vous avez fait."

    Dans un communiqué commun publié le 15 mars, les réalisateurs Évole et Sanchez ont déclaré que le documentaire représentait "une occasion unique de réunir deux mondes qui ne se touchent normalement pas, de voir l'une des personnes les plus influentes du monde dialoguer avec un groupe de jeunes adultes dont la vie heurte parfois de front les postulats de l'Église".

    Ce n'est pas la première fois qu'Évole travaille avec François. Certaines des déclarations les plus connues du pape sont issues d'entretiens avec Évole.

    Dans une interview de 2019 à l'émission "Salvados" d'Évole, François a clarifié la position de l'Église selon laquelle les "tendances homosexuelles ne sont pas un péché ... le péché est l'action, de la pensée, de la parole et de l'acte, avec liberté."

    En 2020, lors de l'émission "The Évole Thing" sur les pandémies, le pape a comparé le coronavirus à la nature "qui nous donne une secousse pour que nous prenions soin de la nature".

    "Il y a un dicton que vous connaissez sûrement : Dieu pardonne toujours, nous pardonnons de temps en temps, la nature ne pardonne jamais, les incendies, les inondations, les tremblements de terre", a-t-il déclaré.

    Lors d'un long entretien en tête-à-tête avec Évole en 2019, François est resté ferme sur sa position selon laquelle l'avortement ne peut jamais être acceptable à aucun moment, même en cas de viol. 

    François a déclaré à Évole qu'il pouvait comprendre le désespoir que la femme dans un tel scénario pouvait ressentir, mais qu'"il n'est pas licite d'éliminer une vie humaine pour résoudre un problème."

    Est-il permis d'engager quelqu'un pour éliminer [l'enfant] ?" a demandé le pape François.

    Peter Pinedo est correspondant de l'ANC à Washington. Diplômé de l'Université Franciscaine, Peter a travaillé auparavant pour Texas Right to Life. Il est premier lieutenant dans la réserve de l'armée américaine.

  • France : un père et une mère transgenres

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    France : Un père et une mère transgenres

    23 mars 2023

    Le mois dernier, une petite fille est née à l’hôpital Jacques-Cœur de Bourges de parents tous les deux transgenres. En effet, Mattéo, qui a accouché, est né femme et devenu homme à l’état civil. Victoire, de son côté, est née homme et devenue femme à l’état civil. Cette naissance serait une première en France (cf. Naissance au sein d’un « couple transgenre »). Le docteur Julien Cirier, chef du service de gynécologie-obstétrique et du pôle femme, mère, enfant de l’hôpital, explique dans un article publié dans le journal interne que « tout a été mis en œuvre “pour se rapprocher le plus possible d’une situation classique” ». « Il n’y avait pas de raison de faire une prise en charge différente. L’équipe a fait comme d’habitude », indique-t-il.

    Une transition suspendue

    Mattéo, « très fusionnel avec sa mère, témoin des souffrances qu’elle a subies à cause des hommes », pense que « ce traumatisme d’enfant l’a conduit à vouloir devenir un homme pour la protéger ». De son côté, Victoire affirme avoir « su “dès la naissance” ». Et, à l’âge de 16 ans, elle a « découvert la notion de transidentité, à travers les vidéos postées par une personne transgenre » à laquelle elle s’est « identifiée », raconte-t-elle.

    Mattéo et Victoire ont envisagé la PMA. Leur demande a été refusée par une clinique qui leur a expliqué ne pas pouvoir « mettre un homme enceint » (cf. « Homme enceint » : la campagne du Planning familial reçoit le soutien du gouvernement).

    Pour obtenir cette grossesse, ils ont suspendu leurs traitements hormonaux et Victoire a « temporairement renoncé aux interventions chirurgicales ». Elle compte désormais les planifier « pour achever sa transition ».

    Pas de congé maternité

    Mattéo est un homme à l’état civil. Pour la Sécurité sociale aussi. « Le dossier est toujours bloqué à la Sécu. Dès le début de ma grossesse, tout a été bloqué », indique-t-il, regrettant pourtant « qu’on ne lui ait pas accordé un congé de maternité ». Il a obtenu un congé de paternité.

    Après avoir lancé des démarches en juin dernier pour ce qui concerne l’état civil, l’extrait d’acte de naissance indique « simplement » que la petite fille est née de Victoire et Mattéo. Cependant, « une annotation concernant le changement de sexe est portée sur son acte de naissance intégral ». Victoire a demandé « qu’il soit bloqué et que l’on ne puisse plus jamais le consulter », expliquant en garder une copie pour le montrer à sa fille.

    Mais le livret de famille indique que Mattéo est la mère de l’enfant. « Ce qu’aucun des deux ne peut accepter. » Leur avocat a entamé des démarches.

    Source : Le Berry Républicain (23/03/2023)

  • La disparition des rituels traditionnels nous fait-elle passer à côté de quelque chose ? (Annelies Verlinden, Ministre de l'Intérieur)

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    D'Annelies Verlinden sur le site de Knack :

    La disparition des rituels traditionnels nous fait-elle passer à côté de quelque chose ?

    22 mars 2023

    Les rituels relient les gens, et le fait de vivre des rituels ensemble peut rendre une société plus proche et reconnaissable. Ils constituent ainsi une main tendue dans un monde en pleine mutation", a écrit la ministre de l'intérieur Annelies Verlinden (CD&V) en réponse au jeûne du Ramadan.

    Dans notre société moderne et sécularisée, de nombreux rituels et traditions anciens ont été relégués dans la sphère privée. Pas du jour au lendemain, mais progressivement. Ils ont été remplacés par des alternatives commerciales, souvent partagées avec enthousiasme sur les médias sociaux. Manquons-nous quelque chose lorsque les rituels traditionnels disparaissent, ou les alternatives sont-elles suffisantes ?

    Aujourd'hui, la communauté musulmane entame le Ramadan : un mois de jeûne et de réflexion. La même semaine, les chrétiens sont à mi-chemin du carême qui les mènera à Pâques. Deux périodes qui revêtent encore aujourd'hui une signification particulière pour de nombreuses personnes. Les deux communautés de foi partagent alors la prière, la charité et le jeûne, et font le lien entre le repentir et le pardon des péchés.

    Je ne sais pas combien de personnes participent au carême en silence ou non. J'en fais certainement partie, mais je ne sais pas toujours ce que font les gens autour de moi. Si vous annoncez que vous ne mangerez pas de viande pendant quarante jours ou que vous ne boirez pas d'alcool pendant tout le mois de février, vous êtes applaudi. Si vous dites aux gens que vous participez à un jeûne chrétien, un silence gênant s'ensuit souvent. Pourtant, toutes ces traditions peuvent être ramenées à une seule et même intention : se remettre en question et remettre en cause ses habitudes, sortir de sa zone de confort, faire un espace de réflexion et de purification, et partager cette expérience avec d'autres.

    Elle renvoie à une nécessité inhérente à l'être humain. Une nécessité qui, d'ailleurs, est accueillie avec empressement par les acteurs commerciaux. Ils proposent des solutions toutes faites au chercheur spirituel d'aujourd'hui. Le lieu de pèlerinage est peut-être déjà en train de changer : au lieu de Jérusalem, de la Cité du Vatican ou de Lourdes, c'est le mont Everest qui figure désormais sur la liste des choses à faire. Et ce, peut-être pour l'ultime selfie. Quarante jours de jeûne font place à OMAD et NOMAD tout au long de l'année : un repas par jour ou pas de repas du tout. Amazon compte plus de 10 000 livres sur le "jeûne intermittent" sur son étagère virtuelle.

    Alors que le jeûne n'apprend qu'à résister à la tentation de tout "dévorer" et de toujours opter pour la solution la plus facile ou la plus rapide. Prendre le temps de donner, de prier, de réduire ses dépenses. Car la "gratification instantanée" s'est entre-temps imposée partout. Et à en juger par le contenu des publicités, il semble qu'il s'agisse surtout de choses matérielles. La société de livraison de turbo Gorillas, par exemple, se vante que toutes vos courses seront à votre porte dans les 10 minutes suivant votre commande. Le manque réel demeure, mais le désir à court terme est satisfait.

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  • Le représentant du Saint-Siège à l'ONU : "Un chrétien sur sept souffre de persécution aujourd'hui"

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    De Vatican News :

    Un chrétien sur sept victime de persécution, clame le Saint-Siège à l'ONU

    «La violence et les mesures répressives se sont intensifiées ces dernières années. Les croyants se voient souvent refuser le droit d'exprimer et de pratiquer leur foi, même lorsque cela ne met pas en danger la sécurité publique ou ne viole pas les droits d'autrui», a indiqué l’Observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies à Genève lors de la 52e session du Conseil des Droits de l'homme.

    Un chrétien sur sept souffre de persécution aujourd'hui. C'est ce qu'a déclaré  le représentant du Saint-Siège auprès des Nations Unies et d'autres Organisations Internationales à Genève, Mgr Fortunatus Nwachukwu qui vient d’être nommé par le Pape, secrétaire du dicastère pour l'Évangélisation, Section pour la première évangélisation et les nouvelles Églises particulières. Dans son discours prononcé à l’occasion de la 52e session du Conseil des Droits de l'homme des Nations Unies, le nonce a souhaité attirer l'attention de la communauté internationale sur «la situation de nombreux individus et communautés qui souffrent de persécutions en raison de leurs croyances religieuses». La paix exige aussi la reconnaissance universelle de la liberté religieuse, a poursuivi le prélat en citant le Pape. «Il est inquiétant que des personnes soient persécutées simplement parce qu'elles professent publiquement leur foi et que, dans de nombreux pays, la liberté religieuse soit restreinte». Selon lui, environ un tiers de la population mondiale vivrait dans ces conditions.

    Renforcement des mesures répressives et abus

    Ces dernières années, ajoute-t-il, une intensification des mesures répressives et des abus, y compris de la part des autorités nationales, a été remarquée à l'encontre des minorités religieuses dans de nombreux pays du monde. «Les croyants se voient souvent refuser le droit d'exprimer et de pratiquer leur foi, même lorsque cela ne met pas en danger la sécurité publique ou ne viole pas les droits d'autres groupes ou individus». En outre, il alerte sur la profanation et la destruction de lieux de culte et de sites religieux, ainsi que sur les attaques violentes contre les chefs religieux, «elles se sont récemment intensifiées et deviennent de plus en plus courantes, ce qui est effrayant».

    Une discrimination subtile et insidieuse

    Au nom du Saint-Siège, le diplomate s’inquiète de voir que «derrière une façade de tolérance et d'inclusion», une discrimination est perpétrée de manière «plus subtile et insidieuse» sur les croyants. «Dans un nombre croissant de pays, nous assistons à l'imposition de diverses formes de censures qui réduisent la possibilité d'exprimer ses croyances publiquement et politiquement, sous prétexte d'éviter d'offenser les sensibilités des autres», et ainsi, poursuit Mgr Fortunatus Nwachukwu, «on perd beaucoup d'espace pour un dialogue sain et même pour un discours public. Au fur et à mesure que cet espace diminue, notre capacité à exprimer le droit fondamental à la liberté religieuse, ainsi que la liberté de pensée et de conscience, qui sont également une condition préalable indispensable pour parvenir à la paix et à la construction d'une société juste, diminue également».

    Violence également dans les pays où les croyants ne sont pas des minorités

    Rappelant certains appels du Pape, le nonce a souligné qu’il est impossible d’ignorer le fait que la violence et les actes de discrimination contre les chrétiens, augmentent même dans les pays où ils ne sont pas minoritaires. La liberté religieuse y est également menacée «lorsque les croyants voient leur capacité à exprimer leurs convictions dans la vie de la société restreinte au nom d'une conception erronée de l'inclusion. La liberté religieuse, qui ne se réduit pas à la liberté de culte, est l'une des conditions minimales d'un mode de vie digne», a rappelé le prélat. Et de conclure, en affirmant que «les gouvernements ont le devoir de protéger ce droit et de veiller à ce que toute personne, d'une manière compatible avec le bien commun, jouisse de la possibilité d'agir selon sa conscience, y compris dans la sphère publique et dans l'exercice de sa profession de foi».

  • Le Vatican reste largement silencieux alors que la Chine oblige les catholiques à "s'adapter à la société socialiste"

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    Le Vatican reste largement silencieux alors que la Chine oblige les catholiques à "s'adapter à la société socialiste"

    Depuis de nombreuses années, des voix bien informées mettent en garde le Vatican contre les dangers de la sinisation.

    20 mars 2023

    Alors que le Parti communiste chinois continue d'appliquer son programme de sinisation, imposant des contrôles de plus en plus stricts sur les religions et les cooptant pour promouvoir la doctrine marxiste, le Vatican reste largement silencieux en dépit de l'incompatibilité totale de ce programme avec la foi catholique.

    Dans un discours prononcé le 5 mars à l'occasion de l'ouverture du Congrès national du peuple chinois, le Premier ministre chinois sortant Li Keqiang s'est vanté de l'ampleur de la sinisation des religions, affirmant qu'elle avait été réalisée "progressivement" et soulignant la nécessité pour le PCC de "guider activement les religions pour qu'elles s'adaptent à la société socialiste".

    L'objectif global de la sinisation est l'acculturation et l'assimilation forcées de la culture communiste chinoise dans la société - un programme qui a conduit à la persécution brutale des Ouïghours islamiques dans la province chinoise du Xinjiang, ainsi que des minorités dans d'autres régions telles que le Tibet et la Mongolie intérieure.

    Dans le même temps, les autorités de la province du Henan, dans le centre-nord de la Chine, qui compte le pourcentage le plus élevé de chrétiens dans le pays, ont mis en œuvre le programme de sinisation avec zèle, obligeant tous les fidèles à s'inscrire pour pratiquer leur culte dans des églises, des mosquées ou des temples bouddhistes. 

    Par le biais d'une application téléphonique créée par le gouvernement, les croyants doivent fournir des informations personnelles telles que leur nom, leur numéro de téléphone, les détails de leur carte d'identité, leur résidence permanente, leur profession et leur date de naissance, a rapporté Asia News le 8 mars. 

    Dans le même temps, les organismes publics qui représentent ostensiblement les intérêts de l'Église catholique et d'autres intérêts de la société civile ne sont qu'une couverture pour approuver sans discussion une telle politique, estiment les observateurs de la Chine. 

    Le président chinois Xi Jinping, qui a fêté le 14 mars son dixième anniversaire en tant que secrétaire général du PCC, continue de consolider son pouvoir et celui du parti communiste chinois. Il reste également "pleinement engagé dans la sinisation de toute la société civile, en particulier des groupes religieux", a déclaré Nina Shea, maître de conférences et directrice du Centre pour la liberté religieuse de l'Institut Hudson. 

    "Le PCC suit le modèle soviétique des années 1970 et 1980 de répression des églises par la surveillance, la cooptation, la réglementation et l'endoctrinement", a déclaré Mme Shea au Register. "L'objectif est de mettre fin aux croyances et aux enseignements catholiques et chrétiens tout en conservant leurs formes publiques afin de dissimuler la répression et de mieux infiltrer l'Église et ses enseignements. 

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  • Synode allemand : Müller et Burke demandent des sanctions contre l'hérésie

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    De Luisella Scrosati sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Synode allemand : Müller et Burke demandent des sanctions contre l'hérésie

    21-03-2023

    Les évêques qui ont approuvé de graves erreurs doctrinales, y compris la bénédiction des couples homosexuels et des personnes divorcées-remariées, doivent subir des sanctions s'ils ne se repentent pas. C'est ce que demandent les cardinaux Müller et Burke sur la base du droit canon. Mais Rome défend une ligne très différente.

    Que faire des évêques allemands qui ont approuvé, entre autres, la bénédiction des couples homosexuels et des couples divorcés-remariés ? Le cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, interviewé par Raymond Arroyo lors de l'émission The World Over (ici à partir de la minute 33:36), ne semble pas connaître d'hésitation particulière : "Ceux qui vont directement à l'encontre de la doctrine catholique [...] doivent subir un procès, être condamnés et démis de leurs fonctions, s'ils ne reviennent pas à la raison et n'acceptent pas la doctrine catholique". Il est en effet clair, a répété Mgr Müller, que "la majorité des évêques a voté explicitement contre la doctrine révélée". En effet, le cardinal allemand a expliqué qu'au commencement, Dieu a béni l'homme et la femme pour qu'ils soient féconds (cf. Gn 1, 27-28).

    Ce "au commencement" n'a pas une valeur simplement chronologique, mais indique le commencement, l''archè' primordiale qui donne sens à toutes les dérivations ultérieures. L'Église ne fait que poursuivre cette bénédiction divine. Celui qui s'arroge le droit de bénir des situations objectivement pécheresses, non seulement s'éloigne de l'ordre voulu par Dieu, mais, dit le cardinal, commet un acte "blasphématoire".

    Les sanctions mentionnées par Mgr Müller sont clairement prévues par le Code de droit canonique en cas d'actes ou de déclarations hérétiques ou en tout cas contraires à ce que l'Église enseigne comme doctrine définitive, comme l'a également expliqué il y a quelques jours l'évêque de Springfield (Illinois), Mgr Thomas Paprocki (voir ici).

    Le cardinal Raymond Burke (ici à partir de la minute 14:33), ancien préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, confirme à son tour : "Dans le cas de la bénédiction des couples de même sexe, nous sommes confrontés à un enseignement immuable de l'Église" qui est directement contredit, tombant ainsi sous le coup des canons du droit canonique qui punissent ceux qui enseignent des hérésies et nient l'enseignement de l'Église. "Il s'agit de crimes, de péchés contre le Christ et de la nature la plus grave [...]. Le droit canonique prévoit des sanctions appropriées". Mgr Burke s'est inquiété de la projection du synode allemand sur l'Église universelle : "Ce qui se passe dans le synode en Allemagne est une anticipation de ce qui se passera pendant le synode sur la synodalité. Ce poison menace de se répandre dans toute l'Église et, par conséquent, "doit être arrêté".

    La ligne que Rome entend suivre semble bien différente. La réponse du Secrétaire d'Etat du Vatican, le Cardinal Pietro Parolin, aux décisions de la Voie synodale allemande n'est certainement pas rassurante. En effet, Parolin s'est contenté d'annoncer la poursuite du dialogue et de faire une remarque sans réelle substance : "Une seule Eglise ne peut pas prendre une telle décision qui concerne l'Eglise universelle. Il faut du temps pour le dialogue". Il a ajouté : "Il y a toujours eu des positions différentes, parfois contradictoires, dans l'Église. Maintenant, tout cela va se rejoindre sur le chemin synodal". Comme pour dire que "l'Eglise universelle", lors de l'Assemblée générale ordinaire d'octobre prochain, pourrait légitimement libérer des pratiques et des positions contraires à l'enseignement constant de l'Eglise.

    La position de Parolin semble d'ailleurs suivre celle du Pape, qui avait mis en cause non pas le contenu, mais le modèle trop "élitiste" et périphérique du Synode allemand, l'appelant à s'intégrer dans l'Église. Tout le problème semble donc être de ne pas faire des catastrophes tout seul, mais tous ensemble. C'est pourquoi le cardinal italien a salué comme un signe positif la décision de l'Église allemande d'attendre 2026 pour offrir aux couples irréguliers la bénédiction de l'Église. Dommage, cependant, que les choses ne se passent pas exactement comme cela. En effet, le 10 mars, interviewé par la ZDF, le président de la Conférence épiscopale allemande, Mgr Georg Bätzing, avait déjà souligné que "la pratique de cette bénédiction existe déjà. Nous voulons la mettre en lumière. Cela signifie que nous, évêques, prenons position et disons : il est bon que nous le fassions. Ce qui est bon dans la relation d'un couple peut aussi recevoir la bénédiction de Dieu. Ce n'est qu'une conséquence logique". En substance, jusqu'en 2026, les bénédictions accordées aux couples irréguliers peuvent se poursuivre sans perturbation, mais toujours sans aucune officialité ; parce que l'on bénit ce qui est bon dans une relation, en prétendant qu'il n'y a pas de péchés graves sous-jacents à cette relation.

    Face à l'objection selon laquelle le pape ne serait peut-être pas d'accord, Mgr Bätzing n'a pas changé d'avis : "Il faut dire que nous pouvons et allons mettre en œuvre de nombreuses choses dans notre pays, parce que c'est conforme à la loi [...]. Nous avons décidé aujourd'hui de bénir ecclésialement les couples qui ne sont pas mariés dans l'Église : les couples de même sexe, les couples divorcés et remariés, les couples qui demandent une bénédiction. C'est quelque chose que nous faisons ici". Point. Après avoir répété une fois de plus que, quoi que dise Rome ou que décide le prochain synode, "nous le mettrons en pratique ici", au motif théologique qu'il a été décidé par plus de deux tiers des votants au synode allemand (dont deux tiers des évêques), Mgr Bätzing s'appuie sur la pratique déjà établie de l'Église belge et sur une supposée autorisation informelle du pape François : "Nous avons entendu aujourd'hui [lors de la cinquième assemblée synodale, ndlr] de la part de l'Église belge une déclaration sur la bénédiction des couples qui ne sont pas mariés dans l'Église. d.a.] l'Église belge nous a dit qu'elle le mettait déjà en pratique là aussi et que c'était déjà convenu avec Rome".

    Il ne faudrait surtout pas que le pape commence à discriminer les évêques sur la base de leur nationalité.