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Témoignages - Page 8

  • Ce que les martyrs espagnols enseignent aux prêtres d'aujourd'hui

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    D'Aurelio Porfiri sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Ce que les martyrs espagnols enseignent aux prêtres d'aujourd'hui

    6-11-2021

    Aujourd'hui, l'Espagne se souvient des martyrs de sa guerre civile (1936-39), qui ont été martyrisés au mépris de leur foi chrétienne. Beaucoup d'entre eux étaient des prêtres. Leur sacrifice nous fait réfléchir à l'importance du sacerdoce et à la manière dont sa dignité doit être défendue, même au prix de sa propre vie. Pourtant, aujourd'hui, les pays ayant une longue tradition chrétienne voient le nombre de prêtres diminuer régulièrement, car en Occident, le sacerdoce n'est plus considéré comme une voie d'avenir.

    Aujourd'hui, l'Espagne se souvient des martyrs de la persécution entre 1931 et 1939, et particulièrement pendant la guerre civile (1936-39), ceux qui, au mépris de leur foi chrétienne, ont été martyrisés. En 2019, nous avions 11 saints, 1889 bénis et de nombreux serviteurs de Dieu. Un tribut héroïque de sang, de nombreuses histoires qui nous racontent l'immense tragédie qu'a été cet événement historique aussi pour l'Église catholique, dans lequel il y a cependant le paradoxe que Tertullien nous enseigne, à savoir que le sang des martyrs est la semence de nouveaux chrétiens. En effet, ces frères et sœurs nous montrent un exemple héroïque de la manière dont la foi est exigeante et demande une adhésion totale, jusqu'à verser le sang si nécessaire.

    Nombre de ces martyrs étaient des prêtres, des séminaristes, des religieux et des religieuses. Selon un calcul, plus de 6800 personnes ont été martyrisées parmi les consacrés (y compris ceux qui n'ont pas encore été élevés à l'honneur des autels), un nombre énorme qui correspond à une partie significative des forces religieuses espagnoles de l'époque. Bien sûr, il y avait aussi beaucoup de laïcs dans ce groupe, mais le fait de se concentrer sur les consacrés permet de réfléchir à la valeur et à l'importance du sacerdoce et à la manière dont il faut défendre sa dignité, même au prix de sa propre vie. C'est ce que les martyrs espagnols nous enseignent, et c'est ce qu'ils enseignent aux prêtres du monde entier. 

    Et pourtant, si nous regardons les statistiques, nous devrions nous inquiéter du fait que les pays d'ancienne tradition chrétienne voient le nombre de prêtres diminuer constamment : "En ce qui concerne le nombre de prêtres, c'est encore une fois l'Europe (-2 608) qui a connu une diminution constante, suivie par l'Amérique (-690) et l'Océanie (-69). Des augmentations ont été enregistrées en Afrique (+1.649) et en Asie (+1.989)". (Eliana Ruggiero, AGI, sur des données statistiques fournies par l'agence Fides). Nous nous consolons en disant qu'au niveau mondial, il y a une croissance en pourcentage des catholiques, mais en réalité, il faut interpréter cette croissance comme étant probablement due à la croissance de la population mondiale. Et cette croissance rend encore plus inquiétant le déclin statistique qui se poursuit depuis des années. On pourrait s'interroger sur la croissance en Afrique et en Asie, mais ce n'est probablement pas le lieu.

    Demandons-nous pourquoi, en Occident aujourd'hui, le sacerdoce n'est plus considéré comme une voie d'avenir. Se pourrait-il que la sécularisation du clergé et la cléricalisation des laïcs y aient contribué ? Il y a quelques années, un archevêque a déclaré que le Concile Vatican II avait contribué à montrer le prêtre non seulement comme un fonctionnaire du sacré. Mais n'est-ce pas là sa tâche principale ? En perdant cela, ne renonceraient-ils pas à leur identité la plus profonde, qui se manifeste dans le port de l'habit ecclésiastique, dans une vie de prière, et surtout dans la sauvegarde de la dignité de la liturgie ? On est prêtre pour toujours, précisément parce que le caractère fondamental du sacerdoce ordonne les gens au Christ et doit toujours être un appel à Lui.

    Les martyrs espagnols nous enseignent qu'il y a quelque chose de plus grand que notre vie, il y a la reconnaissance de notre dignité de chrétiens, comme nous l'a également enseigné saint Léon le Grand, et savoir la défendre, dans le cadre de sa vocation, jusqu'au bout.

  • "Laissez-moi être une laïque. Sans plus. Ni prêtresse, ni diaconesse, ni membre votant d’un synode…"

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    De didoc.be :

    Laissez-moi être une laïque en paix

    31 octobre 2024

    Je ne veux pas être autre chose qu’une laïque parce que c’est ce que Dieu m’a demandé. Et s’Il le dit, pourquoi quelqu’un viendrait-il exiger que je revendique une autre place ?

    Laissez-moi être une laïque. Sans plus. Ni prêtresse, ni diaconesse, ni membre votant d’un synode… Laïque. Comme les femmes au pied de la Croix, qui avaient les yeux fixés sur le Christ, et pas sur les clés du Royaume qui tintaient au moment où saint Pierre s’enfuyait.

    Laissez-moi être une laïque en paix. Non pas parce que je manque d’ambition, non pas parce que je pense que les hommes sont plus aptes à gouverner l’Église ou parce que je pense que nous, les femmes, devrions nous enfermer. Je ne veux pas être autre chose qu’une laïque parce que c’est ce que Dieu m’a demandé. Et s’Il le dit, pourquoi quelqu’un viendrait-il exiger que je revendique une autre place ?

    La malchance d’être une femme laïque

    À l’église, je vois beaucoup de gens montrer du doigt une tache noire sur la nappe blanche. Mais je suis toute surprise quand je réalise que ce sont eux qui ont les doigts sales. Ils créent le problème et accusent ensuite la nappe et le monde entier d’être à l’origine de la saleté.

    Une femme est-elle inférieure parce qu’elle ne peut pas être ordonnée prêtre ? Qui a dit cela ? Le Christ n’est-il pas apparu en premier aux femmes après sa résurrection ? Oui, les apôtres ont le pouvoir de chasser les démons et de pardonner les péchés (je ne serai pas celle qui dira que ce n’est pas cool) mais ce sont elles qui ont été les premiers témoins de la résurrection.

    Le problème, c’est qu’on veut toujours « quantifier » les vocations. Cela me rappelle les bagarres entre petits frères et petites sœurs parce que maman a donné au petit Paul une part de gâteau plus grande d’un millimètre. Maman ne te déteste pas, Pierrot, respire.

    Certains courants qui passent leurs journées à revendiquer des droits nous ont convaincus que la vie de l’Église peut aussi être mesurée. Ils veulent me convaincre que l’Église me trompe, qu’elle m’enferme dans mon rôle de laïque parce qu’elle ne veut pas ce qu’il y a de mieux pour moi. Tu as de la chance si tu peux monter d’un échelon et devenir une religieuse consacrée, mais être laïque… Quelle malchance !

    Juste une mesure

    Et comment puis-je t’expliquer que j’aime être laïque ? Que je ne pense vraiment pas qu’on m’ait enfermée, et que je crois que ma vocation ne m’est pas imposée par l’Église, que ma vocation est un don de Dieu. Essaie de le mesurer toi-même si tu veux, parce que je ne peux ni ne veux le faire.

    La seule mesure qu’un catholique devrait connaître est celle de la Croix. Peut-être n’ai-je pas besoin de chercher à savoir si, en tant que femme, je pourrais être ordonnée prêtre, mais de savoir plus profondément comment je peux servir au mieux le Christ, au sein de son Église, dans mon rôle de laïque. Peut-être n’ai-je pas besoin de me battre pour ce prétendu millimètre supplémentaire. Peut-être que ce que je dois faire, c’est reconnaître que l’Église est une Mère qui en sait plus que moi. Et je dis bien l’Église dans son ensemble, sans la réduire à un seul pape, à un collège de cardinaux ou à une époque.

    Cela ne veut pas dire qu’il n’y ait pas de tâches dans lesquelles il faut avancer, de rôles à mieux reconnaître ou d’enseignements à approfondir. Il serait absurde de penser que nous comprenons déjà toute la richesse de l’Église instituée par le Christ, qu’il n’y a pas de domaines à améliorer. Là n’est pas la question.

    Laissez-moi être une laïque en paix. Je ne veux pas de ce complexe d’infériorité qui me ferait penser que ma vocation a moins de valeur. Je ne veux pas de ce complexe de supériorité qui me ferait penser que j’en sais tellement plus que toute la sagesse du Magistère de l’Église. Laissez-moi être une laïque. Et si vous tenez absolument à mesurer les vocations, comparez-les uniquement et exclusivement à la Croix. Peut-être que sur le Calvaire, nous nous rendrons compte que notre problème n’est pas le manque de droits, mais le manque d’amour.

    Paloma López Campos est rédactrice de la revue Omnes. Source : https://www.omnesmag.com/firmas/dejadme-ser-laica-en-paz-firma/. Ce texte a été traduit de l’espagnol par Stéphane Seminckx.

  • Quand une ex-femen s'excuse auprès des catholiques

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    Du site de Famille Chrétienne :

    Marguerite Stern, ex-Femen : « Pourquoi je m’excuse auprès des catholiques »

    Marguerite Stern, ex-Femen : « Pourquoi je m’excuse auprès des catholiques »

    J’ai été activiste Femen de 2012 à 2015. Durant ces années, j’ai mené plusieurs actions contre l’Église catholique, notamment lors d’une campagne en faveur du mariage gay. C’était il y a onze ans. Aujourd’hui, mes convictions et ma sensibilité ont évolué. Je veux vous expliquer pourquoi, et je veux m’excuser auprès des catholiques.

    Cela fait bientôt cinq ans que j’exprime mon opposition face à l’idéologie transgenre. Au début, je militais contre des choses basiques, comme la présence d’hommes dans les sports des femmes. Et puis j’ai creusé le sujet et j’ai compris qu’au-delà du danger pour les femmes et les enfants, le transgenrisme représente une menace civilisationnelle. Le transgenrisme ne crée pas, il détruit. Il prône la destruction des corps, le non-respect du vivant, l’abolition des différences entre femmes et hommes, la destruction de notre innéité, et de la culture qui nous unit. Il relève de la pulsion de mort et de la haine de soi.

    Au lendemain de l'incendie de Notre-Dame, « je suis allée pleurer dans une église »

    En attaquant la religion catholique, je me demande si je n’étais pas moi aussi dans une logique de destruction et de haine de soi. Bien que non croyante, je suis baptisée, j’ai fait ma première communion, et surtout, j’ai grandi dans un pays dont l’histoire, l’architecture et les mœurs ont été façonnés par l'Église. Rejeter cela, entrer dans Notre-Dame de Paris en hurlant, était une façon d’abîmer une partie de la France, c’est-à-dire une partie de moi-même. À 22 ans, je ne m’en rendais pas compte. Pourtant, cette cathédrale, je l’aimais ; je me souviens qu’au lendemain de son incendie, je suis allée pleurer dans une église. Mais il arrive que l’on aime mal.

    Mon opposition au transgenrisme m’a rendue patriote. Quand la quasi-totalité de mon entourage m’a rejetée à cause de mes prises de position, j’ai réalisé que mon pays était mon seul ancrage profond, et qu’il est aujourd’hui en danger, dilué dans la mondialisation et défiguré par l’immigration de masse. Ça m’a rendue conservatrice. J’ai réalisé qu’il fallait absolument qu’on sauve ce qu’il nous reste, qu’on ne pouvait pas tout recréer en permanence et rejeter le passé sous prétexte qu’il est imparfait. La France est un pays catholique. Elle doit le rester, et pour cela, nous devons continuer à faire vivre ses rites.

    Il y a quelques semaines, un ami m’a emmenée à la messe pour Philippine : “Il faut célébrer ses morts”. Devant la beauté de la cathédrale, des chants, de la cérémonie, je me sentais appartenir à une grande civilisation. L’Abbé Grosjean a répété plusieurs fois que les non-croyants étaient parfaitement à leur place ici. Je me suis dit qu'on n'entendrait jamais ça dans une mosquée. Bien sûr, rien ne ramènera Philippine, et rien ne sera réparé. Mais c’était prendre soin du royaume des vivants, que d’accomplir ce dernier rite autour de celle qui venait de rejoindre celui des morts.

    Les rites nous rassemblent, ils apaisent, parfois réparent, et régulent nos émotions, ils nous ancrent dans le présent en nous rappelant ce qui nous a précédé. Le “vivre-ensemble” est une notion théorique, les rites sont une de leur application dans le réel. Bon nombre des nôtres reposent sur l’Église catholique, et même les incroyants devraient se battre pour les préserver. Et puis il y a autre chose : il y a ce qui nous dépasse. Les clochers qui nous surplombent et qui habillent nos paysages sonores. La grandeur des édifices. L’émerveillement en entrant dans une église. La beauté. Et la foi des croyants. Je suis désolée d’avoir piétiné cela.

    « Si le blasphème est légal, il n’est pas toujours moral »

    En creusant le sujet trans, j’ai compris que le transgenrisme était un projet transhumaniste, où l’être humain se comporte comme son propre créateur. Cela m'effraie, car que fait-on de l’inconnu, du mystère, de l’enchantement, de ce qui nous dépasse ? Cela m’effraie car je crois que l’être humain doit rester à sa place de créature et non de créateur. Sans croire en dieu, sur certains points, j’arrive finalement aux mêmes conclusions que les catholiques.

    Alors voilà, en accord avec la loi de 1905, j’estime toujours que le blasphème est un droit qui doit être protégé. Si l’État ne reconnaît aucune religion, alors il doit être possible de critiquer, voire de se moquer d’une institution religieuse au même titre que d’une institution politique. Mais si le blasphème est légal, il n’est pas toujours moral.

    C’est à la mode actuellement, de dénigrer les catholiques, et de les faire passer pour des idiots vieille-France, insuffisamment branchés pour mériter le statut d’être humain. Par le passé, j’ai utilisé ce climat pour agir de façon immorale, tout en participant à le renforcer. Je présente de sincères excuses pour cela.

  • Inde : les chrétiens protestent contre la montée des persécutions

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    De Nirmala Carvalho sur Crux Now

    Les chrétiens en Inde protestent contre la montée des persécutions

    MUMBAI – Des dirigeants de diverses confessions chrétiennes se sont rassemblés pour une manifestation de masse à New Delhi, la capitale nationale, le 26 octobre, pour protester contre ce qu'ils décrivent comme une tendance croissante au harcèlement, à la persécution et à la violence dirigés contre la minorité chrétienne du pays.

    Les organisateurs ont déclaré que le rassemblement avait pour but d'attirer l'attention sur une vague généralisée d'attaques contre les dirigeants d'église, les pasteurs, les religieuses, les directeurs d'école et les enseignants, les médecins et les infirmières, ainsi que d'autres membres de la communauté.

    De nombreux observateurs affirment que le harcèlement des minorités religieuses en Inde, en particulier des musulmans et des chrétiens, a augmenté depuis l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Narendra Modi en 2014, dont la base électorale se trouve parmi les mouvements nationalistes hindous de droite.

    Lors d’une conférence de presse au Press Club of India le 24 octobre, deux jours avant la manifestation, les dirigeants communautaires et les militants ont décrit ce qu’ils décrivent comme une menace réelle et croissante. Selon les données recueillies par le United Christian Forum (UCF), « 585 incidents visant des chrétiens ont été enregistrés jusqu’à présent cette année jusqu’en septembre », a déclaré Michael William, président du groupe.

    Le 13 octobre, par exemple, un incident s’est produit à Sultanpur, dans l’Uttar Pradesh, où la police a perturbé une réunion de prière chrétienne après qu’une plainte a été déposée par Sarvesh Singh, le président d’un mouvement nationaliste hindou.

    Singh, qui est également associé à un groupe connu pour ses actions de vigilance sous prétexte de « protection des vaches », a accusé les chrétiens présents au rassemblement de se livrer à des conversions. En réponse, la police a arrêté un couple et détenu plusieurs participants. Des observateurs chrétiens ont déclaré que la police avait fait preuve de partialité envers les accusations du plaignant sans aucune enquête préalable.

    Bien que les agresseurs aient été remis à la police, les observateurs estiment que leur audace reflète la conviction qu'ils sont à l'abri des conséquences judiciaires, d'autant plus que les incidents de cette nature sont rarement suivis d'une action vigoureuse de la part des forces de l'ordre. Au lieu de protéger les victimes, l'accent est souvent mis sur les enquêtes concernant les allégations de conversion sans fondement, ce qui rend les chrétiens vulnérables aux attaques répétées.

    Quatre jours plus tard, le 17 octobre, à Dhamtari, une famille chrétienne souhaitant enterrer un proche décédé s'est heurtée à la résistance des radicaux hindous qui ont protesté, arguant que les chrétiens ne devraient pas avoir le droit d'utiliser le cimetière du village, malgré le fait que les chrétiens vivent dans le village depuis des générations.

    Les extrémistes ont exigé que le corps soit enterré hors des limites du village, et ce n'est qu'après l'intervention de l'administration locale que l'enterrement a pu avoir lieu. Cependant, la famille a dû céder aux exigences des extrémistes et enterrer le défunt hors du village.

    Le même jour, à Saharsa, dans l'État du Bihar, au nord-est du pays, des militants hindous accompagnés de la police locale ont perturbé une réunion de prière chrétienne, confisquant des objets religieux, dont des bibles et d'autres ouvrages chrétiens. Un pasteur a également été arrêté.

    Trois jours plus tard, à Amethi, dans l'État de l'Uttar Pradesh, la police a effectué une descente au domicile d'une famille chrétienne après que des villageois se soient plaints de prétendues conversions religieuses qui auraient lieu sous couvert de réunions de prière. La descente du 20 octobre, fondée sur des allégations non vérifiées, a abouti à l'arrestation de trois membres de la famille.

    L'archevêque Peter Machado de Bangalore, qui est également président de la Conférence épiscopale catholique régionale du Karnataka (KRCBC), a déclaré à Crux : « Je suis conscient des attaques ouvertes et secrètes contre les chrétiens dans de nombreuses régions de notre pays, en particulier au Chattisgarh et dans l'Uttar Pradesh. »

    « Les attaques et les persécutions ne se limitent plus aux seuls facteurs religieux, mais s’étendent également aux institutions sociales et éducatives, ainsi qu’aux cimetières, etc. », a déclaré Machado. « L’intolérance, la discrimination et les discours de haine sont douloureux. Le silence et, parfois, la complicité de l’appareil gouvernemental sont déconcertants. »

    « D’un côté, l’Inde souhaite se présenter comme un pays tourné vers l’avenir et doté de la plus grande démocratie, mais d’un autre côté, avec les restrictions imposées aux citoyens en matière de liberté de croyance et de religion, nous régressons en tant que nation arriérée », a déclaré Machado.

    « Penser que douze États ont adopté des lois sur la liberté de religion, qui sont en fait des lois anti-conversion, en contradiction avec les dispositions constitutionnelles, témoigne d’une mentalité plus déplorable que la mentalité coloniale », a-t-il déclaré. « Le fait que même le Karnataka, l’un des États les plus développés de l’Inde, persiste à appliquer une loi anti-conversion votée par le régime précédent montre que le développement économique n’a rien à voir avec les libertés constitutionnelles. »

    « Que Dieu bénisse notre pays », a déclaré Machado. « Je prie avec les mots du poète national Rabindra Nath Tagore : « Au ciel de la liberté, mon Père, que mon pays s'élève. »

  • Le treizième pèlerinage Ad Petri Sedem a rassemblé un grand nombre de fidèles à Rome du 25 au 27 octobre

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Pèlerinage Ad Petri Sedem : Un souffle de tradition au cœur de Rome

    29 octobre 2024
     

    Chaque année depuis 2012, pendant trois jours de pèlerinage, des représentants de communautés catholiques rassemblent à Rome des fidèles, prêtres et religieux du monde entier, désireux de participer à la nouvelle évangélisation à travers la messe tridentine.

    En plein achèvement du dernier synode sur la synodalité, le treizième pèlerinage Ad Petri Sedem a rassemblé un nombre croissant de fidèles à Rome du 25 au 27 octobre 2024. Le vendredi, les pèlerins se sont réunis à Sainte-Marie-des-Martyrs (Panthéon) pour des Vêpres solennelles. Le samedi, après une adoration eucharistique et une procession vers Saint-Pierre, une messe pontificale solennelle a été célébrée à l’autel de la Chaire dans la basilique Saint-Pierre. Le pèlerinage s’est achevé le dimanche, jour de la fête du Christ-Roi, par une messe d’action de grâce.

    Le pèlerinage, qui attire chaque année un public de plus en plus large, a vu la participation de plus de 550 fidèles lors du Salut au Saint-Sacrement, selon les autorités de sécurité de la basilique. Ce succès témoigne des bonnes relations établies avec les responsables du lieu, essentielles dans un contexte où les messes traditionnelles à Saint-Pierre n’ont pas pu être célébrées depuis 2022.

    La messe du dimanche à l’église de la Trinité des Pèlerins, paroisse de la Fraternité Saint Pierre, a également attiré plus de 350 personnes, posant la question d’une éventuelle nécessité d’un espace plus grand pour les futures célébrations.

    Une diversité internationale au service de la tradition

    Le pèlerinage a vu une affluence de participants venus du monde entier, notamment des États-Unis, du Chili, et de divers pays asiatiques, signalant un intérêt croissant pour la messe traditionnelle. La présence significative de jeunes pèlerins, tant en famille que seuls, témoigne d’une quête de sens et d’authenticité dans la liturgie. Cette pluralité de nationalités et de cultures se reflétait également dans la diversité des participants.

    Les membres des principaux instituts traditionnels étaient bien représentés, et des prêtres de différents diocèses du monde entier ont également répondu présents.

    Un pèlerinage qui s’ancre dans la tradition

    Le pèlerinage Ad Petri Sedem s’affirme comme un moment fort pour les fidèles qui cherchent à affirmer leur foi dans un contexte ecclésial complexe. Les pèlerins se retrouveront l’année prochaine, dans un contexte jubilaire, promettant une nouvelle célébration de la foi et de l’héritage liturgique.

  • Lumière sur l'occultisme (KTO)

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    Médiumnité, soins énergétiques, tirage de cartes : les pratiques occultes ont le vent en poupe.

    Les salons de la voyance, les cabinets de consultation privés ne désemplissent pas et l'on constate un véritable engouement des jeunes sur les réseaux sociaux. Si la baisse de l'influence chrétienne dans la société en est une des causes, elle n'est pas la seule.

    Pourquoi un tel succès ? Pour quelles raisons l'Église met-elle en garde contre ces pratiques ? Quels sont les pièges de l'occultisme ? Comment s'en sortir ?

    Pour répondre à ces questions, la réalisatrice Cecylia Rançon donne la parole non seulement à des experts de l'occultisme, comme le prêtre exorciste Dominique Auzenet, l'ancien adepte des sciences ésotériques, le Père Jean-Christophe Thibaut ou le théologien Pascal Ide, dont les propos nuancés apportent une véritable originalité à ce film, mais aussi à d'anciens adeptes qui ont réussi à s'en sortir.

    L'attraction pour les ténèbres présente de véritables dangers, mais il existedes contrefeux... allumés à la vraie Lumière.

    Lumière sur l'occultisme - Une coproduction KTO/ELLIS FILMS 2024 - Réalisée par Cecylia Rançon

  • Soyons comme les prophètes qui disent ce que Dieu leur fait voir (homélie du 30e dimanche)

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    De l'abbé Christophe Cossement sur son blog :

    Solidaires de ceux qui ne voient pas encore

    homélie du 30e dimanche B (archive 24 octobre 2021)

    Pensez-vous parfois à la joie de Dieu de venir en aide à celui qui crie vers lui, à la joie du ciel quand quelqu’un ouvre son cœur à la grâce ? Quand nous vivons dans la morosité ou que le monde autour de nous nous paraît sombre, c’est bon de regarder la réalité sous cet angle : Dieu se réjouit de conduire l’aveugle, le boiteux, tous ceux qui sont fragiles, par un chemin où ils ne tomberont pas (Jr 31,9). Avec cette joie de Dieu comme lunettes, nous pourrons regarder les faits les plus inquiétants de notre monde sans nous décourager. Et c’est vrai qu’en matière de faits inquiétants, nous sommes servis. Prenez ce que nous avons appris ce lundi : qu’une émission de télé-réalité va mettre en scène des gens qui veulent se « fabriquer » un enfant en dehors d’une relation conjugale, un enfant qui fera l’objet d’un contrat entre des personnes qui s’imaginent être leur parent à temps partiel. J’utilise le terme fabriquer à dessein, car ici nous sortons complètement du cadre de l’enfant comme don, pour entrer dans celui de l’enfant comme objet de consommation, un peu comme si on créait une association pour acheter un château ou une vigne. Heureusement il y a quelques personnes pour dire que cela ne va pas, mais aussi plein d’autres pour argumenter que cela se fait déjà, que c’est juste mettre en avant une nouvelle conception possible. Ah, quel aveuglement sur la dignité humaine, lorsque l’enfant devient une production pour réaliser un désir d’adulte ! Comment en est-on arrivé là ? Par petites touches, à partir de techniques médicales pour aider les couples stériles, en apparence bonnes parce qu’utiles aux éprouvés, puis nous en sommes arrivés à utiliser cette procréation médicale aussi pour ceux qui ne souffraient pas d’infertilité mais désiraient simplement l’impossible. Et maintenant nous en sommes à l’enfant-contrat, avant sans doute d’autres dérives. C’est le processus d’un aveuglement progressif. Quand l’Église a dit que le bébé-éprouvette nous mettait sur une pente dangereuse, on lui a répondu qu’elle exagérait. On l’a fait il y a longtemps aussi au sujet de la contraception, envers laquelle l’Église émettait beaucoup de réserves alors qu’elle était censée résoudre tous les problèmes de couples… Et maintenant on voit que la domination de la femme par l’homme semble ne plus avoir de limite, comme en témoigne abondamment l’actualité.

    Jésus guérit l’aveugle Bartimée, qui a crié vers lui : « fils de David, prends pitié de moi ! ». Jésus guérissant les aveugles qui viennent à lui nous montre le grand don de la vue qu’il veut restaurer en chacun : le don de regarder sa vie, d’y voir ce que Dieu attend de nous et ce qui, au contraire, bien que cela nous plaise, finira par nous conduire dans le vide. Jésus propose la vue à l’homme aveuglé par ses mauvais choix ou par son ignorance. Mais devant l’homme qui ne veut pas voir, que peut-il faire ? « Si vous étiez aveugles, vous n’auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites : “Nous voyons !”, votre péché demeure », disait Jésus aux pharisiens qui lui cherchaient querelle après la guérison de l’aveugle-né (Jn 9,41). Voici la situation qui s’est répandue lentement chez nous depuis le XVIIIe siècle : dire à Dieu que c’est sans lui que nous voyons le mieux et que sûrement ce n’est pas à lui que nous allons demander de voir.

    Au milieu d’une humanité qui se comporte ainsi, soyons comme les prophètes qui disent ce que Dieu leur fait voir. Et soyons aussi comme les prophètes qui se font solidaires du peuple qui s’égare, et qui disent : Seigneur, prends pitié de nous, fais-nous revenir à toi ! L’humanité n’a pas besoin de chrétiens qui se mettent à l’écart pour tirer à boulets rouges sur ce qui ne va pas. Elle n’a pas davantage besoin de chrétiens timorés et silencieux qui n’osent pas dire ce que le Seigneur leur souffle dans le cœur, qui n’osent peut-être même pas chercher hors des rabâchages du monde la vérité de l’Évangile. Elle a besoin de chrétiens qui pensent à la joie qu’a Dieu de rendre la vue aux aveugles. Elle a besoin de chrétiens qui disent la vérité selon le Christ, celle que l’Église discerne pas à pas selon les défis qui surgissent. Elle a besoin de chrétiens qui restent en même temps solidaires de cette société blessée par le péché, en y travaillant, en se rendant présents pour accueillir, pour écouter, pour souffrir avec et pour y prier. Ainsi nous serons disciples de Celui qui rend la vue aux aveugles, et déjà nous verrons le Royaume venir.

  • Non pas modernistes mais lumière du monde, la vocation des chrétiens

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    De la NBQ :

    Non pas modernistes mais lumière du monde, la vocation des chrétiens

    En tant que chrétiens, nous sommes appelés à gravir la pente de la foi dans une société qui nie Dieu et propose une anthropologie totalitaire. Et le renouveau du modernisme dans l’Église doit recevoir une réponse par l’évangélisation. Nous publions une conférence de Mgr. Negri lors d'une conférence en sa mémoire, centrée sur la Doctrine Sociale de l'Eglise.

    26_10_2024

    Aujourd'hui, samedi 26 octobre, se déroule à Milan, dans la crypte de l'Aula Magna de l'Université catholique, la conférence « Une manière de construire le bien commun. La doctrine sociale de l'Église à la lumière de la contribution de Mgr. Luigi Negri ».

    Parmi les participants figurent le cardinal Willem Jacobus Eijk, archevêque métropolitain d'Utrecht et primat de Hollande, et Sante Maletta, professeur de philosophie politique à l'Université de Bergame ; présente Giulio Luporini, président de l'association culturelle Tu Fortitudo Mea. Conformément à ce thème, nous publions de longs extraits de la conférence sur les principes non négociables tenue par Mgr Luigi Negri (1941-2021), à Turin, le 14 octobre 2017.

    ***

    Il y a une pente à remonter. Nous devons remonter cette pente en raison de la destruction d'une grande tradition religieuse et culturelle qui fait la fierté de notre civilisation chrétienne et européenne. La fierté d'une conception de la foi qui est l'affirmation de la présence d'une vie nouvelle. La foi est une vie nouvelle que le Seigneur Jésus-Christ, qui en a fait l’expérience directe et en plénitude, donne à tous ceux qui croient en Lui. La foi n’est pas une série de formulations idéologiques.

    Le Concile Vatican II , lorsqu'il réfléchit sur l'existence d'une société sans Dieu, dans  Gaudium et spes , dit que dans une société sans Dieu, l'homme devient inévitablement « particule de matière ou citoyen anonyme de la cité humaine » : manipulation scientifique et technologique, manipulation socio-politique.

    Il faut donc se remettre sur les rails , c'est-à-dire remonter cette grande tradition dont nous sommes les enfants et qui nous influence encore positivement. Même si cette énorme pression antichrétienne dans laquelle nous vivons risque de nous faire sentir avant tout très lointain, inaccessible. Ou comme on dit maintenant, d'une manière terrible comme équivoque, mais très répandue dans le monde catholique, un grand idéal mais non applicable, non réalisable. Ce grand idéal qui n'est plus réalisable est, par exemple, le mariage chrétien, la famille chrétienne, le dévouement mutuel entre hommes et femmes ; il faudrait donc quelque chose de plus quotidien, de moins exigeant et qui serait formulé à partir d'observations psychologiques, affectives et sociologiques.

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  • Une nouvelle biographie du Pape lancée dans 80 pays

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    Du Nuovo Sismografo :

    Jubilé. Une nouvelle biographie du Pape lancée dans 80 pays.


    Quelques mois après la publication de la biographie annoncée et attendue du Pape, rédigée sous forme d'interview du journaliste Fabio Marchese Ragona et intitulée Life, la maison d'édition Mondadori annonce la publication d'une nouvelle autobiographie. Cela aussi est officiel, cela aussi est inédit, cela aussi est lancé dans le monde entier dans 80 pays. 

    Le livre aurait dû paraître seulement après la mort de Bergoglio, mais le pape a décidé de le présenter et de le faire imprimer pour l'Année sainte ( Il Sole 24 ore ). 

    Mondadori - L'autobiographie du Pape François s'intitule Spera et sera diffusée simultanément dans le monde entier dans les principales langues et dans plus de 80 pays en janvier prochain, la première écrite par un Pontife dans l'histoire. L'annonce a été faite aujourd'hui à la Foire du livre de Francfort par Mondadori, qui gère les droits mondiaux.

    "Le livre de ma vie est l'histoire d'un chemin d'espérance que je ne peux imaginer séparé de celui de ma famille, de mon peuple, de tout le peuple de Dieu. C'est, à chaque page, à chaque étape, aussi le livre de ceux qui ont marché avec moi, de ceux qui nous ont précédés, de ceux qui nous suivront", commente le Pape François dans la note anticipant la publication du volume.

    Riche de révélations et d'histoires inédites, passionnantes et très humaines, émouvantes et dramatiques mais aussi capables d'un humour authentique, les mémoires de François commencent dans les premières années du XXe siècle, avec la narration des racines italiennes et de l'émigration aventureuse de ses ancêtres vers l'Amérique Latine, pour développer ensuite l'enfance, la jeunesse, le choix vocationnel, la maturité, et couvrir tout le pontificat et le temps présent.

    Un texte d'une grande force narrative, dans lequel le Pape, à travers son récit autobiographique, aborde avec franchise, courage et prophétie même les thèmes les plus importants et débattus de notre monde contemporain, ainsi que les questions cruciales de son service de pasteur universel du Église.

    Écrit avec Carlo Musso , ancien directeur éditorial non-fictionnel de Piemme et Sperling & Kupfer puis fondateur de la marque indépendante Libreria Pienogiorno, ce document exceptionnel par volonté du pape François n'aurait dû initialement être publié qu'après sa mort, mais le Jubilé de l'espérance annoncé pour 2025 et les nécessités du temps présent l'ont résolu à diffuser dès maintenant ce précieux héritage .

    "Cela a été une aventure longue et intense qui a occupé les six dernières années : le travail de rédaction a commencé en mars 2019 et se terminera dans les prochaines semaines" commente Musso.

    Le volume, destiné à fasciner (?!) les lecteurs du monde entier et à représenter un héritage d'espérance pour les générations futures, est enrichi de quelques photographies extraordinaires, y compris privées et inédites, provenant des ressources personnelles du Pontife.

    Voici les éditeurs impliqués dans la publication à ce jour : Italia Mondadori, États-Unis Random House, Royaume-Uni Viking, Canada Penguin Random House, France Albin Michel, Allemagne Penguin Random House / Kösel-Verlag, Espagne Penguin Random House, Portugal Penguin Random House, Brésil Companhia das letras, Croatie Znanje, Slovaquie Ikar, Hongrie Kossuth Kiado, Roumanie Polirom, Grèce Gutenberg Dardanos, Corée Catholic Publishing House, Catalonia Penguin Random House / Rosa del vents, Pologne Swiat Ksiazki, Lituanie Union des écrivains lituaniens, Tchéquie Euromedia.

  • Athée depuis 35 ans, elle a retrouvé Dieu sur la tombe de Saint Jean-Paul II

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    De Diego López Marina sur CNA :

    Athée depuis 35 ans, elle a retrouvé Dieu sur la tombe de Saint Jean-Paul IIbouton de partage de courrier électroniquebouton de partage sharethis

    Belén Perales
    Belén Perales est aujourd’hui l’animatrice de la chaîne YouTube « El Rosario de las 11 » (« Le Rosaire à 23 heures »), où elle diffuse chaque soir la prière du Saint Rosaire et partage des histoires de conversion. | Crédit photo : avec l’aimable autorisation de Belén Perales

    Belén Perales, une Espagnole de 60 ans, a vécu 35 ans en tant qu'athée, s'éloignant de la foi catholique à l'adolescence après une série d'expériences traumatisantes.

    Mais sa vie a changé radicalement lors d'une visite au tombeau de saint Jean-Paul II au Vatican, où, selon elle, elle a eu une profonde révélation qui l'a ramenée chez elle.

    Une vie marquée par la douleur et la rébellion

    Née dans une famille catholique, Perales est l'aînée d'une fratrie de quatre enfants. Mais dès son plus jeune âge, elle a éprouvé un profond sentiment d'abandon. « J'ai toujours eu le sentiment que personne ne m'aimait », a-t-elle confié dans une interview à ACI Prensa, le partenaire d'information en langue espagnole de CNA.

    Les déplacements constants d'une ville à l'autre en raison du travail de son père ont alimenté son insécurité, créant une profonde blessure émotionnelle. « J'ai développé une sorte de blessure d'abandon », se souvient-elle, et bien que les déplacements l'aient rendue plus adaptable, ils ont également alimenté son ressentiment.

    Sa foi a commencé à faiblir à l’adolescence après avoir été victime d’abus lors d’un séjour dans un pensionnat. Cet épisode a marqué un point de rupture dans sa relation avec Dieu et sa mère. « J’ai quitté l’école très en colère contre le monde… cet été-là, j’ai arrêté de croire en Dieu », raconte Perales. À partir de ce moment, elle a commencé à s’éloigner de l’Église et de la foi qu’elle avait connue étant enfant.

    Trajectoire tumultueuse

    Pendant les 35 années qui ont suivi, Perales a vécu dans la confusion, cherchant la paix dans des relations ratées et un succès professionnel qu'elle n'a jamais pu trouver. Elle s'est mariée plusieurs fois et a subi des tromperies et des abus dans ses relations.

    « Mon premier mari m'a escroquée... quand j'ai demandé le divorce, il s'est avéré que je n'étais même pas mariée ; c'était un escroc professionnel qui m'avait trompée », se souvient-elle avec résignation.

    « Après ce qui est arrivé avec cet homme, mon premier mari, je suis allée de mal en pis. J’ai rencontré le père de ma fille aînée, bref, c’était une relation très tortueuse. Ce furent sept années très dures. J’ai vécu des moments terribles. J’ai réussi à sortir de cette maison avec ma fille et nous avons recommencé à zéro. J’étais à nouveau ruinée », se souvient-elle.

    En 1996, alors qu’Internet commençait à prendre son envol, elle acheta un kit et décida de créer sa propre entreprise en ligne. Elle commença à vendre via cette plateforme et, à sa grande surprise, le projet fut un énorme succès. À partir de ce moment, elle commença à générer des revenus importants grâce à son initiative entrepreneuriale dans le monde numérique. 

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  • D'après l'Aide à l'Eglise en Détresse, le sort des chrétiens se dégrade dans le monde

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    De Malo Tresca sur le site du journal La Croix :

    Le sort des chrétiens se dégrade dans le monde, selon Aide à l’Église en détresse

    Analyse

    Dans un nouveau rapport présenté mardi 22 octobre, la fondation internationale de droit pontifical s’inquiète d’une dégradation, dans 18 pays ayant fait l’objet ces deux dernières années d’une vigilance particulière, du niveau de violence et de répression ciblant les communautés chrétiennes.,

    22/10/2024

    « Si vous n’entendez pas notre voix, qui le fera ? Nous serons tout simplement oubliés. » C’est à cette interpellation, formulée lors d’une réunion clandestine par l’un des avocats de deux infirmières chrétiennes emprisonnées depuis 2021 pour blasphème au Pakistan, que l’association Aide à l’Église en détresse (AED) a voulu répondre en publiant, mardi 22 octobre, sa nouvelle étude Persécutés et oubliés ? Un rapport sur les chrétiens opprimés pour leur foi 2022-24.

    En s’appuyant sur des études de cas, des analyses nationales et régionales avec des partenaires sur le terrain, ce document d’une trentaine de pages examine la situation des fidèles dans 18 pays, « pas nécessairement les plus dangereux où vivre si on est chrétiens », mais des endroits ayant fait l’objet d’une vigilance particulière de l’association entre août 2022 et juin 2024 pour un faisceau de problèmes allant de la violence verbale au meurtre : Turquie, Syrie, Soudan, Vietnam, Pakistan, Irak, Iran, Inde, Égypte, Chine, Birmanie, Burkina Faso, Érythrée, Arabie saoudite, Mozambique, Corée du Nord et Nicaragua.

    Une détérioration globale

    Globalement, ce nouveau rapport confirme une tendance à l’aggravation de l’oppression de ces croyants sur les différents continents. « Non seulement les chrétiens sont confrontés à des violations fondamentales des droits de l’homme dans plus de pays que tout autre groupe religieux, mais le fossé entre eux et le deuxième groupe religieux le plus touché s’était considérablement creusé », déplore en ce sens l’étude, qui relève toutefois que, « dans de nombreux cas,sinon la plupart, cette détérioration n’a pas touché l’ensemble du pays, mais seulement des régions spécifiques ».

    À lire aussi : Soudan : les minorités chrétiennes, victimes collatérales de la guerre

    Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette détérioration, selon l’association, qui cite notamment un déplacement de la violence islamiste du Moyen-Orient vers l’Afrique (au Nigeria, au Mozambique, au Burkina Faso…), un « ciblage intensif des chrétiens en tant qu’ennemis de l’État ou des communautés locales » dans des régimes autoritaires (comme en Chine, en Inde, en Érythrée, en Iran ou encore au Nicaragua… où les fidèles font l’objet de nouvelles mesures répressives au nom du nationalisme religieux, de la laïcité ou encore du communisme d’État).

    L’AED regrette encore une hausse globale, au cours des deux dernières années, des cas de filles chrétiennes victimes d’enlèvements, de violences sexuelles et de conversions et mariages forcés dès l’âge de 10 ans, notamment au Pakistan – et alors que ce phénomène toucherait même désormais l’Égypte, selon d’autres recherches.

    Quelques légères améliorations

    Au cœur de ce sombre tableau, l’association relève toutefois quelques améliorations notables, comme au Vietnam, pays communiste qui a pris des mesures de rétablissement des relations diplomatiques avec le Vatican et facilité les démarches concernant l’enregistrement des groupes religieux.

    À lire aussi : En Chine, des missionnaires vus comme des « agents de l’étranger »

    En Arabie saoudite et en Égypte, les autorités locales auraient aussi, selon des rapports recoupés par l’AED, modifié des manuels scolaires en supprimant le contenu haineux à l’encontre des chrétiens et d’autres minorités religieuses.

    À découvrir :  Qui sont les Assyro-Chaldéens, dont le génocide pourrait être reconnu par la France ?

  • « Le champion du saint Nom de Jésus, le chef des armées catholiques contre les infidèles. » (23 octobre)

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    StCapestrano.jpg23 octobre : SAINT JEAN de CAPISTRAN - Prêtre franciscain - (1386-1456)

            Jean, né à Capistrano, dans l'Abruzze, était fils d'un gentilhomme français qui avait suivi à Naples le duc d'Anjou, devenu roi de ce pays. Après ses humanités, il fut envoyé à Pérouse pour y étudier le droit canonique et civil. On le pourvut d'une place de judicature, et un homme riche et noble, charmé de ses qualités éminentes, lui donna sa fille en mariage. Tout lui souriait dans le monde, quand tout à coup s'évanouirent ces flatteuses espérances.

             Dans une guerre contre le roi de Naples, la ville de Pérouse le soupçonna de prendre le parti de ce prince ; on le fit arrêter. Malgré son innocence et son éloquence à se défendre, il fut jeté en prison. Sur ces entrefaites sa femme étant morte, il résolut de ne plus servir que Dieu.

             Il vendit tous ses biens, paya sa rançon, distribua le reste aux pauvres, et se réfugia chez les Franciscains, au monastère du Mont, près de Pérouse. Le gardien, craignant que cette vocation ne fût l'effet d'un dépit passager plutôt que d'un mouvement de la grâce, voulut l'éprouver. Il lui ordonna de faire le tour de la ville de Pérouse dont il avait été gouverneur, monté à rebours sur un âne, couvert d'un mauvais habit et la tête coiffée d'un bonnet de carton où étaient écrits divers péchés. Après une telle épreuve, les humiliations du noviciat ne lui coûtèrent plus.

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