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  • "Celui qui fait l’œuvre du Christ doit toujours demeurer avec le Christ"

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    st dominic adoring the crucifixion.jpgAujourd'hui, on fête sainte Bernadette Soubirous mais aussi le bienheureux fra Angelico, l'artiste peut-être le plus touchant du Quattrocento. Son oeuvre est un des sommets de l'art où l'artiste nous fait participer à la profondeur de sa méditation.

    Source : http://arts.fluctuat.net/fra-angelico.html

    Prêtre avant d’être peintre, Fra Angelico (de son vrai nom Guido di Pietro) est né en Toscane et entre très jeune dans l’ordre des « Dominicains observants », dont la règle, édictée par saint Dominique, est la pauvreté absolue et l’ascétisme. Il ne sera appelé « Beato Angelico » (Bienheureux Angelico) qu’après sa mort, par Giorgio Vasari, le biographe des peintres de la Renaissance, auteur des Vite.

    Fra Angelico apprend la peinture à Florence, à l’époque où le style « gothique international », mêlant influences du Nord et du Sud de l’Europe, domine. L’art occidental connaît alors un tournant, notamment grâce au peintre Giotto, avec l’adoption des règles de la perspective et d’un certain réalisme des représentations. De nombreux éléments de la peinture médiévale sont cependant encore vivaces dans l’œuvre de Fra Angelico : didactisme, révélation par la lumière qui inonde les êtres et les choses, couleurs exacerbées, thèmes mystiques.

    En 1436, Fra Angelico s’installe dans le nouveau couvent de San Marco à Florence. Placé ainsi dans le centre artistique le plus important d’Europe, Fra Angelico porte à la perfection son art grâce au mécénat des puissants Médicis, qui lui demandent de décorer le monastère. Cet ensemble, ainsi que le Retable de San Marco, aujourd’hui dispersé, est l’œuvre majeure de l’artiste.

    Ayant acquis une renommée internationale, Fra Angelico est appelé à Rome par le pape Eugène IV, pour peindre la chapelle du Saint-Sacrement de la basilique Saint-Pierre. Salué par les plus grands, mais refusant les honneurs en raison de son vœu de pauvreté, Fra Angelico meurt à Rome en 1455, à l’âge de 68 ans. Le peintre a été béatifié par le pape Jean-Paul II en 1984 et proclamé saint patron des artistes.

  • "Je ne vivrai pas un instant que je ne le passe en aimant" (Bernadette Soubirous)

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    Bernadette3.jpgC'est aujourd'hui la fête de sainte Bernadette Soubirous (1844-1879), elle qui déclarait : "C'est parce que j'étais la plus pauvre et la plus ignorante que la Sainte Vierge m'a choisie ".

    "Cette date à été choisie car c’est un 18 février que la Vierge Marie lui dit : « Je ne vous promets de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l’autre. » Bernadette avait 14 ans lorsqu’elle vit pour la première fois la Vierge. Fille aînée d’une famille de meunier que l’arrivée des moulins à vapeur jettera dans une extrême pauvreté, Bernadette SOUBIROUS est accueillie en janvier 1858 à l’Hospice de Lourdes dirigé par les Sœurs de la Charité de Nevers, pour y apprendre à lire et à écrire afin de préparer sa première communion. En février 1858, alors qu’elle ramassait du bois avec deux autres petites filles, la Vierge Marie lui apparaît au creux du rocher de Massabielle, près de Lourdes. Dix huit Apparitions auront ainsi lieu entre février et juillet 1858. Chargée de transmettre le message de la Vierge Marie, et non de le faire croire, Bernadette résistera aux accusations multiples de ses contemporains. En juillet 1866, voulant réaliser son désir de vie religieuse, elle entre chez les Sœurs de la Charité de Nevers à Saint-Gildard, Maison-Mère de la Congrégation. Elle y mène une vie humble et cachée. Bien que de plus en plus malade, elle remplit avec amour les tâches qui lui sont confiées. Elle meurt le 16 avril 1879 à 35 ans.

    Elle est béatifiée le 14 juin 1925 puis canonisée le 8 décembre 1933. Son corps retrouvé intact, repose depuis 1925, dans une châsse en verre dans la Chapelle. Chaque année, venant du monde entier, des milliers de pèlerins et de visiteurs, se rendent à Nevers pour accueillir le message de Bernadette." catholique.org

  • Sainte Bernadette Soubirous (18.2); "Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre."

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    bernadette.jpg

    Sainte Bernadette Soubirous[1]
    Décret de la S. Congrégation des Rites[2] sur l'héroïcité de ses vertus

    source : missel.free

    Le 18 novembre 1923 eut lieu dans la salle ducale au Palais du Vatican la cérémonie de lecture solennelle du Décret sur l'héroïcité des verus de la Vénérable Bernadette Soubirous. Cette Cause « intéresse l'univers catholique tout entier » à cause des rapports qui la rattachent au grand fait de Lourdes, et dans une lettre à ses diocésains Mgr. Chatelus, évêque de Nevers, déclare qu'elle est « particulièrement chère au Pape [ancien pélerin de Lourdes], qui en possède tous les détails et en désire le succès ».

    Sur cette question : « Est-il bien établi, dans le cas et pour l'effet dont il s'agit, que les vertus théologales de Foi, d'Espérance et de Charité envers Dieu et le prochain, ainsi que les vertus cardinales de Prudence, de Justice, de Force et de Tempérance et leurs annexes, ont été pratiquées à un degré héroïque ? »

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  • Le bienheureux Fra Angelico, patron des peintres (18 février)

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    Fra-angelico-conversion-augustin-Cherb2.jpg

    Fra Angelico, la conversion de Saint Augustin

    Angélique et génial

    Le saint patron des peintres - (Anita Bourdin - Zenit.org)

    Le martyrologe romain fait mémoire, le 18 février, du bienheureux prêtre dominicain, peintre de la Renaissance italienne, Fra Angelico, prêtre (†1455).

    Jean de Fiesole est cet "angélique" peintre dont Jean-Paul II a dit qu'il avait écrit avec son pinceau une "somme" théologique. Il était né à Vecchio, et il reçut au baptême le nom de Guido. Attiré de bonne heure par lavie religieuse, Guido entre chez les Frères prêcheurs à Florence: il reçoit le nom de frère Jean, "Fra Giovanni". Dès lors, il ne cesse de peindre tout en étant économe, vicaire, prieur.

    Il peindra les fameuses fresques du couvent Saint-Marc de Florence, inspirées par les mystères de la vie du Christ, pour les cellules de ses frères dominicains, mais aussi la salle du chapitre, les couloirs, le parvis et le retable de l'autel de l'église. Et l'Annonciation si célèbre devant laquelle on ne saurait passer sans prier la Vierge Marie. Le pape Eugène IV le fit venir à Rome, en 1445, et il lui confia la mission de décorer un oratoire et la chapelle du Saint-Sacrement au Vatican.

    De l'avis de ses frères dominicains, "Fra Angelico" fut un homme modeste et religieux, doux, pieux et honnête. Il s'éteignit à Rome le 18 février 1455 au couvent romain de Sainte-Marie-sur-la-Minerve où son corps repose aujourd'hui. Après sa mort, il reçut le surnom d'"Angelico", pour la beauté de sa peinture inspirée, pour sa bonté, et pour son élévation mystique dans la contemplation des mystères de la vie du Christ.

    Son culte a été confirmé en 1982 par Jean-Paul II qui l'a ensuite proclamé saint patron des artistes et spécialement des peintres, le 18 février 1984, lors du Jubilé des artistes. Pour le bienheureux pape, Fra Angelico a été "un chant extraordinaire pour Dieu": "par toute sa vie, il a chanté la Gloire de Dieu qu'il portait comme un trésor au fond de son coeur et exprimait dans ses oeuvres d'art. Religieux, il a su transmettre par son art les valeurs typiques du style de vie chrétien. Il fut un "prophète" de l'image sacrée : il a su atteindre le sommet de l'art en s'inspirant des Mystères de la Foi".

  • Invocabit me, et ego exáudiam eum

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    Introitus Introït
    Ps. 90, 15 et 16 Ps. 90, 15 et 16
    INVOCÁBIT me, et ego exáudiam eum: erípiam eum, et glorificábo eum: longitúdine diérum adimplébo eum. Ps. ibid., 1 Qui hábitat in adiutório Altíssimi, in protectióne Dei caeli commorábitur. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je le sauverai et je le glorifierai, je le comblerai de jours. Ps. ibid., 1. Celui qui habite sous l’assistance du Très-Haut demeurera sous la protection du Dieu du ciel.
  • Jésus tenté au désert (1er dimanche de carême)

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    Le 26 février 2012, le pape Benoît XVI s'exprimait ainsi avant l’angélus :

    Chers frères et sœurs,

    En ce premier dimanche de carême, nous rencontrons Jésus qui, après avoir reçu de Jean-Baptiste le baptême au fleuve Jourdain,  (cf. Mc 1, 9), subit la tentation au désert (cf. Mc 1, 12-13). Le récit de saint Marc est concis, dépourvu des détails que nous lisons dans les deux autres évangiles de Matthieu et Luc. Le désert dont on parle a différentes significations. Il peut indiquer l’état d’abandon et de solitude, le « lieu » de la faiblesse de l’homme où il n’y a ni soutiens ni sécurités, où la tentation se fait plus forte. Mais il peut aussi indiquer un lieu de refuge et un abri - comme il l’a été pour le peuple d’Israël qui avait échappé à l’esclavage d’Egypte -, et où l’on peut faire l’expérience de la présence de Dieu d’une façon particulière. Jésus « resta quarante jours au désert, tenté par Satan » (Mc 1, 13). Saint Léon le Grand commente : « Le Seigneur a voulu subir l’attaque du tentateur pour nous défendre par son aide et pour nous instruire par son exemple » (Tractatus XXXIX, 3 De ieiunio quadragesimae:CCL 138/A, Turnholti 1973, 214-215).

    Qu’est-ce que cet épisode peut nous enseigner ? Comme nous le lisons dans l’Imitation du Christ, « l'homme, tant qu'il vit, n'est jamais entièrement à l'abri des tentations (…) mais la patience et la véritable humilité nous rendent plus fort que tous nos ennemis» (Liber I, c. XIII), la patience et l’humilité de suivre chaque jour le Seigneur en apprenant à construire notre vie non pas en dehors de lui, ou comme s’il n’existait pas, mais en lui et avec lui, parce qu’il est la source de la vie véritable. La tentation de supprimer Dieu, de mettre tout seuls de l’ordre en nous-mêmes et dans le monde, en comptant sur nos seules capacités, est toujours présente dans l’histoire de l’homme.

    Jésus proclame que « les temps sont accomplis et le règne de Dieu est proche » (Mc 1, 15), il annonce qu’en lui il se passe quelque chose de nouveau : Dieu s’adresse à l’homme de façon inattendue, dans une proximité concrète, pleine d’amour ; Dieu s’incarne et entre dans le monde de l’homme pour prendre sur lui le péché, pour vaincre le mal et ramener l’homme dans le monde de Dieu. Mais cette annonce est accompagnée de la demande de correspondre à un don aussi grand. En effet, Jésus annonce : « Convertissez-vous et croyez à l’Evangile » (Mc 1,15);  c’est une invitation à avoir foi en Dieu et à convertir chaque jour notre vie à sa volonté, en orientant toute notre action et notre pensée vers le bien. Le temps du carême est le moment propice pour renouveler et rendre plus solide notre rapport avec Dieu, grâce à la prière quotidienne, des gestes de pénitence, des actes de fraternité.

    Supplions avec ferveur la Très sainte Vierge Marie afin qu’elle accompagne notre chemin de carême de sa protection et qu’elle nous aide à imprimer les paroles de Jésus Christ dans notre cœur et dans notre vie, pour nous convertir à lui. Je confie en outre à votre prière la semaine de retraite que je commence ce soir avec mes collaborateurs de la curie romaine.

  • L'archevêque de Milan participera à un séminaire historique à huis clos avec les francs-maçons italiens

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    L'archevêque de Milan participera à un séminaire historique à huis clos avec les francs-maçons italiens

    Depuis près de 300 ans, il est interdit aux catholiques d'adhérer à la franc-maçonnerie, et le Vatican a émis près de 600 déclarations négatives à l'encontre de cette société secrète au cours de cette période.

    15 février 2024

    MILAN - L'archevêque de Milan a surpris de nombreux catholiques en annonçant son intention de participer vendredi à un séminaire dans cette ville du nord de l'Italie avec les grands maîtres des trois loges maçonniques italiennes, malgré la censure de longue date de l'Église à l'égard de la franc-maçonnerie.

    L'archevêque Mario Delpini, le cardinal Francesco Coccopalmerio, président émérite du Dicastère pour les textes législatifs, et Mgr Antonio Staglianò, président de l'Académie pontificale de théologie, seront parmi les représentants de l'Église qui participeront à cet événement à huis clos pour discuter de l'Église catholique et de la franc-maçonnerie.

    Les francs-maçons seront représentés par Stefano Bisi, grand maître du Grand Orient d'Italie, la plus grande loge maçonnique du pays, et par les dirigeants de deux autres loges nationales : la Grande Loge d'Italie et la Grande Loge régulière d'Italie. 

    Bisi a qualifié cette rencontre d'"historique".  

    La participation du cardinal Coccopalmerio est intéressante car il était évêque auxiliaire de Milan lorsque le cardinal Carlo Maria Martini était archevêque du diocèse. Le défunt cardinal jésuite était connu pour être proche des francs-maçons, qui lui ont rendu un hommage chaleureux en tant qu'"homme de dialogue" lorsqu'il est décédé en 2012.  

    Dans le quotidien catholique italien La Nuova Bussola Quotidiana, le rédacteur en chef Riccardo Cascioli a noté que depuis que le cardinal Gianfranco Ravasi a écrit une lettre conciliante aux francs-maçons en 2016, "les occasions de rencontres, promues par la franc-maçonnerie ou par certains diocèses, se sont multipliées et ne cessent de prendre de l'ampleur, comme en témoigne l'initiative de Milan." 

    Depuis la bulle papale In Eminenti Apostolatus Specula de Clément XII en 1738, il est interdit aux catholiques d'adhérer à la franc-maçonnerie, et le Vatican a émis de nombreuses déclarations négatives à l'encontre de la société secrète - près de 600 documents magistériels au total. 

    L'Église catholique considère la franc-maçonnerie, entre autres problèmes graves, comme une corruption du christianisme, comme pratiquant des rituels hostiles au catholicisme, comme ayant des principes inconciliables avec la foi catholique et comme manifestant une forte tendance à l'anticatholicisme. 

    Dans une déclaration de 1983 approuvée par le pape saint Jean-Paul II, le cardinal Joseph Ratzinger a réaffirmé que le "jugement négatif" de l'Église sur la maçonnerie restait "inchangé" puisque les principes maçonniques "ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l'Église et que, par conséquent, l'adhésion à ces principes reste interdite". 

    "Les fidèles qui s'inscrivent dans des associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent recevoir la Sainte Communion", a ajouté le cardinal Ratzinger. Toutefois, ni cette déclaration ni le code de droit canonique de 1983 n'ont imposé la peine d'excommunication aux catholiques appartenant à des associations maçonniques - une mesure qui était en vigueur depuis la bulle papale de Clément XII.

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  • Le cardinal Zen publie une nouvelle critique du Synode sur la synodalité

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    De Matthew Santucci sur le Catholic World Report :

    Le cardinal Zen publie une nouvelle critique du Synode sur la synodalité

    16 février 2024

    Le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, évêque émérite de Hong Kong, a publié une nouvelle critique du Synode sur la synodalité, affirmant que le processus de discussion et de discernement en cours offre "deux visions opposées" de la nature, de l'organisation et du rôle de l'Église.

    "D'une part, l'Église est présentée comme fondée par Jésus sur les apôtres et leurs successeurs, avec une hiérarchie de ministres ordonnés qui guident les fidèles sur le chemin de la Jérusalem céleste", observe le cardinal de 92 ans dans un commentaire de près de 3 600 mots posté le 15 février et intitulé "Comment le Synode va-t-il se poursuivre et se terminer ?"

    D'autre part, on parle d'une synodalité indéfinie, d'une "démocratie des baptisés", poursuit-il, ajoutant : "Quels baptisés ? Est-ce qu'ils vont au moins régulièrement à l'église ? Puisent-ils leur foi dans la Bible et leur force dans les sacrements ?

    "Cette autre vision, si elle est légitimée, prévient-il, peut tout changer, la doctrine de la foi et la discipline de la vie morale.

    Se livrant à un examen plus approfondi de ces visions de l'ecclésiologie, le cardinal écrit que "pour ne pas y voir une contradiction, nous devons comprendre cette invitation à la synodalité non pas comme devant faire quelque chose de complètement nouveau, mais comme donnant une nouvelle impulsion à quelque chose qui a toujours existé dans l'Église".

    Zen reconnaît que les synodes ont été une "réalité historique" de l'Église. Cependant, alors que les synodes précédents se déroulaient dans le cadre de la tradition apostolique et étaient guidés par la "hiérarchie des ministres ordonnés qui guident les fidèles sur le chemin de la Jérusalem céleste", le synode actuel se caractérise par une "synodalité indéfinie" et une "démocratie des baptisés", affirme-t-il.

    "On nous dit que la synodalité est un élément constitutif fondamental de la vie de l'Église, mais en même temps on souligne que la synodalité est ce que le Seigneur attend de nous aujourd'hui. La participation et la communion sont évidemment des caractéristiques permanentes de l'Église une, sainte, catholique et apostolique. Mais dire que la synodalité est 'la chose que le Seigneur attend de nous aujourd'hui' ne signifie-t-il pas qu'il s'agit de quelque chose de nouveau ?

    "Pour ne pas y voir une contradiction, nous devons comprendre cette invitation à la synodalité non pas comme devant faire quelque chose de complètement nouveau, mais comme donnant une nouvelle impulsion à quelque chose qui a toujours existé dans l'Église".

    L'une des principales préoccupations du cardinal est la manière dont le Synode sur la synodalité est mené au niveau universel, en commençant par l'assemblée initiale au Vatican en octobre 2023 et en culminant plus tard dans l'année avec une assemblée finale en octobre.

    Se référant à l'appel du Synode sur la synodalité à "marcher ensemble", il pose la question suivante : "Quel est le but de ce voyage ? Existe-t-il un guide qui garantisse la bonne direction ?

    Dans son essai, le cardinal s'oppose également à l'intégration par le synode de la "conversation dans l'Esprit", un processus dialogique qui, selon lui, a été lancé par les Jésuites au Canada. "Imposer cette méthode aux travaux du synode est une manipulation visant à éviter les discussions", affirme-t-il. "C'est de la psychologie et de la sociologie, pas de foi ni de théologie.

    Le cardinal a déjà exprimé son inquiétude quant à la trajectoire du synode sur la synodalité dans une lettre adressée aux évêques quelques jours avant le début de la première session du synode en octobre.

  • Cardinal Simoni : J'ai célébré dans des cellules et des égouts, Dieu m'a sauvé de la mort

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    De Salvatore Cernuzio sur Vatican News (it) :

    Cardinal Simoni : J'ai célébré dans des cellules et des égouts, Dieu m'a sauvé de la mort

    Entretien avec le cardinal albanais que François a cité mercredi dernier à l'audience générale comme un "martyr vivant", le remerciant pour son témoignage et son service à l'Église : "L'hommage du Saint-Père est une fleur pour toute l'Église". À 95 ans, il parcourt le monde pour célébrer des messes, visiter des sanctuaires et pratiquer des exorcismes : "On m'appelle même 50 fois par jour". Aux croyants persécutés d'aujourd'hui, il assure : "La souffrance deviendra joie. Nous sommes des voyageurs, de passage".

    Alors qu'il parle aux médias du Vatican dans une pièce de la Casa Santa Marta où il est invité, le téléphone du cardinal Ernest Simoni - le cardinal albanais qui a survécu aux persécutions du régime communiste et qui est aujourd'hui cité par le Pape lors de l'audience générale comme un "martyr vivant" - sonne au moins une douzaine de fois. "J'ai deux téléphones portables, explique-t-il, un pour l'Europe, un pour l'Amérique. On m'appelle du monde entier... Près de 120 appels par jour". Une cinquantaine sont des demandes d'exorcisme ou des prières de délivrance. Il les prononce en latin, la même langue qu'il utilisait pour célébrer la messe clandestinement depuis la cellule où il avait été enfermé parce qu'il était un "ennemi" de ce que le président de l'époque, Enver Hoxha, avait déclaré être le "premier État athée du monde".

    Le cardinal, franciscain conventuel, se souvient parfaitement de cette époque : messes à 2 heures du matin ou derrière des barreaux, avec du pain cuit sur la cuisinière et du vin pressé à partir de grappes de raisin, liturgies dans les égouts et "amis" musulmans qui pleuraient parce qu'ils étaient "attirés par l'Esprit Saint". Aujourd'hui, à l'âge de 95 ans, Simoni "continue à travailler pour l'Église", comme l'a dit le pape. Il le fait en priant - continuellement -, en pratiquant des exorcismes, en se rendant dans des sanctuaires (hier la messe avec les gardes suisses, demain il sera à Arezzo pour la Madonna del Conforto) en Italie, en Europe, aux Etats-Unis. Il n'est pas fatigué et ne s'attribue aucun mérite : "Tout est grâce et protection divine". Il aime parler et raconter, en gesticulant ou en serrant ses doigts noueux comme pour prier. Parfois, il semble parler avec difficulté, ne terminant jamais une phrase qui ne contienne pas une action de grâce à Jésus et à la Vierge ou une citation littérale de la Bible.

    Éminence, aujourd'hui, le pape vous a salué et remercié devant tous les fidèles dans la salle Paul VI, en vous qualifiant de "martyr vivant". Quel effet ces mots ont-ils sur vous ?

    Avec le Saint-Père, nous nous sommes retrouvés hier soir pour dîner, ici, pour nous saluer, et nous avons discuté de questions de foi. Aujourd'hui, sous une forme à laquelle je ne croyais pas, cet hommage... Mais c'était une fleur pour l'Église, le peuple et Jésus qui est le père de tous les hommes. C'est lui qui m'a sauvé de la mort d'une manière particulière. Je suis vivant grâce à Dieu. Même quand j'étais curé dans les montagnes d'Albanie, très loin, j'ai risqué quatre fois de basculer à mille mètres de l'abîme à cause de la glace. Et j'ai été sauvé... Tout est providence divine, tout est grâce divine.

    Vous avez connu l'horreur de l'emprisonnement, de l'isolement, de la persécution et de la torture. Quel souvenir gardez-vous de cette époque, de cette longue période ?

    Je ne veux pas m'éterniser, mais beaucoup de choses... Deux fois avant mon arrestation, nous avons célébré la messe à deux heures du matin, par exemple, et les deux fois, de nombreux fidèles ont vu une statue de saint Antoine en train de pleurer. Ensuite, toujours grâce au Seigneur qui m'a gardé et protégé, j'ai pu célébrer la messe clandestinement en prison, de mémoire, en latin. Je connais le latin comme la langue albanaise, nous avions une méthode à l'allemande pour apprendre les langues classiques. À la messe, il y avait des musulmans qui pleuraient : des amis, de très bons amis, avec de grosses larmes parce que l'Esprit Saint les attirait. Un très gentil professeur musulman et sa femme prenaient des raisins dans le réfrigérateur. Nous les pressions pour faire du vin.

    Et le pain ?

    Nous avions des petits réchauds pour manger en prison et avec le pain qu'on nous donnait, nous faisions des hosties. Nous célébrions dans les conditions possibles... J'ai aussi célébré des messes dans les égouts, devant 200 personnes. Si on m'avait accusé, on m'aurait pendu. C'était la protection divine sous toutes ses formes. Aucun mérite de ma part.

    Vous avez immédiatement pardonné à vos bourreaux. Pourquoi ?

    La foi catholique ! Jésus avec un amour infini a aimé et aime tous les hommes et dit que la plus grande joie au ciel sera pour un seul pécheur qui se convertit et est sauvé et non pour des milliards d'anges et de saints. "Je suis venu pour les pécheurs...". Celui qui a un cerveau pur doit faire passer Jésus en premier.

    À ceux qui, comme vous, souffrent aujourd'hui de la persécution - le pape a parlé ce matin de tant de martyrs -, quel encouragement voudriez-vous donner ?

    Jésus a dit : "Comme ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi. Mais attention, votre souffrance se transformera en joie. Cette joie, personne ne pourra vous l'enlever. Tout est là, parce que nous sommes des voyageurs, des passagers....

    Au contraire, en ce moment historique du monde meurtri par les guerres, qu'avez-vous envie de dire ?

    Fraternité, fraternité, amour fraternel. Prêchez l'amour ultime pour l'humanité. Le paradis nous attend tous. Je parle de l'amour infini de Dieu et de Jésus pour tous les hommes, de toutes les confessions, de tous les peuples du monde. Il est le père de tous, il a versé son sang pour tous.  

    Vous avez 95 ans et vous continuez à servir l'Eglise, comme l'a dit le Pape...

    C'est toujours par la grâce de Dieu que je peux aller en Italie, en Europe, en Amérique. Je suis allé 25 fois en Amérique, j'ai célébré de nombreuses messes, 700 000 catholiques albanais y vivent. J'ai été ordonné pendant 55 ans, je n'ai jamais pensé que je serais cardinal, je remercie le Seigneur parce qu'il m'a donné la grâce spéciale d'être proche des âmes, de les réconcilier spirituellement. Je remercie aussi toujours la Vierge, Padre Pio et Jean-Paul II qui m'aide dans les exorcismes : certains m'ont dit qu'ils l'avaient vu... Comme le dit saint Augustin, il ne se passe pas un jour sans qu'il y ait un trait, un doigt, pour la vie éternelle. Pour la santé ? L'âge se compte avec les années mais la santé est entre les mains du Seigneur. On pleure la mort de quelqu'un mais la matière meurt, l'esprit est immortel.

  • Fiducia Supplicans affirme-t-elle l'hérésie ?

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    Du cardinal Müller sur First Things :

    Fiducia Supplicans affirme-t-elle l'hérésie ?

    16 février 2024

    Les conclusions sont : sans contenir une hérésie explicite ça engage des positions hérétiques. Les justifications données par Fernandez ou par le pape sont erronées ; on ne peut les approuver et un prêtre ne peut pratiquer ces bénédictions ; se n'est pas manquer à ses devoir envers le pape qu'être en désaccord, mais au contraire honorer sa charge.

    "La récente déclaration du Vatican Fiducia Supplicans contient-elle des enseignements contraires à la foi divine et catholique ? … Le communiqué de presse de la DDF du 4 janvier défend l'orthodoxie de Fiducia Supplicans en la citant, arguant que la déclaration ne change pas l'enseignement de l'Église catholique sur le mariage et la sexualité et ne dit rien d'hérétique. Il soutient que Fiducia Supplicans ne concerne pas la doctrine, mais des questions pratiques, et qu'il doit simplement être adapté à différents contextes et sensibilités.

    En réalité, la critique des évêques n'est pas que la déclaration nie explicitement l'enseignement de l'Église sur le mariage et la sexualité, c’est plutôt qu'en permettant la bénédiction des couples qui ont des relations sexuelles en dehors du mariage, en particulier les couples de même sexe, il nie l'enseignement catholique dans la pratique, sinon dans les mots. La critique est basée sur un principe traditionnel solide : lex orandi, lex credendi – le principe selon lequel la façon dont l'Église prie reflète ce que l'Église croit. Comme le dit le Catéchisme : « Quand l'Église célèbre les sacrements, elle confesse la foi reçue des apôtres ».

    Il y a, en effet, des pratiques catholiques qui ne peuvent être modifiées sans rejeter la doctrine catholique. … Par exemple, si quelqu'un affirmait en paroles l'enseignement catholique sur le baptême, mais qu'il admettait ensuite à l'Eucharistie ceux qui ne sont pas baptisés, il rejetterait l'enseignement catholique. Saint Thomas a dit que de telles contradictions créaient « le mensonge dans les signes sacramentels ».

    La question est donc de savoir si accepter les « bénédictions » « pastorales » et non liturgiques proposées par Fiducia Supplicans pour les couples en situation irrégulière, c'est nier la doctrine catholique – non pas dans une affirmation explicite, mais dans la pratique.

    Tout d'abord, nous devons considérer la distinction entre les bénédictions liturgiques et les bénédictions purement pastorales, car c'est sur cette distinction que s'appuie Fiducia Supplicans. Or, cette distinction entre les bénédictions est une nouveauté introduite par Fiducia Supplicans, qui n'a pas le moindre fondement dans l'Écriture, les Saints Pères ou le Magistère. Fiducia Supplicans affirme que les « bénédictions pastorales » ne sont pas liturgiques, pourtant, elles ont une structure liturgique, selon l'exemple donné dans le communiqué de presse de la DDF (une prière accompagnée du signe de la croix). Et de toute façon, … le fait que ce soit un prêtre, représentant le Christ, qui donne cette « bénédiction pastorale » en fait un acte liturgique dans lequel l'autorité du Christ et de l'Église est en jeu.

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  • Teilhard de Chardin : pour en finir avec le mythe

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    De Denis Sureau sur le site de La Nef :

    Teilhard de Chardin : en finir avec le mythe

    Denis Sureau nous présente un excellent essai qui peut nous aider à com­prendre les erreurs de Teilhard de Chardin : L’évolutionnisme théiste de Teilhard de Chardin, de Wolfgang Smith.

    Pasolini a écrit un jour que la théologie est l’une des branches de la littérature fantastique. On réservera cette assertion à la théologie-fiction de Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955). Malgré onze condamnations par l’Église, qui le réduisit au silence en raison des « graves atteintes à la doctrine catholique » développées dans ses livres, elle a connu un incroyable succès dans les années cinquante et surtout soixante, porté par la Compagnie de Jésus. Même de bons esprits furent alors séduits par une prose lyrique remplie de néologismes et des envolées poétiques attrayantes quoique bizarres. Son projet euphorique de réconcilier science moderne et foi était bien dans l’air d’un temps baigné d’optimisme sur fond d’avancées technologiques.

    Et pourtant, non seulement les thèses du jésuite sont dénuées de crédibilité scientifique, mais encore contraires aux vérités de foi les plus élémentaires. C’est ce que démontre longuement Wolfgang Smith dans un essai très riche. L’auteur est à la fois un philosophe inspiré et un scientifique de haut niveau, physicien et mathématicien, qui a notamment enseigné au prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT). Teilhard était un paléontologue sans génie particulier, incompétent en biologie comme en physique, et les connaissances qu’il tenait de son métier (la découverte de fossiles) n’avaient pas de lien avec sa construction idéologique, comme il le reconnaissait dans sa correspondance. Ce qui explique pourquoi ses thèses ont été critiquées par des savants de renom.

    L’intention de Teilhard était de réintroduire Dieu à l’intérieur d’une vision scientifique dominée par l’évolution. Il ne cachait pas son intention de refonder le christianisme – un « christianisme amélioré », un « ultra-christianisme », un « métachristianisme », comme il disait – sur de nouvelles bases. L’univers était conçu sous un mode panthéiste : « Il n’y a au Monde ni Esprit ni Matière ; l’Étoffe de l’Univers est Esprit-Matière. » Selon une grande « loi de Complexité de la Conscience », « tout ce qui existe est Matière qui devient Esprit ». Pour lui, la doctrine de création ex nihilo est contredite par « l’énormité temporo-spatiale », les « immensités énergétiques », et les « insondables liaisons organiques du Monde phénoménal ». Pour Teilhard, « la grâce représente une sur-création physique. Autrement dit, elle est d’étoffe proprement biologique. »

    Il faut également abandonner notre conception d’un Dieu au-dessus du temps : « Autour de nous et en nous, par rencontre de son Attraction et de notre Pensée, Dieu est en train de “changer”… Par montée de la Quantité d’Union cosmique, son éclat, sa teinte s’enrichissent ! » Répugnant à la loi de l’entropie croissante de l’univers, Teilhard affirme que tout convergerait irrésistiblement vers un « Point Oméga » qui n’est autre que le Christ cosmique.

    L’une des pierres d’achoppement entre la vision de Teilhard et l’enseignement de l’Église est le dogme du péché originel. Dans un chapitre qui est peut-être le plus passionnant de son livre, Wolfgang Smith expose comment la Chute d’Adam s’insère dans une autre représentation des origines que celle du jésuite : « c’est cette catastrophe primordiale, et non la montée darwinienne, qui est responsable de la condition que nous connaissons aujourd’hui. » Au contraire, pour Teilhard, le mal est simplement assimilable au désordre causé par des processus naturels. Cette conception le conduit à une étonnante relativisation du péché de l’homme. Sa vision politique « néo-humaniste » s’appuie sur le phénomène de la « socialisation », l’agrégation par la collectivisation, qui le conduisit à une singulière complaisance pour les totalitarismes nazi et communiste. Il écrivait en 1938 : « Je ne sais où fixer mes sympathies, à l’heure présente : où y a-t-il plus d’espoir et d’idéal présentement ? En Russie, ou à Berlin ? »

    Toutes les vérités de foi sont finalement réinterprétées à sa façon, tant bien que mal, ou, pour les plus gênantes, abandonnées.

    On conseillera la lecture de ce livre à tous les teilhardiens, et en particulier aux jésuites, qui viennent d’ouvrir un Centre Pierre Teilhard de Chardin sur le plateau de Saclay, avec l’ambition d’en faire « un espace de dialogue entre sciences, philosophie et spiritualité ». Il eût été préférable de choisir un meilleur patronage.

    • Wolfgang Smith, L’évolutionnisme théiste de Teilhard de Chardin, L’Harmattan, 2023, 310 pages, 31€.
  • Quand les évêques de Belgique balisent la prochaine Assemblée générale du synode

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    De cathobel.be (Clément Laloyaux) :

    “L’ordination des ‘viri probati’ ne doit pas être universellement obligatoire ou interdite”: les évêques de Belgique balisent la prochaine Assemblée générale du synode

    Les évêques ont rédigé un projet de texte en réponse à la demande du Secrétariat du Synode d'organiser une nouvelle consultation limitée d'ici le 15 mai. Et ce, afin de préparer au mieux la session conclusive du Synode, en octobre 2024. © Geert de Cubber par Emmanuel Van Lierde

    Se projetant vers octobre 2024 et la session conclusive de ce synode, les évêques de Belgique dévoilent aujourd'hui un projet de texte dans lequel ils formulent trois priorités "à discuter au niveau de l'Église universelle". Trois axes prioritaires qui orientent l'Église vers une réflexion profonde sur sa mission, ses traditions et son organisation interne. Afin de préparer au mieux la session d'octobre prochain, divers groupes au sein de l'Église belge seront amenés à discuter de ce projet de texte dans les prochains mois.

    En préparation de la deuxième session de l'Assemblée synodale, qui se tiendra en octobre 2024, les évêques belges prévoient une consultation de divers groupes et conseils au sein de l'Église. Pour orienter les discussions, le Secrétariat de la Conférence des évêques propose aujourd'hui un projet de texte, reprenant trois priorités à discuter au niveau de l'Église universelle.

    Lors de la période de consultation, l'objectif sera de discuter du projet de texte en groupe selon la méthode des conversations dans l'Esprit. Avec pour but, in fine, de remettre ce projet de texte au Secrétariat du Synode des évêques à Rome, après discussion et adaptation. Les échos de ce nouveau cycle de consultations doivent être remis avant le 15 mai 2024.

    Les évêques de Belgique tiennent à souligner que "le projet de texte tient compte de ce qui a été mentionné précédemment dans la synthèse nationale de la Belgique".

    Ci-dessous, découvrez les trois priorités définies par les évêques de Belgique en vue de la seconde session de l'Assemblée synodale, en octobre prochain.

    Les trois priorités formulées par les évêques belges :

    1) Une Eglise ouverte et en dialogue

    Dans ce premier point, les évêques expriment le besoin d'une Église qui embrasse pleinement sa mission évangélique dans un dialogue ouvert avec le monde. Ils soulignent l'importance de ce dialogue : "L'Église ne peut se contenter d'une voie à sens unique pour proclamer la Bonne Nouvelle au monde. Dans un dialogue ouvert, l'Église écoutera aussi ce que l'évolution des sciences, de la culture et de la société peut lui apprendre."

    Cette ouverture vise à permettre à l'Église d'apprendre et de s'adapter, en reconnaissant que "l'Esprit de Dieu y est mystérieusement à l'œuvre" dans le monde contemporain : "Une conversation ouverte et respectueuse avec le monde contemporain offre à l'Église des opportunités de remettre en question et de renouveler sa propre compréhension de la Bonne Nouvelle."

    Les évêques de Belgique demandent donc que "la culture synodale de la conversation soit également utilisée pour engager l'Église dans un dialogue avec les développements actuels du monde qui nous entoure." D'après eux, cela nous aidera "à mieux comprendre les signes des temps à la lumière de l'Évangile."

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